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16 heures 18 heures. Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre. Bonjour à tous ici, Matthieu Noël. Absolument ravi. Comme d'habitude, vous retrouvez comme chaque après midi pour deux heures d'histoire pas comme les autres, avec quelqu'un qui, clairement, n'est pas comme les autres non plus. Bonjour Stéphane Bern. Bonjour Mathieu. Je le prends comme un compliment. Bonjour à tous. Bienvenue dans Historiquement vôtre, l'émission qui vous raconte l'histoire sans jamais se raconter et qui réunit trois personnages qui n'auraient jamais pu se croiser, car ils vivaient à des époques différentes, mais qui ont toujours un point commun.

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Aujourd'hui, Stéphane, celui pas si rare d'être complètement taré, mais, chose plus rare, de diriger un pays.

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Oui, Mathieu, complètement TalkTalk et au pouvoir. C'est le point commun entre nos trois personnages du jour. D'abord, le roi Louis de Bavière, que j'aime beaucoup et que certains ont fait passer pour un fou. Et vous verrez. Bon, il avait sans doute de solides arguments, mais il y en a peut être. Je ne sais pas s'il faut que ça moins fou qu'on ne le croit. Puis un autre que j'adore, c'est le président Paul Deschanel.

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Vraiment, il a une mauvaise réputation dans l'histoire. Il n'a passé que sept mois à la tête de notre pays. Un temps suffisant pour commettre quelques boulettes, jusqu'à tomber d'un train en marche et en pyjama, s'il vous plaît. Mais bon, les fous au pouvoir n'appartiennent pas tous aux siècles passés. Il y en a encore quelques uns en exercice. Attention Stéphane, à aucun moment de ma chronique, je ne dirai qu'il est fou, car ça pourrait être interprété comme de la diffamation en accord avec le service juridique de.

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Je remplaceraient le mot fou par atypique. Je vous parle du très, très, très, très atypique président brésilien Fireball Sonacos. J'adore le bois de Boulogne, mais ça n'a rien à voir. On parle du président, il n'était pas député. Vous épancher comme ça sur votre vie privée, la BBC. Mais si vous le faites, l'équipe, alors elle, elle orbes. Vous savez, elle nous entraîne dans l'intimité des grands de ce monde qu'elle a bien connu.

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C'est Clémentine Portier Kaltenbach. Oui, mais aujourd'hui, bonjour messieurs. Je ne vous parlerai ni d'un fou ni d'un homme au pouvoir. Je voudrais vous parler notamment de Job. Et pourquoi? Parce que c'est son anniversaire. Aujourd'hui est du 20 novembre 1942. Il fête ses 78 ans. Assez, ces jeunes? Oui, mais figurez vous que le mois de novembre, c'est aussi l'anniversaire du débarquement du Mayflower, aux Etats-Unis. Les premiers colons américains? Les WASP, exactement.

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Mais figurez vous aussi ce que j'ai découvert que le premier enfant né de passagers du Mayflower, aux Etats-Unis. Il s'appelait Périgourdines, ce qui veut dire pélerin blanc. En fait, il était aussi nommé né le 20 novembre. Joseph Boyden, le prochain président des Etats-Unis, a exactement le même jour que le premier ressortissant américain cette année. Ben oui, vous verrez que j'ai fait d'autres trouvailles aussi, mais je vous ai vraiment phénoménal. Et aujourd'hui, c'est l'anniversaire des pâtes à la carbonara.

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Pourquoi vous nous parler des Fêtes avec un.

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Vous savez, c'est un plat emblématique des étudiants qui bricole un truc qui est en réalité assez lointain de ce qu'est la véritable l'authentique pâtes à la carbonara. Enfin, Stéphane, il y a peut être des fous en politique, mais il y a aussi des fous dans le journalisme. Ça, c'est sûr. Bon, je le trouve dans cette ligne. Est ce que quelqu'un aussi sait imiter les essuie glaces qui marchent pas?

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Bonjour David Decastel.

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Le PS chaque jour. L'origine d'une invention, d'une pratique, avec parfois des imitations buccales à la clef. Comme ça n'aura pas aujourd'hui, puisque c'est les origines de l'emoji, les emojis qui le zeste qui nous aide à donner l'intonation de nos textos. Voilà un petit cuise quand même surprenant que chaque après midi, vers 5 heures 10, je vous prouve que je m'y connais vraiment en histoire. Et ça, ça vous agace tellement que non seulement maintenant vous faites des questions moins historiques que Sadik et vous fausser les résultats.

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Prenons comme modèle de La petite crapule dès l'entrée de l'émission Scandal, mais j'essaierai d'être fair play pour une fois, c'est vrai, mais tout de suite. Découvrons notre premier dirigeant cinglé de l'histoire par cinglé. Visiblement, Stéphane n'est pas d'accord avec ça. Vous nous parlez de Louis de Bavière. 18heures Historiquement vôtre, Stéphane Bern et Mathieu Nouel, le récit. Le roi fou, le roi perché, le maire Schenk Kuni, autrement dit le roi des légendes.

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On ne compte plus les surnoms et les rumeurs attribuent à Louis 2, qui a été roi de Bavière durant 22 années seulement, de 1864 à 1886. Louis 2 traverse deux guerres. Il n'a ni femme ni enfants et se démarque surtout par sa personnalité atypique. Certains affirment qu'il souffrait de folie. Une version plus prononcée du gène de l'originalité propre à la dynastie des Beatles par d'autres, à l'inverse, voit en lui un monarque visionnaire, pacifiste. Il est vrai, un brin original.

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Plongeons ensemble dans l'histoire d'un roi qui, 140 ans après sa mort, continue de fasciner et attirer chaque année toujours plus de touristes dans ses célèbres châteaux de Bavière. C'est dire qu'il n'était pas si fou dans ses dépenses extravagantes pour tenter de comprendre le fantasque Louis de Bavière. Il faut d'abord évoquer son adoration pour le compositeur Richard Wagner. C'est à 16 ans, alors qu'il assiste pour la première fois à une représentation du célèbre opéra Lohengrin à Munich, que le prince héritier reçoit le plus grand choc émotionnel de sa vie.

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Avec cette création, Wagner plonge l'adolescent sensible et mélancolique dans un état de transe inquiétante. Les yeux rivés sur la scène, transpirant, tendue vers le chanteur, son précepteur craint même que ce soir là, il ne soit pris d'une crise d'épilepsie. Sacré roi en mars 1864, à 18 ans à peine, Louis s'intéresse peu au pouvoir.

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Il porte la guerre en horreur, déteste les réunions politiques, en revanche. Désormais souverain de cinq millions de Bavarois, il n'a qu'une idée en tête rencontrer Richard Wagner. C'est chose faite quelques semaines plus tard. Leur rencontre dure une heure et demie. Louis tombe encore plus en adoration devant cet homme de trente ans son aîné. Il demande à ce qu'un buste de Wagner soit fabriqué et posé dans son bureau, à côté de ceux de Shakespeare et de Beethoven. Wagner écrit alors Il m'a aimé, je l'aime.

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Nos rapports ne sont pas autre chose qu'un commerce d'amour. Il est insatiable d'apprendre à aimer. Mais ne vous méprenez pas. Oui, je n'étais pas doué d'une relation homosexuelle. Wagner use de flagornerie, nourrit l'ambiguïté auprès du roi dans l'unique but de lui soustraire de l'argent. Toujours plus d'argent. Et Louis de Bua s'exécute et paye. Il déroule un pont d'or au compositeur. Le souverain lui donne une rente équivalente au salaire d'un ministre 4000 florins. Il lui offre la nationalité bavaroise, éponge la totalité de ses dettes et l'installe dans une splendide maison d'un quartier huppé de Munich, soit sa robe de chambre par dizaines.

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Flacons de parfum onéreux. Rien n'est trop beau pour son ami Wagner. Avec son charisme retors, Wagner parvient à convaincre Louis de lui offrir toujours plus de florins. Jusqu'à trente mille pour vous énoncer tellement énorme! Pour financer son célèbre opéra, sa fameuse tétralogie. Quelques années plus tard, le roi n'hésite pas à vider les caisses de l'Etat pour financer l'opéra la maison opéra que Wagner exige dans la ville de Bayreuth. Le fetch, puis la house.

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Mais malgré tout ça, il n'est toujours pas fou, d'après vous? C'est important de rappeler modales théorie.

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C'est quand vous voyez le nombre de gens qui, chaque été, se rendent à Bayreuth et aux Fêtes. Puis, l'âge où vous dites que c'est plutôt rentable pour Hubert Bivalent est très respecté. Oui, ses ministres, évidemment, s'en offusque. Louis 2 ne veut rien savoir. Il veut fuir la réalité. Il veut fuir ses responsabilités royales. C'est l'obsession de Louis 2 durant toute sa vie. Et pour y parvenir, il mise sur des projets pharaoniques de construction de châteaux.

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Oui, on a tous en tête la forteresse mondialement connue de Neuschwanstein, perchée sur un piton rocheux et dont Walt Disney s'est inspiré pour le château de la Belle au bois dormant. Mais le roi insatiable ne peut se satisfaire d'un seul projet. En 1870, alors que la guerre entre la France et la Prusse éclate, il s'en désintéresse. Il était du côté de la France et fait ériger le château de ligne de Rouf, à la frontière autrichienne. Un château qui ressemble au Petit Trianon.

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Car Louis II voue un culte à Louis 15 à Louis, 16 à Marie-Antoinette. Il commande un buste de la reine de France qu'il salue avec déférence chaque fois qu'il passe devant les jardins. Il se dit même régulièrement que Louis demande à ses valets de dresser le couvert pour lui même, mais aussi pour ses prestigieux invités. Marie-Antoinette et Louis 16, qui ont pourtant, je vous le rappelle, Mathieu était guillotiné 62 ans auparavant. C'est moi qui vous le rappelle, Stéphane.

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Il est toujours sain d'esprit, d'après vous? Je rappelle à nos auditeurs.

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Il a une passion, vous savez, parce qu'il s'appelle Ludvig Louis. Et il pense que c'est un hommage au roi de France. Evidemment, il préfère. Louis Ludvig, d'ailleurs le roi de Bavière, passe de longues soirées à bavarder avec Louis 16 et Marie-Antoinette. Cependant, contrairement aux apparences, il ne perd pas encore la tête puisqu'il admet pourvoir les faire disparaître quand il en a la conversation. Dans son palais, le roi s'autorise à de nombreuses excentricités. Il fait venir de France un pavillon mauresque en 300 pièces détachées, découvert à L'exposition universelle de Paris.

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A l'intérieur, tout n'est que tentures, lampes aux vitraux multicolores, tapis d'Orient. Louis demande à ses domestiques de revêtir des costumes arabes. Il peut ainsi vaquer à ses occupations, comme la lecture, tout en étant propulsé dans un décor féérique digne des contes des Mille et une nuits. Franchement, entre nous. Pierre Loti n'a pas fait mieux dans sa maison de Rochefort. Et puis, comment peut il ne pas dresser la liste des folies architecturales du roi de Bavière sans évoquer son ode à Louis 14, son monarque préféré en son honneur?

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Il fait bâtir le château de Eren, qui est l'exacte copie de Versailles. Il dit de ce palais qu'il est construit non pour être habité, mais pour être contemplé. Tout doit être gigantesque. La galerie des Glaces est 25 mètres plus longue que celle de Versailles, ou alors le fastueux lit à baldaquin jamais utilisé, mais dont la tapisserie a nécessité pas moins de sept années de travail.

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Si Louis de Bavière n'était pas fou, il avait la folie des grandeurs.

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Comme on peut le dire absolument, Mathieu, une chose fascine le monarque, c'est le monde des contes et des légendes. Et c'est dans ces grands châteaux sortis tout droit de son imaginaire qui est très vif, que le roi Fahd Louis mène une vie en total décalage.

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Il ne dispose pas d'une cour. Il se lève à 18 heures, prend un gargantuesque petit déjeuner et entame sa journée, ou plutôt sa soirée Les nuits d'hiver. Il sort avec son traîneau de style rococo, tout en or et très moderne. Il a fait fixer des lanternes éclairées par l'électricité, dont la batterie est camouflé sous le siège recouvert de son manteau d'hermine offert par le tsar de Russie. Il voyage toute la nuit sur les neiges de Bavière. Fasciné par la royauté française, il a par exemple des exigences insolites.

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Ses valets, habillés en tenue de gala à la mode de Louis 15, ont interdiction de le regarder dans les yeux et doivent s'agenouiller sur son passage. Alors, certes, on le dit homosexuel, mais voyez vous, il a assouvi ses désirs, ses pulsions par procuration. Il fait construire une sorte de cabane où il prend plaisir à contempler de jeunes hommes qui festoient, on s'abreuvant d'hydromel. Ses soirées à thèmes, où les garçons se travestissent à la mode grecque, romaine ou germanique, se finissent souvent en parties fines.

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Mais le roi, lui, n'est que voyeur. Il les regarde s'ébattre. Il ne se mêle pas à leurs ébats. Passionné de théâtre, Louis-Do commande plus de 450 textes mettant en scène des personnages historiques préférés. Mais la troupe ne joue pas pour une salle pleine à craquer. Dans un an, elle se produit uniquement devant lui. Il exige que les comédiens ne savaient pas à la fin de la représentation et leur demande de quitter la scène sur la pointe des pieds pour ne pas casser le songe dans lequel il se complaît.

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Et pour prolonger son rêve, le roi invite certains comédiens dans son château de Rouf. Il les attend notamment dans la grotte magique de Wagner. Assis dans sa barque en forme de coquillage, il déclame alors leur texte toute la nuit, aurait interdiction de dormir, de manger, de quitter leur costume. Il en veut encore et encore et encore. Ils sont épuisés, mais ils doivent continuer tant que le roi leur demande et n'est toujours pas fou. On est d'accord.

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Plus les années passent, plus ses ordres, certes, sont loufoques. Il obligerait, diton un valet, à porter un masque, car il le trouve trop, l'est un autre. Il lui poserait un cachet de cire sur le front pour symboliser sa fermeture d'esprit. Ajoutez à cela ses dépenses exorbitantes pour financer ses projets de construction pour ses ministres. La coupe est pleine, surtout pour son oncle, qui a très envie du pouvoir. Enfin, en 1886, 22 années seulement après que Louis 2 soit monté sur le trône.

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Enfin, les ministres parviennent à le destituer en invoquant évidemment sa supposée folie pour le destituer ses ministres. Et derrière eux, il y a évidemment son cher oncle Louis. Paul n'avait qu'un seul moyen prouver sa folie incurable dans l'année. C'est inscrit dans la Constitution bavaroise. Ils ont donc mandaté des psychiatres qui n'ont jamais ausculté ni vu Louis de Bavière, c'est à dire qu'ils ont rendu des rapports simplement sur des rumeurs sur sa prétendue homosexualité ou sur ses antécédents familiaux.

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Une de ses tantes était folle. Son jeune frère Othon a été interné parce que bon, c'est vrai que parfois, il se prenait pour un chien. Il s'est jeté à genoux d'un archevêque dans une église en retenant qu'il avait une. Avec le Christ, ça peut arriver dans des familles. Bien sûr, ça arrive souvent. On connaît tous un cousin comme ça fond courageux en même temps. Original, oui, tout cela à la fois. Louis-Do de Bavière reste un mystère, mais comme sa mort, Mathieux, le roi tout juste destitué et retrouvé avec son psychiatre gisant dans le lac en contrebas du château de Berg Holstein d'Eghezée, où il vient d'être interné.

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Depuis, plusieurs théories ont été avancées. Suicide, bagarre entre les deux hommes, étranglements. A moins que Louis 2 n'ait eu simplement qu'une seule volonté, celle de traverser le lac pour rejoindre sa cousine adorée, l'impératrice d'Autriche.

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Vous savez, la célèbre Elisabeth Sissi retint historiquement votre personnage fascinant s'il en est, Louis de Bavière.

[00:15:18]

On essaie d'y voir encore plus clair avec notre invité, l'écrivaine Elisabeth Rénos.

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Bonjour, bonjour Elisabeth trainant, vous avez publié Les châteaux fabuleux de Louis de Bavière aux éditions Télémaque. Comment expliquer que Bressan, 34 ans après sa mort, Louis de Bavière continue de fasciner et d'attirer chaque année toujours plus de touristes dans ses célèbres châteaux de Bavière qui ont soit disant ruiné l'État de Bavière, mais qui, aujourd'hui, remplissent les caisses du Land?

[00:15:45]

Je crois que dès qu'on s'approche un peu du personnage, on s'aperçoit tout de suite qu'il est surdimensionné, évidemment. Maintenant, les 2 ou 3 millions de touristes qui viennent visiter les châteaux, on voit bien que ça reste quelque chose de totalement hors du commun, hors normes. Et on se demande quel est son numéro d'humain comme on en a jamais vu. Il fait partie de ces gens traineaux. Je comprends votre position, Stéphany. Effectivement, il est fascinant.

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Et ce qu'il a laissé architecturalement, c'est qu'aujourd'hui, on en profite. Mais à l'époque, quand il le crée, c'est pas pour les personnes qui le visitent, c'est juste pour son plaisir personnel. Donc, on peut dire qu'il était un peu fou, lui, dans son temps, et que l'histoire lui a fait de sa folie. Elle l'a transformé en quelque chose de bien pour nous, touristes, aujourd'hui amoureux de l'histoire. Mais à l'époque où il le fait, c'est quand même un peu n'importe quoi par rapport aux finances du pays.

[00:16:41]

Il a surement la pression de ce que ça peut devenir comme héritage pour son pays.

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Ensuite, il en tête, mais il en a la prescience. En tout cas parce qu'il a été tellement fasciné par les opéras de Wagner que finalement, il a rêvé d'être aussi, lui, un créateur d'opéra et un opéra de pierre. Et ses châteaux, évidemment, sont issus de son voyage en France au moment de l'exposition de 1867, où il visite Pierrefonds, qui est en train d'être restauré par Viollet le Duc et visite Versailles. Il y reviendra et il aura dans les dents le Petit Trianon à la recherche du fantôme de Marie-Antoinette.

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C'est pourquoi il va destiner Rainsy à reproduire Versailles et Ling Deroff à reproduire le Petit Trianon. C'est vraiment chez lui des des coups de foudre qui ne s'arrêteront jamais. Il y laissera la vie s'il le faut. La personnalité de Louis 2 était atypique. On l'a entendu dans le récit de Stéphane. Il avait lui même écrit Je veux demeurer pour moi et pour les autres, une éternelle énigme. On peut dire que de ce côté là, il a plutôt bien réussi.

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Oui, il est resté. Il est resté certainement une énigme pour beaucoup, mais peut être pas tant que ça. Parce que, en même temps, ses contemporains avaient décelé en lui un homme dangereux, c'est à dire capable de vider les caisses de l'Etat. Et c'est ce qu'on lui reprochait comme crime. Alors, évidemment, on a demandé à deux trois psychiatres de déclarer qu'il était fou, mais on n'a même pas examiné, on n'a pas approché, on a simplement fait des déclarations médicales.

[00:18:17]

Mais ce qu'on lui reprochait vraiment, c'était de vider les caisses, puisqu'il pensait même vendre la Bavière à l'empereur Guillaume. C'est lui qui serait ce que vous dites? Elisabetta Hénaut est très juste. Les psychiatres ne l'ont jamais ausculté, jamais examiné. Donc, des années après, on s'interroge encore sur sa supposée folie. Est ce que vous ne croyez pas que c'était aussi un complot de sa famille et de ses proches contre lui? Parce que rappelons nous que son oncle Louis Paul brevette pour le trône de son oncle, voulait le trône.

[00:18:55]

Et puis, n'oublions pas que Louis 2 s'était quand même fait traiter de tous les noms avec les sommes fabuleuses qu'il a versés à Wagner. Wagner était considéré comme un dangereux révolutionnaire. Donc le fait que que lui le soutienne et le finance outrancièrement avait déjà mis toute la population de Munich, de Munich. La population. Contre lui parce qu'on n'oubliera jamais que les Bavarois l'aiment. Ah mais oui, ce qui est incroyable Isabey Traineaux, c'est que vous avez raison. La population bavaroise s'est levée contre la décision du gouvernement d'écarter Louis-H.

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Du pouvoir et de l'interner qui s'est fait des gens de la. Ils ont ri avec une fourche et défaisait, mais bien sûr. Mais bien sûr, autant il avait, il avait détesté son grand père Louis 1er à cause de l'amende test qu'était Wagner était son Lawless Stéphane, pournous visiteurs qui connaissent mal cette période.

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Pourquoi? Comment expliquer le soutien populaire dont il bénéficie? Plus loin, il crée des châteaux lorsque que lui demande le peuple. Mais lorsque Louis 2 s'est réfugié à Neuschwanstein, son fameux château, sur ce piton rocheux inaccessible. Et c'est pourquoi il s'y est réfugié. Et bien les ministres de Munich ont envoyé une délégation pour l'arrêter arrêter le roi Bannon. Je crois qu'on a le peuple des paysans. Le peuple des Bavarois de la montagne se sont réunis pour le défendre.

[00:20:29]

Ils sont venus avec des pignes, des fourches, des fusils pour empêcher la délégation envoyée par Munich de l'arrêter.

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Parce qu'ils étaient ils? Il était d'abord. Il a donné du travail à beaucoup de gens vont oublier. Quand vous pensez à ces constructions, c'est que c'est des chantiers. Il a donné pendant des années des toutafé à faire entre la population et moi. Ce qui me fascine, c'est que vous savez, quand on nous, quand en Bavière, on a, comme partout en Europe, on nous demande de porter des masques. Le masque de qui vient de sortir, c'est celui avec l'effigie de Louis II de Bavière.

[00:21:03]

Vous imaginez donc seulement les armoiries de la Bavière aux couleurs bleu et blanc. Mais y a le portrait du roi Louis 2, qui est encore l'une des cartes postales. Baisse sévère de la Bavière. C'est vous dire que c'est vrai que le mystère autour de Louis 2, une légende de sa mort. C'est une légende. Y à sa mort aussi. Certains vous prétendront que l'on a retrouvé son manteau avec un trou de balle, qu'on lui a tiré dessus, que c'est son sang, son médecin qui à Stéphane Bern dans les cartes, car on l'a trouvé non plus.

[00:21:40]

On a trouvé des traces de strangulation sur le cou du docteur Giddens et des traces qui attestent qu'il a essayé de l'étrangler. Pourquoi? Parce que Louis voulait se suicider. Il l'avait dit. On m'a pris mon trône, mais on ne prendra pas ma liberté. Et ça, quand on l'a interné au château de Berg, il avait annoncé qu'il se tuerait.

[00:22:04]

Et voilà, le mystère est résolu. Stéphane trouvera dans cette histoire une strangulation dans le cerveau.

[00:22:09]

Non merci. Vous avez vraiment l'esprit mal placé. Choisissez la reine pour la peine, je vous emmènerait aux fesses, puis la hausse de Bayreuth pour aller écouter du berbère. En tout cas, merci beaucoup. Elisabeth Rénos. Je renvoie la lecture de vos livres. Les châteaux fabuleux de Louis de Bavière aux Editions Télémaque et votre roman de Sissi, qui vient d'être réédité en format de poche aux éditions Le Rocher. Merci beaucoup. Merci. Merci.

[00:22:38]

16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiques. Historiquement, vôtre vous raconte l'histoire sans se la raconter et elle nous en raconte des histoires.

[00:22:51]

Clémentine Portier Kaltenbach Le Mayflower, ce navire marchand qui débarqua aux Etats-Unis en novembre 1620. C'était donc il y a 400 ans tout juste. Et aux yeux des Américains, il symbolise la fondation des futurs États-Unis d'Amérique comme terre de refuge de la tolérance religieuse. Alors, je vous disais tout à l'heure le 20 novembre, c'est à la fois l'anniversaire de JO Brayden, qui fête aujourd'hui ses 78 ans, et l'anniversaire des 400 ans de Green White, alias Spielrein Blanc, le premier enfant né de passagers du Mayflower.

[00:23:24]

Ça ne s'invente pas.

[00:23:24]

Arrivé sur le bateau? Non, il est né dans Pralinés. Non, puisque je vous explique qu'il est le premier Américain. En fait, il est né le premier enfant né de passagers du Mayflower, donc, ce bateau qui débarqua ses passagers au cap COD, dans l'actuelle. Attention, là, je fais attention parce que Massachusetts 7, c'est vachement dites. Vachement bien, Stéphane essayais Massachusetts. Vous êtes plus fort que moi là dessus? Massachussetts Moi, j'ai du mal sur la dernière sucette et une sucette dedans qui n'a rien à voir avec vos chaussettes, chaussettes, Massat, chaussettes.

[00:23:58]

Alors, il transportait une centaine de passagers, dont 35 pères pèlerins qui fuyaient les persécutions religieuses. Parce qu'à cette époque là, l'Europe est à feu et à sang. Bien sûr. Alors, question pourquoi les Américains considèrent ils les passagers du Mayflower comme les pères fondateurs de leur pays alors que l'Amérique avait déjà été découverte 130 ans auparavant par Christophe Colomb? 190? Est ce qu'il n'y avait pas des colons européens? Il s'en va en Amérique, Bacile, bien sûr, mais ce sont surtout des Espagnols et des Français.

[00:24:28]

Dès qu'un 164 les Français ont un établissement hollandais, il y a des Hollandais aussi, mais nous, nous, c'est un certain René de Goulaine, de l'Aude Niayes, qui avaient établi Fort Caroline en Floride. Et on a été, et on a été malheureusement sortis par les Espagnols. Mais les Anglais, eux, n'ont commencé leur première tentative de colonisation que beaucoup plus tard, vingt ans plus tard 184. Et elles ont toutes été des échecs. Et voilà pourquoi les passagers du Mayflower sont si importants pour les Américains parce qu'ils sont les premiers colons qui parviennent à s'établir durablement.

[00:25:00]

Il part de Plymouth, en Angleterre, et ils fondent, émousse en Nouvelle-Angleterre. Et à bord du bateau, ils se sont mis d'accord sur, en gros, les règles qui régiront leurs horaires, leurs futures colonies. On appelle ça le Mayflower compact. On considère donc que ce premier groupe de différentes nationalités, des gens modestes, des fermiers, des artisans, est à l'origine de la création des Etats-Unis. Voilà pourquoi c'est très, très chic. Nos descendants d'un passager Mayflower, bien sûr.

[00:25:25]

Alors, sur l'ensemble des présidents des Etats-Unis, 8 avaient un ancêtre sur le Mayflower. Bon, il y en a qui sont plus ou moins connus. Les deux Adams, Ulysse, Grente, plus connus Taylor, Taylor, Garfield, pas très connu Franklin Roosevelt descendent d'un passager du Mayflower Richard Nixon, Gerald Forde, Gerald Ford. Et de la vie, il descendait du frère d'un passager du Mayflower. C'est aussi la classe. Bon Bush, père et fils sont les deux.

[00:25:51]

Oui, il faut bien avouer qu'il y a des milliers d'Américains qui ont un ancêtre qui était à bord du méformes. Et parmi les plus connus, Laura Ingalls La petite maison dans la prairie, dit David l'Arba.

[00:26:02]

Elle descend dans la prairie. Ha!

[00:26:08]

Ha! Ha! Ha! Massachusetts, Maryline Monnereau Clim radio.

[00:26:13]

Oui, oui, il m'emmerder à 135 personnes sur la côte en cas vent étant désormais en a beaucoup.

[00:26:22]

C'est un peu comme la Galerie des Glaces à Versailles, la galerie des Croisades où on fait tout le monde, prétend remonter à la croisade.

[00:26:29]

C'est vrai? Oui, bien sûr, il y a beaucoup de gens qui prétendent aimer, mais souvent à juste titre. Par exemple, il y en a. Il y en a des moins qui ne sont pas très catholiques. Par exemple, Hugues Fener, le défunt fondateur de Playboy. Il descend d'un frère pèlerin à bord du fleuve. Et figurez vous que Snowden, le lanceur d'alerte. Il descendrait aussi d'un passager du Mayflower. Ça fait tâche quand même.

[00:26:49]

Je trouve ça très marrant. Alors pour être pour être assez, démentez chic de descendre d'un passager du bateau.

[00:26:56]

Mais ce qui l'est tout autant pour un président américain, c'est de pouvoir évoquer ses origines françaises. George Washington, le premier président des Etats-Unis, descendait en droite ligne d'un huguenot de l'île de Ré et de la grand mère d'une tout nouveau président. Joe Biden s'appelait Robinette et elle descendait d'un Urbino parce qu'on ne lui connaissait pas bien la question quand on lui pose la question. Oui, mon aïeul Robinette était Français. Il est venu avec Lafayette et il est resté.

[00:27:22]

Ça lui a plu. Il est resté. Pas du tout. En fait, elle descendait cette madame Robinette, elle aussi comme Washington, d'un huguenot réfugié en Angleterre, qui serait arrivé en Amérique avec William Penn à Quaker, célèbre fondateur de la Pennsylvanie en 1682. Alors, récapitulons. L'ancêtre français de Job, Hayden, a participé il y a 400 ans, la fondation de la Pennsylvanie lui même est né en Pennsylvanie. Et quel est l'État dont on a attendu les résultats déterminants?

[00:27:51]

Exactement la Pennsylvanie. Quant à Kamala Harris, elle a fréquenté enfant Notre Dame de grâce, une école primaire francophone de Montréal. Elle parle donc un peu notre langue. Alors moi, je dis qu'on pourrait faire un petit cocorico pour la bonne bouche. Un peu comme si on dirigeait les Etats-Unis d'Amérique. Nous étions avec Hitler, Emmanuel Grosse-Île, à la première puissance mondiale pour parler. Vous savez très bien lâcheraient tout à fait vrai. Il s'appelle Emanuel Seurre, mais merci beaucoup.

[00:28:29]

Clémentine Venté. Kaltenbach, vous restez avec. L'implémenter pour la jolie maison n'a pas fait un film quotidien, mais néanmoins passionnant. Son titre Tempête sous un crâne, celui de Stéphane, lorsque vient l'heure du cours d'histoire. Vous êtes presque là, je me bourre de trucs. 16H18 sur Europe1. Historiquement, c'est l'heure du Queens.

[00:28:53]

Historiquement, votre attention, ceci est une alerte enlèvement. Les neurones de Stéphane Bern? Non. La dernière fois que quelqu'un a vu sur la question dite du cake aux fruits géants était plus grand que la tapisserie de Bayeux, mort depuis. Hélas, son nom. Il avait eu quelques faits d'armes. C'est la question posée à l'heure de retrouver ces fameux neurones jour après en public.

[00:29:17]

Oublier la vrai. Oui, je. Un jury m'agacer, vous êtes nerveux? Question numéro un Stéphane Philippe Le Bel meurt le 29 novembre 1314. Louis, 10. Le 8. On n'a jamais autant parlé de l'oubli. Le temps. Depuis la création de La vie sur Terre. On a l'impression qu'il y a un descendant de Lewis, le lutin. Le rédacteur en chef qui derrière la vitre. Je pense que c'est le descendant direct, un roi dont tout le monde se fout, sauf nous.

[00:29:46]

Louis, 10 le Hutin lui succède au trône, mais refuse de reprendre son épouse Marguerite. L'année suivante, il épouse en secondes noces Clémence de Hongrie, fille de Charles d'Anjou. Comment on surnommait ce Charles d'Anjou? Il avait un surnom, un surnom que moi même je connais. Ça vous donne un indice sur Charles Martel.

[00:30:09]

Mais qu'est ce que j'en ai trop dit?

[00:30:11]

On l'appelait aussi Charles Martel. Jadis, vous l'avez vu. C'est terrible pour moi parce que je laisse moi même la réponse. Il a tout de suite pensé à quelque chose de très simple. Et voilà, c'est dingue, c'est Charles Martel. Effectivement, il y a deux Charles Martel, notre Charles national de la bataille du roi Charles d'Anjou. Il y a Charles Martel et Charles d'Anjou.

[00:30:28]

Charles Martel, de Hongrie, je l'ignoreraient.

[00:30:32]

Là, vous m'avez bluffé. On a pris un truc à Clémentine porter une bague. Voilà qui était question numéro 2. Une autre question sur Charles Martel. Décidément, on a beaucoup entendu cette phrase à l'école 732. Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers. Eh bien, le père de Charles Martel était polygame. Vrai ou faux? Qui était c'était la haine. L'adversaire de Charles Martel, c'était Abderrahmane Vendée-Globe. Je vous parle du père. C'est Charlemagne attentant.

[00:31:02]

Charlemagne est le fils de Charles Pépin le Bref, Charles Martel et Charlemagne. Pépin le Bref et le fils de Charles Martel ou son père et le grand père de Charlemagne l'ont été. Oui, oui, oui, oui. Je pense qu'en tout cas, Charlemagne, lui, n'était pas polygame. Il avait donc plein de concubines. Et ce que son père a pu être polygame, c'est en même temps un des premiers rois chrétiens. Donc il n'aurait pas été polygame comme saint chrétien polygame.

[00:31:34]

Je ne pense pas se couper à partir du moment où Clovis se convertit au christianisme. Il n'est plus question d'être polygame. Non, je dirais non.

[00:31:43]

Elles n'ont jamais perdu l'histoire. Dit oui. Pépin de Herstal avait deux épouses, Plectre Sud et paysde en même temps était d'abord la maîtresse. Un évêque a refusé de la marier à Pépin. Du coup, son frère l'a tué. l'Union a finalement eu lieu. Question numéro 3 Pour vous, Stéphane Bern Les agneaux, tiens, c'est chaud sont les descendants de Nock, le patriarche de la Bible, mais aussi le club très fermé des entreprises familiales qui ont plus de 200 ans d'existence.

[00:32:11]

Absolument. A la question, il n'y a pas de questions encore. Écoutez moi, Stéphane. C'est la société Marie Brizard qui est à l'origine de ce club. Est elle plus ancienne que l'entreprise Berretta, qui fabrique des armes?

[00:32:24]

Que Marie Brizard est plus ancienne que Berretta? Oui, oui. Stéphane, vous êtes sûr que ça va se jouer à six mois après cette histoire? Pas tout à fait comme plus que ça. Plus plus d'un an ou deux, voilà. Largement plus. D'après vous, c'est Marie Berretta? Je crois que c'est beaucoup plus ancien. Quelle est la marque la plus ancienne des deux? Honnêtement, parce que B. En fait, j'ai connu des Berretta qui étaient très prétentieux.

[00:32:53]

Ils veulent calculer pas voyez, j'ai pauvres, roturiers, etc. Et c'est vraiment l'aristocratie de Brescia, en Italie. Vous voyez bien. Moi, je verrais doit aller. Je dirais oui. Mes Aïeux a déjà écrit une va. Il va de notre date. Non, non.

[00:33:15]

Ecoutez, je sais, je sais que Marie Brizard, c'est le 18ème. Et donc Berretta, je dirais 17. Oui, mais attendez cent, c'était la famille Berretta ou bien avant l'invention du Berretta.

[00:33:27]

Et ça arrive dans la création de l'État? Oui, parce qu'ils font partie des Hénaut. Kiên Giang est très, très ancien puisque Nok, évidemment, c'est assez lawyer. Voulez vous coincer? Oui, d'accord, vous avez sans doute raison.

[00:33:42]

Ecoutez, honnêtement, je dirais Berretta est plus ancienne que Marie Brizard.

[00:33:49]

Oui, c'est Brassez way. Ival s'ébruite. Oui, oui, mais non. Raffarin et donc oui, je remercie, merci, remercie de son titre, analyse, assure Stéphane. C'est une entreprise italienne qui date non pas de 704 1526 et Marie Brizard est une marque française qui est née en 1723 15e siècle. C'est pour ça qu'il s'est confronté à une question de tension sémantique.

[00:34:18]

Bravo! Attention qu'éventuellement, l'ammoniaque. Gaz incolore, mais irritant avec une odeur piquante. Son nom vient du dieu égyptien abonnes. Vrai ou faux? Je ne crois pas un Dieu dont on a parlé entre Amon et Ammoniaque. Non, je lui aurais spontanément, je dirais non. Je trouve consternant que ce soit le cas. Ça serait consternant que ça soit le cas ou pas.

[00:34:42]

La vie est parfois consternante.

[00:34:44]

Clémentine Gammon. Le dieu égyptien. Oui, on est bien près d'un temple dédié au dieu Amon, l'une des principales divinités du panthéon égyptien. On pouvait observer un sol gorgé de sel d'où s'échappait ce gaz. Les Grecs appelaient cela. Hammoudi acommencé massette. Au 18ème siècle qu'un Français a donné le nom d'ammoniaque à ce gaz composé d'azote et d'hydrogène.

[00:35:07]

Vous aviez déjà entendu ça, ces femmes? Cette histoire là? Non, mais c'est une belle histoire. Un film magnifique.

[00:35:13]

Bravo, surtout Stéphane admiraient. Ce que c'est que perdre avec panache. C'est ce que nous prouve Clémentine puisque vous avez remporté une très belle victoire. Très belle victoire, très nette et sans bavure.

[00:35:25]

Je dis bravo! C'est vers 18 heures ce matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël que votre si vous êtes avec vous, c'est que vous êtes au cœur d'historiques. Votre saison 2 heures avec mon ami Matthieu Noël. On vous raconte l'histoire sans nous la raconter. Moi, en tout cas, parce que lui, parfois, il a.

[00:35:51]

Chaque après midi, on s'invite en studio trois personnages de l'histoire issus d'époques différentes qui ne se sont jamais rencontrés. Et c'est dommage, car ils ont un point commun aujourd'hui, celui d'être complètement immature et être fou. Bon, c'est déjà gênant en soi, mais c'est encore plus gênant lorsque vous êtes à la tête d'un pays.

[00:36:09]

Je vous trouve décidément de plus en plus corrosif avec votre ami Emmanuel Macron. Stéphane, ça va loin. Vous allez avoir des problèmes? Non, non. Voyez vous, je ne parle que du seul président de la République française qui est réputé fou. C'est Paul Deschanel. Vous savez, c'est l'homme qui a sauté d'un train en marche.

[00:36:25]

On s'en souvient en pyjama. Et vous, Mathieu, vous allez nous parler d'un autre président fou, mais malheureusement, lui est toujours en poste. Oui, Stéphane, gageons que vu sa gestion calamiteuse de l'épidémie de Kovy de certains Brésiliens, il aimerait bien le voir sauter du train ou mieux, l'avion. Mais le débonnaire Jean-Pierre Bel Solaro est toujours à l'heure où nous parlons président du Brésil. Et il le restera toute sa vie. Non, prions le Corcovado.

[00:36:47]

Stéphane Brillon oui, prions, mais présentant aussi le programme de cette deuxième heure avec David Caceis, le l'obèse qui nous raconte les origines des émojis. Tout à fait. Ces petits dessins qu'on met à l'écrit et qui permettent de donner l'intonation de ce qu'on entraîne. Je vérifie mes SMS pour voir si vous utilisez des emojis. Stéphane Moulin Vous effet, vous jouez des cœurs? Oui, oui, oui, oui, oui, il y a déjà des emojis.

[00:37:12]

Effectivement, l'emoji aubergine Oliviero Apple Indian Rules vous réservés à des emojis culinaires aussi. Oui, moi, je peux vous envoyer le l'emoji petite assiette de pâtes. Et puis vous écrivez derrière la carbonara, par exemple, un petit peu redondant, mais les bulletins ne sont pas à la Kinsella fumée, émojis Gillardeau, émojis, pâtes carbonara. Parce que sinon, ça n'a pas de sens. Enfin, Stéphane, vous aurez le mot de la fin. Un mot très court aujourd'hui.

[00:37:45]

Allo, allo? Le mot allô? Vous l'avez décrypté, c'est ça? C'est vrai que d'où ça vient, d'où ça vient. Alors on ne s'est jamais posé la question rires. Vous savez, c'était interjection Khotan. On commence une conversation téléphonique. Oui, tout ça vient. Vous avez bien lu, allô? Je crois que c'était vraiment important de bien planter le décor sur ce beau mot. Collo pour veiller à avoir un emploi. Allô quoi? Vous devez avoir un sacré champion?

[00:38:09]

Stéphane Parce que votre permanente et magnifique incident voyageur, un président de la République, vient de sauter du train en marche.

[00:38:18]

Stéphane Bern nous raconte l'histoire d'un président pas comme les autres, Paul Deschanel.

[00:38:24]

Historiquement vôtre, Stéphane Bern ici, n'a pas abîmé son pyjama.

[00:38:36]

C'était patent, mais c'est comme ça.

[00:38:39]

Il n'a pas abîmé son pyjama, il est verni.

[00:38:43]

Le chef de l'Etat, le chef de l'Etat célèbre pour avoir été retrouvé en pleine nuit. Lucien Boyer me fait beaucoup rire en pyjama sur une voie de chemin de fer. C'est effectivement Paul Deschanel. Il devait rester au pouvoir 7 ans. Il n'a tenu que sept mois, obligé de démissionner pour se remettre d'un état dépressif. Paul Deschanel a marqué les esprits par des frasques invraisemblables, certaines inventées à postériori. Elles sont apocryphes. Certains continuent pourtant à nourrir sa légende de président pas totalement comme les autres.

[00:39:16]

Paul Deschanel, c'est le fils d'Émile Deschanel, un républicain français forcé de s'exiler en Belgique pour fuir l'arrivée au pouvoir de Napoléon 3. Toute sa vie, Paul a eu à coeur de défendre les valeurs de la République. Revenu en France, il se tient à son objectif sous préfet de Loir. A 23 ans, député à 30, il est élu président de la Chambre 43. Pourtant, malgré ce parcours politique exemplaire, la personnalité de Paul Deschanel ne fait pas l'unanimité.

[00:39:46]

Certes, on lui reconnaît beaucoup de qualités mondaines, notamment dandys convaincus. Il est toujours bien habillé, redingote impeccable, cravate luxueuse. Il se fournit, diton, chez le plus noble tailleur de la place de Paris. Mais très vite, il devient l'objet de railleries. Ses beaux yeux bleus, sa moustache méticuleusement gominés, ses cheveux lustrés et ses dents éclatantes le desservent. Ses détracteurs, en tête desquels son rival Georges Clémenceau, lui donnent des surnoms cinglants comme le pommade des cosmétiques.

[00:40:18]

Mais Paul Deschanel tient bon et son rêve de devenir président de la République vire à l'obsession. Extrêmement protégé par ses parents, il vit encore chez son père à plus de 40 ans pour se concentrer sur sa carrière. Et au moment de se marier, au début du siècle, sa première réaction est surprenante. Il aurait regardé sa fiancée et aurait, dit elle, ferait une excellente présidente. Sa détermination finit par payer. Le 11 février 1920, il est élu onzième président de la République française, alors qu'il semble avoir atteint le point culminant d'une carrière parfaite.

[00:40:56]

Paul Deschanel déchante rapidement en s'installant au palais de l'Elysée. Il pense pouvoir influer sur les décisions du gouvernement. Il a beau essayer de proposer des idées nouvelles, de tenter de faire évoluer la politique, il ne parvient pas à faire entendre sa voix dans cette Troisième République. Les pouvoirs du président sont très limités. Paul Deschanel ne remplit qu'un rôle honorifique. Un jour, il prononce cette phrase devenue célèbre. J'ai les pieds gelés. Comprenez, il n'a aucune marge de manœuvre.

[00:41:29]

Par ailleurs, son début de mandat interpelle dès lors qu'il est officiellement investi président de la République, Paul Deschanel attise la curiosité de ses proches collaborateurs par des attitudes pour le moins singulière. Sur la Côte d'Azur, Martin, lors d'un déplacement officiel, il exige de partir subitement, car il ne supporte pas la présence en nombre de policiers pour un chef d'État constamment sous protection. Très jeune, ça pose un petit problème. Une autre fois, il ramasse des fleurs tombées dans la boue et le crottin de cheval.

[00:41:59]

A 32 ans, la foule à Bordeaux, il embrasse un mutilé de guerre. Il s'adresse à un aveugle avec un jeu de mots un peu hasardeux. Vous ne voyez pas, mais vous sentez mon cœur battre. Il prononce un discours à Nice et est applaudi chaleureusement. Galvanisé par la foule, il éprouve le besoin irrationnel de répéter, mot pour mot, la même allocution.

[00:42:27]

Mais ça ne va pas de mes intentions. Cent ans après ces anecdotes, certaines, encore plus fantasques, relèvent plus de la légende du réel. Mathieu, on dit par exemple que le président grimper aux arbres sans prévenir en présence de parlementaires, que chaque matin, il fait le tour de la place de la Concorde en habit de ramoneur, entraînant une bûche avec une ficelle qu'il signe des propositions de loi sous le nom de Napoléon, qui accueille une délégation diplomatique africaine sur le perron de l'Elysée, costumé d'un scaphandre avec une écharpe de grand croix de la Légion d'honneur.

[00:42:59]

Certains n'hésitent pas à affirmer qu'ils souffrent de Caco Lally, plus connu sous le nom médical de syndrome Gilles de la Tourette. Il lui arriverait alors qu'il s'exprime pendant des conseils de ministres, de lancer des grossièretés à la cantonade si ses récits rocambolesques n'ont jamais pu être vérifiés. Un évènement bien réel a accéléré la chute de ce président élu au. Années folles. Ce dimanche 23 mai 1920, à 21 heures 20, au départ de la gare de Lyon à Paris, une délégation de 54 hommes, dont le chef de l'Etat Paul Deschanel, embarque dans le train présidentiel, direction Montbrison, où le président doit rendre hommage à un aviateur mort pour la France pendant la Grande Guerre.

[00:43:45]

Le lendemain, à 9 heures trente, cinquante trois hommes arrivant un seul manque à l'appel, et non des moindres le président Paul Deschanel. Un message aurait été apporté dans deux gares différentes pour dire qu'un homme était tombé du train. Mais la délégation n'en a jamais tenu compte. La veille, grippé, il rejoint sa cabine après avoir pris du vernal. Vous savez, c'est un barbiturique puissant qui a des vertus hypnotiques. Il demande à ne pas être dérangé jusqu'à sept heures du matin, ce qui se déroule ensuite dans cette voiture.

[00:44:22]

Nul ne le sait. Paul Deschanel lui même ne s'en souviendra pas. Il pense qu'il a eu chaud. Il a voulu ouvrir la fenêtre et il est passé par dessus. Il est alors 23h45 et il se trouve à 14 kilomètres de Montargis. Dans son malheur, le président a beaucoup de chance. Le train roule à l'heure où pas moins de 50 km heure, il atterrit sur un talus de sable en contrebas. Il s'en sort avec juste quelques égratignures, mais pieds nus et en pyjama.

[00:44:56]

Il est impossible pour lui de rejoindre le convoi.

[00:44:59]

Un cheminot le découvre, lui demande qui est Paul Deschanel ressentir ses effets du bruit des crimes sans identité.

[00:45:09]

Ainsi, le président de la République et le cheminot répondent selon des versions qui divergent, qui sont rapportées. Moi, c'est la reine d'Angleterre ou moi je suis le pape ou moi, c'est Napoléon. Tout existe dans les récits. Ne pouvant laisser cet homme en sang et en pyjama, le cheminot le conduit au poste de barrière le plus proche, où un couple charmant l'accueille le lendemain, une fois l'identité de leurs prestigieux invités certifié. La femme répond à un journaliste.

[00:45:37]

Je voyais bien que c'était un monsieur. Il avait les pieds propres. Somnambulisme? Tentative de suicide? Folie. Les rumeurs vont bon train. Quoiqu'il en soit, conscient de son incapacité à assurer sa fonction, Paul Deschanel démissionne le 21 septembre 1920, soit sept mois à peine après le début de son mandat.

[00:46:03]

Historiquement, vôtre, pour continuer à parler de Paul Deschanel, nous attend sagement sur le quai. Historiquement vôtre, l'historien et écrivain Bruno Fulani. Bonjour Bruno, bonjour Bruno Fini.

[00:46:13]

Vous êtes écrivain, historien, maître de conférences à Sciences Po. Vous avez dirigé l'ouvrage Les rois fous Editions First, dans lequel il est question, évidemment, de Louis de Bavière, dont nous avons parlé tout à l'heure à 16h, mais aussi, évidemment, de Paul Deschanel, tristement célèbre pour être tombé de ce train en pleine nuit et en pyjama. C'est tout ce qui s'est réellement passé, cette fameuse nuit du 23 au 24 mai. Oui, oui, dites nous.

[00:46:37]

Il a été victime de neurasthénie, de somnambulisme. Il est devenu fou. C'est un suicide. Moi, à mon avis, simplement, c'est la fièvre vasset. Les barbituriques, qu'il ait eu chaud. Il a chaud. Non, mais on s'en fout, Stéphane L'ester, répond Bruno Fulani.

[00:46:51]

C'est un vrai mystère dans la mesure où il n'y a personne d'autre que lui dans ce wagon. Il faut imaginer que ce wagon est un véritable salon roulant où le président est tout seul. Il n'y a pas d'autres témoins. Le président lui même, vous l'avez dit, a eu une absence. Il sera incapable de raconter ce qui s'est produit, sa vie toute sa vie. Une seule certitude les fenêtres étaient fermées. Lui, parce qu'il n'y avait personne d'autre, a ouvert une fenêtre.

[00:47:14]

Simplement des fenêtres à guillotine assez étroites. Donc, il est impossible de s'allonger comme cela accidentellement. Forcément, il a fallu qu'il se faufile. Soit il a eu une crise de folie, soit peut être. C'était un acte de désespoir chez un président qui était complètement déprimé. Allons plus loin. Paul Deschanel. Il était fragile psychologiquement. À la base, il est devenu fragile psychologiquement au contact de l'exercice du pouvoir. C'est quoi le scénario? C'est étonnant parce qu'au départ, c'est un homme qui a été élu précisément parce qu'il a.

[00:47:43]

Il présente tous les gages de la normalité. Il est membre de l'Académie française, député depuis 35 ans. Il est président de la Chambre des députés. C'est lui qui, pendant la Grande Guerre, a prononcé tous les grands discours l'éloge funèbre de Jean Jaurès, qui a donné la parole à Clémenceau le 11 novembre 1918. Il appartient déjà à la grande histoire. A un journal anarchiste, par exemple, qui, pour se moquer de lui, le représente comme une gravure de mode, toujours bien habillé, impeccable, très courtois.

[00:48:13]

Il est parfait, simplement, une fois qu'il est élu, qui n'a plus personne au dessus de lui. Il perd totalement ses marques, ce qui est mystérieux quand il aura démissionné de la présidence de. Il va redevenir normal, il sera même élu au Sénat, où il siégera sans la moindre excentricité, exactement parce qu'il a sa statue à Nogent le Rotrou comme sénateur. Voilà, il y a une belle statue et d'ailleurs très fleurie. Non, j'avais une question.

[00:48:36]

Son seul acte de folie avéré, c'est d'être tombé du train cette nuit de mai 1920. Mais ni avant ni après. On ne connaît aucun geste un peu bizarre. Je ne parle pas des légendes qui circulent, de tous les racontars et de toutes les anecdotes qu'on a raconté et qui sont visiblement apocryphes. Bruno Fini Il y a trois certitudes. Il y a trois actes de folie vraiment attestés. Celui que vous avez cité à Nice, où il lit deux fois son discours à l'identique à la suite, un peu grisé par l'ovation.

[00:49:09]

C'est quand même curieux. C'est pas très grave, mais on se dit tiens, il se passe quelque chose. Et ça, c'est en avril 1920, la chute, dans la nuit du 23 au 24 mai 1920, à la chute du train présidentiel. Et puis alors, après cet épisode, on va le mettre un peu au frais dans un château en Normandie et ensuite à la Malmaison pendant l'été, en préparant la rentrée en se disant bon, c'est pas grave, il va se remettre, il va aller mieux et se promenant dans le jardin, il voit une mare aux barbotent des canards et on ne sait pas ce qui lui a pris.

[00:49:39]

Il entre dans la mare. Il va lui même barboter avec les canards, rompra. Son entourage, se dit que c'est fichu. On ne fera pas la rentrée. C'est pour ça en lui. On lui fait signer une lettre de démission. Ah oui, vous barboter dans le canard d'ici mai prochain? On ne fera pas la rentrée.

[00:49:57]

Mais est ce que c'est vrai, cette histoire qui signée Napoléon? Non. Par exemple, sous sa très brève présidence, a été signé le traité de Trianon, sur les frontières de la Hongrie. Evidemment, il n'a pas écrit Napoléon. Il y a une loi importante, une loi nataliste en août 1920, qui est promulguée par Deschanel. Il n'y a pas non plus écrit Napoléon. Ça s'est vraiment fait partie des légendes. Aussi qu'un jour, il s'était pointé au conseil des ministres tout nu, vêtu exclusivement du grand cordon de la Légion d'honneur.

[00:50:27]

C'est bien sûr une légende. Tout ça s'inspire de caricatures ou de chansons qui circulaient à l'époque. Mais c'est de la filiation, c'est de la fantaisie. Les services de l'Elysée finissent par lui faire signer une lettre de démission le 21 septembre 1920, soit sept mois à peine après le début de son mandat. C'est le mandat le plus court de l'histoire de la République française comme président.

[00:50:48]

Une belle question de Louise. En fait, il ne fut pas tout à fait parce qu'il y a un président qui a fait un mandat de seulement six mois et vingt jours, donc treize jours de moins que Deschanel. C'était Casimir Perier qui a démissionné en 1895 en se rendant compte qu'il n'avait aucun pouvoir en tant que président de la Troisième République. Et puis, sous la Cinquième République. Rappelons aussi que la mort du général de Gaulle à la démission du général de Gaulle ou à la mort de Georges Pompidou, le président du Sénat a assuré l'intérim pendant deux mois.

[00:51:14]

Ce n'est pas vraiment un mandat présidentiel, mais Alain Poher a été deux fois deux mois chef de l'Etat.

[00:51:21]

En tout cas, merci Bruno Finnish rappelle le titre de l'ouvrage que vous avez dirigé, Les rois fous Editions First, ainsi que le titre de votre dernier ouvrage, Landru. L'élégance a ceci d'entendre. Cela dit, on ne se lasse pas de bible sur la table de chevet aux Éditions du Rocher, dont on a déjà eu l'occasion de parler ici même. Merci beaucoup.

[00:51:39]

Merci Bruno. 16H18 Euratom Stéphane Bern. Historiquement vôtre aujourd'hui, historiquement vôtre en évoque les TalkTalk au pouvoir. Ces fous qui nous gouvernent, après Louis de Bavière et Paul Deschanel, est venu livrer Mathieu, le portrait 99% vrai d'un foot toujours en poste. Vu de loin, il est très drôle. Vu au vu de près pour les Brésiliens, il l'est beaucoup moins. Vous nous parlez donc cet après midi du président brésilien joaillière Boisnard avec l'accent plus juste. Que s'est il passé?

[00:52:13]

Stéphane, qu'est il arrivé à ce pays qu'on aimait tant?

[00:52:16]

Bien sûr, au delà de la carte postale et du miracle économique, le Brésil. Ça a toujours été les favelas, les inégalités sociales criantes. Je ne nie pas cela, mais le Brésil, c'était aussi ce pays magique du football, de la samba, de la bossa nova. Ce pays de l'hédonisme par excellence où les corps exultent aux sons du Carnaval. Ce pays où des hommes exagérément beaux et bronzés parlent comme ça.

[00:52:35]

Si on ne voit pas d'inconvénient à Berlin Do Rio, Crelan, l'essence des Brésiliennes et des touristes de passage qui, après une journée passée à mater les plagistes de Copacabana, ne rêvent que d'une chose Stéphane, le bouche à bouche. Oui, enfin, Pina Colada, d'abord, quand même. Comment ce pays merveilleux de la tendresse, de la finesse et de la sensualité qui nous a donné Pelé, Carlos Jobim, Extant de guette, a t il pu nous donner bole?

[00:52:56]

Sonacos, sorte de papa Schultz tropical? L'humour en moins, me disait d'ailleurs Stéphane, qui vous faisait penser à un ami à vous du Ku Klux Klan. Ça ne m'étonne pas. Paul Solaro était un dirigeant autoritaire qui nous a gratifiés depuis son élection de sortie rocambolesques contre l'écologie, les femmes, les homosexuels, les Noirs, les Japonais, les enfants et même les nains, deux catégories d'individus qui, il lui arrive parfois d'ailleurs, de confondre. Récemment en meeting, il a en effet voulu prendre un bambin sur ses épaules avant de réaliser ce qui s'est fait, en commençant par les enfants.

[00:53:28]

Le scenario adore les enfants et ils sont l'avenir du Brésil. Et donc, il ne devrait pas perdre trop de temps à l'école, surtout les pauvres. Il devrait plutôt s'inspirer des sept nains. Boulot, les mioche!

[00:53:40]

C'est une des nombreuses positions assez iconoclastes du leader brésilien, qui estime qu'il ne faut pas faire tout un fromage du travail des enfants. Son argument? Son expérience personnelle Paris-New. Regarder travailler à la ferme à 9 ou 10 ans, ça ne m'a pas du tout desservi. Quand un enfant âgé de 9 ans travaille quelque part, il y a plein de monde pour dénoncer du travail forcé ou le travail des enfants. Mais s'il est en train de fumer du crack, personne ne dit rien.

[00:54:02]

Le travail donne de la dignité aux hommes et aux femmes, peu importe l'âge. J'ai travaillé depuis l'âge de 8 ans en plantant du maïs, en cueillant des bananes et aujourd'hui, regardez. Et aujourd'hui, je suis qui? Je suis? Tu es qui? Tu es, mon cocaign? Mais qui es tu?

[00:54:18]

Ce nouveau né le 21 mars 1955, il est Bélier et son thème astral, que j'ai réalisé sur l'excellent site Totem. Pour faire arrive à cette conclusion, je cite Jaillira vous avez à cœur de ne pas laisser vos rêves en vous sans suite. Il n'est pas rare que l'humanitaire fasse partie de vos motivations. TRONDHEIM L'humanitaire Fireball Solaro préfère le militaire il intègre, abritant l'académie militaire de sa goulash grâce à un truc comme ça école militaire ultra stricte de l'État de Rio de Janeiro, d'où il sort sous lieutenant d'artillerie.

[00:54:49]

Après une belle carrière dans l'armée, il décide de se lancer en politique. Mais quel camp choisir? La rumeur prétend qu'il aurait d'abord cherché à se rapprocher de ceux dont l'idéologie était au fond, la plus proche de la sienne.

[00:54:59]

Forcément amicale d'anciens nazis. l'Association n'ayant pas réussi à contacter ces gens au Brésil en tout cas, il a finalement rejoint le Parti chrétien démocrate, avec lequel il franchira tous les échelons du pouvoir de député en 1997, président de la République en 2018. Et c'est là que, comme on dit au Brésil. Olé, olé, olé!

[00:55:21]

Pelé, l'homme aux mille buts? Le pays découvre, ébahi, l'homme aux mille causeries. On savait bien sûr que le bonhomme se situait à l'extrême droite de l'échiquier politique, mais celui qu'on va rapidement baptiser le tram des tropiques arrive quand même à nous surprendre. Et dans tous les domaines sur la vie, par exemple, il ne croit ni aux masques, ni à la distanciation sociale, ni au vaccin. Il a trouvé, comme le prouvent les chiffres, une parade beaucoup plus efficace.

[00:55:42]

Le jeune religieux Stéphane La vie est une punition divine, ne l'oubliez jamais. Les gens qui meurent étaient destinés à mourir et ce n'est pas possible d'inverser la situation, explique très sérieusement le dirigeant de la neuvième puissance économique mondiale, qui fait donc preuve d'un laxisme total sur les mesures de distanciation sociale et de port de masques prônées par le MS, mais qui, en revanche, ne plaisante pas avec les pratiques qui pose problème? D'un point de vue sanitaire. Il a ainsi récemment condamné très fermement la masturbation.

[00:56:07]

Non, c'est vrai. Oui, je suis désolé, Stéphane. Assez mal. Vous pouvez retirer votre masque, mais interdiction de se pignolet. C'est ce qui s'appelle le sens des priorités. On pourrait encore citer son boycott des stylos Bic, ce lapin qu'il a mis à Jean Yves Le Drian lors de sa visite officielle. SONARA préfère aller chez le coiffeur.

[00:56:23]

Mais on n'aurait plus le temps, alors, d'évoquer l'autre passion de ce narrow l'écologie à une journaliste qui lui demandait si la course à la croissance n'était pas un danger pour l'environnement. Il a eu cette réponse historique, je cite Il suffit de manger un peu moins. Vous me parlez de pollution environnementale. Il suffit de faire caca un jour sur deux. Ça serait mieux pour tout le monde. La voilà, la solution. Qu'en pense Stéphane? Que des pseudo spécialistes du GIEC se cassent la tête sur les problèmes de la question environnementale alors qu'il suffisait de lever le pied sur la grosse commission.

[00:56:50]

Bref, vivement 2022. En tout cas, pour que le peuple brésilien se choisisse un nouveau président un peu moins fou et qu'avec Stéphane, on puisse retourner au Four Seasons de Copacabana. Dans un pays où l'ambiance sera redevenue légère, festive et chaude, toute chaude, vous êtes sûrs? Voulez pas plutôt une pina colada d'abord. Coté Brésil prend le dessus, se dirige vers le de face les tarifs d'aujourd'hui. Dès qu'il entend la musique de Brazil, il est reparti au bout.

[00:57:22]

Vous avez regardé les images de moi sur un char défilant dans les rues de Rio? Maintenant, c'est très, très dérangeant. Je l'ai repoussé en poussin jaune géant.

[00:57:36]

Le pdg du groupe vous l'a fait venir sur toutes les télés du monde. Vous êtes sûr que ça a été censuré partout? Non, ça serait bien vrai. Alors bon, on est pas là pour parler de moi. On a d'abord parlé de Györ Bolsa Narrow, qui est un grand démocrate et en tout cas, c'était très bien. C'était 100% vrai nom. En ce qui concerne le s'honorerait, y'a pas besoin d'en rajouter. Si vous voulez le coup de prendre rōnin sur les épaules, empressons que c'est un enfant et réalisé que c'est un ordre du moment.

[00:58:01]

Il n'y a qu'eux qui peut se permettre ce genre de choses en tout et tout est sourcé.

[00:58:07]

16H18 Européen Stéphane Bern et Matthieu Noël.

[00:58:13]

Vous écoutez historiquement vôtre et nous sommes clairement dans la dernière demi heure de cette émission. Cette émission, on lâche un peu les chevaux parmi les chevaux. David casté le l'apaise. Chaque jour, vous vous nous raconter l'origine d'une invention. Aujourd'hui? Tout à fait. Aujourd'hui, c'est les emojis. Vous savez, moi, je suis quelqu'un qui dit ce qu'il pense. Voilà. Donc, vous n'avez jamais eu peur de vos conversations. Donc, je vais le dire.

[00:58:35]

Je trouve que l'écriture, c'est vraiment une invention. Super. Voilà, je l'ai dit déjà, j'assume les conséquences.

[00:58:40]

Tant pis s'il y a beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. Exactement aujourd'hui. Non, mais c'est vrai, c'est grâce à l'écriture qu'on a pu créer des religions qui durent super longtemps. Comme par exemple, celle de Jésus. C'est aussi grâce à l'écriture qu'on peut insulter les gens sur Internet. Tout ça, c'est quand même des trucs très bien. Il y a quand même un petit problème avec l'écrit, c'est que ça permet pas de transmettre l'intonation. C'est à dire que quand vous écrivez, faites l'intonation de base avec laquelle on imagine qu'une phrase est prononcée.

[00:59:04]

Quand on l'a dit, c'est une intonation neutre. Mathieu, par exemple, si je vous envoie un texto qui dit Michel, a encore dormi chez moi hier.

[00:59:12]

Il y a plein de phrases possibles dans les intonations, là, très, très neutre, que vous allez imaginer la phrase. Et ça va transmettre une impression qui sera sempiternellement sèche et froide. Alors que, peut être, j'avais envie de dire Michel a encore dormi chez moi, j'en ai marre. Ou peut être que j'ai voulu dire. Michel a encore dormi chez moi. À tous les clins d'oeil, on a la évoque à l'écrit. Pour Michel Drucker, et donc à l'écrit, tout ça, normalement, c'est perdu.

[00:59:43]

Mais heureusement, aujourd'hui, il y a les emojis qui permettent de colorer le sens d'une phrase. Vous avez cité le l'emoji clin d'œil de donner l'intonation à l'écrit. Alors, est ce que vous pouvez d'où venez? Devinez d'où ça vient, les emoji? Il y a un petit truc intuitif?

[00:59:57]

Ben non, franchement, je vois pas ce que ça date d'avant.

[00:59:59]

Le téléphone portable Nornes en japonais, c'est japonais. On en a parlé à l'ordre du jour serveur. C'est vrai, c'est vrai, pour rétablir toute la vérité. On en a parlé dans les couloirs. Mais Olivier Poult avait quand même deviné qu'il ne savait pas ce que ça voulait dire. Oui, c'est en fait l'étymologie de emoji, ces deux mots japonais et qui veut dire image, emoji, qui veut dire caractères. Et voilà, et ça n'a rien à voir avec les émotions n'ont rien à voir, c'est juste.

[01:00:25]

Le mot japonais ressemble au mot émotion chez nous, mais au final, c'est fortuit. Exactement. Vous savez que je prends mon travail à coeur et comme les emoji, c'était japonais. Qu'est ce que j'ai fait au Japon? Je suis allé au Milagros. Encore une fois et cette fois ci, j'ai essayé de me concentrer sur le pourquoi sur les notes de frais de repas. Il y a trois places en France. Des assistants assistants pour appeler ça, pour aller voir si j'allais voir la cuisine japonaise.

[01:00:52]

Moi, je suis Moshi Moshi Moshi. Cette fois ci, j'ai essayé de me concentrer sur les particularités des Japonais, qui sont quand même un des peuples les plus civilisés du monde. Ça se voit, notamment la façon qu'ils ont de faire la queue tout le temps et de façon incroyablement disciplinée, y compris pour rentrer dans la rame de métro. Bien sûr, c'est évidemment toute cette civilité. Elle se paye par un porno complètement dégueulasse, avec plein de poulpes et des monstres qui coule de partout.

[01:01:15]

Mais ce, c'est pas seulement vous le savez bien, il a enquêté. Pour moi, c'est la vérité qui m'intéresse, mais là où elle se trouve. Mais ce n'est pas pour ça que j'y suis allé. Si je suis allé pour voir un monsieur qui s'appelle Chiquet Takako, Rita Chiller, Takako Rita, c'est l'inventeur. Vous l'avez deviné, des emojis, alors? C'était à la fin des années 90. Échiquiers Taqa. Il était employé chez DoCoMo, qui est la plus grande société de téléphone portable au Japon.

[01:01:37]

Et à l'époque, c'était le début de l'internet sur les téléphones. Sauf que quand on voulait envoyer des messages, c'était limité à 250 caractères, ce qui est peu quand même, surtout si on veut faire passer des émotions. Et ça, chez Gattaca, ça l'énerve. Et il a même dit que ça, ça l'amenait à avoir des disputes avec sa petite amie. Et là, du coup, il s'est dit Mais si je fais des dessins, il sera infiniment plus aisé de communiquer.

[01:01:59]

Et il s'est mis au travail. Alors, à l'époque, les caractères qui s'appuyaient sur les téléphones étaient affichés dans des carrés de 12 pixels sur 12, ce qui faisait 144 pixels. Et donc, pour faire des formes, il fallait juste noircir un certain nombre de. Et c'est ce que je Gattaca a fait pendant plusieurs semaines, il a fait des petits tests avec ses petits carrés et finalement, en 1999, les 176 premiers emojis de l'histoire du monde ont été rendus publics au Japon.

[01:02:23]

Je les ai ici d'ailleurs, si je les trouve volées. Alors on ne les voit pas, peut être. On les mettra sur le site de poche, les montre Olivier Paul. C'est peut être vous aussi.

[01:02:30]

Ces gens veulent bien regarder? Oui, et ils sont assez sommaires. Mais bon. Oui, il fait soleil Bulgarie. C'est lent, brillant, mais bon. Et depuis, ils sont devenus un petit peu mythique. Ces 176 emojis sont entrés dans la collection du MoMA à New York. Et aujourd'hui, il y en a des milliers et des milliers. Et c'est marrant de voir à quel point les gens qui étaient totalement réfractaires s'y sont mis si ils ont fait une partie, mais la mienne aussi.

[01:02:56]

Même moi, au propos. Moi, je suis le genre méprisaient. Moi, j'ai un énorme. Mais si tu veux pas écrire des trucs normalement, moi aussi. Il n'est pas toujours temps de retard sur toutes les technologies. C'est. Puis finalement, je leur dis moi, je me souviens même comment on faisait avant quand on voulait certifier qu'on disait quelque chose d'un air sympa. Exactement comme on fait le truc clin d'oeil, parce que sinon, ça pouvait toujours être pris.

[01:03:16]

Ça, oui, c'est transigeant. C'est le message exactement la même. Moi, je m'y suis mis. En tout cas, ce qui est bien, c'est que les emojis, ça permet vraiment de savoir ce que vous avez pensé du fait que Michel ait dormi chez vous hier. Et en hommage à rendre hommage à cela, j'ai demandé à Shiga Takako Rita, inventeur des emojis, de prononcer la phrase Michel, encore sortant chez moi, yerba un air triste, mais vous allez voir que c'est très, très bien.

[01:03:35]

Michel Ah ah, vous voyez comme c'est beau.

[01:03:43]

Bien sûr. Émojis tristes. Alors pour la petite histoire, Chiquet, Takako, Brita, il parle vraiment. Pas du tout français. Donc, pourpouvoir prononcé cette phrase, il a transcrit phonétiquement la phrase en français avec des caractères japonais. C'est un peu tabou, peuplus depuis la sienne. On a fait connaissance avec monsieur Chichakli, Takako Rita CFLN. Bien joué. Et merci. En tout cas, David. On retrouve les origines en podcast sur toutes les applis audio et évidemment, sur le site Europe1.fr.

[01:04:13]

Lui comme Paul Deschanel, comme Bole Naro, il n'est pas fou.

[01:04:19]

L'histoire d'une recette pour mieux préparer.

[01:04:21]

Ce soir, c'est avec Olivier 16h18 sur Europe1, historiquement vôtre.

[01:04:28]

On le sait peu, mais comme Paul Deschanel, que nous évoquions tout à l'heure lui aussi un jour sauter d'un train en marche. Ah bon? Mais qu'est ce que vous racontez, Mathieu? Pas d'inquiétude, Stéphane n'était pas lié à une quelconque folie. Plutôt, au contraire, une trop grande lucidité. Il déclara aux gens du Samu J'ai goûté un sandwich triangle SNCF. J'ai sauté. Olivier Paul, notre expert culinaire. Chaque jour, l'histoire d'une recette.

[01:04:49]

Et au jour d'aujourd'hui, on ne va pas parler de sandwich, mais pasta à la carbonara avec l'accent.

[01:04:55]

En plus, je sais pas si vous avez remarqué, mais avec la cuisine italienne, il y a quand même souvent un petit problème d'interprétation des recettes ou les assurances au début de la saison. Je vous avais expliqué pourquoi le spaghetti bolognaise tel qu'on le conçoit chez nous n'existe pas en Italie. Et là, je vais vous démontrer que ce que nous, on considère comme étant des pâtes à la carbonara font bien marrer les Italiens parce que ça n'a strictement rien à voir avec leurs recettes.

[01:05:17]

J'imagine que vous les avez faites vous vendre vos pâtes à la carbonara et Stéphane vous voit bien, vous, le soir, vous vous bricolent ce petit plat. Qu'est ce que vous? Qu'est ce que vous mettez dedans?

[01:05:28]

La crème des lardons là bas, tout ce qu'il ne faut pas avant, il ne faut pas ça. Alors c'est pas que c'est pas bon.

[01:05:35]

Evidemment, non. C'est très bon historiquement et traditionnellement, c'est un plat qui est très différent. Alors, il a deux histoires. Je vous laisse choisir celle que vous préférez. Une première histoire prétend que le plat viendrait de ce qu'on appelle les carbonari, c'est à dire des ouvriers qui travaillaient à l'extraction du charbon des charbonniers. C'est ça qui ont mangé ces pâtes à l'œuf et au fromage parce que ça donne de la force et de la vigueur. Mais il y a une autre version qui, à mon avis, est plus crédible, c'est que le plat viendrait en réalité de la ville de Naples.

[01:06:05]

En 1944, les soldats américains sont à Naples et ils achètent assez fréquemment ce qu'on peut trouver dans la rue, c'est à dire des petites portions de pâtes vendues simplement saupoudré d'un peu de pecorino. Ils trouvent ça un peu chiches, pas très excitant, et il décide d'y rajouter ce qu'ils ont dans leurs portions individuelles pour manger, c'est à dire des jaunes d'œufs déshydratés et du bacon. Et ça améliore les races américaines et les aurait en tout cas une petite origine américaine puisque dès 1946, dans les restaurants de la région de Mao.

[01:06:41]

Mais je ne crois pas du tout à cette version de l'histoire. Ben écoutez, vous choisirez celle que vous voulez ou, si vous préférez, celle de nos amis, les carbonari. Je suis allé sur Sacrifions. Une chose est certaine, c'est que pour réaliser cette recette, il n'y a jamais de crème fraîche. Ça s'est jamais vu et il n'y a pas de lardons non plus. Alors, je vais vous donner la vraie l'auteur de l'assassinat. Voilà ce qu'il vous faut pour ce soir, réaliser la recette.

[01:07:07]

En tout cas, briller avec l'OTAN. Carbonara telle qu'elle est validée. 400 grammes à peu près de spaghettis, on prend des pâtes longues, 300 grammes de Guangchang et les Gwynne Chavez, c'est l'ajout de Port Sarceaux. Un petit peu, effectivement. Du lard, vision assez grasse quand même, qui rendent vraiment façonne un ingrédient très indispensable de la carbonara 4 jaunes d'œufs, 200 grammes de pecorino, beaucoup de poivre et un peu de sel. Alors vous allez mélanger vos jaunes d'œufs avec le pecorino.

[01:07:37]

Vous allez découper le Gwynne Chaalis en petits dés que vous allez faire revenir dans une poêle de manière bien les dorer. Vous cuisait vos spaghettis en suivant les préconisations de votre fin du constructeur de manière à ce qu'elles soient légèrement. LMT. Vous avez surtout récupérer. C'est très important un petit peu d'eau de cuisson de pâtes parce qu'elle contient le 7 août. Cuisson contient de l'amidon. Elle va servir à lier en plus votre plat et ensuite dans la poêle qui a servi à faire revenir les grains de chaleur.

[01:08:04]

Vous allez faire? Vous avez rajouté les spaghettis, votre eau de cuisson. Vous allez rajouter les jaunes qui ont donc été mélangés que le PQ. @Bruno Du sel, du poivre et vous mélangez tout ça. La liaison va se faire avec l'eau amidonné et avec les jaunes d'œufs. Et là, vous avez une authentique recette de pasta à la carbonara tels qu'on les fait en Italie et non pas chez vous. Mon cher Mathieu, et si on met de la crème, on n'existe pas.

[01:08:28]

Il n'y a évidemment pas l'amande.

[01:08:29]

Si ça vous amuse de continuer à mettre des lardons hirta et de la crème fraîche si vous Andreev et on peut vous coucher. Et en plus, saupoudrez de gruyère, vous pouvez. Je n'ai pas dit que c'était mauvais, mais en tout cas, ça n'a rien à voir avec la recette originale. C'est Pecorino, Boigne, chialé et des jaunes d'œufs.

[01:08:48]

En tout cas, ça donne très envie. Merci Olivier. Alors, on peut retrouver évidemment toutes vos recettes sur le site d'Europe1.fr et on vous retrouve demain en chair et en os autour de la table des bons vivants de Laurent Mariotte. De 11 heures à 12h30, sur un repas absolument Tallard, Stéphane devra patienter encore avant de déguster les carbonara.

[01:09:04]

C'est l'heure de votre dernier mot aujourd'hui? Allô? Oui, ça sera mon dernier mot. C'est très bien.

[01:09:10]

C'est un. Historiquement, parce que l'histoire, c'est aussi l'histoire de la langue.

[01:09:16]

Chaque après midi, pour conclure cette émission, Stéphane Bern, beau livre son dernier mot pour vous, mais aussi pour la République, pour la France. Elle, elle le mérite. Aujourd'hui, le mot est court. Allo, allo?

[01:09:29]

Et là, les auditeurs de s'exclamer Il est gonflé quand même. Stéphane Bern y passe ses coups de fil pendant l'émission. Bah, pas du tout. Ou alors pendant les pubs, ça peut nous arriver. Jamais, jamais?

[01:09:39]

Non, nous allons plutôt nous demander pourquoi tout le monde utilise. Allô? Quand on décroche son téléphone, je vous arrête tout de suite.

[01:09:46]

Stéphane Les Italiens disent pronto. Au Japon, on dit Moshi Moshi. En Espagne, on préfère dire Diggs. Alors donc, oui, merci. En portugais, Gino Toto, quoi?

[01:09:55]

Je suis là, je suis là, je suis à l'huile pour les petits rigolos, les blagues. J'aimerais avoir les meilleurs Agénor. Chaque jour, on en a la preuve quand même. Allô, je ne l'avais pas entendu depuis, je pense.

[01:10:05]

Le Hamas le fait. Oui, merci. Mâtures. En tout cas, c'est toujours un bonheur de se sentir soutenu par d'Empalot.

[01:10:12]

Et dans le dico, le Larousse le définit joliment comme étant un appel préparatoire à une conversation téléphonique. Mais sachez que l'Académie française recommande l'accent circonflexe sur le o. Là où la russe, justement, vous en dispense. Allo serait une déformation de L. C'est vrai que cela ressemble, mais selon toute vraisemblance, c'est interjections viendrait plutôt d'un mot hongrois alleaume, qui signifie je vous entends. Et cela fait sens. Imaginez vous, monsieur TIV Adar Pouch Kass, qui était hongrois comme son nom l'indique, est l'inventeur du central téléphonique.

[01:10:52]

Il a dit lors de la mise en service du central téléphonique en avril 1877 Allowed tu m'entends Alleaume? Je t'entends, puis allô, j'écoute. Et on a tout simplifié en disant Allô! Ouf! Ça! Dernière petite info, mais je ne sais pas. Vous allez, je sens que quelle est la vision hongroise et plus intéressante quand même. Au 11 ème siècle, on a, on a recollé ça que des bergers normands installés en Angleterre suite à l'invasion de Guillaume le Conquérant rassemblaient leurs troupeaux par des alos en anglo normand.

[01:11:31]

Allo Herr, signifiant poursuivre en criant je vous laisse choisir votre votre comme explication préférée. Moi, j'aime bien le alleaume. Moi aussi, je vote pour Puskás. Comme quoi.

[01:11:45]

Hongrois, Hongrois, Hongrois, qu'on croit très bien.

[01:11:48]

Bien sûr que oui, estimportant l'émission sur une note de qualité. Olivier Paul, vous aurez le dernier mot. L'heure est venue, les amis, de dire adieu à nos dirigeants complètement TalkTalk de l'histoire. J'ai comme l'impression qu'on n'a pas été exhaustif aujourd'hui. Il faut dire qu'il y en a beaucoup de dirigeants et les trois dont on a parlé Stéphane Louis de Bavière, Paul Deschanel Girbaud. Le scénario pour qui auriez vous voté? J'aime bien. J'ai essayé, tant que faire se peut, de réhabiliter un peu Louis de Bavière.

[01:12:17]

Vous y êtes parvenu? Oui, je crois que c'était bon. Il était un peu original. Paul Deschanel n'a pas commis de crime non plus. Qu'on Roger Gerbault, le scenario.

[01:12:26]

C'est vrai, c'est un choix bout d'un train. Il avait des pieds propres et ça, ça m'a attiré. Historiquement, vôtre ne s'arrête jamais, Stéphane. On se retrouve demain, oui, demain demain matin à demain.

[01:12:39]

Les amis retrouvés. Théoriquement vôtre. Tous les jours, de 16 heures à 18 heures. Plasticien Henrotin point.

[01:12:47]

FR.