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[00:00:00]

Oui, oui, oui, oui, je sais que tu ne crois pas qu'une part, tu crois que tu serais pas plus cher.

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Y'a pas de faire des à eau qui passe scène. Oui, oui, mais ça, oui, ça n'a pas de prix, s'explique de mandat. J'en parle les trois autres lavandière.

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Stéphane Bern a pris le métro et il a demandé au guichet un billet de première classe incluant les mauvais indiquèrent pour aller rue de la Pompe.

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Alors ça, vous l'avez compris, prend un peu les transports en commun. Tous les amis Levy-Lang, voyez. Bien sûr, Stéphane, je plaisante. J'essaie, mais oui, mais non. Ensemble, nous allons Guigal, où nous nous apprêtons en tout bien tout honneur. Le métro, il y a. Effectivement, il ne se passe plus grand chose à Pigalle. Le métro émet un bruit partout. Celui du bip du passe Navigo?

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Tout à fait. Ce n'est pas tous les métros, c'est à Paris comme dans la plupart des grandes villes. Quand vous prenez Métro, vous avez le choix entre acheter des tickets à prendre des tickets à l'unité ou prendre un abonnement. Et quand vous êtes abonné à Paris, on vous donne une carte qui s'appelle le Pass Navigo. Je dis tout ça quand même pour tous les gens qui n'a plus tard. Et quand vous rentrez dans le métro cette carte, vous approchez d'une surface en plastique violet qui est devant un portillon.

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Et là, des deux choses l'une, soit votre abonnement est valable.

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Auquel cas, vous entendez ce bruit le porte toujours rassurant. Le portillon s'ouvre et vous pouvez passer, sauf votre abonnement n'est pas valable.

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Auquel cas, vous entendez ce bruit et vous ne pouvez pas passer. Bien sûr, il y a des drames qui arrivent, par exemple. Vous croyez que vous avez renouvelé votre abonnement?

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Alors, vous présentez votre pass Navigo à toute vitesse et vous vous jetez sur le portillon. Mais là, le portillon résiste parce que c'est son travail de résister aux gens comme vous. Et du coup, ça fait super mal. Toi même, tu sais, mais peu importe, peu importe depuis toujours. Moi, je me suis dit il y a forcément quelqu'un quelque part qui a composé. Ce sont. Quelqu'un a un moment a décidé que les sons du pass Navigo.

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Ce serait ça.

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Et ça, ça m'a pris un moment. Mais cette personne, je l'ai cherché, non? Et je l'ai trouvé, bien sûr. Je suis allé la voir.

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Bonjour, je suis Bernard degage et c'est moi qui ai réalisé les 100 du pass Navigo.

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Je vous dis tout de suite quand on est un fétichiste de l'histoire cachée des objets du quotidien, avoir un type qui vous dit bonjour. Je m'appelle Bernard et c'est moi qui ai fait le digne et Dong Salomé, les larmes aux yeux.

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Alors, Bernard Delâge, c'est un acousticien et un designer sonore. Et au début des années 2000, quand la RATP s'apprêtait à lancer le Pass Navigo, elle a fait appel à Bernard, qui avait déjà une bonne réputation, et elle lui a demandé de trouver des idées pour les sons de validation et de refus du Pass Bernard. Il a fait notamment appel à un compositeur de musique contemporaine qui s'appelle Christian Amnésies et ensemble, ils ont proposé plein de versions à la RATP.

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Et finalement, en 2003, tout le monde s'est accordé sur et sur.

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Alors d'abord, première question pourquoi ça?

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Pourquoi celui là? Pourquoi le son de la validation n'est pas autre chose? Parce que le but de ce sont, c'est de dire oui, vous pouvez passer. Or, non seulement ça ressemble à oui, oui, mais surtout, fondamentalement, il y a du dedans. Or, il y a une sorte de douceur objective dans le hit qui sent bon la validation. Voyez d'ailleurs Bernard dîner entre vous.

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Si ça n'aurait pu imaginer aucun son, il fallait quand même qu'il y ait un feedback.

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Voyez quand vous passez le truc pour dire que c'est bon.

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D'après Bernard, d'ailleurs, ce n'est pas un hasard si, universellement, quand on parle à un bébé, par exemple, où il fait vite, on ne fait pas dire oui, on fait des trucs comme ça et donc il y a quelque chose qui est de l'ordre, de la validation et du c'est sympa.

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Dans le même chose, d'ailleurs, à l'inverse, pour le son de refus, ça ressemble un peu à un non à un envoyé, mais plus généralement, ce sont dedant qui est grave et disséminant qui, un peu comme le dit Bernard Delâge. La version sonore du videur de boîte de nuit. Voyez vous, voyez ça, voilà. Non, monsieur, ça va pas être possible ce soir.

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De quoi vous parlez?

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Oui, c'est ça. C'est évident que Bodoni qui dit ça ne va pas être possible ce soir. Mais pourquoi? C'est parce que je suis Portugais et Iasir, une boîte de ouvert.

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Il y a un peu tout ça dans ce sens. Et puis, il y a un truc que tout le monde n'a pas remarqué, c'est qu'il y a un troisième son du passe Navigo à Paris.

[00:04:21]

Qui est celui ci. Et ce sens, c'est un peu un mélange de oui et de non. Et ça veut dire précisément ça. Il veut dire bon, tu peux passer, mais fais gaffe. Ton abonnement ici finit bientôt.

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C'est ça que ça veut dire. Je vous le remet une fois.

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Voyez a un peu le hit, mais un peu le nain a fait gaffe. Gaga, Fauquet, voyez le CD et tout ça, c'est dit juste avec. Ce sont là bons. Et Bernard ne s'est pas arrêté là puisque c'est aussi lui qui a eu l'idée de faire prononcer le nom des stations dans le métro à Paris une première fois. Un peu comme si c'était une question une seconde fois. Un peu comme c'était une réponse. Ce qui a changé, disait Clémenceau, par exemple.

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Donne a changé, disait Clémenceau. Champs Elysées, Clémenceau et la 1ère. La première dame qui a enregistré le nom des stations parisiennes pour Bernard, c'est une actrice française qui s'appelle Vanda Bénesse et je l'ai appelé. Voilà cette dame qui s'appelle Vanda Vénus pour voir comment ça faisait en vrai quand elle prononçait le nom des stations. Alors on s'est vu, on s'est rencontrés dans un parc, on a marché, on a marché côte à côte et voici ce qu'elle m'a dit.

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Champs Elysées Clémenceau. Champs Elysées Clémenceau est d'avoir le nom de cette femme qui dit en vrai ce que vous avez entendu depuis 20 ans dans les stations de métro, c'est encore un moment qui émeut les gens comme moi.

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Alors Bernard, lui. Il a pris sa retraite il y a presque six ans maintenant. Mais pour l'instant, ses sens sont toujours là, dans le métro. Bon, à chaque fois que je valide mon passe Navigo aujourd'hui, c'est un fait plaisir de savoir que celui qui l'a fait, c'est Bernard.

[00:05:44]

Stéphane Bern est très inquiet dans son regard. Je lis cette idée. Pourquoi vous ne passerait pas à deux séances de psy par semaine?

[00:05:51]

J'ai déjà été Lovell aussi, mais pourquoi pas?

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C'est pourquoi je posais autant quand ça ne fonctionne pas, quand le portillon ne s'ouvre pas. On peut mettre un bombés comme ça, mais oui, quand ça marche, on n'a pas besoin de son, mais c'est pour accompagner avec sympathie le moment.

[00:06:08]

Vous êtes une bonne personne qui avait payé votre abonnement à l'ESI. Ça fait plaisir et c'est aussi pour vous aussi, je pense. Pour vous renseigner sur le fait que vous pouvez pousser la porte et que vous n'allez pas vous prendre un vent dans la face comme cadeau.

[00:06:19]

Et Venda? Ça s'est terminé. Comment changer? Il y eu un petit peu. Je lui ai le 06 Yal Pigalle.

[00:06:29]

Et voilà Yagan. On a discuté avec des stations comme ça. Ça s'est très, très bien.

[00:06:33]

Cette année, on disait qu'on avait un ticket. Je ne sais pas si vous en avez une.