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16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre. Bonjour à tous! Stéphane Bern Je suis ravi de vous retrouver pour deux heures d'histoire décomplexée avec mon complice, un garçon lui même un peu trop décomplexé. Bonjour Mathieu Noël. Bonjour Stéphane, bonjour à tous. Vous connaissez le principe maintenant historiquement vôtre. Chaque après midi, on réunit dans un studio trois personnages de l'histoire qui n'auraient jamais pu se croiser, mais qui avaient un point commun. Parfois, ce point commun est très tiré par les cheveux.

Mais parfois, il est simplement un peu tiré par les cheveux. Aujourd'hui, Stéphane, on s'intéresse à ces héros magnifiques, ces modèles de courage au tempérament d'acier qui, confrontés à une situation périlleuse, ont pensé très fort à la réaction stoïque de Socrate lorsqu'on lui a tendu la ciguë et qui se sont exclamée Eh oui, aujourd'hui, courage, fuyons!

C'est le thème de votre émission avec Louis Sèze et sa célèbre fuite à Varennes. La reine Marie de Médicis, qui a tenté de fuir le château de Blois où elle était assignée à résidence par son propre fils Louis 13. Quant à vous, Mathieu, vous nous parlerez d'un déserteur plus proche de nous. Il est passé du statut de gloire nationale à celui de l'usure en exil. Je vous parle aujourd'hui de l'ancien roi d'Espagne. Certainement un peu à vous. Stéphane Roide Carlos Chevrel pour échapper à de sale affaire de fraude fiscale, il s'est taillé aux Émirats arabes unis.

Je vous raconte ça du 16 Hurter, la sensibilité de Stéphane, qui ne supporte pas qu'on touche au bourbon par son alcool, évidemment. Oui, alors, Mathieu. Au sommaire également, elle. Elle nous entraîne dans l'intimité des grands de ce monde. Clémentine Fortier tenait un beau jour. Le garçon, aujourd'hui avait un autre thématique. J'ai failli évoquer, vous savez, Soubise qui qui prend une pâtée à la bataille de Rosbank. Alors on raconte qu'il a cédé à son inclination pour la retraite.

C'est joliment dit pour quelqu'un qui fout le camp. Finalement, comme j'ai l'esprit un peu tordu, j'ai pensé oui, ça, vous le savez, l'expression courir. Et du coup, je vais vous parler des jambes de Catherine de Médicis revient au galop 2. Très bien obligé. Bon. Ça fait peur. J'ai pensé s'éloigner des dessous de l'histoire avec, avait également David cassé le l'obèse? Tout à fait. Bonjour, aujourd'hui, je vais vous parler des origines du Monopoly auquel Monopoly rebascule.

Je suis un petit peu meilleur. C'est un peu plus facile que le Monopoly. C'est un art. Le Monopoly, c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai. Mais voilà. Olivier Paul, c'est avec nous aussi pour nous raconter, lui, l'histoire d'une recette et nous la donner ensuite. Aujourd'hui, Olivier et bien les amis. Ce que vous aimez? Les pieds de porc. Quel rapport avec le thème des fuyards de l'histoire? Oui, il est noir.

Il a demandé des Pilpa et c'est à cause de ça, dit on.

Il aurait été retardé. Info ou intox?

En légende, on va essayer de se dépatouiller tout seul. En tout cas, je vous donnerai la recette des Authentic Pieds de Port la Saint-Mengold, recette qui, effectivement, était le péché mignon, paraît t il, de Louis 16. Est ce que c'est bon, les pieds? Est ce que j'adore ça? Vous aimez mes oreilles de cochon dans mon assiette? Chers auditeurs, il faut le dire, Stéphane. Le jour, on s'est fait un déjeuner sans.

Vous voyez, vous n'était pas disponible à cause de leur emploi du temps. Mais on a goûté effectivement des oreilles de cochon. Alors, j'avais juré de ne pas goûter. En fait, c'est délicieux. Comme quoi, quand on suit Olivier Paul dans ses recettes des viandes, dans ses folies, on est que ce sera parfait. Alors, il y aura aussi ce moment savoureux de l'émission Pour nous, éprouvant pour vous, Stéphane Bern Mobileye, le quiz qui permet à la France de vérifier Borel.

Connaissances historiques, la France qui tombe souvent de haut, il faut bien le dire, ce sera vers 5 heures, moins le quart, mais tout de suite. Découvrons le destin d'un homme qui a passé sa vie à hésiter. Il n'arrivait pas à trancher. Les révolutionnaires, eux, y arriveront pour lui. Voici le Louis 16 de La fuite à Varennes. Par Stéphane Bern. Et maintenant, le récit. Sur cette fuite du roi Louis 16 et de sa famille à Varennes, tout ou presque a été dit L'Evasion en pleine nuit.

Les costumes, l'arrestation, le retour sur les huées à Paris. Mais ces trente six heures de cavale ont également fait l'objet de nombreuses affabulations. Revivons ensemble cette folle échappée qui a changé à jamais l'histoire de France. Pourquoi Louis 16 décide t il de quitter le palais des Tuileries en pleine nuit? Le 20 juin 1791? Assurément non. Le roi n'a pas pris cette décision sur un coup de tête. A cette époque, elle est encore bien vissée sur le trône.

Non, mais. Le monarque français, assigné à résidence au palais des Tuileries avec sa famille depuis octobre 1789, ne supporte plus de se voir chaque jour un peu plus dépossédé du pouvoir. Création de l'Assemblée nationale, prise de la Bastille, suppression des privilèges. Les députés lui ont refusé surtout son droit de veto absolu. Mais surtout, le 18 avril 1791, Louis 16 considère qu'un affront vient de lui être fait alors qu'il souhaite passer les fêtes de Pâques dans son château de Saint-Cloud.

Une foule immense s'y oppose et empêche le carrosse de sortir. Pour Louis 16, c'en est trop. Il faut quitter Paris, qui n'est plus une ville sûre pour lui et ses proches. Et surtout, il s'y sent prisonnier. Mais quitter la capitale quand on est le roi de France n'est pas chose aisée. Cela fait plusieurs mois que la reine Marie-Antoinette et son favori, le comte suédois Axel de Fersen, échafaudent le plan. L'objectif de la reine est que la famille rejoigne les Pays-Bas autrichiens.

Non, l'empereur n'est autre que son frère Léopold II Louis 16. Fort de ce soutien, reviendrait éteindre cette révolution et rétablir son pouvoir. Mais le roi, comme toujours, est d'un avis moins tranché. Il ne connaît pas les plans de la reine. Il veut avant tout quitter Paris et les députés jacobins, surexcités et sanguinaires. Son point de chute, lui, c'est mon Midy, à 240 kilomètres à l'ouest, une place forte où il sera en sécurité pour réfléchir à son avenir à la tête du royaume.

En juin 1791, le stratagème est finalisé et seuls quelques proches sont informés de ce projet fou. Car le plus dangereux dans cette évasion, c'est de traverser la France, mais bien de parvenir à s'échapper du palais des Tuileries. Ici, plus de deux mille personnes gravitent chaque jour domestiques, personnel, administratif et surtout les gardes nationaux, sous l'autorité du marquis de La Fayette. Ils sont chargés de surveiller les moindres faits et gestes des membres de la famille royale.

Le roi, la reine et le comte de Fersen ont pensé à tout. Ils ont repéré les passages secrets et les couloirs dérobés derrière les boiseries pour échapper à leurs geôliers. Chaque fugitif endossera un costume pour ne pas être connu. Ainsi, le soir du 20 juin 1791, la gouvernante et les deux enfants royaux s'engouffrent dans un fiacre dont le cocher des taux de qu'Axel de Fersen, le fameux, puis la sœur du roi, madame Elisabeth, les rejoint une heure plus tard.

Louis 16 s'infiltre à son tour dans la voiture. Il a été retenu par bailler et La Fayette, la dernière fugitive. La reine arrive enfin essoufflée après s'être perdue dans les couloirs. Le convoi accuse déjà une heure de retard sur le programme, mais ses passagers ont réussi l'impensable échapper à la surveillance des gardes et s'évader de leur prison dorée. Pour le moment, les fuyards sont loin d'être en sécurité. Il leur faut sortir de Paris au plus vite à la porte Saint-Martin, avec deux heures de retard.

Ils passent de leur fiacre à une berline de luxe, sans même poser le pied à terre. La voiture, qui a coûté la bagatelle de six mille livres, une fortune qu'aurait payée Axel de Fersen, est extrêmement luxueuse. Intérieur en cuir et taffetas, compartiment à bagages, service à pique nique, casiers à bouteilles, pot de chambre sous une housse en cuir. Rien ne manque pour le voyage.

Ça, c'est une faute professionnelle. Stéphane Villevallier salue cette carriole et essaie de graffitis et Afars de Fersen. Mais il veut toujours en faire trop. Celui là a bondi Axel de Fersen. Comme prévu, les quittent. Ils doivent le retrouver. Leur destination finale. Midi à clé. Le cortège retrouve deux gouvernantes partis quelques heures plus tôt. Enfin éloigné de Paris, les onze passagers répartis dans deux voitures se détendent un peu. Les femmes relèvent leur voilette de leurs chapeaux.

Le roi consulte les cartes géographiques. On pique nique sans fourchettes ni assiettes, du veau froid et quignon du vin. On croirait presque à une escapade de famille le temps d'un week end. Mais le temps presse. Il est 7 heures et aux Tuileries, l'évasion est découverte. Le marquis de La Fayette est hors de lui. Il signe lors de retrouver le roi et d'arrêter tous membre de la famille royale voulant sortir du royaume. Dix écuyers sont envoyés à leur recherche.

La course poursuite s'engage. Le cortège progresse lentement. Il parcourt en moyenne 11 kilomètres par heure. Et la malchance s'acharne vers les toges. Une roue se casse la réparer en quarante cinq minutes. Ils n'ont qu'un objectif arriver au plus vite à Ponde sommes Veyle. C'est ici qu'ils doivent retrouver M. De Choiseul, colonel du régiment de 175 dragons. Ces militaires à cheval qui combattent à pied. Ils sont censés escorter le roi en. Mon petit doigt me dit que ce monsieur Choiseul et ses dragons vont faire faux bond à nos fugitifs.

Alors pas de désertion, Mathieu, mais un léger quiproquo sur le timing.

Vous allez voir ça? Mathieu Noël risques. Courage, fuyons, c'est le thème de notre émission, Stéphane nous raconte l'invraisemblable fuite en pleine nuit du roi Louis 16 et de sa famille en direction de mont Médis, à la frontière de l'actuelle Belgique. À Paris, leur évasion a été constatée. Des écuyers sont partis au galop pour tenter de mettre la main sur le cortège.

Du côté du roi et de sa famille, il commence à avoir de sérieux doutes sur la réussite de leur évasion. Une fois arrivés à Pont le Sommet. Le cortège ne rencontre ni monsieur de Choiseul ni les soldats tant espéré, Choiseul, ne voyant pas la berline, avait disperser ses troupes. Il faut dire que le roi et sa famille accusent un retard de quatre heures sur le programme. Pire, il a demandé à Léonard, le coiffeur officiel de Marie-Antoinette, dont la reine avait exigé la présence dans cette évasion, d'aller prévenir les détachements suivants.

Tous ont obtempéré et ne pas attendre le convoi royal. Plus leur voyage avance, plus les fugitifs sont pris d'angoisse. Ils étaient, selon la gouvernante, madame de Tourangelles j'incite, en proie à une violente agitation à Saint-Mengold. C'est le tournant de cette incroyable évasion. La légende raconte que c'est dans cette ville que le roi Louis 16 a tenu à s'arrêter pour déguster l'un de ses plats favoris, spécialité de la région. Des pieds de porc Pennywise, c'est celui avec du vin blanc et des oignons.

Cette gourmandise royale aurait participé, là encore, au retard pris par le cortège. Mais l'histoire raconte surtout que le maître de poste Jean-Baptiste Drouet, 28 ans, aurait reconnu le roi grâce à un assigna. Mais j'en doute. C'est plutôt bon. Louis, peut être une pièce. Bref, ces nouveaux billets émis, je parle des assignats, billets en circulation où figurait la tête gravée de Louis 16. Quoi qu'il en soit, il comprend que ce cortège ne transporte pas des voyageurs comme les autres et prévient le conseil municipal.

Les conseillers lui demandent de partir à la poursuite du potentiel roi déserteur. Le soir même, alors que le cortège entre dans la ville de Varennes, Drouet et quelques hommes arrêtent le cortège. Terminus. Tout le monde descend. Il demande aux passagers leurs passeports. Les papiers semblent en règle. Le roi avait fait en sorte de délivrer de faux documents au nom d'une baronne allemande, madame de Corf, en partance pour Francfort. Drouais, pour gagner du temps, argue que le que les documents ne sont pas valables, car ils ne contiennent pas la signature du président de l'Assemblée.

En attendant de les vérifier, les passagers sont emmenés chez le procureur de la commune et Pichu au passage. Je me suis saulce. Ça ne s'invente pas. Pour confondre le rôle de table a une idée. Il va chercher le juge d'esters qui s'est marié à Versailles et connaît donc bien le visage de Louis, 16 ans, en entrant dans la chambre où la famille royale est confinée. Ce dernier tombe à genoux et s'écrie Sire Louis 16 ne peut plus mentir.

Il dévoile sa vraie identité, mais jure qu'il n'est pas en fuite. Il veut simplement rejoindre mon mais dit. Loin de l'agressivité parisienne, les conseillers de la ville convaincus sont prêts à l'escorter dès le lendemain jusqu'à cette place forte. Mais entre temps, Baillons, officier de la Garde nationale, arrive et montre le décret de La Fayette. Louis XV a échoué et prononce cette phrase restée dans l'histoire.

Il n'y a plus de roi en France, retint historiquement votre pour continuer à parler de la fuite à Varennes de Louis Saidou, seul en ligne avec l'historienne Aurore Chéry, qui publie l'intrigant nouvelles révélations sur Louis Sèze aux éditions Flammarion.

Bonjour Aurore chérie, bonjour. Vous annoncez dans votre livre de nouvelles révélations. En quelques mots, qu'est ce qu'on découvre sur Louis 16, qu'on ne connaissait pas déjà?

Dirais presque tout ce que l'on sait redécouvrir de fond en comble. Il faut revenir aux archives. On en a une image complètement fausse. Louis, 16 ans. Après de très nombreuses années de recherches, c'est arrivé à la conclusion que d'une, il n'aimait pas Marie-Antoinette, qu'il subissait l'alliance autrichienne et surtout, que c'est lui qui a voulu financer et accompagner la Révolution française. C'était littéralement un révolutionnaire coincé dans un corps de roi, comme il croyait en l'égalité fondamentale des êtres humains.

Il détestait le rôle qu'on lui demandait de jouer en tant que roi, c'est à dire qu'il se voyait comme un pantin de l'aristocratie versaillaise. Et donc, pour mettre fin à ça, la seule solution qu'il a trouvé, c'était de provoquer la révolution.

Vous ne cherchez donc pas à réhabiliter Louis 16, mais plutôt à le comprendre. Son départ précipité des Tuileries dont on vient de parler. Qu'est ce que ça dit de lui? C'est à ce moment précis qu'il est courageux. Ou précisément l'inverse.

Alors oui, il est courageux puisque c'est à ce moment là. Il a un plan précis qui est d'aller de faire croire qu'il a été enlevé. Mais pour aller à Metz et en fête de là propager la révolution dans les États allemands avec des complicités, montrer qu'il était révolutionnaire et surtout arriver à son objectif avec la révolution, c'est à dire fonder un empire de petits républicains.

Mais au fond, le roi et la reine n'avaient pas du tout la même ambition en partant dans cette fuite à Varennes. Le roi voulut. En sécurité auprès des troupes restées fidèles à mon Midy, la reine, elle voulait carrément demander du secours à son frère, l'empereur d'Autriche.

Alors oui, en effet, ils n'ont pas du tout la même ambition saisir Whissel, où ils voulaient rejoindre des troupes, mais troupes révolutionnaires qui allaient l'aider à propager la révolution. Alors que Marie-Antoinette voulait réellement lever le roi, le faire enfermer dans une citadelle, probablement Montmédy pour le destituer en disant qu'il était fou, ça lui aurait permis de devenir régente et de mettre fin à la révolution pour aller vers la monarchie constitutionnelle. En fait, alors que Whissel voulait radicaliser la révolution en allant à Metz.

Mais dites donc, c'est pas du tout l'histoire qu'on nous apprend à l'école. Vous avez trouvé des documents inédits pour affirmer une telle volonté de la reine Marie-Antoinette? Complètement. J'ai retrouvé et j'ai retravaillé complètement 16 en revenant aux archives, en essayant de comprendre quelle était sa volonté depuis le départ. Et on se rend bien compte qu'il a un problème depuis le départ avec l'alliance autrichienne, qu'il n'aime pas Marie-Antoinette et que c'est bien pour ça qu'il ne lui fait pas d'enfant.

Pendant si longtemps, en fait, oui, 16. Et dès le départ, quelqu'un qui a un problème avec son rôle en tant que roi, il avait un autre problème aussi un peu technique avec.

Mais là, c'est lui qui ne veut pas lui faire d'enfant. Fait, c'est lui qui dit qu'il est impuissant pour ne pas redonner de la puissance aux Habsbourg.

Cela contredit votre théorie, Stéphane Bern. Vous et moi, je ne suis pas médecin, je n'étais pas là. Ce n'est pas moi qui a opéré. Je sais simplement que Joseph 2 est arrivé à la cour de Versailles, a dit à son beau frère. Bon, alors, comment ça marche? Il lui a expliqué qu'il fallait. Il y avait un frein, qu'il fallait peut être opérer. On a fait, on lui a dénoué les aiguillettes. Et puis voilà, il a pu faire des enfants.

La reine, c'est Joseph qui le raconte. Moi, je croyais la rue. La reine, c'est le seul roi qui était fidèle à son épouse.

Et justement, ça devrait poser question. On a une représentation de cette période qui est vraiment en contraste avec toutes les autres périodes de l'histoire. On a des neuneus et des moutons. Alors oui, c'est ça. C'est complètement dans la continuité de ce qui se passait avant 16ème au 17ème siècle. Il est un roi qui suit et aussi qui veut être un roi de guerre et qui ne peut pas l'être parce qu'il a une aristocratie qui ne veut pas combattre. Et c'est son gros problème.

Courage, fuyons!

C'est un peu le cri de ralliement de tous nos personnages. Aujourd'hui, on parle de Louis 16 avec Aurore chérie dans votre livre qui s'appelle L'intrigant. Vous écrivez La sortie des Tuileries, la nuit du 20 juin a sans doute été bien plus rocambolesque et digne d'un opéra comique que les récits ultérieurs ne l'ont laissé penser. En quoi elle a été rocambolesque? C'est quoi le plus drôle dans cette fuite pour vous?

Alors? Ce qui se passe, c'est qu'on est vraiment dans le théâtre de boulevard. C'est à dire que vous y sèze. Il veut faire croire à un enlèvement et un enlèvement. Pas par n'importe qui, par l'amant de sa femme. Fersen et donc, c'est pour ça que Fred Kosher au départ des Tuileries aussi. Puis on a cette caricature qui s'appelle l'ego royal, qui montre la famille royale qui passe par les égouts sous les Tuileries pour pouvoir rejoindre la berline.

En fait, c'était Guillaumot, un parent de Fersen, qui avait la responsabilité du sous sol de Paris. Donc ça visait à incriminer Fersen aussi, puisque je ne comprends pas, Fersen y joue un rôle central.

On est d'accord, on ne va pas avoir une autre révélation. On lui dit que Louis n'avait probablement pas de phimosis. Est ce que vous pouvez rassurer? Stéphane Fersen était bien l'amant de Marie-Antoinette, l'amie de coeur? Oui, oui, non.

Oui, c'était finalement pour des raisons politiques. En fait, l'objectif, c'était pour Marie-Antoinette d'avoir un enfant. Je ne voulait pas lui faire. Donc, c'est un arrangement entre eux. Et à ce moment là, Fersen, qui change souvent d'un intérêt en fait, s'est allié au comte de Provence. Il joue avec le comte de Provence contre Marie-Antoinette.

Vous respirez? Je m'attendais à cela cet après midi. En tout cas, on sait à peu près tout. Maintenant de la relation entre Fersen et Marie-Antoinette. Et le vert a ressorti les dernières lettres. On sait à peu près tout. A ce moment là, c'est quand même lui qui qui organise, à la demande de la reine, la fuite à Varennes.

D'accord, alors, il fait croire à Marie-Antoinette qu'il travaille pour elle, en effet. Mais en réalité, il travaille pour le comte de Provence, qui reprend le comte de Plan de Marie-Antoinette à son compte, mais pour prendre sa place. En fait, si son intérêt de s'allier avec Fersen, c'est d'avoir Fersen qui va dire mais non. Mais Marie-Antoinette ne peut pas devenir régente. Elle a commis l'adultère. Je le sais puisque c'était avec moi. C'est pour ça que Provence a vraiment intérêt à se mettre Fersen de son côté.

En fait, le véritable ennemi, c'est le vrai traître à Louiselle. C'est son frère cadet, Louis, le comte de Provence, qui deviendra le roi Louis 18 exactement.

À ce moment là, c'est une grande surprise pour Louis 16. D'ailleurs, il aura beaucoup de mal à accepter cette trahison par la suite parce que Provence était son principal confidents. Il connaissait toute sa politique secrète et surtout, Provence avait réussi à le piéger en faisant écrire à Louis ça cette déclaration du roi à sa sortie de Paris. Qui? Contre révolutionnaire, un texte dans lequel le roi se plaint assez ridiculement de la révolution, mais qui est de la main de Louis, 16 ans.

Au départ, c'était manifestement un texte qui était destiné à être imprimé comme venant des Autrichiens. Seulement, Provence a trouvé un moyen de faire écrire par son frère. C'est lui qui devait l'écrire au départ. Et ensuite, au lieu de le faire imprimer, vienne la garder. Et puis, il l'a confié à la porte qu'il a présenté à l'Assemblée. Une fois que le départ de la famille royale a été connu, Whissel était piégé. Il ne pouvait plus faire défendre la thèse de l'enlèvement.

Comme j'ai l'impression que vous étiez littéralement aux Tuileries cette nuit là, ce que l'on sait qui est la première personne à avoir découvert la fuite, l'évasion de la famille royale, c'est difficile à dire parce que comme il y avait ces trois plans fait, chaque protagoniste a prévenu des personnes différentes. Ce qu'on sait, c'est que parmi les alliés de Whissel, ils ont su assez tôt que ça ne se passait pas comme prévu. Parmi eux, donc, il y avait une marked brouillée.

Il y avait aussi Lafayettes, également Talloires, le révolutionnaire, le démolisseur de la Bastille, qui était en fait chargé de veiller au bon déroulement de l'opération. Ta loi était un agent wissen, en fait, et c'est lui qui, dès qu'il comprend et dès qu'il apprend que ça tourne mal pour lui, ans, envoie quelqu'un tout de suite dans la bonne direction pour essayer de faire arrêter le roi, puisque l'objectif pour Whissel, c'est de ne pas arriver à destination parce que sinon, il est piégé.

Cette histoire de droit est le maître de poste parce que c'est rentré dans la légende. Donc il a reconnu sa Melloul. Il l'a reconnu, le roi. On dit un assigna de 10 pièces de monnaie puisqu'il avait le profil gravé, évidemment, du roi. Tout ça, c'est de la légende. C'est un agent double, Durovray, qui m'a hardoin.

C'est un ancien militaire. On ne sait pas trop d'ailleurs, s'il était vraiment maître de poste. Il y avait des maîtres de poste dans sa famille, mais lui, c'est un ancien dragon. Il est habitué à servir le roi et en. Il intervient surtout après le retour de la famille royale. On ne sait même pas s'il était vraiment à Sainte-Hélène ou au moment où la famille royale est passée. Mais c'est lui qui, en faite, va donner du crédit à la version officielle choisie par Louis 16 au retour à Paris.

Ça va être une espèce de témoin comédien qui va dire voilà comment ça s'est passé et quel rôle j'ai joué et j'ai joué là dedans. Mais en fait, ça, c'est de la fiction, c'est de la recomposition après coup pour servir les ambitions Whissel qui ne voulait pas compromettre les gens qui étaient impliqués dans son plan de masse.

Comment se justifie Louis 16 de sa fuite? Ensuite, l'apprêt.

Alors? Pour lui, justement, c'est un peu compliqué puisque comme il a été trahi par son frère, ce n'était pas du tout attendu. Il se retrouve finalement dans la même situation que Marie-Antoinette. Et donc, son objectif premier, c'est de ne pas compromettre justement les gens qui sont avec lui dans ce plan. Donc, il adopte une solution un peu bâtarde qui est de reprendre la trame du plan de Marie-Antoinette. Allez à mon médis, mais en disant qu'en fait, il allait là bas effectivement de son plein gré, puisqu'il ne peut plus défendre la thèse de l'enlèvement, mais parce qu'il avait, il savait qu'il y avait des bruits de rassemblement de troupes à la frontière, mais que son ambition n'était pas du tout de sortir du royaume.

En fait, ça ne convainc pas grand monde et pendant quelques jours, il essaye de profiter de la confusion et du mécontentement pour pousser l'idée républicaine à laquelle il tient toujours. Mais là, à ce moment là, fait ses opposants royalistes, lui répondent notamment le journaliste du Rosoirs en évoquant le souvenir de Charles 1er, le roi d'Angleterre décapité, et en essayant de faire avancer l'idée que s'il y a une république, il y a la fondation d'une république. Ça doit aller avec la mise à mort du roi.

Et en fait, ce qui se passe dans cet après Varennes, c'est qu'on a un peu le début de la préparation du Vengerov du 21 janvier 1793.

On doit en tout cas, on peut le dire avec votre livre L'intrigant, vous revenez sur sur un certain nombre d'hypothèses ou en tout cas de ce qu'on croyait jusqu'à présent. Parce que Louis 16, révolutionnaire selon moi, je ne l'avais encore jamais envisagé de tout chambouler. Stéphane Jean-Jean Pernette. Merci, Aurore, chérie.

Je rappelle donc le titre de votre ouvrage. C'est intéressant. Il vous faut absolument lire l'intrigant nouvelles révélations sur Louis 16, qui vient de paraître aux éditions Flammarion.

Je vous remercie. 16H18 Henrotin, Stéphane Bern et Matthieu Noël. Historiquement, Raude vous raconte l'histoire sans se raconter. Et elle, elle nous raconte de belles histoires.

Bien sûr, il macquet, tout le monde l'a reconnu, des contraintes de la connaissance intime de l'histoire de Stéphane Bern.

On parle de Catherine de Médicis. Et paf, tout de suite, ses jambes jusqu'à la jambe. C'est vrai, c'est vrai.

C'est vrai, elle n'était pas jolie. Catherine de Médicis s'était même aboyé avec l'âge. On prend des rondeurs et on s'arrange pas forcément comme le général de Gaulle. Enfin, elle même jeune, n'était pas très belle. A tabac, surtout. C'est vrai, mais en plus, faut le dire. En plus, c'était c'était quand même compliqué pour elle de rivaliser avec Diane de Poitiers, la belle des belles, la maîtresse de son mari. C'était très humiliant pour elle, mais il semblerait que, en effet, elle est de très belle gens, d'une finesse et d'une ligne admirable, disent les contemporains.

Mais comment faire?

Vous avez eu de belles jambes, mais il faut les montrer, sert à rien si on voulait montrer pas exactement.

Et on n'a pas le droit de montrer ses jambes, même l'Achille. Et ça va rester vrai. De la fin du 15ème jusqu'au 18ème, une dame ne montre pas ses jambes. Alors, comment montrer ses jambes d'abord, éventuellement en dansant. Au début de la période baroque à la cour des Valois, où l'on cultive l'art de paraitre. Le bal, la danse ont une importance majeure. On a tendance à l'oublier, mais savoir danser à l'époque est tout aussi important que savoir monter un cheval ou savoir manier l'épée.

Ça fait partie de l'éducation de la noblesse. La danse, et ainsi que nous le dirait Olivier Polski, à chaque fois qu'il y a une recette du jour du sabayon, on nous explique que c'est Catherine de Médicis jour jour Catherine de Médicis qui, elle, a introduit toutes sortes de choses en France, mais aussi la pratique du ballet, le ballet tensei. Un mot italien, ça vient du latin ballo, balafrée, dansé. Et c'est Catherine de Médicis qui va faire du ballet une arme de propagande en bas de ses jambes.

Bado, ses jambes, mais aussi son de ses fistons. Parce que quand on représente le hasardeuse Banon le bal des ardents où il a, tout le monde prend feu. À la fin, c'est moins joyeux. Enfin bref, l'allégorie, non, ça permet de faire l'éloge du roi sous couvert des évocations des divinités grecques. Catherine de Médicis, elle, adore danser et c'est vraiment un domaine dans lequel elle excelle.

Danse avec les stars aujourd'hui? Ah oui, oui, tout ça, c'est de l'imaginer dans une tenue d'époque en train de faire Danse avec les stars.

Oui, oui, mais alors, vous comprenez? En matière de don, il y a des danses longs, des danses majestueuses comme la pavane. Ce sont les danses qui permettent à toute la haute noblesse de défiler devant l'ensemble des courtisans et invités de montrer Ma m'avez vous bien gardée? Avez vous vous vu l'opulence de ma tenue maya, les danses sautillantes, gaillardes, courantes et autres branles, mais aussi la Volt? La Volt, c'est une danse considérée comme immorale parce qu'elle dévoile la jambe de la danseuse.

C'est très amusant de voir des gravures ou des toiles représentant la Volt parce qu'on groff ou imaginer le monsieur qui se met derrière la dame et lui prend les deux mains. Et tout d'un coup, il administre un gigantesque coup de genou dans les fesses de sa danseuse pour la faire, pour la faire s'élever dans les airs, si vous voulez. C'est ça, la Volt? Oui, ça choquait beaucoup. Ça devait être assez ridicule aussi, vu dans une époque où on n'a pas le droit de montrer sa chuis, que le monsieur par derrière vous donne un grand coup de genou dans le postérieur pour vous faire voltiger dans les airs.

C'était un peu paradoxal, alors je précise tout de suite que la gaillarde, par exemple, c'est une danse d'origine italienne. Et la sarabande, c'est une danse espagnole. Mais tout le monde la connaît dans toute l'Europe. Parce qu'à l'époque, on n'a pas une culture de ce pays. On a une culture de classe. Alors que vous voyez à la cour de Madrid ou à Paris, au Louvre, vous savez danser, évidemment, la gaillarde et la sarabande, alors qu'elle est l'autre moyen de montrer ses jambes.

Mathieu Lindon trouve là bas, dans l'alcôve ça, bien sûr, on est en mesure de montrer ses jambes à son mari. Non à cheval aussi. Alors Balzac raconte que c'est Catherine de Médicis qui aurait mis au point une façon particulière de monter à cheval un peu ce qu'on appelle la magie Amazone. Et elle l'aurait fait pour pouvoir montrer ses jambes. Justement, je cite Balzac. Elle montait à cheval à la Planchette. Tel était le nom que l'on donnait alors à l'étrier, inventé pour ou par Catherine, qui s'était blessé à la jambe et qui appuyait ses deux pieds sur une espèce de barre de velours en asseyons de côté sur le dos du cheval et en passant une jambe dans une échancrure de la selle, comme la reine avait de très belles jambes.

Elle fut accusée d'avoir trouvé cette mode pour les montrer. Alors enfin, évidemment, là, vous me voyez venir avec mes gros sabots, Stéphane. Si on veut se faire une idée plus concrète sur les jambes de Catherine de Médicis, on peut aller les voir. Ou plutôt la voir. Ben oui, on a la jambe, oui, au moment du sac de l'abbaye de Saint-Denis, nos aïeux sans culotte. On est en 1793 et bien sont allés sont allés s'approprier un certain nombre de restes organiques et la jambe de Catherine de Médicis composée.

Alors écoutez moi, je n'irai pas décomposer, je dirais plutôt boucané. D'abord, vous pouvez aller la voir à Pontoise parce que, en fait, c'est le sieur Bruley qui était receveur des Domaines de Saint-Denis, qui a récupéré cette jambe. Il s'en est défait auprès d'une certaine madame Taillefer. Et aujourd'hui, il y a Montoises. Un musée qui s'appelle le musée avait de la cour et qui possède toutes sortes de reliques de Saint-Denis. Et donc, cette Jean?

Oui, elle est plutôt boucané, si vous voulez. Parce que Catherine de Médicis est morte à Blois. Il y avait sans doute pas toutes les matières et les baumes nécessaires pour faire un l'embaumement. Twal, ce fut service minimum, d'ailleurs, ce que nous dit, c'est ce que nous dit Pierre de l'Etoile, un chroniqueur contemporain adoré et révéré de son vivant comme la Junon de la cour. Elle n'eut pas plus tôt rendu l'âme qu'on en fit pas plus de contes qu'une chèvre morte pour parler de la reine.

Conclusion ils ont complètement bâclé la momie.

Il semblerait un peu, mais enfin pas, en effet, pour revenir à cette fameuse jambe. Alors imaginez une sorte d'aquarium recouvert d'une sorte de petit ours en tissu provençal très joli. Et vous enlevez la housse, un petit faux fourreau à fleurettes. Et là, alors là, vous essayez d'imaginer une sorte de dose de jambon cru.

Si on lance un appel à d'ici, c'est ça?

Ben oui, c'est vrai qu'on n'a pas remis la jambe dans le suaire de Saint-Denis.

Robe parce que c'est peut être une opération un peu compliquée. C'est vrai, vous avez raison. Alors vous rendez compte? Stéphane Tout ce qu'il faudrait, réuni, humé. On allait dans Du roi Dagobert, la moue de Philippe Auguste. Là, ça va les moustaches. Dans 24 mois seront réunis, tous réunis à Moscou, là où c'est bon. Alors en tout cas, c'est vrai. Quand on voit cette espèce de jambes boucané en lévitation dans son aquarium, on serait un peu tenté de s'en tenir à un bref coup d'œil.

Mais quand on sait que Catherine de Médicis fait une brillante danseuse, une cavalière émérite, alors là, on voit soudain, à l'image de cette géante desséchée que l'on a sous les yeux simposer, celle d'une Kathrin vivante en tenue de grand deuil, dansant la pavane sous le plafond, caissons son salon des loups. C'est l'effet que ça me fait.

Regardez vous, regardez une jambe boucané et vous imaginez ce que c'est qu'elle a été.

Visiblement, vous aussi, Stéphen, puisque tout à l'heure, quand on a introduit le sujet, vous avez dit que c'était ce qu'elle avait de mieux, ses jambes. Cela est vrai, vu cette journée là, que j'ai jamais levé le voile. Merci beaucoup. Clémentine, vous restez avec nous qui aura le dessus aujourd'hui? Dans notre célèbre quiz de culture générale? Une historienne diplômée, ancienne rédactrice des questions du Trivial Poursuite Éditions Paris. Ou bien un baladin cathodique anciennement, de son propre aveu, dame pipi au château de Versailles.

Moi, je sais ce que je mise. Croyez vous au sur Clémentine? 16H18 Matin Stéphane Bern et. Historiquement faux. Comme disait Chateaubriand, il y a un temps pour être sérieux, raisonnable et pondéré. Et il y a un temps pour qui fait ça.

Mais oui, c'est ce que je dis dans cette émission. Et 99% vrai, François René a raison. Un jour à Berne, Tobie Live, le quiz préféré de Chateaubriand, grand fan de Stéphane Bern. Pas une première question pour vous. Concentrez vous. Nous partons dans l'Égypte antique. Dans l'Égypte antique, on utilisait un spermes ici à base d'excréments de crocodiles. Vrai ou faux, Stéphane? Alors, qu'est ce qu'il faut faire? Permissifs des choses très astringent, j'imagine.

D'excréments résonnement.

Ecoutez moi, je dirais oui, parce que dans l'Égypte ancienne, on utilisait toutes sortes de mélanges et qu'on plaçait dans les parties. Moi, je dirais oui, franchement, les parties, oui, parce que voyez vous, le crocodile, comment ça fait ma vie? Il était médecin. Oui, ils vivent dans le bidonville. Oui, oui, oui, oui, oui, oui à des problèmes rencontrés par son parti. Il faudrait très bien arriver là.

Moi, j'ai toujours pensé que j'avais inventé. Donc oui, j'ai monté un spermatozoïde à base de deux Crocodylus. Le raisonnement est admirable.

La réponse ne sera t elle jamais ma parole? Vous y étiez dans l'Égypte antique? Réponse J'ai bien senti que les crocodiles, ça allait marcher. J'aurais accepté aussi les excréments d'éléphant, car il existait deux recettes à l'époque. C'était mélangé à du miel et des dattes. On utilisait cette mixture. Il y a près de trois mille 800 ans, ne reproduis Passa chez vous. L'efficacité n'a jamais été vraiment prouvée. Question numéro 2 pour vous, Clément, on connaît 15 115, mais moi, c'est 116.

C'est pourtant à cette date que la statue de Felipe, en Espagne, est installée sur la célèbre Plaza Mayor, à Madrid, où il est représenté sur son cheval. Aujourd'hui, le socle de la statue est également un immense piège à rats. Vrai ou faux?

Le socle de la statue est un jardin géant tapette géante. Alors ça voudrait dire que le socle est creux et qu'il a été endommagé au point de pouvoir laisser passer des rats, à moins qu'il y ait une trappe sous la statue. Dans tout cela, qui devient un piège à rats? Non, moi, je pense que vous voulez me voir et comparer avec l'éléphant de la Bastille qui était en effet. JARAAF Soit, c'est vrai et vous avez comparé à l'éléphant de la Bastille.

Soit c'est fait parce que vous voulez me parler de l'éléphant de la Bastille, donc je vais dire que c'est faux. Et si je ne voulais pas du tout? Vous parlez de l'éléphant de la Bastille?

Bien joué, Clémentine. Vous n'êtes pas tombé dans les Jeux tous vos pièger. Dans les années 30, la statue était partiellement détruite par une bombe. On a découvert des centaines de cadavres de pigeons à l'intérieur de la statue qui entraient par la bouche du cheval, mais n'arrivaient plus à sortir. La statue a été réparée et la bouche du cheval s'est fermée. Exactement. D'accord à ton intérêt, pour l'instant. Très bon niveau dans ce courrier. Des bonnes réponses.

Attention, Steffan! Question numéro 3 Avant d'être colonisée par les chrétiens, les Indiens d'Amérique pratiquaient le mariage gai. Vrai ou faux? La polygamie? Oui. J'essaie de je réfléchis, mais c'est Stéphane qui devrait réfléchir. C'est sa question et je ne pense pas que ça s'appelait les mariages gay, le mariage gay. Le gars n'a rien de l'histoire d'homme pour espérer qu'un homme, une femme avec une femme.

La question que je vous pose, est ce que c'était possible? Est ce que c'est absolument inventé?

Il m'a dit alors je veux, je ne veux pas vous paraître pédant, etc. G. G. J'ai lu dans Historia ou Histoire Magazine un truc comme ça qu'il y avait. Il avait des genres différents que parce que l'idée du Journal de Mickey, ça plutôt storia. Ecoutez moi, je dirais oui, vous dites oui, il pratiquait depuis depuis des siècles. Pratiqué. Mais est ce que le mariage était bon? Bref. Nous allons voir la réponse.

Bravo Stéphane!

Dans nos sociétés judéo chrétiennes, nous avons une vision binaire du genre alors que les tribus amérindiennes distinguaient cinq genres. Vous l'avez dit, Stéphane, vous l'avez lu dans Historia. Les hommes, les femmes, les hommes femmes, les femmes hommes et les transes, limitant ainsi les préjugés sexistes. Les premiers colons aux Etats-Unis, qui ne s'appelait pas les Etats-Unis, ont donc été confrontés à des femmes guerrières et à des hommes gardien du foyer. Voilà la société qu'on a découverte et rapidement oubliée.

Bien joué, Stéphane. Question numéro quatre pour vous? Clémentine Torcé Kaltenbach Brandone Adding est une ville d'Autriche mondialement connue. Pas de moi, car c'est le lieu de naissance d'Hitler. C'est à la place de la maison où il est né. Aujourd'hui, c'est une épicerie orientale. Vrai ou faux? Je le crois volontiers. Vraiment, on a. On a vraiment cherché à détruire tout, tous les lieux qui étaient liés à son nom, à sa triste épopée, et que ça ne puisse pas devenir des lieux de célébration, de commémoration.

Non, je dirais oui.

Oui, je trouverais ça amusant qu'il y ait un magasin oriental à la place du jazz.

Je suis déçu pour vous, c'est encore un bon raisonnement, mais ce n'est pas la bonne réponse. C'est faux. C'est un commissariat de police à cet emplacement. Le ministère de l'Intérieur autrichien a tenu à occuper cet endroit pour éviter que le lieu devienne un lieu de pèlerinage nazi. Qui remporte Squeeze, Stéphane Hessel, Stéphane Bern. Évènement historique, excusez moi de crocodile. Et là, ça arrive. Plus rien dire.

C'est vrai, c'est vrai. On doit être à 50 50. On tiendra les statistiques. Bravo Stéphane. C'est vers 18 heures ce matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël votres chaque après midi historiquement vôtre, ces deux heures d'un voyage à travers le temps. Deux heures de bonne humeur informative et de scoop signée Stéphane Bern. Car, rappelons le, colon est un colon. C'est vraiment une émission dont on ressort moins, comparerait Stéphane. Mais pas forcément grâce à vous.

Chaque après midi, on réunit trois personnages de l'histoire, assez éloignés sur le papier, mais qui ont un point en commun aujourd'hui celui de s'être exclamé devant le danger. Courage, fuyons! J'ai raconté l'histoire de La fuite à Varennes de Louis 16. Je vais maintenant vous parler d'une autre fuite légendaire, celle de Marie de Médicis. Et quand vous étiez, vous parlerai d'un fuyard plus contemporain? J'aurais pu vous parler de moi même quand l'autre jour, au resto avec l'équipe, j'ai fui au moment où il tentait de nous faire commandais les oreilles de cochon.

Mais non, je vous parlerai d'un fuyard. Plus étonnant encore, Kirwan Carlos, ce roi sauveur de la démocratie, à paria en fuite pour éviter la taule dans de sombre affaire de fraude fiscale. Vous verrez, comme on dit, c'est pas joli joli Noël, bonito bonito, comme on dit à Madrid. En attendant, présentant les chroniqueurs qui feront notre miel dans la dernière demi heure de cette émission, Stéfane, les appels sans qu'on sache si c'est flatteur ou non.

Les remuer de cul. Bonjour David Castel. Le 13 mai, jours aujourd'hui. L'origine d'un objet ou d'un jeu? Oui, tout à fait. Challenges.fr Les origines des jeux. Quelquefois, on a fait le trivial poursuite à une époque Zener et maintenant, on va faire le Monopoly, le Monopoly qui est un des principaux faits. Un jeu très, très cruel. Et on verra les origines de cette cruauté, le capitalisme, le capitaliste surtout. Il se décline dans chaque pays et chaque région, même si tout a gagné.

Bien sûr, il y a la plus chère dans le Monopoly portugais. Je ne sais pas si je vais revenir vers la rue de L'or. À mon avis, la zone euro à Augusta peut être celle d'avoir la gauche sur la place des Commerce, le commerce. Et bien avec Olivier Pulses, nous parlerons justement des pieds de porc, ces célèbres pieds de porc. Louis 16 aurait mangé à Sainte Menou, où il aurait été arrêté, comme le raconte la légende.

Maintenant, il va nous dire aussi si on dit Sainte-Menehould comme je le fais ou sainte minou, comme disent les deux, je crois qu'il n'en a aucune idée. Je ne peux pas vous aider. Effectivement, vous avez raconté cette anecdote tout à l'heure lors de la fuite de Louis. Par gourmandise, ça ne va pas s'arrêter. En attendant, les pieds hors la sainte Houle sont très bons et je vais vous donner la recette. Ça mérite, voulait dire ça s'arrête.

J'aurais été lui.

J'aurais hésité à mitoyenneté. Vous auriez hésité. Ça en dit long sur Louis. Et ben non, c'est un révolutionnaire, mais qui s'arrête devant des pieds de cochon. Enfin, Stéphane, c'est vous qui aurait évidemment le mot de la fin. L'histoire d'une expression aujourd'hui avoir la science infuse. C'est vrai, c'est un peu contradictoire où on a de la science parce qu'on apprend infuse. Oui, c'est étonnant, décrypte Décrypteur. Tout ça, mais tout de suite.

Partons à la rencontre d'une autre fusillade célèbre Marie de Médicis. Attention, Stéphane avait déjà parti, dépêchez vous. Et maintenant, le récit. Imaginez. Depuis avril, c'est 117 Marie de Médicis s'est enfermée au château de Blois. Son fils, le roi Louis 13, l'a volontairement éloigné de Paris. Elle, sa maman, mais surtout régente. Il veut à présent exercer pleinement son rôle de roi de France. Mais Louis 13, 16 ans, n'est pas un monstre sans cœur.

Il n'a pas désargentées sa mère. Au contraire, il a mis à sa disposition sept de ses cent gardes suisses. Marie de Médicis perçoit toujours ses rentes royales. Elle est entourée d'une cour conséquente et dévouée. Elle s'occupe en faisant du jardinage. Elle fait venir de gênes des orangers, crée une serre, organise des dîners, des concerts, des ballets. Mais celle qui fut au cœur du pouvoir en épousant Henri 4, puis en assurant la régence de son fils, ne supporte pas d'être éloigné de Paris et surtout de la vie politique.

Elle trouve insupportable d'être mise à l'écart par son propre enfant. Influencé par le duc de Luynes, son favori, Marie de Médicis est profondément s'éduque. C'est lui qui est à l'origine de l'assassinat de son favori, comte Chini et en grande partie responsable de son exil à Blois. Alors, la Florentine qui, pendant sa première année cloîtrée, s'est montrée obéissante envers le roi, prépare dans le plus grand des secrets son évasion en sous main. Marie de Médicis contacte son allié, le duc d'Épernon, gouverneur de Metz.

Comme la reine mère, il déteste le duc de Luynes. Il accepte de prendre part au projet d'évasion de l'ancienne souveraine, mais il faut agir vite. Au début de l'année 719, les choses s'accélèrent. Louis 13 envoie une lettre à sa mère pour lui annoncer sa visite avec le duc de Luynes. Marie de Médicis prend peur. Elle soupçonne le duc de vouloir la faire déménager chez lui, à Amboise, surveillé nuit et jour. Elle n'aurait alors plus aucun moyen de s'enfuir.

Le 21 février, un gentilhomme arrive au galop au château de Blois. Il confirme que le duc d'Épernon serait prêt à accueillir la reine mère dès le lendemain. Mais rien ne prouve que ce gentilhomme n'a pas été envoyé auprès de Marie de Médicis par son perfide adversaire, sacrément perfide. Il prouverait une fois pour toutes les mauvaises intentions de l'aurochs, l'ancienne régente. Mais Marie était tue. Elle prend le risque d'être capturé, déshonoré aux yeux du roi et de tout le royaume.

L'évasion se déroule dans la nuit du 21 au 22 février 719. Une évasion digne du théâtre comique. Certains historiens fixent le début à 3 heures du matin, d'autres à 6 heures, mais la plupart s'accordent sur l'itinéraire emprunté. Première étape pour une femme de 46 ans enjamber la fenêtre de son appartement. Pour cela, Marie de Médicis se retrousse sa robe, escalade la croisée. Ce n'est pas la même qui est belle jambe, je sais, mais c'est toujours tabou.

Elle est non seulement c'était beau, mais il faut imaginer comment on l'appelait la grosse banquière.

Classique. Ne faisons pas de grosses phobies, mais elle avait du mal à la tête pour elle. Marie de Médicis retrouve sa robe, escalade la croisée devant elle. Un écuyer ouvre la voie derrière. Suivent sa servante, deux policiers exemptés de service. Une de ses naiment, selon les sources, est un valet italien. La suite du parcours s'annonce plus périlleuse. Des échelles de corde ont été disposés le long de l'aile du château de S'enfuie, la reine mère.

Mais cette épicurienne souffre, comment dire, d'un certain embonpoint. Le manque d'activité et la délicieuse cuisine italienne lui ont façonné une silhouette bien plus gironde qu'à son arrivée en France, 19 ans auparavant. Elle est en plus alourdie par ses effets personnels et ses nombreux bijoux qu'elle a cousus dans les plis de sa robe et dont elle ne veut absolument pas se séparer. Pour comprendre la complexité du parcours, il faut se replonger dans les conditions de cette descente. Il fait nuit, les fugitifs, une aucune lumière et le dénivelé vertigineux 40 mètres, soit une douzaine d'étages pour une femme qui n'a jamais vraiment aimé le sport et a eu pour habitude toute sa vie de se faire servir.

C'est un défi de taille et un défi de poids. Plusieurs fois, Marie de Médicis manque de lâcher prise et de venir s'écraser des dizaines de mètres plus bas. Mais le temps presse est arrivé uniquement au premier palier. Elle se rend compte qu'elle ne pourra pas rejoindre la terre ferme sans aide. Décision est prise d'enrouler la reine mère tel un paquet dans un manteau fermement ficelé. Voilà que l'ancienne régente de France et Anna Harnacher est descendue en rappel, sécurisée à bout de bras par ses chevaliers servants.

Heureusement, l'atterrissage se fait plutôt en douceur sur les éboulis du mur de soutènement. Au passage, elle égare une cassette de pierre req qui sera retrouvée plus tard, ragaillardie. Marie de Médicis, ça enlève le cordage qui l'a ceint et marche d'un bon pas vers le pont de Blois, où doivent se trouver le carrosse et six chevaux qui la conduiront en lieu sûr. Elle retrouve sa vigueur d'antan en pensant à la liberté qui l'attend, entourée de ses deux gentilhommes.

La reine suscite des plaisanteries graveleuses. Les rares badauds qui la croisent, la suspectant d'infidélité avec deux hommes, cela la fait rire. Ils me prennent pour une bonne dame. Oui, je suis italienne, Schwob connue, mais sans l'accent de Marseille. On ne sait pas ce qu'il vient faire là. Mais c'est toujours charmant, Stéphane.

N'est ce pas? Merci. Une fois le pont franchi, une angoisse la submerge. Le carrosse tant espéré n'est pas là. Impossible d'allumer une torche pour chercher la voiture. Et si ces craintes se révélaient exactes? S'il s'agissait d'un piège fomenté par le perfide duc de Luynes? Au bout de quelques minutes, les fugitifs se trouvent enfin le carrosse stationné un peu plus loin, dans la pénombre, pour ne pas éveiller les soupçons. Évidemment, Marie de Médicis est soulagée après environ 70 km au total.

Elle gagne enfin le château de Loches, où l'attend le duc d'Épernon. La fuite a pris en tout et pour tout 3 heures les jours qui suivent. L'objectif de Marie de Médicis, c'est de retrouver son statut de reine mère et d'ancienne régente, de reconquérir la confiance de son fils. Le roi Louis 13. Après de nombreuses tractations orchestrées notamment par Richelieu le 5 septembre 719 au château de COUSINIÉ, près de Mombasa. Mère et fils se retrouvent, s'embrassent et pleurent abondamment pendant dix ans.

Marie de Médicis supervise la construction de son palais du Luxembourg et est même réintroduite au conseil du roi. Mais en juillet 531, Louis 13, qui ne la trouve pas digne de confiance, lui demande de quitter définitivement la cour. S'ensuivent onze années d'errance hors de France, jusqu'à ce que Marie de Médicis meurt en juillet 742, en exil à Cologne.

Retint historiquement votre pour mieux comprendre ce qu'a fait Marie de Médicis.

Aussi pour comprendre pourquoi Stéphane Bern a soudain pris l'accent marseillais pour imiter Marie de Médicis. Nous sommes avec l'historien et journaliste Philippe Delorme. Bonjour Philippe VI.

Bonjour Philippe. Vous avez publié Je me souviens quelques années, une biographie consacrée à Marie de Médicis chez Pygmalion, dans la collection Histoire des reines de France. À la mort de son mari Henri 4, Marie de Médicis devient une femme d'État. Leur fils était évidemment trop jeune pour régner, mais elle a été préparée à son rôle de régente non préparée.

Oui et non. C'est une Médicis, donc elle est née dans une des familles régnantes d'Europe. Son père était le grand duc de Toscane. C'est quelqu'un qui a le sens de la majesté, de la, de l'importance de son statut politique dont elle va prendre vraiment ce rôle de régente à bras le corps dès la mort d'amphithéâtres. Et là, vous avez repris un peu. Là, je dirais la légende noire de Marie de Médicis. La grosse banquaires, indolente, grosse, a peu à peu idiote.

Je pense qu'il faut, et c'est ce que j'ai essayé de faire dans mon livre, de la réhabiliter parce qu'elle va savoir, pendant cette régence, mater les grands. Il n'y a pas de guerre civile, même si on est quand même dix ans après la fin des guerres de religion. Tout aurait pu éclater à nouveau. Eh bien, elle va réussir à maintenir la paix civile en France. C'est quand même un bel exploit de sa part.

Philippe Delorme, vous, vous avez, vous avez vous essayé de réhabiliter? On s'en marie de Médicis. Est ce qu'on peut revenir quand même, Stéphane le disait. Pourquoi cette réputation? Pourquoi la grosse banquière florentine s'est rendue à une mauvaise gestion politique? J'avais beaucoup d'argent. D'abord, qu'est ce qui se passe barricadant? Il faut dire qu'en briquette, elle a épousé pour sa part sa dot. Elle était belle, vue t elle?

Absolument. Elle se marie avec Enrica en 1600. Elle a 25 ans. Il a le double de son âge et il lui faut une femme qui lui soit capable de lui donner des enfants. Effectivement, elle va donner trois fils et trois filles à la Couronne. Donc, c'est absolument nécessaire également. Mais elle va surtout effacer l'ardoise que Enrica avait auprès du duc de Toscane, les duc de Toscane. Florence était un peu la banque, les banques italiennes à l'époque.

C'était vraiment le réservoir d'argent de l'Europe et des cours souveraines. Donc c'était un mariage arrangé. Mais en même temps, c'est un mariage qui va aboutir à une certaine complicité. Alors bien sûr, Enrica, on le connaît. Il a des dizaines de maîtresses. Il l'a cocu, fit abondamment. Mais en même temps, il y a une espèce de complicité entre lui et Marie de Médicis. Ils dorment dans le même lit, ce qui est quand même assez étonnant pour une famille, surtout avec une reine à l'époque.

Oui, avec l'odeur dans Rue89, mais l'amour.

Philippe sait qu'il est la veille de la mort de quatre.

Il couronnements, donc ça prouve qu'il avait confiance en sa femme. Enrica allait partir au moment où il est assassiné par travailleur, car le 14 mai 70, il allait partir en guerre en Allemagne et donc il avait confié en quelque sorte la régence à sa femme en la faisant couronner à Saint-Denis. Officiellement et solennellement, donc. C'est pour cela que ne va pas y avoir trop de hiatus pour après la mort. Elle va recueillir cette régence assez facilement.

Mais pourquoi? Elle a des rapports compliqués avec son fils Louis Qurayza, alors étrange et sait quelle mère, quel genre de mère était elle alors?

C'est pareil. Ça fait partie aussi un peu de la légende noire. Vous parliez de la légende noire. C'est le 19ème siècle qu'il a créé. Surtout Michelet. Les historiens du 19ème qui étaient d'affreux machos et donc une reine. Elle est catho et en plus, elle est italienne avec des gens du 19ème siècle. Ça fait beaucoup de tort. Finalement, quand on reprend par exemple le journal des Rohart, vous savez, le journal des Rois, c'était le glibc, le jeune Louis 13.

Et ça, on a au jour par jour les petites anecdotes sur la vie de l'enfant. Et bien, on se rend compte qu'en lisant ce journal des Rohart, les rapports entre Louis, très enfant, et sa mère sont beaucoup plus confiants finalement qu'on pouvait l'imaginer. Et que finalement, Louis était plus proche de sa mère que de son père, qui était un personnage fantasque, qui était obsédé sexuel, etc. Donc, on a finalement, quand on regarde les choses de près, on se rend compte qu'il y avait une certaine complicité après.

Évidemment, quand Louis 13 commence à grandir, quand il a 17 ans, il va ruer dans les brancards et va se débarrasser de l'ascendant de sa mère. Ça, c'est un peu je dirais un peu normal, un peu à peu très humain, mais il y a quand même une certaine complicité qui va durer très longtemps entre Louis 13 et sa mère.

Mais de là à s'évader du château de Blois, c'est vrai que c'est une tragi comique. Elle descend en rappel les 40 années. Pour elle, c'est un véritable défi.

Enfin, ce serait un défi pour nous tous. Presque que vous connaissez le château de Blois. Quand on voit la muraille de 40 mètres qu'il valait descendre, moi, je ne le ferai pas. Effectivement, c'est une dame qui a eu six enfants qui avaient effectivement le goût pour la bonne chère, donc relativement à certaines embonpoint. Mais bon, de là à s'en moquer. C'est vrai et ça a un côté toujours un petit peu ou on se moque assez facilement.

Ça, c'est le 19ème siècle un peu moqueur qui revient maintenant. Louis 13 si on revient sur le personnage, débuteraient. C'est un personnage qui est assez effacé, assez fade et qui va toujours être dans l'ombre de ses conseillers. Il va d'abord être dans l'ombre de sa mère, ensuite dans l'ombre du duc de Luynes, qui meurt en 721. Ensuite, Richelieu. Il faut bien voir que Richelieu a été amené à la cour par Marie de Médicis. Les Chaulieu n'est ni élagués, la créature de Marie, mais d'ici là, il va la trahir honteusement pour aller s'installer à la première place et la mettre sur la touche.

Philippe Delerm, un mot de la fin, peut être, de Marie de Médicis, qui est chassé de France les 11 dernières années de sa vie. Elle va où? Elle ne voit plus jamais son fils?

Non, pas du tout. Elle est donc. Elle part à Compiègne. Après cette journée des dupes dont Stéphane Bern parlait, elle quitte Compiègne en 731. Elle part vers ce qu'on appelait les Pays-Bas espagnols. Actuellement, c'est à dire la Belgique. La Hollande, elle va aller, Rollande. Ensuite, elle va passer en Angleterre, où règne sa fille Henriette, qui avait épousé le roi Charles 1er d'Angleterre. Là, elle va être obligée de partir parce qu'elle est catholique et qu'on sait encore Angleterre.

Les choses ne sont pas faciles à. Sur des questions religieuses, donc, elle revient sur le continent. Et puis finalement, elle va mourir assez tristement pratique. Née à Cologne quelques semaines avant Richelieu et quelques mois avant son Ficin. Donc, tous ces gens là vont mourir dans un mouchoir de poche, dans un mouchoir de poche 742 743. Les trois protagonistes vont se suivre dans la tombe.

Quelques uns, quelques essais, une expression dans un mouchoir de poche, Mathieu permettant de gérer, d'aller dans un mouchoir de poche, ce qui était très joli, mais finalement une vraie proximité dans le temps, en tout cas.

En tout cas, merci beaucoup Philippe Delorme. Je rappelle le titre de votre nouveau livre, Les rois éphémères de Romulus Augustus Jean-Paul 1er, en passant par les Glons, dont nous avons déjà eu l'occasion de parler aux Éditions du Cerf. Merci beaucoup, merci beaucoup à bientôt.

16H18 Heurtin, Stéphane Bern et Matthieu Noël. Outre le portrait 99% vrai de notre troisième personnage, c'est tous les jours avec vous, Matthieu, d'habitude sa maman rieur, que j'apprécie. Aujourd'hui, ça risque d'être plus douloureux parce que vous allez évoquer la fuite d'un bourbon que j'ai beaucoup à dire. Oui, oui, oui, renseigne Carlos, l'ex roi d'Espagne, le roi émérite, comme on dit, qui a quitté Madrid cet été suite, dirons nous, avec des démêlés avec sa maîtresse d'abord, et puis des démêlés avec le fisc.

Au vu des démêlés avec le fisc, on sent à quel point ça vous fait mal. Stéphane Bourgoin On est encore dans de beaux draps. C'est hélas un peu plus que des démêlés avec le fisc. Vous allez voir. Les dossiers sont nombreux. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes en parallèle, car Carlos aurait détourné de l'argent pour rincer ses maîtresses, mais aussi un certain nombre de ses amis. La police espagnole étudie actuellement la liste des chansons à la lettre B rassuraient nouveau métier, un de ses amis, Stéphane.

Je ne le connaissais pas. Stéphane Mercier, quand il adore notre émission, c'est Barbe-Bleue Mademba maintenant. Hélas, je le regrette. Vous n'avez pas craqué.

Moi, je n'aurais pas été contre un peu d'argent, en tout cas. Des séances, les amis pour celui qui fut tout de même le garant de la transition démocratique de son pays. Une figure de progressisme et d'intégrité. C'est un peu comme si on découvrait que Robert Badinter avait tapé dans la caisse pour s'offrir une mythe irradient et que plutôt que d'affronter la justice, il s'était taillé au Panama avec des putes. L'image est volontairement provocatrice, mais elle dit bien le choc qu'a suscité l'exil de roi de Carlos dans la société espagnole vis à vis de celui qui fut un grand roi.

Les Espagnols sont vraiment passés de l'enchantement à la désillusion.

Un peu comme quand Stéphane RHI puis s'étouffent juste après, le résume le résumé d'une saga dont le personnage principal a le train de vie d'une jet setteuse monégasque. L'éthique financière de Patrick Balkany. La morale conjugale de tagueur boutent.

Et le goitre d'Edouard Balladur, saga qui pourrait donc s'appeler Amour, goitre et beauté de Carlos d'Espagne, dit le premier descendant direct de Louis 14 SVP, dont les parents, Jean et Marie de Boban, se sont exilés en Italie pour fuir la Seconde République espagnole en 1931.

Il naît à Rome, mais à l'arrivée au pouvoir en 39 de Franco, en Espagne, il se lasse des raviolis à la ricotta et leur préfère les pâtes Athis, Brava. Il revient sur la terre d'origine de ses parents. Oui, c'est une chronique qui a été bossé musicalement. Hélas, son adolescence est marquée par un terrible drame autour de cette table. On a, au moins une fois dans notre vie, participé bourré à un paintball lors d'un végé à Budapest.

J'aime bien la sensation de vomir. Oui, c'était super beau souvenir. Sauf que l'avantage du paintball, c'est que les balles sont des billes de peinture qui font bobo, mais ne tue pas à l'époque où Roide Carlos et Tado, le paintball n'existe pas encore. En revanche, pour ses 18 ans, ce bon Franko lui offre un pistolet. Alors, que s'est il passé? Il pensait que c'était un pistolet à eau, un bibi gun. Toujours est il qu'il a joué avec et sans faire exprès.

Il a buté son frère Alfonso.

Oui, j'ai fait la Blekko, la boule pétasse et la boule états dans le texte, bouleversait Harry Braun. Carlos pense un temps à se retirer dans un monastère pour passer le restant de ses jours à se flageller avec des rameaux d'olivier. Mais finalement, réflexion faite, il se marie en 62 avec la princesse Sofia, fille du roi Paul, 1er de Grèce.

Mariage arrangé sans passion, dira t on. Quand l'eau se douche, il ferme à clé. Sofia dort en pyjama, en pilou pilou. Mais malgré tout, ils feront trois enfants Elena, Cristina et Philippet. Magie du Viagra. Après la mort de Franco en 75, Ouane, Carlos s'est proclamé roi d'Espagne. Ils veulent regagner son pays vers la voie de la démocratie. Deux ans après sont organisées les premières élections libres depuis l'instauration de la dictature. Les Espagnols sont charmés du charisme.

Un mètre 90 athlétic taillé en hache pour reprendre les propos de Cristina Cordula, les yeux azur. Séducteur invétéré, selon le site Noblesse et royauté. Énorme show de la nouille, selon voici la légende, dit même Stéphane. Vous nous direz ce que vous en savez qu'il y aurait eu tentative de pilotage sur Lady Diana. Info ou intox?

Il l'a eue. Il a Guagua. Un peu par politesse, par policées. Jamais rien. Et oui, la drague par nouveau conseils de Stéphane. Témoignages? Oui, mais avec l'âge, notre roi du baise main lubrique commence à rouiller avec sa réputation. Après neuf opérations de la hanche, il se déplace désormais avec des béquilles. Des photos de lui chassant l'éléphant en Afrique choquent l'opinion espagnole. Pire, la jolie femme qui figure sur l'une de ces photos, ça va être sa maîtresse.

Corinna Larsen, braconnier infidèle, et Rouillier, de la hanche droite de Carlos, entre dans la spirale de la lose, la spirale de la loose.

J'ai commis une erreur et cela ne se reproduira pas, annonce Romane. Mais très vite, un autre scandale le rattrape. Sa fille Cristina est inculpé de fraude fiscale et blanchiment de capitaux.

Très vite, on remonte à lui. Ouane détiendrait un compte au Panama abritant 100 millions d'euros et un autre au Liechtenstein de 10 millions d'euros, qui aurait été alimenté par des pots de vin durant ses années de règne. Stéphane So shocking est moins choquant, mais pas une connerie près. Ce futur roi n'aurait touché de grosses commissions sur des marchés d'Etat, dont en particulier 80 millions d'euros pour la construction d'un train rapide en Arabie saoudite. Le 2 juin 2014, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, annonce l'abdication de Carlos après trente neuf ans de règne en faveur de son fils Felipe.

Merwan Ito n'en a pas fini avec les emmerdes. En mars dernier, Felipe annonce qu'il renonce intégralement à l'héritage de son père et lui retire sa dotation annuelle. Plus d'argent de poche pour Pôpa Bonito Lakotas est pleinement paniquées, acculées.

Roi de Carlos découpe alors ses connaissances en Tartar et fuguent, comme Kobina dans Scaife d'Elie Semoun. Direction les Emirats arabes unis. Depuis à l'hôtel Emirates Palace, dans une suite à 12.000 dollars la nuit où il s'ennuie.

Mais alors grave, il passe ses journées en peignoir à regarder TV5 Monde. Il est très fan de Secrets d'histoire. Mais c'est ce que je dis. Il s'ennuie, peu importe le luxe. Si vous êtes seul, c'est déprimant. Carlos n'est venu qu'avec trois policiers pour sa sécurité et personne d'autre. Il se sent très seul et il n'a rien à faire, explique une source proche de la famille royale dans le journal espagnol. Visiblement, il aimerait rentrer à la maison.

Le problème, c'est que les Espagnols ne veulent plus le voir. Et malheureusement, pas une semaine ne passe sans qu'une de ses ex maîtresses ne balance un truc. Le 16 septembre dernier, l'une d'elles avoue à Paris-Match avoir reçu de sa part 65 millions d'euros. En 2012, il aurait aussi versé 2 millions d'euros à Marta Gaya, une autre maîtresse qu'il fréquentait depuis 30 ans. Tous ces gens qui parlent à la presse, parfois vaniteux roi Hito, repensent au pistolet de Franco.

Alors, le roi déchu reviendra t il au bercail, la queue entre les hanches, pour affronter la justice? Vous le saurez dans un prochain épisode d'amour, gloire et beauté. Mais après tout, qui suis je pour juger un homme à la lumière de ce récit? Je préfère ne pas porter de jugement. Je vous laisse, Stéphane, Olivier et David, vous faire le vôtre. Il m'a déçu parce qu'il était un peu con. C'est votre ami David.

Il est cinglant, mais pouvait on attendait autre chose de la part d'un Portugais vis à vis d'un Espagnol à Locarno? C'est vrai. Sans Mathieu, c'était 99%. Reverrez ce qui était faux.

Vous l'avez deviné, vous l'avez. Vous m'avez interrompu à ce moment là. Vous m'avez dit qu'il est anglais. Il aimait sa femme, mais il n'avait pas de Viagra. De toute façon, à l'époque, on ne l'attend pas. Mais elle l'aime toujours, elle. Ses vrais problèmes? Oui, la vareuse de son mari. Vous allez savoir beaucoup d'autres choses, de fausses.

Ce que j'ai dit à peu près vrai. Corina Larsen, fausse princesse de Lanaken parce qu'elle couche avec des princes pour avoir un joli nom. Mais bon, ça, ça enlève pas ce qu'elle est à la base, c'est à dire bon, c'est à dire une roturière. Vous voulez en profiter? Une dame? Un peu. Vous voyez ce que je veux dire? Une professionnelle, quoi, d'ailleurs, à ce point là? D'accord, une professionnelle à ce niveau là, c'est joli, c'est joli.

Et Martin Gayet a été gentil. La martingale? Je l'aimais bien, elle. Vous les connaissez, vous? Vous connaissez tous ces gens, en fait. Personnellement, si vous voulez toucher les rois, il faut toucher. Lui est très apprécié par les maîtresses de Stéphane.

Mais c'est dommage. Voilà, voilà. Il donne l'image d'une bonne vache qui a fait du bon lait et qui, à la fin, donne un coup de pied dans le seau. Vous avez l'image? C'est une très, très belle image.

Je ne sais pas si elle vous est venue spontanément ou si elle est dans un de vos livres, mais c'est magnifique, en tout cas, l'image de 16 18 au matin. Stéphane Bern. Historiquement faux. Historiquement, votre émission qui dépoussière l'histoire continue. C'est notre dernière demi heure de nous tourner Stéphane vers David Castelot, le 13.

Absolument. Pour les origines et les origines d'une invention ou d'un jeu, en l'occurrence le Monopoly, auquel on joue tous, évidemment, passer nos longues nuits d'hiver.

Peut être avez vous pour vivre ces longues nuits d'hiver? Amusant.

Moi, je savais que j'avais une. J'avais un peu oublié le Monopoly. Ça faisait très, très longtemps que je n'avais pas joué. Et comme je n'aime pas parler des choses que je ne connais pas bien, j'ai passé trois heures.

Vous n'avez jamais parlé du basket ball? TAC tac. Ça sera payé dans une autre émission parce que là, je n'ai pas de répartie. J'ai passé trois heures l'autre jour à faire une partie pour me souvenir un peu du truc. C'est quand même un jeu d'une grande violence. C'est terrible. Si vous passez une heure et demie à accumuler patiemment des richesses, vous êtes un peu fier. Vous avez un peu l'impression que la rue de la Paix est vraiment à vous et n'a pas écouté.

Et vous perdez la totalité de votre argent, de vos maisons, de vos hôtels et c'est fini. Alors bien sûr que c'est pour de rire, mais quand même, ça donne une idée de ce que c'est quand c'est pas pour de rire et ça fait un peu mal. Et on se demande qui sait qui a eu l'idée de ce jeu d'une grande cruauté. Pendant longtemps, l'histoire de la création du Monopoly était la suivante. En gros, au début des années 30, aux Etats-Unis, c'est la dépression économique.

Donc, dans l'ensemble, c'est nul. Il n'y a pas d'argent, pas d'avenir, pas de travail, tout ça.

Et là, à Atlantic City, il y a un monsieur qui s'appelle Tshirt Darrow et qui souffre parce qu'il est au chômage. Mais bon, comme il est au chômage, il a du temps. Alors il se dit ce que je pourrais peut être pas inventer un truc. Et il invente le Monopoly. Il va voir le fabricant de jeu Parker Brothers, qui commercialise le jeu et paf carton, il devient millionnaire et le fabricant aussi. Et cette histoire, elle a pendant longtemps été imprimée dans les règles du jeu du Monopoly et insérée dans chaque boîte.

Et c'est donc l'histoire officielle du Monopoly. Une partie de l'histoire est vraie Tshirt Darrow. Il est vraiment venu voir Parker. Il leur a vraiment vendu le concept du jeu de Monopoly et il est vraiment devenu millionnaire. Sauf que l'essentiel est passé. Pas lui qui l'a inventé? Non. Mais pas du tout. Et de rien. Et les appliquer? Il a brillé dans les années 30, le jeu que qu'il n'avait pas déposé dans les années 30. Le jeu circulait déjà dans plein de cercles universitaires, notamment de la côte ouest des Etats-Unis.

Il existait plusieurs versions et ce coup de chance d'avoir fait ce qu'il a pris. Une de ses versions, il l'a un peu modifiée et il l'a vendu comme si c'était lui qui l'a inventé qu'il avait inventé. Mais alors, si c'est pas lui qui a inventé le Monopoly, essayez hein? Eh bien, c'est une dame qui s'appelait Lizzie Meggie Philippe. Militante féministe du début du 20ème siècle, les Etats-Unis, elle a sorti son jeu 30 ans avant Darrow en 1904, et ça ne s'appelait pas Monopoly.

Ça s'appelait le jeu du propriétaire. Moins sexy, mais globalement, c'était le même principe Viterbe. Des propriétés qu'on achetait, la prime au monopole, les petites maisons, les billets, tout ça et le jeu de Maggie. Il a été copié dans tous les sens. Sauf que Maggie, en tout et pour tout, elle a touché 500 dollars pour son jeu. Voilà, c'est encore une de ces histoires. Arrêtez votre histoire et non pas des millions comme chef.

Il y a quand même quelque chose qui est intéressant dans cette affaire. Je pense que beaucoup de gens, moi le premier, en particulier quand j'étais enfant, on ne voit pas tout de suite que le Monopoly, c'est un jeu qui est un peu idéologique quand même. Oui, en gros, c'est un jeu qui dit voilà ce qui se passe quand on laisse la bride sur le cou au capitalisme. Ça crée des monopoles et donc une partie des gens finit par avoir la totalité des richesses.

Même si c'est un peu plus compliqué que ça dans la vie. Mais l'important, c'est que cette idée de jeu comme manifeste, elle était vraiment au coeur de ce qu'elle voulait faire. Les immigrés avec son jeu du propriétaire. Et ou parce qu'à la fin du 19ème siècle, aux Etats-Unis, c'est un peu la première fois qu'il y a un petit nombre de familles capitalistes qui contrôlent vraiment une grande partie des richesses et des infrastructures du pays. C'est l'époque de carnets guidant dans l'acier de Vanderbilt, dans les chemins de fer de Rockefeller, dans le pétrole de JP Morgan, dans la banque.

Et Dizier a trouvé que c'était pas bien que ces gens aient contrôle autant de ressources. Sauf quand tu joue au Monopoly, ton but, c'est d'accumuler. Mais oui, précisément, mais c'est pour ça. Son jeu s'était fait précisément pour essayer de montrer ça et la grosse différence. Et c'est là que ça vous ressert ce que vous dites. Mathieu Grossiront, monopolise aujourd'hui, c'est qu'on pouvait décider de jouer avec des règles anti monopolistiques, auquel cas les loyers n'allaient pas un joueur en particulier.

Mais il s'était mis dans un pot commun, ce qui était infiniment moins cruel, beaucoup plus sympa que les règles normales, mais aussi beaucoup moins drôle.

Et c'est pour ça, mais certainement pas des maisons et des hôtels. Pas exactement. Alors pour répondre, vous avez posé la question tout à l'heure c'est quoi la rue la plus chère dans les Monopoly portugais? Entre temps, je me suis bosser et c'est la place de Russie ou la place du Rocío officio principale place de Lisbonne.

Et en voyant ces bruits, c'est bruyant, mais c'est joli, très joli. Vous savez s'il existe un Monopoly belge et bien sûr qu'il existe un monnaie.

Ils ont créé une version Pedros, Eggman, l'avenue Molière.

La rue la plus chère, c'est la rue de la Loi à Bruxelles. Mais le Monopoly belge, c'est pas que des rues de Bruxelles. Je pense que la ville est peut être pas assez riche. Rue de Courtrai, Louvain, c'est la même chose au Portugal.

Il y a des rues de Porto. Oui, tout mélanger. Oui, tout mélanger. Faites comme je sais que vous en mourez d'envie s'il vous plait annoncer la suite de l'émission, à savoir la recette d'Olivier Poulx, mais avec l'accent belge.

Merci beaucoup. On retrouve les origines, en effet, l'accent maintenant.

Ici, je retrouve l'accent luxembourgeois très bien prendre hexamètres, mais quand on vous le demande, vous bloquez non? Floc, oui, parce que je la trouve ça ridicule. En fait, demande je veux dire. La demande est ridicule.

Ce n'est pas moi qui serait à la merci de David Lopez. On retrouve les origines en podcast sur toutes les applis audio et sur le site Europe1.fr. Mais là, maintenant, Olivier Pulses arrive et il s'est pris pour Louis. 16. Arrêtez nous avec des pieds de Port Écocité. Pas dit, je n'étais pas né.

Pour ceux qui n'ont pas entendu le début de l'émission, ils n'ont rien compris, mais ça leur donne envie de rester mystérieux.

16 18 au matin. Stéphane Bern et Matthieu Noël. Un oeil qui voit, un nez qui flaire, un estomac qui gargouille.

Voici Olivier Paul. Vous allez apprendre à le connaître. Olivier. Aujourd'hui, on reparle encore de cette fuite à Varennes de Louis 16, qui a fait l'objet de notre première partie. Stéphane le disait peut être qu'il aurait perdu un peu de temps dans sa fuite à cause d'une gourmandise.

Dieu sait que je le comprends, ce fameux Louis 16, et que ça me l'a rendu tellement attachant et sympathique. Oui, tout à l'heure, Stéphane, vous avez raconté cette fameuse évasion rocambolesque commencée le 21 juin dans la nuit. Et vous avez évoqué rapidement ce petit moment au matin, entre 8 et 9 heures, où il arrive un Sainte-Menehould. Ce petit village de la Marne et où là les gens ont dit à ce moment là prétend qu'il aurait ordonné que son carrosse royal s'arrête.

Est ce que c'est pas les gens de la ville qui auraient inventé ça? Des people?

En tout cas, celui qui a propagé la rumeur, c'est l'avocat révolutionnaire Camille Desmoulins, qui a beaucoup gaussé là dessus en disant le Lauro au pied de port. Parce qu'en fait, le roi aurait exigé qu'on s'arrête pour qu'il puisse une dernière fois goûter à ces fameux pieds de port à la Saint-Mengold parce qu'il adorait cette recette. Une recette qui était beaucoup plus ancienne, qui date du 15e siècle ou des années 430. Recette inventée? Une fois encore, par hasard, on dit un petit marmiton qui aurait oublié des pieds de porc et qui aurait cuit toute une nuit dans un bouillon.

Et on se serait rendu compte le lendemain que tout était devenu friable, moelleux. Même les eaux, on pouvait les manger parce les. Ne pas manger les œufs? Oui, parce que c'est tellement cuit finalement, que les on les sent plus au plutôt qu'on on juste. Mais les zoos les plus petits ont peur que le cartilage. En tout cas, on peut le manger avant d'être taré. Je ne suis pas persuadé de la véracité, malheureusement, de cette histoire pour plusieurs raisons.

La première, c'est qu'il est à peu près acquis que Stéphane, j'espère, ne me démentira pas, qu'il est arrivé très tôt le matin. Séminole oui, c'est l'heure de manger les pieds de cochon. Non, il aurait demandé des croissants ou des pains au chocolat. On aurait pu comprendre. On va manger des pieds de porc à 8 9 heures le matin même quand on a fait du carrosse toute la nuit. Ce n'est pas évident. Et puis surtout, c'est pas évident que le cuisinier a sous la main.

Il faut les préparer. Donc, c'est probablement légendaire. Ce qui ne l'est pas, c'est que c'est bien là qu'il a été reconnu par un garçon de post. Il s'est effectivement arrêté dans ce village, probablement plutôt pour changer les chevaux avant de repartir, mais il n'a pas eu le temps de les manger. Quoi qu'il en soit, cette recette est quand même un des grands classiques de la région. Elle est quand même délicieuse et elle mérite quand même qu'on s'arrête.

Donc, je vais vous donner. Alors, dites nous comment on fait des pieds de. Eh bien, c'est très simple. En fait, vous allez acheter des pieds de porc, ça ne coûte vraiment pas cher chez votre boucher sera très content de s'en débarrasser, de vous les vendre. Vous allez les faire cuire dans un bouillon en bouillon avec carottes, oignons, un petit peu de vin blanc, un bouquet garni, un petit coup de girofle. Il faut les cuire très longtemps.

Ça, c'est le secret. Il faut les cuire au moins quatre heures à petits bouillons, de manière à ce que la viande soit vraiment la plus fondante possible. Un petit bouillon, ça veut dire à feu doux? Oui, à feu très doux. Voilà. Plop, plop, plop. Plop, qu'on me dit tout simplement.

Après la précision gastronomique. Regardez bien le timing et juste.

Petite précaution il faut. Il faut les ficeler avant parce que sinon, ils vont se déliter.

Vous, belliciste quand on la fait descendre bien ficelés. Ensuite, vous allez les récupérer et vous allez les panées. Panure classique à l'anglaise, donc un peu de farine, de l'oeuf battu et puis de la chapelure. Et après, on termine en les faisant poêlée pour faire croustillantes toute cette année. C'est extrêmement simple. C'est délicieux. C'est ravissait, ont laissé un à Olivier Bas. Une petite moutarde, une petite salade, par exemple. Ça fait une délicieuse entrée ou un plat.

Ajouter quelques pommes de terre, par exemple. Pourquoi pas? Oui, j'ai chargé. J'assemble l'avis d'un peu choqué quand même pour la rentrée. C'est dire si on commence par un pied de porc. Je ne sais pas pourquoi on finit ça.

Après, on l'aurait aussi bien, les cochons.

Stéphane, vous faites comme ça par politesse ou par politesse?

Si ça fait partie de ces plats où on trouve cela délicieux tant qu'on ne sait pas ce que c'est.

Vous êtes vous dit? Les oreilles de cochon était très bon.

Oui, mais en même temps, l'idée bizarre. C'est vrai. En tout cas, merci Olivier Paul. Et je rappelle qu'on peut retrouver toutes vos recettes sur le site d'Europe1.fr, même les plus bizarres. Je lui laisse toujours le mot de la fin, de même que je lui laisserai toujours ma place dans le bus. Question d'âge. Stéphane Bern vous raconte l'origine d'une expression aujourd'hui. Stéphane, avoir la science infuse.

16H18 Sur Europe1, Stéphane Bern et Matthieu Noël hystériquement votre plus? Je fréquente Stéphane Bern et plus je me dis qu'au fond, l'amour des mots, c'est comme la syphilis. C'est peut être moi qui l'ai refilé à tout le monde. C'est bien précis. C'est vrai qu'avec l'école, on est de plus en plus passionné par la langue française. Grâce à vous, Stéphane et votre rubrique célèbrent le mot de la fin, l'histoire d'une expression bien loin de vous ressembler.

Mathieu est une personne qui a la science infuse et celle qui croit tout savoir est dotée d'un amour de soi assez conséquent, qui prend tout le monde ou estimant tout savoir mieux que tout le monde. Bon, ça peut vous ressembler un peu, même si, à votre contact, je me rends compte que ce n'est pas tout à fait ça parce que vous avez été tenté de m'insulter, puis ensuite de ravaler.

Oui, oui, parce que vous me faites de la peine de mort. Je ne vais pas vous blesser. Au fond, je n'avais jamais préparé un coup ou le dernier moment. Oui, oui, j'ai pas osé. Ou plutôt l'expression la science infuse, Stéphane. Au lieu de empêtrées pour avoir la science infuse, on imagine un apprentissage du savoir qui met du temps à venir, qui arrive petit à petit. Après de nombreux efforts intellectuels, qui infuse lentement, un peu comme le thé, eh bien pas du tout.

En théologie, la science infuse, c'est la connaissance qu'Adam a reçue de Dieu sans avoir fait le moindre effort. L'infusion pour le thé et la science infuse trouvent d'ailleurs leurs racines dans le même mot latin fundp, qui signifie verser aux États-Unis comme chez nous. On dit un monsieur, je sais tout ne wihtol. En Équateur, on utilise la même expression ser ou sablo todo canto. Au Québec, on parle d'un tit jos connaissant. Ne me demandez pas plus.

Je ne sais pas pourquoi.

Ce bon mot de Pierre Dac à propos de ceux qui ont la science infuse, le crétin prétentieux et celui qui se croit plus intelligent que ceux qui sont aussi bêtes que lui et en Belgique?

Vous savez ce qu'on dit? Ah ben non, mais on va le savoir.

On dit des comiques. Un dikkenek dit, mais exact. Un très bon film. Dikkenek, oui, ça, ça fait partie de votre DVD thèque Dikkenek.

Stéphane Ah oui, j'ai beaucoup aimé que vous appréciez cet humour là. Ah ben oui, oui, oui, volontiers. Merci, Stéphane.

Un nouveau numéro historiquement vôtre s'achève. Nous avons aujourd'hui un sujet qui ne doit pas être tabou. Kariya Céphale le sait des fuites moins graves que d'autres. Vous pensez avoir tout essayé contre les problèmes de fuites urinaires masculine composée d'un étui pénien et d'une pochard discrète, mais efficace? Plus besoin de rechanger, plus un peu d'études pénien, c'est réglé. Mais il y a eu les grands monarques de Louis 16 à Ouanne Carlos. Quels fuyards de l'histoire vous a le plus ému Stéphane?

Non. Alors je vais vous dire aujourd'hui, j'en ai appris. Je ne pensais pas que Whissel voulait répandre la révolution et créer des républiques un peu partout en Europe. Alors là, c'est une vision de Louis. 16 juin? Non, pas du tout. Je ne pensais pas du tout qu'il n'aimait pas sa femme. Je pensais qu'il avait vraiment un phimosis, ce qui lui empêchait d'avoir des enfants. Pas du tout. Il n'avait pas envie. C'est lui qui mettait un frein à sa vie.

Gounelle. Quand j'ai appris des choses grâce à Aurore Chéry, la bien nommée et Stéphane, je sais que vous vous en remettrez pas de cette histoire de phimosis. Non, parce que c'est vraiment la blague que vous racontez dans tous les dîners en ville. Que vous aimez, vous? Ça suffit. Dans les années RDP-PAT, le choix entre la poire et le fromage a glissé cette anecdote la réviser. En tout cas, on se retrouve demain avec au sommaire Stéphane demain, Mathieu, c'est un scandale.

Mais pourquoi? C'est le thème de l'émission. Ils ont fait scandale. Gustave Courbet et son origine du monde. Boris Vian qui a cracher sur nos tombes. Et Oliviero Toscani, célèbre pour ses photos provoc pour les pubs de la marque Benetton. Retrouvez historiquement votre tous les jours de 16 heures à 18 heures sur Europe1, en podcast sur Europe 1 point.

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