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18 heures sur Henrotin. Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre. Bonjour à tous. Bienvenue dans historiquement, l'émission Chaque après midi vous raconte l'histoire sans se la raconter, à la découverte de trois personnages issus d'époques différentes, mais qui avaient un point commun avec Mathieu on adore faire se rencontrer un bonjour Mathieu. Bonjour Stéphane, bonjour à tous. Oui, et cet après midi, on va s'intéresser à ces personnages qui ont frisé la caricature et qui l'ont aussi souvent défriser.

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L'art de la caricature, on le sait, est délicat. Par exemple, Stéphane, quand vous dites de Clémentine qu'elle est maquillée comme une voiture volée de Castello Lepercq dans sa jeunesse, il grugés les vieilles dames et d'oligopole ce que l'ennemi se transforme et devient un peu libertine renforcer un peu le trait, comme l'ont fait les autres personnages du jour. Oui, et ils ont forcé le trait au pinceau, au crayon ou à la plume. Ils ont donné ses lettres de noblesse à la caricature.

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D'abord, l'un des premiers, Honoré Daumier, qui, dans les revues satiriques du dix neuvième siècle, s'en prenait pas toujours gentiment aux puissants. Puis le regretté Cabu, qui a lui aussi consacré toute sa vie à dessiner, à se moquer, à grossir le trait. Jusqu'à être sauvagement assassiné, ce 7 janvier 2015, dans les locaux de Charlie Hebdo. Six ans après jour pour jour. Plus qu'un récit, un hommage à celui qui est parti en nous laissant son sourire enfantin et des milliers de dessins.

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Quand Mathieu vous évoqueraient un personnage qui frise la caricature, une caricature de lui même. Oui, Stéphane, c'est avec des pincettes que je vous brosser le portrait d'un acteur qu'on a étonnamment peu vu chez Ozon ou chez Robert. Chuck Norris, un acteur qui ne sait jouer qu'une chose Chuck Norris, mais il le fait bien et suscite un véritable culte au premier et au second degré parmi ses répliques cultes. Celle ci je donne fréquemment du sang à la Croix-Rouge, mais jamais avec lui au bout de cinq jours, sans jamais friser la caricature.

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Elle nous entraîne dans l'intimité des grands de ce monde. C'est Clémentine Portier Kaltenbach. Bonjour messieurs. Eh oui, aujourd'hui, moi aussi, je vais fêter un anniversaire le 7 janvier. 10 800 41. Il y a donc 180 ans jour pour jour. Enfin, Toto devient académicien. Toto, vous aurez reconnu Victor Hugo et Juliette Drouet, sa maîtresse qu'il surnommait ainsi, qui se réjouit en ces termes de cette élection. Aujourd'hui, on dirait à l'arrache parce que après plusieurs tentatives infructueuses, Hugo est enfin élu à l'Académie française.

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Et à cette occasion, je vais pouvoir évoquer celui qui n'avait jamais cessé de voter contre lui systématiquement et dont, ironie du sort, Hugo hérita du fauteuil. Il fut donc mis devant l'obligation de faire l'éloge de celui là même qui lui avait tiré constamment dans les pattes toutes les années précédentes. Qui, à vous ne le connaissez pas? Il s'appelle Naipaul müssen. Merci. Vous connaissiez évidemment ce nom que vous finirez à l'Académie française. Vous savez, il faut se présenter que vous présenterez.

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Pourquoi? Pourquoi pas d'autres? Je ne veux pas finir. J'ai commencé avec lui également. David Castello l'apaise de l'Académie portugaise, alors que vous êtes là pour me donner les origines du d'invention d'une trouvaille. Et aujourd'hui, c'est le quotidien, c'est le kawai. Ça vous évoque des choses belles? Le quotidien des années 70 est mise en avant. Celles de ses revenus à la base, vous en traitant enfin. Très tendance, encore plus tendance, carrément.

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Chez Brand. On peut le dire, le breton, c'est vraiment le gâteau dégusté après les Fêtes. Après la galette des Rois dans la vie d'un bon scénario, au bon moment, vous êtes bien gavés pendant une bonne galette des Rois et maintenant Far Breton parce que c'est très léger. Ça vient de Bretagne. Merci Olivier, une très, très belle j'accroche. C'est très fort. On saura tout, tout à l'heure sur le far breton. Enfin ses fans!

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Si certains hommes ont dû attendre longtemps avant de connaître l'amour, d'autres ont dû attendre encore plus longtemps pour connaître la victoire.

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Je suis puceau de ce côté là, mais espérons plus pour longtemps. Une nouvelle chance sera donné. Stéphane Berserker moisissent avec notre célèbre Cuise Bernes Tobby Live, mais tout de suite. Découvrons notre pionnier de la caricature. Stéphane Bern vous raconte l'histoire d'un certain Honoré Daumier et reçoit ses visiteurs hystériquement. Et maintenant, le récit. La libre communication des pensées, des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme, tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimé librement.

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Voilà ce que dit l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Roederer de Daumier voit le jour à Marseille en 1808, vingt ans après la naissance juridique de la liberté d'expression. Armé de son crayon, il va en user pour défendre la cause républicaine et dépeindre la politique et les mœurs de son époque. Mais le défilé de régimes politiques du 19ème siècle va, à coup de censure, lui mettre des bâtons dans les roues.

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En 1816, Honoré rejoint son père Jean-Baptiste Daumier, vitriers et poète à ses heures à Paris, où il s'est installé à 12 ans. Honoré commence à travailler chez un huissier d'abord, où il découvre la traque que subissent les pauvres incapables de régler leurs dettes. Puis, chez un libraire du Palais-Royal, près du Louvre, qu'il visite souvent, ce qu'aime honorer, c'est de dessiner. Son père accepte de montrer ses dessins à son ami Alexandre le Noir, fondateur du Musée des monuments français, alors administrateur du Musée royal.

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Au premier coup d'œil, le Noir est convaincu du talent de cet enfant. Daumier poursuit son apprentissage à ses côtés, puis à l'Académie suisse et à l'Académie Boudin. À 17 ans, Daumier apprend la lithographie chez l'éditeur Béliard. Cette technique de reproduction venue d'Allemagne consiste à imprimer sur papier, à l'aide d'une presse, un écrit ou un dessin faites au crayon gras sur une pierre calcaire. Elle permet donc la grande diffusion en pleine âge d'or de la presse. Les illustrations se multiplient dans les pages des journaux.

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Leur impact est fort, sachant que la moitié de la population est illettrée. Cette lithographie en fera plus de 4000. Daumier réalise pour les journaux républicains, fondée par le journaliste Charles Philippon, La silhouette, puis La caricature et Le Charivari. En 1830, le pouvoir de Charles d'Ice est contesté par les libéraux, alors majoritaires à l'Assemblée. Le roi, c'est moi, fait il comprendre en proclamant ses quatre ordonnances au mois de juillet 1830, dont une soumet La Presse à une censure rigoureuse.

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La révolution éclate et dure trois jours. Au cours de ces Trois Glorieuses, Daumier aurait reçu un coup de sabre au front. Louis-Philippe monte sur le trône et rétablit la liberté de la presse, faisant le bonheur des républicains. C'est la guerre de Philipon contre Philippe, dans laquelle Daumier assène ses coups de crayon auprès du journaliste. Et ils font mal. Prenons la lithographie Gargantua, du nom du géant de Rabelais. Daumier la réalise en 1831 pour critiquer la fiscalité du régime de Louis-Philippe.

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Obèse trône sur une chaise percée à la place des étrons. Le Cirque royal, les séchapper, brevets et décorations que s'empressent d'attraper des notables qui courent vers l'Assemblée nationale. Pendant ce temps, le dévalaient grimpe sur une échelle avec des hotte remplies DQ sur le dos. Direction la bouche ouverte de Louis-Philippe. Quelle surprise! À leur arrivée, en découvrant un fruit pourri, le visage du roi dessiné par Daumier ressemble en effet à une grosse poire. Daumier reprend là l'analogie fruitière inventée par Philipon.

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Ce fut donc autour de cette poire tyrannique et maudite que se rassembla la grande bande de hurleur patriotes, écrira Baudelaire.

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Certains, on l'imagine Stéphane, ne se sont pas fondus la poire. Vous imaginez le scandale? La bourgeoisie et le régime sont ridiculisés, exposés dans la vitrine de la caricature galerie Véro d'Oda, à Paris, Gargantua suscite les foudres de la monarchie. Les exemplaires sont immédiatement saisis par la justice et la pierre lithographique est brisée pour empêcher toute reproduction. Daumier est condamné à six mois de prison avec sursis et 500 francs d'amende pour incitation à la haine et au mépris du gouvernement.

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Mais rien ne l'arrête. L'année suivante, il réitère avec les blanchisseur et la cour du roi Petto. Cette fois, c'est prison ferme et sans passer par la case départ. S'il attaque les oppresseurs. Honoré Daumier défend bien sûr les opprimés. En 1834, parti de Lyon, des révoltes républicaines secoue la France et sont très durement réprimées. Daumier l'illustre dans le massacre de la rue Transnet, où l'on voit un ouvrier à peine sorti du lit, gisant en tenue de nuit sur le cadavre de son enfant, mort lui aussi dans le ventre législatif.

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Les députés sont monstrueux, à l'image des événements qu'ils ont cautionné. L'année suivante, des insurgés piègent le cortège royal, boulevard du Temple. Bilan 18 morts, 42 blessés et un bobo au front. Pour le roi, cet attentat entraîne les lois de septembre réduction de la liberté de presse, interdiction de se réclamer ouvertement républicains et de discuter des principes de la souveraineté. La clique de Philipon est directement visé. La caricature cesse de paraître, mais le charivari.

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Et se reconvertir dans la satire sociale, Daubié continue le crayonner contre la monarchie de Juillet, mais d'une manière détournée, il se moque des bourgeois qu'elle entretient. Il réalise la série des Robert Macaire, archétype du bourgeois malhonnête, les types parisiens, les bas bleus ou encore gens de justice. C'est une véritable comédie humaine qui paraît dans Le Charivari, dans son appartement parisien où il réside avec son épouse Marie. Alexandrine Daumier illustre d'ailleurs La comédie humaine de Balzac et d'autres ouvrages romantiques.

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En mai 1848, la Seconde République est proclamée. En novembre, la censure est levée. Il pourra pas tout à fait. Daumier pressens que ce nouveau régime ne va pas durer.

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Répondant à un appel lancé aux artistes pour changer l'image officielle de l'Etat, Honoré Daumier réalise une allégorie de la République, mais son œuvre reste à l'état d'esquisses, à l'image du nouveau régime. Car l'artiste. Rappelons que Daumier n'est pas qu'un caricaturiste, comme disait Baudelaire. Il est l'un des hommes les plus importants non seulement de la caricature, mais de l'art moderne, voit d'un mauvais œil l'omniprésence dans la vie publique du neveu de Napoléon 1er premier empereur des Français, Louis-Napoléon Bonaparte est élu président de la République.

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C'est dans un climat politique tendu que Daumier réalise son génial colonel rate à poil. Partisan fanatique du prince président, symbole de la corruption électorale. Quand l'historien Jules Michelet voit la statuette de rattes à poil sculptée par Daumier, il s'écrie Vous avez atteint en plein l'ennemi. S'ensuivent de nombreuses lithographie dans lesquelles rattes à poils a toujours un gourdin à la main. Quoi de mieux pour persuader le peuple? Après le coup d'État du 2 décembre 1851, Louis-Napoléon se fait élire président pour dix ans avant d'opter.

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Tant qu'à faire, pour le statut d'empereur. L'année suivante, la presse est de nouveau muselée. Daumier s'investit dans la peinture et réalise de nombreuses toiles, dont un beau Don Quichotte Chevalier qui, comme lui, défend les opprimés. En 1870, le Second Empire s'effondre suite à la victoire de la Prusse à Sedan. Daumier dessine l'aigle impérial, écrasé par un volume des Châtiments, recueil de poèmes dans lequel Victor Hugo prophétisé la chute de celui qu'il appelait Napoléon le petit.

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S'il refuse la Légion d'honneur cette même année ou la Troisième République est proclamée, Daumier accepte une pension de l'État, car il connaît des difficultés financières. Il s'est installé avec son épouse à Valmondois, près de Pontoise, où son ami Coro lui a fait cadeau d'une maison. Pierre, quêtre sans le sou. Quel est le comble pour un artiste? Perdre l'usage de ses mains, ça aurait pu tuer, mais c'est la vue que Daumier perd progressivement. En 1878, Victor Hugo organise une exposition en son honneur chez Durand-Ruel, à Paris.

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Aveugle et fatigué, Daumier ne peut y assister. Tant mieux, car elle ne rencontre, il faut bien le dire, aucun succès. Lui qui avait si bien eu l'œil pour représenter la politique et les mœurs de son temps meurt aveugle l'année suivante, à l'âge de 70 ans. Après un siècle de liberté de presse provisoire où la censure pointer le bout de son nez dès qu'un homme voulait affirmer son pouvoir, la Loi sur la liberté de la presse, toujours en vigueur, est promulguée deux ans après la mort de celui qui l'a le mieux exercé.

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Pourquoi vous me fixer comme ça, monsieur? Je ne sais pas. Essayez d'imaginer comment, quel fruit, quel fruit vous aurait été caricaturé. Stéphane Bern. Je me pose la question. Certainement pas en me l'ont vu. Vous avez toujours su rester, non les pieds sur terre ni en poire. Parce que depuis Louis-Philippe, c'est mauvais genre.

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En POB, une bonne pomme bien ronde retint historiquement votre pour continuer à parler d'Honoré Daumier, le premier à avoir utilisé son crayon comme une arme. Nous sommes avec l'historien des médias Laurent Beal. Bonjour Laurent, bonjour, bonjour leur orbite. Vous êtes l'un des auteurs du livre La caricature. Et si c'était sérieux? Publié aux Éditions du Nouveau Monde. Après les attentats de janvier 2015, où l'on pensait jusque là que mourir pour des dessins semblait réservé aux dictatures.

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Pourtant, on vient de le voir dès 18h30. La France a connu la répression des images. Honoré Daumier affronte la prison par deux fois pour son livre Irrévérence envers la monarchie de Juillet. Comment vit il alors son incarcération? Je ne crois pas qu'on puisse bien vivre une incarcération avec tout ce que cela représente socialement. Maintenant, Sainte-Pélagie, la prison pour délit d'opinion? Ce n'est pas non plus le Mont-Saint-Michel, où sera enfermé plus tard Blanqui d'une prison parisienne.

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C'est aussi un lieu de sociabilité. Daumier, écrit ici, se plaint parce que il travaille trop en prison. Tous les prisonniers demandent leurs portraits. Il est dit Je n'arrête pas, je n'en peux plus. C'est une star à l'époque. C'est justement, ça le devient, la prison à renforcer. La prison a renforcé son attrait. Quasiment étudiant, en tout cas, il est entré. Artistes en herbe en prison, il énonce. Il en est sorti un militant républicain.

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La prison, c'est vraiment sa légitimité. Il y trouve une reconnaissance personnelle qui le marque et change son destin. Evidemment, il se positionne comme l'une des signatures les plus engagées. La première, en fait, qu'en ce qui concerne les satiristes, il n'y a pas vraiment de précédent. Lui, il est prêt à mourir pour ses idées, mais il est prêt à aller. Il est prêt à prendre des risques inconsidérés. Non, non, Domiens n'est pas un combattant et prêt à mourir.

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Brassin mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente. Mais je crois que c'est ça les artistes. Et c'est ça l'arme du rire. Il s'agit justement de devoir d'adopter une violence symbolique pour désamorcer la violence réelle. Mais une chose est certaine, c'est qu'avec le retour de la censure en 35, il a changé son fusil d'épaule. Il abandonne la caricature des hommes politiques, ce que l'on appelle la charge avec les grosses têtes, les anamorphose, les.

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Les gros visages pour une caricature dite demeure où il brocarde la bourgeoisie dans son quotidien. Et là, toute la société y passe. Avocats, profs, médecins, chasseurs, bourgeois de public, snobs, femmes, clientèle de café. Au delà d'une vision de la société, il renouvelle une caricature de type. Vous vous souvenez des physionomies? Eh bien, lui, il va incarner cette caricature de type avec son Robert Macaire. Vous en avez parlé tout à l'heure, l'escroc ou alors le colonel rata casse ma joue, qui sont des demi soldes qui sont en fait des casseurs de manif.

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Ce sont des nervis qui vont tabasser, voire essayer de tuer les républicains. Quand on regarde, par exemple, parce que c'était une métamorphose, on voit le portrait de Louis-Philippe devenir une grosse poire. Ça fait Philipon, mais après, la reprise est. Mais c'est cruel, mais pas violent. Stéphane Bern, qui est violence, c'est jamais le dessin, c'est la viralité. A partir du moment où vous avez des graffitis partout, à partir du moment où une caricature, c'est pas grave, c'est quand elle est reprise, quand elle est reprise, quand elle est reprise.

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Et vous le savez mieux que personne, vous êtes un homme de médias et donc, en fait, le début de Daumier, c'est le début de l'âge des médias et donc c'est cette viralité qui est absolument terrifiante. D'autant plus terrifiant qu'il a une force de travail absolument prodigieuse. Il va faire près de quatre mille lithographies. C'est absolument fantastique et cette vision de la société va en faire un artiste, à part cette intelligence de commué la caricature politique en oeil social.

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C'est ça qui l'installe au pinacle du genre Daumier. Il est à la fois un très grand peintre et un très grand caricaturiste. Enfin, quand on voit ces oeuvres, ses trois coups de crayon, c'est vraiment beaucoup. Il y a un grand travail d'artiste avant tout.

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C'est un grand artiste, mais en même temps, je suis un artiste sans équivalence.

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Mais la peinture le consacre clairement comme un génie. Donc, il a tout fait pour, je dirais, extirpées la peinture du rigolo, pas d'alcool. Quand on regarde, puisque j'ai été pour préparer cette émission, regardez le massacre de la rue Transnet. C'est une œuvre terrible. Elle n'est pas drôle. Elle ne fait pas rire. L. L. Elle critique la société et des drames humains. Lorsque le caricaturiste est, de ce point de vue là, beaucoup plus proche du photojournalisme d'aujourd'hui que du dessinateur rigolo.

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Et c'est justement toute l'ambiguïté de la caricature. C'est son rapport au réel, le rapport au réel et quelque chose qui fait du caricaturiste à la fois le défenseur du grotesque, du bouffon, de l'amalgame, de toutes les outrances. Et en même temps, je vous le disais tout à l'heure, un œil social, un oeil politique qui dévoile, qui montre et qui suscite l'indignation. Lorsque vous avez Charlie-Hebdo, qui fait la caricature du petit Aylan, n'est pas pour se moquer des enfants qui meurent.

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C'est pour dire ce que nous ne voyons plus par banalités. Nous vous donnons à voir autrement pour que l'indignation se poursuive. Et c'est tout ça. Le projet de Daumier, le projet de Daumier, c'est justement de maintenir une alerte dans l'œil, de réveiller les consciences ou de maintenir les consciences éveillés ou d'éveiller les consciences. Maintenir les consciences, éveiller également. Et c'est ça qui va être détesté de la bourgeoisie, bien sûr. Aujourd'hui, quand on quand on voit une caricature de Daumier, certaines, en tout cas, on a parfois du mal à comprendre les références.

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La caricature, elle, a une durée de vie limitée, par définition. Et c'est justement là où la caricature politique se distingue de la caricature. Demeure cette caricature de mœurs. C'est plus lisible. Alors la caricature politique, on les comprend plus. Caricature de mœurs, brocarde d'une société disparue. Et elle sidère plus qu'elle ne font réellement rire. Je pense que c'est d'une caricature pour prof d'histoire. Alors moi, ça m'amuse. Mais je dirais que voilà transborder le géant ostendais est plus fort que maintenant.

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Ce qu'il y a de tout à fait extraordinaire avec Daumier, c'est justement sa capacité de transcender la vision sociale, de transcender le politique pour ne plus faire la caricature de quelqu'un. L'avocat général Persil, par exemple, met de la justice. En général, les avocats demeurent les avocats. Et ce persil dont on ignore absolument qui a été, c'était celui qui poursuivait les dessinateurs et qui me poursuivait les journaux. Ce persil est une allégorie de la justice répressive.

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Voilà, c'est passionnant. Merci beaucoup. Ambühl, je signale que vous venez de coordonner un dossier sur les caricatures anti-clérical à la belle époque dans le magazine Historia, qui sort aujourd'hui même en kiosque, si je puis rajouter quelque chose. Daumier fut aussi connu pour son anticléricalisme. Absolument. Voilà, et c'est aussi une des choses qui fait qu'il sera énormément repris par les dessinateurs de la période suivant. Mais vous avez raison, il faut. Il faut qu'on retrouve les caricaturistes du 19ème Daumier, Philipon et puis Gavarni aussi.

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Très étonnant. Gavarnie, Daumier atteint. Alors moi, je ne suis pas historien d'art, mais je vais bêtement vous donner la cote des salles. Daumier en salle des ventes, c'est plusieurs centaines de milliers d'euros. Il y a un très magnifique Gavarnie qui est passé le 10 décembre à Drouot et qui a fait 2000 euros. C'est absolument étonnant de voir la démonétisation d'un art qui a une telle importance historique, médiatique, historique et politique. Parce que la caricature, ça reste malheureusement toujours un art Giray négligé, dégradé.

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Mais c'est toujours, je le rappelle, l'arme du faible contre le fort. Et c'est en cela que Daumier nous nous laisse un véritable héritage. Ce qui était assez drôle, c'est que vous savez où est la statue de Gavarnie à Paris. Elle est vivant, elle ne fait pas sérieux. Elle est dans le neuvième arrondissement, place Saint Georges, face à l'hôtel Dodier de Thiers. Forcément mensuel tiers lauter devant la fontaine. La statue de Gavarnie. Sauf qu'elle est au milieu de la place.

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Et si vous voulez, les ceux qui conduisent un peu vite le soir rentrent chaque fois dans la fontaine. Elle, elle est. Chaque fois, elle est t'arracher. Cette pauvre statue a eu beaucoup de rue Notre-Dame de Lorette, les Lorette étant ces jeunes filles accorte que l'on ne voit pas, en tout cas, qui passaient pour être accorte quand Nestor rock blanc avait baptisé Lorette et que Gavarnie avait particulièrement bien dessiné les yeux fermés. C'est une ironie de l'histoire de la statue de Gavarni, et sa fontaine, qui marche un jour sur deux, est juste face à l'hôtel de M.

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Stéphane. Si vous voulez faire un jour une émission sur Gavarni sur Granville, je reviens avec plaisir et bien volontiers l'invitera. Merci beaucoup. C'est moi.

[00:21:58]

16H18 Sur Europe 1 Stéphane Bern et Matthieu Noël tous les jours, dès 16 heures.

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Historiquement, vôtre vous raconte l'histoire sans se la raconter. Elle nous raconte des histoires dont elle seule a le secret. C'est peut même pas la contester. Clémentine Apporter quelques nouvelles aussi. Et j'accepte bien qu'on me titille un peu. Contrairement aux croyait, je n'ai pas la science infuse par la furie diffuse. J'ai plutôt la science des plus, en effet.

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Alors je vous parlais du 7 janvier 1841. Il y a donc 180 ans jour pour jour et deux l'élection à l'Académie française de Victor Hugo et il va remplacer à l'Académie un certain Nepos müssen. Merci.

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Son prénom, quoi.

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Mais pour Müssen, c'est joli, c'est dur, mais je vous assure que ça reviendra à la mode Haedo nepomuk. Alors moi, j'en connais pas d'autres personnellement, mais j'adore ce prénom. En tout cas, ne vous inquiétez pas, vous ne le connaissez pas, mais personne ne le connaît. Il a sombré dans l'oubli, comme s'il n'avait jamais rien produit, alors qu'il était considéré par ses contemporains comme un vrai génie. Et ces offres se comptent par dizaines.

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Seize tragédies, quinze comédies où il ne fête pas ses gros yeux. Mathieu, c'était c'était un très grand auteur dramatique et son œuvre la plus applaudie fut Agamemnon, en 1797, Agamemnon, qui lui apporta la célébrité. Alors, s'il n'est pas Musset, ne nous intéresse pas parce qu'il fut un écrivain vedette que nul ne lit plus nos jours. C'est ça, c'est le sort d'auteurs par dizaines. C'est parce qu'en tant qu ennemi irréductible du romantisme, il s'opposa par deux fois à l'élection de Victor Hugo à l'Académie française.

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C'est en somme une sorte de nain littéraire qui refuse l'accès de l'Académie à un colosse de la littérature. C'est quand même assez extraordinaire. Et ce qui l'est aussi, c'est que lors de ses deux premiers échecs, Victor Hugo se vit souffler le fauteuil qu'il convoitait par Messieurs du Patis et Minier. Ça vous dit quelque chose? N'a rien du tout. À la suite de ces revers, Victor Hugo présenta systématiquement sa candidature à chaque fauteuil vacant. Oui, il est rentré à l'usure, donc il est à nouveau en lice en 1939 18.

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En 1839, par. Quand il l'apprend, Balzac le grand, l'immense Balzac retire sa propre candidature, car il jugeait le talent d'Hugo supérieur au sien. Bien, voyez vous cette considération, pas plus qu'elle l'avait frappé du Pati. Et Mignet, que je viens de vous citer, ne semble pas effleurer Michaux. Monsieur Michaud, face auquel Hugo échoie à nouveau cette année là 1839, est assez drôle.

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Alors quand il était lu, à qui succède il a nepos müssen et ça le met donc dans l'obligation de prononcer, lors de sa réception à l'Académie, l'éloge de celui là même qui n'avait jamais cessé de lui tirer dans les pattes. Avouez que ça manquait à sa vue claire.

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Alors oui, oui, mais alors, comment se tirer de ce mauvais pas? Comment complimenter une oeuvre appartenant à une école littéraire, dépasser un auteur à l'œuvre complexe, embrouillée, que Victor Hugo jugeait probablement indigeste et médiocre par rapport à la sienne? Alors, il va prononcer son discours de réception. 5 juin 1841, donc juste un an après la mort de Müssen et son éloge, c'est délicieux parce que c'est un mélange de compliments et de critiques toutes totalement déguisées.

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Il commence avec la flatterie. Il commence par comparer le merciers à six des plus grands écrivains français qui résistèrent à Napoléon. Alors là n'est pas müssen se retrouve en bonne compagnie avec des gens connus. Madame de Staël, Chateaubriand, Benjamin Constant. Là, c'est plutôt la classe. Mais ensuite, on se demande vraiment si c'est du lard et du cochon que je cite Hugo. Monsieur Le Mercier paraissait avoir mis autant d'amour propre à se tenir toujours de plusieurs années en arrière des évènements que d'autres, en maître à se précipiter en avant son opinion politique dédaigneuse, ce qui lui semblait le caprice du jour, était toujours mise à la mode de l'an passé.

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De nos jours, on dirait qu'il avait toujours un métro de retard. Le maire s'est levé à l'actionnaire. Hugo raconte ensuite que sous la révolution, le Mercier assistait tous les matins aux séances de la convention et qu'un jour, alors qu'il lui arrivait plus tard qu'à l'ordinaire. L'une des tricoteuses qui avait l'habitude de les voir tous les jours, dit à sa commère. Et là, je cite Victor Hugo Thomé, pas là. C'est la place de l'idiot. Quatre ans plus tard, en 1797, l'idiot donnait à la France.

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Agamemnon a reçu le prix Hugo de l'art de faire semblant de dire du bien et plus loin dans son propos. Hugo parle en ces termes de la pondi hypocrisie. C'est l'oeuvre monumentale et pompeuse en alexandrins dédiée à Dante par Michel Mercier. Et je cite à nouveau Higo, cette hypocrisie adde qui est toutes ensemble une épopée, une comédie et une satire, sorte de chimère littéraire. Espèce de monstre à trois têtes qui chante, qui rit et qui aboie. Alors, si tu fais un compliment, avouez qu'elle est curieusement trop.

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En tout cas, Hugo finit son son discours à l'Académie en disant que ce sera à la postérité de juger Lemercier. Et la postérité s'en est en effet chargé de mener pour müssen. Ô combien? Parce que quand on lit la notice qui lui est consacrée dans le Dictionnaire Napoléon, on lit c'est cruel. Le premier mot impitoyable, justement, oublié aujourd'hui, même si quelque part, ça m'a donné envie de découvrir le livre.

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Musset, je bossais personnellement possède une version originale de la Lapan. Hypocrisie. Alors, je vous la porterais, mais je vous conseille plus sur madame d'Allergan. Peut être pas gagné ou non, du coup, parce que c'est vraiment très indigeste. Mais je vous conseille surtout d'aller lire le discours de réception de Victor Hugo à l'Académie française sous cette enseigne en ligne sur le site de l'Académie.

[00:28:01]

Et je vous en ai donné quelques extraits à suivre. Les amis tempêtent sous deux grands notre cuise une fois de plus opposé Stéphane Règlementées, l'affrontement déséquilibré en faveur de cette dernière syllabe, souvent après l'habituelle mauvaise réponse daffilée de ces. Qu'est ce que c'est que ce mollasson? Ne perdons pas espoir. 16 18. Historiquement, c'est l'heure du cuise pour eux et d'une prise de conscience pour moi, longtemps je réalise. Aujourd'hui, j'ai outrageusement privilégié Clémentine Portets Kaltenbach en liquidant vers la bonne réponse, voire en retranchant carrément des points à Stéphane.

[00:28:39]

La raison? Je pensais, je ne sais pas pourquoi, que Clémentine était fan de moi. Je pensais qu'elle avait suivi avec beaucoup d'attention toute ma carrière à Europe1, de la matinale au 16 18 et surtout ma carrière télévisuelle où, pendant 7 ans, j'ai fait les beaux jours de C à vous, l'émission phare de France 5 jusqu'à hier, où j'ai découvert hors antenne qu'on était finalement bien peu de chose. Mais moi, je suis là depuis dix ans.

[00:28:59]

En 12 ans, je m'étais arrive à dire copain avec l'appui de son métier. Mais non, il me semble que je t'ai vu dans C à vous. Je ne sais pas quoi.

[00:29:09]

C'est assez bref. Aujourd'hui, fans, vous pouvez compter sur mon soutien à Bernard tourbillonne live le cuise qui démontre chaque jour la culture générale de Stéphane Bern. Pas une première question. Attention, je ne vous donnerai aucun indice, je ne vous aiderait pas. Mais regardez moi quand même. En Italie, au 16ème siècle, il y avait une mode appelée Costello d'Accous, de Chine. C'étaient des couteaux. Le manche était en ivoire, la lame en acier et sur elle, ils étaient gravés des recettes de cuisine.

[00:29:36]

Il reste quelques uns à travers le monde. Vrai ou faux, Stéphane? Je rappelle à Stéphane que je ne donnerai pas d'indices, mais aucun indice ad hoc. Je ne donnerai pas d'indices, Stéphane. Ah non, non, non, non, non, non. Je ne donnerai aucun indice honnêtement sur le manche ou sur la lame des recettes. Je me demande si ce genre de couteau existait, qu'il en reste quelques exemplaires. Vous avez dit la recette sur la lame?

[00:30:01]

Oui, exactement. Si vous coupez un truc, ça n'a pas de sens. Plusieurs, c'est un autre couteau. Moi, ça me paraît. Ça me paraît possible. Ça ne serait pas des recettes très élaborées, mais qui pourraient être Greimas et Mascarpone spaghetti. Vous vous chantez les recettes que je fais comme Piedad? Personnellement, non. Je n'ai jamais entendu d'histoires.

[00:30:29]

C'est une bonne réponse de les, mais il a existé à la même époque des couteaux de notation. Ce n'était pas des recettes, mais des partitions musicales qui étaient gravées. Il y avait des paroles en latin, des notes. Généralement, c'étaient des grâces à chanter après le repas.

[00:30:44]

Une fois que aux au moins un ça, ça va être comme ça, vous savez.

[00:30:52]

Ca ne va pas du tout parce que c'est ça. C'est une des anciennes, les Mokulu les plus vénérables de l'histoire de la musique. C'est une bonne chose. C'est au moins les amener dans le chant grégorien. Mais ne perdez pas une occasion de vous cultiver avec vos couteaux de recettes de cuisine. Stéphane Mayne, Le Cruise 1/0 avec Questions numéro 2. On sait que le salut nazi était loin d'être une invention d'Hitler. Sous l'Empire romain, on s'en servait pour exprimer une allégeance.

[00:31:22]

Cette, c'est lex sed lex imperator. Vous voulez quoi glaner des points avant même la guerre?

[00:31:27]

Salut vieille empereur, je vous remercie. Je n'ai pas vu juste un peu âgé. Il a été aussi utilisé ce salut en 1920 comme salut olympique. Vrai ou faux? Je pense que c'est vrai. Il était alors encore déconnecté de la signification que lui ont donné de façon définitive les nazis en Allemagne. Donc, je pense que c'est vrai, oui.

[00:31:54]

Excellente réponse de Clémentine Portier Callimaque, c'est Pierre de Coubertin lui même qui s'est servi de ce salut aux Jeux d'Anvers, en Belgique. On l'appelait alors le salut de Joinville. Puis, après la Seconde Guerre mondiale, on a finalement trouvé que c'était pas top. Et donc, ce salut est tombé en déshérence.

[00:32:11]

Question numéro 3 Stéphane Bern est ce que Eugène Poubelle a pu manger un croque monsieur? Oui, oui, bien sûr. Attendez, Eugène Poubelle était le préfet de Paris à la fin du 19ème siècle. C'est lui d'ailleurs, le préfet de Paris. Enfin, il était préfet de la Seine. Soyons précis, Stéphane, avec un auditeur qui attendent grâce à nos poubelles puisqu'il a donné son nom. Parce que parce que Paris, c'était pas possible. C'était le surnom Nadja.

[00:32:44]

Souvenez vous, c'était dans le mur, boulevard des Capucines, abrité par les Anglais. Donc, bien sûr, moi, je pense que oui, oui. Votre question dérangeait de laisser Stéphane réfléchir par lui même. Maintenant, est ce qu'on l'a obligé à manger?

[00:33:03]

Ce n'est pas la question. J'ai manger de son plein gré un croque monsieur. J'ai viré plein gré. Il n'aimait pas ça.

[00:33:15]

Mais oui, il a lu, écouté, touchant à la retraite sur tout ça doit être très proche. Alors cousin Eugène Poubelle, ancien préfet de la Seine, est mort en 1907. Comme Alfred Jarry, le croque monsieur a été inventé. Nous en avons parlé. Mais oui, bien sûr. En 1900, d'Islandais, Phocée, en 1900, il est faux. C'est totalement 900 dénonces, non bistrotiers. Non, c'est faux. C'est bien, c'est bien antérieur.

[00:33:45]

Et vous savez, 1910 pour être Pervyi, inventé le croque madame, vous le savez, vous l'avez déjà dit, j'ai oublié. Je m'en fous. Je ne sais pas puisque moi non plus, je n'ai pas la réponse.

[00:33:55]

Qu'y a t il? Nous demanderons une vérification. Faux pas. 1907, le croque monsieur. Alors là, je m'inscris en faux, non? Le préfet de la Seine et mort en 1907. Le croque monsieur et 1910. Moi, je suis sûr que c'est faux. Il s'agit de 1910 et nous vérifierons. Question numéro 4 pour vous, Clémentine, puisque vous avez beaucoup parlé. Alors attention. C'est une question très complexe. 2019. Nous avons perdu Jacques Chirac en 2020.

[00:34:20]

Nous avons perdu Giscard, deux grands amis de l'Afrique. La preuve sur Europe 1. Valéry Giscard d'Estaing a déclaré que Jacques Chirac avait financé sa campagne de 80 avec l'aide financière d'Omar Bongo. L'ancien président de la République gabonaise. Deux propositions. Il existe une chanson gabonaise qui dit Bongo est l'ami de Giscard. Giscard est l'ami de Bongo ou Bongo et l'ami de Chirac. Chirac est l'ami de Bongo. Laquelle de ces deux chansons sont plutôt exists? Je pense plutôt celle avec Chirac qui avec Giscard sous Giscard, on leur a tellement associé aux diamants de Bokassa.

[00:34:55]

Et non, je dirais plutôt Chirac.

[00:34:58]

Je vous propose d'écouter la réponse à cette chanson. Et oui, c'était Giscard, l'ami de mon gros titre interprété par Tshibangu Ghat en 1976 et que je vous invite à rajouter sur vos playlist de fête. Un tube vraiment dansant. Et c'est encore une mauvaise réponse pour Clémentine Grock. Une amie m'avait. De toute façon, votre musique de fête ne comporte pas plus de six dans un appartement Giscard, ça suffit. On imagine très bien Stéphane tout seul dans la région.

[00:35:43]

Jusqu'à récemment, en sautant sur son lit à baldaquin, l'ultime question est là, sous mes yeux. C'est la question qui va vous départager les questions de Rémy.

[00:35:53]

En 1925, Howard Carter découvre le poignard du pharaon Toutankhamon à pommeau de cristal de roche et manche en or serti de pierres précieuses. Quel est son autre particularité à ce poignard? Si. Je ne veux pas de réponse avant, sinon vous êtes disqualifié. Sur le manche sont gravées les initiales de Toutankhamon ainsi que celles de son épouse, attestait Salamone sur son fourreau. Il est inscrit made in China ou plus fort encore, Stéphane Lalarme est d'origine extraterrestre. Stéphane, vous avez pêché par votre lenteur.

[00:36:29]

La bonne nouvelle, dans un an, a de vous lancer une porte à tous les geek rename et d'origine extraterrestre. J'ai tout de suite comprenez que le métal utilisé vient forcément d'une météorite. Après des analyses spectrométrie de fluorescence de rayons X, il est établi qu'il y a une concentration de nickel à hauteur de 10 pourcent, alors que le minerai terrestre n'en contient que 4 pour l'instant.

[00:36:51]

Pour l'instant, pour l'instant, c'est Clémentine qui remporte le collier. Seulement voilà, Olivier Paul, notre expert gastronomique, vient d'entrer en studio pour vérifier cette histoire de croque monsieur qui est important. Toute la France nous est coincée lors de 1910.

[00:37:04]

Le croque monsieur est il inventé ou non? En 1910, la légende prétend que oui. Au café Le Bel Âge, à Paris, le roi de l'opéra ou le patron prêtait aux patrons des habitudes un peu bizarre. Certains prétendaient qu'il était cannibale et qu'un jour, quelqu'un se fait servir ce sandwich de pain toasté. On lui demande mais qu'est ce que c'est? On lui dit C'est du monsieur. C'est donc l'appellation croque monsieur serait née de là en 1910, effectivement, aux Belges.

[00:37:35]

Et donc, vous confirmez la date 1910 à leurs attentes.

[00:37:39]

Attention, elle, dans les médias, c'est le nom du croque monsieur. Mais j'en tiens pour un restaurant. Dans le même temps, le même coin, en effet, et qui s'appelait le trou dans le mur ou conservé à l'anglaise, ce pain toasté avec du jambon et du fromage.

[00:37:56]

Alors, que est ce qu'il s'agit du nom ou de la recette exacte?

[00:38:00]

Évidemment, du pain, du fromage et du jambon, ça existe depuis un petit bout avant de s'appeler. C'est une question de croque monsieur. On demandera à David qu'Arcelor je pense qu'il faut demander à Donald Trump, qui seront aimablement à Didier Raoult, que nous appellerons pour savoir si le croque monsieur est né ou non.

[00:38:21]

En 1910, victoire néanmoins de Clémentine Baccino, mais vous avez vous même essayé de vous aider? Non, non, non.

[00:38:29]

Au début, sur le couteau, là, attendez vous à. 16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre, vous êtes au cœur de l'émission qui chérit vos zygomatiques tout en esti quand vos neurones qui chéry et qui astique dans le duo que je forme avec Stéphane Bern savent que je vous laisse le deviner. Aujourd'hui, Stéphane, nous partons à la rencontre de ces personnages qui ont défriser la caricature. Oui, Mathieu. Après le pionnier Honoré Daubié, je vais rendre hommage à un dessinateur de génie qui nous manque terriblement six ans jour pour jour après sa disparition.

[00:39:08]

Je vous raconte le destin du génial Cabu. De votre côté, Mathieu, vous vous pencherai sur le parcours d'un comédien qui, je crois, avait été recalé au concours d'entrée de la Comédie-Française. Oui, mais de peu. Chuck Norris Texas Ranger à l'écran. Partisan acharné de Donald Trump à la Ville. Gros bras partout. Un acteur qu'évidemment, vous connaissez par cœur Stéphane T. Un type qui qui fait de la faillite, voilà un peu plus précis que vous.

[00:39:33]

Mais en gros, c'est ça. Alors, eux qui sont dans le studio avec eux, ils ont une précision redoutable sont nos chroniqueurs. David Quincey, le l'obèse vous nous raconter les origines de se comporter quand il pleuvait toujours à nouveau, ça coûte beaucoup plus cher que jamais. On a cédé sous forme de bananes exactement pour faire le malin. Et ensuite, quand on le laisse fc4 tout froissé, on l'avait autour de la taille. On parle du kawai, lequel, disait il.

[00:40:02]

On l'a déjà dit en début d'émission. Ceux qui les écoutent depuis, ceux qui nous rejoignent ainsi. Imaginons que les gens nous nous rejoignent. Ils sont sur la route, ils parlent les initiés de la panade, tout et n'importe quoi dans la banane. Il y avait un kawai. Et alors? Olivier Bull a parlé d'une recette berville. Un truc light, vous voyez? Idéal pour se remettre du bon beurre breton? Oui, parce que je pense que vous n'avez pas mangé beaucoup.

[00:40:25]

En tout cas, peut être pas tous en votre faveur. Non, il faut prendre encore un peu de calories. Le far breton air? Évidemment, pas celui qui éclaire les bateaux. C'était bien. Ça donne envie d'écouter. Le mot de la fin reviendra évidemment à Stéphane Bern. Avec Chaque jour, vous décortiquez nous une expression commune se faire alpaguer? Oui, allez voir que les alpagas, c'est vrai. Oui, quand vous croyez, que ferez vous des choses justes?

[00:40:57]

C'est fou les alpaga, l'animal? Allez savoir, mais oui, alors il faut que j'arrête de réfléchir, ramollissent la réflexion. C'est comme ça que je suis tout de suite les amis. Penchons nous sur le destin d'un grand nom de la caricature, un artiste et un homme épatant, parti beaucoup trop tôt. Il y a six ans, jour pour jour, Stéphane Bern nous raconte Cabu. Et maintenant, même si on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui et surtout si ça fait réfléchir, disait Cabu.

[00:41:30]

Surnommé le Daumier du vingtième siècle, son assassinat lors des attentats du 7 janvier 2015 perpétré contre la rédaction de Charlie Hebdo, a traumatisé le pays et laissé un vide immense dans le monde du dessin de presse. Le 8 février 2006, Cabu signe la couverture de Charlie Hebdo, qui publie ce jour là douze caricatures de Mahomet déjà publiées par le quotidien danois Jyllands-Posten. Par solidarité et par principe, avec pour titre Mahomet débordé par les intégristes. C'est dur d'être aimé par des cons.

[00:42:01]

Le dessinateur, présent depuis les débuts du journal en 1970, dénonce l'intégrisme islamiste au même titre que toutes les formes d'autorité qui sont passées au crible par son crayon depuis longtemps déjà et pour toujours. Cabu, c'est un trait de crayon ou de plume et une vie tout entière consacrée à cette drôle d'activité. Jean Cabu est né en 1938 à Châlons sur Marne. Son père, Marcel, peintre amateur, est professeur à l'École normale supérieure des arts et métiers. Le petit Jean est fan du caricaturiste Dubout, qui lui donne l'envie de dessiner.

[00:42:35]

Il est abonné à l'hebdomadaire catholique Cœurs vaillants, non pas pour y décrypter le mystère de la foi, mais plutôt pour Les aventures de Tintin, qui sont publiées chaque semaine. Un jour, le magazine organise un concours de dessins pour la marque de stylos Météore. Ni une, ni deux.

[00:42:50]

Cabu attrape son crayon et dessine un bonhomme les pieds sur une table. Un stylo qui marche à ses côtés. Parfait pour illustrer son slogan Le stylo qui marche tout seul. Cabu a 12 ans. Une imagination débordante. Il vient de gagner un beau vélo. Suite à ce premier prix, il aura toujours une feuille A4 et un crayon en poche. Dessinateur compulsif, on raconte même qu'il dessine parfois directement dans sa poche, sans regarder au lycée. Cabu crée un journal satirique, Le petit Funs, où il croque ses camarades des autres filières.

[00:43:22]

Les bacs techno lui casse la gueule et menacent de recommencer s'il poursuit dans la moquerie. Ce ne sera pas la peine, car Cabu est victime déjà de sa première censure. Le proviseur n'a pas apprécié son talent, visiblement. A 14 ans, Cabu expose à Chalon au peigne d'or chez son coiffeur, en échange de quoi il a une coupe gratuite, mais pas encore au bol. L'année suivante, ses dessins sont publiés dans le journal rémois l'Unión, issu de la résistance qui lui ouvre ses colonnes.

[00:43:49]

S'affirme alors sa double vocation de dessinateur et de journaliste. Deux ans plus tard, Cabu s'installe à Paris. Il est apprenti dans un studio de dessin publicitaire. Il suit des cours d'arts graphiques à l'école Estienne, puis à l'Académie Julian. En 1957, il fait ses premiers dessins pour Paris Match et illustre son premier livre, Le Dictionnaire de l'humour de Roger Pichon. Mais sa vie parisienne est brusquement interrompue. Cabu est mobilisé pour la guerre d'Algérie. Il passe 27 mois comme deuxième classe dans un régiment de zouaves.

[00:44:23]

S'il ne tue personne, il voit de nombreux cadavres. Il ne supporte pas le traitement accordé aux troufions, qui doivent porter des jerricanes de 20 litres d'eau sous le soleil d'août, pendant que le général se fait livrer du champagne en hélico. D'où son personnage emblématique de l'adjudant Kronenbourg, militaire caricatural, aussi alcoolique que abruti. Cabu collabore au journal Le Bled, dans lequel il raconte les aventures de la fille du colonel. Et la vie de la caserne. Ses dessins lui valent plusieurs procès pour atteinte au moral des troupes.

[00:44:52]

C'est avec un esprit de révolte viscérale à l'égard de l'armée que Cabu rentre d'Algérie en 1960 cette même année, et lancé le journal Hara-Kiri par François Cavanna et Georges Bernier, vite surnommé le professeur Choron, du nom de la rue du neuvième arrondissement où se trouvent des locaux. Les réclames sont provocantes. Si vous avez de l'argent à foutre en l'air, achetez Hara-Kiri, sinon voler. Le journal attire vite de nombreux dessinateurs qui deviendront des noms. Fred, Reiser et Gébé, Topor, vol.1, SQI et Cabu, qui signent alors son premier dessin dans le numéro trois de Hara-Kiri, en décembre 1960.

[00:45:32]

La devise Un journal bête et méchant, apparaît au septième numéro suite au courrier des lecteurs nombreux et pas toujours content. Le gouvernement, raillé comme jamais, ne l'est pas non plus et interdit régulièrement Hara-Kiri pour outrage aux bonnes mœurs. A partir de 1962, Cabu collabore au magazine Pilote, dans lequel est né Astérix, lui donne naissance au Grand Duduche, lycéen écolo, amoureux transi de la fille du proviseur. Allergique à toute forme d'autorité. Ça me rappelle quelqu'un.

[00:46:02]

Moi, non. Lui, une chevelure hirsute, d'étranges petites lunettes à monture d'acier. Un accoutrement qui doit plus à la fantaisie qu'aux exigences de la mode. Des yeux candides, un sourire de cancre malicieux. C'est le Grand Duduche et c'est aussi Cabu, analyserait un certain Goscinny. Les interdictions d'Hara-Kiri se multiplient. En 1965, les confrères se taisent. Personne ne les soutient, comme si on était une bande de voyous dans un coin, dira le professeur Choron.

[00:46:31]

En 1970, une nouvelle interdiction tombe suite à la une de l'hebdo Hara-Kiri. Un titre noir sur blanc annonce la mort du général de Gaulle Bal tragique à Colombey, un mort. Là, tout le monde se mobilise. Il faut dire que la censure vient du ministre de l'Intérieur, Marcellin. Grand ami des CRS et beaucoup moins de journalistes, Hara-Kiri Hebdo troque son titre pour le surnom de De Gaulle, devenant alors Charlie Hebdo.

[00:46:59]

A l'image des héros de bande dessinée, des aventures de Cabu sont variés. S'il est avant tout un dessinateur politique, il garde toujours son âme d'enfant. Personne n'a oublié, dans les années 80, ses dessins aux côtés de Dorothée, qu'il caricaturez avec un grand est resté célèbre dans l'émission Récré A2. En 85, le beauf, son archétype du français moyen, réac, chauvin, misogyne, buveur de pastis et joueur de pétanque, entre dans le dictionnaire. Au long de ses 55 ans de carrière, Cabu a mis son imagination et son talent au service d'un nombre vertigineux de journaux d'actualité ou plus engagés comme la Grosse Bertha, le ragé Axion et, bien sûr, Le Canard enchaîné, dont il est un des piliers de 1982 à 2015.

[00:47:44]

S'il n'avait pas été dessinateur, Cabu aurait aimé être batteur dans un groupe de jazz. C'est souvent au rythme des musiques de Charles Trenet qu'il dessine. Mais si on artistes préférés, c'est Cap Claouey. Alors forcément, on comprend pourquoi il n'est pas fan de Johnny. Il nous vérole les tympans. Depuis que je suis né, il me casse les oreilles et ça continue. Exaspéré, Cabu, qui n'a pas manqué de caricaturer durant toute sa vie lors des commémorations des attentats de janvier 2015.

[00:48:10]

Ce n'est pourtant pas KBE que le Web. C'est vrai qu'il était mort dix ans auparavant, mais c'est bien Johnny qui a chanté pour le rebelle Siné, ancien dessinateur à Charlie Hebdo lui aussi, quand il y a une connerie à faire. On peut compter sur nos responsables. Il ne rate jamais. Cabu, lui, a du bien en rire. Sans oublier, comme il le disait de lui même, que le dessinateur de presse est forcément contre tout.

[00:48:34]

Il lui est difficile de dire du bien de quelqu'un. Alors, en ce triste jour d'anniversaire, il est important pour nous de dire tout le bien qu'on pense de lui certains.

[00:48:45]

Historiquement vôtre.

[00:48:47]

Et pour continuer à rendre hommage à Cabu aujourd'hui, nous sommes avec l'historien Christian Delporte qui publie Charlie Hebdo, la folle histoire d'un journal pas comme les autres. Bonjour Christian Delporte. Bonjour, bonjour!

[00:48:57]

Ce journal pas comme les autres. Vous vous souvenez de la première fois que vous l'avez lu? Vous l'avez tout de suite trouvé pas comme les autres. Et pourquoi?

[00:49:04]

Oui, je m'en souviens très bien. C'était en 1974. J'avais 16 ans et j'avais été subjugué par la puissance des dessins du journal, notamment ceux de réserve de Cabu. Leur humour insolent, l'absence totale de limite, de tabous, de respect des conventions. Et à l'époque, c'était une bouffée d'air frais dans un paysage d'une presse très conventionnelle, incapable de parler à la jeunesse. Parce que par le ton, la façon de tutoyer le lecteur, par la profusion des dessins déclinés sur toutes formes.

[00:49:31]

Charlie, à cette époque, c'était déjà un journal pas comme les autres.

[00:49:35]

Christian Delporte, vous dirigez la revue Le temps des médias. Vous êtes spécialiste de la caricature. Comment est ce qu'elle a évolué à travers les époques et le temps? On parlait tout à l'heure d'Honoré Daumier jusqu'à Cabu. Il y a un gouffre. Où est ce que vous pensez que l'ambition de départ est le travail reste le même.

[00:49:52]

Alors, bien sûr, la caricature a changé. Elle s'est dépouillée, simplifiée, pour s'adapter à la presse moderne, la typographie. Les caricaturistes du 19ème siècle étaient d'abord des artistes peintres qui publiaient dans les journaux au vingtième siècle. Les dessinateurs sont devenus des journalistes qui suivent l'actualité au plus près. Ils font de leurs dessins un véritable éditorial. Mais dans le fond, je crois que la vocation de la caricature est restée la même. La caricature, c'est une charge, l'expression d'un regard critique.

[00:50:21]

C'est aussi une émotion. Elle doit être comprise dès le premier coup d'œil, provoquer un choc, un rire franc ou un rire jaune. Et Cabu aimait citer ce mot de Cavanna, qui disait qu'un bon dessin, c'était d'abord un coup de poing dans la gueule.

[00:50:36]

C'était quoi, justement la particularité de Cabu? Parce qu'il y en a beaucoup des grands caricaturistes. Lui, c'est simple, efficace, artisanal, comme vous l'écrivez dans votre livre consacré à l'histoire de Charlie Hebdo. C'était ça, sa patte?

[00:50:47]

Oui, je crois d'abord que Cabu, c'est sans doute le plus grand caricaturiste de son temps dans la profession. C'est un peu le patron. Quand un nouvel homme ou une nouvelle femme politique surgissait dans la vie publique, eh bien, tous les dessinateurs attendaient et se demandaient comment Cabu va t il le ou l'a dessiner? Et aussitôt, les traits qu'il donnait aux nouveaux personnages publics s'imposaient spontanément. Mais à sa maîtrise de la caricature, à son talent d'observation, il ajoutait une qualité fondamentale qu'il bouillonnait d'idées, car il n'y a pas une bonne caricature.

[00:51:22]

L'idée qui fait mouche et les mots qui l'accompagnent le titre La légende de la bulle et de tous les excellents dessinateurs de Charlie Cabu était de loin le plus productif dans les fameuses séances de bouclage du lundi. Il en produisait trois, quatre, cinq fois plus que ses confrères. Et ça faisait évidemment l'admiration de tous. C'est aussi pour ça qu'il était le patron.

[00:51:43]

Quelques mois avant les attentats de Charlie qui lui ont coûté la vie, Cabu confiait dans une interview au Parisien que dessiner n'est pas une démarche militante. L'envie, c'est d'abord de faire rire ou de faire sourire. Je ne délivre pas de message. Vous êtes d'accord? Et pourtant, il a mené des combats. Cabu, le pacifisme, l'écologie, la liberté d'expression, la tolérance. Il était engagé, en quelque sorte.

[00:52:07]

La caricature, par nature, est impertinente et transgressive et du coup, elle est clivante. Elle ignore la tiédeur, le consensus, les bons sentiments, le bon goût. Elle n'a pas vocation à faire plaisir à tout le monde pour autant. La caricature n'est pas un manifeste politique. Cabu tapait sur tout le monde et sur tout ce qui lui semblait absurde dans notre société. Tout ce qui, à ses yeux, entrave à la liberté, tout ce qui pour lui empêcher de réfléchir librement.

[00:52:34]

Il avait des convictions et s'en cachait pas. Mais adhérer à un parti politique, pour lui, c'était totalement incompatible avec sa farouche volonté de rester un homme libre. Il avait des convictions, il défendait bec et ongles. On ne peut pas dire que Cabu était un doux rêveur, un éternel grand duduche. Sa façon de s'engager, c'était d'offrir gratuitement son crayon à ceux qui le sollicitent. Et ils étaient nombreux les pacifistes, les antimilitaristes et surtout les écologistes, dont il se sentait très proche.

[00:53:04]

Il n'a jamais adhéré au parti des Verts, mais il ne cachait pas sa sympathie pour eux. Cabu, c'était une crème d'homme contre quelque chose ou quelqu'un, l'indigné. Il pouvait entrer dans des colères noires qui pétrifiées son ou ses interlocuteurs. Elles étaient aussi rares que mémorables.

[00:53:21]

Christian Delporte, vous avez publié en disait une riche anthologie de Charlie Hebdo paru chez Flammarion. Charlie Hebdo, la folle histoire d'un journal pas comme les autres. Tellement pas comme les autres, finalement, qui reste aujourd'hui le seul hebdomadaire satirique de dessinateurs. Comment? Comment vous expliquez ça?

[00:53:33]

Je pense qu'il y a un double phénomène. D'abord, le déclin de la presse écrite. En général, les journaux satiriques, indépendants, sans publicité, ne trouvent pas suffisamment de lecteurs pour survivre. Et, à vrai dire, ça a commencé dans les années 50 60. Ensuite, le dessin de presse n'attire plus les jeunes dessinateurs, bien davantage attirés par la bande dessinée. Mais la caricature a trouvé d'autres formes d'expression, comme les marionnettes des Guignols de l'info.

[00:53:59]

Jusqu'à récemment et aujourd'hui, de nombreux dessinateurs s'expriment d'abord par les réseaux sociaux, ce qui est sans doute l'un des meilleurs moyens de toucher un public jeune et Cabu.

[00:54:10]

Evidemment, il y a des personnages qui restent dépendants de ceux qu'il a dessiné le Grand Duduche, le beauf. Mais c'est vrai que ils se moquaient beaucoup de l'armée. Il faut dire que je racontais tout à l'heure ce qu'ils avaient vécu en Algérie avant son retour en 1960. Il a d'ailleurs été condamné plusieurs fois pour injures envers l'armée et ce qu'il en tirer quelque fierté, quelque gloire d'avoir été condamné.

[00:54:35]

Alors, c'est vrai, dans les années 70, l'armée lui a fait onze procès pour injures et les a tous perdus. A vrai dire, il se serait bien passé de ces poursuites qui ont toujours un coût financier pour le journal qui les subit. Fierté? Fierté? Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que Cabu n'a jamais rien cédé, jamais accepté de concéder la moindre parcelle de sa liberté d'expression. C'est pourquoi il était et reste un modèle pour les dessinateurs.

[00:55:00]

Cabu est tombé sous les balles des terroristes le 7 janvier 2015, il y a six ans aujourd'hui, jour pour jour. Quel souvenir global vous gardez, lui? Vous vous souvenez de la finale de la dernière fois que vous l'avez vu ou que vous vous êtes dit?

[00:55:12]

Moi, ce que je retiens, c'est sa fulgurance, l'incroyable vivacité d'une imagination qui combinée à une exceptionnelle maîtrise du trait. Ça, c'est quelque chose d'extrêmement rare. La dernière fois que je l'ai vu, c'était dans le petit bistrot que fréquente les journalistes du Canard enchaîné. Je lui avais apporté un dessin ancien, non signé, que j'avais trouvé dans une brocante. J'étais sûr qu'il était de lui et en le voyant, il me l'a confirmé. Le dessin était paru dans Le Figaro.

[00:55:42]

Il a dessiné dans Le Figaro au début des années 60. Ça l'a fait rire. Il a parlé de ce temps là et à un moment, il a saisi le dessin et signé.

[00:55:51]

L'artiste a donc autant qualifier son oeuvre. Je dois dire pour mon plus grand plaisir.

[00:55:57]

On peut le dire aussi. C'était un homme absolument charmant dans la vie et dans la vie. Voilà, merci beaucoup. Christian Delporte. Je rappelle le titre de votre dernier ouvrage qui retrace les 50 ans de Charlie. Charlie Hebdo, La folle histoire d'un journal pas comme les autres, aux éditions Flammarion. Et pour continuer à rire avec Cabu. L'exposition Le rire de Cabu à l'Hôtel de ville de Paris, qui devrait, on l'espère tous, vraiment rouvrir dans quelques jours.

[00:56:21]

Merci beaucoup. Merci à vous! 16H18 Européen Stéphane Bern. Historiquement vôtre aujourd'hui dans Historiquement, votre nom évoque ces figures de l'histoire qui ont excellé dans l'art de la caricature. Après Honoré Daumier, Cabu, vous nous parlez à présent, mais d'un acteur contemporain qui excelle dans la caricature, mais celle de lui même. Oui, Stéphane, si je vous dis une figure de l'Ouest aussi droit dans ses bottes qu'à droite politiquement et que personne n'a jamais vu sourire Philippe de Villiers pas loin.

[00:56:51]

Chuck Norris, c'est un nom aussi évocateur que le seul fait de dire Chuck Norris est déjà le doux fumet des pancake stacking narines. Nous ne sommes plus dans le studio Coluche, mais dans un diner d'Austin Texas, où David Oliver, ne n'ayant jamais vu Le secret de Brokeback Monteyne, viennent de commander un double milkshake nourri aux cookies pour accompagner leur leurs off pendant que leurs vieux body Steffens terminent un rodéo sur Mustang. Bienvenue au pays des rêves nek, ce Texas authentique où les idées démocrates n'ont pas encore instillé leur poison progressiste et où les hommes sont encore des bonhommes qui portent des santiags et pas des statues Miss Jacques Nourissent, qui est d'ailleurs native de l'Oklahoma voisin.

[00:57:30]

C'est l'antithèse, si vous voulez, du métrosexuel tel que l'incarne aujourd'hui David Kastel, le PS et trois quarts des trentenaires urbains qui ont sciemment et définitivement renoncé à toute forme de virilité. Le jour où ils sont montés sur une trottinette électrique, Chuck ne mange pas de tofu, Tchak ne met pas de crème de jour. Tchak ne met pas de crème de nuit chaque été, romantique à toute forme de coquetterie. Il ne porte même pas de montre. Un dicton texan dit d'ailleurs Chuck Norris ne porte pas de montre.

[00:57:53]

Il décide de l'heure qu'il est. Plus aucun acteur. Chuck Norris est un emblème de l'Amérique qui gagne, l'Amérique qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.

[00:58:01]

Attention, vous mettez les pieds, je mets les pieds. Six enfants dans l'école? Mais que reste t il à Audiard? Vous venez d'entendre un extrait de la série culte qui a permis à Tchak ne risque de devenir une caricature de lui même. Walker, Texas Ranger. Une série que je conseille quand vous voulez offrir un break à vos neurones après avoir trop cogiter devant Black Mirror. Elle offre une vision rassurante de l'univers qui se divise de manière assez simple entre les gentils qui sont les policiers texans et les méchants, qui embête les policiers texans, mais jamais bien longtemps.

[00:58:31]

Dès que le choc sort son gros magnum et déclare Tu commences à baver sur les rouleaux. Le méchant s'incline et va prendre rapidement sa carte au Parti républicain. Seul point fort de la série les scènes de combat. Car, ne l'oublions pas, c'est un programme qui a été conçu pour le Texan moyen. Or, que se dit le Texan moyen lorsqu'il rentre à la maison pour sa sur son l'iao et cuver son pacte de Boyd?

[00:58:50]

Moi, ce qui me détend, c'est de voir des gens se foutre sur la gueule. Et bien ça tombe bien foutre sur la gueule des gens. Ça a toujours été la passion de Chuck Norris. Le petit Tchèque voit le jour en 1940 sous le nom de Carlos Ray Norris, dans l'Oklahoma. Je ne sais pas si vous connaissez l'Oklahoma, Stéphane. L'endroit est minable. Disons que c'est très différent de Saint-Germain-des-Prés. Oui, mais c'est son charme. D'origine irlandaise par son père et amérindienne par sa mère, il va au divorce de ses parents suivre sa maman en Californie.

[00:59:16]

Mais voilà, n'aimant ni le surf, ni les beach boys, ni l'esprit libéral pernicieux qui s'ouvre sur la côte ouest, Carlos décide de rejoindre l'US Air Force, qui va l'envoyer en Corée du Sud. C'est la Corée du Sud. C'est là que ce garçon découvre le sang de Todos saoudo, un art martial typiquement coréen où il va rapidement exceller et devenir champion. Et il va même s'offrir le luxe de modifier ce sport pour l'importer aux États-Unis sous le nom de Tchang Koodo.

[00:59:41]

Autrement dit, la voix universelle. D'où son surnom ensuite. Ce qui est forcément pour ses adversaires, beaucoup plus impressionnant que Carlos.

[00:59:49]

Bien que rares sont ceux qui ont essayé de toucher son papa Hugh Chuck Norris. En effet, n'est pas, comme on pourrait le croire, un comédien qui joue les gros bras à la télé. Il est en gros bras tout court. À son retour de Corée, il fonde son école d'arts martiaux et devient alors ça. Je l'ai découvert cette fois champion du monde de karaté de 68 à 74. Stéphane, on peut penser ce qu'on veut des karatékas et de leur petit noir blanc.

[01:00:10]

C'est des travelo, par exemple. On peut penser ça. Il n'en reste pas moins que ce sont des gars qui ne plaisante pas. Seulement voilà. Être champion du monde de karaté, c'est cool, mais ça ne paye pas des masses. Commence alors à donner des cours particuliers à des stars d'Hollywood, parmi lesquels Steve McQueen qui, un jour, comme dans une chronique de David, sexclame Tiens, mais au fait, pourquoi tu serais pas du cinéma?

[01:00:28]

Chaque fois qu'on se dit qu'il n'y avait jamais pensé alors qu'il vit à Hollywood, on suit la rencontre avec Bruce Lee, qui lui permet de tourner dans La fureur du dragon, film culte des amateurs d'arts martiaux qu'on a tous vu et où Tschopp Norris incarne Stéphane, le prof de ski. Non, le mercenaire rival de Bruce Lee dans la scène finale, le public adhère. Chaque connaît alors une série de succès au cinéma, avec notamment les films Invasion U.S.A.

[01:00:48]

Et surtout Delta Force Films Nietzschéen Célébrants, peut être. Sans le savoir, c'est Amor Fati dont nous parlait Zarathoustra.

[01:00:57]

On va négocier sans tarder. On va négocier. C'est trop tard. Delta Force Ils combattent la haine par passion de la vie. Combattre la passion de la vie, telle sera l'obsession philosophique de Chuck Norris, qui sera le témoin de bien des atrocités, notamment le scénario invraisemblable de Delta Force 2 ou grisé par le succès du 1, et vouloir repousser les limites de l'horreur. Les scénaristes avaient en fait plutôt repoussé les limites du ridicule dans le village et du d'Indiennes.

[01:01:28]

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Avoir tué son mari, puis assassiné son bébé dans le corps de l'enfant. Il a passé des kilos de cocaïne et il n'est pas nécessaire de lui en parler. Une jeune femme très sensible. En fait, autant, évidemment, ça ne pas un détournement c'est un extrait du film Delta Force de sappuyant wikipédiens, nous apprend étonnamment qu'après le bide de Delta 2, la carrière de Tchèque va connaître un léger passage à vide.

[01:01:56]

Ce n'est que dix ans plus tard que sera lancée la série dont on parlera, Walker Texas Ranger, où les tribulations de Cordell Walker Texas Ranger, Dallas, champion d'arts martiaux anciens Malouines et fervent patriote amateur de gros pickup qu'issu.

[01:02:07]

Le saviez vous? C'est Chuck Norris lui même qui interprète la chanson du générique. Oui, alors pourquoi? Parce que le scénariste sait tout faire exploser des sternum avec son pied, dégommer des trafiquants de drogue avec son gang, mais aussi chanter, écrire, puisque, outre des biographies, Chuck est également l'auteur d'ouvrages sur la religion et la politique, à l'instar d'Arnold Schwarzenegger. Il se serait d'ailleurs bien vu gouverneur du Texas. Il avait même écrit en ce sens à Barack Obama.

[01:02:31]

Hélas, certains passages de son courrier mentionnant son projet d'indépendance pour le Texas n'ont évidemment pas convaincu le président. Un échec politique qui n'entame pas la légende de.

[01:02:40]

Véritable phénomène sur Internet, les Tchèques nourrissent Fact Stéphane, un site délicieux où les fans de Tchak rivalisent d'imagination pour livrer des aphorismes à la gloire de leurs musculeux héros. Le second degré y est évidemment roi. Quelques exemples? Les enfants portent un pyjama Superman, Superman porte un pyjama Chuck Norris. Chuck Norris ne ment pas. C'est la vérité qui fait pleurer les oignons est mon préféré. Vous comprendrez pourquoi les Suisses ne sont pas neutres. Ils attendent juste de savoir de quel côté se rangent.

[01:03:11]

C'est finalement au cœur d'une terrible rumeur que le choc fait son retour sur le devant de la scène en 2020. On le déclare mort du coronavirus. En effet, il a contracté mai. Ça, c'est vrai. Puis, le 28 mai, Internet le dit monté au ciel des rongeurs avant de le voir réapparaître deux semaines plus tard. En fait, en pleine forme, un simple mème aurait été pris au pied de la lettre et s'est répandue comme une traînée de poudre.

[01:03:29]

A 80 ans, il est encore et toujours incassable. Le 21 janvier prochain, Walkerton Zacharia sera de retour pour un reboot sur une chaîne américaine, mais sans Tchak Walker Texas Ranger sans Chuck Norris. C'est comme Stéphane Bern, c'est en permanence comme un aligot, sans compter comme un baba au rhum. Ça n'a aucun sens, car on se le dise, qu'on se le dise, Chuck Norris est indestructible. Il a survécu et il survivra à tout, comme il l'expliquait d'ailleurs à Stallone dans Expendables.

[01:03:53]

J'ai aussi entendu dire que tu avais été mordu par un cobra royal, c'est vrai. Mais après neuf jours d'atroces souffrances. Ça, c'est mon truc indestructible, Stéphane, je suis content de découvrir un nouveau personnage historique à côté duquel vous étiez passés complètement à côté, en rue. Dimanche, vous regardez vos cartes avec leur nom de Chuck Norris Facts, qui m'avait plus moins inquiété Chuck Norris. C'est où est Ornikar?

[01:04:22]

Il y en a plein de gens qui se creusent la tête pour s'assurer que tout était à peu près vrai, mais pas avec du contenu. Mais les ligotent, Savy-Berlette du combat n'ont pas de nom.

[01:04:31]

A été de plus en plus dans cette chronique. Je glisse des pourcentages faux qui sont indépendants de ma volonté. Qu'est ce qu'on met dans le comté alors? Olivier est donc une bonne Thome. J'ai simplement bonne compté pour un Suisse. Crime de lèse majesté.

[01:04:48]

Henrotin Historiquement vôtre. Nous entrons dans la dernière demi heure d'historique dans votre vie. Non pas un retour vers le futur, mais un retour vers le présent parce qu'on était parti de loin, énormément de passé, très, très loin. Oui, Stéphane, avec nos chroniqueurs, on remonte aux origines de notre quotidien. Un quotidien fait de blanquette de veau et de Tipp-Ex, mais pas uniquement. La preuve, s'il en fallait une avec les deux thèmes du jour.

[01:05:08]

Olivier Poulx, quelle recette allons nous découvrir aujourd'hui?

[01:05:11]

Je vous emmène en Bretagne. Où déguster le far breton breton? Pas de piège. Il est bien breton à willing et m'annonçant. Pas de polémique dans cette chronique.

[01:05:19]

Non, mais vous verrez comme Queuille, spécificité qui fait qu'il n'est pas à cent pour cent pour cent. Le mot de la fin reviendra à Stéphane Bern. Mais chaque jour, vous nous décryptez une expression commune se faire alpaguer pour se faire alpaguer. D'où ça vient? L'expression se faire alpaguer vous le sort avec Stéphane Bern en fin d'émission, mais tout de suite. David Kester, le GPS, l'origine d'un objet du quotidien qui est revenu en grâce un peu ces derniers temps.

[01:05:43]

C'est le c'est le cas Werquin. C'est le kawai, le kawai qui, jusqu'il y a assez peu de temps et faisait partie des vêtements très utiles, mais dont l'utilité se payait du D7. Votre style vestimentaire? Fallait choisir. Soit vous préféreriez être sec. Auquel cas vous mettiez un kawai. Mais du coup, vous essayez d'être cool. Soit vous préfériez être cool. Quelqu'un vous mettiez pas de kawai, mais vous essayez d'être Fléchoises. Alors pourquoi est ce que le cadeau est traditionnellement?

[01:06:06]

C'était pas cool pour vraiment plein, plein, plein, plein de raisons, mais je vais me contenter de citer 2. La première, c'est que le kawai, quand on bouge, ça fait du bruit. J'en ai ici un avec moi. Vous voyez, ça fait ce bruit et ça, c'est pas cool. C'est vraiment plus souple que ce dîner un petit peu plus sûr qu'à l'époque. Mais c'est à dire que quand on a, à chaque fois qu'on tourne la tête, ça fait ce bruit là.

[01:06:26]

C'est pas terrible. C'est pas ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas mener une filature discrètement. Quoi exactement? C'est un grand arbre et son habit en plastique, quand même. Et la seconde, c'est un travers sur lequel Dany Boon a mis le doigt avant moi dans son sketch sur le kawai. À savoir que lorsqu'on porte un kawai avec une capuche et qu'on tourne la tête, la capuche, elle, reste au même endroit. Ce qui était à la fois ridicule et dangereux.

[01:06:48]

Mais tout ça, ça ne dit pas d'où vient le kawai. Alors, il y a deux modèles principaux de. Il y a ce qu'on appelle le @claude, qui est une sorte de gilet imperméable avec une fermeture éclair.

[01:06:58]

C'est celui que j'ai apporté ici, une fermeture éclair qui lui qu'on ce n'était pas tout à fait celui celui là, c'est le Léon qui est un peu une sorte de pue le verre en plastique ont été achetés à propos de renforts.

[01:07:13]

Alors pourquoi Léo? Pourquoi Claude? Eh bien, pour le savoir, j'ai d'abord pris le train jusqu'à Lille. Ensuite, j'ai pris un taxi. Je suis allé en Belgique quelques kilomètres derrière la frontière et là, j'ai rencontré un monsieur.

[01:07:24]

Bonjour, je m'appelle Claude Duhamel et c'est moi qui ai inventé Léon Claude Duhamel, l'inventeur, Léon et le Claude parce que c'est les deux prénoms de l'inventeur. Alors, Léon Claude Duhamel? Il est né en 1935 dans une petite ville de la banlieue de Lille qui s'appelle Toufflers Hersent. Depuis, il est passé en Belgique. Pourquoi? C'est parce que vous savez qu'une des choses qu'on fait dans le Nord, très bien, c'est le textile et donc les culottes.

[01:07:54]

Il a fondé une entreprise de textile avec l'aide de son père qui en avait déjà une, et il a cherché assez vite des nouveaux trucs cool à faire pour avoir plus de succès. Et puis un jour, en 1965, il était attablé à la terrasse du Café de la Paix à Paris, et il a vu passer une mère avec deux enfants qui avaient des blousons rouges, des sortes de cirés. Et il s'est dit quelque chose d'assez général, d'après ce qu'il m'a dit, du genre tiens, si j'ai inventé un blouson pratique et sympa, il s'est mis au travail et il a fait un prototype qu'il a appelé en cas sous entendu en cas de pluie.

[01:08:23]

Mais il y a un publicitaire qui l'a convaincu que les Etats-Unis, c'était plus cool que la France. Alors il a enlevé le en de manca. Il a transformé le cas en lettres K et il a mis le mot anglais why après? Et voilà qu'à. Du coup, ça veut plus rien dire du tout. Non, ça veut plus rien dire, mais ça sonne bien. La preuve, on s'en souvient, le Kabwe, voilà le premier cas. Oui, il a été vendu en 1966, à un moment où la société française et la société des pays développés en général commençaient à avoir plus les moyens de faire des activités de plein air, genre la randonnée, genre la voile.

[01:08:50]

Tout ça et le Kabwe, c'est super adapté pour ça et les pubs de l'époque. D'ailleurs, c'est exactement ce qu'elles disent.

[01:08:56]

Exemple pour les mordus du bateau, les amoureux de la nature. Ouais, ouais, ouais, le vrai. Bref, c'est un carton. Entre 1966 et 1992, il y a 45 millions de K-Way qui sont vendus, mais il y a un moment où c'est retombé. Il y a plein de contrefaçons qui ont inondé le marché et qui étaient dans la merde. Ça a été racheté par plusieurs groupes les uns après les autres. Et aujourd'hui, KVS appartient à une entreprise italienne qui a réussi.

[01:09:22]

Elle réussit à le faire renaître sous la forme d'une marque de luxe. Et ça a été un come back, comme on en a vu quelques uns ces dernières années. Le Coq sportif, par exemple, c'est la même chose. Kawai est passé en trois minutes, du ringard absolu au cool total. Les boutiques Kaoua, aujourd'hui, ressemblent à des bijouteries. Les mannequins qui les portent sur les pubis font la gueule pour montrer que c'est cher.

[01:09:43]

En gros, le kawai est devenu ils font la gueule parce que c'est le K-Way devenu tendance. Et aujourd'hui, donc, rester sec tout en restant cool, c'est possible. Mais bien sûr, il faut avoir les moyens. Parce que quand on était petit, Mathieu, un Kawai, ça coûtait quelques dizaines de francs. Mais oui, aujourd'hui, le Caouette de base comme celui que j'adore, ça coûte 100 euros et ça peut aller jusqu'à beaucoup plus cher. J'ai posé la question à Claude Duhamel.

[01:10:07]

Pourquoi? Qu'est ce qui s'est passé entre le moment où ça coûtait 40 francs? Et maintenant, ça coûte 100 euros? Il m'a dit Je sais pas, parce que franchement, le produit est pas très différent. Mais si j'avais réussi à les vendre à ce prix là, ça aurait été fabuleux. Il reste que j'ai banane en Belgique, mais en Suisse, ça va plus loin. Il est encore meilleur. Exactement. Il reste que j'ai quand même une certaine tendresse pour le kawai et en particulier pour le son qu'il fait quand on quand on bouge.

[01:10:31]

Et donc, en hommage à ce sont. Celui là, j'ai composé pour vous une toute petite musique dansante avec des bruits de kawai. C'est très court, c'est pas vraiment fini, mais c'est assez sympa. Je vous propose de l'écouter.

[01:10:53]

Le nouveau Terry-Fox portugais. Voilà tout ça avec des bruits kawai pour Pato. Il y a aussi du synthétiseur et des cuivres, mais il y a quand même de la percussion avec. Oui, ça sert à tout. Merci David. On retrouve les origines en podcast sur toutes les applis audio et évidemment sur le site Europe1.fr. Et une région, Stéfane, où le chaos est fort utile, c'est la Bretagne où l'on préfère réussirai là bas.

[01:11:16]

Comme le kawai revient à la mode dans la vie, en Bretagne aussi et en Bretagne, on mange du far breton pizzicato. On peut en prendre en mangeant un certain nombre parce que c'est vrai que ça, le kawai gum lascifs. Il y a des kawai. Maintenant, il y a.

[01:11:32]

C'est vrai qu'ils sont maintenant de vous emmener dans une boutique Kawai Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre.

[01:11:39]

Il est la seule personne que je connaisse qui, lorsque vous lui demandez si ça va en lendemain de cuite, vous répond une petite chartreuse quand même, ce serait pas mal.

[01:11:46]

Pour me remettre d'aplomb, une force de la nature, un gourmand éternel, Olivier Paul, chaque jour. L'histoire d'une recette. Aujourd'hui, l'histoire d'un petit gâteau.

[01:11:56]

Mais oui, Stéphane vous me confiait tout à l'heure que vous n'aviez pas beaucoup mangé pendant les Fêtes, se montre particulièrement FPIC. Il vous donne quelques calories. Ah non, pas la tablette, c'est la mousse à la bouche.

[01:12:09]

J'ai le dessert ou Lenka qu'il vous faut pour vous redonner un peu fort. C'est le fameux far breton. Le force forme, comme on dit là bas en breton. Une spécialité qui voit le jour au 18ème siècle. Au départ, en fait, il s'agit plutôt d'une préparation salée.

[01:12:27]

Je ne sais pas si vous connaissez le king farz, qui est une grande spécialité bretonne. Ça vous dit rien? Non, c'est le pot au feu breton. Donc c'est un plat de viande cuit dans un bouillon dans lequel on place un sac. Dans ce sac, on met de la farine de sarrasin mélangée à des oeufs avec un petit peu de crème et on cuit ce mélange dans le sac et dans le bouillon. Et c'est probablement l'ancêtre de ce qui va ensuite devenir le far breton.

[01:12:55]

Desserts et pâtisseries, puisque que la base est la même. Au départ, c'est plutôt comme beaucoup de plats d'ailleurs, des plats de pauvres et on s'embourgeoise en ben. On va d'abord rajouter du beurre. On va rajouter ensuite du sucre et c'est ce qui va donner la base du far breton. Mais si vous avez la différence avec le Queen Amann, ça n'a rien à voir avec le flan. Bah oui, c'est plutôt c'est plus proche du clafoutis ou du flan.

[01:13:22]

La base, c'est une base, mais vous voilà? Oui, j'étais très loin. Oui, je crois que ça ressemble à un clafoutis et il est souvent dedans. On y trouve des pruneaux. C'est ça qui est un peu étrange parce que on ne peut pas dire que la Bretagne soit une grande terre. Qu'est ce qu'il faut? Mais qu'est ce qu'il faut? C'est les marins, dont les marins bretons et les marins bretons, qui ramenait des pruneaux et qui, surtout, utilisaient beaucoup de pruneaux quand ils partaient en mer parce qu'ils n'ont pas, pour certains, une fois que je vous laisse imaginer.

[01:13:50]

Parce que c'est un peu tonifiant. C'est ça, sa successeure. Pourquoi?

[01:13:55]

Oui, parce que ça donne de la force. Des légumes qui prennent parfois des fruits qui ne prennent pas beaucoup de place. Comme c'est séché, ça se conserve longtemps, donc on mettait des pruneaux dans le fond du plat et ensuite on venait couler cette préparation, ce qu'on appelle l'appareil qui ressemble effectivement un peu à un flan. Alors si vous voulez une recette en fabriquée? Non, jamais. Faut des heures. Il faut 4 100 grammes de sucre, 250 grammes de farine, un litre de lait, 100 grammes de beurre demi sel.

[01:14:24]

Ça Stéphane, pas couper 100 grammes de pruneaux, justement, et un petit trait de rhum pour la romanisées aussi. On fait donc tout simplement un appareil flan, donc on mélange les œufs, le sucre, on rajoute la farine, puis le lait, le beurre fondu, la petite goutte de rhum. On va dans le fond d'un plat disposer nos pruneaux. On va beurrer le plat de manière à ce que ça n'accroche pas trop. Et puis, la spécificité aussi du fort, c'est qu'on le cuit assez longtemps à une température pas trop haute 150 degrés.

[01:14:54]

Four à chaleur tournante. Exactement. Cuisson une heure, une heure et quart de manière à ce qu'il reste bien moelleux. Et vous ayez donc composé. Plongez votre cuillère dans le moelleux de la pâte Epitech, les petits pruneaux qui arrivent et qui viennent égayer les papilles TACC et les petits pruneaux. Voilà qui vous donne envie et très envie.

[01:15:13]

Si vous voulez retrouver la recette dOlivier, toutes les recettes de Liverpool, c'est bien. Allez sur le site d'Europe1.fr. Stéphane, vous êtes très connu et immensément connu. Ça doit vous arriver tous les jours pour faire alpagué dans la rue. Oui, mais gentiment, oui, gentiment. Alors que l'origine du mot alpagué est beaucoup moins sympathique, nous allons découvrir en quelques secondes d'hésitation.

[01:15:35]

Historiquement, chaque jour, il nous livre le mot de la fin, son mot de la fin.

[01:15:39]

L'explication d'une expression ou d'un mot. J'espère qu'on sera là ce jour là. On aura l'exclusivité.

[01:15:48]

Ça peut être une sorte de gargarisme, un gargarisme. Par un gargarisme, pourquoi pas Stéfane, le mot de la fin, c'est l'explication d'une expression qu'on utilise tous les jours ou en tout cas de temps en temps. Aujourd'hui, alpaguer, oui, Mathieu. Quand un malfrat se fait attraper ou quand on a mis la main sur l'auteur d'un larcin, on dit qu'il s'est fait alpaguer. Se faire alpaguer, c'est vrai. D'où vient cette expression, alors? Alpaguer le mot ressembles.

[01:16:12]

Je l'ai dit tout à l'heure à Alpaga. Oui, vous avez bien l'impression que la bêtise a eu l'impression de lire ici. Ce n'est pas le cas. Oui, ça va bien et tout trouvé, oui. Battue au milieu du 19ème siècle, les hommes de la haute portaient des vêtements confectionnés avec de l'alpaga du nom. Vous savez, de ce sympathique mammifère ressemblant à un mouton au long cou originaire de la cordillère des Andes. L'expression vient donc de l'argot.

[01:16:36]

Ainsi, quand les gardiens de la paix ont procédé à l'arrestation d'un margoulins, ils le saisissait promptement par le col du manteau en alpaga et se faisaient donc naturellement alpaguer. On disait même à l'époque avoir la police sur l'alpaga dans la même veine et pour dire la même chose, en utilisant la formule tombée sur l'alpaga qui est devenue tombée sur le dos. Ça donnait aussi tomber sur le Rabaul et tomber sur le paletot. Le paletot, encore une fois, c'est un vêtement pas forcément alpaga.

[01:17:09]

Au vingtième siècle, le mot @PAG devient définitivement un verbe alpaguer et consécrations. Philippe Labro porte sur grand écran les aventures de Belmondo et Bruno Crémer en 1976, qui joue dans le film L'alpaga. Un ancien chasseur de fauves reconverti dans la chasse aux malfrats. Rien pour les cascades. Ça vaut le coup de ressortir son magnétoscope si on en a un, si on a encore un magnétoscope parce que quelqu'un magnetoscope autour de cette table. Moi, j'en ai encore.

[01:17:37]

Mais toutes les cassettes VHS sont mortes.

[01:17:41]

Oui, c'est face. À force, elles n'ont pas survécu. Il faut faire toutes digitalisés. Stéphane l'AMORC. Tous ces beaux souvenirs d'enfance. Courir en Culoz nourrirait ou en kawai Léon ne disparaissent pas. Alpaguer. Vous voyez, ça vient de l'alpaga. Mais à l'époque, on avait des manteaux d'alpagas maison, on porte des kawai. Changement d'époque kawai, teasé notre spécial on défriser et parfois frisées eux mêmes. La caricature se termine. Stéphane. Lequel de nos personnages vous a le plus marqué aujourd'hui?

[01:18:10]

Honoré Daumier, Cabu ou Chuck Norris? Alors écoutez ma curiosité, vous la connaissez. SITURV va toujours vers ce que je ne connaissais pas. Je ne savais pas qui était ce monsieur technologie. Un peu. J'en avais entendu parler de votre portrait, mais hardiment, vous pouvez, vous saurez. Vous pourrez parler de Walker Texas Ranger dans le d'Envaux Dîner à Exeter en plus dans l'épisode Delta Force 2, ce qui va beaucoup bouffer. Effectivement, ça m'a donné envie de regarder encore ressortir le magnétoscope.

[01:18:38]

Ah oui, aussi, c'est encore mieux quand la VHS s'efface. Demain, Stéphane, un sujet délicat pour moi. En effet, j'avais essayé d'expliquer à mon fils que j'étais le chef de cette émission, mais il a écouté notre émission. Il m'a dit OK, papa, tu es peut être le chef. Mais alors, Stéphane Bern, lui, c'est le chef du chef. Juillet OK, tu vas voir ta mère. Bref, demain, nous évoquerons les chefs des chefs.

[01:18:55]

Oui, mais il fallait expliquer à votre fils que ce n'est pas les chefs des patrons, c'est les chefs cuisiniers des chefs. On appelle chefs des chefs. Ceux qui ont cuisiné pour le pouvoir, pour les rois, pour les tsars, pour les présidents Henri VIII, Antonin Carême, Pierre Cuba et Guillaume Gaumaises.

[01:19:12]

Le chef de votre chef préféré? Le chef d'Emmanuel Macron, qui est président. C'est vrai qu'il a fait Sarkozy, Hollande, entre autres. Mais sinon, on est d'accord. Il n'y a pas vraiment un ou deux chefs que l'autre Stéphanie abonnant. Non, vous, vous êtes, vous êtes un chef et c'est important qu'on puisse l'entendre. L'image de son père est toujours aujourd'hui. C'est vous le chef retrouvée. Historiquement vôtre. Tous les jours, de 16 heures à 18 heures, sur Europe1, en podcast.

[01:19:37]

Henrotin, point. FR.