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On connaît tous un couple qui s'est rencontré grâce à Meetic. Non, ce n'est pas étonnant puisque vous savez combien de couples ont eu un coup de foudre grâce à Mitic 8 millions. Et ça fait 18 ans que ça dure. 16 millions de célibataires qui peut être comme vous, se sont casé. Mais attention, pas pour autant mis dans une case pour commencer une vraie histoire, Meetic est le service de rencontres numéro 1 des trentenaires. Alors, si pour vous, une relation sérieuse, c'est s'amuser ensemble quotidiennement et ça pendant longtemps, vous êtes au bon endroit.

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Meetic est ravi de sponsoriser ce podcast ex qui met en valeur des histoires d'amour extraordinaires. Et si vous aussi vous commencez une histoire, une vraie?

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Bonjour, je suis Agathe Lecaron. Bienvenue dans Exces, le podcast qui vous parle d'amour au travers d'histoires toujours extraordinaires. Comment se construit le sentiment amoureux? On vous a forcément déjà posé cette question. Etoy Qu'est ce que tu regardes en premier chez les hommes ou chez les femmes? Beaucoup disent les yeux. D'autres disent le sourire. Moi, je réponds les mains. Mais Marta, elle, elle regarde l'âme. C'est simple, vous allez entendre la plus belle histoire d'amour qu'on puisse imaginer.

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J'ai 23 ans, j'arrive à Paris après avoir terminé mes études à Dublin et je cherche un travail comme professeur d'anglais. Je cherche aussi à avoir une vie sociale. Etant catholique, je fais partie d'un groupe de prière où se trouve Philippe, cet homme qui est sur un fauteuil roulant. Et rien de très surprenant. Je fais appel. Attention à lui, je ne le connais pas. J'ai fais des amis par d'autres biais et un beau jour, je suis invité à une soirée où il se trouve.

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Qu'il y a aussi Philippe avec deux amis et je vois que tout le monde parle avec lui comme avec une personne normale. Je me demande bien comment je dois agir moi même si est infirmes moteurs cérébraux. C'est un accident de naissance. Il y a une lésion au cerveau côté moteur, donc c'est la motricité qui a été atteinte et non pas son intellect qui lui envoie de lever la main, de bouger la jambe. Et tous ces messages, vous êtes parasité et son corps ne va pas obéir.

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Au contraire, le corps va bouger quand il ne voudra pas. Il a des mouvements involontaires. Sa tête, les bras, les jambes, tout est désordonné. Et ce n'est qu'après des années de rééducation, Phlippe va arriver à se mouvoir dans un fauteuil roulant, arriver à avoir un maximum d'autonomie en pouvant se lever tout seul, se coucher, se laver, manger. La seule chose qui ne pourra pas faire, c'est se préparer à manger. Et la communication va rester très pénible.

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Les gens vont pouvoir le comprendre, vont se méfier. Ils vont avoir peur parce que quand la personne sait qu'il y a une très mauvaise élocution, elle ne peut pas répondre à une question ou très lentement. Tout de suite, on pense qu'il manque d'intelligence ou alors qu'on ne va pas comprendre son message. On va faire des grimaces même, et c'est très repoussant. On fait un premier rapport. On est pas du tout naturel, mais qu'est ce que c'est que ça que cette personne?

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Et oui, c'est notre première réaction. Philippe se trouve sur son fauteuil roulant. On voit qu'il fait beaucoup, beaucoup d'efforts pour tenir sa tête. Par exemple, il mettait une main avec un doigt sur sa joue pour que la tête ne bouge pas et qu'il puisse vous fixer des yeux. C'est une position qu'il a gardé tout le temps. Et quand vous avez fixé les yeux, c'était incroyable. Il a un regard d'une profondeur et j'ai compris à cette soirée là, j'ai fait comme mes amis.

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Je lui ai posé une question et je n'ai pas compris. La première fois, il a répété, il a reformulé et en écoutant bien, avec un peu de patience, j'ai compris vous. Moi même, une voiture, on me ramène, on ramène d'abord Philippe et on entre dans son studio. Et là, je suis impressionné par un homme qui a beaucoup de style, beaucoup de goût, un studio très, très. Il sort de sa poche une carte de visite.

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Il me donne ses coordonnées et il me dit quelque chose. Voilà, on s'appellera, mais pas plus que ça. Je suis impressionné, comme toute personne être de cette personne handicapée lourdement handicapée.

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Je comprends que c'est quelqu'un dans le cadre de nos activités avec l'Église.

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Ce goût de prière, on se retrouve souvent à la messe, mais pas que soient les parents de Philippe pour une maison dans le Sud. Philippe invite ses amis à passer du temps avec lui là bas. En été, on passe quinze jours ensemble.

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Un groupe de 8, des amis au bord de la Méditerranée, devant les palmiers, devant. Cette plage est vraiment très attirante et on passe vraiment un très, très beau moment. On fait du tourisme. J'apprends à connaître Philippe et c'est à ce moment là, au retour de cette deuxième fois. Une deuxième année de vacances ensemble. Quelqu'un, en nous voyant par Philippe comme ça, s'adresse à Philippe lors d'une conversation. Mais il y a quelque chose qui a changé entre toi et Martin.

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Est ce que vous vous aimeriez par exemple? Philippe tombe des nues, mais il reconnaît que notre amitié était vraiment une simple amitié. Il y a quelque chose qui a bougé sans s'en rendre compte de la personne, mais dit aussi la même chose, mais pas en présence de lui. Je me dis tiens, tu n'as pas remarqué que parce que je pense que ça se voit quand deux personnes se trouvent bien ensemble. Et moi, tout de suite de Johnny, j'étais absolument pas venu parce que dans ma tête, ce n'est pas possible.

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Et même si je reconnais que notre amitié s'approfondit pour moi, il est impossible que une question d'amour? Non, pas du tout. Pas du tout. Et ma réaction est assez disproportionnée. Moi, j'ai rêvé un grand blond aux yeux bleus, musclé et riche, surtout riche. Mais Philippe ne correspond absolument pas à mon rêve, d'ailleurs. Le handicap n'a pas sa place dans mon rêve. Pour moi, je suis radical là dessus. Mais ma peur, c'est que je vois bien que cette complicité est grandissante.

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Je vois bien qu'il y a quelque chose qui se passe, qui, qui me dépasse. Mais je n'ai pas envie d'aller voir ce que c'est par crainte de me dire. Mais la personne de Philippe? Oui, mais ce fauteuil roulant et son handicap? Est ce que je pourrais? Je pourrais pas? On a été approché par nos conversations et on s'est beaucoup partagé. Moi, mes questions sur le handicap. Des questions de beaucoup de choses. Que vous s'équilibraient.

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Une grande sagesse qui observent des gens. J'ai 11 ans de moins que lui. Je trouve que c'est un homme d'expérience qui a une sagesse autre donnée par sa vie. Sa vie est particulière.

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Après cette révélation, on va dire de cet ennemi extérieur on se voit sachant tous deux qu'il y a quelque chose qui bouge, on se met d'accord qu'on ne peut pas avancer dans une relation si on n'est pas d'accord pour le chemin à prendre. Et moi, je reste sur mes gardes en disant moi, ça ne bougera pas. Au delà de l'amitié, ce n'est pas possible. Philippe, il avoue qu'il aimerait entreprendre ce chemin avec moi. Oui, et il avoue que oui, oui.

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Pour lui, il y a quelque chose de plus. Mais on se met d'accord en se disant on continue et on verra bien ce qui se passe. Soit les sentiments de Philippe vont revenir à une amitié ou soit moi je vais bouger. J'accepte le marché en me disant ça ne bougera pas. Un beau jour, il m'invite à un dîner, à un dîner ensemble. Ça nous arrivé chez moi. J'avais mes cours, je terminateur. Il m'a dit Tu passes, ont dîné ensemble.

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On dîne, on discute et ça se passe très bien. Je quitte son studio et on ferme la porte. Je me dis mais vraiment, il y a quelque chose qui ne va pas parce que ça me perturbe trop. C'est l'histoire avec cet homme. Il y a quelque chose en moi que je nie encore, cette histoire d'avoir peur, que j'ai quelque chose qui a quelque chose que je ne voudrais pas laisser croître. Je ne vais pas laisser grandir quelque part et je me dis je serais malheureuse de ne pas mettre mise en face de la vérité parce qu'il est au fond de moi et je pense que je n'aurais pas supporté de ne pas le faire.

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Je ne peux pas continuer comme ça. Ce chemin ne me convient pas et ce garçon me donne trop de tracas. Mes sentiments, vraiment. Il y avait quelque chose qui bouillonner dedans. Et je pars un peu, en fait, avec Philippe et des amis, on retourne à la mer, mais je me mets à part. Je sais que bon le groupe d'amis, mais je me mets à part. Je sais que j'ai besoin de réfléchir. Je me dis mais quelque part, j'aime cet homme.

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J'aime cet homme, y compris son handicap. J'aime tout cet homme. Est ce que je l'aime suffisamment pour lui donner ma vie? Et là encore, je trouve qu'il y a une réponse qui dit oui. Ou alors quelque chose qui me dit va plus loin parce que en restant dans cette amitié, je ne peux pas savoir. Va plus loin sur le chemin d'amour avec cet homme. Et si je rentre dans une relation amoureuse avec lui, c'est clair et vrai, quoi.

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J'ai droit de savoir à l'avance et je pense que notre amitié dans lequel je suis m'aide à me connaître sincèrement, qu'il est lui et vice versa. Donc, je me retrouve dans l'eau et je commence à battre, à donner des coups de pieds, à pousser l'eau de moi, comme si je poussait au loin toutes les hésitations et tout ce qui est dans ma tête. Pouvez me dire il est impossible que tu fasses ta vie avec cet homme? Je sors de l'eau et il se trouve que Philippe est aussi sur la plage et il me voit de loin.

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Je vais vers lui et je pense qu'il sait très bien que j'ai fait mon choix. J'accepte d'avancer sur ce chemin d'amour avec lui qui paraît fou. Mais je dis oui, car avec un grand sourire, on se prend dans les bras et on échange notre premier baiser. On pourrait penser que notre romantisme pourrait être faussé par ce handicap qui va venir attiser les choses, mais pas du tout. On rit beaucoup et en fait, je tiens la tête de Philippe dans mes mains et je l'embrasse et m'embrasse en auto.

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Je dois les tenir sa tête parce que il est très, très émotif et donc il bouge d'autant plus. Mais c'est un premier baiser qui a du sens.

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Je pourrais rester que pour une personne normale. Les hésitations sont les mêmes parce qu'on est sûr de rien. Alors on peut admettre aussi qu'avec Philippe, handicapes qui se trouve au milieu de tout ça. Mais ce vraiment un niveau autre. Avec Philippe ou le handicap, prendre la seconde place et moi, je suis en face d'un engagement. Encore une fois, pour moi, un engagement pour la vie. Pour moi, c'est pour le meilleur et le pire. J'accepte de me fiancée avec Fily et ce jour là, les hésitations me quittent.

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J'ai dit oui, je l'aime, je sais qui m'aime. Je sais moi même que ce n'est pas un océan d'amour qui m'attend. Je le sais. Sinon, je ne peux pas prendre ce choix. Je ne peux pas. Je connais Philippe. Notre amitié est allé loin. Je sais qu'avec cet homme que je n'ai rien à craindre, je suis en France. Lors de ma famille, je rentre juste avant nos fiançailles et je dois parler aux parents.

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Et là, ça ne va pas. Je me mets à pleurer parce que je sais très bien que ça va être très difficile. Mes parents sont terrorisés. Tu vas épouser une vie de sacrifice. Tu vas épouser un fauteuil roulant. Tu seras fatigué tout le temps. Les personnes handicapées ont toujours des soucis de santé. Tu n'arrivera pas. On n'avait pas pensé à ça pour toi. Tu seras beaucoup plus heureux avec un autre homme. J'ai beaucoup de mal à les convaincre.

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Et de toute façon, les convaincre, c'est impossible. Je pense qu'au départ, ils ne voulaient pas venir au mariage, mais ils ont fini par venir. C'était une journée difficile pour eux. Ils ont mis du temps, mais après, ils voient notre bonheur. Ils voient combien je suis heureuse, combien je sais aimer. Et il se laisse convaincre. Sept mois après nos premiers baisers, on se marie et effectivement, c'est un grand jour pour notre mariage religieux.

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C'est une grande journée qui m'attend sur son fauteuil volant dans l'église. Je sais que tout le monde est très, très ému. Mes frères et sœurs sont très, très émus et beaucoup de larmes alors que c'est un moment très joyeux. Il y a des larmes de joie. C'est émouvant parce que pour les parents de Philippe qui voient leur fils se réaliser quelque chose qui était très inattendu, il y a un grand grand grand sentiment de bonheur. C'est certain que certaines personnes pensent que ça finira par un divorce au bout de trois mois.

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Je sais que ça planum un petit peu, mais à la sortie de l'église, il y a une explosion de joie, les confettis, des cris de bonheur. C'est vraiment une explosion qui m'étonne beaucoup. Je sais, c'est plus que la normale et je pense que c'est beaucoup les amis de Philippe qui se réjouissent pour lui.

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Un studio qui est entièrement accessible dans le même immeuble, il y a d'autres appartements qui sont accessibles aux fauteuils roulants. On aménage dans un deux pièces un grand séjour grand cuisine avec les ouvertures larges pour le fauteuil. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le fauteuil prend sa place, mais le fauteuil ne prend pas toute la place. Philippe a toujours plein de projets. À gauche, il voudrait qu'on puisse quitter Paris pour pouvoir trouver une maison jardin. Et on aimerait aussi commencer une famille.

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Le handicap de Philippe n'est pas héréditaire. Ce n'est pas dans les gènes et c'est un accident qui est arrivé après la naissance, due à un manque d'oxygène. Il n'y a aucun risque à ce sujet. Mais est ce que Philippe peut s'occuper d'un petit bébé? Est ce qu'il peut s'occuper des enfants? Et pour notre grande joie, une première petite fille arrive deux heures et demi après notre mariage.

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On est complètement avec un gain de cet être infiniment belle. Je n'hésite pas encore une fois à placer cette petite dans les bras de Philippe. Ses parents viennent nous voir souvent. On se promène souvent. Philippe, je n'ai jamais hésité à lui mettre un enfant dans les bras. Il m'a de nombreuses fois bercé les enfants dans le fauteuil. C'est magique pour les endormir. Et Philippe avec beaucoup de concentration, portés avec beaucoup de tendresse. Il était capable de beaucoup de tendresse quand son corps était au repos et quand il se concentrait beaucoup pour pouvoir les entourer avec un bras.

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Ces gestes étaient maladroits, oui, mais il ne me faisait jamais mal. Du coup, toute sa vie, elle a voulu être le plus autonome possible. Et si, s'il ne peut pas travailler pour moi, ne pas être à la charge des autres, donc, il fait un maximum de choses. Philippe passe l'aspirateur dans la maison. Philippe fait les comptes. Philippe s'occupe vraiment comme il est. Jamais sans rien faire. Philippe, on est ensemble tous les jours.

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La questions de personnes handicapées ont choisi ce que je ne travaille pas parce que la loi dit que pour le conjoint, proportionnellement à son salaire, les allocations sont réduites. Donc, je ne suis jamais seul. J'entends les femmes qui disent pour un mari qui part travailler. Elle est seule avec son enfant. Effectivement. Mais moi, j'ai toujours quelqu'un à côté, un adulte. Et en plus, cet adulte est mon mari. Donc je n'ai pas une vie comme les autres épouses.

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Philippe s'occupe des enfants avec moi. C'est quelque chose qu'on fait ensemble. On planifie tout ensemble notre vie et bien évidement, on ne peut pas aller vite. On ne peut pas aller rapidement dans notre vie avec un fauteuil roulant et contraignante. Mais cette vie ensemble, elle a son charme. Notre but, c'est le bonheur de chacun. Philippe, il aimait beaucoup d'amour. Moi, j'adore. C'est presque comme Philippe Bousseau D'Amour. Je n'ai qu'à le suivre.

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C'est avec joie que je suis dans la maison avec les enfants et que tous les deux. On est vraiment ouvert à cette vie qui est donné et nos enfants grandissent dans une ambiance vraiment équilibrée, avec beaucoup d'amour. Et pour la petite histoire de notre fils qui a 6 ans, qui regarde son papa dans son fauteuil roulant, qui me demande maman! Est ce que papa peut siffler? Et je réponds Bah, tu sais, Philippe n'arrive pas à court donner les cordes vocales, sortir le son, le souffle en même temps, bouger la bouche.

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Il ne peut pas siffler et il me regarde. 6 ans. Il me dit Maman, papa ne sait pas faire grand chose et je lui dis oui, effectivement, on ne peut pas. Son handicap l'empêche de faire ce que d'autres papa peut faire. Ma troisième fille, qui a 8 ans, se lève de sa chaise. Elle court les bras de son papa. Mais moi, je sais ce que c'est faire. Papa, c'est aimer. Cet enfant a compris l'essentiel de la vie de Philippe.

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Même si sa vie n'est pas rentable, même si, objectivement, on ne peut pas dire que Philippe peut fait grand chose. Philippe est champion dans l'être et sait être aimé. Et je dirais c'est a quelque chose d'admirable. Philippe dans le fait que il aime les personnes autour de lui qui vont le rejeter. Il aime les personnes touchées, lui qui ne vont pas se donner la peine d'entrer en contact avec lui. Si il n'aimait pas, il serait écrit, je pense.

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C'est une révolte. Il ne pourrait pas avancer. Mais non. Au contraire, il a quelque chose ordonnèrent qui lui permet d'être convaincu qu'il va aimer une femme, de l'aimer. J'en suis témoin et de pouvoir fonder une famille où la joie est au programme.

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Pour nous, il n'y a pas de problème, on ne peut pas nier la présence du handicap. Ça serait se leurrer, on vit avec, mais son handicap n'est pas un obstacle à notre vie de tous les jours.

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Nos enfants arrivent à faire. Nos enfants sont très désirés et chacun. Nous avons une fille deux ans après, une fille deux ans après une fille et deux à deux ans après un garçon. Et là, je pense que je commence à fatiguer un peu. Trois ans après un dernier garçon. Enfants en 8 ans. Vers la fin? Fatigue un peu, mais. Mais c'est normal et l'amour grandit à chaque fois. On se demande ce qu'on aura assez d'amour pour chaque enfant.

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Mais si ça se multiplie, donc, la vie, Jacques-Philippe, nous avançons dans notre vie de couple, dans notre vie de parents.

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Bonheur. Notre vie de famille. Nos enfants le dit maman, pour moi, la vie, oui. Je ne peux que décrire une vie bienheureuse, le fait de goûter et de cinéma le dimanche, pour elle, la vie, c'est ça. Et de voir nos amis d'invités du monde. Et oui, peut être de grandir dans une ambiance qui alors nous devons nous organiser. Mais Philippe a une telle énergie. C'est lui le leader dans cette histoire. C'est lui qui qui guide la famille.

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Nous avons le projet, construit une maison. Il y a un enfant qui naît juste avant la fin. Après, un éditeur demande à Philippe d'écrire un livre. On écrit un livre. On a toutes les pages du livre par terre dans le salon. Et puis notre dernier, avec son petit camion, il roule dessus. Il y a toujours quelque chose. C'est une vie très effervescente. On est un petit peu sur notre nuage plus qu'autre chose d'être une famille un petit peu hors du commun entre nous.

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Quand Philippe au pouvoir une fatigue, il fait tout ce qu'il fallait voir, chercher quelqu'un. Qu'est ce que voilà, ce que tu pourrais garder? Un enfant peut. Thomas va aux petits soins de son épouse. Ce n'est pas du tout la famille. Il en prend soin. C'est lui qui protège. C'était lui qui voit. Il n'est pas focalisé sur autre chose. Une profession. Sa famille est sa priorité et il en prend soin. Vraiment, comme un époux et un père.

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Le regard des autres sur cette famille. Bien évidemment, quand Philippe arrive à la maternelle pour aller chercher ses enfants, ça pose question. Mais nous avons la chance de vivre dans une ville qui est petite. Et encore une fois, par des amis. Une amie ouvre la porte, une autre amie ouvre la porte et on est rapidement accueillis dans la ville. Pas de problème au niveau de l'accueil, ce handicap peut être pour les enfants. Je sais que un beau jour, Philippe va à la rue du car scolaire pour mon fils qui a 10 ans et a un copain, lui dit C'est ton grand père parce que Philippe était là.

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Je veux que résonne alors un enfant voyant. Quelqu'un en fauteuil roulant est forcément vieux. Forcément, forcément, ne peut pas être un papa. Et mon fils ne sait pas quoi dire. Je ne sais pas ce qu'il a dit et ils ne vont pas. Il me dit Tu vois, il y a des copains à qui je peux le dire et qui vont comprendre. Mais il y en a d'autres qui ne peux pas le dire. Et ça, ils le sont déjà.

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Et par ailleurs, ma fille, qui est très petit, dit à ses copines Mais je voulais voir papa y chatoux hyper bien. Allez voir. C'est tout à fait compréhensible que les premiers enfants qui arrivent à la maison voient ce monsieur en fauteuil roulant qui parle fort, qui parle bizarrement. Mais encore une fois, c'est les enfants qui les met à l'aise quand il est connu. Philippe. Les personnes n'hésitent pas à venir nous faire jouer les enfants avec les nôtres.

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Il n'y a pas de souci.

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Philippe éternellement joyeux et éternellement avenant, éternellement aimant quelqu'un qui ne peut que susciter mon admiration. Et quand on a ça en face tous les jours, on se réveille avec un bonjour, je t'aime, je sais de quoi désarmer, je suis. Et puis c'est mon amour en retour pour lui, qui est vraiment aux petits soins pour sa sœur, mais qui m'aime même débordé avec des enfants. On trouve le moyen d'appeler un copain en cachette, puis d'aller faire des courses pour la Saint-Valentin, d'aller trouver quelqu'un qui va chercher un bouquet de fleurs pour l'anniversaire sans que je qu'il ne peut pas me demander, moi qui va le faire.

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Et joyeux surprise en surprise, il est toujours très délicat, attentionné de promotion de sa femme, de sa féminité. Quand il pouvait trouver un petit bijou, quand il pouvait organiser un baby sitter pour le petit restaurant, pour qu'on puisse avoir un beau matin au bout de quinze ans de mariage, on voit apparaître des signes d'une paralysie des quatre membres qui se manifeste.

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Par exemple, si vous voulez monter dans la voiture, ça m'a lâché la poignée. Il est retombé sur son volant, Rosman et tiens, c'est bizarre. Et lui même. Dans ses mouvements, on remarque que pour porter la fourchette à la bouche, c'est plus pénible. Il manque de ces bornier pour trouver l'ordinateur. Tout est un peu au ralenti quand il faut voir un médecin et il faut trouver un peu et on met six mois à faire. Il n'y a rien qui révèle chez Philippe une myopathie.

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Alors, qu'est ce que c'est? C'est la moelle qui est atteinte par l'arthrose, la moelle dans les cervicales et cette arthrose comprime la moelle. Résultat c'est une paralysie progressif qui arrive dans son corps. C'est comme un deuxième handicap sur le premier. Déjà, Philippe, avec son corps qui avait des mouvements involontaires, mais qui pouvait à peu près contrôler pour accomplir les actes de la vie. Maintenant, il n'est plus capable, plus capable d'accomplir ses actes dans l'espace de six mois.

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Philippe se retrouve presque paralysé. Il peut encore bouger les jambes, bouger les bras, mais avec un minimum, il est opéré pour stopper cette paralysé. Mais le déficit en mouvement est bien présent et nous sommes obligés de tout chambouler. Nous devons casser complètement notre salle de bain. Il ne peut plus se laver, on ne peut plus prendre de douche seule. Nous avons besoin d'infirmières. Nous avons besoin d'auxiliaire de vie. Moi, je n'arrive plus et nous avons cinq enfants jeunes entre 13 et 5 ans et je ne peux pas tenir.

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Nous avons une auxiliaire de vie. C'était très pénible de devoir ouvrir nos portes à d'autres personnes d'un personnel. On va dire est très, très gentil et très, très gentil. Mais c'était quand même notre intimité familiale qui envahit notre chambre, se transforme un peu en chambre d'hôpital après son dernier match. Bref, notre vie bascule. Et là, je me retrouve à côté d'un homme qui a un grand malade, un grand handicapé. C'est absolument pas comme avant.

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Je n'aurais pas pu décrire le handicap de Philippe comme étant un grand handicap. C'est un handicap qu'il a, qu'il avait réussi à intégrer dans une vie normale. Là, on se retrouve vraiment devant des obstacles pour la vie quotidienne à 7. C'est très difficile. Je pense que le manque de mouvement. Philippe aurait pu l'encaisser. Le connaissant connaissant sa force d'âme, il aurait pu l'accueillir et puis avancer avec autre chose qui arrive. Ce sont des douleurs fantômes, des douleurs neurologiques.

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Comme les nerfs sont abîmées, la moelle, les comprimés, les nerfs sont abîmés, donc apparaissent au bout de trois mois. Des douleurs neurologiques qui sont des fourmillements et des picotements dans les membres, les bras, les jambes. Si tu n'as pas le mal à la tête et la balle dans tout le corps et ses douleurs peuvent être d'une telle intensité que ça brûle. J'ai dit que, me dit Martin, j'ai peu de mots pour toi. Mais dans tous les sens du terme, c'était que ses bras et ses jambes.

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La position assise est très difficile. Il a l'impression de se trouver dans la lave un jour. Et puis, ça peut passer aussi le lendemain à des douleurs froid. Me aujourd'hui, je suis sur une glacière. Il a beaucoup d'humour, chétifs. Quand on lui demande Philippe, aujourd'hui, comment tu vas? Il me dit Je vais bien. Les douleurs aussi. Dans un premier temps, je vois Philippe déprimer un peu. Je ne l'avais jamais vu comme ça et j'étais très surprise.

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Il m'a dit Martin, dont les enfants a fait quelque chose et n'en peut plus. Ce genre de douleur est très difficilement traitable, sauf si on prend une dose conséquente de médicaments. Et à ce moment là, on ne vit plus, on n'a plus la même présence, on ne pourra plus bouger pareil, on ne peut plus même penser pareil. Philippe désire à tout prix être présent pour moi et pour les enfants. Il décide de prendre des médicaments à petites doses.

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Nous avons vraiment fait le tour partout, les centres antidouleur et une opération possible qui pouvait poser des électrodes qui pouvaient traiter les douleurs. Mais ça ne fonctionne pas parce que la douleur est localisée. Je suis très étonné. On envoie des personnes sur la Lune et on n'arrive pas à traiter ces douleurs. Philippe, il doit donc gérer, gérer ce nouvel handicap, accepter de pouvoir faire des choses et souffrir tous les jours. C'est impressionnant. Mais après cette première dépression, Philippe Martin, je n'arriverai pas.

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Je panique, je me d'Ayrton. Philippe est le roc. Je m'appuie sur lui pour tout le reste. Si il me lâche, je vais couler. Je me rappelle très bien. On se parle le soir. Les enfants sont couchés, on se parle tranquillement. Mais Philippe? Je ne vais pas y arriver si on n'y va pas, je ne vais pas pouvoir porter tout et je lui dis simplement mon désarroi avec tout l'amour que je peux, mais je me dis mais je vois bien que je n'aurai pas la force et je vais me trouver aux limites.

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Et je ne veux pas y arriver à continuer notre vie de famille épargnée quand même les enfants, parce qu'il faut continuer cette vie de famille, leur activité à l'école. Et puis simplement une famille où, là où la maladie ne va pas prendre la première place, c'est la souffrance. Je pense que à partir de ce jour là, c'était très progressif. Mais Philippe prend sur lui de porter cette part de souffrance, mais de se dire Qu'est ce que je peux faire maintenant pour ma femme et mes enfants?

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Eh bien, ce qu'il peut faire et ça va sembler peu, mais c'était énorme et c'était nous offrir son plus grand sourire le matin et de dire même si moi, je sais qu'il a passé une mauvaise nuit. Bonjour Martin, je t'aime Ivano. Il va continuer avec son sourire et toujours plus d'humour. Je pense que a jouer la carte de l'humour qui a pu transformer son quotidien qui était autrement atroce en quelque chose qui parfois le soit. On était tellement fatigué que l'on pouvait pleurer.

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Mais étonnamment, on trouve le moyen de rire, Philippe. Me sortir une vanne, on se trouverait crouler de rire et il me disait MRTA, on est au fond du trou et on va pleurer.

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La vie est belle et nous pouvons continuer à vivre le coup d'être vécue, même si moi, Philippe, je ne peux pas faire grand chose. Je peux faire beaucoup moins de choses. Sa vie n'était absolument pas en danger. Il a vécu cinq ans de cette manière là. On essaie toujours de me dire Mais Martin, j'ai un mal de chien, mais j'aime toujours autant la vie où trouver cette force. C'était assez incroyable, mais justement, je pense que c'était une force céleste.

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Pour moi, c'était vraiment le bon Dieu qui venait à l'aide. C'était assez inouï.

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Cinq ans après, en 2010, Philippe partait une fois l'année en rééducation et c'était aussi pour nous permettre de souffler en tant que famille et de pouvoir faire plus de choses. Ce n'était pas drôle ne pas pouvoir faire les choses. Vincent Philippe, en lui faisant avec lui, ne pouvait pas s'organiser. Il avait beaucoup besoin de beaucoup de soin quand même. Donc il choisissait de se séparer de nous. Elle a était difficile, cette séparation, mais vraiment, il le faisait pour nous.

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Il s'est trouvé dans le Sud, toujours devant sa Mediterranée, et malheureusement, il a attrapé une infection pulmonaire qui a vu un microbe si méchant qu'il partait dans la nuit. Je l'ai appelé la veille et si on s'appelait tous les jours? Et l'infirmière m'a prévenu qu'il était un peu essoufflé. Mais il a demandé à me parler. Il a insisté. Et puis je lui ai dit parce que ça valait. l'Hôpital avait fait tout le nécessaire. On a homonymies d'oxygène la nuit et une matinée, ça va aller, ça va aller.

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Et on s'apprêtait à descendre le voir. On s'apprêtait à fêter notre 21ème anniversaire de mariage. Il me d'Irvine le champagne et je lui dis oui à croquer. Bientôt, je t'aime. Philippe s'était mis à 4 heures du matin. On m'appelle pour me dire Madame, votre mari décédé, voilà. Je ne comprends pas. Je rappelle, je tombe sur percera. On a faim. C'était assez horrible. Je rappelle à 8 heures, je tombe sur la fermière.

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Ben oui, il est parti comme un souffle. On a fait ces tours. On ne pouvait pas la ranimer. Il a pris la petite porte.

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Bien évidemment, ce jour là, je dois dire à mes enfants on ne va pas à l'école aujourd'hui. Votre papa est parti.

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Je me rappelle avoir appelé un ami pour lui dire ce que je peux ne pas leur dire. Il m'a dit non, tu dois leur dire. C'était un homme qui avait vécu beaucoup de choses, qu'il avait expérimenté beaucoup de choses, mais qui était si reconnaissant à la vie d'avoir pu réaliser son rêve et encore plus que le mien, le mien qui guide encore une fois, qui ne correspondait pas, mais qui était encore mieux. Et encore mieux que le jeune homme blond qui, peut être, n'aurais pas aimé ainsi.

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Je n'en sais rien, j'en sais rien ne peut pas. Mais oui, il était si reconnaissant et il a eu une approche de la vie qui était inutile, qui était extraordinaire. C'était un homme décentré de lui même et il n'était pas égoïste. Philippe n'a pas la vie. Il lui avait appris la patience, mais on a connu aussi la douleur. Mais tant cette douleur, la joie n'était pas absente. Et c'est le témoignage qui nous laisse de cet homme extraordinaire qui voulait à tout prix aimer et continuer à aimer la vie.

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Il l'a fait de façon extraordinaire jusqu'au dernier jour et c'est pour cette raison là quand on me pose la question Mais madame, si vous deviez refaire votre vie, est ce que vous poserez les mêmes choses? Absolument. Oui, de vivre un tel amour, un tel goût de vivre avec une telle personne.

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On trouve toutefois à cette occasion.

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Après sa mort, c'est très difficile. Moi, je descends dans un tunnel de bois qui me semble long et très pénible. Plusieurs années, c'est un deuil, mais ça, ça ressemble à une dépression et j'ai vivote. Pour les enfants parce que je dois me lever pour mes enfants. Et je viens de perdre quelqu'un qui est ma moitié. Philippe, c'est moi. Moi, c'est Philippe. Philippe, c'est moi et je suis amputé. Et cette amputation saigne pendant très longtemps.

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Et il faut longtemps pour revenir à soi. Et je quitte le nous de revenir au jeu. C'est très long. Fort heureusement, notre entourage est extrêmement solidaire. Une association même se met en place pour m'aider financièrement pour que je n'ai pas à travailler tout de suite. Je peux à la fois continuer à m'occuper des enfants. Mon dénivelée, ça devrait quand même m'occuper de cinq enfants qu'ils ont un deuil à vivre et m'occuper de moi même, qui est aussi un deuil à vivre et qui est sombre, sombre.

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Je tombe sur un médecin un jour pour un problème. J'ai mal au dos. Je vais voir quelqu'un qui me demande comment je fais mes courses sur son bureau, mais pas bien du tout. Me prend en main et j'ai une thérapie. Et cette thérapie est très positive. Je me rends compte que je ne vais pas prendre ma vie. Je ne vais pas mettre fin à mes jours, même si la tentation est grande, mais je n'ai pas non plus envie de vivre parce que la vie me paraît ainsi.

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Le soleil est parti. Y'a rien qui me retient malgré mes enfants. Moi, je dois vivre avec. Après mon chemin, je crois que c'est au moins cinq ans, mais au moins cinq ans pour revenir à moi même. Et un beau jour. J'essaie dans mon jardin et je me trouve en train de me dire à l'année prochaine si Dieu me prête vie. Je présenterai un beau rosier là et je me surprends. Non, mais je ne voulais pas que tu veux prête vie.

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Je ne voulais pas de cette vie. Je ne voulais même pas que le temps passe. Le temps guérit. Je retrouve un goût, même pour un rosier, et je trouve un petit goût à la vie. Et mes enfants me font avancer à la vitesse lumière parce que leur vie continue. Ils désirent aimer mon aîné, se marient. Ma deuxième fille aussi. Les petits enfants, Harry. Il y en a trois. Nous avançons à six. Il n'y a que la maman, mais nous avançons comme.

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Si c'était à revivre, mais absolument absolument dix fois, mille fois oui, oui, V.V. Aujourd'hui. Souvent, on me demande mes moments, madame, est ce que vous voudrez où trouver l'amour? Oui, je ne sais pas faire mieux, mais mes fils me dit tu trouveras pas quelqu'un qui taïbi comme Bob. Mais bon, je crois aussi à l'amour. Je suppose que ça existe aussi. J'ai une génération aimerais l'inscrire sur un site de rencontres pour les 50+, mais non GCC se sont totalement ouvertes à cet amour sans trahir l'amour de Philippe.

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La vie se présente à moi. C'est pas drôle tous les jours, mais je ne sais pas en banque. Je pense que je m'étais dit un jour, mais j'ai tellement su que je peux en avoir assez et jusqu'à la fin de mes jours. Je n'en sais rien. Je ne connais pas le futur, mais en tout cas, oui, si tu veux revivre, ça serait avec un grand. Merci à Clémentine Delagrange, qui a réalisé cet épisode, et à Alexandre Ferreira, qu'il a monté et mis en musique.

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Si vous l'avez aimé. Faites le savoir, mettez nous des étoiles et des commentaires. Merci.

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Extraordinaire l'histoire d'amour que vous venez d'écouter. Vous savez quoi, finalement? L'engagement, c'est être déterminé à aimer pour une durée indéterminée. En tout cas, chez Mitic, on en est convaincu. Et ça fait 18 ans que ça dure. En 18 ans, le service de rencontres préféré des célibataires français de plus de 30 ans a été à l'origine de 8 millions de couples 8 millions de couples.

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Ça fait donc 16 millions de célibataires qui ont trouvé chaussure à leur pied. Rendez vous vous aussi sur Meetic pour commencer une histoire, une vraie.