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16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre. Bonjour à tous, bienvenue donc. Historiquement vôtre, l'émission Chaque après midi vous raconte l'histoire sans se la raconter, autour de trois personnages issus d'époques différentes, mais ayant chaque fois un point commun aujourd'hui celui d'avoir été des grands flics. Pour m'épauler dans cette spéciale police. Celui dont le casier judiciaire est totalement vierge est un citoyen exemplaire qui ne s'est jamais retrouvé avec des menottes, sauf de son plein gré, lors de cette soirée un peu particulière à Joinville le Pont, en novembre dernier.

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Ouais, je pensais que tu avais oublié Stéphane Bern. Bonjour Monsieur, bonjour Joinville le Pont. Je m'en souviens. J'y étais. C'est Olivier. Ça tombe bien puisque notre thème cet après midi, vous l'avez dit. 22 V'là les flics qui ne seront pas 22, mais 3, c'est déjà très bien comme ça. Alors d'abord, Alphonse Bertillon, considéré comme le père de la police scientifique, avec des méthodes nouvelles qui ont permis d'identifier des suspects bien avant l'ADN et Roger Borny sur policiers spécialisés dans le grand banditisme, qui aurait arrêté 567 truands au cours de sa longue carrière.

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Et quant à vous, messieurs, vous aurez la lourde tâche de brosser le portrait 99% Vrai de notre invité du jour, un ancien flic reconverti en génial cinéaste, Olivier Marchal. Bernard Marchal.

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Avec nous, vous êtes notre invité spécial durant ces deux heures à l'occasion de la diffusion ce soir des épisodes 3 et 4 de la minisérie La promesse, qui a commencé la semaine dernière sur TF1. Une série dans laquelle vous jouez un flic. Il y a toujours la passion et toujours un truc nouveau à jouer. Quand vous incarnez un flic, vous vous dites jamais en recevant un scénario de flic.

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Je me dis que un voyous en genant. J'ai eu la chance de jouer Maupassant jeu, de jouer au théâtre aussi. Mais c'est vrai quand en télévision, il n'y a aucun nom. Ils m'ont 90% des productions, des polars. Donc forcément, avec la tronche que j'ai joué chaque jour, l'expérience m'a fait reculer. Non, mais je crois que le curé à Joinville le avec nous.

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Comme chaque jour, nos nombreuses et passionnantes rubriques portées par nos nombreux et passionnants chroniqueurs, pas toujours en bons termes avec la justice, d'ailleurs, à commencer par celui qui n'est pas rassuré, rassuré par la présence d'Olivier Marchal. Son casier n'est pas vierge, ni fages de Tipp-Ex, trafic de speaks, brandade de morue. Il a dans les commissariats d'assez mauvais souvenirs. Il a passé de nombreuses mises en garde à vue.

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Ce n'est pas top top parce que les chiens sont durs.

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David casté le l'obèse qui a réussi à convertir sa dernière condamnation en travaux d'intérêt général. Chaque jour, il remonte pour nous aux origines d'une invention, d'un objet. Et aujourd'hui, comme par hasard, tout avait choisi le gaz lacrymogène. Pas seulement deux flics, mais en particulier, sans que ça va être une chronique engagée, folle. C'est avec nous aujourd'hui. C'est notre spécialiste, les origines de l'expression.

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C'est là que vous vous appliquez votre sujet? Oui, c'est quoi? Qu'en tant qu'ancien flic, vous aviez eu affaire au bœuf carottes.

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À un moment ou jamais, j'en ai mangé du boeuf. Quatre émergèrent, laissez passer. Vous apprendrez pourquoi on les appelle comme ça. Et puis, je vous donnerai aussi la recette. Tant qu'à faire du bœuf gras carottes qu'on mange.

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Stéphane, son érudition nous enchante. Chaque après midi, elle nous entraîne dans les coulisses de l'histoire de France. Pas du monde. L'histoire de la galaxie dans sa totalité. Une vision globale qui lui vient certainement de ses liens tissés jadis avec R2D2, le droïde de Star Wars qui fut son toy boy. On le rappelle au tournant des années 80, si bien qu'elle est la seule journaliste à pouvoir s'exprimer sérieusement.

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Mes tâches Maytag, Aniche, mes tâches, ce qui, en martien, signifie même Madame, Mademoiselle, Monsieur, bonsoir mes tâches, mais afghanis aussi Clémentine Portier.

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Quel est votre thème aujourd'hui? Écoutez, voyez vous, ici, nous sommes. Nous appartenons à des générations assez différentes. Mais au moins, je pense qu'Olivier Stéphane Bern et moi, nous sommes de la génération Vidocq. Et savez vous que Claude Brasseur a disparu quinze jours avant le cinquantenaire des Aventures de Vidocq? C'est la série télé qui fit sa célébrité et dont le premier épisode fut diffusé très exactement le 5 janvier 1961. Alors, Vidocq? Bien sûr, c'est le voleur devenu gendarme, à la fois flic et voyou, ces oiseaux rares qui sont passés d'un monde à l'autre.

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Typiquement un personnage pour Olivier Marchal, dont les héros sont rarement de purs méchants ou de purs gentils chez qui la réalité est toujours grise entre bien et mal. Les frontières sont poreuses. Vidocq est une sorte de synthèse. Hacking, polar doivent beaucoup avec saliver acteurs.

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C'est un parcours passionnant parce que. Détestés par les flics parce qu'il y a une espèce de schizophrénie qui était intéressante dans le personnage et qui n'a jamais été traitée dans les films qui ont été faits et qui sont des films, qui sont ceux qui sont passés à côté du personnage.

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Moi, j'avais vu un Vidocq au tournant des années 2000. J'en étais sorti assez whiz. Il va rester perturbé. Oui, on est d'accord, il n'y a pas de scénario, même si le comédien était sabbatiques. Moi, oui, oui, c'est le scénario de Stéphane vers 5.10. Ce n'est pas mes tâches, mais à gagner. Ce que nous dira Clémentine, mes attaches Tassin sur ma tâche. Bonjour à faire un Thobie à l'ail secoué. Clémentine adore flanquer une raclée quotidienne, mais tout de suite, vous m'avez traité de Dave?

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Non plus. Dans une expression, ça passait comme une lettre à la poste. Tout de suite, découvrons le portrait de notre premier personnage cet après midi, Alphonse Bertillon, un pionnier de la police scientifique.

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C'est un visiteur hystériquement. Et maintenant? Il s'appelle Alphonse Bertillon. Ils auraient pu révolutionner la crème glacée, mais il a préféré révolutionner la police. Il a aussi fait l'affaire, et pas n'importe quelle police. La police scientifique dont il est considéré encore aujourd'hui comme le père fondateur. Stéphane Bern est droit dans ses bottes pour nous raconter la passionnante histoire d'Alphonse Bertillon.

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Dans les films ou les séries policières américaines, Mathieu une scène est devenue incontournable, ce moment où les enquêteurs étudient la photo d'un suspect figé, debout devant un mur blanc, ou plutôt un double portrait l'un de face, l'autre de profil. Ces images portent un nom.

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On les appelle les michotte et elles sont accompagnées d'une foule d'indications comme la taille du suspect, son nom, sa date de naissance et j'en passe.

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Si on a tous vu ces scènes, ce que vous ne savez peut être pas, c'est que c'est un Français que l'on doit lancette de ce système d'identification. Notre personnage du jour, j'ai nommé Alphonse Bertillon. Bertillon a vu le jour à Paris en 1853. Il a tout simplement révolutionné le travail des policiers, mais ça lui a quand même pris un certain temps chez les Bertillon, alors que tout le monde y mène des carrières de scientifiques, d'universitaires ou de médecins.

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Alphonse est le vilain petit canard.

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Le gamin rebelle qui commence par se faire virer de deux lycées pour insolence. Puis un étudiant médiocre qui rate en beauté ses études de médecine. Bref, filer un peu la honte de la famille latâche.

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Il a fallu que son père le digérait, ne digère pas. Et il a fallu que son père pèse de tout son poids pour lui trouver un emploi à la préfecture de police de Paris. Et encore, c'est un tout petit poste. Alphonse n'entre pas du tout dans la maison comme enquêteur, mais comme commis aux Écritures. Un boulot pas vraiment glorieux qui consiste à rédiger et classer des dossiers des criminels.

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Mais il faut croire qu'Alphonse Bertillon n'attendait qu'une occasion pour se révéler, car c'est bien lui qui va trouver la solution. Plus gros problème de la police française, incapable de disposer d'un système vraiment efficace pour identifier les criminels à une époque où il n'existe pas de carte d'identité, pas de tests ADN, pas d'empreintes digitales. Il n'a pas vraiment de manière sûre de mettre un nom sur un visage pour les criminels un peu malins.

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Il est donc assez facile de tromper les enquêteurs en changeant simplement de nom ou en se laissant pousser la barbe.

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Mais en 1879, Alphonse Bertillon entre en scène.

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Il n'est pas resté bien longtemps en fac de médecine, mais il a quand même appris deux ou trois choses et il a retenu quelques leçons de son grand père, l'un des pères de la statistique moderne. Son coup de génie, c'est de croiser les deux, la médecine et les statistiques en cours d'anatomie. Bertillon a appris qu'un squelette humain compte 222 aux différents, chacun avec ses dimensions propres. Un individu en particulier, l'écartement des yeux n'est jamais tout à fait le même.

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Chaque oreille a un dessin différent. La largeur des mains change d'un individu à l'autre, tout comme la longueur de l'arête du nez ou bien la circonférence du crâne.

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Et si l'on croise tous ces éléments en prenant soin de relever plusieurs mesures anthropométriques avec un matériel très simple comme un compas ou un pied à coulisse, il devient possible d'identifier un individu de façon infaillible en dix presque infaillible. Après quelques calculs, Bertillon estime qu'il y a seulement une chance sur 286 millions pour qu'on retrouve ces 14 caractéristiques à l'identique chez deux individus distincts.

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Le 15 octobre 1879, quelques mois seulement après son arrivée à la préfecture de police de Paris, Alphonse Bertillon présente son rapport au préfet de police Louis Andrieux.

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Mais c'est un bide total. Andrieux le fiche dehors en le traitant grosso modo de cinglé obsessionnel. Berthier On va devoir patienter trois ans avant de pouvoir tester son système grâce à l'arrivée d'un nouveau préfet qui lui donne trois mois pour prouver que son système fonctionne en identifiant à coup sûr un récidiviste. Le 15 décembre 1882, Bertillon. On commence à mesurer les prévenus qui arrivent au dépôt de la préfecture. Deux mois plus tard, bingo Berthier. On confond un cambrioleur qui avait été relâché et qui vient à nouveau de se faire attraper.

[00:10:17]

Sa carrière est lancée. Le policier va passer les trente années qui suivent à étoffer le système Bertillon. Le Bertillon nage un procédé tellement performant que toutes les polices de la planète se mettent à l'imiter.

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En France, Alphonse Bertillon prend en 1893 la tête d'un service créé spécialement pour lui par le préfet Lépine.

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L'identité judiciaire. Petit à petit, les policiers sont formés pour prendre les mesures. On standardise le matériel, les fiches, les méthodes de classement jusqu'à proposer un dispositif extrêmement efficace qui repose sur le mélange qui n'a rien de savant de trois éléments.

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Le premier, c'est une série de mesures anthropométriques dont je viens de parler. Le deuxième, c'est la photographie signalétique, le fameux double portrait de face et de profil. Le troisième, c'est ce que Bertillon appelle le portrait de parler. Un résumé qui liste tout ce qui peut être utile à des enquêteurs pour lever les derniers doutes. Les grains de beauté, les tatouages, les taches de naissance, les cicatrices, etc. En mélangeant ces trois procédés, il y a de quoi convaincre n'importe.

[00:11:22]

Qu'il a bien la personne recherchée en face de lui, l'outil policier devient outil judiciaire et le système Bertillon permettent à la police d'accumuler les succès comme exemple des plus célèbres l'identification de Ravachol, anarchiste meurtrier et grand poseur de bombe devant l'Éternel.

[00:11:39]

Mais vous allez voir que Bertillon ne s'est pas arrêté là.

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Alphonse Bertillon s'est intéressé aux criminels, mais il s'est aussi penché sur les scènes de crime elles mêmes. Et là encore, ce qu'il a mis en place a complètement changé le quotidien des enquêteurs. D'abord, c'est l'un des premiers à comprendre qu'il faut impérativement geler une scène de crime, c'est à dire la protéger grâce à toute une série de règles et de protocoles pour éviter de perdre des indices en marchant ou en se déplaçant. C'est lui aussi qui comprend l'importance de fixer l'image de la scène de crime en prenant toute une série de relevés et de photos qui permettent aux policiers de revenir plus tard sur tel ou tel détail, sans avoir à se fier à leurs souvenirs ou à leurs notes.

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A vous écouter, Stéphane donne l'impression qu'il a tout inventé parce que tout cela peut paraître le protocole standard. Aujourd'hui et avant lui, il n'y avait pas ça. Pas de promesses? Non, non, pas.

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En 1907, Bertillon invente même ce qu'on appelle le plongeur, c'est à dire un appareil photo fixé en haut d'un trépied qu'on place au dessus du corps de la victime, à près de deux mètres de haut, ce qui permet de prendre une vue à 90 degrés strictement vertical et objective. Le cadavre est saisi dans la disposition exacte que la victime avait au moment de sa mort. Tout cela fait d'Alphonse Bertillon bien plus que le créateur de l'identité judiciaire. Toutes ces règles, toutes ces consignes que Bertillon a mises en place fondent tout simplement la science des affaires criminelles, la criminologie à leur attention.

[00:13:04]

Bertillon a commis des erreurs. Il s'est notamment enferré dans l'affaire Dreyfus en se risquant sur un terrain qu'il ne maîtrisait pas du tout la graphologie.

[00:13:12]

Et il n'a pas voulu admettre l'intérêt d'une autre technique d'identification anglais celle ci, celle des empreintes digitales, des empreintes digitales, qu'il a fini par intégrer à son propre système contraint et forcé. En 1900, seulement 107 ans après sa mort, Bertillon reste, comme le père de la police scientifique, le grand pionnier qui a posé les bases d'une approche codifiée et rationnelle de l'enquête criminelle. Le plus bel hommage rendu, c'est sans doute chez Conan Doyle qu'il faut le chercher.

[00:13:44]

Dans Le chien des Baskerville, Conan Doyle fait dire à l'un de ses personnages que Sherlock Holmes est le deuxième plus grand expert criminel d'Europe et deuxième seulement derrière Alphonse Bertillon. Cocorico européen!

[00:13:59]

Historiquement vôtre!

[00:14:00]

Pour continuer à parler d'Alphonse Bertillon, pour l'analyser scientifiquement, nous avons aussi un expert l'acteur, réalisateur et scénariste Olivier Marchal avec nous cet après midi, à l'occasion de la diffusion sur TF1 de La promesse, série dans laquelle vous incarnez un capitaine chargé d'une enquête compliquée. Forcément, sinon, ça durerait pas six épisodes en même temps. Pas mieux que ça soit compliqué.

[00:14:20]

Mais justement, dans cette mini série La promesse, Olivier, on voit le travail minutieux de l'enquêteur que vous jouez, les méthodes pour faire avouer, pour confronter les ennemis qu'on ne peut pas s'empêcher de penser à Alphonse Bertillon un siècle plus tôt. Les techniques ont évidemment évolué, mais ce qui reste, c'est ce qu'a mis en place, au fond, les procédés d'Alphonse Bertillon.

[00:14:41]

Oui, tout à fait. Quand on était à l'école de police, on avait ce qu'on appelait des discours de type PJ. C'étaient des travaux pratiques de police judiciaire avec des anciens commandant de police de terrain qui venaient pendant un an et on faisait des reconstitutions de scènes de crime avec toutes les techniques dont vous avez parlé. On passait à la salle Bertillon pour faire la photo, la photo. L'équipe de police faisait face profil dans la salle Bertillon, on Sassier sur la chaise où se sont assis moult criminels avant tout.

[00:15:09]

C'est assez rigolo. Mais ce qui est fou, c'est que Bertille ont fait cette découverte incroyable, alors qu'au départ, il n'est ni scientifique ni policier. Comment expliquer que personne n'ait eu l'idée avant le 25 juin?

[00:15:20]

Oui, c'est ça. Faut que même aux Etats-Unis. Elles se sont inspirées aussi de Bertillon. Même les Américains, dont on n'avait pas trouvé l'analyse, n'ont pas de méthodes d'investigation plus performantes que les nôtres à l'époque.

[00:15:32]

Et pour revenir à la Genèse, on ne peut pas dire qu'Alphonse Bertillon parvient facilement à s'imposer. La préfecture de police n'est pas vraiment convaincu. Au départ, il avait raconté. La plupart ne veulent pas entendre parler de ces méthodes. Ça montre que déjà, à l'époque, c'est compliqué de faire bouger les lignes dans la police. Il faut savoir s'imposer, ce que c'est toujours le cas aujourd'hui. C'est compliqué de faire évoluer des méthodes dans la police quand on est visé par un jeune à un jeune commissaire.

[00:15:54]

On essaie d'innover aujourd'hui.

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Moi, ça fait longtemps que j'y suis plus que je suis pas seul. Je n'aurai pas la prétention de critiquer le système de l'intérieur auprès de mes copains qui sont toujours. C'est tout simplement très compliqué d'un flic. Aujourd'hui, il tweete Tout ça risque arriver à travailler. Alors évidemment, il y a les méthodes qui étaient peu recommandables à une certaine époque, qui ont disparu. Heureusement. Ces derniers temps, malheureusement aussi parce que je pense que c'est l'époque aussi l'époque est d'une violence incroyable et que le Kovy docile, mais tout le monde à cran.

[00:16:33]

Je pense que c'est très compliqué. Un jeune patron qui a acquis une certaine idée de faire procéder à une enquête très compliquée avec tout, tout le système hiérarchique, est au dessus de lui. Date d'arrivée moyens patron? Aujourd'hui, on le forme, les formes, les commissaires. A mon époque, les commissaires, on se tutoyait, ils sortaient en boîte avec nous. Aujourd'hui, il y a une séparation qui est avec nous dans les bois. Aujourd'hui, un commissaire met un costume cravate.

[00:17:00]

William Bureau n'est pas sur le terrain. Oui, c'est plutôt des technocrates, même s'ils en ont envie.

[00:17:05]

Le système ne leur permet pas à quoi bon on va revenir aux flics, à nos grands flics de l'histoire. Un peu les flics à l'ancienne. On parle d'Alphonse Bertillon, en particulier de notre invité spécial Tout l'après midi d'Olivier Marchal sur Europe 1. Tout de suite.

[00:17:17]

16H18 Un certain Stéphane Bern et Mathieu Noël, des flics de légende au programme.

[00:17:26]

Historiquement vôtre cet après midi avec Stéphane Bern, on parle d'un flic de légende qui est un peu à l'initiative des premières techniques de police scientifique. C'est Alphonse Bertillon. On en parle avec notre invité Olivier Marchal. Olivier Marchal.

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On vous doit évidemment la réalisation de 36 Quai des Orfèvres, les séries télévisées Flics et Braquo. Et depuis jeudi dernier, vous êtes à l'affiche de La promesse, minisérie de TF1 en six épisodes créée par Anne Dandois, à qui l'on doit Engrenages. Vous pouvez encore rattraper les deux premiers épisodes, je le dis pour les auditeurs, mais la suite, c'est ce soir. Pour ceux qui nous écoutent qui n'ont pas encore vu, voici la bande annonce.

[00:18:01]

Tous ces petites filles qui disparaissent trop jamais. Ça fait peur. C'est possible qu'on ne retrouve jamais Charlotte retrouver une gamine qui sera sur une route sans témoin. Ce mec ne fait pas d'erreur. Comment fait pour penser un type qui ne fait pas d'erreur? Tu veux savoir? Je suis sûr que ce type a fait de. Au casting, un casting d'enfer Sofia Essaïdi, Lorànt Deutsch, Guy de Cuise et Olivier Marchal. Vous incarnez le capitaine de police en charge de l'enquête de la disparition de cette fillette de 11 ans.

[00:18:32]

Au lendemain de Noël 1999, dans les Landes, il s'agit d'une enquête non résolue. C'est au fond. Je me disais en regardant ce qui peut arriver de pire pour un policier. C'est des points de suspension, une enquête qui n'est pas résolue, surtout quand il s'agit de gamins comme ça. Moi, je me rappelle, je viens, j'avais un chef de groupe. Quand j'ai démarré, j'avais 21 ans qui avait un dossier qui était aussi haut que la vitre qui nous sépare.

[00:18:59]

Et ça faisait 15 ans qu'il Ticky Requip de temps en temps. Les affaires s'accumulent, donc on est obligé d'abandonner le dossier à mon Dollet et lui. Les week ends de temps, il passait tout son week end et reprenait la procédure. Depuis le premier PV, il reprenait tous les interrogatoires pour voir où il y avait des contradictions dans les questions réponses. Mais c'est vrai que c'était obsessionnel. Après moi, mon personnage dans la série, il devient dingo parce qu'il a dit des deux petites filles On ne va pas tout révéler, mais c'est vrai qu'il faut en lire toute sa vie.

[00:19:30]

Je ne sais pas si des flics vont peut être jusque là. Là, on est dans la tragédie fictionnelle, mais c'est vrai que c'était un personnage intéressant à jouer. C'était un plaisir que ce soit Sofia Essaïdi qui joue, ma fille qui la transmission. C'est une actrice magnifique et ça a été un tournage très, très fort. Et je trouve que artistiquement, c'est du cinéma à la télévision. Je trouve que lors de Buckley, la réalisatrice a fait un travail esthétique formidable.

[00:20:00]

Et comme vous l'avez dit, s'il y a une distribution autour de moi, c'est même elle. Mais même mes petites filles, elles sont, elles sont formidables et de petites actrices. Je suis très fière d'être dans cette belle aventure. Cette belle aventure. Franchement, Olivier Marchal, on rappelle que vous avez quand même créé Braquo et réalisé 36, quai des Orfèvres. C'est déjà dans la catégorie culte. Néanmoins, on peut, quand on est Olivier Marchal, avoir quelque jalousie.

[00:20:25]

Se dire tiens, Engrenages, par exemple, aurait bien réalisé est ce que des séries comme ça qui vous font rêver?

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Je l'ai dit déjà dans La Presse, j'ai dit que ma série préférée, c'était Engrenages. Donc c'est vrai que quand j'ai su que c'était l'endroit qui était à l'origine de la promesse, déjà, c'était un gage de qualité. C'est une série qui est très, très, très bien produite. En plus, il y a eu les moyens. Après, c'est plutôt du côté des moyens. Moi, je suis jaloux de beaucoup de gens. Je ne suis pas Italien, mais je suis très jaloux.

[00:20:53]

Non, mais quand je vois Les Misérables, par exemple, en ce premier long métrage, j'aime aussi le mec qui a fait son premier long métrage. C'est un génie. Après, quand je vois True Detective, c'est évident que première saison, non, pas la première. J'adore jouer dans les deux à trois. J'ai même pas vu les trois me donner envie, Arabella. Elle est tombée la 3, la 3, c'est juste à tomber.

[00:21:16]

Tous à Joinville va être détective Lorber, mais je ne suis pas aigri. Mais ça m'arrive d'être très, très, très jaloux. Il y a une chose l'atelier Marchal. C'est vrai que vous parliez de défiance que certains peuvent avoir envers la police, qui est parfois décriée alors qu'en même temps, on est obsédé.

[00:21:37]

On ne regarde que ça bien. Celui des polars, bien sûr, en littérature.

[00:21:41]

Et ça marche. Au cinéma, on va voir des polars. Notre société est plus schizophrène.

[00:21:46]

Mais je suis bien d'accord à presque ce qui est dommage en France. Et là, on est dans la police. Ils sont devenus vraiment des mal aimés aujourd'hui, alors qu'ils avaient reconquis un petit peu le public avec le Bataclan. Et tout ça, là, c'est vrai qu'ils sont partis dans un dans un truc pas terrible. Et moi, ça me peine beaucoup. Mais c'est très français aussi. C'est à dire que je déteste ce qu'on aime ou on aime qu'on déteste.

[00:22:15]

Et puis, comme comme le disait un copain flic, on a obéirait, on oublie un peu ce que voulait dire le terme obtempérer un peu en France, ça veut dire qu'on critique beaucoup les flics. Mais aujourd'hui, un flic, vous, n'importe. Moi, je vois les contrôles, mais on va passer les détails. Twitpic Alors que vous allez aux Etats-Unis, vous allez vous faites ces séries en Espagne par la Guardia Civil. Personne ne vous sidèrent si personne ne bouge.

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Je vais y aller assez loin dans ce que je dis, il n'y a pas faute quoi c'est. Après, il y a des flics qui, évidemment, se comportent pas bien.

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Mais la majorité, heureusement, il y en a un sur sur sur sur cinquante mille. Mais c'est vrai que ça vous a amené. Là où vous êtes aujourd'hui, c'est que vous avez commencé à regarder, à lire des polars, à regarder des films.

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On va parler de Barnich. Mais bien sûr, celui dont j'ai lu tous les romans avec le Thailandais Roger Le Tiantai, qui a été un immense flic.

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Et puis évidemment, Antonio de Frédéric, je sentais un petit côté San Antonio avec les aventures de Bérurier Noir, peut être un peu plus tard, et on en parlait fort.

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Stéphane en parlait, c'était bien bisou bisou.

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Le mal perçu, vous allez bientôt 16h18 Ce Henrotin?

[00:23:31]

Stéphane Bern et Matthieu Noël, tous les jours, dès 16 heures. Historiquement, Vaudous raconte l'histoire sans se la avec elle. Les histoires, même les plus compliquées, sont toujours élucidées. Clémentine Portee Kaltenbach nous entraîne aujourd'hui à la rencontre de Vidocq, devenu célèbre avec la série qui porte son nom. Une série qui n'est pas disponible sur Netflix. Pour ceux qui.

[00:23:54]

Mais sait on jamais, alors, le teaser de la série télé des années 70 disait la chose suivante s'évader du bagne, se retrouver chef de la sûreté, accepter des missions policières et politiques de plus en plus importantes, mais se savoir menacé chaque jour d'être remis aux fers en cas d'échec. Telle est l'incroyable et pourtant véridique histoire de Vidocq, en réalité avec Vidocq. Il faut vraiment faire le tri parce que presque tout ce que l'on sait de lui, c'est grâce à ses mémoires et ses mémoires sont un tissu de vantardise.

[00:24:27]

Mais on est obligé de s'en contenter parce que les archives de la préfecture de police de Paris ont brûlé en 1871. Dès le départ, il cherche pas à se faire passer pour un enfant de Marie Vidocq. Ce n'est pas Jean Valjean, même si c'est lui qui va plus tard, inspiré le personnage de Victor Hugo Vidocq. Ce n'est pas le gars qui vole un pain pour survivre et qui est vraiment une pauvre victime d'une société injuste? Pas du tout.

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Lui, c'est vraiment un sale gosse. Un original qui, dès l'enfance, aime se travestir, pique les vêtements de sa maman. Il est le fils d'un boulanger, Darasse, né en juillet 1775.

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Alors lui se sent pas du tout du tout l'âme d'un futur boulanger. Et dès l'adolescence, il se rebelle contre le destin qui lui est promis. Alors, il commence à chaparder dans la caisse de ses parents. Puis il passe à la vitesse supérieure. Il leur vole leur argenterie. Ça ne fait pas grand chose à mon père. Il parle de dix couverts en argent parce que c'était quand même des boulangers. Ce n'est pas l'argenterie de la grande duchesse de Gére Holstein, alors il fait à quelques jours de prison à la demande de son père, puisqu'à l'époque, on peut envoyer ses rejetons comme ça.

[00:25:33]

C'est bien pratique. Moi, j'y pense parfois jusqu'à mes enfants. Le bon temps des lettres de cachet. On pouvait envoyer ses enfants en auto ou là. Mais quand je disais, il passe à la vitesse supérieure, il leur vole deux mille francs et il s'enfuit avec le projet de partir en Amérique. C'est déjà le rêve qu'il caresse. On est juste à l'aube du dix neuvième. Bon, finalement, lui même se fait piquer tout ce qu'il a volé à ses parents.

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Ce ne sera pas l'Amérique. Ce sera Dunkerque, Calais, Ostende, Lille.

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Et c'est là le début d'une d'une existence extraordinairement aventureuse, d'un jeune homme qui va faire tous les métiers. Il devient allumeurs de lampion, il nettoie les cages des singes pour des bohémiens, puis il aide un négociant ambulant qui vont des l'exigeaient bizarres, censés soigner les corps aux pieds.

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A 17 ans, il a déjà fait toutes sortes de métiers et tout naturellement, ou atterrit ce genre de tête brûlée qui aime en découdre. Il peut se retrouver dans un régiment ou en prison. Dans un premier temps, il s'engage dans le régiment du duc de Bourbon comme c'est un type extrêmement énergique et batailleur. Il est malin, il est bon, il devient caporal. Et puis il se rebelle parce qu'il se bat contre un officier supérieur. Là aussi, et tout tout cela est assez logique.

[00:26:53]

Du coup, il déserte parce qu'il ne veut pas passer en conseil de guerre. Et puis, il passe dans les troupes ennemies. Et là, il raconte ses Vidocq et ses élucubrations. Il ne voulait pas se battre contre l'armée française, donc il se contente, dans l'armée ennemie, de former et de former des soldats au métier des armes. Là, on pense un peu. On voit Vidocq, Fanfan la Tulipe, c'est à dire vraiment un peu le querelleur bretteur sympathique.

[00:27:17]

Bon, il fait moult séjours en prison dont il s'évade systématiquement. C'est un peu un genre de vos jours. On ne peut pas le tenir en prison. Vidocq magouilleur, Chapare, Cœuré brought Rebbah finit par être rattrapé par la patrouille et va passer six longues années au bagne entre Brest et Toulon. Et comme on sait, c'est justement sa parfaite connaissance du milieu qui lui vaut, en 1811, d'être mis à la tête d'une brigade spéciale constituée d'anciens forçats.

[00:27:47]

En 1812, il devient donc chef de la sûreté, instituent à la préfecture de police de Paris. Alors ils sont logés rue Sainte-Anne, pas loin de la Bibliothèque nationale, à Paris, pas loin de la rue de Richelieu et de la Comédie-Française. C'est donc une bande d'anciens coupe jarrets qui, entre 1812 et 1827, protègent les Parisiens des coquins. C'est assez extraordinaire, alors il est très consciencieux. Vidocq C'est intéressant de lire ses mémoires parce qu'il note soigneusement toutes ses statistiques.

[00:28:13]

Pour la seule année, 1817 772 arrestations, s'il vous plaît. Vole à la détourne et au bonjour, à la tire et aux filous, à la gêne et au flou en objets des délits. Remp enlever plomb dérobé, 20 réverbères, prix rue Fontaine au Roi. On voit que c'est une typologie des actes délictueux qui n'a pas grand chose à voir avec celle de notre époque. En tout cas, ce qui nous plaît chez Vidocq, ce sont ces mille vies, son énergie, sa débrouillardise, ses évasions, son art du déguisement, son côté filou chafouin.

[00:28:50]

C'est cet homme qui, sans cesse, oscille entre sortie de route et droit chemin. C'est pas un rond de cuir de la police, c'est pas un fonctionnaire évident. Les vicissitudes de la vie ont fini par faire de lui un gars bien. Et puis, il est aussi le premier détective privé de notre histoire et le père du roman policier. Non, il a inspiré, je le disais tout à l'heure, Jean Valjean à Hugo. Mais c'est aussi lui qui a inspiré Vautrin à Balzac, Alexandre Dumas père Jackal dans Les Mohicans de Paris.

[00:29:19]

Alors, vous voyez, face à l'inspirateur d'une telle série noire, vous conviendrez que les Maigret, Nestor Burma et autres Navarro peuvent aller se rhabiller. C'est des poulets trop bons ou presque. Trop beau pour être vrai, auxquels, pour ma part, j'ai toujours préféré les flics entre chien et loup à la Vidocq. Que nous propose le cinéma d'Olivier Marchal?

[00:29:41]

Bravo, merci. Merci Clémentine Portugalete.

[00:29:44]

Il a jamais replongé Vidocq? Non? Oui, mais je pense qu'il avait eu sa dose. Parce qu'avant d'être envoyé au bagne avant d'être envoyé au bagne, il l'avait fait. Il avait fait de longues peines de prison.

[00:29:54]

C'était une force de la nature. C'était c'était sacré bestiau.

[00:29:59]

Ça fait partie de ces comètes que l'on voit surgir dans notre histoire et dans tous les milieux. Et lui, c'est vraiment ça. C'est tout le monde a pas l'étoffe pour faux pas.

[00:30:09]

Oui, oui, bien Stéphane, c'est un bon acteur.

[00:30:11]

Maintenant, la jouer français aurait de la gueule.

[00:30:15]

Je vois déjà les affiches un peu partout dans Paris, mais le cinéma roumain est résolument tourné pour justement la petite lucarne dans le grand écran. Merci Clémentine. Vous restez avec nous, Olivier Marchal. Dans votre carrière de flic, vous avez dû être confronté au pire. La haine, la violence, la cruauté, l'absence de scrupules et de remords.

[00:30:36]

Vous êtes prêt à arbitrer le coup sanglant qui oppose chaque après midi Stéphane Bern à Clémentine Backès 16h18 sur Europe1 Stéphane Bern et matinal. Historiquement, faux.

[00:30:51]

Quand l'été dernier, j'ai expliqué à Stéphane Bern le principe du Queen's, à savoir qu'il serait chaque jour confronté à Clémentine, une rivale qui essaierait de le battre sur son propre terrain, celui des connaissances historiques, il lui avait lancé Vous n'y arriverez jamais.

[00:31:03]

Vous êtes une femme de 19 prête à donner à trois soldats un legs? Souviens très bien. C'était hier. Bastien essaie de se justifier. Les j'avais forcément des gens, mais les gens me disaient en confiance.

[00:31:23]

Les gens savent que je suis quelqu'un de très honnête. 79 des Belges plus tard, quand on parle net, la Suisse était la soirée à Joinville. C'est ça, Stéphane. Vous devez vous rendre à l'évidence la mère Portee Kaltenbach est coriace. Courage joue ensemble à Berne.

[00:31:39]

Toutes les. Qui sait, un miracle se produira aujourd'hui. Question numéro 1 pour vous, Stéphane, vous avez droit à un bonus aujourd'hui en la personne d'Olivier Marchal. Si jamais vous avez un doute, n'hésitez pas à chercher dans son regard la bonne réponse. Vous connaissez Stéphane le tricératops qui s'était fait passer pour un niveau de vie, a t il pas cherché à changer le regard d'Olivier Marchal longtemps?

[00:32:05]

Vous connaissez le tricératops comme nom?

[00:32:09]

Tricératops célèbre, dinosaures herbivores comme il a vécu personnellement, je vais regarder les humains Jurassic Park. Personnellement, je n'ai jamais connu. Il a vécu il y a 66 millions d'années en Amérique du Nord.

[00:32:24]

En 1993, Spielberg a réalisé Jurassic Park, dans lequel il y a cette fameuse scène avec le tricératops se prend en photo aux côtés de ce tricératops, évidemment en carton pâte de requin maternisé fabriqué avec un fusil pour faire une petite blague. Et cette photo, il la publiera bien des années plus tard sur Facebook pour faire une blague. Résultat il s'est fait copieusement insulté. Vrai ou faux? Ça m'étonne, Spielberg va aller sur Facebook. Votre réponse dépend de votre réponse, regardez les yeux d'Olivier Marchal.

[00:32:59]

Il a la réponse ne regardez pas le TGV Marshals. Donnez nous votre réponse. Je dirais non.

[00:33:07]

Et vous avez perdu. Oui, mais oui, ça fait le buzz sur les réseaux sociaux.

[00:33:11]

Il y a même un internaute qui a écrit dans les commentaires pour la peine, je ne regarderai plus vos films. Et oui, ça en dit long sur cette question. Numéro 2 Clémentine.

[00:33:20]

Ne vous énervez pas, parlant de Golias, mais pas de Chantal, l'illustre interprète de Fort Dipanda de Francisco de Goya, peintre espagnol considéré comme le père de l'art moderne. S'il faisait votre portrait, c'est qu'il ne faisait pas votre main. Il fait des autoportraits, mais ne mettez pas votre main sur le portrait. Vous aviez une ristourne. Vrai ou faux?

[00:33:41]

Oui, je pense que c'est bien possible parce que bien souvent, certains voyaient vendredi est un spécialiste des mains de vendus.

[00:33:48]

Quand on parle de remake, on reconnaît ça n'aura pas de quoi faire une petite ainsi. Bon, alors je dis oui, mais c'est comme ça.

[00:34:03]

Oui, là, le portrait de Bernardo Hindî, acheté en 1797. Il vient d'être nommé ministre de l'Agriculture.

[00:34:10]

Comme vous vous en souvenez, Stéphane Copeau, qui a suivi.

[00:34:13]

Il a écrit un livre en signe d'érudition, mais pas de deuxième main à la demande du ministre. C'est que Goya facture chaque main, une main en moins. C'est le prix du lot en moins. A l'arrivée, donc, finalement, il est un peu rapide.

[00:34:32]

Il a économisé une question numéro 3 pour vous, Stéphane, si on appelle les corbillards, si vous connaissez les corbillards dans les Cévennes, Cormeilles, Corbeil de la ville de Caen.

[00:34:43]

Quand j'ai comme l'impression que Stéphane a grillé un petit peu la question, Krondor a l'intention Stéphano, on va faire comme si vous n'avez rien dit. Vous connaissez les corbillards, on appelle les corbillards ainsi qu'ici. Olivier, vous avez affaire de venir en boîte de jeux vidéo. Vous avez vous?

[00:35:03]

Vous ne savez plus qu'à l'arrivée, le corbillard. On l'appelle ainsi parce que durant le Moyen-Âge et les grandes épidémies de peste, on mettait les cadavres dans de grandes corbeilles. Vrai ou faux? Non, ça vient de la ville de Corbeil, où on mettait dans les barques les corps qui ont gonflé la Seine.

[00:35:25]

A situation exceptionnelle, décision exceptionnelle non pas un, mais deux points obtenus afin de donner la réponse exacte, le corbillard fait référence au corbillard des embarcations qui naviguaient sur la Seine, par exemple à Corbeil-Essonnes, d'où le nom faisait arriver avec des céréales, du vin et du bois. Les corbillard ont été réquisitionnés pendant les épidémies de peste pour les transports, transporter les cadavres, d'où le nom corbillard. Question numéro 4 Attention, Clémentine perfore!

[00:35:53]

Alexander Graham Bell est connue pour avoir, si on met les controverses de côté. Il est connu pour avoir inventé le téléphone. Mais ce qui est certain, c'est qu'on lui doit aussi le téléphone sans fil. Vrai ou faux?

[00:36:06]

Chercher la réponse dans les yeux d'Olivier Marchal? Bien. Pas très au point sur le tricératops acide.

[00:36:16]

Moi même, quand je le savais, je suis un voyageur.

[00:36:20]

L'autre jour, je me suis fait avoir avec des missiles, un programme de missiles avec des pilotés par des pigeons avant la Première Guerre mondiale, dans l'émission que Graham Bell un envisagé un projet de téléphone sans fil à l'intention des jeunes engagés. Attention, Serge, vous êtes en pointe. Il n'avait rien envisagé du tout.

[00:36:38]

Alexandre est un homme d'action, mais il a maintenant un an en donnant plus que ça un vent.

[00:36:42]

Il a inventé, il l'a fabriqué, le premier téléphone sans fil. Tel est le sens de ma question. Vrai ou faux pas?

[00:36:52]

Non, non, je dirais non. Je dirais non.

[00:36:57]

Ce n'est pas notre deal a fonctionner sur la nouvelle déchec à la radio, mais je vous ai vu échanger des bises, tous les écouter plutôt que nous sommes là.

[00:37:09]

Finalement, qui gagne, qui perd? Peu importe le temps, c'est qu'on en ressort grand quand nous en sortons. Sacrément grandis. Vrai. C'était le photophone développé en 1880, basé sur un système de miroirs exploitant la lumière du soleil. Le son transitait sans le moindre fil. Petit souci la portée n'était que de 200 mètres et il fallait qu'il fasse beau. C'est magnifique. Qui remporte secouer Stéphane. C'est Stéphane qui remporte. Bravo Stéphane. Vous avez remporté le Queen's sans mon aide.

[00:37:40]

En plus, c'est pas vraiment une histoire. Je n'ai pas parlé de Facebook.

[00:37:43]

Si vous voulez, mais Facebook est dans l'histoire. Vous savez, quand on sait que Mark Zuckerberg est encore plus riche que vous? Il est entré dans Facebook.

[00:37:51]

C'est fou, c'est fou. On est vraiment entré dans une autre époque.

[00:37:53]

Moi, je suis rien. 16 heures 18 heures. Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël, historiquement vôtre cet après midi. Historiquement vôtre, l'émission qui vous raconte l'histoire sans se la raconter? J'ai choisi le thème parce qu'il était intéressant, mais aussi dans le but parfaitement assumé d'entendre Stéphane Bern s'écrier pour la première fois de sa paisible existence.

[00:38:20]

22. V'là les flics! C'était dans votre vie. Un jour, peut être, dans l'adolescence, vous avez serré les fesses en croisant une patrouille de police.

[00:38:31]

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! De terres, d'honorables pères de famille. Oui, bien sûr, Stéphanie n'avait jamais, jamais, jamais, jamais.

[00:38:50]

Une fois, j'ai été quai des Orfèvres parce qu'une plainte avait été déposée contre moi. Parce que dans une émission, j'avais dit une chose désagréable sur une animatrice. Vous avez dit quelque chose? Oui, vous, un sujet? Verbe, un compliment? Vous aviez dit être désagréable sur une animatrice qui m'a attaquée au pénal. Et dans ce cas là? Oui, c'est la première fois de ma vie. J'ai été devant le juge d'instruction et j'ai été témoin assisté.

[00:39:15]

J'étais où? J'étais blanche, Ariane.

[00:39:17]

Linscription pour continuer.

[00:39:26]

C'était complètement hasard, assure Olivier Marechal, notre invité avec brio cet après midi, le comédien Olivier Margelle, plus que cométaires puisqu'il est comédien, mais il est aussi réalisateur à l'affiche de la minisérie La promesse dans les épisodes 3 et 4 100, diffusé ce soir à 21 heures 5 sur TF1, en partenariat avec Europe 1. Comment réaliser un peu? Mon livre, c'est un bouquin.

[00:39:55]

29, allez vous? Livre donc? C'est le thème qui réunit trois grands flics de l'histoire.

[00:39:59]

Cet après midi, après Alphonse Bertillon et la naissance de la police scientifique, quand bien même celle des grands bandits, un expert, Roger Boniche, plus proche de nous tellement JDL Goodwood, d'ailleurs, vous nous brosse le portrait taquin, mais pas trop nord que vous tenez à votre dentition. Notre invité, Olivier Marchal. Vous savez, c'est mal me connaître. Stéphano Au contraire, vous savez ma bravoure lorsque l'objet de mon portrait est présent facilement en chair et en os.

[00:40:31]

C'est là que je suis le plus corrosif. D'où mon portrait à l'acide d'Olivier Marchal, qui sera divisé en deux parties. Un Olivier Marchal, le meilleur flic de France 2, Olivier Marchal, le meilleur cinéaste de France.

[00:40:41]

Si vous oubliez Olivier Marchal, le meilleur acteur de France, autant pour moi, j'aurais eu tout de suite monsieur Marchal d'onirisme. Et n'oublions pas nos chroniqueurs Stéphane qui eux aussi sont les meilleurs. Peut être pas de France, mais ils sont très bons aussi, à leur manière. David Kastel, le Pesquet. Là, je suis là tous les jours. Remarquez, je vais vous parler. Je vous parle chaque jour des origines, de quelque chose, d'un objet, d'une tradition.

[00:41:06]

Et là, c'est la tradition de utiliser du gaz lacrymogène et une belle tradition, telle tradition. Olivier Olivier Nous écouterons la chronique gastronomique pour ce moment de l'émission où on peut entendre Stéphane Bern prononcer des phrases aussi incongrues que vous.

[00:41:18]

Beurrez le moule où vous mettez du papier sulfurisé?

[00:41:21]

Certainement pas.

[00:41:28]

Aujourd'hui, vous vous êtes la thématique d'une chronique pour le mais sans même dire piquer un tout petit peu de pression, de pression peuvent kabwe, boeufs, carottes.

[00:41:37]

D'où ça vient? Et puis, le plat dans le bœuf carottes a une liaison entre les deux. C'est bon.

[00:41:42]

Bien sûr que c'est bon. Ça soir, change décide de faire un bœuf carottes. Ça va avoir du succès.

[00:41:46]

Si vous le faites, je ne sais pas, mais c'est moi. Enfin, ça sera le mot de la fin avec évidemment Stéphane Bern prendre la mouche. C'est bien cette expression. Oui, c'est pourquoi, quand on se, on dit qu'on prend la mouche. Le bateau mouche, vous verrez. Soyez un peu patient quand même.

[00:42:02]

Mais je le suis tout de suite. Partons à la rencontre de notre deuxième grand flic du jour, l'homme aux 567 arrestations. Stéphane nous raconte le destin d'un grand flic français, Roger Bourdichon.

[00:42:13]

Auteur historiquement vôtre Stéphane Bern et Matthieu Noël Receive, il est entré à jamais dans l'histoire en juillet 2020.

[00:42:22]

Il était entré dans la police en 1943, à l'âge de 24 ans. Stéphane Bern nous raconte la longue carrière de Roger Barnich, un flic pas comme les autres.

[00:42:31]

Si Alphonse Bertillon a bel et bien changé en profondeur la police, il est resté assez éloigné du terrain avec Roger Barnich. En revanche, on fait difficilement plus proche du quotidien d'un policier d'élite dans la France de l'après guerre. Borné, qui s'est éteint en juin dernier à l'âge respectable de 101 ans, est l'incarnation même du grand flic des années 50 et surtout, l'homme qui a pulvérisé les records d'arrestations de son époque avec pas moins de 567 truands menottés par ses soins.

[00:42:58]

Ce qui est d'ailleurs amusant pour un homme qui n'avait pas du tout prévu d'entrer dans la police. La police, c'est pour Borny. Né à Paris en 1919 d'un père peintre en bâtiment, pour ainsi dire un accident. A 17 ans, Barnich n'avait encore rien montré de ses talents d'enquêteur, mais il avait déjà cette espèce de gouaille de titi parisien qu'il va garder toute sa vie au point de tenter d'en faire son premier métier. Bien loin des commissariats. Ses premiers sous, Barnich les gagne sur les planches comme comique troupier, chansonnier pendant quelques années, on peut régulièrement venir le découvrir sur la scène du Caveau de la République, un cabaret du boulevard Saint-Martin, à Paris.

[00:43:33]

C'est loin d'être du temps perdu pour lui. Tout cela lui permet de fréquenter le monde de la nuit et de se faire un réseau qui lui sera précieux. Des années plus tard. Voilà quand Roger Barnich a 20 ans. La guerre éclate. Trois ans après, les Allemands occupent Paris et en 1943, on lance le STO, le service du travail obligatoire. Pour un jeune homme, le Estero signifie passer des mois dans les usines allemandes, à moins de trouver une bonne raison de rester en France.

[00:43:59]

Et voilà comment Borny devient policier à 24 ans, avec une mission repérer les cambrioleurs parisiens. Mais servir Vichy ou l'occupant? Très peu pour lui. Borny, je démissionne de la police après quelques mois avant de retrouver la PJ en 1944, après la Libération.

[00:44:17]

Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a du boulot dans l'époque un peu trouble de l'immédiat après guerre. Toute une série de bandes de truands écument un pays en pleine reconstruction. De drôles de gangs, souvent avec de drôles de membres au drôle de parcours. Le plus célèbre, c'est le gang des Traction avant, du nom des célèbres Citroën, que les truands utilisent pour dévaliser des commerces, des bars, des banques ou des boîtes de nuit avant de filer sur les chapeaux de roue.

[00:44:41]

Quitte à laisser derrière eux quelques cadavres pleins de trous. C'est pittoresque, le gang des Traction avant. On y retrouve aussi bien des résistants ou d'anciens déportés que des collabos notoires comme Abel, DANOUZ, le Mahmood ou, pire, loutre. Elle dit Pierrot le fou. Lui, c'est le chef, un ancien serviteur de la Gestapo française reconverti extrémiste dans la résistance toulousaine en 1944, lorsque le vent a tourné autour de lui. On retrouve des anciens maquisards comme Joey Attiyah, passé par le camp de Matas Ozenne.

[00:45:12]

Et puis, il y en a d'autres, des grands truands comme Emile Buisson, qu'on surnomme Mimile, ou René Girard, dit René la canne qui boit après avoir pris une balle dans la jambe. Vous savez, René, la canne, c'était la main de la princesse, la princesse Antoinette de Monaco, pour le mariage de Raidi.

[00:45:30]

Grâce à des gardes, les bijoux?

[00:45:34]

Oui, en 1956, je vous assure que beaucoup se sont connus dans des bataillons disciplinaires d'Afrique. Les bad darde, ce sont des hommes violents, des durs. Ce n'est pas des enfants de choeur. C'est exactement à eux que cet acte de sûreté nationale, et plus précisément la Brigade de répression du banditisme BRB à laquelle participe Roger Barnich.

[00:45:56]

Mais alors qu'ils affrontent des hommes qui n'ont pas froid aux yeux et qui n'hésitent pas à faire feu, Barnich se fait une spécialité.

[00:46:03]

Il n'est jamais armé. Mais comment ça sent son truc? Ce n'est pas la confrontation, c'est le renseignement patient et méthodique. L'inspecteur Borny Chassé, indique il, recoupe, trie, infiltre, croisent des informations et joue sur la surprise pour arrêter sa cible en faisant le maximum pour éviter un bain de sang.

[00:46:23]

Plus tard, il sera d'ailleurs l'un des premiers à critiquer l'opération qui coûta la vie à Jacques Mesrine, l'ennemi public numéro 1 abattu dans sa voiture à bout portant en 1979. Du gâchis pour Barnich, qui parlera même d'assassinat non borné. Son truc, c'est d'y aller en douceur quand il est prêt. Tout se passe calmement ou presque, avec Émile Buisson, par exemple, un truand extrêmement violent. La longue enquête de Borderouge se termine dans un restaurant de Normandie, près d'Évreux, le 12 juin 1950.

[00:46:53]

Accompagné du commissaire Gillard et de sa propre femme, Martine Borny s'installe à une table en tournant volontairement le dos à Buisson, qui va du comptoir à la cuisine au moment buisson.

[00:47:04]

Finissez fraises à la crème, attaque son café Barnich se lève en faisant mine d'aller passer un coup de fil, passe derrière Buisson et le ceinture. Martine, son épouse, qui n'est absolument pas policière, qui passe les menottes aux malfrats, fait comme un bleu. C'est encore par surprise que Barnich interpelle René Lacanne que Borderouge arrête tout simplement dans la rue après l'avoir pisté jusque dans un cinéma du quartier de l'Opéra où le bandit s'était fait une toile. Les deux hommes vont d'ailleurs avoir une drôle de relation par la suite, faite d'estime et de respect.

[00:47:36]

Ils ont aussi un destin presque commun. Emprisonné plusieurs années. Rangé des bagnoles, René Lacanne se fera romancier à sa sortie de prison. Roger Barnich va faire exactement la même chose après avoir quitté la PJ en 1956, à 35 ans exactement. Il ouvre un cabinet d'enquête privé, mais se lance surtout dans une carrière littéraire prolifique avec 28 roman à succès, tous plus ou moins inspirés des affaires sur lesquelles il a travaillé et traduit en plus de vingt langues.

[00:48:05]

Vous lui avez peut être pas lu ses romans, Mathieu, mais vous en avez forcément vu une adaptation au cinéma comme flic story avec son ami Alain Delon. René Lacanne avec Gérard Depardieu ou l'indic avec Daniel Auteuil, qui raconte sa propre vie. Des classiques qui ont fait entrer un peu plus Roger Borny dans la culture populaire, comme l'incarnation par excellence d'un grand flic, avec des méthodes à part, mais surtout un homme d'honneur, acteur et témoin d'une époque révolue.

[00:48:37]

Historiquement, vôtre lui aussi est passé de la police au polar.

[00:48:41]

Olivier Marchal nous accompagne cet après midi. On continue de parler de Roger Barnich avec vous dans un instant, mais j'aimerais déjà vous poser une petite question. Vous avez eu cette phrase des fans lorsque vous revenez sur cette époque du gang des Traction avant. L'époque est dure et violente. Braquage sanglant, mais il faut bien reconnaître une chose c'est pittoresque. Le gang des tractions avant. Mais ça, c'est avec le recul de l'histoire qu'on disait Peter's à l'époque. Quand on lui jimagine, les flics de l'époque trouvaient pas ça pittoresque du tout.

[00:49:04]

Moi, j'avais, j'avais commencé à travailler sur un film qui était sur la montée du banditisme entre 1943 et 1947, où, justement, je parlais de cette brigade anti agressions qui avait été créée par d'anciens résistants. Aussi, pour lutter contre, il y avait même des flics qui avaient des tractions, qui étaient moins puissantes que celles des flics qui étaient spécialisés. Trafiquer les moteurs préfecture de police montée en puissance qui monte en puissance. Une histoire, c'est un moment de l'histoire passionnant.

[00:49:31]

Parce que si vous voulez vous à vivre dans les bandits comme dans les policiers, à la fois d'anciens résistants oui anciens avec des étapiste s'etait ou d'anciens résistants à la fois d'anciens déportés qui étaient revenus et des maquisards, c'était un mélange des deux côtés, mais tous se connaissaient. Et souvent, l'histoire de mon film démarré la tenue de l'inspecteur Ricordeau. Je suis passé par parler Kiki, qui était dans un bar et justement, déboule la bande de Pierrot le fou le piloterait, la bouche sèche.

[00:50:03]

On veut tout, tout. Tous ces mecs qui travaillaient rue Lauriston, qui collaborait avec les Allemands. Donc, ils essaient de racketté le patron du bar. Lui, il intervient en tant que flic. Ricordeau, ils sortent là bas, ici, disent ils, emmènent avec eux en balade. Là, je crois que c'est elle qui lui tire une balle. Il est là, assis à l'arrière, lui tire une balle dans le ventre. Il Ricordeau était assez costaud.

[00:50:23]

Il arrive à ouvrir la portière. Vous savez pas? Non, mais là, il segec de la voiture. Il s'arrête. En, il lui passe dessus avec l'attraction. Il repasse dessus, lui réussit à rouler, rouler dans un fossé. Il descend lui mettre une balle dans la gorge. Et si les maquisards qui interviennent et qu'ils font fuir? Et Ricordeau s'en est sorti. L'histoire de mon fils a démarré là dessus. Le mec Rodina un an plus tard.

[00:50:47]

Un film qui a été fait ou pas? Non, j'ai été. J'ai travaillé dessus. Un film trop cher, ça s'appelait Paname. Mais sortie sur l'histoire, je vais vous dire quelque chose, Olivier, que vous ne pouvez pas dire vous même. Mais maintenant, avec le succès de Broncan sur Netflix, ça va trop. Légèretés, vous allez pouvoir produire ce que vous voudrez. Tricératops de danser le faut.

[00:51:02]

16H18 Un certain Stéphane Bern et Mathieu Noël.

[00:51:08]

Pour la première fois de sa vie, Stéphane a eu l'opportunité, cet après midi de s'écrier 22, v'là les flics! Stéphane, comme si vous aviez peur de croiser une patrouille de police qui ne vous est jamais arrivé. Car c'est notre spécial grand flic de l'histoire. On parle de Roger Barnich avec Olivier Marchal, que l'on retrouve ce soir en tant qu'acteur dans la série La promesse, réalisée par Lord Beutler dès 21 heures 5 sur TF1. On imagine Olivier Marchal, vous, ailières, passionné par ce que racontait Stéphane.

[00:51:33]

Vous connaissez très bien Roger Bernice. Vous avez vu ces adaptations? Peut être lu ses livres? Oui, quand j'étais jeune. Oui, j'en ai lu pas mal. Vous savez, c'est aussi un des flics qui m'a donné envie d'être flic. Avec Frédéric Dard San Antonio, j'ai travaillé comme mon premier chef de groupe qui s'appelait Gaston Giuily, qui était un Corse en costume trois pièces pompes à Valenciennes et quelqu'un avec qui j'avais travaillé Barnich.

[00:51:56]

Mais quand il dit exemple 567 truands menotté aujourd'hui, ça a un sens ou deux de menotter des truands et de comptabiliser. Vous vous avez fait un conte de fées à la télé? Pas du tout, du tout.

[00:52:10]

Moi, je n'ai jamais fait de comptes, non? Si j'étais à part quelques cas vraiment de d'ordure, de monstres qui font des choses ignobles. Quand vous avez affaire à des casseurs ou des braqueurs et tout quand vous déboulait à 6 heures du matin dans la boue, péter lappartement, le mec est comme je l'ai mis dans 36. Il est en slip ou en train de boire son café avec sa femme qui donne le biberon au bébé. La petite fille de 8 ans qui pleure, qui hurle parce que son papa est parti les menottes dans le dos.

[00:52:38]

On est pas très, très fier. Même après, si les braqueurs sont les mêmes que nous, on essayait toujours d'arranger des coups. Si on trouvait de l'argent dans les, c'est toujours la famille, mais on en a jamais tiré beaucoup de gloire, de l'hôtellerie et du travail. Moi qui me plaisait pas hésité d'envoyer quelqu'un en prison. Mais je suis très sincère quand je dis ça. Alors, les plantes, les filoche, le côté tribal, les flics, les sorties, les boîtes de nuit, les boites, impudent, les machines, tout ça Bonson.

[00:53:06]

Evidemment, c'est pas ça, il faut chlorite a été renforcée dans les boites. Oui. Désolé, je voulais être moi.

[00:53:14]

Pardon de parler de moi. Mais moi, j'habite Pigalle. Comme vous le savez, je sais que toutes les a été transformée en crèche, déplorais ou d'une certaine manière, parce que vous avez gardé les clés, mais vous pouviez, mais elle gardait les colis.

[00:53:33]

C'étaient des points relais à l'époque. On l'oublie trop? Oui, trop, non, mais c'est vrai. Plus sérieusement, Stéphanie. Heureusement que je suis là pour apporter un peu de sérieux à cette émission, quand même. Est ce que pour être un bon flic, il faut réussir à comme? Certains médecins ont dit que les médecins n'ont pas réussi à complètement mettre de côté un, deux côtés, ce qui voit les horreurs qu'ils peuvent avoir dans leur métier perdre un patient, par exemple.

[00:53:57]

Est ce que les flics aussi doivent faire ça ou au contraire, ne doivent pas le faire pour rester humain? Comment vous vous viviez un temps plus qu'à l'époque?

[00:54:02]

Mon chef de groupe m'avait dit si, si, si, si tu veux arriver à faire ce métier correctement, il faut laisser les valises pleines au bureau. Faut pas rentrer à la maison. Moi, c'est vrai que je ne pouvais pas me débarrasser des images de la douleur et du chagrin, des larmes, de la douleur des familles, mais même parfois des auteurs. Je me rappelle de mec qui avait fait un crime passionnel, qui était cocu. Il avait attendu sa femme avec un hachoir à viande.

[00:54:27]

Il l'avait découpé. Non, mais c'était un prof, le mec. Je me rappelle le il était un état catatonique pendant 48 heures et au bout de 48 heures, il se rappelait plus de rien de ce qu'il avait fait. Donc, quand on amène ses Minka devant le juge qui va partir pour 20 ans. Vraiment, ça nous est arrivé de pleurer. C'est nous arrivé de Bruxelles, d'ailleurs. Vous avez quitté la police très violent. Moi, je suis très pote avec le.

[00:54:50]

Je suis parrain de la brillance de la Berri. C'est moi. C'est trois de mes potes qui sont rentrés au Bataclan. C'est des monstres à La Mecque, des gladiateurs. Ils sont tatoués, ils sont sportifs, ils sont prof, professeur d'arts martiaux. Ils font des bêtes de tire de trucs de tous, des types extraordinaires. Mais dans leurs yeux, il y avait un truc qui a changé. C'est à dire on voit, on voit de fond de voile, de tristesse, de tristesse, de ce qu'ils ont vu et de ce qu'ils ont été obligés de faire et de voir après qu'on s'en débarrasse complètement.

[00:55:18]

Je sais pas.

[00:55:19]

Je reviens d'un mot à Roger Barnich. Déjà, le fait de mourir dans son lit à 101 ans, il y a quelque chose qui a ajouté. On a l'impression à la légende. Lisez les articles au mois de juin dernier, à sa mort. C'est vrai que c'est le plus grand flic de France. On rentre dans la légende.

[00:55:36]

Mourir dans son lit à 100 ans, c'est incroyable. Il y a Roger, Lorientaises aussi, qui j'en parlais tout à l'heure. Qui a été un grand grand patron. Formidable, Lucien, aimé Blanc aussi. Qui était patron? Le CRB, et c'est lui. C'est lui qui a eu l'idée de créer des groupes de nuit. À un moment donné, il a dit Attendez nous, on se couche à l'heure où les voyous se lèvent et on se lève.

[00:55:58]

Alors oui, mais personne n'y avait pensé. Et c'est là qui l'a conduit à créer les brigades de nuit. C'est là Paris qui tournaient la nuit dans les boites qui allaient aux renseignements, qui couchait avec des putes.

[00:56:09]

Ça années à Joinville, n'est ce pas? Tout ça parce que ça est loin. Trop.

[00:56:18]

En retournant en crèche vers 18 heures matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël. Historiquement vôtre aujourd'hui?

[00:56:28]

Historiquement vôtre. On évoque les grands flics de l'histoire.

[00:56:31]

Après les flics du passé, nous allons à présent parler Mathieux d'un ancien flic devenu roi du polar, qui est bien vivant et qui même avec nous cet après midi en studio.

[00:56:40]

Oui, Stéphane, surtout, nous allons enfin parler dans cette émission d'une figure de la police qui n'a pas un nom ridicule. Et ça va faire du bien. Après Alphonse Bertillon et Roger Barnich, j'avais en effet brosser le portrait d'Olivier Marchal, mon secteur d'activité. Vous le savez, dans le portrait satirique, je pressens votre angoisse. Vaiges En présence d'un invité qui peut potentiellement me casser la gueule, voire appeler d'anciens potes de la BAC pour me casser la gueule tout à l'heure, discrètement, dans le parc qui ne doit pas céder aux sirènes de la lâcheté en me refusant de dire du mal d'Olivier Marchal.

[00:57:09]

Pire, en me servant de mes collègues comme boucliers humains. Des vacheries à l'égard de notre invité. Voilà qui serait très mal me connaître. Mon nom, c'est mon argent. Non, moi, j'adore Olivier Marchal, inoubliable créateur d'une des meilleures séries françaises de tous les temps, Braquo. Même si David me rappelait sournoisement hors antenne qu'il avait aussi écrit à ses débuts deux ou trois épisodes de Commissaire Moulin. Ne soyons pas nestorianisme, ne soyons pas mescaline si vous allez par là.

[00:57:31]

On peut aussi rappeler que Stéphane Bern n'a pas fait que Secrets d'histoire. Il a aussi publié dernièrement, afin d'apurer une vieille dette au fisc, Château et patrimoine, des timbres au cœur de l'histoire. Elle a voulu raconter cette histoire.

[00:57:44]

Moi, j'adore Olivier Marchal.

[00:57:46]

C'est quand même le type qui a réussi à instillée du réalisme dans les fictions françaises sur l'univers de la police.

[00:57:50]

Je ne dis pas qu'il y avait du boulot, car je suis le droit à la justice. Oui, mais un peu quand même un peu tard. Alors forcément, Olivier avait à la base un net avantage sur le scénariste du gendarme Jean Darnay, voire plus récemment sur les scénaristes du commissaire Moulin et de Navarro. Lui, il a vraiment été flic, une vocation qui s'est manifestée dès l'enfance.

[00:58:10]

C'est comme ça que je vois l'enfant sur les. On est tous de la même ampleur.

[00:58:14]

À la question que les instituteurs posent traditionnellement aux enfants. Qu'est ce que tu veux faire plus tard? Question à laquelle David répondait Nicky Larson. Stéphane Sissi, l'impératrice et moi, plus pernicieusement, histoire de neutraliser le prof inspecteur des impôts. Comme papa Olivier, vous rêviez de devenir policier pour, je vous cite, être un héros et sauver la fille dont j'étais amoureux dans ma classe.

[00:58:34]

Vision un brin idéaliste du métier de flic qui a inspiré bon nombre de jeunes policiers qui rêvaient comme vous d'interventions héroïques, de répliques chocs et qui, en 2020, ont dû se contenter de répéter 30 fois par jour. Vous avez votre attestation?

[00:58:47]

Vous êtes placé chez les jésuites? Oui, c'est comme ça que je vois les jésuites. C'est là que vous découvrez le théâtre, l'autre passion qui prendra le dessus plus tard. Car oui, à l'adolescence, vous êtes déjà multiple. Il faut dire que l'adolescence, c'est l'âge des tempêtes hormonales. Lesquelles? Parfois, le talent éclot. Un talent parfois injustement réparti entre les hommes. A 17 ans, David découvre qu'il peut siffler avec sa gorge, siffler avec ma gorge, ce qui ne sert à rien.

[00:59:14]

Vous, Olivier, vous découvrez que vous pouvez écrit Un prof de français vous fait découvrir Céline.

[00:59:20]

C'est le coup de foudre littéraire et le coup de foudre littéraire. C'est l'éveil de votre plume. Le scénariste couve déjà sous le poulet Karaoui. A l'âge où David découvre seulement son deuxième don, sa capacité à imiter le bruit des essuie glace. Ce que quelqu'un ici sait imiter les essuie glaces qui marchent pas.

[00:59:36]

Voilà qui ne sert donc plus à rien pour vous, Olivier, vous réussissez le concours d'inspecteur de police, ce qui est socialement plus utile que de savoir imiter les essuie glaces. Mais voilà, dès le début, vous êtes tiraillé entre la carrière policière et la carrière artistique. Un passage du film La cité de la peur fait d'ailleurs étrangement écho à votre Dilem voulant faire plaisir à la fois à sa mère et à son père.

[00:59:56]

Il hésite entre une profession artistique et policière. Il embrasse la carrière policière et abandonne ses études de trapèze. 1971 Il sort dixième de l'école de police de Nice avec une moyenne de 11 sur 20, ce qui est bien, mais pas top.

[01:00:10]

Plus précisément, Frou-Frou, vous sortez 24ème sur 600, ce qui est super bien intégré la PJ de Versailles. Mais psychologiquement, ça devient rapidement très dur pour vous. Et c'est vrai, en entrant dans la police, vous imaginiez ça?

[01:00:21]

Bonjour Monsieur Gendarmerie nationale, bonjour. J'ai fait quelque chose de mal. C'est juste un contrôle. Comment ça va? Ça va bien, merci.

[01:00:30]

Et puis finalement, vous êtes retrouvé confronté à la dure réalité, à savoir l'explosion des incivilités et de la violence du crime organisé. Tout ça vous mine, d'autant que vous êtes aussi confronté aux ravages de la drogue sur les jeunes, que vous récupérez parfois dans des états déplorables, en proie à de terribles hallucinations. Il y a des vibromasseurs Hello Kitty. Oui, il y a des ours en peluche qui vibrent. Ça va aller. Pauvre France! Vous quittez la brigade criminelle en 82 pour rejoindre les Renseignements généraux, section antiterroriste.

[01:00:56]

Parce que, comme chacun sait, la section antiterroriste est quand même plus fiestas bananas. Et vous faites lors d'une rencontre décisive avec la comédienne Michèle Laroque, qui va vous faire comprendre avec beaucoup de subtilité qu'elle est plus branchée acteur que flic comme ça par les cheveux étant le seul, Hugh Grant fait l'amour sans même le chef.

[01:01:13]

Après Schaffer, qui va pour acteur, Michel vous incite à vous lancer sur scène.

[01:01:20]

Vous prenez alors des cours de théâtre au Conservatoire d'art dramatique du 10ème arrondissement de Paris. Parallèlement à votre carrière dans la police, les castings se multiplient. En 88, vous décrochez votre premier rôle dans un film qui vous était prédestiné. Ne réveillez pas un flic qui dort, mais c'est en 93 que, d'une certaine manière, vous allez changer ma vie. Olivier. Faire de moi l'homme sexué que je suis, comme beaucoup de jeunes gens de la génération d'avant.

[01:01:41]

J'ai découvert les plaisirs du sexe grâce aux séries Roses M6 en 93. Vous êtes à l'affiche d'un téléfilm érotique troublant. Voici dix ans était le titre troublant, troublante, voisine. Et je vais vous dire un truc qui n'est pas la doc, mais qui est vrai. C'est ma grand mère qui m'enregistrer. M6 en Suisse était vraiment bien. Depuis, je devrais consulter ça. C'est le titre troublante voisine. Ça ne veut rien dire, mais ça fonctionne pour nous.

[01:02:05]

Enivrantes secrétaires, déroutantes collègues. Surtout que les dialogues étaient aussi sacrément ciselés et diablement ambigus.

[01:02:11]

C'est magnifique. Votre prestation dans Troublante voisine est un succès. Vous quittez la police l'année qui suit la suite? Morphy Le monde la connaît ou presque. Vous êtes happé dans la spirale du succès. Spirale absolument symétrique à celle de la Looze, puisque votre carrière décolle pile à l'âge où David Castet, le l'obèse échoue au rattrapage du bac de philo. Avec cette analyse jugée encore insuffisante par le prof.

[01:02:32]

C'est mieux d'être en vie que d'être mort. C'est l'enchaînement des rôles, puis le passage derrière la caméra avec Gangsters en 2002, puis la consécration. On en a parlé avec 36, quai des Orfèvres, avec Daniel Auteuil et Gérard Depardieu. Suivront Flic, Braquo, MF 73, Les Lyonnais en 2011, lors de la sortie du film Le fils de JO. Vous promettez de faire le tour de la place de l'Etoile nue. Si le film dépasse le million d'entrées, le film ayant réuni 1,25 million de spectateurs est un homme de parole.

[01:02:58]

Vous paraderont donc nuit sur les champs devant 400 personnes, vêtu d'un simple string en papier. Stéphane, combien d'auditeurs au quart d'heure sur votre prochaine vague d'audience pour qu'on vous voie connue dans le bassin de Neptune, à Versailles? 18.

[01:03:10]

Désolé, mon petit Poséidon naturiste. Olivier Marchal, bravo pour votre carrière. Continuez de nous épater. J'ai adoré Branques sur Netflix, je kiffe la promesse sur TF1. Vous êtes si productif? C'en est presque injuste pour ceux qui ne sont pas aussi rapide que vous quand on pense qu'en juin prochain vous attaqueraient votre 8ème long métrage, alors qu'à 41 ans, David passera seulement son DEUG d'histoire. On est d'accord avec Nasi. Bon, c'est pas bien, c'est pas gagné.

[01:03:33]

En plus, c'est pas gagné. Terrifiant. Merci, merci. Oui, merci pour le film érotique. C'était pour payer les impôts que vous jetez vous dessus? Ça a été si vous avez une scène un peu chaude. Vous avez refusé de tourner tout nu érotique, mais j'avais une scène de baise habillée, nommée. Mais bon, c'était la honte, quoi. J'avais un an de retard, d'impôts impayés et j'étais à découvert cinq ou six mois de salaire.

[01:04:00]

J'étais dans une merde. En quatre jours, c'est vrai que ça payait très, très bien et je l'ai fait. Le problème, c'est que quand ça a été diffusé, c'est aussi le lendemain. J'avais ma fille quand je l'ai amenée à l'école, où j'avais mis une casquette, des lunettes et tout ce que tout le monde regardait. Ça, c'est le monsieur troublant de voir ce monsieur qu'on a vu à la télé. Après, je n'avais pas de scène déplacée, mais en fait, c'est toujours très gênant.

[01:04:21]

C'est gênant. Après, le film a été oublié. Merci Matthieu Delormeau, que tout le monde regarde. Mais je n'ai pas envie que vous preniez la grosse tête avec cette folie, cette folie là. On revient à trouver et tout ce que j'ai rostain historiquement vôtre.

[01:04:35]

Nous entrons dans la dernière demi heure d'historiques dans votre DVD, non pas un retour vers le futur, mais plus modestement, un retour vers le présent. Oui, après 22, v'là les flics, la boule s'est cassé le micro et du vue qui se sont parfaitement réparti les rôles. Vous allez voir? Oui, cher Olivier Marchal. D'abord, là fait la cuisine, l'autre s'intéresse aux origines des choses. Olivier Golse, notre spécialiste de la bonne chère. Aujourd'hui, vous allez trouver un thème pile dans l'autre sujet du jour.

[01:05:05]

Les boeufs, carottes et les carottes. Les deux, je vais vous faire mijoter un peu et vous nous parlerez. David. Des gaz lacrymogènes d'une chronique destinée à Olivier Marchal. Être un message à lui faire passer? Non, il y a un lien avec la police, mais elle est ténue et de finesse. Espérons qu'Olivier ne prenne pas la mouche, mais bien cette expression. Prendre la mouche.

[01:05:26]

Ben oui, quand on est chafouin parce qu'on s'est fait vanner et on a pris la mouche.

[01:05:30]

Ça vous arrive rarement? Vous êtes bon camarade, vous? Oui, mais à la fin, ça finit par m'agacer. Le 30 juin prochain, probablement, vous pourrez vous mettre un coup de poing à un moment où le capturera pour Instagram. Par Wellman.

[01:05:46]

16H18 Sur Europe 1 Stéphane Bern et Mathieu Noël, vous avez déjà beaucoup entendu parler de David Caceis, le PS aujourd'hui?

[01:05:57]

Pas forcément bien vu que c'était dans ma chronique, mais c'était pour rire. Car David est un génie du journalisme qui remonte pour nous aux origines des choses. Aujourd'hui, pour Olivier Marchal, notre invité, pour notre spécial grand flic de l'histoire, les origines du gaz lacrymogène.

[01:06:10]

Alors, vous le savez peut être pas. Sans doute pas même. Mais avant d'être un journaliste qui fait des blagues, j'ai été un journaliste. Normal, non? C'est à dire juste un type qui donne des informations. Et j'ai commencé ma carrière à la radio TSF Jazz. Pour ceux qui connaissent TSF Jazz chaque heure aux coupes Malzéville, Ibrahim Maalouf et il y a un monsieur ou une dame qui fait un flash ou un journal qui ressemble beaucoup à ceux de Christophe Lamarr, par exemple.

[01:06:35]

Et en 2006, je faisais des reportages sur ce qui se passait à Paris à l'époque, notamment sur les manifs anti-CPE.

[01:06:42]

Je ne sais pas si vous vous souvenez que ça ne nous rajeunit pas, mais oui, j'ai été pris comme tant de journalistes avant et tant de journalistes après moi dans une charge de CRS.

[01:06:49]

Aïe! Et j'ai goûté pour la première fois de ma vie aux gaz lacrymogènes. Et jusque là, je dois dire que quand j'avais des images à la télé, de gens dans des manifs qui se prenaient du gaz lacrymogène, je me disais on doit picotin.

[01:07:00]

Mais ce jour là, en fait, je me suis rendu compte que non. Le gaz lacrymogène, ça fait infiniment plus que picotin. Ça vous défonce complètement la face. On ne peut plus ouvrir les yeux. On a l'impression qu'on va devenir aveugle. Il y a la gorge qui brûle tous sans pouvoir s'arrêter. C'est horrible. C'était il y a quinze ans, mais je m'en souviens encore et il m'a semblé sympa pour notre numéro spécial police spécial Marchal de parler des origines du gaz lacrymogène.

[01:07:25]

Alors, mettre des trucs qui piquent dans les yeux de ses ennemis pour qu'il arrête de vous emmerder. C'est une pratique assez ancienne, comme si on le faisait déjà au Japon du Moyen-Age avec du piment en poudre. Parce que vous avez déjà vu si vous mettez du piment dans vos yeux, ça fait mal. Il suffit d'en faire une terrible vous l'envoyaient dans la vie. Il suffit de bouffer un truc et du piment, de mettre soi même le piment, de préparer un plat.

[01:07:45]

Je ne fais jamais plus l'amour. Et ensuite d'enlever ses lentilles. Ah ben là, je peux vous dire que vous dégustez bien.

[01:07:51]

Ma vue est parfaite. Je ne suis pas concerné, a quelque chose pas fait enchainés.

[01:07:56]

Mais le gaz lacrymogène moderne, celui lui, celui avec du piment. Il est français et il date de juste avant la Première Guerre mondiale, où la police française a fait des essais avec. Mais en fait, c'est vraiment pendant la Première Guerre qu'il a été utilisé à grande échelle. Et il est fort possible, même si ce n'est pas complètement avéré, que ce soit une attaque française au gaz lacrymogène qui a déclenché la guerre chimique entre l'Allemagne et la France.

[01:08:18]

Avec cette surenchère qui a amené à l'utilisation de gaz qui faisait pas que pleurer, mais qui vous tuez votre race, tout simplement. Alors le truc, c'est qu'en France, après la Première Guerre, le gaz est devenu un peu tabou à cause des dégats qu'il avait fait dans les tranchées et donc il a cessé temporairement d'être utilisé par la police. Mais en revanche, il y a un général américain qui avait gérer les affaires de gaz de combat pour les Etats-Unis pendant la guerre et qui, revenue chez lui, a commencé à être une sorte d'ambassadeur, de VRP du gaz lacrymogène et il a convaincu plusieurs services de police américains de commencer à l'utiliser.

[01:08:51]

Et ça a très bien marché. Pourquoi? Eh bien, parce que c'est un peu l'arme parfaite pour disperser les foules. Il y a un journaliste américain qui, dans les années 30, a écrit la chose suivante il a écrit Le gaz lacrymogène semble être admirablement adapté au but d'extraire l'individu de la foule. Le gaz fait en sorte que l'individu ne puisse plus penser à rien d'autre qu'au fait de soulager sa propre détresse. Dans ces conditions, la foule cesse d'exister.

[01:09:15]

Ne subsiste plus qu'une fuite destinée à s'éloigner de la source de la torture. Et à Moscou? Le général? Il ajoutait Il est plus facile pour un homme de garder le moral face à des balles de fusil que face à du gaz lacrymogène. Et assez vite. Toute la police américaine, elle, était d'accord et toutes les polices du monde ont commencé à utiliser un truc étonnant avec le gaz lacrymogène, c'est que le droit international interdit le fait d'utiliser du gaz lacrymogène sur le champ de bataille, donc à la guerre.

[01:09:44]

Mais il dit en revanche pour disperser les gilets jaunes, il n'y a pas de problème.

[01:09:49]

Alors, à votre avis, pourquoi est ce que c'est permis pour les gilets jaunes? Et ce n'est pas permis sur le champ de bataille, sur le champ de bataille? C'est absurde. C'est la guerre. On fait ce qu'on veut.

[01:09:57]

Il y a des règles de Genève. On ne peut plus commettre d'actes de barbarie, par exemple la gégène.

[01:10:03]

Si jamais un ennemi, le pays récemment est passé. Mais c'est quand même contraire. Djenné, en Arménie.

[01:10:11]

C'est vrai, c'était le petit édito martèlera de merde, je veux dire, je veux dire, je veux dire.

[01:10:19]

Mais en fait, pourquoi? Parce qu'un, peu comme pendant la Première Guerre mondiale, il y a un risque d'escalade.

[01:10:23]

Si vous êtes une armée et que vous voyez un nuage de gaz arriver vers vous, vous ne savez pas si c'est du gaz sympa ou du gaz très, très méchant qui tue le gaz.

[01:10:31]

Sympa le gaz lacrymogène. Envoyer du gaz hilarant?

[01:10:34]

Non, le gaz sympa, le gaz lacrymogène, le gaz qui ne tue pas. Par opposition à des gaz qui peuvent vous tuer comme comme les gaz de guerre mondiale. Donc, quand vous voyez ça arriver vers vous, vous êtes susceptible de riposter avec des gaz plus puissants. Et là, c'est la merde. L'escalade, c'est la Première Guerre mondiale. Alors voilà, donc, c'est pour ça que c'est permis pour les gilets jaunes et pas à la guerre.

[01:10:53]

Alors moi, pendant les manifs antisémites, ça ne s'est pas si mal terminé que ça. J'avais beau être un petit Parisien bobo avec un micro TSF Jazz, ça, c'est vraiment le prototype.

[01:11:02]

J'ai été quand même secouru par de jeunes révolutionnaires qui parlaient avec ce qu'on appelle quelquefois l'accent, l'Asca. Et ça m'a touché parce que ça voulait dire qu'il y avait une sorte de front social commun devant l'adversité des larmes et de la toux. Ils m'ont mis du Colisée, ils m'ont donné une serviette et ils m'ont imo. Ils m'ont fait en sorte que je puisse me réfugier dans un endroit où il n'y en avait plus. Et donc finalement, pour moi, c'est momentde de gaz lacrymogène.

[01:11:24]

C'est pas un si mauvais souvenir que la mise, le gaz lacrymogène, c'est dégueulasse, vive. On retrouve les origines en podcast sur toutes les applis audio et sur le site Europe1.fr. Et une fois qu'on aura séché nos larmes, nous allons découvrir un bon petit plat de chez nous les bœuf carottes, le boeuf carottes, debove carottes.

[01:11:42]

C'est plus sympa que le gaz.

[01:11:43]

16H18 18 heures au matin.

[01:11:46]

Stéphane Bern et Matthieu Noël, historiquement, votent chaque après midi l'histoire de trois personnages qui avaient un point commun aujourd'hui trois grands flics, dont notre invité vedette aujourd'hui Olivier Marchal, Olivier Paul Sauzet. Avec nous aussi pour nous parler gastronomie avec l'histoire d'un plat.

[01:12:03]

Aujourd'hui, forcément, le plat, c'est le boeuf carottes. Mais mon cher Olivier, est ce qu'il vous est arrivé de voir débouler un jour dans votre bureau des collègues, si l'on peut dire ce qu'on appelle les bœuf carottes pour venir plusieurs fois?

[01:12:18]

Oui, j'ai même eu le plaisir de visiter leurs locaux et de partager quelques moments avec eux.

[01:12:25]

Alors, pour ceux qui ne le sauraient pas, les boeufs carottes, c'est ce qu'on appelle la police des polices. Et pourquoi d'ailleurs, les appelle t on les bœuf carottes?

[01:12:32]

Qui a une idée? Parce qu'il nous faisait mijoter. Mijoter les flics. Le flic qui était soupçonné d'utiliser mijotées en garde à vue, comme on fait mijoter le bœuf.

[01:12:42]

Car il y a deux explications sans étude préalable. La plus vraisemblable, il en est une autre qui dit que les flics qui terminaient chez les boeufs carottes en général étaient mis dehors de la police. Donc ils n'avaient plus de sous. Ils ne pouvaient plus manger que du bœuf et des carottes. J'y crois un peu moins.

[01:12:57]

J'aime bien le. Oui.

[01:13:00]

Alors oui et non. Parce que pour faire un bon bœuf carottes, on prend ce qu'on appelle des bas morceaux, c'est à dire des morceaux qui ne sont pas chers. On ne fait pas du bœuf carottes avec une côte de boeuf ou avec wala exactement. On va utiliser de la macreuse de la joue, par exemple, du paleron, bref, des morceaux qui ne sont vraiment pas chers. Le boeuf carottes, lui, c'est un plat qui remonte au 17e siècle.

[01:13:21]

La première recette de boeuf carottes est publié par François Pierre de la Varenne, qui était un grand cuisinier de l'époque, l'un des premiers à avoir également publié des livres de recettes, dont son cuisinier François, en 751. Il. Ce qui est aujourd'hui le bekannt, ça s'appelle aussi le boeuf mode. Et le comté? On l'appelait le bouilli. Le bœuf à la mode de la maison aurait été son nom complet parce que c'est une variante d'un bourguignon. C'est tout simplement un boeuf qu'on va laisser mijoter pendant de longues heures avec des carottes et des oignons.

[01:13:55]

Pour ce qui est de la recette ou la différence de bœuf bourguignon, justement, c'est le levain dans un boeuf bourguignon. On va mettre du vin rouge dans un boeuf carottes. On va plutôt mettre du vin blanc, donc la couleur de la sauce n'est pas la même. Et le goût non plus n'est pas le même puisque entre le vin blanc et le vin rouge, le goût n'est pas le même. Il y a des tanins dans le vin rouge qui colorent et qui donne de la structure à la sauce, ce qui n'est pas le cas du vin blanc.

[01:14:17]

Donc, pour la recette, c'est du boeuf, des bas morceaux à braiser, du paleron, de la macreuse ou de l'ajout des carottes. Évidemment, un oignon, une gousse d'ail, un peu de vin blanc 25 centilitres, un beau verre, 50 centilitres de bouillon de bœuf, un bouquet garni, du sel et du poivre. Première opération on va faire revenir le bœuf pour le colorer dans une matière grasse. On va rajouter le vin blanc, l'oignon, le bouquet garni.

[01:14:42]

On va laisser réduire très légèrement, de manière à évaporer l'alcool du vin blanc. On va mouiller avec le bouillon de boeuf. On lescuyer tranquillement. On laisse mijoter, justement, comme comme Olivier, quand vous étiez dans le bureau de vos collègues. Vous voulez mijoter tranquillement pendant trois jours, en garde à vue. Là, c'est juste une heure ou deux, simplement sur le coin du feu. On rajoute les carottes et laissez mijoter pendant 45 minutes. Et quand tout est cuit, tout simplement, il n'y a plus qu'à servir bien chaud, accompagné par exemple, d'un bon verre de beaujolais.

[01:15:12]

Ça semble avec beaucoup de modération.

[01:15:15]

On le rappelle, Olivier, quand vous faites un gigot gigot de sept heures, par exemple, rôti de sept heures.

[01:15:24]

Quels morceaux alors? Le rôti?

[01:15:26]

Si on fait un rôti de boeuf, on ne fait jamais cette heure parce que franchement, c'est beaucoup trop cuit. C'est dégueulasse.

[01:15:32]

En revanche, on fait du gigot de sept heures le gigot d'agneau. C'est une cuisson extrêmement longue, à très basse température. Ça se fait de manière à préserver, faire aussi. Je vous donnerai la recette de ces jours ci ou ça fait si vous avez sept heures.

[01:15:47]

Écouter, je passerai 13 heures à 20 heures.

[01:15:50]

Et pour ceux qui n'ont pas la possibilité d'appeler Olivier Paul directement pour qu'il vienne cuisiner pour gérer leur retraite, vous avez les recettes sur le site, évidemment, d'Europe1.fr, mais vous n'avez pas pris la mouche aujourd'hui avec toutes ces petites piques qu'on s'est envoyées. Non, mais ça viendra. Agreable déjà, ce qui va venir en premier. C'est lexplique. D'où ça vient prendre la mouche?

[01:16:11]

16H18 Un certain Stéphane Bern. Historiquement, votre attention Actor's Studio. D'où vient l'expression prendre? Je suis sûr que David sait mieux imiter la mouche. Oui, je suis sûr qu'il est champion d'imitation, mais je ne sais pas. Moi, c'est la mouche portugaise.

[01:16:33]

Je ne sais pas quoi faire alors de mouche.

[01:16:37]

Travaillant avec vous au quotidien sur Europe1, mon cher Mathieu, je peux déclarer modestement que j'ai de l'humour, en tout cas suffisamment pour supporter le vôtre, soit disant le à vos côtés.

[01:16:50]

Je n'ai encore jamais pris la mouche, donc prendre la mouche, c'est vrai. On va travailler sur cette expression en plus. Bon, c'est vrai qu'on a le même humour quand même. Oui, ça nous a fait un tabac au 17ème siècle.

[01:17:01]

Voulez vous savoir? La mouche désigne tout ce qui vole et ressemble grosso modo à un insecte, ou presque. On n'était pas très au courant.

[01:17:09]

Par exemple, on parle de la mouche aux bœufs pour désigner le temps. l'Abeille est appelée la mouche à miel. C'est pratique. La tique mouche à chien et donc la mouche mouche à merde.

[01:17:21]

Je ne sais pas comment la distinguer.

[01:17:23]

L'explication de l'expression est simplissime à la campagne, on voyait bien les animaux énervés par une mouche se cabrer alors que nous, pauvres humains, on l'avait à peine remarqué, cette soudaine colère a donné naissance à prendre la mouche. Elle a aussi donné naissance à l'expression Mais quelle mouche a piqué alors qu'une mouche pique? Ben voilà. Alors qu'au début du 18ème siècle, le naturaliste français Georges Louis Leclerc de Buffon déclarait Une mouche ne doit pas tenir dans la tête de naturaliste plus de place qu'elle n'en tient dans la nature.

[01:17:56]

Avec le temps, on a su reconnaître l'insecte de grande qualité. Habile aux armes, on devenait une fine mouche. Quand on tirait bien, on faisait mouche et des navires très maniable devenaient les bateaux mouches. Terminons par un faux proverbe chinois inventé par notre ami Philippe Geluck Quand on est une mouche, on a souvent des amis dans le besoin.

[01:18:19]

C'est joli, les amis. Vous entendrez cette douce mélopée à la fin de l'émission. Elle signifie effectivement un nouveau numéro. Historiquement vôtre s'achève. 22. V'là les flics! Ils étaient trois, en réalité, sans vous compter. Olivier Marchal. Lequel des deux autres avez vous préféré? Alphonse Bertillon ou Breger Barnich? Kelpie qui vous a le plus inspiré dans votre carrière? Ces bandits bornés, évidemment.

[01:18:41]

On ne va pas parler de Frédéric Dard. C'était un peu une vision testamentaire. Mais Antonio, flic, pour Todorov, vous avez préféré faire Olivier Marchal.

[01:18:50]

Comment ça allait? Il fallait bien que je passe. Olivier Marchal. C'était notre invité. Stéphane Il faut être poli.

[01:18:56]

Alors Olivier Marchal vous retrouve ce soir dans La promesse, une série policière qui tente aux côtés de Lorànt Deutsch Sofia Essaïdi, notamment avec les épisodes 3 et 4. C'est à vingt cinq sur TF1, alors que je n'aime pas trop attendre, de nous raconter la fin.

[01:19:09]

Olivier Marchal regarde ça pour connaître la suite.

[01:19:17]

Historiquement vôtre, il va falloir patienter un peu aussi. On se retrouve demain dès 16h. Mais Stéphane, vous n'avez pas peur, vous, de nous dévoiler ce qui nous attend demain?

[01:19:23]

Quel est le programme? Vous savez, je n'ai peur de rien. Vous le savez et eux non plus, d'ailleurs.

[01:19:27]

Demain, on réunit trois personnages qui ont traversé le désert. Trois dieux du sable l'aventurière énigmatique Isabelle Eberhardt, qui a parcouru le Sahara, l'explorateur René Caillié, premier Européen à avoir rejoint et surtout être revenu de Tombouctou.

[01:19:42]

Et vous et moi, un vrai dieu du sable. Lui aussi en maillot rouge, s'il vous plaît. Vous en souvenez certainement, Stéphane David Hasselhoff, même s'il n'est plus vraiment alerte. Il a longtemps joué dans la fameuse série Alerte à Malibu, qui nous a tous beaucoup inspirés, surtout de Pamela Anderson. Moi, oui, moi aussi. Mais enfin, David était quand il était un modèle pour Admira n'aurait un modèle de virilité retrouvée.

[01:20:04]

Historiquement vôtre, tous les jours, de 16 heures à 18 heures sur Europe1 et en podcast sur Europe 1 point.

[01:20:10]

FR.