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16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre. Bonjour à tous ici, Matthieu Noël, bienvenue dans Historiquement vôtre, l'émission d'habitude tout public qui vous repose à l'heure du goûter, de redécouvrir l'histoire en s'amusant. Jeudi d'habitude. Car cet après midi, le côté tout public et amusant de notre émission pourrait être quelque peu remis en cause par d'autres thèmes les tueurs en série de l'histoire à récolter tremblant comme une feuille à l'idée de voir du sang bleu couler.

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Saluons Stéphane Bern. Bonjour Stéphane, bonjour Mathieu. C'est très flippant votre présentation. Chaque après midi, dans l'historique Votre, on vous raconte les destins de trois personnages très différents, mais ayant un point commun aujourd'hui celui d'être de sacrés sadiques. A côté de cette triplette diabolique, les tueurs de Christophe Hondelatte vous paraîtront bien gentillet. Et pourtant, ils avaient déjà placé la barre assez haut.

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A aucun moment, vous n'avez envisagé que cette viande dans le frigo, soit votre mère ne dit rien. Nous n'aurons pas congelé leur mère ou leurs enfants, mais ils ont fait fort aussi. Je vous parlerai de la redoutable Elisabetta Bathory, la comtesse sanglante qui aurait assassiné, torturé des centaines de victimes.

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Et puis l'inoubliable Landru, le maître en la matière, fut notablement Jean-Mathieu. Vous évoqueraient des sériels plus contemporains et, paraît il, tout aussi redoutable. Weynants. Là, il vous faudra vraiment prendre sur vous, car les faits sont atroces. Je vous parlerai des Kids United, un groupe d'enfants qui a décidé d'assassiner méthodiquement toutes les plus belles chansons du répertoire français.

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Vous l'avez compris.

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Chaque après midi historiquement vôtre, on revisite l'histoire, mais vraiment toute l'histoire, avec une formidable équipe de chroniqueurs qui sont comme des agneaux et qui ne ferait pas de mal à mouche.

[00:01:59]

Temouchent Verteuil, elle nous délivre les petits secrets des grands de ce monde en nous plongeant la tête la première et les fesses juste après, dans l'intimité de l'histoire. Bonjour Clémentine Kaltenbach. Bonjour Stéphane, bonjour Mathieu. Alors aujourd'hui, je vais évoquer le roi du polar, bien sûr. Alfred Hitchcock, le génie du septième art. On connaît bien l'homme rubicond, sympathique, pratiquant comme personne, l'humour noir. Eh bien, moi, je vais évoquer la part sombre du personnage, car par sombre, il y a, croyez moi.

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Et là aussi, peut être, comme l'autre jour avec Clémenceau. Vous allez très surprenant. Vous n'avez pas envie de nous lancer à la recherche des revers de la médaille? Vous allez voir Edmond. Mais il est un petit peu libidineux et pervers. Pépère sur les bords des lieux. Pervers, pépère. Tout un programme.

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Bonjour David Kessler. Bonjour l'enchaînement libidineux, pervers, pépère, de remonter le goût des inventions pour nous raconter les origines souvent étonnantes d'un objet de notre quotidien. Qu'est ce que vous avez choisi comme objet aujourd'hui? Aujourd'hui, quelque chose de beaucoup plus classique. C'est un objet qui a vraiment transformé nos existences. C'est l'appareil photo numérique appareil photo numérique, mais ça n'a rien à voir avec les salles couleurs. Après, faut bien prendre en photo ce qu'on a fait comme un appareil photo numérique.

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Et à vos côtés, Olivier Poulx, notre spécialiste de la bonne bouffe. Bonjour Olivier. Qu'y a t il au menu aujourd'hui? J'ai hésité à faire un ragoût de mer. Donc, vous en auriez dans le frigo qui traîne. Je vais être beaucoup plus sobre que ça avec une des plus célèbres antonomase. Vous savez ce que c'est de l'histoire de la cuisine? C'est quand quelqu'un donne son nom à un objet qui devient populaire et courant. C'est le sandwich.

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L'homme sandwich. Exactement comme commettront son histoire, est une petite recette de sandwich. Sans oublier cette séquence quotidienne qui permet à Stéphane Lemaire d'étaler sa culture comme de la confiture. Encore faut il que le pot ne soit pas vide. Stéphane ne manquait pas Bernd Thobie Oleg Lequiller, qui met chaque jour à nu les lacunes historiques du légendaire présentateur de Secrets d'histoire. Mais avant cette séquence délicieuse, je vous propose de remonter le temps avec David. Qu'essaient de la peste?

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Historiquement vôtre, c'est parti pour aujourd'hui. 16H18 Euratom Stéphane Bern. Historiquement vôtre, deux heures d'histoire décontracté, mais parfaitement informé, notamment grâce aux enquêtes de l'inspecteur Célio Lopez. L'après midi, l'enquête nous entraîne du côté d'un drôle d'appareil ou un drôle d'appareil, exactement. Vous souvenez Mathieu Stéfane du monde d'avant la photo numérique?

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Moi, j'ai connu cette époque où si on voulait voir les photos qu'on avait prises, on était obligé de donner la pellicule à quelqu'un qu'on ne connaissait pas. Et pour peu que les photos qu'on ait prise étaient un peu coquines, on essayait de lire dans le regard du vendeur s'il avait vu notre zizi ou pas, le moindre contact de sa part.

[00:04:48]

On se disait il a vu, c'est sûr, il a vu. Vous vous rendez compte? Ce serait comme si aujourd'hui, on devait confier son smartphone plein de news à quelqu'un pour que quelqu'un débloque l'accès aux news en espérant qu'il ait pas jeter un coup d'oeil au passage. C'est fou et aujourd'hui, heureusement, on n'a plus besoin de faire ça. Aujourd'hui, quand on prend des photos pornos, on peut les voir tout de suite. On peut recommencer. Quand on rate, on peut ajuster la lumière.

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On peut ajouter des filtres. Rien ne s'oppose plus à votre imagination et surtout pas la peur qu'un inconnu se rincer l'oeil. On peut affirmer scientifiquement que d'un point de vue érotique, la photo numérique a été une avancée majeure, sauf peut être pour Benjamin Griveau. Mais bon, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs. Moi, j'ai voulu savoir qui était responsable de cette invention merveilleuse qu'est la photographie numérique. Alors, j'ai pris l'avion et je suis allé aux Etats Unis.

[00:05:35]

Bien sûr, non. Des fois, je suis allé en Israël, déjà au Japon, et je suis allé aux Etats-Unis. Plus personne, et plus particulièrement dans la ville de Rochester, dans l'État de New York. Rochester est une ville qui, en gros, est connue pour une seule chose. Et vous savez quoi? To be alive?

[00:05:49]

J'avoue que non. Est ce que ces vieux? Il pas de patience.

[00:05:54]

Pendant longtemps, dans les journaux économiques, on parlait de la firme de Rochester.

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Est ce que ça vous dit un peu plus une industrie automobile numérique? Non.

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C'est la ville de la photographie. C'est la ville de Kodak, Kodak, l'Allegro digesteur, l'Angélique, Loiré, Rochester, CTG, CGL, Kodak. Merci. La claque Kodak, merci Kodak. C'était une ville qui ne vivait que pour cette entreprise phare. Elle employait un quart des habitants de la ville et parmi les gens qu'elle employait, il y avait un jeune homme avec un grand menton. Originaire de Brooklyn et qui venait de terminer ses études d'ingénieur, ce jeune homme, il s'appelait Steven Sassoon Steven.

[00:06:30]

Il avait 23 ans quand il a été embauché à Kodak et on lui a demandé de réfléchir à ce qu'il pouvait faire avec une invention récente à l'époque qui s'appelait le CCD et dont une des caractéristiques était un petit circuit électronique qui était caractéristique, c'était de pouvoir transformer de la lumière en charge électrique. Steven s'est mis au travail de façon très enthousiaste à 23 ans. Il fallait qu'il fasse ses preuves et il s'est dit Attends, tu peux me servir de ça pour faire des photos.

[00:06:53]

Et il a travaillé. Il a travaillé et en décembre 1975, il a réussi et il a présenté à la direction de Kodak le premier appareil photo numérique de l'histoire de l'humanité, qui avait la taille d'un gros grille pain. Je l'ai vu, je l'ai vu. C'est quand même un truc assez massif une résolution de 0,1 mégapixels, c'est à dire 120 fois moins que votre iPhone. Stéphane. La photo mettait 24 secondes à s'enregistrer sur une cassette magnétique et ensuite, on pouvait faire play et visionner les images.

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Petite ironie du sort, quand même, c'est dingue.

[00:07:21]

Oui, petite ironie du sort, c'est donc un employé de Kodak qui a envoyé qui a inventé le premier appareil photo numérique du monde.

[00:07:28]

Et pourtant, Kodak a totalement foiré le virage numérique.

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Au point que la société a fait faillite en 2012 et qu'elle a entraîné la ville de Rochester dans sa chute. Qui était quand même un peu sinistré quand moi, j'y suis allé. Après Steven, il a continué sa carrière. Et quand la photo numérique a décollé, au début des années 2000, il a été officiellement reconnu comme son inventeur et il a reçu pour cela une médaille des mains même de Barack Obama. Et pour terminer, je vais quand même poser une petite question.

[00:07:53]

Je vous propose Mathieu, de la 3D à la volée ensemble. Moi, je vais faire moi même parce que c'est moi qui pose la question en anglais. Et vous, vous traduisez Steven Sassen? On est d'accord. Je crois que j'ai vraiment compris. OK, on y va, mais ça sonne.

[00:08:03]

Vous avez conscience que vous avez révolutionné ou pour toujours le monde de la pornographie faites maison?

[00:08:11]

A vrai dire, je ne pensais pas trop à ça quand j'ai travaillé sur le prototype. Mais la technologie crée de nouvelles possibilités pour les gens. Après, ce que vous faites avec ces possibilités, c'est votre affaire? Exactement. Ils avaient tout compris, ils avaient tout compris. C'est grâce donc à ce monsieur ou peut être à cause de lui qu'on mitraille. On prend des photos. Réfléchissez quand on prend les moyens d'économiser la pellicule, ça n'a rien. Il s'en fout.

[00:08:34]

Merci beaucoup. David lempêche.

[00:08:37]

16 18. Un matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël. L'émission qui vous raconte l'histoire sans se la raconter cet après midi?

[00:08:47]

Si vous estimez que nous avons affaire à trois tueurs en série et le premier d'entre eux est une femme qui vivait en Transylvanie, Stéphane.

[00:08:54]

Je que vous allez bien nous faire flipper avec l'histoire d'Elisabeth Batteries.

[00:09:04]

Ici, vous parlez mathieux d'une femme aux multiples surnoms La dame sanglante, la comtesse Dracula, l'Ogresse des Carpates, Elisabeth Batouri, dont nous parlons aujourd'hui, reste considérée comme l'une des pires criminels de l'histoire et l'une des premières sériel fileuse au tournant du 16e et 17e siècle.

[00:09:25]

Elisabeth Batouri aurait fait enlever des dizaines, probablement des centaines de jeunes filles les auraient torturé à mort avant de se baigner dans leur sang.

[00:09:34]

Pourquoi vous dites ça avec un petit sourire? On dirait que ça vous fait plaisir. Stéphane vous m'inquiétais?

[00:09:39]

Non, non, non. Ne me prêter pas vos intentions. Je précise que des informations dont nous disposons sur cette comtesse sanglante sont rares et imprégnées de légendes. Il est donc difficile de séparer le bon grain de l'ivraie et de démêler le vrai du faux. Lors de son procès en ce sens, les juges sont horrifiés par ce qu'ils entendent. Appelé à témoigner, l'un des complices d'Elisabeth Batouri raconte la comtesse torturée, défiée, avec des cuillères rougies au feu et le repassez la plante des pieds avec un fer rouge, leur arracher la chair avec des petites pinces en argent plutôt sabbatiques.

[00:10:15]

Très sympa, très simple.

[00:10:18]

Il faut que ce soit uniquement des pinces en argent. Et croyez moi, je vous épargne certains détails qui pourraient choquer les plus sensibles. Pendant que ces horribles tortures sont pratiquées, un autre témoin raconte qu'elles xabier de poteries, de s'égosillent encore plus.

[00:10:31]

C'est encore plus fort. Il faut admettre que la folie semble être une tare héréditaire dans la famille d'Elisabeth Batouri, l'un de ses cousins se prend de passion pour sa sœur et qu'il fait deux enfants. Un autre, se prétendant possédé par le diable, mord tout ce qui passe à sa portée. Quant à sa tante Clara. Il est probable qu'elle ait assassiné ses deux premiers maris. Mais revenons à notre héroïne. Elisabeth Bathory est issue d'une des plus puissantes familles de Transylvanie, Elisabeth, qui se prononce Erzsébet en hongrois et est fiancée à onze ans au comte Ferring Nadal.

[00:11:04]

Un peu plus âgé qu'elle. Après leur mariage en 15 175, les époux s'installent au château de Tchater, situé en Slovaquie.

[00:11:12]

Vous avez survécu à un enchaînement de noms très compliqués. Je vous félicite? Oui, on peut supposer que aucun Tchèque, aucun Roumain, aucun Hongrois n'écoute.

[00:11:21]

Russie croise les doigts, on croise les doigts, même si on accueille tous les publics. Si on veut éviter nos écouter en Roumanie, c'est mieux, non? Et ils font ce qu'ils veulent. Mais si vous voulez, je ne sais plus. Après, je n'ai pas le temps pour répondre à toutes. Ce qui avait de batteries, donc est une jeune femme accomplie. Elle est très belle, élégante. Elle parle six langues, dont le latin. On dit aussi Vous savez qu'elle est très douce envers ses proches.

[00:11:44]

On imagine. En revanche, la comtesse terrorise ses domestiques qui sont battues, mordue, piquée à coups d'épingles au moindre faux pas pour punir une servante d'avoir volé des fruits. Elisabeth va jusqu'à enduire la coupable de miel avant de l'abandonner dans le parc du château où elle se fait dévorer par les insectes.

[00:12:03]

Vous trouvez ça cruel? Non.

[00:12:06]

C'est de bonne guerre. Son époux, lui, ne s'en soucient pas le moins du monde. Constamment à la guerre, il ne fait confiance à son épouse pour gérer leur domaine. En 604, il meurt, laissant Elisabeth Bathory toute puissante sur ses terres. La comtesse doit avoir 45 ans.

[00:12:21]

Elle a tout pour être heureuse, mais l'idée de vivre l'angoisse terriblement. Un jour, elle applique une gifle si violente à l'une de ses servantes que des gouttes de sang éclabousse. Elle constate alors que là où le sang a coulé, sa peau retrouvée éclat et douceur. Bien entendu, cet épisode de la vie d'Elisabeth Batouri relève de la pure légende. Je tiens à le préciser. Ça vous amuse?

[00:12:48]

Certains voudraient d'imiter la comtesse. Toujours selon la légende, se, dès lors que le sang de jeunes vierges serait le secret de l'éternelle jeunesse. Elle s'entoure de complices ayant pour mission de lui en trouver en échange d'un peu d'argent ou de vêtements neufs.

[00:13:05]

Les sbires d'Elisabeth Batouri attirent au château les fils des paysans alentour. Elles n'en ressortiront plus jamais. En revanche, les enterrements nocturnes sont de plus en plus fréquents au château. La rumeur prétend que les adolescentes sont vidées de leur sang pour que la comtesse puisse y prendre des bains dans la région. Les plaintes de parents éplorées s'accumulent à l'encontre de la comtesse sanglante. Si bien qu'en 1710, le roi de Hongrie Matthias, premier Vona Habsbourg, confie à George Turreau, un haut dignitaire du royaume, le soin d'enquêter.

[00:13:38]

Accompagné de ses soldats, Georges Turreau se présente sans invitation, bien sûr, au château d'Elisabeth Batouri. Sur place, il découvre une scène digne d'un film d'horreur. Mathieu Noël est historiquement votre spécial tueur en série continue, vous nous parlez Stéphane d'Élizabeth Batteries, aussi appelée la comtesse sanglante qui, au 17ème siècle, aurait assassiné des centaines de jeunes filles. Oui, à l'époque, la rumeur raconte que la comtesse Batteries fait enlever des jeunes filles pour utiliser leur sang comme élixir de jouvence.

[00:14:16]

Une enquête est ouverte et quand les soldats de l'empereur de Hongrie arrivent au château des batteries, ils font bien. Macabre découverte. Au souterrain, instrument de torture ensanglantés. Ils trouvent aussi le corps d'adolescents mutilé. Là, on est dans la partie véridique de votre récit parce que vous aimez rajouter des légendes, des légendes urbaines. Là, ça, c'est vrai, ils ont trouvé tout ça. Bon, évidemment, le procès est inévitable. Les complices de la comtesse qui ont participé aux séances de torture sont jugés à la hauteur de leurs crimes.

[00:14:43]

Je vous passe les détails, même si cette histoire de bain de sang n'est pas évoquée dans les témoignages. Les supplices subis par les victimes d'Elisabeth sont abominables. Les sbires de la comtesse sont condamnés à avoir les doigts arrachés et ils sont envoyés au bûcher. Quant à la comtesse? Oh, je sais, c'est injuste, mais elle s'en sort mieux puisqu'elle appartient à l'une des plus influentes familles de l'empire hongrois. Depuis janvier. Sa sentence est prononcée. Je l'ai un peu abrégée, Elisabeth, tu vas disparaître de ce monde et tu n'y rentrera plus jamais.

[00:15:16]

Les ténèbres t'en touron et tu pourras te repentir de ta vie bestiale. Puisse Dieu te pardonner tes crimes. Maîtresse de Tchité, je te condamne à la prison perpétuelle dans ton propre château. Elle s'en sort plutôt pas mal pour ses crimes. Elisabeth Vatry reçoit comme châtiment d'être emmuré dans sa chambre.

[00:15:35]

Les fenêtres sont obstruées et seule une étroite fente dans la porte permettent à ses gardiens de la ravitailler. Quatre ans plus tard, en août 714, Elizabeth Batouri, la terrible criminelle s'éteint à l'âge de 54 ans, emportant avec elle les secrets de sa folie meurtrière.

[00:15:57]

Historiquement votres pour continuer à parler de cette charmante Elizabeth Báthory, considérée comme l'une des premières tueuses en série de l'histoire. Nous accueillons Véronique Chalmers, écrivain et journaliste d'investigation. Bonjour, bonjour. Bonjour à vous, Véronique Chalmers. Vous écrivez notamment pour le magazine Ça m'intéresse, histoire de nombreux articles sur les tueurs et tueuse en série et sur Isabey. De batteries aussi, que l'on retrouve notamment dans le dernier hors série consacré aux femmes criminelles et qui est actuellement en kiosque.

[00:16:24]

Vous avez beaucoup enquêté sur les tueurs en série de l'histoire et d'Elisabeth Batouri a de plus que les autres, si j'ose dire.

[00:16:30]

Elizabeth a battu bien des records puisqu'elle a tué pendant 30 ans en toute impunité. Et puis surtout, on estime la liste de ses victimes à 650. C'est quand même une des thèses les plus prolifiques de l'histoire. Mais dans ce qui est dans le récit qu'a fait Stéphane, on sent qu'il y a des choses qui sont romancés, exagérées, des bains de sang avec le sang, de jeunes vierges qu'elle prenait comme un élixir de jouvence. Que c'est attesté ou ça, ça fait partie de la de la légende.

[00:16:59]

Ça fait partie de la légende, mais en même temps, l'époque était quand même assez cruelle, donc c'est presque plausible.

[00:17:04]

C'est complètement plausible. Son mari était un guerrier qui luttait contre les Ottomans. Sa spécialité, c'était l'empoisonnement.

[00:17:11]

Sa famille avait réprimé dans le sang en 1524 une jacquerie et avait brûlé vif le chef de la jacquerie. Quand elle était enfant, elle avait assisté à des tortures diverses et variées et n'a plus donné le goût à la torture totalement livrée aux forces étaient monnaie courante à l'époque et c'était entré dans les mœurs. Ça faisait partie des pratiques illégales. Stéphane Oui, peut être assez loin.

[00:17:36]

Vous savez, c'est juste un homme de Paris. On va continuer de parler de nous, sériels Cleaver de l'histoire et en particulier d'Elisabeth Batouri l'Ogresse des Carpates, avec notre invitée Véronique Chalmé.

[00:17:50]

C'est sur Europe 16, 18 et 21. Stéphane Bern et Mathieu, historiquement, vont être les plus grands serial killer de l'histoire aujourd'hui. Historiquement, autant vous dire que c'est des émissions préférées de ses fans qui se délectent de tous ces sévices que nous racontons aujourd'hui. On parle avec Véronique Chalmers, journaliste pour Ça m'intéresse, histoire d'Elizabeth Batouri. Cette femme dont on dit qu'elle a tué 650 personnes, me disait vous, en majorité des femmes, exclusivement des femmes.

[00:18:20]

Jamais d'hommes qui n'ont jamais d'hommes. Et elle avait une nette préférence pour les jeunes filles. Parce que je pense que, d'une part, elle se reconnaissait chez elle. Elle y voyait une espèce de d'images de son enfance un peu idyllique. Et puis, par ailleurs, elle avait une appétence sexuelle quand même tout à fait dirigée vers les jeunes filles.

[00:18:40]

Ah, voilà, tout s'éclaire. Non pas que ça demeure dans son orgueil. Pardon? Pourquoi? Elle leur faisait du mal puisque elle les consommait, les tuer après?

[00:18:51]

Elle était sadique. Non, elle ne les consommait pas. Elle avait des complices avec elle. Qui était ses maîtresses. Il y avait une sorcière qui était une rebouteux de l'époque, une spécialiste des simples et une sage femme. Il y avait une gouvernante. Elle avait aussi. Elle était entourée d'un an, d'un an. Une sorte de bouffon qui et tous ces gens lui procurait sa chair fraîche, en quelque sorte.

[00:19:14]

Est ce qu'on peut parler de vampires? Je sais que le mot passionne Stéphane. Est ce que c'était une femme, vraiment? Est ce qu'elle a bu du sang ou elle avait juste une fascination pour le sang?

[00:19:23]

Alors, je pense qu'elle avait une fascination pour le sang parce que c'était c'était vraiment une chose commune à l'époque. Pour les sévices dont on parlait tout à l'heure. Mais surtout, sa famille a combattu aux côtés de Vlad l'Empaleur, le fameux petit diable. Le modèle de Dracula de Bram Stoker, qui et dont l'histoire a inspiré aussi Coppola pour son Dracula tripier.

[00:19:43]

Elle est morte avec un face d'un miroir, quand même emmuré avec son miroir.

[00:19:46]

Donc, ça a développé aussi La légende du vampire.

[00:19:51]

Quelle réputation il a aujourd'hui dans ce coin des Carpates? Elle est considérée comme no gress, une femme monstrueuse. On raconte l'histoire aux enfants quand ils ne veulent pas dormir. Comment? Oui, absolument.

[00:20:04]

C'est dans la tradition orale. Elle reste une vampire, quoi. Le château existe toujours autant. On peut et on peut y aller, c'est certain. Un loto du patrimoine, ce château, on devrait faire un tour du tourisme de serial killer.

[00:20:21]

Elle n'a pas assisté à son procès. On sait ce qu'elle a ressenti, la fin de sa vie, puisqu'elle était emmurée, vivante quand même.

[00:20:28]

On entendait ces hurlements assez régulièrement parce qu'elle avait. Elle avait quand même des crises de démence. Et puis bon, je pense qu'elle est devenue folle. Elle l'était déjà plus.

[00:20:37]

Et son procès? Non, il n'y a pas assisté parce que sa famille avait refusé qu'elle témoigne de quoi que ce soit. Elle n'a pas été accusée formellement d'aucun crime. Finalement, ce qui est fou, c'est de se dire que personne s'est opposé à sa folie dans son château, bien qu'elle trouve si facilement des complices pour abattre les pauvres jeunes filles de la région, apparaît rétrospectivement toujours. On n'est pas dans la même époque.

[00:20:57]

Ça paraît quand même complètement dingue, mais elle était toute puissante, à l'instar d'un jeu Lederer, par exemple. Personne ne pouvait s'opposer à ça, à sa volonté. En tout cas, merci beaucoup. Véronique Chalmé. Je rappelle le titre de votre dernier ouvrage très étrange L'histoire du dealer Duclert à l'incorruptible juge dit aux éditions Acropole. Et le hors série Ça m'intéresse, histoire. Les 50 plus grandes criminelles de l'histoire. Psychopathologie, Grèzes, veuve noire, vengeresse, prédatrice.

[00:21:23]

Tout un programme.

[00:21:24]

Faire de beaux rêves avec ses 16 heures 18 heures ce matin. Stéphane Bern et Matthieu Noël, historiques autres.

[00:21:36]

Stéphane, on est au milieu d'une spéciale, quoi, sur les tueurs en série sur les pentes de bout en bout.

[00:21:43]

Même si certains bousin encore plus flippant que doux. Et en même temps, je sent chez ça. Vous avez cette appétence, ce goût pour l'argent. J'en connais un autre, si vous voulez, Stéphane. Parce que là, pendant le portrait d'Elisabeth de La Derive, vous vous jubilée? Je sais pas, vous, mais moi, j'adorais acheter détective détective. Moi, je me contente de regarder les unes dans les kiosques, à mon avis. J'écoute Christophe Hondelatte au sujet de son histoire.

[00:22:10]

On aime tous Ratti. Y a t il passé sa victime dans son concasseur à maïs? Ça, c'est un faites entrer l'accusé.

[00:22:19]

C'est le pire que nous j'entends. La belle voix de Clémentine Portis. Quelques voix qui, chaque jour, nous entraîne dans l'intimité de l'histoire, toujours plus loin. Clémentine Enorgueilli Oui, comme vous l'avez annoncé, Mathieu et Hitchcock. Un petit peu un petit peu sombre. Je dois le dire. D'abord Hitchcock. Le saviez vous? A toujours été très complexé par son physique et son poids. Jamais dit quoi? Et c'est vrai. C'est vrai qu'il n'était pas très jojo.

[00:22:44]

Il était même plutôt laid. Il avait tendance à grossir et comme sa soeur était très belle et était mannequin. Il était absolument fasciné par les belles femmes minces, élégantes, et on va les retrouver dans chacun de ses films. Le prototype de la blonde hitchcockienne, cette créature froide, impeccable qui, sous une apparence glacée, dissimule un tempérament volcanique. Un homme complexé. Un homme d'une timidité maladive dans sa jeunesse. Tous les jours pendant des mois et travaillait au studio 10, Hinton a croisé Anna Reveal, qui va devenir sa femme.

[00:23:18]

Il n'a jamais osé lui adresser la parole. Et ensuite, pendant cinq ans, ils vont se fréquenter de façon totalement platonique. Il se rend compte vers 1921. Il se marie en 1926, cinq ans plus tard, et on croit savoir, d'après les biographes d'Hitchcock, qu'il était vierge à 23 ans. Bon, c'est justement le problème. C'est que Fred souffre d'impuissance. Il ne donnera à Anna qu'un unique enfant. D'ailleurs, lui même en plaisantait en disant J'étais si gros que j'ai dû concevoir ma fille avec un stylo.

[00:23:49]

On pense bien sûr derrière cette boutade. Il y avait certainement une vraie souffrance. Alors pour lui, un Arville va quand même complètement renoncer au cinéma et elle se met à la cuisine. Parce que Alfred est boulimique, alors le succès venant. Pour se rassurer, il a constamment besoin d'être entouré de femmes et de belles femmes. Et ça ne devait pas être très facile à avaler pour Anna Réville, son épouse. D'autant qu'avec le temps, eh bien oui, Hitchcock, c'est un peu décevant de le découvrir, mais il va devenir un vrai névrosé sexuel.

[00:24:21]

Il est tellement obsédé par ses actrices qu'il va harceler certaines d'entre elles, et notamment Tippi Hedren, la ravissante héroïne de Pas de printemps pour Marnie et des oiseaux dans ses souvenirs, qu'elle a publié en 2016. C'est quand même assez récent parce qu'elle avait, elle avait 86 ans. À l'époque, elle parle d'Alfred Hitchcock comme d'un réalisateur possessif, jaloux, libidineux et sadique. Elle raconte que pour la dernière scène des Oiseaux, il lui avait, s'était engagé, lui avait promis que ce seraient des oiseaux mécaniques.

[00:24:50]

Or, il lui a menti et tout d'un coup, elle voit fondre sur elle, littéralement, une centaine de corbeaux et d'oiseaux. Elle était absolument terrorisée. C'était brutal, laid et sans pitié, écrit elle. Elle, elle a failli avoir l'œil crevé par un oiseau. Elle était en surmenage complet. Elle a dû aller voir un médecin. Le médecin, dit Hitchcock. M'enfin, qu'est ce que vous? Qu'est ce que vous cherchez à faire? Vous voulez la tuer?

[00:25:11]

Cette malheureuse. Elle raconte aussi Tippi Hedren que dans Pas de printemps pour Marnie. Hitchcock serait allé encore plus loin, a tenté de lui arracher un baiser et même, il l'aurait agressé physiquement. C'était sexuel et c'était horrible. Plus je me débattait, plus il devenait agressif. Et dans ce, même si ce film lui fait tourner une scène dans laquelle elle est violée par son mari au moment de leur nuit de noce. Donc, danse dans Hors de scène et dans son cinéma en général, probablement.

[00:25:39]

Hitchcock se défoule, exprime ses propres frustrations. Qui sait? Qui sait? Par conséquent, si, faute d'avoir pu les exprimer au cinéma, il ne les aurait pas exprimés ailleurs de façon bien plus grave. En tout cas, avec Tippi Hedren, il lui a pris. Il lui a dit Il l'a dit, je vais vous détruire, je briserait votre carrière et c'est ce qu'il a fait. Elle n'a plus jamais tourné rien d'important. Imaginez à Marieville, l'épouse d'Hitchcock, un mari impuissant ou presque, qui ne lui donnera qu'un unique enfant.

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Le renoncement à une prometteuse carrière, tel fut le prix à payer par Alma Réville pour passer près de 60 ans dans l'ombre de l'un des plus grands génies du septième art. Plus d'un demi siècle de vie commune ou pour reprendre les titres français de films d'Hitchcock. L'abnégation semble bien l'avoir emporté sur le jardin du plaisir.

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Incroyable. Merci, Clémentine Bronte. Quand même, ton idole Clémenceau Hitchcock qui? Demain, c'est.

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On peut retrouver toutes les chroniques de Clémentine dans l'intimité de l'histoire, en podcast, sur toutes les applis audio et sur le site Europe1.fr.

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Et vous restez avec nous, lui, il n'est ni complexé, ni obsédé, ni harceleur, ni surtout impuissant. De nombreux témoignages émerveillées en attestent, pense que c'est un de cheval, ce qui ne va pas vous empêcher de lui infliger une correction quand le Quick 16h18 s'est éteint. Stéphane Bern et Matthieu Noël, historiquement, votre émission idéale à écouter en rentrant de l'école avec vos enfants.

[00:27:11]

Aujourd'hui, notre thème les serial killers de l'histoire d'Elisabeth. Vous voulez? Oui, oui, vous vous en souvenez? Non seulement ça, mais vous même, vous avez.

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Vous êtes délectés des 650 jeunes filles qui ont été vidées de leurs jouets. J'ai été affreusement choqué, mais j'ai écouté d'une oreille attentive.

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Effectivement, entre deux meurtres pour se détendre, je vous propose un petit quiz.

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C'est le moment. Vous tentez d'éviter, mais vous n'y échappe pas. Chaque jour, notre quiz qui vous oppose à Clémentine Porter une belle première question, comme le veut la tradition pour vous? Stéphane Reserva, elle est très, très, très dure. Cette question ne sais pas qui l'a conçu. Méridian accrochez vous, gagnez un point. Si vous répondez juste, si vous répondez faux. Vous perdez deux points. Fin du 19ème siècle, Toulouse-Lautrec était surnommé par les prostituées de Montmartre la Soupière.

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Vrai ou faux?

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Oui, il perdu la théière à la Soupière. Mais les mots ont un sens, oui. Finalement, ils commencent le coup. Il a moins de bois. C'est du jamais vu. Vu? Oui, fait un nu de profil. Sa silhouette ressemblerait d'ailleurs installé à Montmartre. Toulouse-Lautrec fréquente de façon assidue les maisons closes. Il contracte de la syphilis qui lui donnera un effet secondaire parfois handicapant. Le prix à Pisam?

[00:28:33]

Question numéro deux pour vous? Clémentine Fernandel. Durant la Seconde Guerre mondiale, s'est engagé dans les troupes de marine de la France libre pour participer à la libération de la poche de Royan, en avril 1945. Vrai ou faux? Pas du tout. Je pense que vous devez vous induire en erreur avec mon corgi, c'est à dire Jean Gabin découvrant le résultat.

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Voyez Stéphane, comment peut on trouver parfois des bonnes réponses?

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Effectivement, elle n'est pas tombé dans le piège. Moi, je tombe dans tous les doutes. Est vrai, sauf qu'effectivement, ce n'était pas Fernandel, mais Jean Gabin à bord du souffleur, ce qui était le nom de son char d'assaut.

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Magnifique, mais elle sait tout. Elle sait tout maîtriser. Et moi, je tombe dans tous les à leur attention. Stéphane essaie de ne pas tomber dans le piège suivant. D'ailleurs, durant l'Empire romain, avant une course de chars, les conducteurs sniffer une poudre poivrée pour être bien excitée juste avant le départ. Vrai ou faux?

[00:29:34]

Oh attendez!

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Pas sûr qu'il y avait du poids dans la mort. C'est des pistes à rêver. Un mouvement en Occident?

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Peut être quand même. Le doute plane.

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C'est un dopage? Non, non, non, non. Dopage, donc. Dans la Rome antique, on pratiquait le dopage.

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Votre réponse arrête ton Javené et hop! C'est faux. Bonne réponse, Stéphane, qui revient à moi un point.

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Mais quand on a quand même lancé la soupière et des bonbons, ça fait presque 20 ans que je savais qu'il existait sur un an.

[00:30:15]

Et Bière Oublièrent Tillières. Mais ne vous justifiez pas, Stéphane.

[00:30:20]

Nos auditeurs sont faibles et plus le raisonnement était mauvais puisque vous avez dit que vous pensez qu'il prenait. Il ne fait pas de la poudre poivrée dans la romantic avant les courses de chars parce que ça aurait été du dopage, même s'il y avait pourtant du dopage. Il buvait une boisson énergisante à base de vinaigre et d'excréments de chèvre avant d'avoir envie.

[00:30:39]

Mais j'ai quand même le point. Oui, c'est vrai. Il s'en fout de l'explication historique qui le propos. Si on veut juste Jean-Mathieu Liberty, une question numéro 4 Jean-Jacques-Rousseau aimait bien la fessée. Vrai ou faux?

[00:30:53]

Oui, oui, mais la fameuse histoire de ruban, c'est une histoire de fessée. Oui, oui, effectivement, c'est une bonne réponse dans son autobiographie Confession. Il le dit, je le cite.

[00:31:04]

Qui croirait que ce châtiment d'enfant reçu à 8 ans par la main d'une fille de 30, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi? Pour le reste de ma vie, et cela, précisément dans le sens contraire à ce qui devait s'ensuivre naturellement. Fallait, il se révèle beaucoup dans les confessions. Nous ne sommes pas dans une situation d'égalité non déterministe. C'est une grande victoire aujourd'hui démontrée pour saluer ma victoire.

[00:31:25]

Stéphane Bucquoy une petite portion de vinaigre mélangée sexe célèbre. Ça, ça pourrait être un beau happening. Ses fans ont eu le temps de trouver les ingrédients votre.

[00:31:48]

C'est vers 18 heures sur Europe 1, Stéphane Bern et Matthieu Noël, votre bienvenue dans la demeure d'historiques dans votre l'émission, on vous raconte l'histoire sans jamais se la raconter. Notre thème cet après midi les grands tueurs en série de l'histoire. Et vous le savez, la légende veut que les personnes portant un nom étant également un prénom soient plus disposées que d'autres à devenir des tueurs en série Guy, Georges, Patrick, Henry. Forcément, depuis quelques heures, je ne regarde plus Mathieu Noël de la même façon.

[00:32:20]

N'ayez pas peur, je ne ferai pas de mal à une mouche. J'ai menti, mais j'adore cette thématique. J'ai frissonner d'effroi en écoutant le récit de Dracula au féminin. A présent, Stéphane, vous allez nous parler du psycho number one, si j'ose dire. C'est d'ailleurs un scoop européen. Après Le village préféré des Français, Stéphane présentera désormais chaque année à la Toussaint le psycho peintre préféré des Français. La compétition était rude, mais cette année, pour son perfectionnisme, son maniement du couteau et sa gestion des cuissons.

[00:32:48]

Vous avez voté pour Landru? Et quand vous mathues, il vous reviendra de nous parler du tueur en série ou des tueurs en série plus contemporains, plus vivants? Oui, les plus dangereux, Stéfane, car ils courent toujours les kids United. 50.000 dézingue une à une toutes les plus belles chansons françaises, sans pitié, sans remords visiblement, puisqu'ils revendiquent leur crime sur une chaîne YouTube qui compte près de 3 millions d'abonnés et au programme de cette deuxième meuf pour comprendre combien et comment le passé fait en sous acide façon de parler.

[00:33:17]

Nous retrouverons notre sériel cooker. Ça veut dire à un cuisinier qui cuisine aussi vite que son ombre. Aujourd'hui, Olivier Paul nous a préparé des sandwichs, mais il a mis quoi dedans?

[00:33:28]

Baguette au pain de mie en triangle. J'ai tellement de questions posées. J'ai hâte.

[00:33:31]

Vous aurez toutes les réponses, mais vous saurez aussi pourquoi. Et grâce à moi, on dit se faire appeler Arthurs. Surtout quand on s'appelle Stéphane. Tellement bizarre. Arthurs, 16 18 ans. Au matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël. Comme Olivier Paul.

[00:33:48]

C'était un adepte de la chaleur tournante et de la cuisson basse température sans problème. C'était le choix des produits dans notre spécial tueur en série. Stéphane Bern nous présente le maître étalon français Landru.

[00:34:05]

Ici, on parle Matthieu du premier tueur en série arrêté par la police française, surnommé le Barbe bleue de Seine et Oise, le sire de Gambettes. Il s'agit de Henri Désiré Landru, accusé dès 1919 du meurtre de 11 personnes. L'horrible l'affaire Landru a inspiré de nombreux auteurs, dont Claude Chabrol, qui en a fait un film en 1963, la même année.

[00:34:28]

Charles a écrit une chanson sur le célèbre tueur en série Landru Landru, vilain barbu et fait peur aux enfants. Oui, il faisait peur aux enfants, mais pas seulement. Revenons à l'année 1919. Une perquisition a eu lieu dans une villa de la petite commune de Gambler. Les policiers découvrent avec effroi dans la cuisinière des vêtements féminins brûlés et surtout des auquelle ciné et des fragments de dents. Les voisins avaient bien remarqué qu'une fumée noire et nauséabonde s'échappait régulièrement de la cheminée, mais m'endetter ne sont pas inquiétés outre mesure.

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Ils auraient dû.

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Pourtant, le 12 avril 1919, le locataire de la maison est arrêté. Il s'agit de Landru. Il est accusé du meurtre de onze personnes, dont dix femmes. Mais malgré des éléments accablants, André Désiré Landru ne voit rien pendant ses nombreux interrogatoires.

[00:35:25]

Je vous propose aujourd'hui de revenir sur une affaire qui continue de faire frissonner, s'entend, après les faits. Tout commence dans les années 1900. Henri Désiré Landru, qui est marié et père de quatre enfants, entame une carrière de petit escroc. Avant cela, il a été comptable, entrepreneur de travaux, plombier, manufacturiers et a exercé encore bien d'autres métiers qui n'ont pas permis de gagner convenablement sa vie. Âgé d'un peu plus de 30 ans, il monte sa première arnaque, prétendant fonder une fabrique de vélos à moteur.

[00:35:55]

Il n'a pas des investisseurs, puis disparaît avec leur capital financier. Il achète aussi un garage sous une fausse identité et le revend sans l'avoir payé à l'ancien propriétaire. Pour ces délits, il fait plusieurs années de prison. En 1906, les médecins de la maison d'arrêt diagnostiquent un état mental maladif. Les médecins ne parlent pas de folie. Pourtant, on n'en est pas loin, car Landru s'apprête à commettre l'irréparable. Misant sur son physique d'homme bien sous tous rapports avec sa belle barbe noire et un chapeau melon, Landru élabore une stratégie pour attirer les femmes et les dépouiller.

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Le prédateur passe des petites annonces matrimoniales dans lesquelles il se fait passer pour un veuf aux revenus confortables. Voici l'une de ses annonces.

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Monsieur sérieux, sans famille, ayant un petit capital, désire épouser veuve ou femme incomprise des enfants Landru chez des amis ou une petite annonce de ne pas bouger.

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Tout dire quand vous draguer sur Tinder, vous, Ragondet, quand une femme lui répond, Landru la séduit, lui promet le mariage et en profite pour obtenir une procuration sur son compte en banque. Elle rend folle une voie ferrée un peu gros.

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Landru l'invite dans une maison louée en banlieue parisienne, d'abord à Vernouillet, puis à Gambetta, dans les Yvelines. Là, il la tue. Difficile de savoir précisément comment, vu que les corps ne sont jamais retrouvés. Landru les découpe Alessi et les fait brûler dans la cuisinière. Le mobile de Landru est facile à comprendre. Il veut de l'argent et il lui en faut toujours plus. En seulement quatre ans, de février 15 février 1915 à janvier 1918, il assassine 11 personnes.

[00:37:37]

Les premiers à y passer son jeune Crusher, une veuve de 39 ans, et son fils André, 17 ans. Ses victimes sont souvent des femmes seules veuves, vieilles filles ou divorcées. Mais la disparition de deux d'entre elles, Célestine Buisson et Anne Colon, suscite l'inquiétude de leurs familles, qui envoient une lettre au maire de Gambetta. Le maire est intrigué par ces courriers racontant une histoire similaire, fiancée à un monsieur frais, mais les deux veuves l'ont, à un an d'intervalle, accompagné pour un séjour à Gambetta.

[00:38:07]

Mais aucune d'entre elles n'en est revenue. La police parvient rapidement à identifier la maison isolée que Landru utilise pour commettre ses crimes. Landru est arrêté et une enquête est ouverte pour essayer de prouver sa culpabilité. Elle dure plus de deux ans, car les autorités ont du mal à réunir des preuves solides. Non seulement les corps ont disparu. Je vous rappelle que Landru les a brûlés, mais le tueur a aussi commis ses forfaits en empruntant différentes identités.

[00:38:36]

Jusqu'au jour où la police tombe sur un petit carnet très, mais alors très compromettant. N'hésitèrent historiquement vôtre Stéphane Bern et Matthieu Noël. Tremblez, notre spécial serial killer continue vous nous parler. Cet après midi, Stéphane de Landru, le premier tueur en série français qui aurait notamment tué dix femmes. Il les apprenants, dépecé et brûlé dans une cuisinière où il a tué cette petite spécificité. A son importance parce que Landru note beaucoup de choses dans un petit carnet.

[00:39:10]

Erreur. La police s'y découvre bientôt le nom de toutes les femmes qu'il a rencontrées, soit 283 femmes en cinq ans.

[00:39:18]

Il note aussi, s'effraie. La police constate que lorsqu'il emmenait ses fiançailles, gamberge. Landru a acheté un billet aller retour pour lui, mais un aller simple pour les jeunes femmes.

[00:39:29]

Forcément, pas besoin de billet retour, c'est le terminer dans la cheminée. Le 7 novembre 1921, à Versailles, le procès débute et le procureur général a beau cuisiner Landru, c'est une façon de parler.

[00:39:41]

Belle formulation. Le suspect continue de nier ou.

[00:39:45]

Il a séduit des femmes. Oui, il les a escroqué, mais il ne les a jamais tué. Le doute plane.

[00:39:53]

Pendant sa plaidoirie, l'avocat de Landru, maître Moreau Giafferi, prétend que les victimes ont été retrouvées.

[00:40:00]

Elles vont maintenant faire leur apparition! S'écrie t il. l'Assistance, effarée, tombe comme un seul homme et regarde en direction les portes du tribunal. C'est la preuve que nul n'est certain de la culpabilité de mon client. Triomphe l'avocat. C'était malin. Landru, seul, n'a pas regardé. Le juge s'en aperçoit et fait remarquer Toutes les têtes se sont tournées maître. Sauf celles de votre client.

[00:40:28]

Cette scène a bien eu lieu, mais le dialogue, lui, n'est qu'une illustration de ce qu'il se serait passé dans les lieux. Henri Désiré Landru est reconnu coupable et condamné à mort. Il est guillotiné le 25 février 1922 à la prison Saint-Pierre de Versailles, à 6 heures 5 du matin, au pied de D'échafauder et son avocat qui lui demande si finalement, il a bien commis ses crimes. Landru répond simplement cela Maître, c'est mon petit bagage européen.

[00:40:58]

Historiquement, votre petit bagage un peu lourd à porter et un nom Landru, passé depuis à la postérité pour continuer à parler du Barbe bleue de Seine et Oise. Nous sommes avec l'historien, écrivain et maître de conférences à Sciences Po Bruno Fulani.

[00:41:11]

Bonjour Louis de Funès. Merci d'être avec nous. Vous publiez Landru. L'élégance assassine aux Éditions du Rocher. L'élégance de Landru, son nom, son physique, sa barbe. C'était son principal atout, selon vous, dans cette terrible entreprise macabre?

[00:41:25]

Oui, Landru est un séducteur. Et encore, nous, nous avons en tête des images du Landru du procès qu'il a fait. Vous l'avez dit, deux ans et demi de prison en préventive. Qui est vieillissant, qui tracassé par la perspective de la guillotine? En couverture du livre, nous avons mis une photo beaucoup moins connue de Landru jeune homme, et on voit que c'est un garçon plutôt beau gosse. Les photos noir et blanc nous font penser qu'il était brun, mais en fait, non.

[00:41:49]

Il avait le poil blond roux et il était très coquet, bien sûr. Très bien habillé, il voulait paraître plus riche qu'il n'était parce que c'était aussi un escroc. Ajoutons que Landru n'est pas seulement une séduction par le physique ou par l'apparence. Il a été enfant de chœur. Il a appris à être très poli, très doux. Et donc, toutes ces femmes seules, ces pauvres ont des soucis. Elles rencontrent l'âme soeur, il les écoute. Il ne vient jamais sans un petit bouquet.

[00:42:13]

Il ne leur parle jamais sans lâcher un petit compliment. Bref, elle l'adore et elles sont prêtes à tout pour le suivre.

[00:42:19]

Ils l'ont pris à signer ratios sur leurs tarifs en banque?

[00:42:22]

Oui, parce que sur les 283 femmes qu'il recrute par petites annonces. Heureusement, il n'y avait pas de sites de rencontre parce que sinon, il aurait fait beaucoup plus de victimes avec les 283 femmes. Il les classe en fait celles qui sont pauvres, celles qui ont une nombreuse famille. Elles sont dans des catégories qui ne m'intéressent pas. Il se concentre sur celles qui ont des économies et un peu seules, et il leur fait miroiter une vie nouvelle, une vie nouvelle aux colonies, à l'étranger, aux Amériques.

[00:42:48]

En fait, lorsqu'elles vont à Gambetta, c'est pas seulement passer un week end à la campagne parce qu'elles sibley. Elles se préparent à vivre une nouvelle grand départ avec le grand départ, mais sans imaginer. Et c'est pour ça qu'elles viennent avec leurs bijoux, leur argent et qu'elles signent toutes les procurations qu'on veut. Vous avez écrit il y a quelques années un ouvrage consacré aux dernières paroles de Landru devant la guillotine, intitulée Racourcis. Vous avez notamment rapporté les derniers mots de Landru, qui sont particulièrement savoureux, notamment lorsqu'il est chez le coiffeur.

[00:43:13]

Oui, parce qu'avant d'être guillotiné, on vous rase un peu la nuque, donc l'intervention d'un coiffeur. Et il dit au coiffeur Faites moi une coupe à la mode, il faut que je pluzz encore à ces dames. Un véritable florilège de bons mots de Landru à guillotine. Lorsqu'on lui propose le verre de rhum, il dit Je ne bois pas, c'est mauvais pour la santé.

[00:43:30]

Séducteur, mais faux séducteur qui ne s'intéresse pas aux femmes en tant que tel. Il pourrait aussi être amoureux des femmes. Pas du tout. Il s'en fout complètement. C'est juste l'argent qui l'intéresse. La séduction n'est qu'un moyen. Il s'intéresse aux femmes. Il est marié. Il a une maîtresse maîtresse de 5 ans qui va d'ailleurs laisser une déposition dans les archives où elle explique que c'est un très bon amant.

[00:43:49]

Rapportions sont. Elle est très contente. Elle n'était sans doute pas destinée parce qu'elle n'avait pas de fortune à aller. Mais on a rappelé.

[00:43:58]

On n'a jamais retrouvé aucun corps et lui n'a pas retrouvé des désirs, mais aucun corps pour l'identifier. Bien sûr, on a pu identifier aucune femme et il n'a jamais avoué. Il n'a jamais avoué. Et même au moment de la guillotine, l'histoire du bagage indique bien que jusqu'à la fin, il se proclame innocent. Il faut voir aussi que les techniques de police scientifique de l'époque ne permettaient pas de s'assurer de voir arriver la déesse. Voilà, aujourd'hui, on fonctionnerait autrement.

[00:44:24]

Bien sûr, on a gardé les dents.

[00:44:26]

Non, tous les restes éventuellement humains trouvés dans la cuisinière ont été rassemblés dans une boîte qui a été enterrée sous un arbre au Jardin des plantes, à Paris. Quand vous vous promenez au Jardin des plantes, près du Labyrinthique, vous marchez sur les victimes de Landru ou le peu qu'il en reste.

[00:44:44]

Allez fouiller là bas, on fera des analyses ADN et on lui a parlé de nos sériel, de l'histoire et de Landru en particulier avec notre invité Bruno Fulminer sur Europe1.

[00:44:54]

16H18 Euréka, Stéphane Bern! Historiquement, à gauche, on s'intéresse aujourd'hui au tueur en série de l'histoire notre deuxième client du jour s'appelle Landru Henry Déziré. De son prénom, on poursuit l'interrogatoire pour en savoir plus sur l'homme aux 283 femmes et aux 11 meurtres, surtout avec notre invité, l'historien et écrivain Bruno Fulani, qui publie Landru, l'élégance assassine. Dans votre livre, vous publiez un document incroyable que vous avez retrouvé le brevet d'invention de la première bicyclette à moteur transformable en tricycle.

[00:45:24]

Parlant de rue, on découvre un Landru ingénieur vous expliquer en quoi cette invention a joué un rôle dans sa carrière criminelle.

[00:45:30]

Oui, Landru se disait ingénieur. Il n'avait aucun diplôme. C'était plutôt un inventeur, mais un inventeur intelligent. Il avait compris avec un siècle d'avance que d'Anville, on aurait besoin de vélo et que les cyclistes apprécieraient d'avoir un petit moteur d'appoint pour les aider à circuler. Landru est aussi le précurseur de ce qu'on appelle aujourd'hui la mobilité douce.

[00:45:50]

Il avait fabriqué un vélo à moteur et il l'avait breveté. Ce brevet existe. Liên pays le conserve et on me l'a montré. Ce brevet existe. Il y a un brevet Landré. Mais s'il avait eu de l'argent grâce à ce brevet améliore encore jamais. Mais attention, l'inventeur n'est pas d'industrie. C'est là que commence l'affaire Landru. Ce brevet, il le dépose en 1899. Il est tout jeune encore parce qu'il y a la grande expo universelle de 1900.

[00:46:16]

Il pense trouver des investisseurs. L'inventeur n'est pas forcément quelqu'un qui est capable de monter une affaire industrielle. Sarath et alors? Il va utiliser cette invention comme appât. Il va chercher. Comme vous l'avez dit, il va chercher des associés, des gens prêts à investir. Et puis, il va leur escroquer leur argent et c'est là qu'ils se rencontrent, qu'il a un pouvoir de persuasion particulier auprès des dames, auprès des épargnants, auprès des veuves qui détiennent un petit capital.

[00:46:41]

Et donc, il va glisser insensiblement de l'escroquerie industrielle à l'escroquerie, au mariage et à d'escroquerie qui elle même va dériver à l'assassinat. Vous qui l'avez étudié? Est ce que vous pensez qu'il aurait pu devenir riche, parser par ses inventions et que finalement, c'était quelqu'un d'extrêmement intelligent, qui a juste employé son intelligence à mauvais escient et qu'il a mis son ingéniosité au service du crime? S'il avait pu développer son invention, il en aurait sans doute vendu beaucoup.

[00:47:07]

Simplement, il n'avait ni lui même le capital, ni sans doute les qualités qu'il faut pour monter une industrie. C'est un imaginatif, mais ce n'est pas un homme d'affaires Landru. En revanche, pour lui, il y a une question importante, c'est la question statutaire. Il vient d'un milieu très modeste. Il cherche à s'élever. Il a une femme et quatre enfants. C'est un assassin bourgeois, en quelque sorte. Il tue pour garantir le sort de la famille et pour gâter sa maîtresse.

[00:47:32]

Mais Landru est passé à la postérité. Evidemment, il y a eu des films, des bédés, des romans, des chansons. Et il vous fascine toujours autant. Et vous même vous en êtes rendu compte en menant cette enquête à la manière de Jean Belin, inspecteur des Brigades du Tigre.

[00:47:47]

Mais justement, comment? Comment vous expliquer? Je crois que pour son procès, des femmes assistées étaient prêtes à lui écrire. C'est délirant, c'est délirant. C'est à dire que pendant son emprisonnement, il reçoit toutes sortes de lettres, des lettres. Des hommes aussi qui lui écrivent en disant hommage à Landru le vengeur parce qu'on considère que le vengeur des hommes, parce qu'il ne faut pas oublier le contexte. Pendant la Première Guerre mondiale, les femmes ont pris un peu le pouvoir à l'arrière, au moins en matière économique.

[00:48:15]

Elles ont remplacé les hommes et elles ont conduit des tramways. On les trouve dans l'industrie, on les trouve. Elles réclament le droit de vote et on m'a dit de Landru qu'il avait remis la femme au foyer. Ça explique le foyer. C'est là où c'est là où ça brûle. Et donc, il y a eu beaucoup de jeux de mots et très vite, on a fait de Landru une espèce d'ogre truculence sympathique en oubliant l'atrocité de ses crimes. Et ça s'est transmis au fond.

[00:48:37]

Landru nous parle aussi d'amour. Finalement, il nous parle de la relation tellement compliquée entre l'homme et la femme et l'affaire Landru. Elle évoque tout simplement tout ce qu'on peut faire d'irrationnel quand on aime quelqu'un. Ces femmes plutôt bourgeoises qui avaient des biens, qui avaient un appartement, qui avaient une maison, qui, tout à coup, ont tout lâché pour suivre cet homme. Au fond, elles ont vécu une expérience amoureuse, simplement celle qui t on? C'est bien triste, ça vient de là.

[00:49:06]

Mais si vous dire fulminer de nous avoir éclairé sur un personnage sombre de l'histoire. Je rappelle que publier Landru, l'élégance assassine aux Éditions du Rocher. Merci beaucoup. Merci.

[00:49:17]

16H18 sur Europe1. Stéphane Bern est historiquement faux. Nos auditeurs sont prévenus. Matthieu, aujourd'hui, dans notre spécial tueur en série, nous allons loin dans l'horreur. Avec Elisabeth Vittori Landru. Votre portrait 99%. Vrai. C'est le troisième portrait du jour. C'est l'occasion de s'enfoncer encore plus loin dans les ténèbres. Jean et vous nous parlez de Cyriel, plus contemporains, donc, qui sévissent encore aujourd'hui. N'est ce pas? Oui, et ils ont un nom du gang des Creed Unity, c'est ça?

[00:49:50]

Oui, c'était Patrick Roy en salopette, qui habite à huit ans, assassinant du Fugain pour la bonne cause. Voilà ce qui devrait, en toute logique, figurer sur. La page Wikipédia du groupe. On y va tout droit suivre la carrière musicale de Keith Judaïté. C'est comme assister de force au spectacle. Tout est neveut lors d'un repas de famille. Mais pendant cinq ans, puis cinq ans, Stéphane, déjà cinq ans seulement, c'est selon. Cinq ans que le groupe de bambins mélomanes a été créé dans le cadre d'une campagne de l'Unicef France.

[00:50:24]

Pour reprendre, je cite les plus belles chansons célébrant la paix et l'espoir. En 2015, on les découvre avec ce titre.

[00:50:33]

Vous lisez dans mes pensées une bande de petits souillon qui ont mis à mal tous les principes d'éducation des parents de ce pays, puisque la règle inlassablement ressassé du tu n'écris pas avec ce feutre rouge sur le mur du salon où je te mets une droite. Corentin est à présent caduc. C'est la porte ouverte à tout. Alors oui, je sais, dans un monde où les adultes ont piqué les trottinettes des enfants. Faut il s'étonner que les gosses leur piquent leurs chansons?

[00:50:52]

Peut être pas. Peut être que c'est ça aussi, écouter le monde changer. J'imagine aussi votre stupeur. Chers auditeurs, vous devez me considérer comme un monstre sans cœur puisque pour chaque album vendu, rappelons le, un euro est reversé à l'Unicef. C'est l'Unicef, ce sont des enfants. C'est pour la bonne cause. De bonnes raisons de fermer ma gueule. Mais voilà, je pose cette question une bonne cause est elle défendable à n'importe quel prix? Pourquoi ne pas plutôt filer directement 10 euros à l'Unicef?

[00:51:14]

Et écoutez l'original de Fugain hors antenne. Stéphane me disait même qu'il serait prêt à monter à 100 euros pour avoir la garantie de ne plus entendre les kids United.

[00:51:22]

Non, il ne mérite pas votre bébé, a ajouté Rambus. En plus, les dons sont défiscalisés. Mais maintenant, a ajouté Carla, Esdras, Gabriel, Estéban, Gloria et NY Luzi. Ce qui ressemble de près à un classement des prénoms Tendances 2020 sur le site Magik Maman est en réalité la liste d'appels des membres du groupe parrainé par Hélène Ségara et Corneille. Parce que dire non à une telle demande, ça ferait désordre. C'est comme quand un vague collègue dont vous ne mazurier pas l'investissement émotionnel à votre égard vous demande d'être le parrain de son futur bébé.

[00:51:47]

C'est gênant, mais on est obligé de dire oui. Alors voilà, aujourd'hui, allant à l'encontre du politiquement correct et de la bien pensance, je dis tout haut ce que les parents qui se les farcir pendant 5 heures d'autoroute pensent tout bas, me faisant le porte parole de toute l'industrie musicale traumatisée et silencieuse face aux massacres perpétrés sur nos ondes depuis 5 ans. Je ne ment pas, Stéphane Patrick Bruel est en position latérale de sécurité, d'autant plus traumatisée qu'il a failli échapper, lui, les kids United s'étant eux mêmes posé la question à un moment.

[00:52:15]

Michel Sardou, lui, est sous Prozac. Fugain aurait fui pour la Corée du Nord afin d'être bien certain de ne plus jamais entendre la reprise de ses titres en radio. George Michael, quant à lui. George Beylical, qui n'avait rien demandé à personne, est mort pour des raisons encore très obscures, seulement un an après la formation du groupe. Coïncidence?

[00:52:36]

A l'évidence, non. Le plus effrayant, c'est le caractère chirurgical implacable de chacune de leurs attaques.

[00:52:42]

Comme si la devise des Kids United était On ne fait pas de prisonniers, pas de pitié. Aucun classique du répertoire français n'était épargné. Ces titres qu'on chantait résolument beurrés en fin de mariage, en se tenant bras dessus, bras dessous.

[00:52:54]

La vague tient bon ces petits monstres qui les ont enlevé. Les autres aseptisées germanisé avec leur délicieuse petite voix suintant l'innocence. C'est tout un pan de notre répertoire qui se retrouve souillé par leur optimisme enfantin. Même les incontournables chef d'oeuvre de soirées open bar d'école de commerce et leurs effluves entremêlés de vodka, pomme et de vomi ne sont plus à l'abri d'une reprise mièvre.

[00:53:16]

À suivre. Michel en touche. Pas Michel, mais c'est tout le débat sur les mineurs isolés. Stéphane, c'est des gosses. On ne peut pas les mettre en taule. On est obligé de les relâcher dans la nature. Et après, c'est l'escalade. Quand elle chantait Sardou à 11 ans et que Tonton est tiré sans même un rappel à la loi, tu franchis souvent un nouveau cap dans l'illégalité.

[00:53:39]

Marie Niamh est effondrée, ce n'est que la mienne, mais très contente. 77 qu'elle n'avait pas touché de droits d'auteur. Toujours des exceptions. C'est le syndrome de Stockholm, en tout cas le casier judiciaire. La carrière des Kids United est impressionnante 5 albums en trois ans. Et soyons beau joueur quand même. Quelques réussites. C'est vrai jusque là, j'ai sous entendu que globalement, les reprises des kids étaient moins bien que l'originale.

[00:54:03]

On est d'accord, c'est pénible, mais quand vous prenez l'original, c'est assez pénible aussi. Comme quoi, sur certains titres, les quiz ont fait du beau boulot en respectant le caractère déjà préalablement écoutable du morceau. Chapeau les enfants, continuez comme ça. Évitez de muer. Et bien sûr, je rappelle qu'on plaisante avec Stéphane. Nous saluons la démarche de ce projet musical humanitaire et donc, inutile de le préciser, nous ne comparons pas véritablement Landru aux Kids United.

[00:54:27]

J'espère que tout le monde l'aura compris, n'est ce pas, Stéphane Monoï? Plaisantent les enfants, chantant Stéphane vous adore, mais n'ayez pas peur. Moi, j'adore même l'écouter dans votre voiture, Stéphane. Je leur dis que vous êtes vraiment un acteur. Parfois, je remet en cause vos capacités d'accès.

[00:54:45]

Écoutez la grande d'autres médias. OK, j'ai des gouttes de sueur.

[00:54:52]

On peut le dire. On peut dire les mots Stéphane normées, c'est super. Mais non, ce qui est évident avec une méthode pour de bon, c'est qu'on les entend trop souvent. Moi, mon fils n'écoute que ça fait exploser la tête. Je comprends.

[00:55:03]

Votre rancoeur personnelle ne doit pas rejaillir.

[00:55:07]

C'est l'avenir de 16h18 sur Europe1. Stéphane Bern et Matthieu Noël.

[00:55:18]

Vous écoutez historiquement votre l'émission qui vous promet chaque après midi une approche différente, décalée et décomplexée de l'histoire et qui tient ses promesses. Contrairement à Olivier Poulx, notre expert gastronomique, qui nous avait promis une fois du caviar, du caviar en studio qui nous avait promis des macarons, rien n'a jamais rien eu. Aujourd'hui, pour nous parler du sandwich, vous avez quand même pu passer la Brioche Dorée dans un petit triangle?

[00:55:41]

Oui, oui. Cela dit, ils sont terribles.

[00:55:43]

Cela, ils ont sali le nom de Sir John Montagu, quatrième comte de Sandwich, inventeur, dit on, du fameux dicton. Mais il y a toujours eu la légende. Et la vraie vérité, en réalité, s'efface pas. La légende raconte que ce fameux Sir John Montagu, qui était amiral de la flotte d'Angleterre sous George Trois, sera un paria. Il avait beaucoup de boulot, mais il avait surtout une passion qui était le jeu. Il jouait énormément, notamment aux cartes.

[00:56:16]

Et un jour de 10 762, alors qu'il s'adonnait à sa passion dans un pub, une partie de cartes interminables. À un moment, il commence à avoir un peu Lindahl. Mais il ne voulait pas s'interrompre. Mais il ne veut pas s'interrompre. Il ne veut pas aller manger. Il veut continuer à jouer et donc il demande à ce que on lui servent une petite collation et le cuistot s'exécute et lui apporte du pain, un peu de fromage, un peu de viande froide, un petit peu de sauce pour qu'il puisse continuer à jouer en mangeant.

[00:56:44]

Il prend le pas, il met la bière chez lui. Il fait, il le fait, ça? L'histoire ne le précise pas exactement. Mais surtout, cette idée de génie de rajouter par dessus une deuxième tranche de pain. Pourquoi? Pour ne pas se salir les doigts avec le beurre, sinon. Mais c'est tellement évident. Et donc, voilà d'où serait née en 1908, dans un pub. Alors ça, c'est évidemment la légende. Bon, quand on gratte un petit peu, on peut en ai vu avec Stéphane salir son nom parce que c'est un sandwich.

[00:57:15]

Ça vient de l'eau saindoux et tout simplement.

[00:57:17]

Ça s'appelle une antonomase. Donc, à partir du nom privé, devient le nom d'un objet ou de quelque chose répandu dans le monde entier. Et c'est vrai que par la suite, si on continue à être là, raconte Stéphane.

[00:57:37]

Déjà mot compliqué? Oui, mais déjà que nos Etats retiennent RD2. Moi, je vais retenir antonomase.

[00:57:44]

Merci, Maître Capello. Et puis moi, je vous donnerai bien la recette de ce que je considère comme le roi des sandwichs. Sans lui, le club, sans le client, c'est bon, ça.

[00:57:54]

Je peux abuser de la recette officielle du club sandwich. Lui est né. Par contre, aux Etats-Unis, dans la région de New York, dans un club de paris sportifs, le cuisinier était visiblement inspiré. Voici la recette officielle de ce sandwich. Donc là, il vous faut trois tranches de pain de mie parce qu'il y a au mieux l'astucieux pleins de jus. Le type qui a inventé ça devrait avoir une mâchoire décrochée.

[00:58:19]

C'est très difficile à manger. C'est un jour très, très. Oui, c'est bon à savoir.

[00:58:25]

Surtout que quand on la referme. Qu'est ce qui se passe là? On en a parlé. Les tomates, c'est aussi le pain. Il est légèrement toasté. Dudek, voilà le pain toasté.

[00:58:37]

Voit ce que l'on voit. On va mettre une petite cuillère de mayonnaise par dessus. On va ponctionner chaque étage sur chaque étage et par dessus, on va poser un filet de volaille qu'on aura fait griller et qu'on aura émincé. On va mettre un peu de laitue, on va mettre une rondelle de tomate et une tranche de bacon grillé dans le bec.

[00:58:58]

Ensuite, on repose pas pas dans la recette originale, relève Stéphane François.

[00:59:04]

Si vous voulez ajouter la lourdeur d'un club sandwich d'oeuf dedans, c'est un scandale. La bécane doit être superbement bien et il doit être croustillant, vit, comme on dit, de manière à ce que je veux défaillir. Et puis voilà, on remet une couche de tout ça, un pique pour tenir l'ensemble bancal. Ça va pas tenir longtemps. On coupe ça en quatre. Et puis allons y, les gars, quoi. Et faites attention parce que nous sommes repartis avec des frites.

[00:59:32]

Non, c'est pas bon. On peut l'accompagner de frites alors àl'origine. Dans les hôtels, ça, bien que des frites, il faut que les frites soit bonne, il faut que les frites, ça, c'est une autre histoire. Ça sera une autre chronique. Oui, oui, Brassaï s'y connaît en frites. Dire que la double cuisson de la frite, j'en ai entendu parler. Alors, Olivier, on retrouve toutes vos recettes sur le site d'Europe1.fr.

[00:59:52]

Évidemment, évidemment, on se retrouve demain 16 18 au matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël.

[01:00:01]

Sa maîtrise du français est absolument épatante, même si ça ne se voit pas toujours et qu'il a, disons, parfois, des petits coups de mou syntaxiques.

[01:00:07]

Ce n'est pas un souhait que je souhaite, mais globalement, il est fortiche chaque après midi, vers 6 heures. Stéphane Bern vous propose son mot de la fin. L'occasion de découvrir l'origine parfois insolite d'une expression aujourd'hui d'expressions que je ne connaissais même pas.

[01:00:20]

Avant de vous dévoiler l'expression du jour Mathieu, je voulais vous lire. Un mail que j'ai reçu ce matin de la part de Constance vainquirent la patronne d'Europe1 Classique. Salut Stéphane, bravo pour Historiquement, votre Rosemonde tiennent la baraque. C'est comme le grand nigaud Villecroze envoie le dans mon. Il va se faire appeler Arthurs, se faire appeler. Non seulement j'ai fait passer le message. Oui, je peux dire que ça va donner une idée pour l'expression du jour se faire appeler Arthurs.

[01:00:46]

D'où vient cette formule? Deux hypothèses centre chocs sur son explication, on cite le dernier dans les années 20, Artur était l'équivalent de Jules, comprenez un proxénète, un maquereau.

[01:01:00]

Dès lors, se faire appeler Arthurs, c'était se faire houspiller par son souteneur, dont le rendement dépasse n'était pas au rendez vous.

[01:01:08]

Une deuxième explication, néanmoins, qui serait peut être plus souriante. Malheureusement, non. Pas dans la France occupée, les patrouilles allemandes faisaient respecter un couvre feu qui commençait à 20 heures. Dès lors, les retardataires dans les rues de la capitale se voyaient hurlé dessus dans la langue de Goethe, Hart ou 8heures Hart.

[01:01:30]

Moi, je crois plutôt à cette version. Balançaient de Our est devenue assez dure et comme il était géré de façon courtoise, c'est de là qu'est née l'expression se faire appeler Arthurs. Aux Pays-Bas, il y a deux expressions étonnantes pour dire se faire réprimander. On dit se faire laver les oreilles et prendre le vent par le devant. En Roumanie, on dit se faire frotter les radis. Je crois qu'on a tous l'image ou non développé. Stéphane comprend pas mal le Roumain.

[01:01:58]

Je suis très innocent. J'aimerais bien plus d'explications.

[01:02:00]

Stéphane Frotteurs a dit historiquement, votre spécial zigouiller de légende touche à sa fin, les amis Stéphane, vous êtes tout blême, encore sous le choc de toutes ces histoires de meurtres. J'ai adoré. Vous êtes vraiment, honnêtement adoré. Vous savez, on est tous dans notre nature d'être humains. Ça nous fascine toujours. Les grands tueurs mots pour préparer l'émission, j'avais fait quelques petites recherches et je pensais que les spécialistes que nous recevions allaient démentir un peu les faits que j'avais lu, notamment sur la comtesse sanglante.

[01:02:35]

Dracula n'a pas du tout 650 blessés horribles que l'on a pu lire.

[01:02:41]

16H18 C'est historiquement faux. Historiquement, d'autres se termine aujourd'hui, comme Elton John Alévi dit J'ai envie de vous dire ou vous êtes un peu une rose anglaise tout à fait chevalier de l'Empire, mais vous salissait tout. Oui, mais je nettoie après, par exemple. Là, on se sent sale. On a fait les tueurs en série dans l'histoire. Va falloir frotter, mais demain, on revient tout clean avec de l'amour puisqu'on ne vivra jamais.

[01:03:06]

Tous les deux ont eu de la vie, mais de l'amour contrarié avec des couples qui n'ont pas pu vivre ce grand amour comme il l'espérait. Trois couples aux histoires compliquées Héloïse et Abélard, Marie, Antoinette et Fersen et les plus contemporains Catherine Night et John Trahisse, dont l'amour a été tellement contrarié qu'elle a fini par le bouffer. Décidément, quand ça ne veut pas, ça veut pas. J'ai hâte d'y être demain.

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Retrouver théoriquement vôtre tous les jours, de 16 heures à 18 heures sur Europe1 et en podcast sur Europe 1 point.

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