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Prêt à écouter une histoire d'amour extraordinaire chez Mitic, on adore les histoires extraordinaires comme celle que vous allez écouter. Ça fait vingt ans que nous sommes convaincus que les vraies histoires commencent grâce à de petites attentions qui ont des pouvoirs extraordinaires, mythiques et ravis de sponsoriser ce podcast ex qui met en valeur tous ces débuts attentionnés, inattendus, passionnés, qui se transforment au final en histoires extraordinaires.

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Bonjour, je suis Agathe Lecaron. Bienvenue dans Exces, le podcast qui vous parle d'amour au travers d'histoires toujours extraordinaires. Sur quoi se construisent les histoires adultères? Au fond, est ce qu'on les choisit parce qu'on ne reçoit que le bon côté d'un homme ou d'une femme et pas le mauvais? Ou parce que chaque moment est précieux, parce que c'est un moment volé? Vanessa a été dévorée d'amour par un homme rencontré par hasard. Mais devait elle l'aimer alors qu'il n'était pas libre?

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En mars 2009, j'avais 38 ans, donc j'ai été séparée du papa de mon fils depuis 4 5 ans déjà. J'avais eu quelques histoires, mais rien de sérieux. Un soir, une de mes copines était en cas de rupture amoureuse. C'était le drame total et je la comprends parce que c'est n'est jamais très drôle. On avait décidé de passer la soirée toutes les deux et dans la queue du cinéma. Elle me dit Je n'ai pas du tout envie d'aller au cinéma.

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J'ai envie d'aller faire la tournée des bars. Donc, nous voilà partis tous les deux à Paris, dans le quartier Montorgueil, commença à faire la tournée des bars, etc. Où mon ami, qui ne buvait jamais, avait une vie. Personne, ne fumer pas, etc. A commencé à son des caïpirinha dans des pots à confiture. Le début de la soirée était quand même déjà assez épique. Au bout de deux ou trois bars, effectivement, elle était encore plus épique.

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La soirée où l'un des plats de tenir ma copine qui était déchaîné et moi. J'avais quand même très envie de rentrer sur les coups de deux heures ou deux heures et demie du matin parce que je commençais un peu à fatiguer. Elle part dans le fond du bar, en fait au niveau du vestiaire, pour aller chercher ses affaires.

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Et là, je me fais aborder par un personnage assez grossier et très sûr de lui.

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Ses tactiques de drague étaient pas vraiment poétiques. C'était un peu du lourd.

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J'ai envoyé bouler gentiment en retournant et en attendant patiemment, impatiemment, vous même, ma copine, du coup.

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À ce moment là, et je la vois arriver et s'exclamer Ah mais qu'est ce que vous faites là? Et là, je me retourne. Et en fait, ce garçon a été avec un de ses amis et cette amie connaissait très bien ma copine.

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Donc, du coup, lui était quand même très gêné. Donc, il y avait de quoi. Et puis ça tournait à la blague et on a commencé à discuter. Donc, au début, on avait changé tous les quatre. On a pris un verre. Moi, j'étais seul depuis un petit moment et j'avais vraiment pas envie de rencontrer quelqu'un. Voilà, j'étais dans une période. J'étais en train de changer de boulot. Je suis plus focalisé à ce moment là sur ma vie, mon boulot, mon fils, etc.

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Et là, je comprends pas ce qui se passe. Je pense qu'en dix minutes, on était en train de s'embrasser passionnément dans un coin du bar. Un truc incroyable. Ça ne m'était jamais arrivé.

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Je n'ai pas compris ce qui s'est passé et là, dans son ami, débarque, complètement affolée, en disant Mais vous êtes complètement dingue.

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Vanessa, je tiens juste à te dire qu'il est marié et qu'il a trois enfants. Embarqué par le truc, j'ai, je l'ai regardé et j'ai hurlé de rire. C'était tellement surréaliste.

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Comme depuis le début de la soirée, une demi heure est passée. Moi, je pars de mon côté, l'ami d'ami. Il part de son côté et en fait, ce fameux garçon rentre en taxi avec ma copine parce qu'il habitait dans le même quartier.

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Donc voilà, je rentre. La semaine se passe, rien de particulier.

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Je commence mon nouveau boulot et là, un soir, je reçois un texto de ce garçon là qui me propose qu'on se revoit. J'ai quand même deux, trois principes et un homme marié avec trois enfants. Je ne sais pas trop mon truc. C'est quelque chose que je n'aimerais pas qu'on me fasse. Par définition, je ne le fais pas non plus.

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Donc, effectivement, j'ai botté en touche. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois. C'est ça qui est très particulier.

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C'était une espèce d'attirance physique. Je connaissais même pas son prénom.

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Donc, c'est ça qui est incroyable.

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Et du coup, au bout de la quatrième ou cinquième, Roland, je ne me souviens plus. Je me dis après tout, pourquoi pas?

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Par rapport à la culpabilité que je pouvais avoir, au fait qu'ils étaient déjà engagés ailleurs, qu'ils étaient surtout père de famille. C'était plus ça qui pouvait me siphonner. Je me disais mais je ne suis pas rentré par effraction dans sa vie. C'est lui qui a ouvert les portes. Il a ouvert en grand. Il m'a invité plusieurs fois. Je me suis dit Après tout, il est assez grand, quoi?

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On se retrouve un soir, on va boire un verre. Et puis la soirée a un peu dérapé et globalement, on n'a pas réussi à se quitter.

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Toujours cette même attirance. C'était quelque chose de très particulier, de palpable. C'était commun entre nous. Il y avait tout de suite un espèce de lien. Du coup, voilà, il y rentre très tard ou très tôt le lendemain matin. Je sais pas comment on peut dire ça.

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Bref, voilà, je n'ai pas de nouvelles pendant deux ou trois jours.

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J'en donne ou pas, parce que c'est vrai que je suis un peu secoué quand même par ce truc.

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Le fait qu'il soit marié n'est absolument pas un sujet que j'aborde. Pour moi, c'était sa vie à lui.

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Et puis, c'était aussi par respect. Je ne veux rien savoir. Ce n'est pas forcément parce que je suis dans le déni. C'est aussi que je n'ai pas envie.

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Je rentre dans la vie intime de quelqu'un que je connais pas. Je n'ai pas envie de ça, en fait. Donc, je préfère rester sur et focaliser sur moi ce qui m'arrive et sur mon histoire. On se voit de plus en plus.

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On se voit beaucoup la semaine parce que forcément, c'est plus facile.

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Je me rends compte très vite qu'on est capable l'un et l'autre de traverser tout Paris pour se voir. Cinq minutes que passer deux heures sans nouvelles dans l'autre. C'est un espèce de déchirement total et que la phrase souvent qu'on entende, on dit à mes sans l'autre, je ne peux pas respirer, etc.

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Et c'est parti en ébullition totale qu'on n'arrivait pas à maîtriser, ni lui ni moi. La seule chose que l'on ressent en permanence, c'est le manque et le besoin d'être là avec l'autre.

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Forcément, tu déconcentre forcément toutes les contraintes du quotidien, de la vie, du boulot, etc.

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C'est vrai que tu l'envoie valdinguer quand tu es porté par quelque chose comme ça, et voilà est une émotion absolument pure raison.

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C'est complètement fou ce truc qui monte, qui m'emporte quoi? Comme une espèce de vague, un truc que tu ne peux pas lutter. Et de toute façon, tu ne peux pas l'inverse.

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C'est comme si, en essayant de résister, j'allais en permanence à contre courant et je m'épuise. C'était d'une telle facilité, un tel bonheur de me laisser porter, un peu comme sur une vague.

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Tout est extrêmement intense, tout est décuplé, tout est multiplié par mille. En fait, parce que tant qu'on a un quart d'heure pour te voir, il ne faut pas gâcher ce quart d'heure.

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Je lui vole des moments en permanence. Tu mens, tu triches. Moi, non, parce que je n'ai rien à cacher, en fait. Donc, j'ai juste à m'organiser. Mon fils va un peu plus chez son papa, ça, c'est sûr. Je culpabilise pas pour l'instant parce que je suis vraiment porté par cette histoire. Lui ment ça, c'est sûr.

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Il s'arrange sous couvert de bout de travail, d'une promotion qu'il espère de coup de collier dans le boulot à donner.

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On arrive même à une période à se voir tous les soirs, c'est à dire qu'il part du bureau et il passe chez moi avant de rentrer chez lui. Il rentre pas chez lui à 11 heures, une heure du matin. Ça a commencé en mars. Jusqu'en juillet, ça dure comme ça. Moi, je suis dans une espèce d'effervescence que je n'arrive pas à bien expliquer. Je n'arrive pas à lutter, je me laisse porter. Chaque moment est plus incroyable que le précédent.

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On commence à vraiment sentir. Même si les mots sont pas encore là, le profond attachement que peut avoir l'un pour l'autre à cette époque là, tout me plaît.

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Sa façon de parler, sa façon de me regarder, sa façon d'être avec moi, sa façon de se comporter, sa démarche, son assurance.

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Je trouve beau. Il est juste parfait.

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Si je pouvais, tout serait consacré à lui. Tout tourne autour de lui. Tout n'est que lui. Je ne suis que lui.

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Quand on dit que l'amour rend aveugle. À la fin, je ne veux pas savoir quel type d'excuses il utilise.

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J'estime que c'est son problème, que ça ne me regarde pas. J'ai pas envie de participer, même si j'y participe forcément à ces mensonges. Je n'ai pas envie de participer à l'élaboration de mensonges pourrait totalement franche.

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Je me souviens le faire une fois un soir et je me suis dégoûté en voyant leur passé, ne sachant plus quel type d'excuses trouver, je l'aide à en trouver une.

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J'ai mis, mais des jours et des jours à me regarder dans la glace à nouveau. Cette partie de sa vie n'existait pas pour moi et en fait, à ce moment là, en l'aidant à élaborer un mensonge, je me le prendre de plein fouet. En fait, c'est moi sa vie parallèle, c'est pas l'autre.

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Et sa vraie vie, en fait. M'attaquent, me prend en pleine gorge.

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A ce moment là, j'ai vraiment. L'impression que je mets le doigt dans un truc vraiment pas méchant, quoi! Au début, c'était une sorte de fierté d'avoir une maîtresse, comme si ça complétait un espèce de tableau.

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Donc, il y a la femme, les enfants, le bel appart dans le beau quartier et la voiture qu'il faut le de job pour s'amuser.

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On rajoute la maîtresse, quoi. Je pense qu'au début, c'est ça.

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J'apprends par la suite que ça lui est déjà arrivé effectivement, de tromper sa femme et plus d'une fois. Je pense qu'il ne pensait pas qu'un jour, ça allait se retourner contre lui, qu'il allait vraiment tomber amoureux. On est en juillet quelque chose comme ça.

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Et les vacances approchent. Qui dit vacances dit séparation parce que forcément, on ne va pas les passer ensemble et à ce moment là, je me souviens très bien me dire que ça va être le début de la fin.

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Qu'en fait ces vacances et cette séparation forcée va être une désintoxication de cette relation.

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Ça arrive à point nommé parce qu'à ce moment là, je sens que ça commence à être dangereux.

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On arrive à faire un week end.

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Je me souviens bien cette veille de fin juillet, quelque chose comme ça. On est partis 24 heures fin.

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Quand je dis un week end, c'est 24 heures.

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Et après, quand je suis rentré chez moi? Là, ça a été dur. Je suis triste, mais je suis blessé parce que je suis blessé dans mon amour propre. La deuxième, je suis blessé parce que ce n'est pas avec moi qu'il part en vacances. Je suis blessé parce que je me sens délaissé.

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Et que du coup, je me rends vraiment compte à ce moment là que je ne suis que la maîtresse.

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Après ce week end de ces 24 heures, on se sépare. Lui part en vacances. De son côté, en famille. Moi, je pars dans mon cher Pays basque, où j'ai des vacances un peu plus Stieve que lui, où je retrouve des amis.

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On sort beaucoup.

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Forcément, je suis moins facilement joignable. Je ne réponds pas tout de suite aux messages, je ne réponds pas tout de suite aux appels et là, ça commence à devenir compliqué parce qu'il a du mal à gérer la situation.

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Je me rends compte que moi, j'arrive à me détacher à peu près que j'arrive à me dire bon, je mets ça au mois d'août entre parenthèses.

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On verra plus tard. J'arrive à faire un peu un switch dans ma tête, à mettre un peu sur Off.

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Les dix premiers jours, ça va du 1er au 10 août, ça va à peu près.

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J'arrive à gérer. Lui, je sens qu'il monte un peu crescendo et il envoie des messages en me disant que je lui manque. C'est hyper dur sans lui qui s'ennuie. Que c'est difficile. Ces vacances sont juste pourries et qu'il préférerait effectivement passer ces moments là avec moi.

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Qu'il a hâte que les vacances se terminent et qu'il a hâte de reprendre sa vie parisienne.

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Parce que qui dit reprendre une vie parisienne? Et effectivement, dit reprendre nos habitudes.

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Et un jour, c'était peut être la deuxième ou la troisième semaine d'août. Je ne sais plus.

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Je reçois une déclaration et il me dit pour la première fois qu'il même. Je ne m'y attendais pas du tout à ce moment là, je me souviens très bien où j'étais et avec qui j'étais avec une de mes amies à côté de moi et j'étais dans la voiture et c'est moi qui conduisait. Quand je lis ce texto, j'éprouve un grand sentiment de gêne et de mal à l'aise. C'est trop violent pour moi. En fait, c'est trop impliquant, c'est trop déphasé par rapport à la situation, même si je ressent exactement la même chose parce que effectivement, je suis amoureuse de lui.

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Je ne l'ai jamais exprimé. Je n'ai jamais vraiment dit parce que c'est difficile de dire qu'on aime un homme marié. En fait, c'est se mettre vraiment en face de sa réalité. Quoi? Au début, ça me perturbe vraiment, ça me dérange. Je me sens mal en fait avec ce message, comme si on lançait une patate chaude. Le truc hyper désagréable ou je ne sais pas quoi en faire.

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Et en même temps, c'est là où c'est particulier.

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C'est que ça me procure un sentiment de bonheur juste, immense. Je lui réponds que moi aussi je l'aime parce que c'était vrai que je n'avais pas envie de le cacher et de voir la sincérité de ce qui m'écrivait sa Gomer, tout le reste.

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Fin août, je rentre à Paris. Lui, il rentre à Paris aussi. Et là, on se retrouve. Et on ne s'est pas quitté. Déjà, on vivait quelque chose de très effervescent, très envoûtant vêtements hypnotisant, etc.

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En plus, le fait d'exprimer nos sentiments comme ça ne venait que rajouter des choses à tout ça et ça continue à monter.

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C'était comme une espèce de Blanche-Neige qui n'arrête pas de monter. Ça grimpé, ça a grimpé. C'est très particulier parce que comme on arrive à se voir beaucoup.

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Qu'il est très expressif dans la rue et tout ça, il n'a pas peur qu'on aille au restaurant, dans des endroits publics, au cinéma. Je ne ressent pas cette double vie et le fait qu'il n'est pas disponible. Ça me va bien de passer des week end avec mon fils. Je fais des choses avec lui et ça me va bien quand ce n'est pas mon fils de voir mes amis. Donc, on va être à cette époque là.

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C'est comme si tout était complet. J'ai un job que j'aime, un fils que j'arrive à voir et j'en profite. J'ai des moments seule avec lui et ça, c'est super. Des amis que je vois et je suis globalement disponible et en amoureux que j'arrive quand même à voir extrêmement souvent.

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Globalement, on se voit tous les jours quasiment.

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On passe à un dimanche tous les deux. Je me souviens très bien, c'était juste avant Noël. On se rejoint. Tous ont pu être au 9 ou 10 heures du matin et je vois son téléphone qui sonne, qui sonne, qui sonne, qui sonne, qui sonne.

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Lui ne décroche pas. Et au bout d'un moment, ça devenait tellement insistant, tellement pénible que pour la première fois depuis des mois et des mois, alors que ça se passait de temps en temps, je vais demander de décrocher.

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Il a décroché. Et là, c'est sa femme qui lui demande de s'occuper d'une partie des cadeaux de Noël. On est en décembre et dimanche, il y a beaucoup de boutiques qui sont ouvertes et compliquées, je suppose, à ce moment là pour lui de justifier un nom ce jour là où il était censé faire.

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Je ne sais pas quoi. Du coup, il lui dit oui. Et il repart avec une liste. Et là, je me vois faire les boutiques pour acheter les cadeaux pour les enfants, pour les cousins, etc.

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Et, comble du comble, je l'aide à choisir le bracelet de montre de sa belle mère.

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Et là, sincèrement, j'ai eu un choc. On est chez le bijoutier. Il hésite en gros entre le bleu marine et le noir et il se retourne vers moi et me dit Tu en penses quoi?

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Spontanément, Jeudi bleu marine et en disant Bleu marine, je me suis dit mais cette scène est surréaliste. Et là, à ce moment là, si je peux m'effondrer en larmes, je le fais, mais je ne le fais pas et je résiste.

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Je rentre chez moi ce fameux dimanche soir et heureusement, je récupère mon fils. Ça me fait penser à autre chose.

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Parce que c'est clair que la fulgurance est là, ça devient super dur. Je commence à ne plus arriver à gérer cette situation et je commence à être triste, en fait. Longuette, triste qu'il parte est triste que ce soit chronométrer est triste que ce soit un coup de vent. C'est ça qui est difficile, c'est que à ce moment là, je commence à poser un regard sur moi. Qui est dur, pas bienveillant. J'ai honte. Là, je culpabilise et je suis malheureuse en faite, mais je l'aime.

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Je garde ça pour moi pendant les vacances de Noël où forcément, on est séparé comme toutes les vacances scolaires. Je passe un Noël super pourri, en plus sans enfants cette année là, je me souviens très bien et en fait en janvier, quand je le retrouve.

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Je lui ai dit que cette situation ne me convenait plus. C'est trop difficile pour moi. Maintenant, je laisse la porte ouverte. Je n'ai pas la force à ce moment là de mettre un point final à cette relation.

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Au fond, moi, je sens qu'il faut que je le fasse, mais j'arrive pas à le faire.

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C'est totalement de mes forces.

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J'ai l'impression, si je lui dis je te quitte déjà que ce serait une fausse promesse parce que je n'ai pas le tenir. Et en plus, j'ai cette sensation de me retrouver au bord de la falaise et de sauter sans parachute. Quoi? Un espèce de truc qui te prend aux tripes. Et tout d'un coup, tu a du mal à respirer à la cage thoracique qui se bloque. Et ça devient compliqué.

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Lui ne met en avant que le fait qu'il même éperdument, qui ne peut pas vivre sans moi, que je lui manque tout le temps, que moi, il a l'impression de ne pas exister, que son mari l'impression de vivre et que heureusement que je suis là parce que sinon, sa vie serait dans le pathétique.

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Fini, donc, c'est compliqué parce qu'il ne répond pas à ma question, mais en même temps, il me donne plein d'os à mordre. Donc, je trouve ça très beau toutes ces déclarations, je trouve ça fabuleux.

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Ça répond pas du tout à ma question, mais je trouve ça juste incroyable.

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Ça me nourrit encore pendant 2 3 mois. Mais là, effectivement, ça commence à devenir un peu plus tendu.

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Je m'en rends compte au fur et à mesure des mois. Pendant le printemps, on est en 2010. Ça fait déjà un an qu'on est ensemble. Je me rends compte que malgré moi, je commençais un peu à être à lui en vouloir.

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Je commence à avoir des réflexions.

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Je n'avais pas du tout eu vent, c'est à dire que je trouve que c'est plutôt cool pour lui d'avoir une maîtresse d'un côté avec qui tout est super et d'avoir sa femme à la maison avec les enfants avec qui tout est super. Aussi parce que c'est une très bonne cuisinière, etc. Etc. Je ne sais pas à quoi elle ressemble. Je n'ai pas cette curiosité là d'aller chercher les infos, d'aller chercher sur Internet pour voir à quoi elle ressemble. Je ne vais pas sur les réseaux sociaux pour essayer de voir à tout prix ici.

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Ce qui m'a raconté sur ses dernières vacances ou son dernier week end est vrai. Je le crois en fait.

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Pour moi, le sujet n'est pas là. Le sujet est. S'il ne peut pas se passer de moi à ce point là, forcément, il va quitter. Nom Sa femme n'est pas un sujet, même si au fond, moi je culpabilise parce que je me dis c'est atroce de savoir que potentiellement, ton bonheur va faire le malheur de quelqu'un d'autre.

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C'est une forme de culpabilité qui est latente, s'est ancrée un Darian de toi en permanence.

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Et tu sais que chaque fois que ton mec te dit je t'aime, t'as l'impression de voler un peu de son intimité, de l'intimité de sa femme. C'est très particulier, donc ça te nourrit de bonheur et d'espoir en fonction de ce qu'il te dit. Et de l'autre côté, tu sais que ça creuse le fossé encore plus. T'as pas envie de ça? Parce qu'encore une fois, régulièrement, je me mets à sa place et je me dis c'est monstrueux ce qu'elle vit.

[00:21:19]

C'est atroce. Il lui ment, il raconte des craques. Il est jamais là. Il y a une vraie vie avec moi. On a des projets. Comme ça commence à me faire mal, ça commence à être difficile par moments, je me rends compte que je me mets un peu en retrait quand même, malgré tout chez moi en fou.

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Je vois mes amis, j'ai ma vie, je m'organise le week end, les vacances, etc.

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Et malgré moi, je me rends compte que je suis un peu moins en attente. Et c'est là où, effectivement, ça a commencé à vraiment déraper parce que j'ai découvert une partie de lui que je ne connaissais pas qui est là. Donc la jalousie vous met la jalousie, pas la jalousie flatteuse.

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Dans une soirée. Tu te fais draguer par un autre équipier. Il y a le tien qui arrive. Tu vas un peu comme un coq.

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Et tout ça, c'est plutôt agréable. Non, non, pas du tout. C'est la vraie jalousie.

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C'est à dire que tu me demandais ce que je faisais le soir même. J'ai dis que j'ai retrouvé des amis et ils faisaient tous les endroits où j'ai l'habitude d'aller pour aller mes pieds, pour me surveiller, pour vérifier si je suis bien avec les personnes avec lesquelles j'ai dit que je serais. Il me fait des scènes de jalousie, des choses absolument monstrueuses. Je me souviens, une fois, j'étais parti quelques jours en Espagne.

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Je reviens. C'était un dimanche après midi, je crois, et j'arrive dans mon quartier.

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Et là, je retrouve deux copines avec lesquelles je prends un verre. Et c'est vrai qu'à cette période là, entre nous, ça n'allait pas du tout.

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J'étais parti justement parce que j'avais besoin de respirer, parce que ça n'allait pas, parce que je lui poser une question. Il botté en touche.

[00:23:01]

Et ensuite, je rentre chez moi.

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Et là, je me rends compte que j'ai des messages quasiment d'insultes sur mon téléphone portable en me disant comment tu peux rire autant alors que tu es sans cette malheureuse parce que je ne quitte pas ma femme. Et là, j'ai halluciné. En fait, il a fini par m'avouer qu'il était resté planté en face du bar où on était en face de la terrasse pendant une heure et demie après qu'il m'avait suivie jusqu'à chez moi. Je me rends compte qui me suit dans la rue qui m'est, puis qui regarde mes mails, mon téléphone, qui fouille chez moi parce qu'il finit par me dire à la fin, tu navigue entre fiction et réalité.

[00:23:37]

En fait, il y a des moments où tu te dis mais ce mec est complètement barjot. Je pars en courant et d'autres moments où tu te dis c'est hyper flatteur, il tient vraiment à moi, c'est en permanence comme ça.

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Et en fait, il souffle le chaud et le froid tout le temps. Pareil en ce qui concerne sa femme. Oui, je ne peux pas imaginer une vie sans toi et cinq minutes après, c'est si je la quitte, je l'ai anéantie et après ça va être. Mais tu es tout. Tu es ma raison de vivre et on finira tous les deux et on sera heureux. Et cinq minutes après, c'est comment je pourrais annoncer ça à mes enfants sans leur trouver le cœur.

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Tout était puisons quoi? Qui passe d'anges démons en permanence, de scènes de jalousie à déclaration d'amour comme ça tout le temps. Non stop. Cette idée là, on est encore séparés parce que, vacances oblige. Là, ça était juste apocalyptique et on s'est presque séparés, il me semble, à la fin de ces vacances là et à la rentrée, ils me disent l'acquitte.

[00:24:33]

C'est un moment où je m'y attendais, mais sans vraiment m'y attendre.

[00:24:37]

Ça tombait un peu comme ça et tout s'est précipité. Il m'a dit Je trouve un appart. J'ai ménageons dix jours. C'était un sujet effectivement qui était évoqué de manière assez régulière. Mais je disais tu as avancé sur ta décision. Est ce que tu as réfléchi? Parce que dans ces gars là, si effectivement tu restes avec elle, tu gardes ta vie de famille? Est ce que je peux tout à fait comprendre? Dans ce cas là, on arrête parce que moi, je ne peux pas continuer comme ça.

[00:25:01]

Je suis encore jeune, je ne peux pas vivre comme ça. Ça me rend malheureuse et quinze jours après, ils étaient dans un monde, dans un appartement.

[00:25:09]

Ils me demandent d'amener mes affaires dans cet appartement et là, j'en viens même sans m'en rendre compte, à modifier un peu le système de garde de mon fils avec son papa pour avoir plus de temps libre. Je n'avais pas mal mon fils et là, c'était quasiment une semaine sur deux et.

[00:25:27]

C'est l'horreur, c'est l'horreur parce qu'il culpabilise. Il est nostalgique, il passe ses soirées devant sa tablette à regarder les photos des enfants bébés, les enfants à un an, des enfants à 2 ans, des enfants à 3 ans. Je n'ai pas eu droit aux photos de mariage, mais je pense qu'on aurait pu par moments après, en expliquant que les nostalgiques qui n'avaient pas vécu que des années sombres, c'était juste les deux dernières qui étaient compliquées, qu'ils avaient été heureux, etc.

[00:25:54]

Et parce que je comprenais, je veux bien entendre. Mais il, c'était chaque soir. Ils ne pouvaient pas s'endormir sans regarder les photos de ses enfants. Il y en avait partout, les photos de ses enfants. C'était hyper violent pour moi parce que non seulement je ne sais plus quoi faire.

[00:26:08]

Je ne sais plus quoi dire.

[00:26:10]

Dans un sens, je comprends cette douleur parce que moi aussi, j'ai divorcé.

[00:26:15]

C'est hyper difficile d'être séparé de ton enfant. Donc j'essaye d'être compréhensive et en même temps, je suis meurtrie.

[00:26:21]

J'ai l'impression de me prendre des couteaux dans le cœur à chaque fois qu'il joue sa tablette et qui regarde ses photos.

[00:26:27]

Ça nuit à notre relation parce que à ce moment là, je commence à prendre ses enfants en grippe. En fait, c'était même plus contre moi, si on peut dire un truc comme ça, mais que c'est tous contre moi, quoi, et que de toute façon, je ne fais pas le poids parce qu'il y a trop de souvenirs, parce qu'il y a trop de choses construites.

[00:26:46]

Elle est au courant qu'il est parti. Forcément, je ne sais pas si elle sait que c'est pour quelqu'un.

[00:26:52]

Après, les enfants pensent que leur père est en voyage d'affaires, c'est à dire qu'il y va le week end un peu. Il passe aux 3 4 heures.

[00:26:59]

Là bas, je pense que effectivement, les week ends où je suis avec mon fils y passent carrément le week end là bas, parce que sinon, ça a un peu compliqué. Parce que les enfants sont pas très grands, mais pas très petits non plus. Donc, ils sont vraiment en âge de comprendre.

[00:27:13]

Donc, pour les enfants, effectivement, papa est en voyage d'affaires la semaine. Ne sais pas s'il faut que je sois là. Il ne faut pas que je sois là. Quand je lui demande, il me dit Mais tu m'agacent avec tes questions. Du coup, je suis paumé. C'est une période creuse.

[00:27:43]

Un mois se passe et on arrive la veille de Noël, le 23 décembre, qui passe à la maison, y rentre.

[00:27:50]

Il me dit même pas bonjour. Et là, il pique une crise de nerfs dans le salon, en larmes, en me disant Je ne peux pas leur faire ça, je te quitte, j'y retourne. Et là, il est parti. J'étais comme une cruche avec mon cadeau de Noël dans les mains, j'avais préparé un bon dîner. J'étais toute contente et là, il est parti en claquant la porte et je me suis pris un immeuble.

[00:28:10]

En fait, je n'ai pas compris ce qui m'arrivait cette année là. Je n'avais pas mon fils à Noël.

[00:28:16]

J'étais censé partir en Provence le lendemain, à l'heure du déjeuner, je dors pas la nuit, je fais une valise, je mets n'importe quoi dedans.

[00:28:27]

Je pense que j'aurais pu mettre des maillots de bain alors qu'on est au mois de décembre.

[00:28:29]

Je m'en serais même pas rendu compte et je file à la gare de Lyon et je suis monté dans le premier train que je trouvais pour aller me réfugier chez chez une de mes copines.

[00:28:39]

Et là, je passe quinze jours complètement paumé, mais complètement largué.

[00:28:45]

Mon téléphone, qui était mon meilleur ami ces derniers mois, est devenu mon pire ennemi. J'attendais un appel, j'attends un mail, j'attendais un message. J'étais comme une hystérique devant mon truc. J'ai aucune nouvelle de lui pendant quinze jours. Je suis juste en attente.

[00:28:59]

On me dit c'est pas possible après ce qu'on a vécu, ce c'est pas possible que ça s'arrête comme ça, juste au milieu d'une crise de larmes. Je n'arrive pas. Je pars donc là. Je passe effectivement quinze jours atroces où je peux rien avaler.

[00:29:14]

Je pleure.

[00:29:16]

Allez, 23 heures sur 24. Heureusement, j'ai des amis supers qui sont là pour me réconforter, pour m'écouter, dire en boucle. Mais il va revenir, mais il va revenir. Dites moi qu'il va revenir.

[00:29:27]

Je ne sais pas comment ils font pour être aussi patients et quasiment quinze jours après. Je ne suis pas encore entré à Paris.

[00:29:33]

C'est la veille de mon départ. Il m'appelle. Et là, je vois son nom s'afficher sur mon téléphone et j'ai bondi. J'ai pris mon téléphone, j'ai décroché. J'ai dit Allô et il m'a dit J'ai déconné, j'ai fait n'importe quoi, je t'en supplie, laisserons revenir. Hallucinant, comme dans ces moments là, l'espèce de boule que tu avais ancrée au fond du ventre, là, tout d'un coup, disparait et à nouveau pleine de joie pétillante, ou bien tu recommence à alimenter correctement la vie belle.

[00:30:04]

Et tout ça, je lui dis oui, j'ai dit mais là, a lâché ton appartement, tu es retourné vivre avec elle. Tu me fais pas le coup. Ça va durer un an, un an et demi, deux ans ou 3 ans. Il me dit Je te promets, je fais ça vite. Je le crois, je rentre à Paris, lui, il rentre à Paris, on se retrouve, on repasse deux ou trois mois, juste fabuleux.

[00:30:26]

Il trouve un appartement assez grand pour qu'on puisse tous habiter ensemble, ses enfants, le mien où on la ménage.

[00:30:35]

Et là, globalement, tout va super bien. On commence à avoir une vie sociale. On voit des amis de son côté. Les choses sont quasiment actées, c'est à dire que à ce moment là, sa famille de courant et toute sa belle famille est au courant. Et tout ça qu'il a quelqu'un d'autre. Mon fils se rencontrent donc de manière un peu plus officielle et tout se passe globalement.

[00:30:55]

C'est une période qui va assez bien. C'est une période assez chouette. Noël arrive.

[00:31:01]

Il me dit le 23 décembre à minuit 12.

[00:31:07]

Il ne peut plus faire autrement qu'il passe Noël avec sa femme et ses enfants. J'ai un peu un choc à ce moment là et après je me dis Bon bah moi, j'ai fait la même chose.

[00:31:15]

En fait, l'année où je me suis séparé de mon ex-mari. Pourquoi pas? Je comprends.

[00:31:21]

Ils passent Noël alors que j'étais un peu angoissée quand même de savoir qu'ils allaient passer quelques jours avec eux comme ça à la campagne. Et puis il y revient et ça se passe bien. Et après, on enchaîne sans habiter ensemble. On se voyait très souvent. Il ne veut pas me présenter ses enfants.

[00:31:38]

Ils maispas que lui n'est pas prêt. Eux ne sont pas prêts. Eux ne sont pas au courant mon existence.

[00:31:45]

Et ils me laisse entendre à demi mot qu'il ne peut pas faire ça à sa femme parce qu'effectivement, il n'y a aucune procédure de divorce lancée, etc. Il est toujours marié.

[00:31:54]

Les années s'enchaînent les unes après les autres, avec un point récurrent c'est les vacances d'été, les vacances d'été, Noël et jour de L'an où, à chaque fois, ce sont des engueulades infinies parce qu'il ne veut pas me présenter ses enfants. Il ne veut pas qu'on parte en vacances ensemble, donc on arrive à partir quelques jours à chaque fois en s'organisant avec les enfants, en les laissant systématiquement. On passe nos vacances seuls. Moi, j'ai bien un peu ma vie.

[00:32:17]

Je vois mes amis, mais lui va avoir des vacances normalement, d'après ce que me dit seul avec ses enfants, peut être que c'était des vacances avec sa femme. Je vois des gens, je sors. Ça creuse encore plus son côté jalousie. Ça devient de plus en plus pénible parce que maintenant, il m'accuse carrément de me taper tout le Pays basque. Il est persuadé que je ne peux pas passer une soirée sans qu'il y ait 15 mecs qui me draguer.

[00:32:41]

C'est insupportable. Il est persuadé que je le trompe tout le temps. Il me dit Regarde tout ce que je fais pour toi. Je quitte ma femme, rends malheureux mes enfants et de l'autre côté, ça n'arrête pas de sortir. Donc, je ne suis pas en confiance après.

[00:32:55]

Ça dure comme ça pendant 3 4 ans, où les disputes sont de plus en plus violentes. Moi, j'en ai de plus en plus assez de son côté effectivement jaloux, possessif, intransigeant, mauvaise foi, etc.

[00:33:07]

J'ai envie de recréer une vie de famille. J'ai envie ces dimanches avec tous les enfants. J'ai envie de ces vacances tous ensemble. Et tout ça. Et lui ne veut pas. Il est complètement bloqué en me disant qu'il est hors de question que présentent ses enfants parce qu'il n'est pas sûr de moi.

[00:33:22]

Il n'est pas sûr de moi parce que il est persuadé que je le trompe. Fait, je vivais avec ces scènes de jalousie, je vivais avec cette suspicion permanente. Ces mini ruptures, ces déceptions, mais toujours accroché à un espèce de truc, je me dis il faut que je tienne parce que j'ai pas fait tout ça pour ça.

[00:33:40]

Il a pas foutu une famille en l'air pour ça.

[00:33:45]

En fait, c'est ça qui est hyper violent. Je m'en rends compte pendant toute cette période là que plus ça va, plus m'enferme, moins je sors, moins je vois de gens. Je n'en pouvais plus qui m'attendait en bas de mon bureau, qui débarque à l'improviste dîner avec des copines, je n'en pouvais plus.

[00:34:01]

Donc, en fait, j'ai commencé à m'isoler pour avoir la paix. Ça fait peut être six ans quelque chose comme ça. Ça commence à devenir vraiment lourd comme situation et on sent que lui et moi, on ne peut plus tenir comme ça.

[00:34:31]

Donc, il me dit Je vais te présenter mes enfants. Donc, là, je ne suis même pas content de ce qu'on fait. Ça fait juste 200 fois qu'il me le dit. Voire 2000, quoi?

[00:34:44]

C'était prévu pour quand même à un moment. Le mois d'après et juste avant.

[00:34:50]

On va dîner au restaurant tous les deux. Et là, il me dit il faut que je dise quelque chose. J'ai dit oui, je viens d'être muté à l'étranger. Et là, j'hallucine, il me dit Je pars dans 15 jours. Une mission de trois mois à Londres. J'étais un peu sous le choc. Maintenant, comme d'habitude, je crois qu'il me dit quoi? Je savais que la conjoncture était un peu compliquée, qu'il était dans une boîte où les choses bougeaient.

[00:35:20]

Je me dis pourquoi pas? Ça peut arriver qu'un jour, c'est un peu violent.

[00:35:23]

Mais bon, il part et on commence à faire des allers retours comme ça pendant quelques mois ou globalement.

[00:35:31]

Effectivement, tout le sujet principal de discorde et de disputes était de rencontrer les enfants. Donc, forcément, il n'y avait plus lieu d'être parce que toute façon, les enfants n'étaient pas là.

[00:35:41]

Sa mission est encore prolongée de trois mois, donc ça nous amène jusqu'à Noël à peu près. Et là, une grosse dispute éclate sur les vacances de Noël où effectivement, il devait rentrer, mais on ne pouvait pas voir parce que Noël est avec les enfants, etc. Etc, etc. Vraiment, j'en avais assez quoi? C'était épuisant. C'était des heures au téléphone. C'étaient des mails d'insultes. C'étaient des disputes. Les hauts et les bas émotionnels étaient juste au bout d'un moment et épuisé un peu plus.

[00:36:04]

Ça faisait des années que ça dure quoi? Je culpabilise parce que je ne suis pas à fond dans mon boulot, parce que je m'en rends bien compte que par moments, je ne suis pas assez présente avec mon fils. Ça me fait beaucoup de mal et j'ai du mal à digérer qu'on se sépare.

[00:36:19]

Moi, ça me soulage sur le moment. Et puis, un mois plus tard, on reprend contact.

[00:36:27]

Sa mission a encore été prolongée et il me dit qu'il rentre en juin.

[00:36:30]

On était en mars ou en avril. Je ne sais plus très bien.

[00:36:34]

Il me dit que j'aimerais bien qu'on recommence et donc on décide effectivement de se remettre ensemble à partir du moment où il rentre en France, mais de manière plus apaisée. Chacun un appartement et on reprend les choses. On arrête cette espèce de relation avec des hauts et des bas, etc. Sans vouloir en permanence, tout au bout d'un moment, tu ne fais que voir à l'autre. En fait, on se parle régulièrement. Il devait arriver.

[00:36:58]

C'était peut être le 14 ou le 15 juin à Paris et le 13, je reçois un mail où il m'annonce qu'il retourne vivre avec sa femme. Là, je me suis senti trahi, humilié. Je me suis senti une merde, quoi? Un tapis, une serpillière. J'ai eu un moment d'hésitation et j'ai failli me dire je le comprends.

[00:37:23]

Je le comprends parce qu'il vient de passer une année difficile, parce que ces dernières années étaient compliquées. Il a besoin de se ressourcer dans un endroit bien stable qu'il connaît.

[00:37:31]

Donc je crois que je ne répond même pas au mail. Il me relance. Ensuite, il arrive à Paris, il me relance, je réponds d'une manière assez édulcorée. J'ai du mal à rompre le lien complètement.

[00:37:44]

Et ensuite, en fin août, on va dîner tous les deux. On s'était pas vu depuis octobre dorénavant, ou quelque chose comme ça.

[00:37:54]

Et là, il me dit. En décembre, je l'acquitte. Et l'âge, mais j'avais envie de rire, mais de rire, de nervosité. En même temps de deux joueurs, si je suis complètement honnête, c'était complètement dingue. Un espèce de mélange de sentiments où, d'un côté, je me fous de ma gueule et de l'autre côté, je me dis Mais quel bonheur! Mais complètement.

[00:38:16]

Mais juge, j'ai été paumé.

[00:38:19]

Donc voilà, il me dit en décembre, je l'acquitte, m'expliquant que il a eu besoin de s'opposer et que tout était très compliqué pour lui. Il avait besoin. Il n'avait pas du tout vu ses enfants pendant quasiment un an, que ses enfants lui manquaient beaucoup, qu'il avait besoin, surtout pour ses enfants, de réintégrer la cellule familiale.

[00:38:37]

J'y crois sans trop y croire.

[00:38:39]

Moi, je me préserve quand même un peu. J'apprends. Ça fait des années à préserver un minimum et on se voit pas pendant cette période là, on s'envoie des messages entre août et fin novembre. On se donne des nouvelles tous les deux ou trois jours.

[00:38:54]

C'est ça qui est piégeant. C'est qu'il y a toujours cette espèce de ses émotions, ses sentiments. Mais je ne dirais pas que c'est uniquement lui. Moi aussi, j'ai alimenté ce système là où j'avais besoin de lui dire que je l'aimais. J'avais besoin de l'entendre dire qu'il m'aimait parce que sinon, je me sentais paumé. Je me sentais complètement largué. J'étais largué. Je suis en vélo avec mon fils. On est dans ces petites rues là, dans Paris, où, effectivement, ou en vélo, on est en sens inverse de la circulation.

[00:39:29]

Je suis devant mon fils et dernièrement, on était en train de pédaler et je vois une voiture arriver au loin. Je reconnais sa voiture et en fait, la rue est très étroite, ce qui fait que je suis obligé de m'arrêter, de me pencher un peu et de poser un pied sur le trottoir. Mon fils pareil derrière lui est obligé de complètement ralentir, voire de quasiment s'arrêter pour qu'on puisse se croiser.

[00:39:48]

Là, je le regarde. Il est avec son fils qui est à côté de lui. Je me dis, mais il va me dire bonjour quand même. Il ne m'a même pas regardé. Il m'a jeté un regard et après, il a tourné la tête.

[00:39:59]

Il est parti et là, je me suis dit mais on hallucine. Je me souviens d'avoir tourné la tête.

[00:40:05]

J'ai vu le regard de mon fils qui me dit Mais attends, mais c'était lui. J'ai dit oui. Mon fils ne m'a rien dit, mais dans son regard, j'ai vu toute la déconnade de sa mère quoi. Tu sais, j'ai vu dans son regard mon fils, ce qu'il disait. Mais qu'est ce que tu fameck? Comment tu te laisses traiter comme ça? Pourquoi il nous dit bonjour, il est venu en vacances chez nous, il a passé le week end entier à la maison, on a joué et on a fait des jeux de société.

[00:40:32]

On est partis en vacances avec lui.

[00:40:33]

Qu'est ce qui fait quoi? Je suis arrivé chez moi et je me suis dit stop! Et là, ça a été terminé. On m'avait cloué sur place. Là, c'était la goutte de trop. Donc ce n'était pas les alertes de mes copines. Pendant toutes ces années страны, je l'acquitte. Et puis je reviens, je la quitte et je reviens. Tout ça dans un resto bondé où je me disais quand même il se moque un peu de moi.

[00:40:54]

Ça a été ça. En fait, c'était le regard de mon fils. Comment je peux donner une image comme ça à mon fils? Des relations amoureuses? En fait, c'est pas ça. C'est pas vrai, c'est pas ça.

[00:41:03]

Et ce jour là, je décide de tout plaquer et de partir vivre dans le Pays basque.

[00:41:09]

Et en fait, ça se décide en trois dixièmes de seconde dans ma tête et ça se décide. Surtout au moment où je le formule en appelant mon ex-mari en lui disant J'ai besoin de toi. Est ce que tu peux prendre Oscar pendant quelques mois? J'arrive au bout de ce que je peux supporter. Je quitte tout. Je lâche la partie, etc.

[00:41:27]

Je m'arrange avec mon boulot pour faire concentrer tous mes rendez vous une semaine sur deux. Et l'autre semaine, je pars dans le Pays basque et j'ai besoin de me réfugier quelque part. Et mon ex-mari, qui est quelqu'un d'absolument exceptionnel avec qui je m'entends très bien, m'a dit oui tout de suite sans poser de questions. Le lendemain matin, j'appelais des déménageurs la semaine d'après. J'avais déménagé. J'avais mis toutes mes affaires dans un garde meuble et grimper dans un train.

[00:41:51]

Je pense trois semaines plus tard, quand j'arrive aux Pays-Bas, je suis juste dévasté. Je suis squelettique, je suis incapable de parler. Je suis incapable d'expliquer ce qui m'arrive. J'ai l'impression d'être en plein burn out émotionnel. Je m'étais mise dans un tunnel pendant quinze jours à organiser le départ, l'expliquer à mon fils. Mes parents me récupère à la petite cuillère, là où mes parents sont top. Il ne porte aucun jugement.

[00:42:19]

Je n'ai pas droit parce que forcément, pendant toutes ces années, il n'a pas divorcé. Il ne m'a pas présenté ses enfants. Tout le monde est au courant, etc. Mes parents n'ont porté aucun jugement, m'ont accueilli les bras ouverts en me disant Prends le temps de reconstruire. On est là et ça valait. Au début, je n'ai aucune nouvelle, je lui dis que je pars dans le Pays basque.

[00:42:39]

Je lui envoie un mail en disant que je ne supporte plus la situation, que son attitude croise en a été juste immonde et que je pars parce que juste, je ne peux plus et que là, c'est terminé.

[00:42:52]

Et il me répond juste Je comprends et tu sais quand tu reçois.

[00:42:57]

Je comprends que tu te remémore cette scène dans le restaurant bondé où il spic pour la énième fois qu'il va quitter sa femme à Noël et qu'on est juste. Si tu veux. Fin novembre ou début décembre? Je ne sais plus. Tu te dis mais c'est pas possible. En faite, comment j'ai pu être aussi crétine pendant toutes ces années? Goubet à ce point là?

[00:43:15]

Ce que ce mec a pu me sortir pendant huit mois. Après neuf mois, je fais des allers retours. Je fais une semaine au Pays basque, une semaine Paris. J'arrive petit à petit.

[00:43:24]

On reconstruit en même temps comme une d'Ango Sport. Donc, du coup, je fais du sport.

[00:43:29]

Et puis, l'autre semaine, je suis à Paris où je profite de mon fils et je bosse un peu comme une dingue, ça, pendant 9 mois. Dis moi à peu près, on arrive aux vacances de la Toussaint. Moi, j'avais fini par me trouver un petit appartement Pays basque où je continuais. Mais une semaine sur deux, je trouvais ça assez confortable, même si je me doutais qu'à la longue, ce serait un peu fatigant. Pour l'instant, ça a donné et ça, aller avec mon fils et son papa, ça avait l'air d'aller.

[00:43:57]

Et mon fils vient pendant les vacances de la Toussaint.

[00:44:00]

Et globalement, me dit juste avant de repartir reprendre son train pour retourner à Paris chez son père, me dit Maman, je ne veux pas repartir. Et là, j'ai senti toute la détresse de mon fils dans ses yeux. Il est quasiment en larmes. Il me dit Je ne veux pas, je ne supporte plus cette vie à Paris. C'est dur d'être comme toi.

[00:44:17]

Je t'en supplie, maman, garde avec toi. J'ai eu le sentiment d'avoir tellement déconné dans mon rôle de mère. Les années qui venait de passer où j'avais vraiment le sentiment de l'avoir passé au deuxième plan, troisième parent pas mon être assez occupé, etc. Que là, je l'ai regardé, j'ai dit oui avec tout ce que ça impliquait. Donc, cela impliquait le fait de lâcher mon job à Paris, de rester dans le Pays basque à plein temps, d'essayer de trouver un autre boulot et de savoir que effectivement, jusqu'à son bac, pendant les quatre années qui allaient suivre, j'allais rester un peu bloqué au Pays basque.

[00:44:53]

En fait, ce n'était pas possible de faire autrement.

[00:44:55]

Mon fils, qui était plutôt introverti, pas sûr de lui, un peu mal à l'aise, parfois très timide. Ben maintenant, c'est un jeune garçon plein de vie sportif, qui fait du surf plusieurs fois par semaine, qui s'éclate à l'école Savart. Il est beaucoup plus sûr de lui et plus extraverti. Et beaucoup mieux dans ses baskets.

[00:45:15]

Oui, pendant ces huit mois où je fais des allers retours, il me donne des nouvelles. Il me propose même de prendre un appartement où, la semaine où je serai à Paris, je serai avec lui dans cet appartement. Et l'autre semaine, dans le Pays basque, lui sera avec sa femme dans le plus grand appartement encore à maman. Ça devient tellement risible que je me demande si c'est vrai ou pas, en fait, son histoire? Ah non, ça suffit.

[00:45:35]

Maintenant, ça devient juste n'importe quoi.

[00:45:37]

Je commence à ne plus l'aimer, mais je n'arrive pas à dire que je l'aime plus.

[00:45:41]

Et puis, effectivement, de temps en temps, j'ai droit à un texto ou un message où on se donne deux, trois nouvelles, mais je me rends compte que je gère. Même si c'est là, je gère beaucoup mieux la chose. J'arrive à m'en détacher jusqu'au moment où je me rends compte que je commence à oublier. Pendant deux ans. Ils continuent à me relancer jusqu'à encore très récemment. Là, je pense qu'il a compris que c'était fini parce que j'ai rencontré quelqu'un.

[00:46:08]

En fait, je ne veux pas lui dire au début que j'ai rencontré quelqu'un parce que j'ai peur de lui. En fait, je me méfie de lui. J'ai peur de ce qu'il peut faire. Il pouvait tellement tordu et tellement machiavélique dans ses mensonges que c'est facile. Aujourd'hui, on ne peut rien cacher à personne avec les réseaux sociaux, etc.

[00:46:26]

J'avais très peur qu'il vienne gâcher tout ça parce que j'étais en train de vivre. Donc maintenant, effectivement, c'est terminé depuis peu de temps, 3 semaines en moins. Quelque chose comme un.

[00:46:43]

Je suis complètement guéri et c'est par la rencontre de quelqu'un d'autre sur un site internet. On a commencé à se parler juste avant le premier confinement et on n'a pas pu voir du coup pendant deux mois.

[00:46:56]

On s'est parlé tous les jours des heures, des heures et des heures. Ça a duré deux mois et on s'est vu le lendemain du confinement. Et en fait, pendant ces deux mois là, je pense qu'il a bien senti effectivement toutes ses peurs, tous ces blocages que je pouvais avoir sur ne plus supporter le mensonge.

[00:47:12]

Besoin de transparence à tout prix. Besoin de vérité et pas de faux semblants.

[00:47:16]

Et il a été tope là dessus, c'est à dire qu'il m'a déroulé toute sa vie les choses les plus belles comme les choses les plus sombres. Ça m'a mise vraiment en confiance et j'ai pu effectivement avancer. J'ai pu moi aussi à nouveau faire confiance. Et j'ai la grande chance, effectivement, que ça ait bien marché tout de suite. Et maintenant, on est inséparables et c'est quelqu'un qui est juste formidable, qui est d'une gentillesse extrême. Je pense que c'est une qualité que je n'aurais pas su apprécier plus jeune, mais j'apprécie maintenant.

[00:47:48]

Je me sens bien, je me sens en sécurité, je me s'emportait. C'est vraiment quelqu'un d'extraordinaire et j'ai beaucoup de chance. Et là, il y a trois semaines, j'ai réussi à dire effectivement que j'étais avec quelqu'un et que je ne voulais plus jamais entendre parler de lui. J'ai toujours aimé écrire et j'ai eu la grande chance d'avoir trouvé un éditeur qui a bien voulu me méditée. En fait, j'ai voulu traiter cette histoire adducteur de manière un peu différente en laissant la place à chaque personnage de s'exprimer.

[00:48:27]

Mon parti pris, justement, était de ne pas avoir de parti pris. Je n'avais pas besoin de ça pour faire le deuil de ma relation parce que je l'avais déjà fait.

[00:48:34]

En revanche, quand j'ai reçu le premier exemplaire livre et là, je me suis installé dans mon lit et j'ai commencé à lire ce livre.

[00:48:41]

Comme ce n'était pas moi qui l'avait écrit.

[00:48:43]

En fait, je l'ai lu d'une traite et en fermant livres. Je me suis dit plus jamais ça. J'ai vécu un enfer.

[00:48:53]

Mon fils a lu Wage dédié à mon fils et je lui ai donné un exemplaire en lui disant Ecoute, tu diras qu'on aura envie de lire. Je lui ai expliqué effectivement de quoi ça parlait et il m'a demandé pourquoi. Effectivement, j'avais un Oscar au début et je lui ai dit que c'était une façon de m'excuser d'avoir été absente pendant si longtemps. Il m'a dit Bravo maman, c'est super, j'ai lu d'une traite arriver panachée et il m'a dit un truc qui m'a dit Tu sais, maman, j'ai pas senti tout ce que tu as écrit.

[00:49:26]

Tu as l'impression d'être tellement dérivables décemment.

[00:49:28]

Une mauvaise mère, de m'en occuper, de sortir tout le temps et de passer des soirées à pleurer. Ou je le mettait devant un DVD pendant que je m'apitoyer sur mon sort. Je me dis tant mieux, j'ai bien masqué, mais j'aurai toujours ce sentiment au fond. Moi où? Ou j'ai loupé un truc. J'ai loupé des années mon fils entre 6 7 ans et ses 14 ans, quoi? Je pense que dans cette histoire, je n'ai pas de regrets parce que je ne fais pas la femme que je suis aujourd'hui et je ne serai pas avec la personne avec laquelle je suis aujourd'hui si je n'avais pas vécu comme ça.

[00:50:04]

Le seul regret que j'ai, c'est d'avoir autant mis mon fils de côté. Merci à Clémentine Delagrange, qui a réalisé cet épisode, et à Alexandre Ferreira, qu'il a monté et mis en musique. Si vous l'avez aimé. Faites le savoir, mettez nous des étoiles et des commentaires. Merci.

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Extraordinaire l'histoire d'amour que vous venez d'écouter. La recette magique pour en vivre une aussi belle. Être à l'écoute de son cœur, de son intuition. Et porter, dès les premiers échanges une attention particulière à l'autre. Oui, les petites attentions ont de grands pouvoirs. Et ce n'est pas les 8 millions de couples qui se sont rencontrés sur Meetic qui vous diront le contraire. Si vous aussi vous voulez commencer une vraie histoire, rejoignez d'autres célibataires engagés sur Meetic et peut être un jour, vous viendrez la raconter ici.