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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. Regardez ce gros ballon à gaz qui est en train de décoller au dessus du parc de la Pépinière à Nancie, le 26 octobre 1909. Il est un peu plus de 11 heures du matin à bord de ce ballon. Une sportive de 34 ans est elle le commandant de bord? Cette femme intrépide de la Belle Époque et elle a pour passager un colonel, un colonel dont c'est le baptême de l'air.

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Le nom de l'aérostat? l'Étoile filante. Les voilà qui survole Mès, puis le Luxembourg, comme ça jusqu'à Aix la Chapelle. Et puis, à peu près vers 18 heures, le vent se met à tourner et les entraîne à toute allure vers l'ouest, toujours plus à l'ouest. On traverse une partie des Pays-Bas. On est déjà quasiment sur la mer du Nord à ce moment là. Marie Marvin a le choix. Soit elle fait atterrir le ballon, soit elle continue.

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Et à ce moment là, ça veut dire qu'on va faire la traversée de la mer du Nord jusqu'en Angleterre. Or, la traversée dans ce sens n'a jamais été tentée par une femme, Marie, sans les picotement de l'audace. Elle en parle au colonel. Elle lui dit Ce serait tellement extraordinaire que vous feriez ça avec moi. Est ce que vous le feriez pour moi?

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Bref, elle convint. Et ils vont comme ça se retrouver bientôt au dessus de la mer. Ils atteignent le grand large seulement vers 21 heures. Le vent franchit considérablement. La température a chuté. C'est bientôt la tempête. Une bourrasque, puis une autre. Et puis même une averse de neige qui vient s'abattre sur la toile du ballon. L'aérostat chute. Il chute irrémédiablement. On se déleste autant qu'on peut de tous les sacs de sable. On jette maintenant les cordes, les bâches et même l'ancre.

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Attention, voilà le flot, écrira Marie Marvin dans la revue illustrée. La culture physique. Tout un programme. Attention, un flot énorme de plus de 10 mètres qui arrive et se brise sur nous, nous trempant jusqu'au zoo et nous coupant la respiration. Nous nous rejetons en arrière pour redresser la nacelle. Le ballon s'élève à quelques mètres. Deux minutes à peine s'écoulent et nous sommes de nouveau submergés. Le paquet de mer, cette fois, brise la glace du baromètre.

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Violemment, l'eau nous arrache Feutres et Passe-Montagne pendant plus d'une heure. Les rouleaux immenses nous fouette, nous brisent, nous secoue, projette violemment nos têtes contre l'osier et la nacelle va comme ça heurter la mer, la toucher cinquante deux fois à plus de 50 reprises. Vous imaginez avant d'arriver finalement sur la côte anglaise. Et encore là, on manque de s'écraser contre la falaise de la perfide Albion. L'aérostat remonte au dernier moment. Il va accrocher les cimes de quelques arbres.

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Marie et son passager sont éjectés. Mais ils sont sains et saufs.

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Franck Ferrand sur Radio Classique. On l'a surnommé cette Marie Marvin et ça ne vous surprendra pas. On l'a surnommée la fiancée du danger. C'est un journaliste de la revue catholique qui, en raison de ses exploits en alpinisme à l'époque, l'avait ainsi qualifié en 1903. C'est vrai qu'elle veut une vie de risque, tout une vie d'aventure, de plein air, de liberté. Un peu, disons le, une vie de Casco à Nancie. Elle apprend très tôt à nager, à pédaler, à skier, à foncer par tous les moyens à ce qu'on appellerait un garçon manqué.

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Qu'est ce que vous voulez? C'est son père qui lui transmet le virus du sport et, disons le aussi, peut être un certain sens de l'émulation, du dépassement de soi, le sens de la compétition, une manière de combattre le chagrin. Peut être après la disparition prématurée de sa mère, puis de son jeune frère, en 1906, elle va participer à la Traversée de Paris à la nage par la Seine. Ai je besoin de vous dire 12km.

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Elle finit quinzième. Une femme extraordinaire, écrit le quotidien Gil Blass Sports sous Homan de premier ordre. Elle pratique avec une égale maestria l'alpinisme, l'escrime, l'équitation, le cyclisme, la gymnastique et le jiu jitsu. Ajoutons que Mlle Marvin étudie actuellement la médecine à Nancy et que son plus grand bonheur est de jouer la tragédie. En plus, elle s'adonne à la littérature, mais nous serions fort étonnés qu'elle sache faire cuire une omelette. Ah oui, ça, il faut vous mettre dans l'état d'esprit de l'époque.

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Que voulez vous? En 1908, la voilà qui se met en tête d'aller courir le Tour de France. Course réservée aux hommes. Ai je besoin de vous dire? On refuse de l'inscrire. Elle décide quand même de partir quelques minutes après les autres. Et parmi les 114 cyclistes au départ, il y en aura seulement 34 qui, après quatre mille quatre cent quatre vingt huit kilomètres de cet interminable Tour de France, finiront par franchir la ligne d'arrivée. Parmi les 34, il faut compter Marie Marvin.

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Il n'empêche que sa passion, elle, ce sont les airs, bien entendu. Elle découvre cette sensation à L'exposition internationale automobile de 1899 à Paris, où son père et elle sont venus depuis Nancie à vélo. Il y a une course en ballon, elle. Embarquez pour une courte ascension dans un de ces ballons et deux ans plus tard, en 1900, elle décrochera son brevet de pilote de ballon libre en 1909. C'est son premier vol en avion. L'aviateur sommaire est venu faire une démonstration à l'Aéro club de Nancie.

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Il l'invite à faire un tour, ait l'air ravi, transfiguré. Qu'est ce que vous voulez? Il y a la vitesse de l'appareil. Et puis, il y a le survol de cette campagne qui file à toute allure. Elle en est certaine. Je piloterait, dit elle. Un mouvement symphonique Bertrand Nègre, intitulé Rugby l'Orchestre national du Capitole de Toulouse était sous la baguette de Michel Plasson. Franck Ferrand sur Radio Classique Un an après les évènements que je viens de vous raconter, on est en novembre 1910, elle décroche le brevet de pilote aviateur.

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Voyez qu'elle n'a pas tardé. C'est le l'Aéro club de France, bien sûr, qui lui décerne ce brevet. Elle est la troisième femme au monde à piloter. Elle remporte la Coupe Fémina de l'aviation féminine et elle l'écoutaient à ne ferait que ça. Elle volerait. Elle serait constamment dans les airs. Le 6 août 1911, meeting aérien à Saint-Etienne. Sous les yeux ébahis de quelque 150 000 spectateurs, elle décolle à bord de son avion qui s'appelle d'Antoinette.

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Le moteur fait quand même un drôle de bruit, mais elle est au dessus de tout ça. Marvin, elle, n'en tient pas compte. Sauf que. Arrivé en surplomb de la gare de la Terrasse, le moteur d'un seul coup s'arrête tout net. Elle va finir en vol plané. Elle évite la cheminée du Café des sports de justesse. Elle tente d'atterrir sur le terrain de boules, qui est voisin. Seulement, elle va accrocher un acacia, un acacia.

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Là, c'est le crash. Elle va s'en sortir indemne. Mais d'Antoinette, au passage, a perdu une aile. Deux jours plus tard, on a rafistolé l'avion et Marie Marvin repart. Et ça y est. Ça y est, on décolle. Elle se retrouve nez à nez, cette fois avec un autre avion. Elle braque au dernier moment. Antoinette se couche et s'écrase. L'avion va finir en allumettes, comme on disait à cette époque. Il faut vous dire que disait aussi casser du bois parce que tous les avions étaient en bois, bienentendu, en bois et en toile.

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Marie Marvin est indemne. Elle a une chance incroyable. C'est pour elle un peu comme une roulette russe. C'est que tous ces vols, quelle qu'elle enchaîne. Parmi les pilotes, dites vous qu'à l'époque, c'est l'hécatombe. Le capitaine Ferber est mort dans son biplan au cours d'un meeting. Charles Walter va faire la même chose. Le fondateur de Rolls-Royce Rolls également. Elle réalise des centaines de vols sans casse. Elle collectionne les records. Mais il faut trouver un sens à donner à tout cela, bien entendu.

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D'après Michel Kahn, qui a écrit aux Éditions du Passage un livre qui s'appelle La fiancée du danger, justement sur Marie Marvin. C'est en feuilletant un vieux numéro de la revue La Nature que Marie Marvin tombe sur un article intitulé Les wagons ambulance décrivant leur utilité auprès de blessés tombés sur les champs de bataille. Et soudain, se précise une idée qui lui trottait depuis quelque temps dans l'esprit des avions ambulances. Ne serait il pas plus efficace encore? Marie attrape son carnet de croquis.

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Elle commence à calligraphiées. Projet du premier avion ambulance.

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Voilà qui concilie ses études d'infirmière et cette passion de l'air qui maintenant l'habite. Elle a 36 ans, Marie Marvin. Elle va délaisser la compétition et chercher maintenant un engagement. Il faut vous dire qu'on est juste avant la Grande Guerre. On est trois ans. Le Salon de l'aviation de décembre 1911 lui permet de proposer ses croquis d'avions ambulance, un monoplan équipé d'une civière spéciale hermétique fixée sous le fuselage. Pour l'instant, ce qu'elle recueille avant tout, ce sont des réactions sceptiques, disons le.

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Et pourtant, en Europe, la guerre est là. Maintenant, qui va? Qui va finir par éclater? Le ministère de la Guerre constitue une flotte d'avions, crée une école de pilotes à Béthanie. Bien entendu dans la Marne, et Marie s'y inscrit, ce qui fait qu'elle va obtenir maintenant son brevet de pilote militaire.

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Elle espère que l'armée va financer son projet d'avion ambulance. A combien de portes a t elle frappé? Demande Michel Cahn. Ces messieurs là reçoivent poliment, la complimentent pour ses victoires sportives, mais aucun n'a daigné entendre son appel. Comment cette folle a t elle pensé que l'armée peut s'intéresser au projet d'une femme? Elle décide que son projet, elle va le financer elle même. Oui, on va construire à ses frais un premier avion ambulance. Pour cela, elle se lance dans une tournée de conférences où elle raconte ses exploits, ses projets.

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Le public est friand de ce genre d'aventure. Il est au rendez vous. Bien entendu. Et après une vingtaine de conférences, elle accumule 11 000 francs qu'elle va confier à un constructeur d'avions qui s'appelle De père du sang. Un instruit, un industriel qui, d'ailleurs, est assez flamboyant. En août 1913, l'industriel en question est arrêté pour faux, usage de faux et escroquerie. En fait, il inventait des commandes fictives d'avions de la Russie pour emprunter en réalité des millions aux banques à marine.

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À frapper à la bonne porte, semble t il. Elle ne reverra jamais la couleur de ses onze mille francs. Tout est à refaire. Alors, elle recommence les conférences. Et puis surtout, elle redécolle. Et un matin de décembre 1913, elle est en avion au dessus de Fontainebleau. Il y a un brouillard à couper au couteau. Et puis des bourrasques. Ça y est, il est très difficile de tenir l'avion. Comment va t elle réussir à atterrir dans un dans un terrain boueux, tout près d'arbres, en plein brouillard?

[00:12:36]

Une fois de plus, pour elle, c'est la grande aventure.

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De nouveau, Michel Plasson à la tête de l'Orchestre national du Capitole de Toulouse pour interpréter ce vol sur l'Atlantique intitulé Mermoz, essai signé Artur Honegger. Franck Ferrand, Si tu christiques l'atterrissage à Fontainebleau, là est vraiment très, très violent. L'avion se plante littéralement, il se retourne et il va enfermer Marie la tête contre le sol. Elle écrira qu'elle survit. Bien sûr, elle écrira dans Le Figaro Une fois de plus, je reste la fiancée du danger.

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Mais le mariage n'a pas été loin. Mon casque était complètement enfoncé dans la terre. Mon visage baignait dans le sang, écrasé sous la masse de mon appareil. Je respirait difficilement. Heureusement qu'avec ma main gauche, j'ai pu creuser la terre près de ma bouche pour me permettre d'aspirer un peu d'air. Une demi heure plus tard, deux paysans parviennent à soulever cet avion. A l'époque se posait pas si lourd que ça. Un avion, ils la dégagent.

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Elle espère que l'évènement va faire parler d'elle et de son projet seulement. On est maintenant en juillet 14. Que voulez vous, c'est l'été 14. Trop bel été 14. Qui va accoucher d'une guerre. Laquelle? L'avion ambulance de Marie Marvin n'a toujours pas vu le jour à ce moment là. Alors immédiatement, puisqu'on est en guerre, elle propose ses services à l'armée. Elle est infirmière, elle est pilote. Elle a survolé la Lorraine. Mille fois.

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Eh bien non, on ne veut pas d'elle.

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On va se passer de ses services et elle va devoir se contenter de servir au sol dans la Croix-Rouge. Elle apprend la chirurgie de guerre. Un jour, un pilote d'avion est blessé. Elle va directement trouver le commandant de la base pour remplacer cet aviateur. Le commandant la reconnaît.

[00:16:15]

Il la laisse faire un ou deux ou deux vols. Elle va bombarder Frascati, notamment près de près de Metz, mais ensuite, on la renvoie à la Croix-Rouge.

[00:16:24]

Que voulez vous, on ne veut pas de femmes pilotes dans cette guerre.

[00:16:27]

La guerre est réservée aux hommes.

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Marie décide à ce moment là de se travestir pour partir au front. Avec l'accord tacite du maréchal Foch, qui est complice. Et puis, une autre complicité, celle d'un lieutenant. Elle va devenir le chasseur Beaulieu du 42ème bataillon de chasseurs à pied. Elle va partir se battre dans les tranchées avec les poilus. Et après deux mois bien, elle est confondue puisqu'une boucle de cheveux dépasse de son casque. Pendant une revue et quand même, ça paraît bizarre.

[00:16:55]

Un poilu avec une grande boucle de vœux, elle va finir par part retourner pour le reste du conflit en tant qu'infirmière et correspondante de guerre. D'ailleurs, on l'a à la frontière italienne. Pendant ce temps, c'est un autre qui met au point l'avion ambulance et le docteur Chassin, médecin mobilisé, soutenu par l'armée. Il va transformer en 1917 deux avions de combat en avion ambulance avec équipement médical, etc. Civières et tout, ils sont mis en service.

[00:17:25]

Ces avions, ils vont faire des miracles. Et à la fin de la Grande Guerre, c'est lui, Chassain, qui va être considéré comme le père de l'aviation sanitaire. Et lors du premier Congrès international de l'aviation sanitaire, en mai 1929, avec la participation de plus de 40 nations, Marie Marvin n'est même pas élue présidente de l'Association des amis de l'aviation sanitaire. C'est encore Chassin. On devrait dire maintenant le sénateur Chassain qui va présider. Elle devra encore se battre pour ouvrir le métier d'aviateurs sanitaire aux femmes puisque jusqu'alors, seuls les hommes avaient pu l'exercer.

[00:17:59]

Franck Ferrand, christiques Marie Marvin s'est fait voler son projet et s'est fait voler la vedette.

[00:18:05]

Si je puis dire, mais pour autant, elle ne renonce pas. Elle va créer un concours pour primer le meilleur projet d'avion sanitaire qui s'appelle le Challenge Capitaine Eichmann, en souvenir du grand aviateur, ami de mari mort en vol. Vingt ans plus tôt, au cours de la présentation des projets, un discours est prononcé par Charles Louis Julliot, qui est juriste, spécialiste de l'aviation sanitaire. Il dit Nous sommes en 1931. L'activité de Mlle Marie Marvin dans le domaine de l'aviation sanitaire remonte à la bagatelle de vingt années.

[00:18:34]

Permettez moi, mademoiselle, de m'incliner très bas devant ma devancière. Oh quand même, on a envie de dire il leur a fallu du temps pour reconnaître ça. Elle va se lancer dans un dernier projet, Marie Barzin, avec le soutien des services de santé. Elle crée au Maroc une école d'infirmières aviatrice, un programme de formation, un brevet. Les élèves doivent notamment supporter les secousses d'un vol mouvementé sans être malade pendant la Deuxième Guerre mondiale. Elle sert d'abord comme infirmière, puis elle rejoint la Résistance en 1943.

[00:19:04]

Elle deviendra officier médical de la Résistance au grade de colonel. S'il vous plaît. En 1949, elle reçoit la rosette d'officier de la Légion d'honneur. Elle a 74 ans. À ce moment là et pendant toutes ces années, pendant toutes ces années, elle est restée célibataire. Elle reconnaît que son a priori sur les hommes lui a causé du chagrin, explique Michel Cahn. Elle n'arrivait pas à les regarder autrement que comme des ennemis. Plus ennuyeux, elle n'a pas mis un sou de côté, alors elle va vivoter encore avec des conférences, des soins infirmiers qu'elle donne et qu'on lui paie un petit peu de commerces, de produits de beauté aussi pour se nourrir.

[00:19:39]

Elle fréquente les banquets où on veut bien l'inviter en 1955, pour ses 80 ans. Un officier de l'US Air Force de la base aérienne de Toul l'invite à faire un tour dans son superbe Mac. Vous imaginez ça? La voilà qui? Les deux mille kilomètres heure au dessus de Nancie, elle a 84 ans. Elle passe son brevet de pilote d'hélicoptère. Ça ne s'invente pas. Elle est heureuse comme une gamine à piloter son hélico. À 84 ans, c'est un peu son baroud d'honneur.

[00:20:05]

Si vous voulez. Bien sûr que la santé lui joue des tours. Elle va mourir dans un hospice à Laxou, le 14 décembre 1963, à 88 ans. Elle a fini sa vie dans un dénuement assez terrible pour tout vous dire. Elle était néanmoins bardée de 34 médailles. Ça faisait d'elle la femme la plus décorée de France. Elle a été pionnière de l'aviation féminine. Elle a été l'inventeur, si j'ose dire, de l'aviation sanitaire. Elle laisse deux documentaires Les ailes qui sauvent et Sauvées par la colombe.

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Et dans ses documentaires, Enfin là, oui, elle joue le premier rôle.

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Atterrissage en douceur pour retrouver là, sur le tarmac, un certain Christian Morin bonjour Christian. Pourtant, vous m'aviez donné des ailes avec ce matin. Merci beaucoup. Elle aurait été plus sympathique quand même que la femme pilote. Admiratrices, dit Claire, que vous évoquez quelques jeunes de toutes ces grandes aviatrice. Y aurait il faudrait parler aux gens Hélène-Boucher, etc. Et la belle fille du président Auriol également, Jacqueline? Exactement? Oui, sur le mystère. 4 Dassault.

[00:21:14]

D'ailleurs, si j'ai bonne mémoire. Mais ce qui est extraordinaire, c'était une époque, pourtant, où les femmes n'étaient pas mises tellement Tandonnet.

[00:21:21]

Peut être ceci explique t il cela?

[00:21:23]

Exact.