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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. Combien étaient ils le premier jour de l'an 1000, à savoir qu'il venait d'entrer dans leur 000? Pas tout à fait, a changé de millénaire puisque le millénaire allait changer de façon mathématique. Un an plus tard, en fait, ils n'étaient pas nombreux, disons le, à cette époque, en cette fin du haut Moyen Âge. La majeure partie de la population est illettrée. Le temps est essentiellement ruyter, rythmée par la cloche de l'église paroissiale ou du monastère le plus proche, qui sonne les prières de la journée.

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Les années sont calculées de façon approximative, en se référant par exemple à la dernière grande épidémie ou au début du règne du souverain. Lorsqu'on n'en est pas trop éloigné. D'ailleurs, le début d'une nouvelle année n'a pas tout à fait de date arrêtée ou ce que ça change en fonction des régions. Certains font commencer l'année le 1er mars, d'autres à l'Annonciation ou à Pâques ou à Noël. Assez peu, somme toute, le 1er janvier. Bref, à la charnière des 10ème et XXe siècles, les grandes invasions sont maintenant nettement moins nombreuses.

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On a complètement refoulé les Sarrasins au delà des Pyrénées. Les victimes, les Vikings, ont été fixées en Normandie.

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Et pourtant.

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Pourtant, le passage à l'an 1000 va susciter une espèce de peur qu'on va voir s'étendre à une partie importante de l'Occident et qui va durer plusieurs années.

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Ce n'est pas nouveau. La fin des temps a souvent été évoquée à l'époque. On vit presque quotidiennement dans la peur de la punition divine. Mais il faut dire que là, en l'occurrence, un certain nombre d'évènements laissent présager à certains une apocalypse imminente. Une éclipse de Soleil, le passage d'une comète, une sécheresse inhabituelle suivie de pluies diluviennes, des famines, des épidémies. Vous allez me dire quand même ça fait pas mal de signes d'une éventuelle fin du monde.

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N'oubliez pas qu'on vit à l'époque dans une espèce de lien immédiat avec la nature et que tout signe est interprété. C'est Georges d'Ubi qui l'écrit. l'Occident de l'an mil rustique apparaît face à Byzance, face à Cordoue, très pauvre et très démunie. Un monde sauvage, nous dit il. Un monde que Serne, la faim, les famines consécutives évidemment à l'époque aux aléas climatiques, font justement partie de ces signes d'une éventuelle fin du monde. Elles ont toujours existé, me direz vous.

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Elles sont très crainte par ce monde qui est un monde paysan. On a autant peur des famines que du brigandage. Manger à sa faim. À l'époque, reste un privilège. La moindre inondation, la plus petite sécheresse provoque des catastrophes. Et il faut dire qu'à l'époque, un certain nombre d'épisodes ont été interprétés comme annonciateurs d'une apocalypse, comme il est écrit dans l'Évangile. Les famines, parmi les nombreux fléaux, marquent le début des souffrances.

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Et ça, on l'a pas oublié. En 987 987, pour les amateurs d'histoire, ça vous dit quelque chose? C'est l'année de l'élection. C'est l'année de l'élection du CAPET. Bien entendu, c'est le début de la dynastie capétienne en Lorraine, en Rhénanie.

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En cette année, 87 des pluies diluviennes se sont abattues, qui ont submergé les chemins, noyés une partie du bétail, anéanti les récoltes l'année suivante dans la région de Laon. C'est une terrible canicule qui présage des défaites du roi Hugues Capet pour reconquérir la cité picarde.

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Et ces épisodes climatiques ont l'air de s'enchaîner en 90. Le printemps est très sec et l'été, torride, l'automne extrêmement pluvieux dans tout le nord de la France, en Rhénanie, en Italie méridionale, à l'automne 992. Le temps a détruit les récoltes en Germanie et eu un hiver absolument glacial qui s'est éternisé jusque loin dans le printemps, suivi d'un été très brûlant, sec et d'un hiver précoce glacial. Bref, tout ça très mauvais pour les récoltes. En 1998, encore des intempéries, cette fois dans le nord de la Germanie, un séisme a retenti de l'Elbe au Rhin.

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Il se trouve qu'en l'an 1000, il ne se passe rien. Mais un ou deux ans après, en Limousin, en Aquitaine, des sécheresses désastreuses, des pluies excessives sont survenues. Puis une grande famine s'est abattue. Les populations meurent de faim et se nourrissent de ce qu'elles trouvent. On en vient à à manger des herbes, à manger des petits serpents. On a même recensé, comme à chaque fois qu'il y a ces espèces de grande famine, des phénomènes de cannibalisme.

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Évidemment, je cite l'historien Edmond Pognon le gibier poêlé, plumes bientôt exterminé. On mange des charogne et toutes sortes de choses horribles à dire. Les racines des forêts, les herbes des fleuves sont de peu de secours. Reste une fois de plus le gibier humain. C'est vraiment la chasse voyageurs qui fuient la famine. Surprise en chemin, trucidé, dépecés, roty. D'autres abattus et dévorés par leur hôte d'une nuit.

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Franck Ferrand, c'est un raté christique. Disons le aussi, les années qui ont précédé l'an mille ont été celles de pas mal de grandes épidémies. La peste sévit à Limoges en 997. Un autre mal de grande ampleur va également faire. C'est l'exotisme, une maladie provoquée par ce champignon, l'ergot qui parasite le seigle, le frottement, l'orge qu'on retrouve donc dans le pain et qui provoque des troubles hallucinatoires, des délires avec des convulsions qui ressemblent à des crises d'épilepsie.

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Beaucoup pensent que les malades sont possédés par le diable et l'ergot, ismes d'ailleurs, est appelé le mal des ardents le feu de Saint-Antoine. On l'appelle aussi le feu sacré. C'est une des importantes épidémies d'ergoter qui a lieu à Limoges en 994. Un chroniqueur de l'époque et qui nous permet de saisir tout cela. Le moine Adhémar de Chabannes raconte des plaies brûlantes couvrir le corps des Aquitains et plus de 40 000 hommes moururent de cette épidémie. Pour cette raison, l'abbé Geoffroy et les évêques d'Aquitaine assemblés à Limoges et Levert, le corps de l'apôtre Jean le Grand saint Martial qui était le premier évêque de Limoges Saint-Martial et ils le transportèrent au mont Jovis et de là, ils rapportèrent à son tombeau, la veille, des nonnes de décembre.

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Et la peste de feu cessa à l'ombre. Les éclipses, les comètes, des phénomènes astronomiques viennent en rajouter sur la peur. En février, 98 ans en Germanie. Je cite un corps céleste Briantais rouge errant dans la nuit, éclata tout à coup et tomba à terre, tandis que la Lune se colorer de rouge sanglant. Un épisode qui, là encore, va susciter des inquiétudes à l'approche de l'an 1000.

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Le royaume, disons le, le royaume de France est très fragmenté. Et vous savez, depuis l'effondrement de l'empire carolingien, c'est un royaume complètement morcelé. Le souverain, dont la capitale est à Paris, n'étant pas beaucoup son autorité. Au delà d'Orléans, de grands seigneurs règne en Aquitaine, en Bourgogne, en Champagne. Ils ont d'ailleurs beaucoup plus d'autorité sur leurs terres que le roi ne saurait en avoir et est le fondateur de cette dynastie capétienne. Hugues Capet, dont je vous parlais tout à l'heure, vient justement de mourir en 996, et son successeur Robert 2, qu'on appellera plus tard Robert le Pieux, est un roi faible.

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Les véritables maîtres du royaume, ce sont les évêques, bien sûr, et les religieux sont tout puissants. Ils ne cessent de répéter, en s'appuyant sur les Évangiles, que tous les phénomènes dont on parle sont annonciateurs de l'apocalypse qui viendra, qui viendra faire le tri? N'est ce pas entre les hommes et punir tous les péchés du monde? En 998, un abbé du monastère de Fleury sur Loire qui s'appelle Abbon écrit qu'il a entendu dans une église à Paris que l'Antéchrist, puis le Jugement dernier, surviendront à la fin de l'an mil, et de nombreux moines prétendent avoir vu le diable.

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C'est le cas du moine Raoul Glaber, un des principaux chroniqueurs de cette période, qui dit même lui qu'il l'a vu à trois reprises et voyait que le christianisme est en train de changer.

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Du coup, on est en train de mettre en avant les représentations du diable. La religion devient d'abord une religion de culpabilité. Et c'est vrai que la rement de l'époque aux sculptures des chapiteaux ou aux tympans des églises présente constamment des personnages grosses, drôles, grotesques, grimaçant, avec des cheveux hirsutes, etc. Je cite Michelet Michelet, qui écrira, lui, au 19ème siècle dans son Histoire de France.

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Bien sûr, ces excessive misères brisèrent les cœurs et leur rendirent un peu de douceur et de pitié. Ils mirent le glaive dans le fourreau tremblante, même sous le glaive de Dieu. Ce n'était plus la peine de se battre ni de faire la guerre pour cette terre maudite qu'on allait quitter. De vengeance, on n'en avait plus besoin. Chacun voyait bien que son ennemi, comme lui même, avait peu à vivre dans cet effroi général. La plupart ne trouvaient un peu de repos qu'à l'ombre des églises.

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C'est en 1966 que l'Orchestre symphonique de Londres, sous la baguette de Sir George Solti, interprétait cette version orchestrée par Rimski-Korsakov D'une nuit sur le mont Chauve de Modest Moussorgski.

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Franck Ferrand sur Radio Classique. Alors, les années qui vont suivre, évidemment après l'an 1000, les peurs se font un peu moins fréquentes. Je cite Raoul Glaber comme approchait la troisième année qui suivit l'an 1000. On vit sur presque toute la terre, mais surtout en Italie, en Gaule, ré édifier les bâtiments des églises, bien que la plupart fort bien construites dans Nusse, nul besoin.

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Une véritable émulation poussée chaque communauté chrétienne à en avoir de plus somptueuses que celle des voisins. On nous dit que le monde lui même se secouaient pour dépouiller sa vétusté et revêtait de toute part un blanc manteau d'églises.

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Oui, la voilà l'origine de cette expression le manteau, le blanc manteau d'églises de Raoul Glaber.

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Dès la fin du XXe siècle, on avait assisté à un essor de la vie monastique.

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On a parlé de Cluny l'autre jour, mais à l'instar de Cluny, les grands monastères se développent, se répandent partout et renouvellent le christianisme.

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Les moines se consacrent au service de Dieu, à l'édification du peuple. Ils protègent les pauvres contre les puissants. Ils sont à l'origine d'un certain nombre de conciles de paix qui vont être convoqués par tout le royaume et l'Eglise dans cette société féodale de l'époque. Dans cette société, très, je vous l'ai dit, à la fois morcelée et agitée, va jouer un rôle très important, un rôle de soutien et d'organisateur.

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L'art des églises également va évoluer dans tous les domaines sculptures, peintures, orfèvrerie, enluminures, que sais je? Et ceux un peu partout dans le royaume. Le Sud est influencé de plus en plus par le style qui arrive de l'autre côté des Pyrénées, par le style musulman, le Nord, beaucoup plus influencé par les grandes Abéhi anglaises, dont on perçoit encore l'inspiration quasi celtique. Et puis, n'oubliez pas le rôle de ces Normands qui qui ont qui occupe maintenant toute une partie du nord ouest du pays.

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Le style roman ne va pas tarder, donc, à apparaître. La voûte en pierre remplace la charpente de bois. L'entrée devient en quelque sorte une seconde église à l'intérieur de la première, dominée par ce clocher où l'on va voir se développer des bas reliefs, des statues qui se multiplient avec des personnages et des motifs nouveaux. Et dans le même temps, l'agriculture, disons le, connaît des progrès. Les récoltes s'améliorent, les famines deviennent un peu plus rares grâce aux progrès des méthodes de culture où le fer, notamment, va remplacer le bois dans le soc des charrues, ce qui permet de faire des labours plus profonds.

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Le retournement des mottes grâce au verts soir permet une meilleure fixation de l'azote pour permettre de régénérer la terre. Et donc ça, ça aide à la fertilité, tout cela, bien entendu. Et puis, on va aussi voir naître peu à peu la technique de l'assolement triennal des terres et un tiers des terres est ensemencer en blé d'hiver. Un deuxième tiers en blé de printemps et le troisième tiers est laissé en jachère pour permettre justement à la terre de se régénérer.

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On peut dire que tout ça va faire reculer les peurs qui avaient tant agité l'an mil ou quand même. Elles sont toujours présentes, ces peurs. Et en 1009, la destruction du Saint-Sépulcre de Jérusalem, grand lieu de pèlerinage de la chrétienté, a été ordonné cette destruction par le sixième califat fatimide. Et c'est un événement qui va dans tout l'Occident chrétien, susciter une forte émotion. Et ça y est, on reparle de l'Apocalypse de saint Jean. Bien entendu, à la même époque, il y a des mouvements qu'on appelle hérétiques.

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Je cite Georges Duby à ce propos Efflorescence hérétiques ne paraît elle pas séparable des terreurs de l'an mille, de la forte vague d'inquiétude religieuse qui se gonflera à l'approche du millénaire de la Passion du Christ? L'appel à se repentir, à se purifier, était de toute part lancé. De toutes parts se formait des fraternités de renoncement. Certaines parurent suspectes organ.

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Certaines, il y en a même de plus en plus, qui paraissent suspectes en 1022, pendant un séjour du roi Robert le Pieux à Orléans. Un certain nombre d'hérétiques vont faire partie de ceux que l'on de ce que l'on incrimine.

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Bien entendu, il y a d'ailleurs parmi eux le confesseur de la reine. On arrête tous ces hérétiques, on va les condamner au bûcher et le roi et la reine et toute la cour vont assister à la sinistre cérémonie. Un extrait du Sabbat des sorcières de Puccini.

[00:16:00]

l'Orchestre philharmonique de la Scala de Milan était sous la direction de Riccardo Muti Franck Ferrand sur Radio Classique. Est ce qu'on peut dire que les grandes peurs de l'an mille sont définitivement oubliées à mesure qu'on avance dans le temps? Mais pas? Pas vraiment. L'approche du millième anniversaire de la mort du Christ, donc en 1033, va raviver la crainte de la fin du monde. Et de nouveau.

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On croit pouvoir lire dans Les caprices du temps un certain nombre d'avertissements et Christophe Dard, qui a préparé l'émission, a fait une petite liste de ces avertissements. 1031. La Loire déborde. Les récoltes sont dévastées par des insectes parasites. Les chroniqueurs comparent cet épisode à l'une des dix plaies d'Égypte. Evidemment, ça fait penser, évidemment aux sauterelles des déferlait sur l'empire égyptien pendant l'exode. La même année, une éclipse de Lune se produit et est rattachée à la mort du roi Robert 2 en 1032.

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Les moines de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire vont témoigner de fortes pluies, de dramatiques intempéries qui paraissent une colère du ciel. C'est surtout une grande famine qui, une nouvelle fois, va s'abattre sur une partie de l'Europe et qu'on voit comme annonciatrice de la fin des temps. Je cite encore Raoul Glaber. Ça nous a souri tout à l'heure. Les saisons devinrent si mauvaises qu'on ne pouvait plus trouver un moment favorable pour ensemencer les champs ou récolter la moisson. Les éléments semblaient se faire la guerre avec rage, mais en réalité, ils étaient déchaînés par la vengeance divine qui châtiée ainsi la dignité humaine quand on nud épuisé les ressources qu'offrait les bêtes et les oiseaux.

[00:17:41]

La faim ne suffit pas moins sentir vivement. Il fallut donc, pour l'apaiser, se décider à dévorer des cadavres ou toute autre pourriture aussi abominable. On a envie qui montrait à des enfants un œuf ou une pomme et qui les attirait ainsi à l'écart pour servir à apaiser leur faim. Un scélérat. Même l'impudence de porter de la chair humaine au marché de Tournus afin de la vendre cuite comme celle des animaux dans le Mâconnais. Un cannibale va être brûlé vif parce qu'on l'a pris sur le fait, mais quand même, il avait eu le temps de manger quarante huit personnes.

[00:18:15]

Franck Ferrand, c'est un raté christique. Je souris, mais faudrait pas ça, c'est mon côté. Qu'est ce que vous voulez? Ça fait sourire Christian accoter. Le 29 juin 1033 se produit une éclipse de Soleil, vue également comme le présage des plus grandes catastrophes encore Glaber.

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Le soleil prit la couleur du saphir et il portait à sa partie supérieure l'image de la Lune à son premier quartier. Les hommes, en se regardant entre eux, se voyaient pâles comme des morts. Les choses semblaient toutes baignées dans une vapeur couleur de safran. Alors, une stupeur et une épouvante immense s'emparèrent du cœur des hommes. Ce spectacle comprenait bien présager que quelques lamentables plet allaient s'abattre sur le genre humain. On connaît la suite. Comme en l'an mille, il n'y a pas eu de fin des temps, mais les plaies, pour autant, n'ont pas cessé de s'abattre sur le genre humain.

[00:19:09]

C'était peut être la manière, cette espèce de scatologie, cette attente du jugement dernier. 7. Cette précipitation apeurée et effrayée dans tous les dans tous les domaines. C'était peut être la manière qu'avait trouvée nos ancêtres, tout simplement de conjurer les peurs qui les habitaient. Au cours du XXe siècle, ces peurs vont se mettre peu à peu à s'atténuer. Pas tout à fait à disparaître. Les guerres sont moins nombreuses. Les méthodes de culture, je vous l'ai dit, s'améliorent et continuent de s'améliorer.

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Et on voit reculer encore un peu les famines et s'accroître la population ainsi que la capacité de travail. Tout cela est un cercle vertueux. Les années suivantes seront celles de l'expansion et évidemment aussi de la construction politique. l'Église aussi va poursuivre sa réforme et finalement, ses peurs, ses détresses qui avaient accompagné l'an mille, vont peut être donner naissance à ce qu'on pourrait appeler un non à un monde nouveau. C'est le grand Moyen-Age qui est en train d'en sortir.

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Tout simplement. Je cite l'évêque tites Marthe Mersebourg la millième année depuis l'enfantement du Christ Sauveur par la Vierge. Sempêcher étant arrivé, on vit briller sur le monde un matin radieux.

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Est ce que vous allez voir briller dans un instant à l'antenne de Radio Classique? C'est Christian Morin, à condition d'être brillant dans les propos.

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Parce que votre histoire de cannibalisme me rappelle une petite petite blague, mais que je trouve assez drôle. C'est un homme qui souhaitait se sacrifier à bord d'un bateau de naufragés, un bateau qui racontera un naufrage demain. Ça tombe très bien, donc ça sera safrans d'enchaînement. Et puis donc, il se sacrifie pour que les autres profitent de la nourriture de son corps et il prend une arme et il la met sur sa tempe pour se suicider. Il y a quelqu'un qui dit non, non, pas la cervelle.

[00:21:08]

C'est ce que je préfère écouter.

[00:21:12]

L'humour doit rester dans la légèreté à propos d'humour noir, une petite moustache noire sous le nez. Non, c'est pas celui auquel on pensez. Détestable, ce cher Adolphe, mais Chaplin. Parce que j'ai vu. On l'a d'ailleurs bien bien singé dans Le dictateur formidable. Et j'ai vu que dans le lhistorien du mois de février, en passant devant mon kiosque à journaux et qu'un certain Franck Ferrand racontait le Kid, vous savez, j'ai toujours été fasciné par Charlie Chaplin, une Massat.

[00:21:36]

Il a habité littéralement mon enfance et mon adolescence, et je suis heureux de pouvoir rendre hommage effectivement à ce 100ème anniversaire de ce film qui aura été son premier long métrage.

[00:21:47]

Il était déjà très célèbre à l'époque. J'ai essayé dans cet article d'historien et je vous remercie beaucoup d'en parler. J'ai essayé de montrer Charlot sous un autre, sous un autre angle.

[00:21:57]

Vous avez ouvert à ceux qui liront verront extraordinaire quel parcours. Merci beaucoup, Franck, à demain matin, bien sûr, pour un autre. Une autre anecdote, mais autour d'un.