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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. Mai 1941 dans son QG souterrain du quartier de White Hole, pas loin de Westminster, j'ouvre une parenthèse que je vais m'en presser de refermer pour vous recommander la visite de ces lieux absolument extraordinaires où on a l'impression que Winston Churchill va rentrer d'une minute à l'autre. Le premier ministre britannique est en train d'éplucher un rapport rapport confidentiel qui lui a été remis par un membre du MI6, les services secrets britanniques.

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Churchill est premier ministre, bien entendu, en cette période de guerre. Il est aussi ministre de la Défense et c'est lui le véritable patron des services secrets. Le rapport est en train d'éplucher est très alarmant. Le Troisième Reich serait en mesure de produire 15 tonnes d'eau lourde par an. Qu'est ce que c'est que cette eau lourde? C'est une eau hyper concentrée, 10 plus dense que la moyenne et dont la densité permet de ralentir la réaction en chaîne provoquée par la fission nucléaire.

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C'est donc cette eau lourde, un élément très important, indispensable même à la construction d'une bombe atomique. Une bombe d'un type nouveau et d'une puissance jamais atteinte, comme l'avait annoncé Albert Einstein dans une lettre au président Roosevelt en août 1939. Lettre dont Churchill était bien entendu au courant. l'Allemagne, les Etats-Unis, mais aussi la Grande-Bretagne sont engagés dans cette course à la nouvelle bombe. Comme tout le monde l'appelle en Grande-Bretagne, on appelle ça le projet Tube Aloïse.

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Aux États-Unis, c'est le projet Manhattan, bien entendu. Et puis, en Allemagne, c'est le centre de recherche. Le rapport du MSX est très clair si les Allemands se lancent dans la fabrication de plusieurs tonnes d'eau lourde, cela signifie que le Troisième Reich est à la veille de la construction de la bombe et donc d'urgence. Il faut essayer de limiter, de stopper les efforts allemands. Il faut surtout anéantir les capacités de production du Reich.

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Franck Ferrand Si tu christiques, toute l'eau lourde allemande est produite en un seul lieu.

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Et c'est ça la chance des alliés. D'une certaine manière, une usine qui appartient à la société Norsk Hydro, qui se trouve à Mork, dans le sud de la Norvège, une Norvège qui, depuis avril 1940 1940, est occupée par les Allemands, bien entendu. Donc, un seul centre de production, cette usine de Mork. C'est d'ailleurs le directeur norvégien de l'usine qui a été retourné par les Alliés et qui a prévenu le MSX. Heureusement, un monsieur que j'aime toujours beaucoup citer, qui nous a quittés maintenant, hélas, mais que j'avais vu en d'autres temps.

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L'immense honneur de recevoir à plusieurs reprises au micro Bog mal oublié. Dans son recueil intitulé Les coups tordus de Churchill aux éditions Tallandier, Bob m'a Loubier décrit la région de Mork comme un enfer de défilés et de lacs sous des pitons plafonnant à 2000 mètres en hiver, des jours sans soleil, des tempêtes de neige et 30 degrés sous zéro. L'usine est une pointe d'épingle accrochée au flanc d'un ravin, dominant une gorge où le soleil n'entre jamais. Le seul accès possible à cette usine, c'est un pont en métal, un pont suspendu au dessus de cette gorge terrible.

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Churchill donne la consigne à des services à ses services détruire l'usine de Mork et détruire ces fameux stocks d'eau lourde. Cette bataille de l'eau lourde, comme on va l'appeler, est lancée. Il y a urgence. l'État major, néanmoins, hésite. Est ce qu'il faut bombarder les bombardiers? Manque de précision, dit on à la RF. Le ciel norvégien est par ailleurs très bien gardé. De plus, il y a des câbles qui ont été tendus de part et d'autre de cette vallée, devaient Mork pour empêcher justement des avions d'attaquer en rase mottes.

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Est ce qu'on peut faire sauter le barrage hydro électrique qui se trouve en amont de l'usine? Tout un comté serait englouti par les eaux. Ça ferait des milliers de morts. Churchill a besoin du soutien des Norvégiens. Il ne peut pas rendre la Grande-Bretagne à ce point impopulaire et il va renoncer à l'ultime solution, c'est d'envoyer un commando. Bien entendu, le MI6 a besoin de davantage de renseignements. Le directeur de l'usine et une source qui qui n'est plus utile, si je puis dire qu'il n'est plus efficace.

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Puisque les Allemands se sont rendu compte qu'il menait un double jeu, il a dû fuir. Il a finalement gagné Londres et on a donc plus de sources de renseignement sur place. Le MI6 va recruter un jeune technicien de 23 ans qui travaille, lui, pour l'usine de mort qui s'appelle Hainard. Sakina, Irlande Hainard dit que l'usine est gardée par 175 soldats. Vous imaginez entre parenthèses l'importance pour les Allemands de cette affaire. Elle est gardée en amont, elle est gardée en aval.

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Il y a beaucoup de soldats dans le bâtiment. L'accès est truffé de mines. Il y a des batteries de DC1 partout qui ont été installées sur tous les rochers alentour. Deux services le Special Operations Executive, le fameux S.O. Et les Camba. Vont mettre au point une opération qu'on va appeler l'opération Grouse la grouse. Si vous êtes chasseur, vous savez que c'est un petit coq de bruyère très connu dans les régions nordiques et extrêmement apprécié des chasseurs parce que quasiment impossible à abattre.

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Avec deux commandos, donc un premier commando qui va partir en éclaireur composé de cinq hommes du vaisseau. Ce sont cinq transfuges norvégiens. Les Norvégiens sont légion à avoir rejoint Londres à l'époque. Il faut le savoir, donc. Les cinq sont d'abord envoyés en Ecosse pour un stage de survie en milieu sauvage. L'un d'eux se tire même une balle dans le pied. Ils ne sont donc plus que quatre. Et une fois en Norvège, ils vont devoir établir des abris.

[00:05:59]

Ils vont devoir contacter le jeune Rinehart qui, lui, se trouve à l'intérieur de l'usine. Ils vont faire du repérage, entrer en liaison radio avec Londres, etc. Et ensuite, ils seront rejoints par un second commando composé, lui, deux techniciens du génie, eux aussi très durement entraînés. Ils devront détruire l'usine de Mork et les stocks d'eau lourde. Ils vont devoir le faire. C'est plus facile à dire qu'à faire. Bien sûr, ils vont devoir procéder à l'aide d'explosifs.

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John Wilson, à la tête de l'ensemble Nyx Brass interpréter cette fanfare, je devrais le dire à l'anglaise, cette fin de faire Fourie Was the Arthurs Bliss.

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Franck Ferrand Si tu christiques, le 18 octobre 1942 dans la soirée, un avion de la Royal Air Force décolle enfin de sa base écossaise, traverse la mer du Nord, atteint la Norvège et maintenant, ça y est, il est là à survoler les hauts plateaux du télémark. Douze parachutes sont largués dans la nuit. Huit containers de matériel, quatre Bodin's, les quatre Norvégiens du S.O. Eux, il n'y en a plus que quatre. Je vous l'ai dit, c'est le premier commando qui y est déjà à pied d'œuvre.

[00:08:27]

C'est quatre Norvégiens atterrissent sur un haut plateau en Égée du télémark, à 17 km du point qui avait initialement été prévu. Alors, il leur faut d'abord deux jours pour retrouver les containers. Et puis, ils s'engagent sur un relief escarpé. Ils ont de la neige maintenant jusqu'aux genoux. Il fait très froid. Ils portent chacun 40 kilos d'équipement. Ils traînent deux traîneaux qui chacun fait et font un quintal. Après deux semaines de marche, ils vont s'établir à quelques kilomètres du barrage, dans une zone inexplorée par les Allemands.

[00:09:00]

Apparemment, ils vont fabriquer là une cabane assez discrète, cabane bien cachée par la neige. Impossible de joindre Londres. Leur émetteur a pris l'eau. Mais quand même. En revanche, ils arrivent à entrer en contact avec le jeune Einar, qui leur contact à l'intérieur de l'usine. Ils le font par l'intermédiaire de son frère, qui travaille sur le barrage tout proche. Le 9 novembre 42, plus de trois semaines après le parachutage, le chef du S.O.

[00:09:25]

Reçoit un message Désolé de vous avoir fait languir, chargés comme des baudets dans six pieds de neige. Difficile franchir montagnes. Alors on attend maintenant. Qu'est ce qu'on attend? On attend le deuxième commando, bien sûr. Le chef des campagnes d'opération n'est autre que Lord Lewis Mountbatten en personne. Il décide de la suite des opérations. Le deuxième commando, composé de tout, composé de 36 hommes du génie, sera aéroporté sur zone à bord de deux planeurs hors ça qui eux mêmes sont remarquables, sont remorqués par des bombardiers Halifax.

[00:09:59]

Une fois sur le plateau, les bombardiers vont larguer les planeurs et les commandos n'auront qu'à atterrir.

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Si je dis comme ça assez tranquillement au micro, ça paraît très simple. Alors pourquoi est ce que tout a été fait en double au cas où l'un des deux planeurs s'écrasera? Bien entendu. D'ailleurs, cette deuxième phase est baptisée Opération Frenchman, ce qui veut dire bizuth.

[00:10:21]

Le nouveau venu, le groupe des Norvégiens du etceux caché dans les montagnes. Le groupe est parvenu, par message radio, à se faire une idée de ce qui est en cause, ce qui est en cours. Le largage des planeurs aura lieu le 19 novembre 42 dans la soirée, au dessus d'une zone qui a été convenu pas très loin du barrage. D'ailleurs, le soir, les hommes du vaisseau, eux, attendent donc les deux planeurs. 22 heures.

[00:10:48]

On commence à entendre un bruit éloigné, un bruit de moteur d'avions dans le ciel, mais il n'y a pas de planeur en vue. Et pour cause. Quelques heures plus tard au petit matin, un seul des deux bombardiers va rentrer à sa base en Écosse. Le commandant de bord fait le rapport suivant. J'ai décrit passe après, sans trouver la langue dans une zone. J'ai fait demi tour avant d'être à court de carburant. Je suis entré dans une grosse dépression.

[00:11:14]

Fortes turbulences. J'ai dû prendre de l'altitude. Nous avons givré et le câble de remorquage a cassé comme du verre. J'ai vu le RSA partir en vrille. Et l'autre bombardier, me direz vous.

[00:11:26]

Autres Bombardier? Il est porté disparu. Le MSX va apprendre quelques jours plus tard qu'il a percuté une montagne. Et donc, c'est un planeur qui, lui aussi, s'est écrasé. Parmi les deux équipages du planeur, une vingtaine d'hommes, néanmoins, ont pu survivre. Ils ont été capturés sur place par des SS. Ils ont été torturés pour essayer, pour que pour qu'ils révèlent leur mission. Et ensuite, on les a fusillés suivant l'ordre commando signé par Hitler un mois plus tôt, au mépris de toutes les conventions et notamment de la Convention de Genève.

[00:11:57]

Les Allemands ont mis la main sur une carte indiquant l'objectif. L'usine de Mork? Vous imaginez? Bilan de l'opération 44 morts et un dispositif de défense qui a été redoublés autour de l'usine. Maintenant, c'est devenu un point absolument absolument inexpugnable. Les Britanniques ne peuvent pour autant pas abandonner. Roosevelt, le président américain, fait comprendre à Churchill que le projet Manhattan est encore loin d'aboutir à la construction d'une bombe atomique. Il faut détruire l'eau lourde dever mort coûte que coûte.

[00:12:29]

Churchill demande aux Hessois d'envoyer un nouveau commando tout l'hiver. Les Norvégiens, isolés dans la montagne, vivent l'enfer, fait parfois moins 35 degrés. Et du blizzard, de la neige, du brouillard. Tout ce que vous voulez. Le jeune Hainard, de son côté, est pourchassé par la Gestapo. Il arrive quand même à rejoindre les quatre, les quatre autres Norvégiens. Ils sont donc maintenant cinq. En revanche, deux frères d'énarques qui ravitaillait le groupe vont être arrêtés.

[00:12:57]

Ils seront déportés au camp de Grigny, près d'Oslo, site bokmål oublié dans une lutte enfouie sous la neige. Les hommes restent couchés à longueur de journée pour ne pas perdre de précieuses calories. Ils sont rongés d'ulcère. Le scorbut les guette. Leur vie ne tient plus qu'à un fil. S'ils ne sont pas ravitaillés sous peu, ils mourront de froid et de faim. A bout de force, le chef Paulson parvient à abattre un renne qui va permettre.

[00:13:25]

On va le préparer. Ceren, bien sûr, et ça permet de se requinquer un peu. Ça permet de repartir à la chasse pour essayer de tenir quelques semaines de plus.

[00:15:12]

l'Orchestre symphonique de Londres, sous la baguette d'André Prévint, a interprété un extrait, le premier mouvement de cette symphonie numéro 6 de RAF von Wiliam. Franck Ferrand Si tu christiques, alors Sayers, c'est encore une autre opération, une nouvelle opération contre cette usine de mort qui est lancée à Londres on l'a baptisée cette fois Glaneurs Side, si nouveau norvégien du vaisseau, sont volontaires pour aller rejoindre leurs camarades qui sont déjà sur place. Là, il faut vraiment être courageux.

[00:15:41]

Voyez ce qui s'est passé avec les premiers. Le 17 février 43, après plusieurs tentatives. Parce que vraiment, la météo est très difficile. Ce nouveau commando est enfin parachuté quelque part dans la région du télémark, avec des munitions. Avec pas mal de provisions. Mais il y a toujours cette tempête qui bloque tout. Il leur faut une semaine pour retrouver la première équipe, la fameuse équipe Gauze. Vous vous rappelez, ce sont carrément devenus des hommes des bois.

[00:16:08]

Ils vont tomber dans les bras les uns des autres. Vous imaginez, les voilà maintenant armés ravitailler nos vieux commandos. Et quatre jours plus tard, les 11 hommes vont quitter leur tanière. Ils sont cette fois prêts à l'assaut. La seule voie d'accès à l'usine, c'est ce fameux pont suspendu en métal qui est surveillé en permanence par des patrouilles. Une vraie souricière. Impossible de prendre sous ce pont pour atteindre l'usine. Il vaut mieux peut être essayer de descendre tout au fond de cette gorge où le soleil ne paraît jamais.

[00:16:37]

Puis ensuite, essayer d'escalader la paroi sous le pont d'en bas, nous dit bokmål. Oubliez la centrale. Un monument de béton haut de sept étages paraît gigantesque et le surplomb du roc, infranchissable à la verticale. La silhouette des gardes déambulant sur le pont se devine par les clervoy. Instant béni. Un vent à décorner les bœufs se lèvent soudain. Ils sifflent dans les câbles. Il fait claquer les taux, les touffes, les glissades, les chutes de pierres et même les jurons.

[00:17:08]

A minuit et demi, ils sont au niveau des fondations de l'usine, devant une porte latérale qui n'est pas gardée. Ils vont découper les boulons et ils vont réussir à entrer jusqu'à l'intérieur du périmètre de l'usine.

[00:17:22]

Il y a une deuxième porte qui va céder, elle aussi. Il emprunte un gros conduits d'aération pour essayer d'accéder jusqu'à la salle de stockage. Et là, là, il tombe sur un gardien norvégien qu'ils vont maîtriser illico. Devant eux, dix huit containers de 300 litres d'eau lourde chacun. C'est tout le stock allemand produit depuis deux ans. Il fixe une charge explosive sur chacun des 18 containers, avec un allumeur à retardement. On fait la même chose sur pas mal de machines.

[00:17:50]

Un autre garde à ce moment là arrive. Il les surprend. Il est maîtrisé à son tour. Tout est prêt. Le groupe a trois minutes maintenant pour quitter l'usine avant la mise à feu. Les hommes dévalent la pente à toutes jambes. Ils sont au fond de la vallée, 100 mètres plus loin.

[00:18:03]

Quand une explosion extraordinaire, une explosion sourde se fait entendre, c'est une sorte de grondement de tonnerre qui paraît provenir des entrailles même de la terre. Les hommes se planquent dans les buissons. Ils attendent évidemment une alerte. Ils savent bien que ça va être les projecteurs. Les sirènes. La mitraille, enfin, vous savez? Eh bien non. Rien à Hinard explique aux autres que les avalanches sont fréquentes en cette saison et produisent comme des détonations. Les gardes ont pris le son du dynamitage pour une avalanche et ils ne réagissent qu'avec beaucoup de retard.

[00:18:38]

La vérité, c'est que les gardes de l'usine n'interviendront qu'une demi heure plus tard. Alors là, ce sera trop tard. Le commando aura déjà disparu dans la montagne et pris la poudre d'escampette, pris le chemin de la Suède à pied. Les jours suivants, 10 000 soldats allemands sont lancés partout à leur poursuite, éclairés, ivres de rage. Jamais on ne mettra la main sur nos sur nos commandos le 10 mars. Le MSX transmet à Churchill le message suivant Message du commando attaque menée le 28 février 1943 à 0h45 45.

[00:19:11]

Pas de combat, aucune perte. Plein succès. Pourtant, la bataille de l'eau lourde ne va pas s'arrêter là. Deux hommes, le jeune Hainard et son camarade de Cneudt, n'ont pas fui vers la Suède. Eux vont rester cachés dans la montagne et ils vont continuer à espionner l'usine de Mork. En six mois, les Allemands réussissent à reconstituer leurs stocks, qu'ils reconstruisent les installations de l'usine. Ils vont transformer cette usine en forteresse. Le 16 novembre 1943, 300 bombardiers américains vont larguer un millier de bombes tout autour de l'usine.

[00:19:47]

Franck Ferrand Radio Ce bombardement là, celui du 16 novembre 43, va faire 22 morts civils. Toute la région du télémark est dévastée. A ce moment là, l'usine, elle, n'est quasiment pas endommagée, ce qui fait qu'elle continue à fonctionner. Nouvelle tentative. 18 février 44 Les Allemands décide de convoyer leur nouveau stock d'eau lourde dans un endroit plus sûr. Churchill demande à Énard et à CNOUS, qui sont toujours là, d'empêcher le fameux transfert. Je vous raconterai une autre fois comment ils s'y sont pris, comment ils ont fait pour envoyer le ferry contenant 1500 litres d'eau.

[00:20:23]

Quatre cents mètres de fond dans le lac t'inspire cette fois, la bataille de l'eau lourde est gagnée par les Alliés. Gagner pour longtemps et je laisse à Bob, m'a Loubier, le soin de conclure cette émission. Les savants du Reich ne rattraperont jamais le temps perdu. Les projets Manhattan et Tubes Loys ont pris une longueur d'avance.

[00:20:48]

Après l'eau lourde, l'eau légère, les notes légères, devrais je dire, de Christian Morin bonjour Christian Gouil, vous êtes gentil de faire référence à ce livre? Je m'aperçois que je n'ai pas encore parlé du ventre. Il va falloir que nous venions tous les deux. C'est nettement plus dangereux. Je rappelle simplement aux auditeurs qui nous écoutent en ce début de semaine que la masse molaire de l'eau lourde est de 20 1,02 76, équivalant à peu près à zéro virgule zéro 003 grammes par molécule.

[00:21:15]

Et il faut rappeler aussi la lourde décision que j'aurais dû donner. Vous avez raison. Le moment dipolaire qui est de 1,84. Voilà, il fallait quand même le préciser. Tout le monde a eu le temps de noter. Mais vous êtes historien et pas physicien.