Le faussaire Spérati
Franck Ferrand raconte...- 1,873 views
- 1 Apr 2021
L’un des plus grands faussaires artistiques du XXe siècle n’aura pas sévi dans le monde feutré de la peinture ancienne, mais dans celui – plus secret encore si possible – de la philatélie.
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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. C'est en rangeant des papiers qui me viennent de mon ami Laurent Le Chatelier, grand documentaliste, avec lequel, plusieurs années durant, j'ai préparé tous mes récits radiophoniques et en plaçant des documents qu'il avait réunis au milieu des années 70, que je suis tombé sur cette histoire dont je me suis dit qu'elle serait parfaite pour un 1er avril. Une histoire qui m'a paru tellement intéressante que, de toute façon, je ne pouvais pas résister à l'envie de vous en faire profiter.
Alors je vais vous parler d'un artiste dont le talent aurait pu lui permettre de laisser un nom dans les annales de l'art. Et vous l'aurez compris, c'est plutôt dans celle de la justice qu'il aura finalement brillé. Je veux parler de Jean de Spratly.
Nous faisons sa rencontre à travers le grand intérêt que lui a apporté, au milieu des années 50, le commissaire divisionnaire Guy Isnard. Isnard était un passionné d'art et de trafic d'œuvres. Ancien commissaire divisionnaire à la direction de la police nationale, il avait créé son propre service, qui était la section chargée des contrefaçons et des faux en matière artistique. Mon ami Laurent explique que les escrocs étaient pour lui, d'une certaine manière, moins difficile à combattre que les experts.
Les experts honnêtes, les escrocs malhonnêtes, certes, mais aux yeux du comité du commissaire, si l'expert a le droit de se tromper, il met toujours beaucoup plus de réticence à avouer son erreur. Et la parole d'un expert, vous savez, fait autorité devant la loi. D'ailleurs, depuis l'époque du commissaire Isnard, la jurisprudence, de ce point de vue, a beaucoup évolué. Quant à l'escroc, l'escroc, sauf quand il s'en prend aux plus déshérités ou qu'il abuse de la charité publique.
Disons que c'est le plus sympathique des malfaiteurs. Il n'est pas violent. Ces armes sont le cerveau qui conçoit, la main qui façonne et la langue qui ensorcelle.
C'est ainsi que le commissaire Isnard a pu traquer avec succès toutes sortes de faussaires. Il en a traqué des dizaines, que dis je, des centaines. Tout ça sans revolver, bien entendu, ou quasiment toujours sans revolver. Chaque fois, il ne se lasse pas d'admirer le génie des artistes auxquels il était confronté. L'intelligence avec laquelle il était capable d'aller très loin pour tromper le gogo.
L'escroquerie est une œuvre d'art. C'est ce que c'est ce qu'avait dit maître Florio, vous savez, le grand avocat. Le grand avocat d'Assise. L'escroquerie est une œuvre d'art et on peut dire que Guise d'art, lui, ira plus loin. Il va organiser en 1955 une exposition au Grand Palais, exposition réunissant plus de deux mille faux et qu'il avait baptisée Les faux dans l'art et dans l'histoire. Inutile de vous dire que l'expo en question était un très grand succès.
Les billets se sont littéralement arrachés. Chacun voulait entrer dans cet univers assez magique, peut être plus magique d'une certaine manière que celui des véritables artistes. Enfin, des artistes officiels, en tout cas. Presque tous les faussaires que le commissaire a pu rencontrer au cours de sa carrière travaillaient dans la peinture. Mais le maître incontesté du faux, selon lui, aux yeux de l'histoire, c'est dans la philosophie qu'il l'a finalement trouvé pour tous les philatélistes du monde. Le meilleur faussaire reste le fameux Jean de spermatique connaissent évidemment tous ceux qui, parmi nos auditeurs connus, se sont intéressés un jour ou l'autre aux timbres.
C'était un Italien d'origine. Il avait été marchand de pâtes alimentaires au départ de Spratly. Il s'était installé à Paris en 1909 et assez vite, il a fait de bonnes affaires. Peut être de trop bonnes affaires, puisque ça lui a permis de s'intéresser aux marges du marché de l'art.
Il a commencé par augmenter sa collection de timbres. Et puis, ne pouvant pas avoir certains des timbres qu'il convoitait, il s'est mis à les fabriquer lui même. Et voilà le début d'une prodigieuse carrière d'escroc, émaillé de toutes sortes de démêlés avec les experts et avec la justice. Jean de Spratly, alors, il faut vous l'imaginiez, assez grand et même un peu filiforme, avec un visage très sec. Ce qui frappait le plus dans ses traits, c'était son regard qu'il avait avec ses petits yeux brillants, en perpétuel mouvement, des yeux auxquels rien ne paraissait échapper et qui détaillait toute la presse, la précision d'un microscope.
Le commissaire Isnard ne rencontrera Jean de Spratly ni ne le verra vraiment qu'en 1955. Il va avoir à ce moment là pas mal de conversations avec lui et le vieux faussaire va se confier. Il va raconter comment il a trompé la terre entière pendant toute sa vie. Il aimait à faire connaître son talent. Cet homme là, et c'est le problème des faussaires, c'est que souvent, leur talent, par définition, reste inconnu. Et pour cause, il aimait duper les experts Jean de Spratly.
Il va même déclarer avec une étonnante bonne foi évidente mais même moi, faussaire, mais jamais de la vie. Je suis un artiste, monsieur le commissaire. Je suis même le créateur de la philatélie d'art Franck Ferrand.
Sur Radio Classique. En 1932, Jean de Spratly avait envoyé à Lisbonne dix huit timbres de grande valeur et bien entendu, la douane les a fait vérifier et expertiser sous tous les angles pour vérifier leur authenticité. Évidemment, le plus étonnant, c'est que Spratly ait été poursuivi et ait dû payer trente mille de trente mille trois cents mille francs d'amende pour tentative d'exportation illicite de capitaux.
C'est à dire qu'en fait, on lui a reproché d'exporter ce qui était d'une certaine manière considéré comme des valeurs puisque c'étaient des timbres très importants. Mais personne ne s'est rendu compte qu'il s'agissait de faux. Évidemment que pour Spratly, cette condamnation a été plutôt finalement une bonne nouvelle. En 1935, c'est une maison de timbres d'Amsterdam qui va porter plainte contre lui. Cette maison lui avait acheté des vignettes qui semblaient être des originaux parfaitement authentiques. Elle les avait vendues aux enchères publiques pour une somme importante.
La supercherie Ishi par la supercherie n'a été découverte que bien après, et c'est le genre de scénario qu'on va voir se reproduire un peu partout en Europe. On ne peut pas dire que Spratly ait jamais été véritablement inquiété, ne serait ce que parce que, comme il dupée de grands experts, cela n'avait pas tellement intérêt à mettre en avant les erreurs qu'il avait commises. On va dire que toute sa vie, Jean de Spratly va pouvoir continuer sa sa profitable industrie.
Il habite sur les bords du lac d'Aix les Bains, une très belle le lac du Bourget. Il habite une une très belle villa qui s'appelle Clair de Lune et c'est dans cette ville là qu'il travaille.
Alors, évidemment, il faudra entrer dans le détail de chacune des affaires. Mais c'est assez amusant de voir que finalement, la honte de s'être fait abuser et surtout le très grand dommage que cela aurait pu porter à un certain nombre d'experts ou de collectionneurs a fait que la justice, avec Spratly, ce sera globalement montrée extrêmement indulgente. Il le répète au commissaire Isnard quand il raconte son histoire. Non, non! Lui dit il. Je ne suis pas un faussaire puisqu'en 1932, lors de mon affaire avec la douane portugaise, j'en ai profité pour informer le monde entier que je pouvais effectuer des humidex, des imitations telles que personne, jamais, ne pourrait s'en apercevoir.
J'ai annoncé moi même à ce moment là que les timbres étaient de ma fabrication.
Je l'ai fait moi même quand même que c'est un étrange bonhomme, lui qui, toute sa vie, avait trompé les collectionneurs de toute l'Europe et même du monde entier. Essayez désormais de poser au redresseur de torts.
La tarentelle pour piano de Léon Carvalho était interprétée ici par Roberto Galetas. Franck Ferrand sur Radio Classique Pendant toutes les années 30, les choses se passent plutôt bien pour Spratly. Et puis, pendant la guerre, il va quand même avoir quelques ennuis, non pas avec les belligérants, mais avec un certain nombre de clients mécontents et notamment un expert parisien. Alors là, c'est pas de chance. Il se trouve qu'un jour, dans la même semaine, un expert parisien reçoit de deux sources différentes des faux qui, évidemment, étaient absolument identiques.
Ah, là, ça permet ça. C'était pas de chance, si je puis dire. Le hasard avait mal fait les choses. L'expert a alerté la chambre professionnelle qui a déposé plainte contre Spratly. Et puisque c'est lui qui a très vite été retrouvé comme fournisseur des deux pièces en question, alors il s'est à l'époque défendu d'avoir voulu vendre ses contrefaçons comme des timbres authentiques. Et d'ailleurs, il a simplement été convaincu de tentative d'escroquerie. Il a écopé d'une sévère amende, mais est passé quand même à travers les mailles du filet.
La plus spectaculaire des affaires dans lesquelles aura trempé Spratly. Elle a lieu à la fin de 1943 et au début de 44 ans, est donc toujours sous l'Occupation. Et c'est l'affaire du professeur Lockhart. Lockhart était le plus grand philatéliste du temps, l'un des plus célèbres experts. Et après un examen très attentif une première fois le 12 juillet 43, une deuxième fois le 4 janvier 44, il avait conclu à la parfaite authenticité des timbres qu'on venait de lui présenter et qui avait été incontestablement fabriqué par le faussaire.
On peut dire que la réalisation de Spratly était tellement parfaite qu'il avait fallu plusieurs contre expertises extrêmement minutieuses pour découvrir cette supercherie. Spratly avait certes été condamné, mais en vérité, il s'en moquait une fois de plus, d'une certaine façon, par l'absurde. Il venait d'être consacré comme le plus grand des faussaires lorsqu'il a senti la fin de sa vie approcher. On est en 1954. Spira a mijoté une fabuleuse opération publicitaire. Il était là, au faîte de sa gloire, et il se devait de quitter la scène avec éclat.
Il se devait d'assouvir aussi la haine qu'il éprouvait contre les experts. Et ça, c'est souvent l'un des motifs d'action des faussaires qui veulent constamment dénoncer les impostures de l'expertise. C'est le journal France-Soir qui, le premier, va faire sa manchette de l'affaire. On peut lire à la une de France-Soir. À l'époque, Jean de Spratly vend 10 millions sa collection de faux timbres à une association de philatélistes anglais, Aix les Bains, 30 avril. C'était donc une dépêche de France-Soir.
Une transaction d'un genre un peu particulier, donc, vient d'intervenir entre la British philatélique, l'association et le philatélistes français Jean de Spratly, qui avait donc été déjà plusieurs fois poursuivi pour faux. l'Association britannique a racheté inspiratrices toute sa collection de faux timbres. A l'époque, il y en avait 600 et Jean de Spratly s'est engagé dans le contrat à ne plus imprimer de fausses vignettes et à ne pas initier un éventuel successeur aux secrets de fabrication qu'il lui avait fallu tant d'années pour acquérir.
Et voilà, c'était énorme. Incroyable. Mais d'authentiques philatélistes venaient de choisir pour Roi, pour idole, si je puis dire. L'homme qui, pendant tant d'années, leur avait causé des torts immenses, tant d'un point de vue financier bien sûr, que d'un point de vue moral. Sa majesté du timbre, comme l'appelait Laurent Le Chatelier Jean Spect, Jean de Spratly pouvait donc mourir tranquille. C'est ce qu'il va faire en 1957, mais le destin allait avoir une ultime vengeance envers cet homme qui avait su épouser et maîtriser les passions de ses semblables, tout en se moquant un petit peu de la crédulité générale.
En effet, le marbriers qui gravas la pierre tombale du méticuleux faussaire avait une faute d'orthographe volontaire, mais assez impardonnable. Le texte était pourtant simple. On pouvait y lire Jean de Spratly 1884 1957, créateur de la philatélie d'art. Sauf que le graveur a créateur avec un beau H.
C'est ce qui s'appelle faire un terrible faux. Cette troublante histoire aurait pu se terminer sur cette histoire, sur cette affaire de tombe, mais il se trouve que il n'en fut rien. Parce que Spratly n'ayant jamais livré son secret à quiconque, les choses allaient demeurer comme cela en suspend.
Même le commissaire Isnard, qui lui avait demandé par faveur de lui expliquer comment il avait réussi à faire des timbres aussi vrai, tout en étant aussi faux. Même le commissaire Isnard n'a pas pu obtenir de réponse. Moyennant quoi les faux ont continué à circuler. Bien sûr.
En fait. Le contact, pourquoi? La Toccata du Concerto pour basson de Nino Rota était interprétée au basson par Alaric Pawlenty, accompagnée par l'orchestre symphonique de Giuseppe Verdi de Milan, sous la direction de Giuseppe Grazioli.
Franck Ferrand, si tu christiques, si je vais vous livrer le secret de mes procédés, monsieur le commissaire, tous les faussaires les utiliseraient pour des besognes bien plus répréhensibles, par exemple pour fabriquer des faux billets de banque. Et ça, il n'en est pas question. Parce que moi, monsieur le divisionnaire, je suis un artiste, je suis le Rubin de la philatélie. D'ailleurs, je compte bien publier mes œuvres. Oui, ce sera une collection numérotées de 1 à 100 exemplaires du Mansigné et chaque vignette adhérera à son support et ajouté avec une une mégalomanie un peu naïve.
Ce sera une collection d'une valeur immense, car elle sera absolument un. Ah oui, ça, on peut lui faire confiance quand on sait que Spratly osé écrire sur l'encadrement de ces faux la mention reproduction interdite et qu'il signait en bas de son nom au crayon.
On comprend mieux de tels, de tels propos. Il faut vous dire quand même que ces fameuses œuvres numérotées n'ont quand même jamais été publiées.
Franck Ferrand, si Radio-Classique Spratly, finalement, n'a laissé à la postérité qu'un seul manuscrit la technique complète des timbres d'art 119 pages dactylographiées, divisé en neuf chapitres, où il dévoile ses méthodes avec tout de même pas mal de précision, mais en restant suffisamment vague sur les phases les plus cruciales du travail.
Il traitait le papier avec du savon draisines, de la colophane, de la s'embarrassait, du mastic, de la gomme laque pour reproduire les tampons postaux. Il prenait un timbre authentique, absolument ordinaire, de faible valeur, mais dont l'oblitération n'était pas très net. Et puis, il blanchissait complètement la vignette en épargnant évidemment l'oblitération. Et ensuite, il avait un papier blanc oblitérés sur lequel il imprimait un timbre d'une valeur infiniment plus élevée. Vous comprenez? Et pour le gommages, il mettait le verso du timbre au contact d'une couche de gélatine étalée sur une plaque de verre.
Quand on vous dit ça comme ça vous dit ah bon? Mais moi, je saurais faire de faux timbres, évidemment. On se dit que n'importe qui pourrait pourrait en fabriquer. Mais la vérité, c'est que la recette que nous livre Respiratory est systématiquement incomplète. Il manque, évidemment. Il manque le petit truc qui fait la différence. Et puis il manque, disons le, cette espèce de don, cette fois en soi même, qui fait que quelqu'un est capable de se surpasser, d'aller plus loin et de devenir de devenir le maître dans son domaine.
C'est, ce n'est pas tout de connaître la recette. C'est un peu comme quand vous savez ces grands chefs qui, en cuisine, vous donnent des recettes qui ont l'air très simples. Et quand vous les faites, ça n'a absolument rien à voir avec ce que vous avez eu dans l'assiette lorsque vous étiez au restaurant. Et pour cause. Parce que il y a les petits secrets de fabrique. Et puis, il y a surtout le don. Il y a le Tour.
Il y a la patte du leader, du génie, voyez du grand créateur. Et en l'occurrence, lorsqu'on était en présence d'un temps d'un timbre de Jean de Spratly. Eh bien, on était bien obligé de constater qu'il y avait là un savoir faire que personne n'est capable d'atteindre et que personne n'est capable, ne serait ce que d'égaler. Il y a bien sûr le coup de crayon impeccable. Il y a bien sûr l'intelligence à l'œuvre.
Il y a cette capacité de mimétisme extraordinaire et je pense que dans le domaine du faut, que ce soit dans le domaine de l'art ou des faux, les faux billets, des faux timbres, etc. Ce qu'il y a de plus extraordinaire, c'est la capacité fantastique à reproduire la réalité. Il m'est arrivé de travailler et de travailler d'assez près pour tout vous dire sur certains tableaux qui sont des copies extrêmes. Alors, vous avez la copie. Qu'est ce qui se présente comme tel?
Un tableau d'un format légèrement différent, avec des pigments de natures différentes qui ne cherchent pas à tromper l'expert qui veut simplement copier, reproduire une très belle œuvre. Bon, ça peut très bien. Et puis, vous avez parfois cette copie exactement au format réutilisant les bois, les essences, exactement les pigments, exactement les exactement, les diplômant de l'époque et les vernis et les glacis. Et là, vous vous dites, mais presque. Il y a quelque chose de diabolique dans la volonté de reproduire, de créer.
Pour la deuxième fois, une oeuvre, c'est ça le grand faut. Et c'est à cette altitude là que respirer, monsieur de Spratly, si vous me permettez de l'appeler ainsi. Il y a quelques années, c'était en 2014. Un grand marchand philatéliste a mis en vente un timbre d'un franc vermillon pour 500 euros et le timbre en question était vendu dans un catalogue philatélique, s'il vous plaît, était vendu pour.
Despérer a t il été présenté comme tel? Alors, je vous donne cet exemple parce qu'en faisant mes petites recherches, j'ai trouvé celui ci. Mais pour tout vous dire, on en trouverait bien d'autres de ces timbres de Spratly. Peut être même avec des cotes encore plus élevées, car il s'agit bien bel et bien de petits chefs d'oeuvre de mystification qui sont en même temps, comme on aurait pu dire. Un hommage que le vice rend à la vertu. Un hommage rendu par un créateur de génie à ce qu'il y a d'extraordinaire dans la philatélie.
Les timbres de monsieur de Spratly se vendent infiniment plus cher souvent que la cote même d'un timbre authentique.
Preuve, s'il en fallait, que le talent finit toujours par être reconnu.
Le talent de Christian Morin n'est plus à démontrer, évidemment. Bonjour cette question trop aimable, bonjour. Je tiens à préciser aux auditeurs et auditrices que malgré le 1er avril, cette émission ce matin n'est pas une copie. C'est une émission tout à fait originale. Mais en tant qu'historien, vous voilà donc oblitéré, en quelque sorte. Vous venez quand même, mon cher France, de présenter l'émission la plus timbré des émissions que vous vous présentez à la radio depuis des années.
J'accepte que j'accepte le qualificatif lol.
Je veux dire au sens noble du terme. Bien sûr, vous savez qu'à propos de timbres, je n'ai pas de temps contre vous. Dites moi, vous savez que le terme de timbré, d'ailleurs, on le retrouve dans la pièce Les fausses confidences de Marivaux ou À un moment du bois, parle d'un personnage en disant Il est complètement timbré et je me souviens avec Jean-Laurent Cochet. Les gens disent jamais vous avez rajouté ce mot Normand. Ça a existé, en fait, le mot timbré.
Alors, au delà du fait, allusion à j'imagine.
Voilà, c'est à dire voilà l'acoustique. On disait que on mettait le doigt sur la tambor des gens. Il est complètement timbré. Tout simplement parce que le cerveau, le crâne a entraîné une certaine résonance dans la mesure où il n'y avait rien à l'intérieur. On peut dire Waldner, des timbrés. Depuis un an, on en croise quelques uns en même temps.
Mais alors, c'est amusant parce que ce serait un long débat que nous pourrions entamer si vous voulez, si vous voulez, restez avec nous jusqu'à midi. On avait l'impression que c'était un tableau hier soir. Je ne fais allusion à rien si vous voyez ce que je veux dire, mais on avait l'impression que c'était le tableau de la bataille de Sedan, Les dernières cartouches. Bien, je vous souhaite. Excellente journée. Et puis, nous aurons le plaisir, bien sûr, de nous retrouver demain matin.
Bonne journée.