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On connaît tous un couple qui s'est rencontré grâce à Meetic. Non, ce n'est pas étonnant puisque vous savez combien de couples ont eu un coup de foudre grâce à Mitic 8 millions. Et ça fait 18 ans que ça dure. 16 millions de célibataires qui peut être comme vous, se sont casé. Mais attention, pas pour autant mis dans une case pour commencer une vraie histoire, Meetic est le service de rencontres numéro 1 des trentenaires. Alors, si pour vous, une relation sérieuse, c'est s'amuser ensemble quotidiennement et ça pendant longtemps, vous êtes au bon endroit.

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Meetic est ravi de sponsoriser ce podcast ex qui met en valeur des histoires d'amour extraordinaires. Et si vous aussi vous commencez une histoire, une vraie?

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Bonjour, je suis Agathe Lecaron. Bienvenue dans Exces, le podcast qui vous parle d'amour au travers d'histoires toujours extraordinaires. A quel endroit de la vie y a t il autant de dualités que dans le domaine amoureux? Dans quel autre endroit passe t on aussi vite? De l'ombre à la lumière, au moment où l'on croit qu'on est abonné aux ténèbres. Le soleil peut arriver à tout moment et ce n'est pas Marie qui me contredira. La preuve que dans la vie, rien n'est figé, c'est dans Ex aujourd'hui.

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Alors, je sens une histoire très compliquée, enfin très compliquée. Moi, j'avais l'impression qu'il était très compliqué, mais au final, quand t'entends les copines, tu te rends compte que c'est toujours le même style d'histoire. Au même titre que quand on est malheureux, on a l'impression qu'on est le plus malheureux de la terre. Bon, bah, tu te rends compte assez vite qu'en fait, chaque copine a été elle aussi la plus malheureuse de la terre à un moment.

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Mais toujours est il qu'en effet, je sortais donc d'une histoire avec un garçon qui m'avait fait pas mal tourner en bourrique pendant pas mal d'années avec quelqu'un. Donc, on se voit comme ça. Bon, ça n'empêche pas, moi, de faire ma petite vie à côté. Même si, encore une fois, évidemment que ça m'empêchait de rencontrer quelqu'un parce que moi, j'étais amoureuse de lui, donc je prenais un peu les miettes qui me laissaient. Mais bon, il quitte sa copine un beau matin, donc on se met vraiment ensemble.

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Ça dure, je pense. Un an, mais c'était un an. C'est drôle parce que d'ailleurs, pendant cette année, je me souviens que je disais à mes copines Je sais que je suis très amoureuse de lui, mais j'aime pas la vie qui m'offre. Je ne suis pas bien dans sa vie. Il a un petit garçon qui avait à l'époque 8 10 ans. Bon, bref, du coup, je n'aimais pas cette vie. Mais bon, j'étais amoureuse de lui, donc je prenais le package.

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Ça s'est terminé au bout d'un an. J'étais très malheureuse et je n'avais pas trop compris pourquoi. Donc toutes ces explications étaient très floues. Ce n'était pas clair. C'était gamin qui se droguait beaucoup et moi, c'est pas du tout mon cas et qui me faisait croire que grâce à moi, il allait arrêter la sauveuse. Blablabla. Donc super. Sauf qu'en fait, à la fin, il avait complètement replongé là dedans. Donc, un espèce de une espèce de brume ambiante dans toutes ces explications sont sans arrêt.

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Bref, ça, c'est fini et ça me fait très mal au coeur. Et puis surtout, ce qui me fait mal au coeur, c'est que c'est qui gardent quand même un petit. Bien évidemment, c'est pas drôle. C'est pas Georges CTH et basta. J'apprends plus qu'il y a. Entre temps, il me dit qu'il est, qu'il est seul, qu'il est seul, qu'il est seul, mais qu'en fait, il sort avec. Une fille que je connais n'était évidemment pas très contente.

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Parce que moi, quand je demandais des explications, évidemment, ne me donnaient aucune.

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Alors qu'en fait, il avait juste une autre histoire. Je mets deux ans à m'en remettre vraiment. J'avais vraiment le coeur qui saignait.

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Pendant 2 ans. Dieu merci pour moi, à un moment, ce sont carambole.

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Ces deux histoires, c'est à dire la fin de l'une avec une nouvelle, mais une nouvelle, ça fera peut être l'objet dans votre podcast. Mais alors, il avait le même prénom, avait le même prénom tous les deux, beaucoup, malheureusement pour moi, de similitudes dans le caractère, etc. Mais pas du tout le même type d'histoires dans les deux cas, en tout cas, des histoires dans lesquelles je ne pouvais pas me projeter parce que je sais que ce sont deux personnes qui sont trop la nuit par rapport à moi qui suis le jour.

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Moi, je ne bois pas, je me drogue pas, je ne fume pas. J'adore dormir, j'adore la journée. Je suis pas du tout une noctambule. Je suis quelqu'un de plutôt très sain et dans les deux cas, c'est des gens très torturés. Dans un cas, il y en avait un qui se droguer beaucoup, l'autre qui fumait des pétards du matin au soir, les deux avec un fond de dépression plus ou moins chronique. Soyons honnêtes.

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Le deuxième, clairement, quand même plus gentil que le premier, qui m'avait brisé le coeur. Mais bon. Toujours est il que je me remet en selle. Je suis content de me dire que je peux plaire à nouveau. Ça me fait plaisir, surtout que c'est quelqu'un qui a pas mal de charisme. C'est très flatteur. On va dire que ça a fait beaucoup de bien, mon ego.

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Et puis surtout, je m'étais toujours dit C'est le premier le sait, ça va bien, mais je peux dire ça, ça lui fout les boules. Donc, j'étais plutôt contente sans l'avoir du tout anticipé. Mais j'étais plutôt contente de mon coup en me disant Bon matin, commence à y avoir une petite petite vengeance de la vie qui se met en place. J'étais plutôt contente. Au final, la vie s'est bien rangée ensuite, cette histoire numéro 2 s'étiole, paraît gentiment, mais sans que ça me fait mal au cœur.

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Parce que encore une fois, je savais que c'était un feu de paille et que c'était impossible d'avoir une histoire officielle avec cette personne.

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Eh bien, come back d'histoire numéro 1 qui revient dans les parages. Ça commence par un petit message sur Facebook. Il s'était inscrit sur Instagram dans un petit message Hoping Folau sur Instagram. Au début, j'étais hyper froide dans mes réponses et en Jeribi, oui, j'aimerais bien. Invité à dîner, je réponds probablement pas moi. J'étais vraiment hyper glaçantes. Et comme tous les gros pervers au final, j'ai fait la méthode inverse de ce qu'il faut faire, c'est qu'au final, ça l'a excité.

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Lui dire que plus je résistait et bien plus il m'a envoyé des messages et des trucs. Il est assez drôle, donc il a commencé à me faire marrer, à raconter des trucs. Et puis bon bah. De fil en aiguille, je sentais que moi, la glace commençait un peu à se briser, mais pas du tout dans une optique amoureuse, mais en tout cas que je lui en voulait plus. Mais pour autant, je n'avais pas envie de le voir.

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Je refuse ces invitations à dîner, etc. Juste je me dis Bon bah voilà, on est plus fâchés. Point barre. Et je pars en week end à Biarritz. Et je tombe sur lui, en fait. Qui, entre temps, avait déménagé de Paris et était allé s'installer à Biarritz depuis un an et avait ouvert un resto? Donc, on se salue à mâchant. Bref, moi, j'étais en fête ce week end là, bizarrement, alors que ma meilleure amie habite à Biarritz.

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D'habitude, genre chez elle, je ne sais pas pourquoi. Problème? Parce que sa maison devait être pleine. Pour la première fois à Biarritz, j'avais pris un hôtel qui était collé au resto que ce mec a acheté. Du coup, je croise tout le temps, quoi.

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Et puis voilà, encore une fois, il était drôle, sympa. Bref, on a fini par aller dîner ensemble avec des copains et finalement, on se marre bien pendant le dîner. La soirée se termine et au moment, il me ramène. Je me rends compte que j'ai oublié les clés de ma chambre. Enfin, la carte de la chambre. Et ce n'est pas un hôtel avec en, c'est plus des chambres qu'un hôtel. Il n'y avait pas d'accueil.

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Je me souviens très bien de m'être dit de vraiment avoir capté que mon inconscient avait sûrement fait exprès d'oublier cette clé. Tu vas donc?

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Évidemment, il me dit tu peux venir dormir chez moi, j'ai une chambre d'amis. Ah oui, mais ça repart. Et là, j'ai changé. Tu sais, je ne suis plus du tout comme avant. Ça m'a fait tellement de bien en cette année où j'ai quitté Paris parce qu'avant de prendre le resto à Biarritz, il avait fait une année dans le Gers. Ça m'a fait tellement bien d'être tout seul à la campagne. J'ai changé, je ne me drogue absolument plus.

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J'ai pris conscience de plein de choses. Je m'excuse tellement pour le mal que j'étais fait. Je me suis vraiment mal comporté. T'as raison. Maintenant, je veux vraiment me poser. Et tu sais, mon rêve, c'est d'avoir un deuxième enfant, la femme de ma vie et blablabla. En fait, c'est horrible parce que moi, avec le recul, quand je raconte ça, je me dis mais comment j'ai pu tomber dans le panneau?

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Je crois que j'étais tellement contente qu'ils reconnaissent qu'ils s'étaient mal comportés que j'en avais. J'en ai oublié tout bon sens. Moi, il me dit ça, sincèrement, je le crois, sans remettre en doute sa perversion, ce qui était vraiment une sacrée erreur puisque pour le coup, je le connaissais quand même bien et j'aurais dû vraiment savoir que c'était évidemment impossible qui change en une année impossible. Le mec avait bien trop de Valoche pour changer aussi rapidement. Mais bon.

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Toujours est il que sur le moment, je crois vraiment à ses mots. Je crois vraiment. Sauf que. Il est tellement enthousiaste et tellement c'est tellement gros, était la femme de ma vie. Et comme on fait, si on veut, si on veut un enfant tous les deux à Paris, Machabée, il part dans des discussions un peu surréalistes et du coup, au contraire, moi, c'est moi qui dit Ouh là, on se calme. Tu sais quoi?

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On va essayer. Moi, je suis ravi de savoir que tu a changé, mais on se carabinée. Pour l'instant, je ne viens pas vivre à Biarritz. Non, pour l'instant, on ne va pas faire d'enfants. On verra si des gens passent l'été. Ce sera pas mal. Et voilà, je me suis trouvé. En tout cas, j'étais assez fier de moi, très raisonnable.

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Entre temps, il me demande de lui faire des tee shirt et des casquettes pour son resto, ce que je fais lorsque j'ai une marque de vêtements.

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Donc je le fais avec plaisir et je reviens, je. Peut être pas toutes les semaines, mais tous les quinze jours. Mon rêve. Et un jour, je l'ai au téléphone et je lui rappelle que je dis oui, parce que comme j'arrive ce week end, je sais pas quoi faire ce week end. Oui, bien, mais je croyais que je restais le week end prochain. C'est ce week end.

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OK, ok, bon, OK, le train peut chelou, bon, auquel j'arrive le vendredi soir.

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Il fait une énorme soirée dans son resto le samedi soir et je trouve hyper bizarre, hyper chiant. Il ne parle pas du tout et ignore totalement, etc. Mais à un moment, il y a une copine qui vient me voir qu'il me dit Regarde, y'a une fille sur ses genoux là bas et je le regarde. Et je vois en effet une fille aînée habillée comme une pute, un micro micro short. Mais Jean, c'était même pas un short, c'est une culotte engines tellement vulgaire.

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En fait, quand j'ai vu cette scène, je me suis dit C'est que la première, c'est une fille qui connait et que je connais aussi. Qui connait depuis 10 ans nous germait dans ces machines. T'inquiète, pas de souci, elle est dans l'âme, donc. Mais t'inquiète, il l'accordeur, on s'en fout quoi? Et la deuxième, c'est de m'être dit tiens, comment il a pu tomber dans le panneau tellement c'était une petite Starfox qu'il Adapei.

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Tout ce que Paris compte de petite célébrité de balles qui fait la course au yacht l'été en Grèce, sur le port, avec ses copines, à leur façon. Moi, tout ce que j'exècre, genre au plus haut point. J'ai regardé ça un peu amusé en disant Tiens, elle tente alors qu'elle le connait depuis 15 ans. Lui, tiens, c'est marrant, il s'est laissé faire. Marrant. C'est tellement gros et grotesque pour moi que pas une seule seconde, j'ai cru.

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Bon bah voilà, Sorèze termine bla bla. On rentre le lendemain, c'était le dimanche. Il était d'une humeur exécrable. Mais bon, j'ai envie de dire c'était plus ou moins son habitude. Donc je ne me suis pas vraiment formalisé. Et au moment où je pars, le taxi m'attend et et là, je lui dis bon bah du coup, je reviens. Je sais plus comment on va dire.

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15 jours après tout, comme ça et là, en fait, je sais pas. Je crois que c'est pas une bonne idée en regardant évidemment partout, sauf là où je suis dans le vide qu'est le taxi maintenant.

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Bon bah, je m'en gouffre dans le taxi, juste avec une copine. Et Lamaque, pas mal non plus. Maintenant, on sait jamais dans bien Ryton, on ne se connait. Peut être que le taxi le connais. Tu n'as pas d'Antrain. Moi, j'avais des lunettes de soleil. J'avais les larmes aux yeux dans le train, mais je m'effondrer en sanglots.

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Mais comment, encore une fois, je le connaissais que ses sautes d'humeur liées à la drogue et tout. Je savais qu'il avait. Il n'avait pas passé une bonne soirée. Il avait été odieux, il a été relouer, que tout le monde, etc.

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En fait, je me suis juste dit en fait, il n'a pas changé. Donc j'étais plus déçu, mais je comprenais qu'il y avait en fait si j'étais énervé contre moi. La sensation d'être à nouveau fait avoir alors que le mec n'avait pas changé. Mais je ne pensais pas du tout qu'il avait Quellien. Et pourquoi? Je pensais pas qu'il avait quelqu'un? Parce que je pensais qu'il y m'estime suffisamment pour me faire ça. Entre temps, le lundi, je devais lui recevoir ses casquettes, tee shirt et compagnie.

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Je crois qu'il m'envoie un texto, l'air de rien, sur ses T-shirts, ses casquettes. Non, mais c'est bon. Tu vas aller recevoir cet après midi à Machin.

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Mais rien, rien d'autre à jambes comme à la fois, comme si tout allait bien et à la fois hyper chelou après ce qui m'a dit et après qu'on n'est pas qu'un ensemble. Un message aussi banal.

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Et le mercredi matin, coup de fil d'une de mes meilleures amies qui vit à Biarritz. Mon écoute, Marie, je suis désolé. Là, je vais te flinguer ta journée, mais je te le dis parce que tout le monde est au courant à Biarritz et personne n'ose te le dire. Mais en fait. Benjamin a une meuf et tu la connaissais, ma chaînettes plus pute, nous allons l'appeler qui m'a donc tenu la jambe toute la soirée à leur mari.

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Mais comment tu verras qu'on talas dans un mois? Sans me méfier, je raconte ma vie. Oui, bah, tu vois, avec Benjamin, on s'est retrouvés. C'est cool, je ne sais pas. On verra ce que ça donnera, mais en tout cas, c'est chouette. Et toi, comment tu vas? T'es rayonnante. Tu m'étonnes. Elle s'est tapait mon mec à Nantes et nous voilà. Donc en ce moment, j'ai cru que la terre se dérober sous mes pieds.

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Ce qui m'a le plus vraiment choqué. Dis moi demain, j'ai un coup de foudre pour quelqu'un qui est déjà en couple. Je ne dis pas que ça, ça n'arrive pas. Je peux complètement le comprendre, mais tu ne viens pas à la soirée. Moi, demain, Marie, je tombe folle amoureuse d'un mec marié et je l'ai. Et en plus, je connais sa femme. Il faut une grosse fête chez eux, mais je me pointe pas.

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En fait, je ne pointe pas et je me dis juste c'est pas grave, il y en aura d'autres. Ou si jamais j'ai le courage de me pointer. Je fais le profane, je rasent les murs, je reste dans mon coin et du coup, j'ai été vraiment hyper, hyper, hyper blessé.

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On s'était retrouvé depuis deux mois. Il aurait très bien pu, le dimanche, venir me voir et de me dire Écoute Marie, je suis désolé. En fait, ça ne va pas le faire. J'y arrive pas. Et en vrai, il n'y a pas de meilleure raison de quitter quelqu'un que de lui dire qu'on l'aime pas ou qu'on va rencontrer quelqu'un d'autre. Tu vas moi, en deux mois, j'étais par tomber amoureuse de lui.

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Donc j'aurais juste dit OK, c'est pas grave, restons bons copains, il n'y a aucun souci.

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Il habitait à Biarritz, à Paris. De toute façon, c'était un peu compliqué. Donc sincèrement, je n'étais pas suffisamment à fond pour que ça me terrasse. Là, ce qui m'a terrassée, c'est vraiment la trahison du foutage de gueule de tout le monde qui était au courant et une personne qui me prévient. Et donc ma copine enchaîne en me disant Bouron et cerise sur le gâteau, moi, je suis parti de Brest le dimanche soir, le mardi où j'avais à peine le dos tourné.

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Dire que mon corps était encore chaud, de la brûlure de balle que je venais de me prendre dans le dos. Ils ont fait un aller retour à Paris tous les deux et ils sont les serres tatoués. Elle a s'est fait tatouer. On va l'appeler connard, vrai prénom, évidemment, mais dans le cou et lui supputent sur le cœur, sachant que lui n'a aucun tatouage. Qui m'a toujours dit qu'il détestait ça. Alors, lui qui déteste a toujours dit qu'il détestait la vulgarité et tout.

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Je peux te dire qu'on était dans le summum entre l'autre, avec sa culotte angines et son soutien gorge apparent et tatouage.

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J'étais atterré et surtout, j'avais compris qu'en fait, il m'avait fait assez sous tee shirt et ses casquettes, qu'il attendait qu'une chose en fait ça. Ça faisait 15 jours qu'ils étaient ensemble et qu'il n'attendait qu'une chose. C'est que je le livre de ces trucs pour ensuite pouvoir être débarrassé gentiment. Jamais il m'appelle pour me dire quoi que ce soit. Donc moi, en revanche, sachant ça, alors là, je me fais un pas vers moi où je dis tout de suite tout ce que je pense en me disant en gros, j'aurais tout à fait pu entendre que c'était terminé entre nous.

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Il n'y avait aucun problème là dessus parce que je n'étais pas retombé comme une taré. En revanche, que tu te fous de ma gueule, que elle, elle se foutent de ma gueule en venant me Tshatshi avec son plus beau sourire toute la soirée. Que tout le monde soit au courant de Biarritz. Parce qu'apparemment, ça date pas de ce week end que tu m'as fait venir alors que tu savais que t'étais avec elle. Tout ça parce que tu attendais et casquette de merde.

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Mais alors ça, mec? Mais en fait, ça ne passera jamais. Résultat il a une réponse à son image complètement. Marie, pardonne moi, je suis perdu. Un truc tellement nul. En fait, je ne sais même plus d'ailleurs les mots exacts, mais c'était nul, mais c'était à son image. Et ce qui est génial, c'est qu'à aucun moment, il ne me parle d'elle et à aucun moment, il avoue Moi, tu te fais tatouer.

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C'est dur de pas avouer que t'as un tatouage alors que tout le monde l'a vu.

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Et un jour, il m'a appelé, est très énervé. Donc c'était fini. En juillet, il m'a appelé en mars de l'année d'après. Donc, autant te dire que de l'eau avait coulé sous les ponts. Moi, j'en avais vraiment plus rien à cirer. Je lui ai dit Je t'ai jamais excusé de ton comportement et j'aimerais quand même un jour ressort des excuses. Donc je l'ai forcé à s'excuser au téléphone, mais j'étais horrible. Il me disait pardon.

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Moi, je me suis comporté comme un connard. J'ai dit plus tard T'entends pas, pardon. Il s'est comporté comme un connard, c'est pas trop tôt.

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Donc voilà, j'estime que j'ai eu ma petite vengeance. Fin du dossier. Le petit effet qui secoue le Greimas, c'est que ça se termine en juillet et en septembre. J'apprends que j'étais enceinte. Alors ça, ça a été le coup de grâce. Je te dis pas. C'est à ce moment là que je souffre, c'est ma dernière souffrance pour passer à un autre style de rencontre et c'est drôle parce que je le sais à la première seconde. Je sais qu'il faut que je laisse toute cette douleur me traverser parce que je sais qu'une fois qu'elle aura fait tout son travail et que je ne m'intéresserait plus jamais à ce style de Mike au fond de moi, je le remercie de m'avoir fait un truc, en tout cas que moi, j'ai considéré comme hyper violent parce que c'est ce qui m'a permis de mettre complètement fin à cette histoire.

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Donc, je mets du temps à me reconstruire. Je suis blasé du genre humain. En fait, j'ai plus confiance en personne. Je me recentre sur mon petit noyau dur et voilà, j'ai pu faire des rencontres. J'ai mes amis que j'adore, que j'aime d'amour. J'aime mon cercle très proche. J'ai 37 quand ça se finit et j'ai 38. Du coup, un an après, quand ça y est, je sais que c'est derrière moi. Je suis pas du tout malheureuse, mais je sais juste que l'amour, c'est pas pour moi.

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Voilà que ça me fait trop mal au cœur. Je ne veux plus souffrir comme ça et que malheureusement, en amour, il y a forcément une part d'inconnu. Ou peut être que tu vas souffrir. Peut être pas dans un an, peut être pas dans cinq ans, mais peut être dans dix ans. Personne ne sait jamais. Et quand? Non. Je ne veux plus revivre ça. Donc, je fais ma vie autrement. J'ai dit j'ai plein de super copains copines et une famille que j'adore, des nièces, des frères et sœurs dans tous les sens.

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Je suis hyper heureux. J'aime le boulot que j'adore et voilà, je me dis que j'aurais juste pas la même vie que tout le monde. Mais c'est pas grave pareil, les enfants. Moi, ça n'a jamais été forcément le truc de ma vie. Je ne m'étais jamais dit j'aurais trois enfants, bla bla et tout. Et j'ai toujours su que je pourrais être heureux sans enfant. Moi, encore une fois, il y a plein de sujets, moi qui m'épanouir et moi, j'adore être seul.

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Donc, de toute façon, je n'ai jamais fait partie de ces filles qui cherchaient des mecs pour pas toute seule.

[00:19:53]

Je prévois un week end à Biarritz. Une copine me dira Tu veux pas décaler ton week end en week end avant? Parce que moi, j'y vais. Locking d'Avenches, dis t'as raison, je décalent l'Okanagan d'avant, donc là, je regarde direct sur la pièce ONCF. Je vois que j'ai un train pour Biarritz à 4 heures, j'étais à deux stations de Montparnasse. Je me dis Allez hop, on roule ma poule, je fonce. Donc, j'arrive à Biarritz à 20 heures.

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Week end à Biarritz au mois de novembre. Tout est fermé, y'a rien à machin, donc on cherche un resto ou diner. Il était déjà 21h30 22 h avec deux copines. On rentre dans le resto restau vide fait. Il avait fait une énorme fête la veille, donc ils étaient tous en gueule de bois. Impossible, donc, le mec. Ils attendait qu'une chose d'être fermé, il nous voit arriver. Il était dégoûté.

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Je pense qu'il y avait un mec au bar en train de boire un verre tout seul. Mon regard croise son regard et l'armée, leur coup de foudre. Mais intersidérale, pas genre. Un petit coup de foudre discret. Non, vraiment, on se quitte. Pas des yeux. Je vais m'asseoir en face de lui.

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Je trouve si beau. Il a les cheveux longs, un peu fréquents, au carré un peu ondulé, avec un petit djinn blanc. Et chez Paris, il était tout seul. Je trouvais. Alors on se foutait un peu de sa gueule avec mes copines parce qu'il portait des claquettes et du côté a bon espoir canons et qu'on se marre. Je trouvais tellement sexy et je vois que pendant tout le repas, on smatte un moment aux copines. Mais je n'ai même pas le temps de finir ma phrase.

[00:21:18]

Et c'est bon, on a compris. Donc elle me parle.

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Oui, oui. J'écoutais d'une oreille. Je m'attaque à une taré de l'autre. Le dîner se termine.

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Des copains de mes copines arrivent dans le resto. Je crois qu'il y en a un qui avait l'air de le connaître, mais vite. Ils se sont dit bonjour un peu de loin, mais toujours est il que quand on va payer, on se rapproche du coup, forcément du bar. Et donc là, il discute avec un des copains de ma copine qui était là et je lance un peu à la cantonade Faites exprès. Bon, on va boire un verre au bar du marché.

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Vous venez, vous venez pouvant s'adresser soit aux copains, ma copine qui est arrivée, soit à ce type. Bon, il a très bien compris le message parce m'a regardé droit dans les yeux et il m'a dit oui, je vais essayer de passer.

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J'étais surexcité tout en arrivant au bar du marché.

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Mais quand même, une heure a débarqué. Un peu long, il vient direct à nous, a tout de suite à côté de moi et on parle, on parle, on parle et fait au bout de cinq minutes, il me dit Mais en fait, je te connais, je te suis sur Instagram. Ah bon? Mais comme ça, tu me connais, tu me suit sur Instagram, il dit oui.

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En fait, je t'ai croisé il y a trois ans. En 2016, on était en novembre 2019. Je t'ai croisé. En 2016, tu portais un pantalon en velours côtelé et des stands cymès à scratch et tu étais à l'angle, rue Réaumur, rue Montorgueil, devant un magasin de baskets, donc.

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Hallucinant. En effet, mes bureaux sont juste à côté. C'est là où je prends le métro. Donc, en effet, je passe au moins deux fois par jour à cet endroit. Ce n'est pas impossible.

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Et Jade, testeuse, mes scratches un pantalon de leur côté et là, ils étaient donc hyper sérieux. Et puis, je t'ai recroisé l'année d'après, en août cette fois, aux alentours du 15 août, tu étais à Biarritz, tu portais un maillot de bain à damier jaune et noir avec tes copines sur la plage. Et là, franchement, si je n'avais pas eu un coup de foudre, je me serais dit non, mais c'est un copain. Il est là, je me dis moi où j'étais un peu fort.

[00:23:16]

J'ai même carrément étonné et on continue à papoter. Et pareil au bout de dix minutes. Il me dit oui, parce que comme ma copine a un resto.

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Bla bla, bla bla. Ah voilà, il fallait bien qu'il y ait une tuile. Il a une copine. Donc bon, bah moi, je ne suis pas trop le genre de l'appartement où il me dit qu'il a une copine.

[00:23:38]

Bon bah, ça fait une espèce de croix au dessus de sa tête.

[00:23:42]

Je ne suis pas du tout le genre de chien génial. Il a une copine. C'est excitant? Pas du tout. C'est l'opposé total. Donc bon, gentiment, je lâche un peu l'affaire. Les films disent on va se coucher. Qu'est ce que tu fais? Pas. Du coup, je rentre avec vous, j'arrive, il me raccompagne, joue avec les filles jusqu'en bas de chez ma copine. Bon bah, à bientôt, vous partez Kanban part dimanche et toi?

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Ben moi, je pars demain. Donc là, c'est lui qui me répond Bah, je pars demain, je pars faire du surf à l'île d'Oléron. Bon bah dommage. À bientôt, bisou. Salut quoi! On rentre chez ma copine et là, j'ai un flash. Je dis Oshii, non, mais attendez ce mec. En fait, je sais que j'ai une photo de lui sur mon Instagram. Comment ça? Je remonte toutes mes photos, mes photos, mes photos.

[00:24:26]

Et en effet, en 2016, une photographe m'avait envoyé un mail en me disant Salut Marie, je fais des photos à Biarritz et ce que je peux vous emprunter des fringues porte un marque de vêtements et en contrepartie, je te donnerai les photos si tu veux les utiliser pour vote, comme j'avais dit. Ah bah oui. Et quand j'avais reçu les photos. En fait, je n'avais pas du tout utilisé celle où les filles portaient des vêtements de ma marque, mais elles avaient pris deux mecs en photo.

[00:24:51]

Donc, il se trouve Edouard et son meilleur copain Artur, qui portait des vêtements de ma marque. Et j'avais récupéré parmi toutes les photos Camas envoyé une seule photo de Edouard qui porte une chemise mate trotteur avec brodé Please Love My, que j'avais mis sur mon Instagram. Ne sachant pas qui c'était, je ne l'avais pas tagué. J'avais juste écrit Coucou toi et c'est tout. Hashtag Please love!

[00:25:16]

Je dis à mes copines à Shin et je dis Mais voilà, il N.9, tant pis. Dommage. Etc. J'habite à Paris. l'Habitat, c'est la vie.

[00:25:25]

Sauf que tout d'un coup, je vois mon téléphone qui s'allume et envoie un message sur Instagram. Du coup, je réponds et réponds et en fait, toute la nuance envoie des messages. Mais que des messages très bon enfant, absolument rien de ni machin. En fait, ce jour là, on était dit le weekend du 19 novembre. On ne s'est jamais arrêté de s'écrire pendant des mois, jusqu'en décembre. On s'est créé en s'escrimer, mais toutes les fois jusqu'à 4 heures du mat.

[00:25:51]

Le soir, la journée, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Il ne parle jamais de sa copine, mais seulement il aborde le sujet. C'est moi qui lui en parle et il est toujours très classe, en ce sens où un moine ne m'a jamais fait d'avance officielle. Rien du tout. Il a jamais dit deux phrases qui, potentiellement, pouvaient le mettre dans une situation délicate. Il a jamais rien dit de négatif sur sa copine.

[00:26:12]

Les seules phrases, c'était situation amoureuse un peu compliquée, mais je n'ai pas envie d'en parler.

[00:26:25]

Moi, c'est ce genre d'histoire. Moi, j'ai besoin d'avoir un coup de foudre, j'ai besoin de vibrer avec Edouard, on se parle à longueur de journée et de soirées, etc. On parle tous de musique, de.

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On se raconte nos vies. Donc un moment, je me dis bon, il est mignon. Mais ça fait deux mois qu'on parle comme ça, annuité jour.

[00:26:43]

À un moment donné, il faut qu'il se passe un truc parce que j'ai 30, 38 ans, trois quarts, quatre cinquièmes, voire onze douzième.

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Je ne vais pas perdre mon temps avec un mec qui a une copine. Donc, je m'étais un peu donné une deadline dans ma tête et finalement, un soir. On est en train de se parler et on finit par jouer à un jeu. On joue au bar un truc de barrière. Vercruysse, tu sais où tu dois dire le contraire de ce que tu penses. C'est lui qui commencera et me dit parce que moi, je devais aller à Biarritz à Noël, à passer le jour de L'an.

[00:27:16]

Et lui, il n'était pas là parce qu'il était dans sa famille, qui n'habite pas Biarritz. Donc, on se loupait vraiment. Ce loupait, je crois, au jour près quoi. Et donc il m'envoie un message avec marqué. Heureusement que tu viens à Biarritz. Quand je ne suis pas là, je suis vraiment trop trop content. Ça m'aurait vraiment trop soulez de voir ta tête. Je ne sais pas quoi répondre sur le même ton. Mais t'inquiète pas, Dieu merci, tu n'es pas là.

[00:27:41]

Ça aurait été insupportable pour moi de te savoir dans la même ville, alors que je n'ai qu'une envie, c'est de t'arracher la tronche à d'autres, griffer le visage. Et on est parti dans des trucs, en fait tout d'un coup tellement extrême, entre guillemets, méchanceté, bien que du coup, ça voulait tout dire, en fait, à l'envers. Ce qui est dingue, c'est que c'est parti dès la première phrase. C'est à dire que dès la première phrase, quand il a dit J'aurais détesté revoir ta petite tête.

[00:28:09]

D'ailleurs, quand je t'ai croisé la première fois dans le resto, je me suis dit C'est qui ce gros tas dégueulasse, ce gros l'aideront. Et donc, ça a duré cinq minutes parce qu'au bout de cinq minutes, il a dit En fait, on va arrêter parce que je crois que ça va trop vite, trop loin. Je ne sais pas quoi et donc on s'est arrêté net. Bon bah, béni oui oui. Sauf qu'on savait très bien.

[00:28:28]

Puis on avait ouvert un truc qui ne pas et ça n'a pas loupé. Noël passe et le lendemain de Noël, il m'envoie un texto avec juste écrit Viens et j'ai dit quand demain j'ai débarqué, il était à Limoges chez ses parents, pas chez ses parents, mais dans sa famille. Il avait son là bas. J'avais appris depuis début décembre quand c'était fini avec sa copine, mais il ne m'a rien dit. Puis il a réglé son truc. Trois semaines après, j'ai pris un train et j'ai débarqué.

[00:28:56]

Je suis arrivé sur le quai de la gare. On s'est roulé des pelles comme des tarés. C'est là qu'il me refait le fil de l'histoire, qu'il a fait ses photos pour cette fameuse marque de trotteurs. Comme c'est quelqu'un d'assez curieux, il a regardé sur Instagram notre auteur. De fil en aiguille, il est tombé sur mon profil. Il s'est diol à l'air cool, mais avait ajouté il me croise en vrai un jour de pluie, en novembre à Paris.

[00:29:18]

Et là, lui, il a un vrai coup de foudre pour moi. Et je lui ai dit Mais Edouard, moi qui a eu un coup de foudre pour toi trois ans après? Comment c'est possible que quand je t'ai vu en 2016, je n'ai pas eu un coup de foudre? C'est pas possible. Je ne comprends pas. Et il m'a dit cette phrase. Il m'a dit Tu m'as regardé comme si j'étais un abribus dans lequel il fallait pas se cogner.

[00:29:35]

Sous entendu, tu ne m'as pas calculé du tout, quoi.

[00:29:39]

Et ce qui est dingue, c'est que c'est sûrement vrai. Moi, je ne me rappelle absolument pas. Il a fallu que la vie se charge de me faire comprendre que l'amour, ce n'était pas ce genre de type malsain, mauvais, méchant, etc. Pour que je vois sa petite tête d'ange et que je me disais Mais en fait, c'est avec ce type de personne que je veux faire ma vie. C'était une question de moment.

[00:30:03]

On ne s'est pas quitté, donc on a fait l'image de Biarritz. On ne s'est pas quittés une seule seconde et au bout de 12 heures, je crois, on se disait je t'aime alors que moi, ça, c'est un truc. J'ai pas le je t'aime facile, je t'aime, je t'aime, je t'aime machin. Et on ne s'est pas posé une seule question, c'est à dire qu'il y a eu un espèce de truc d'évidences. Et je ne sais pas.

[00:30:22]

Je savais qu'on ne quitterait plus jamais. Je reste quatre jours parce qu'après, je partais le 2 janvier au Brésil pour un mariage pendant 15 jours. Là, on s'appelle tout le temps, tous les jours. Voilà l'amour, quoi. Mon anniversaire, c'est le 20 janvier et le 20 janvier. En fait, il débarque à Paris. Il m'a fait une surprise, sachant qu'il m'avait fait croire qu'il avait sa tente chez Paquis, qui débarquait chez lui à Biarritz, et que, du coup, il pouvait pas venir le vin qui pouvait venir le 23, mais pas le vin.

[00:30:54]

Et donc, en fait, il avait appelé mes copines, etc. Bref, du coup, il est venu me faire une surprise et il est reparti. Il est reparti, je sais pas. Peut être deux mois après un truc comme ça. Sauf que du coup, on s'est vu quatre jours en décembre. On s'est vu quatre jours en janvier, donc entre le 20 et le 24 janvier. Et le 24 janvier, je tombe enceinte.

[00:31:15]

Du coup, on s'était vu deux fois quatre jours, donc en février. Je crois qu'on s'en rend compte le 19 février, je me souviens.

[00:31:26]

En fait, ce qui est dingue, c'est qu'à aucun moment. Enfin, c'est dire que ça engendrait un tas de questions parce qu'on habitait quand même pas dans la même ville, donc encore moins ensemble. Il y avait des gros sujets à moi. Je venais d'acheter une maison à la campagne pour quitter Paris. Bon, il y a quand même des petits sujets, donc on s'est posé toutes ces questions. Mais à aucun moment on se pose la question de savoir si, oui ou non, je suis la femme de sa vie ou l'homme de sa vie tellement c'était évident.

[00:31:54]

Du coup, j'ai rencontré ses parents acheter de l'enceinte. Pareil pour les miens, je pense que les parents d'Edouard s'étaient résignés à ce qu'ils n'auraient pas de petits enfants, sachant qu'Édouard n'a pas de frères, de sœurs et tout. Donc, du coup, je crois qu'il était avant tout très content de se dire que finalement, il y a là leurs parents, toi et moi, de mon côté, écoute. Je crois qu'ils étaient hyper contents. Je crois qu'il avait confiance en nous.

[00:32:17]

Je pense qu'ils se sont juste dit s'ils le font, c'est qu'ils savent vivre. Et du coup, ils avaient quand même des petites affaires à régler à Biarritz, où il a officiellement quitté Biarritz en septembre 2019.

[00:32:29]

C'est lui qui vient à Paris parce que moi, j'aime mon travail et tout. Sauf que j'allais signer ma maison à la campagne entre juillet et septembre, vu qu'on savait qu'il lui fallait pour le coup qui règle ses derniers trucs à Biarritz, ce qui pourrait pas vraiment bouger vu que moi, j'étais enceinte de 6 7 mois. On s'était dit Bah moi, je viens à Biarritz déjà tout l'été.

[00:32:47]

Et puis tout en septembre, tu reviens à mi septembre. Et puis voilà, tu vas donc. Au final, on n'était pas censé être séparé. Très, très longtemps. Sauf que bon bah, ma grossesse en a décidé autrement. J'ai été hospitalisée. Bon, bref, j'ai été rapatrié. Des vacances, bidule. Si bien que j'ai jamais pu poser le pied à Biarritz et donc j'ai été alité chez mes parents tout l'été. Donc, au final, on ne s'est pas vu.

[00:33:07]

Il a fait 8 très rapidement, deux allers retours en trois mois pour venir me voir à 12 heures à peine. Ou ça, ça a été un peu dur parce qu'on ne pouvait pas se voir. Mais du coup, ce qui est drôle, c'est que il revient en septembre. La maison n'est pas prête. Donc on ne peut pas s'installer. Et surtout, comme je suis enceinte, alitée, que la maison est à la campagne, trop loin de l'hôpital.

[00:33:28]

Et tout vient donc chez ma mère. Là où chuis, j'ai accouché en octobre. La maison n'est pas du tout prête. Donc, au final, on emménage vraiment ensemble. Quand, en janvier 2000 20, on est confiné à 3 en direct et on est confiné ensemble en mars 2020. On est passé, on n'habite pas ensemble, même pas dans la même ville. On va chez ma mère, on a un enfant, un bébé dans une maison qui n'est pas la nôtre et on débarque dans une maison.

[00:33:57]

Finalement, enjanvier qui n'est pas du tout terminée, on débarque juste parce qu'à un moment, faut y aller, quoi, mais qui n'a absolument pas fini. Et on est confinés ensemble. H 24.

[00:34:06]

Donc, lui, il a tout quitté à Biarritz et c'est ça qui est d'origine, vient de la campagne, donc il déteste la campagne, mais il déteste clairement ça. Ce n'est pas du tout son choix. Moi, cette maison, je l'ai acheté à l'époque toute seule parce que j'en avais un peu marre de Paris. Et j'ai envie d'espace, de respirer tout. Quand je l'ai acheté, je me suis dit Ce qui est super, c'est qu'il y a pas de travaux dans cette maison.

[00:34:24]

Bon bah, deux ans après, on est encore, on a toujours pas de salon. Pour vous dire l'état de la baraque que j'ai acheté, avec le recul, quand je dis que la vie est bien faite. Mais c'est même pas qu'elle est bien faite, c'est qu'elle est surtout bien faite. C'est que si j'avais été toute seule en faite à la campagne, mais en vrai, avec tous les problèmes que j'ai eus sur ma maison, je serais resté un mois, je pense.

[00:34:42]

J'aurais revendu direct. J'aurais lâché l'affaire. Heureusement qu il est là et donc il a fait un croix sur toute sa vie pour venir à la campagne. Maintenant, vu que ce n'est pas une maison qu'on a acheté ensemble, je sais qu'on y restera pas. En gros, on l'a finie, mais lui, il a vraiment besoin de l'océan. Du coup, je pense qu'on repartira au bord de la mer.

[00:35:03]

On a été à trois avant d'être à deux. Et bien ça, c'est bien passé. Il y a une espèce d'évidence entre lui et moi. Après, attention, on n'est pas toujours d'accord. Et toi, tu vois, mais une espèce d'évidence qui fait qu'on sait qu'on s'est trouvé, en fait. Aucun vrai gros sujet de discorde, même des sujets importants. Quand un enfant est quelqu'un, ça se fait sur l'éducation. Si t'as pas du tout les mêmes règles avec les devoirs et une espèce de truc de facilité aux oreilles.

[00:35:27]

On s'est reconnu et je ne me vois pas faire. Moi, je ne vois plus du tout faire ma vie sans lui et vice versa. J'espère. Mais toi, ce matin, quand je suis parti, il était encore dans le livre que je pars très tôt quand je travaille à Paris.

[00:35:41]

Naturellement, Ziggy, je t'aime, je t'aime. C'est un espèce de truc.

[00:35:44]

On est encore à ducorps, un jeune couple, mais le bébé ne l'a pas.

[00:35:49]

On ne l'a même pas senti passer parce que déjà hyper facile. C'est un gros bébé dormeur, donc on ne peut pas dire qu'on soit fatigué ni rien.

[00:35:55]

En plus de ça, on s'aime tellement que même les petites difficultés qu'il peut y avoir au début à être parent comme à tout le monde m'avait prévenu tu verras, la première année, c'est hyper difficile.

[00:36:04]

T'es crevée. Ma sœur, elle m'avait dit Il y a deux enfants. Elle m'avait fait promettre un riche t'en supplie. Même si vous voulez vous séparer au bout de la première année, tenez bon et dessous, c'est vraiment la plus difficile. Je pense qu'elle flippante va se dire Oh là là, elle s'embarque dans un gosse avec un mec qu'elle connaît ni d'Adam. Et bien, peut être parce qu'on est un très jeune couple, mais au final, nous, on a pas du tout trouvé ça difficile.

[00:36:27]

Mais ce qui est bien, c'est que moi, je le découvre père, enfin homme en même temps que père presse, parce que je ne le connaissais même pas tant que ça. Hum. C'était un pari très risqué, quand même. Tout s'est fait de façon tellement fluide. On n'a jamais eu une seule discussion avec Edouard sur comment on fait ce que j'ai envie chez toi. Est ce que c'est toi qui vient à Biarritz, que c'est moi qui lâche ma vie?

[00:36:44]

Et j'ai rien. Tout s'est fait comme ça. Il est arrivé un jour avec son sac et il est reparti. Enfin, je ne sais pas. Tout a été tellement fluide, méga évidence. Et je peux te dire que jamais, mais jamais je n'aurais pensé qu'en fait, l'amour, c'était ça. Alors qu'en vrai, pour le vivre, je sais que c'est sa maman. On est en septembre. Ça fait même pas un an qu'on a notre maison, on sort du confinement depuis trois, quatre mois, voire on va retourner en confinement et on a un deuxième petit bébé.

[00:37:18]

Donc on aura eu deux petits bébés en un an et demi parce que la java va avoir un an dans quinze jours. Et moi, j'attends un petit bébé pour le mois de mai. Et autant Java est arrivé vraiment par surprise, autant là, on l'a vraiment voulu. On s'est dit allez, on enchaîne direct vu qu'on se trouve super fort pour gérer cette petite vie. Ben, on met un deuxième. Dieu merci quand même, je ne pense pas qu'il faille être résigné pour que les choses arrivent.

[00:37:52]

En tout cas, ce qui est sûr, c'est que c'est qu'il y a une question de timing, mais ça, mais plus que jamais. J'y crois que tu peux être près de toi. N'y a personne en face, il n'est pas prête, ça ne marchera jamais et vice versa. Et ça, si je l'avais su avant, tu vois quand j'ai eu des galères amoureuses etoo, plutôt que de morfondent sur mon lit et d'être triste, etc. Si j'avais réussi à comprendre que c'était juste, peut être pas le bon moment, je pense que ça aurait adouci les peines de coeur.

[00:38:19]

Par exemple, le fou débile, là, mais à l'époque, j'en aurais rêvé d'avoir un enfant à lui rêver. Si je l'avais fait. Mais au secours aujourd'hui.

[00:38:31]

Mais aujourd'hui, tu sais à quoi ressembleraient. Je ressemblerait à une petite fleur fanée.

[00:38:41]

J'ai pris une énorme claque qui m'a bien fait mal, mais cette fois, elle m'a servi de leçon. Je pense qu'il faut aussi savoir écouter les signaux que la vie envoie parce que si ce n'est pas toi qui te charge du coup de changer ton chemin, c'est la vie qui va te faire en sorte de changer ton chemin. Et ce pas toujours. Ça peut être violent. Merci à Clémentine Delagrange, qui a réalisé cet épisode, et à Alexandre Ferreira, qu'il a monté et mis en musique.

[00:39:20]

Si vous l'avez aimé. Faites le savoir, mettez nous des étoiles et des commentaires. Merci.

[00:39:29]

Extraordinaire l'histoire d'amour que vous venez d'écouter. Vous savez quoi, finalement? L'engagement, c'est être déterminé à aimer pour une durée indéterminée. En tout cas, chez Mitic, on en est convaincu. Et ça fait 18 ans que ça dure. En 18 ans, le service de rencontres préféré des célibataires français de plus de 30 ans a été à l'origine de 8 millions de couples 8 millions de couples.

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Ça fait donc 16 millions de célibataires qui ont trouvé chaussure à leur pied. Rendez vous vous aussi sur Mitic pour commencer une histoire, une vraie.