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16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre. Bonjour à tous et bienvenue dans Hystériquement votre à deux heures d'histoires traitées, maltraitées avec bonne humeur, mais aussi une rigueur de fer Gandini, de rigueur, de fer Predictor, accent allemand. Vous essayez de plaire et forcément aller vers une idéologie très performante.

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Bienvenue en 1926. La sidérurgie très performante. Bonsoir à tous! Chaque après midi, vous connaissez le concept de notre émission. Évidemment, on s'amuse de l'histoire. On réunit trois personnages de l'histoire qui ne se connaissaient pas et qui ne se fréquentaient pas. Et comme ils vivaient pas la même époque, sa réputation était compliquée. Trois personnages qui avaient un truc en commun aujourd'hui leur tempérament de fer, leur détermination à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Comme vous, Stéphane.

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Quand vous décidez d'une punition juste pour les stagiaires qui ont mis du sucre dans votre café au lieu de vous dépendraient aux arbres ou suspendrait leur tête et leurs membres dans toutes les villes pour être un spectacle d'horreur.

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Aussi, Stéphane Brié comme vous, par leur intransigeance.

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Oui, il était envers et contre tous. On réunit cet après midi des personnages associés dans l'imaginaire collectif à l'inflexibilité d'un métal. Le fait, et vous allez voir qu'ils ne l'ont pas volé. À commencer par le Prussien Otto von Bismarck, le chancelier de fer, implacable, féroce, violent, mais brillant.

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Un chef d'Etat qui a largement influencé l'histoire. Elle a influencé aussi. Je vous parlerai ensuite de Margaret Thatcher, la dame de fer qui a dirigé d'une main de maître avec un gant de velours, la politesse, la politique, la politesse.

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Pas plutôt la raison. Quant à vous, Mathieu, soit vous avez fait semblant de prendre au pied de la lettre notre thème du jour pour mieux le transcender, soit vous êtes moins intelligent. Vous avez espéré. Deuxième option, c'est que vous nous parlez dès le lendemain.

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Oui, j'adore Rodman. C'est un des personnages de l'univers Marvel les plus intéressants. Car derrière le superhéros de fer se cache un scientifique de génie, un peu à la Elon Musk. Bon, peut être pas aussi fort en math que Clémentine Kaltenbach, mais assez balèze quand même. Je voudrais que tu me fasse l'opération, je ne sais pas faire. Oui, c'est de, mais c'est précisément ce que je ne sais pas faire croire qu'ils sont là. Et heureusement, ils sont forts en histoire parce que la matière n'est pas douée en mathématiques.

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L'histoire de la haine. Clémentine Portier Bonjour messieurs, puisque vous voulez me donner des conseils en mathématiques, moi, je vais vous donner un conseil quand vous voulez faire la voix de Radio Paris à la radio pour vous pincer le nez.

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La sidérurgie, la finance, ça passe pas.

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Petit conseil que je n'ai pas bien fait la voix de mes faux prophètes. Vous semblez le 5 juin 1926, la sidérurgie allemande est au sommet de sa gloire avec une production de 14.000 kW.

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Ce n'est pas la même année, mais je vois que j'ai affaire à une banque de 9 Belgique.

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À cette époque, la qualité des enregistrements a quand même changé. Alors aujourd'hui, c'est aux antipodes de vos thématiques? Oui, dur comme fer. Ma chronique du jour, à laquelle vous allez être très sensible, répondrait mieux aux slogans mous, comme une chiffes, puisqu'elle porte sur la pratique du Congrès. Sorte de tribunal de l'impuissance qui exista jusqu'en 1677. Eh oui, j'évoquerai pour Jegou une époque où les maris accusés d'impuissance devaient prouver en public qu'ils étaient capables de faire l'amour à leurs femmes.

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Mais comment vous faites? Mais psychologiquement, vous êtes démunis, très puissants.

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Écoutez, il y en a qui ont réussi à faire leurs preuves.

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Auriez vous pu relever le gant? Je ne sais pas. Je ne sais pas. David Castés ne sait pas comment présenter David après David, qui est performant et tellement performant qu'il ne sera jamais convoqué devant un tel tribunal par constance, si toutefois il avait conclu avec l'épingle à nourrice.

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Voilà, j'ai parlé au jury final. Oui, on a été comme ça. On ne savait pas plus quand ça existait. Pas Henry. Et puis, on va le savoir aujourd'hui. On n'était pas bien.

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Et puis Busco Mukherjee, on va continuer dans ce qui est le contraire de faire, c'est la mousse à la mousse au chocolat.

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Point commun entre vos trois personnages il l'adoraient tous.

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Ils se sont régalés. C'est quelqu'un qui n'aime pas la mousse au chocolat. C'est rarement une personne. J'ai croisé une personne qui n'aime pas ça, mais c'est vrai que c'est rare.

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Enfin, les amis, nous jouons. Nous jouerons à Berne to be live squeeze, dans lequel le hasard n'a pas sa place et où seul compte les connaissances historiques. Pour l'emporter, il faut justement une volonté de fer. Hélas, pour le moment, Stéphane a plutôt manifesté une volonté de plastique, voire de plastique fondu. Nous verrons vers 5 heures moins dix. Vous avez comme une seule école. Vous avez parfois gagné sans que j'ai un petit peu peur.

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J'ai perdu le score. Vous avez trafiqué les résultats. C'est un autre débat, mais tout de suite. Découvrez notre première robe de fer du jour. Rien que son nom donne une étonnante impression de rigidité. Il aurait pu être acteur porno. Il a fait chancelier son nom Otto von Bismarck.

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Et Noël, le récit. Le chancelier de fer, c'est effectivement un sobriquet que Bismarck mérite amplement pour sa détermination féroce sont implacables. Milité pour son tempérament violent aussi. Bismarck n'est pas un ennemi à prendre à la légère. Et nombreux sont les leaders européens à en avoir fait les frais au 19ème siècle. La couronne autrichienne, par exemple, à l'issue de la guerre austro prussienne de 1870 et cette défaite de sa devas, ou encore Napoléon 3 en 1870, après la débâcle de Sedan.

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Peu de personnalités historiques peuvent se vanter d'avoir autant influé sur l'histoire photophone Bismarck, artisan de l'unification allemande. C'est lui qui mit un terme à la confédération germanique imaginée par l'Autriche en 1815. Lui encore, qui lui substitue à l'Empire allemand en 1871, le deuxième, riche, lui également, qui précipita la déchéance du Second Empire de Louis-Napoléon Bonaparte. Napoléon 3 et la proclamation de la Troisième République en France, il y a 150 ans. l'Europe de la fin du 19ème siècle est une Europe bismarckienne dans laquelle les Etats accordent leur politique à la volonté d'un seul homme.

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Le chancelier de fer, un homme qui, dès son ascension au pouvoir en 1862, n'a rien caché de ses desseins ambitieux pour la Prusse et pour les États allemands. Ni de ses méthodes brutales. Le discours que prononce Bismarck devant les membres du Parlement, quelques jours seulement avant d'être nommé ministre président de Prusse par l'empereur Guillaume 1er, est d'ailleurs resté dans les annales. Ce n'est pas par des discours et des votes de majorité que les grandes questions seront résolues, mais par le fer et par le sang, avait il proclamé devant un parterre de députés médusés.

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Au moins, il annonce la couleur et une politique de fer et de sang, promesses qu'il tiendra et qui portera ses fruits. Bismarck n'était pas qu'un homme politique dur et implacable. C'était aussi un fin stratège, d'une immense intelligence et d'une grande précision. Un homme qui inspirer la peur autant que l'admiration, mais dont l'héritage, certes impressionnant, fut également dramatique. On raconte que le battement d'ailes d'un papillon peut provoquer à l'autre bout du monde un ouragan. Gardons cette idée en tête en remontant à la genèse de Bismarck et aux sources de son destin hors du commun.

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Un destin qui, s'il n'est pas seul responsable des catastrophes et des grands conflits mondiaux du vingtième siècle, laisse certainement en partie.

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Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Bismarck mène une vie plutôt dissolue durant sa jeunesse. Un peu comme ses descendants, aujourd'hui marqués par une forme d'insouciance, voire d'inconscience. Arrogant, il croit à sa bonne étoile, ne consacre que peu de temps à ses études de droit à l'université de Göttingen. Il préfère dépenser sans compter l'argent de son père, ex-officier et propriétaire terrien, et fait montre très tôt d'un caractère violent. Déjà, à l'époque, il affiche un goût prononcé pour l'affrontement, l'escrime notamment, qu'il pratique assidument avec talent.

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Croiser le fer, voilà une manière pour lui de prouver sa virilité.

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À l'âge de 21 ans, en 1836, il entame une carrière de respectable homme de loi dans l'administration. Mais cette vie rangée ne lui convient guère. À la mort de son père, en 1845, il lui préfère celle de propriétaires terriens pour cultiver. Le blé est aussi respectable qu'écrire des requêtes pour de l'administration, dira t il. Ce n'est qu'en 1848, à 33 ans, qu'il entame une carrière politique sous l'influence de sa femme Yohanna, fan de Came, dont les liens avec le mouvement piétiste luthérien proche de la famille royale de Prusse, vont lui servir de tremplin.

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Élu au Parlement prussien à Berlin, il a très vite l'occasion de montrer ses méthodes sans concession et ses couleurs ultra conservatrice. Car cette année là, toute l'Europe est en ébullition. Sans les révolutions de 1848, je vous le rappelle, Mathieu Mercier, révolutionnaire, réclame plus de démocratie. Mais Bismarck, royaliste convaincu, ne l'entend pas de cette oreille. Il part. Le roi l'empêche de céder aux requêtes des libéraux. La révolution est réprimée dans le sang et la flamme est éteinte.

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Le combat de Bismarck contre les libéraux ne fait que commencer. À la mort du roi Frédéric-Guillaume 4 en 1861, il est d'abord écarté de la cour, car l'héritier du trône. Guillaume, est bien entouré d'aristocrates libéraux et Bismarck détonne. Il est envoyé en exil pour ainsi dire d'abord comme ambassadeur à Saint-Pétersbourg, puis à Paris, où d'ailleurs il apprend à connaître Napoléon 3, attendant patiemment son heure pour faire son retour.

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Il en est persuadé il est un soldat de Dieu envoyé sur Terre pour le défendre, lui et ses intérêts monarchiques. L'occasion se présente en 1862. Ayant essuyé une débâcle militaire, le roi Guillaume 1er, qui réclame au Parlement une nouvelle armée, fait face à un refus. On le dit prêt à abdiquer pour Bismarck. Acceptable. Il rentre en catastrophe et convint le ROC. Le vote du Parlement doit être annulé et que le pays doit être dirigé par son souverain, par le fer et par le sang.

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C'est son fameux discours prononcé devant des parlementaires sans voix. Le voilà propulsé ministre président. Grâce à ce qui s'apparente à un coup d'Etat ou presque sans scrupules, il impose une période de répression politique, dissout l'Assemblée et gouverne sans tenir compte de la commission des finances. Les citoyens qui osent s'opposer aux décisions du gouvernement sont punis et très vite. Bismarck pousse le roi dans une guerre à grande échelle dont les conséquences pour l'Allemagne et l'Europe sont immenses.

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Pour comprendre, il faut savoir qu'au milieu du dix neuvième siècle, l'Allemagne en tant qu'Etat uni n'existe pas. Le territoire est découpé en plusieurs Etats regroupés en une confédération. Deux d'entre eux, la Prusse et l'Autriche, souhaitent l'unification, mais ils s'opposent sur la solution puisqu'ils souhaitent tous deux s'arroger la domination de cet empire allemand. En 1864, Bismarck propose une alliance à l'Autriche. Ensemble, ils mènent une guerre victorieuse contre le Danemark et se partagent ce butin territorial qu'on appelait la guerre des Duchés.

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Mais cette union est de courte durée, à peine deux ans plus tard, prétextant une mauvaise administration du territoire danois qui aurait été louée. Bismarck déclare la guerre à l'Autriche. Il remporte une victoire éclatante à Sadowa et évince l'Autriche des États allemands et parvient à une première forme d'unification. Mais reste à rallier les États du Sud. Vous savez que la Bavière était un peu réticente.

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En 1870, il joue un autre coup décisif, cette fois contre l'empire français, voulant s'attirer la sympathie des États allemands qu'il veut annexer. Il pousse habilement Napoléon 3 à lui déclarer la guerre. C'est une réussite. Il obtient le ralliement et alors que le Second Empire français disparaît après la victoire de la Prusse sur la France à Sedan. l'Empire allemand, lui, est proclamé. Et en plus. Pardon de vous le rappeler, mon cher monsieur, ça va être douloureux.

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Proclamé dans la galerie des glaces du château de Versailles. C'est une sévère humiliation pour nous. Ce n'est pas tant une idéologie forte qui motive Bismarck dans toutes ses entreprises, mais la poursuite d'un but. l'Unification de l'Allemagne, pour lequel il est prêt à tout, même à des idées considérées comme révolutionnaires par les conservateurs traditionnels, s'opposera Vienne, par exemple, ou faire ami ami avec Napoléon 3, capable aussi de s'adapter, quitte à trahir ses alliés d'hier.

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Une volonté de fer inébranlable. Pour cette raison, il est bien difficile de classer Bismarck dans une seule catégorie ou de définir seulement au regard de la brutalité de sa politique, comme il en est. De même d'autres figures de l'histoire, par exemple Napoléon 1er comme lui. Bismarck a laissé une empreinte indélébile sur le 19ème siècle, empreinte toujours d'actualité aujourd'hui, comme le souligne dans la préface la nouvelle édition des Mémoires d'Otto von Bismarck. Jean-Paul Bled, notre invité, grand spécialiste, il faut bien le dire, de l'histoire de l'Allemagne, retint historiquement votre.

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En effet, Stéphen, pour continuer à parler de Bismarck, le chancelier de fer, nous avons le plaisir d'accueillir en studio l'historien spécialiste de l'Allemagne et de l'Europe centrale, Jean-Paul Bled. Bonjour, bonjour Jean-Paul Bled. Merci d'être avec nous. C'est un grand honneur que vous nous faites parce qu'on peut le dire. Or, vous vous publiez la nouvelle édition des Mémoires de Bismarck aux éditions Perrin, que vous avez annotée. Vous êtes le spécialiste incontesté de l'Autriche et de l'Allemagne.

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Ces mémoires, vous le dites en introduction, Bismarck écrit pour deux raisons la gloire et la revanche. Bien sûr. Est ce qu'on peut dire que ça annonce bien le tempérament de notre personnage du jour, à la fois mégalo et revanchard?

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Oui, certainement un grand homme et naturellement porté à vouloir écrire ses mémoires pour laisser une trace forte. Mais chez lui, il y a quelque chose de plus.

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C'est que il a été renvoyé comme un laquais. On peut dire par Guillaume 2 en 1890. Vous parlez de moi. Je me suis arrêté à l'unification de l'Empire allemand en 1871. C'est vrai qu'ensuite, il a servi Guillaume 2, mais Guillaume 2 était aussi un empereur de fer. Et donc la rivalité entre les deux hommes. Oui, il était. Il y a le fait que Guillaume 2 arrive monte sur le trône en 1888.

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Sans expérience, mais qui est avide de pouvoir. Et il a face à lui la statue du commandeur. Exactement la statue du commandeur et celle qu'on lui renvoie de Bismarck.

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Mais c'est vrai que Bismarck est entré dans le langage. On dit qu'il y a un adjectif assez péjoratif, d'ailleurs, pour qualifier certaines politiques. On dit aujourd'hui le style Bismarck. Comment on pourrait définir ce style bismarckien? Arnaud Montebourg avait accusé Merkel de mener une politique bismarckienne. Oui, bon, je ne suis pas nécessairement sur ce terrain, mais ça signifie ou cela sous entend une politique inspirée par une volonté de puissance.

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Bon, en ce qui concerne Bismarck, volonté de puissance? Sans doute même sûrement. Mais il faut bien voir que il n'a pas de volonté expansionniste. Il a début très précis. Ce but très précis, c'est de forger l'unité de l'Allemagne sous. De la Prusse. Mais une fois que ce but est atteint, il n'envisage pas de nouvelles conquêtes comme plus tard.

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Évidemment, Hitler, il est sur ce point et sur beaucoup d'autres, d'ailleurs très différents, avant de faire de la politique.

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On l'a dit, Stéphane a raconté à Bismarck, a fait des études de droit et d'agriculture. Il a été propriétaire terrien. C'est là qu'a commencé son envie de s'étendre, de conquérir des terres où on était par nature quelqu'un qui était conquérant. Il est propriétaire terrien par nature. Il appartient à une famille de hyung cœur et tout à fait naturellement. Il hérite d'un des domaines de son père et c'est une situation dans laquelle il se plaît. Il a un contact avec la nature, donc il y a chez lui une sorte de dualité.

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Il y a le personnage citadin, évidemment berlinois. Et puis il y a le personnage qui, en fait, ne se sent bien que dans sa relation avec la terre et la nature.

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Je trouve ça très étonnant personnellement, parce qu'il y a peu d'exemples dans l'histoire de personnages qui découvrent la politique cithares. Finalement, après trente ans passés, il aurait pu être se contenter d'être un propriétaire terrien. D'ailleurs, on le voit chez lui, il faut absolument aller visiter Friederich qui sans son château où vivent ses descendants. On a l'impression d'un aristocrate. Oui, un Yonkers, des grands propriétaires fonciers allemands. Et cela dit, il y a une part de mystique chez lui, c'est à dire que il se sent.

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Il l'écrit d'ailleurs, Soldat de Dieu. En plus, avec une vision luthérienne. Il faut rappeler que l'Allemagne aussi est un mélange religieux, c'est à dire que, par exemple, au sud, des États comme la Bavière sont catholiques, alors que la Prusse est traditionnellement luthérienne. Et donc oui, oui, mais lui, il y a une sorte de pureté. Oui, il a participé au mouvement piétiste.

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Vous avez souligné dans votre avant propos qu'il a profondément marqué et même si la religion n'inspire pas officiellement sa politique.

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Il y a là une sorte de fil directeur. Il y a là un terreau dans lequel il puise.

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Quel rôle a joué la femme de Bismarck? Yohanna Cammaerts, vous le dites mieux placé? Dites le avec l'accent io9 de camin, beaucoup mieux représenté. Est ce qu'elle a contribué à forger quelque part le chancelier de fer? Celui qui allait devenir Ioana a joué un rôle important.

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Il a trouvé en elle une sorte de havre, un support, mais je ne suis pas sûr que elle soit un élément qui le durcisse.

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On pourrait peut être, mutatis mutandis, faire une comparaison avec la relation qui existe entre Charles de Gaulle et Yvonne de Gaulle. Je pense que c'est de cet ordre là, dit on.

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J'ai rappelé l'histoire de son discours, le sang et le fer. Ça, ça a marqué longtemps l'histoire politique.

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C'était pourquoi? Parce que c'était un langage inédit. Jamais on avait parlé comme ça devant le Parlement de Berlin.

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Non, effectivement, c'est cette formule qui a fait mouche et qui a scandalisé les parlementaires.

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En dehors des quelques conservateurs à deux motivations, elle répond d'abord à la situation présente, celle d'un conflit avec la Diète de Prusse sur la question militaire. C'est la raison pour laquelle il est appelé à prendre la direction du gouvernement. Sans cette crise, sans doute n'aurait il jamais été appelé à devenir premier ministre. Donc, il y a une raison immédiate.

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Si vous voulez. Mais il a aussi dans l'esprit le conflit à venir qui, pour lui, est inéluctable entre la Prusse et l'Autriche. Et ce conflit ne se résoudra pas, pense t il, par des formules diplomatiques. Il se résoudra par la guerre sur le champ de bataille.

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C'est réaliste? Oui, les pressions.

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Mangano met un dernier mot aujourd'hui pour les Allemands. Il y a un regard très, très, j'allais dire nuancé sur Bismarck. Il y a ceux qu'il adore et d'autres, au contraire, qu'il donne des boutons, mais tout de même. L'ex chancelier allemand Gerhard Schroeder, qui était un social démocrate, avait dans son bureau un grand portrait du chancelier de fer. C'est donc il reste une référence.

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Quand on fait de la politique en Allemagne, je pense que oui et on fait le cours de l'histoire allemande récente, a ratifié en quelque sorte la politique de Bismarck. Politique récente à reconstituer l'unité de l'Allemagne et en ce sens, cette unité est une justification de l'oeuvre de Bismarck, de même que Helmut Kohl a fait transférer les restes de Frédéric 2 à 6 voix. Eh bien, la réunification nous ramène ou ramène les Allemands à Bismarck.

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C'est fou. En tout cas, c'est pour ça que c'est important de lire Les mémoires de Bismarck qui paraissent aujourd'hui même aux éditions Perrin. Grâce à vous, Jean-Paul Bled, merci d'avoir été avec nous pour nous parler du chancelier de fer. La nouvelle édition de Je vais vous lui offrir volontiers rafraîchira la mémoire. Oui, et puis surtout, voyez, ça vous donnera un petit peu une colonne vertébrale.

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16H18 C'est Henrotin, Stéphane Bern et Matthieu Noël tous les jours de 16 heures.

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Historiquement, vôtre vous raconte l'histoire sans se la raconter. Elle nous raconte l'histoire, mais surtout ses petits secrets. C'est Clémentine Fortier Kaltenbach aujourd'hui, à vous nous présenter des hommes qui ne sont pas en faire.

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Il y croyait dur, mais il avait des raideurs dans le dos quailleurs.

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Alors, un problème. Mais écoutez, selon certains théologiens et juristes, la fin du seizième accusé son mari d'impuissance pour faire annuler son mariage est sinon un droit. L'obligation de l'épouse, ça s'appelle le Congrès, donc le Congrès, c'est une sorte de tribunal de l'impuissance. Et quand un mari était convoqué au congrès, il devait faire en public la démonstration qu'il y avait des témoins.

[00:22:31]

Oui, bien sûr, je vais vous raconter ça. Il devait faire la démonstration de cette épreuve. C'est un peu pittoresque. Ça a existé en Espagne, en Italie, mais c'est en France, sous l'ancien régime, qu'elle a connu son heure de gloire.

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Vous avez l'air de regretter le 450 et 777, ils ayant eu trois enfants. Moi, j'aurais guerre, puis expédié mon mari. De toute façon, mais ça devait. Ça devait être quand même un truc incroyable. Comment cela se passait il? On interrogeait les époux séparément, devant une assistance nombreuse. On leur posé des questions très intimes, quand même. Vous imaginez? Ça devait être particulièrement gênant parce qu'en chacun donnait son sens comme chez lui. Il m'a pas touché.

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Il ne peut pas. Et elle n'a pas du tout. Mais ce n'est pas vrai. Après quoi elle était examinée par douze experts, médecins, chirurgiens. Des matrones. Parce que les matrones, elles, s'y connaissent en leur nom. Comment dire, j'allais dire dans toutes ces choses autour d'eux du fait de donner la vie.

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Alors évidemment, le regard, c'est beaucoup de périphrases. Oui, oui, c'est vrai. J'essaie de rester dans un récit un peu académique. Alors, évidemment, l'organe viril de l'Est en particulier, faisait l'objet d'une observation approfondie. Il devait être jocistes, vérifier et tâter, triturer, mesurer. Quant à la longueur et élasticité avec mouvements naturels d'érection. Venait ensuite la démonstration devant témoins, c'est à dire le congrès proprement dit. Le problème, c'est qu'évidemment, la gêne provoquée, mais on les aide pas.

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Comment voulez vous l'aider? On ne pourrait pas leur montrer des ouvrages pornographiques validés par l'Eglise catholique. En tout cas, si le mari était déclaré impuissant, le mariage était dissous et le monsieur n'avait plus le droit de se remarier. C'était quand même très important et il y a quelques affaires qui ont défrayé la chronique et finalement incité le Parlement de Paris à supprimer cette pratique par une loi du 18 février 1677. Et par la suite. Quand une femme accusera son mari d'impuissance, on procédera juste à l'examen du monsieur.

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Bon, si tout a l'air bien en place et fonctionnel, la demande de la dame sera rejetée. Enfin, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Pourquoi ce qu'on fait, ça? On organise le congrès. C'est pas tellement parce que la dame, on compatit en disant la pauvre Maria, impuissant, elle va pas pouvoir avoir d'enfant. C'est pas tellement ça la préoccupation. La préoccupation, c'est que la femme étant pécheresse, Spahn, par nature, étant d'une passivité naturelle, si elle n'est pas comblée, elle va devenir odieuse, l'épouse d'un impuissant ou est une malade privée de soins.

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La femme de nature lascive connaîtra des souffrances atroces ou cherchera ailleurs à se satisfaire si elle n'est pas dépucelage en bonne et due forme. C'est très, très important. Il y a trois histoires très documentée sur les congrès. On les connaît notamment grâce à Tallemant des Réaux et ses historiettes, mais aussi par des chansons, des vers grivois.

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Parce que vous imaginez bien que dès qu'il y a un congrès, les gens respectables, surtout que ça les fait revenir et c'est fait. On a piqué je que les André Cantin John contingentées, mais dans les histoires un peu connus. Évidemment, il y a celle de Charles de qu'Elena, qu'elle est connue parce que c'était un ami de Henri de Navarre, futur Henri cadre, et de l'amiral de Coligny. Il avait été convoqué par sa femme à un congrès et du coup, comme le pauvre gars est tué pendant la nuit de la Saint Barthélémy.

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La légende raconte que les dames de la cour sont allés voir son cadavre pour examiner la taille de son membre viril parce qu'il avait été convoqué en congrès. La seconde histoire concerne. L'ONU conseille un conseiller du roi intendant des finances et lui a fait l'objet de trois congrès parce que les résultats étaient ambigus. Reprenant les deux premiers, ça n'a pas été concluant, donc trois fois, il a dû revenir et essayer de faire l'amour en public à sa femme. Et le troisième, c'est une affaire retentissante, celle du marquis de Langeais.

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Il avait 25 ans. Il était marié à une fille de 14 ans. Au bout de trois ans de mariage, elle réclame le divorce pour impuissances. On est en invoquant l'amour stérile. Furieux de son mari. Alors, étrangement, c'est lui qui demande à subir le Congrès. Il est très sûr de lui. Il crie victoire, il fanfaronne mais moi, pas de problème, etc. Puis, le jour où on lui dit Allez Moukoko, là, incapable de faire quoi que ce que vous voulez rester dans le style académique.

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Mais il faut qu'on essaie d'avoir une vision concrète de ce moment là. A quel moment vous demandez vous êtes un homme?

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Vas y, mon coco, c'est à dire devant, les gens ont hurlé au loin. Ils sont quand même pas. On parle, c'est surtout. En réalité, ça se passait généralement dans les gens se mettaient le plus proche possible, mais ça se passait dans deux salles. C'est la matrone qui venait regarder de près. C'est comme si là, dans la Régie, il était en train de faire la démonstration de leurs performances sexuelles. Les gars regarderaient d'ici.

[00:26:48]

Voilà, c'est à peu près ça. Il y a la matrone, la matrone. Elle fait. Elle fait des allers retours dans cette affaire.

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D'une pièce à l'autre. Elle tient de l'assistance au courant minute par minute. Elle passe d'une pièce à l'autre. Elle lit ce jour là Journal constate avec le marquis de Longée. Elle constate sur un ton navré son grand pitié.

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Il ne mâtures pas. Il n'a pas pu Madurai m'attirer.

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Voit la base. Une matrone dont elle a l'accent campagnard.

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C'est le genre de choses que je l'ai. C'est plus joli. Bandeau n'a maturé.

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Ben oui, voilà tout. Visuellement, tout Paris se moque de lui. Le marquis de Langeais est condamné à libérer sa femme. Il doit aussi lui rendre sa dot et il devient dans tout Paris le prototype de l'homme impuissant. Alors, en janvier 1800 59, il présente la requête d'un second congrès en disant. Il attribue son échec à la corruption des experts, à l'hostilité de sa femme, à la manière dont on l'avait baigné et à des maléfices. Il demande un second congrès qui lui est refusé.

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Et c'est là qu'il doit rendre la dot de sa femme avec désintérêt. Alors, comme il est furieux, il va épouser une protestante parce que là, on n'avait pas le choix de se marier.

[00:27:53]

Mais entre personnes de la religion prétendument réformée, on accepte et il va lui faire sept enfants, sept enfants.

[00:28:01]

Non, la question d'encombrer des oui, parfois, ça ne marche pas. Le marquis de Langeais, c'était ça. Il a eu sept gosses, c'est comme quoi. Et après lui, la pratique du congrès est abandonnée.

[00:28:14]

Merci Clémentine. Vous avez réussi dans le temps qui est imparti à un congrès pour agir.

[00:28:20]

Il lui fallait plus qu'il n'en faut. Stéphane, visiblement convaincu que les deux hommes ont pris d'illustres personnages effectivement de la Cinquième République. Merci Clémentine. Le cuise arrive. Vous ne bougez pas, Clémentine, même si Stéphane tente de vous éloigner du micro en pesant de tout son poids sur la direction de repas afin de s'épargner ce face à face souvent embarrassant pour lui. Marmonnant, marmonnant comme un enfant qui ne veut pas aller à l'école.

[00:28:45]

Pas Clémentine, tout sauf Clémentine. Et si?

[00:28:50]

16 18 historique. Quoi qu'il en dise, le cap fatidique des 90 défaites dans le Queens ayant été franchi. Une idée circule actuellement parmi les 53 existantes de Stéphane Bern lui offrir un ravalement de cerveau.

[00:29:06]

Une perspective qui n'effraie pas Clémentine Porter, un mec qui a déclaré avec malice Il y aura des deux, très, très longs travaux de restauration des lieux jour à Berne.

[00:29:14]

Toubiana. Stéphane, êtes vous prêt à affronter ma première? J'aurais préféré un ravalement de façade. Elle est allée un peu pointue, cette question. C'est un domaine où vous n'êtes pas expert. C'est le 7 janvier 1989 que le dernier empereur dieu du Japon est mort. Il s'agissait de Hirohito. Lui et sa femme ont visité en 1971 l'Europe et en 1975 les Etats-Unis. Ils sont allés à Disney Land, où ils ont même été reçus par Mickey. Vrai ou faux?

[00:29:42]

S'engraisser, ils ont reçu la visite. Ils sont âgés de 19 ans. Ils sont allés visiter. Ils ont été reçus par les jeunes.

[00:29:48]

J'avoue que là, j'imagine qu'il a dû y avoir un protocole Mickey. C'est quand même pas le prince. Je sais, je sais qu'un songye vient aux États-Unis. Absolument. Mais je crois, oui. Mickey devait être là. Et plutôt toute la bande ou les copains de Mickey.

[00:30:12]

Quelle connaissance de l'histoire!

[00:30:13]

Effectivement, l'empereur a même acheté une montre Mickey et il a assisté à la fameuse parade.

[00:30:19]

Question numéro deux pour vous, rappelez moi le nom de son épouse? Je ne sais pas, Hirohito.

[00:30:23]

Probablement parce vous avez essayé de un numéro 2. Vous, Clémentin, durant la Seconde Guerre mondiale.

[00:30:32]

Il y a eu des batailles terrestres sur le sol même des Etats-Unis. Vrai ou faux? Oui, je pense que oui, puisque dans la guerre du Pacifique, la guerre du Pacifique concernait certainement des îles du côté de Hawaï et autres et d'ailleurs et de Pearl Harbour. Tout ça est en dehors. C'est comme si on vous disait hier, on s'est battu en Corse, dans les DOM-TOM, à la Martinique. Je pense que oui.

[00:30:57]

Excellent raisonnement. Excellente réponse. Vous avez gagné la bataille sur l'île d'Atout et Kiska, à l'ouest de l'Alaska. C'est une des zones les plus inhospitalières du monde, notamment à cause des violentes tempêtes. Mais ces deux îles étaient situées stratégiquement pour le contrôle du Pacifique Nord, avec un risque que les Japonais construisent une base pour des attaques aériennes sur la côte ouest des Etats-Unis. Les Japonais ont réussi à les occuper près d'un an. Les îles sont redevenues américaines en juillet 43.

[00:31:23]

Parmi les soldats américains, un certain Charlton Heston. Je le dis ça comme ça au passage.

[00:31:28]

Pour votre culture, j'ai une formidable question numéro 3.

[00:31:31]

Ça peut être une plaisanterie à la fin. On a tellement envie de vous faire rire. Oui, je vois Belledonne vous pousser beaucoup à vous y aller Franco. Mais savez, en plus, ça peut être repris par La Presse. Vous avez des sites y, des sites sur la vie. Ils déforment les phrases un peu comme moi d'ailleurs, et les mettent en une. Là, demain, on aura Stéphane Bern, la tragique Monarchy. Dis moi, d'orchidée, dit.

[00:32:00]

Comment peut on lire? On ne le dit pas, mais il faut veiller à ce qu'il valait. Monarchy, chanteur des Stones?

[00:32:08]

Non, mon Dieu! L'architecture romane romain.

[00:32:13]

Il était fréquent. Il était fréquent de voir des meneaux, comprenait des éléments de pierre qui divisaient une fenêtre en quatre à Paris. À la Révolution, beaucoup de ces fenêtres ont été détruites parce qu'une loi les ont interdites pendant trois mois. Après, ils ont été autorisés, mais trop tard, les travaux avaient été faits. Vrai ou faux?

[00:32:30]

Là, c'est une interdiction des fenêtres à meneaux qui entrera en vigueur dans trois mois, trois mois et trois mois après, elle aurait été autorisée à nouveau, mais trop tard.

[00:32:40]

Elle était déjà détruite. Ce qui est vrai, c'est qu'il y avait l'impôt sur les portes et fenêtres, ce qui pousse un monde à combler des crédits beaucoup plus tard. Et les fenêtres à meneaux? Traditionnellement, c'est à la Renaissance qu'on les mélange sous la révolution interne de la révolution.

[00:32:54]

On est dans. Ce que je disais, c'est que l'impôt sur les portes et fenêtres est un impôt d'un d'ancien régime qui a été aboli avec l'abolition des privilèges parce que justement, tu payait des infos, des impôts en fonction du nombre de portes ou de fenêtres que tu avais chez toi. Donc les gens, supprimé des portes et des fenêtres, ils vivaient dans le noir. J'allais dire oui, sinon la question n'aurait pas de sens.

[00:33:14]

C'est marrant quand vous partirez sur la bonne réponse, elle vous a complètement, mais pas parce que moi, j'aurais répondu non. Moi, j'en ai répondu non, non, non, non. Interdire les fenêtres à meneaux pendant trois mois, je ne vois pas comment vous auriez pu répondre alors que vous aviez vous la bonne réponse puisque vous ne l'avez donné.

[00:33:29]

C'est vrai que les propriétaires les ont détruit de leur propre chef, mais c'était à cause de l'impôt sur les portes et des fenêtres. Une fenêtre à meneaux qui coupé la fenêtre en 4 comptait 4 fenêtres. Donc on payait Gignoux.

[00:33:40]

J'ignorais que les fenêtres à meneaux allaient se scinder en 4 4 fenêtres.

[00:33:45]

On payait 4 fois plus. Puis après sont venues les vérandas Kayna. Ça, c'est une autre histoire. Rancard global, c'est au global qu'on paye tout ce qui est question du Marocain. Pour Clémentine Porter Kaltenbach, Ossip Bernstein était un maître des échecs. Avocat financier russe, il a été arrêté par la Tchéka, la police secrète, en 1918, avant d'être fusillé. L'officier lui a demandé s'il était bien le champion d'échecs. Il a répondu oui. Il lui a alors proposé un deal, une partie d'échecs.

[00:34:11]

S'il gagnait, il avait la vie sauve. Sinon, il était fusillé. Paralysés par l'enjeu, il a perdu. Il a été tué. Vrai ou faux?

[00:34:19]

Triste histoire terrible. Je pense que c'est faux parce qu'on l'aurait, on l'aurait. La Tchéka de 1918. N'est pas dans la dentelle et l'aurait exécuté de toute façon. En revanche, on lui a demandé il aurait eu un sursis s'il avait gagné la prison. La partie d'échecs paralysée par la manche aurait sauvé la vie s'il avait gagné. Non, je répondu non.

[00:34:48]

Preuve que parfois, le mauvais raisonnement mène à la bonne réponse. C'est faux. Tel que j'avais formulé la question, il n'a pas été paralysés par l'enjeu. Il a perdu, il a été tué. Non, il a gagné et très rapidement, on lui a proposé ce deal. Ça a marché. Il est mort beaucoup plus tard, en 1962, dans un sanatorium des Pyrénées françaises. Oui, la Tchéka n'était pas si cruelle. On a dit beaucoup de saloperies sur la relève.

[00:35:10]

Oui, c'est vrai maintenant. Elle a dit que c'était faux, qu'ils n'avait pas été paralysés par l'enjeu. Donc, en fait, elle a gagné. Je vous l'accorde, Stéphane, que c'est un point qui est un peu volé, peut le lire. Vous voulez donc effacer le point d'égalité? Non, non, je ne le veut pas. Je ne le veux pas, Stéphane. On me sidère. Moi, j'étais prêt à proposer un Hiêp, vous dit Mo Yan Veillette.

[00:35:29]

Mais maintenant, vous êtes Athis.

[00:35:30]

Nous n'avons têtes, mais c'est Clémentine qui remporte le coup. Bravo Clémentine!

[00:35:43]

16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre, vous êtes au cœur d'historiques dans votre deux heures pour découvrir en s'amusant, mais toujours avec une grande rigueur. Un peu comme notre personnage du jour, Stéphane. Oui, envers et contre tous nos personnages, cet après midi, étaient des hommes et des femmes de fer réputés pour leur intransigeance. Après le chancelier prussien Otto von Bismarck, je vais vous raconter le destin de la plus célèbre dame de fer.

[00:36:13]

Et il y en a pas, même en Grande-Bretagne, à part Margaret Thatcher, Maggie pour les intimes.

[00:36:23]

De votre côté, messieurs, vous évoqueraient une figure de fer, mais au premier degré, vous me connaissez.

[00:36:27]

Moi, je suis très premier degré, Stéphane. C'est pourquoi je vous parlerai de quelqu'un qui, contrairement à vos zozos, à vous et lui vraiment en faire. Découvrez Rodman. Rodman, sa rigidité vous impressionnera lui aussi. Sa rigidité vous impressionnera? Elle avait impressionné Constance Qatargate du collège quand il avait repris contact avec les quelques mois. C'est un homme de fer qui n'hésite pas à dire tout haut ce qu'il pense, quitte à déranger FEUQ l'industrie agroalimentaire.

[00:36:50]

Il est comme ça. Il n'a pas de limites et des convictions. David Castel le est avec nous raconter les origines d'un objet un petit peu en fer, aussi en acier, plutôt bien vu chez les la nourrice. D'où ça vient, mais la nourrice, probablement.

[00:37:04]

Et puis avec nous, Olivier Boule, pour faire le contraire du fer de la matière le mou, la mousse, la mousse mousse, de la mousse au chocolat doux.

[00:37:17]

D'où vient elle? Qui a eu cette idée de génie? On peut vraiment parler de génie.

[00:37:21]

Un jour, il y aura des recettes.

[00:37:26]

Il y en a plein. C'est la vôtre. Veut tout le monde s'en fiche ou pas du tout.

[00:37:32]

Moi, je vous donnerai la mienne, qui est particulièrement légère et n'aurait pas de secret.

[00:37:37]

Sans sucre, sans sucre, sans sucre et sans crainte des sentraîne. Oui, c'est très intéressant le mot de la fin, cette expression, par exemple. Tiens, regardez au débotté. Olivier Buhl nous a sorti les formidables recettes en deux coups de cuillère à pot, deux coups de cuillère à pot. D'où ça vient? En tout cas, ça ne veut pas dire. À mon avis, c'est très, très, très bien. Oui, c'est très long.

[00:37:58]

Remonter les siècles une fois de plus. Mais tout de suite, achevons Renaud Écoutants. Stéphane Bern rend un hommage totalement hagiographique à Margaret Thatcher.

[00:38:07]

Ces visiteurs hystériques. Et maintenant, le récit. Elle a la bouche de Marie-Lyne et le regard de Caligula. Voilà résumé en quelques mots, c'est du président François Mitterrand. Toute l'ambiguïté du personnage de Margaret Thatcher, dirigeante inflexible, intransigeante, première femme devenue chef de gouvernement dans un pays d'Europe occidentale. Main de fer dans un gant de velours.

[00:38:34]

Elle a fait usage de diplomatie, de séduction autant que de brutalité, parfois tranchant par ses actes, avec son apparente douceur, l'élégance de ses tailleurs. Elle aimait beaucoup le bleu, mais aussi la délicatesse.

[00:38:47]

Heureux de le savoir, la douceur des traits de son visage, on le sait moins. Entourée d'une épaisse et iconique chevelure courte, Margaret Thatcher est une femme de convictions, animée d'une certitude indéfectible d'avoir raison. Toujours rien ou presque ne peut ébranler. Elle a les nerfs solides et elle en fera la démonstration à de nombreuses reprises durant ces onze années et demie passées au 10, Downing Street. Quand elle arrive au pouvoir en 1979, le Royaume-Uni va mal. Paralysée par les grèves, le modèle de l'Etat providence mis en place au lendemain de la guerre est en déroute.

[00:39:22]

Le pays réclame un virage à droite et malgré cette chère Lacorne, elle promet de redresser l'économie du pays grâce à une thérapie de choc.

[00:39:31]

Le libéralisme économique, les privatisations à tout va, la déréglementation des marchés financiers. Grâce à cette politique économique sans concession, le pays sort de son marasme. C'est le miracle. Ça ne change rien. Les investisseurs affluent, la bourse flambe. Mais là encore, à quel prix? Le recul de l'Etat dans de nombreux secteurs ouvre la porte à de plus grands écarts sociaux, aux salariés précaires, au doublement du nombre de pauvres, à la dégradation du secteur public, de l'éducation, des infrastructures.

[00:39:59]

Mais il faut ce qu'il faut pour redresser le pays. Elle veut encourager les travailleurs, pas les tire au flanc. C'est son expression.

[00:40:06]

Étonnant dans un pays qui mange ce que assumer les bonnes blagues. Ce que je veux, c'est récompenser les plus méritants, quitte à pénaliser une large part de la population. L'égalitarisme? Très peu pour elle. D'ailleurs, elle mène une lutte sans merci contre les syndicats ouvriers qui usent et abusent, selon elle, de leur droit de grève. Son combat contre les d'une, comme disent les Anglais, les syndicats, peut être considéré comme la deuxième grande victoire de sa carrière.

[00:40:36]

D'abord avec la mise en place d'un plan Humana Act en 1982, un arsenal juridique qui limite le pouvoir des syndicats devenus, il faut le dire, extrêmement puissant outre-Manche. Dans les années 70, un syndicat, toutefois, résiste encore à cette politique agressive, celle des mineurs. En 1984, il lance la grève la plus longue et la plus dure que le Royaume-Uni ait jamais connue. Mais là encore, Cesti, comme les Britanniques les surnomme, ne cède rien.

[00:41:04]

L'opinion publique, d'ailleurs, est derrière elle, alors elle tient bon et c'est elle qui finira par user les grévistes et non le contraire.

[00:41:10]

C'est toute la culture de la grève au Royaume-Uni qui meurt cette année là. Ce combat contre ceux qu'elle qualifie elle même d'ennemis de l'intérieur n'est pas le seul qu'elle mène d'une main de fer. Deux épisodes en particulier sont restés à jamais gravé dans les mémoires comme délinquantes, illustration de sa personnalité.

[00:41:29]

En 1980, par exemple, quand elle reste de marbre face aux militants nationalistes d'Irlande du Nord et leur grève de la faim qu'elle préfère laisser mourir dans la prison de mails plutôt que de leur reconnaître le statut de prisonnier politique, elle dira plus tard qu'il était possible d'admirer leur courage, mais pas de baptiser avec leur cause meurtrière durant la guerre des Malouines.

[00:41:50]

Aussi, je devrais dire, des phoques si je veux me faire bien voir.

[00:41:55]

Un conflit qui opposa le Royaume-Uni et l'Argentine en 1982 et qui se solda par une victoire totale de Londres, mais aussi par le lourd bilan humain 255 morts britanniques, 650 Argentins. C'est excitant d'affronter une vraie crise, dira de Margaret Thatcher de cet épisode. Ses victoires contre l'ennemi extérieur, l'Argentine, puis contre les syndicats l'ennemi intérieur en 1984, lui valent d'être deux fois réélu à la tête du pays. Trois mandats.

[00:42:23]

Du jamais vu depuis un siècle et demi en Grande-Bretagne. Des femmes au long règne. La Grande-Bretagne en a connu et en connaît encore plus de soixante trois ans. Pour la reine Victoria 68 pour l'instant. Pour Elizabeth 2, qui ne veut pas décrocher. Mais Margaret Thatcher, à la différence que ce pouvoir exercé durant plus de dix ans à la tête du 10 Downing Street, cinq ans avant cela à la tête du Parti conservateur, elle n'en a pas hérité.

[00:42:48]

Loin de là. Fille d'un épicier et d'une couturière, elle ne doit son ascension qu'à son seul mérite et aux qualités à mettre, entre guillemets, bien sûr. On parle ici d'un personnage très controversé qu'elle doit à l'éducation stricte et quelque peu austère qu'elle a reçue de ses parents. Un goût prononcé pour le travail, de la rigueur, de la détermination, de l'orgueil aussi. Né le 13 octobre 1925 à Dunham, une bourgade très victorienne située sur le littoral de la mer du Nord, elle grandit dans l'influence de l'Église méthodiste.

[00:43:19]

Nous aimions, Lord, la précision et la rigueur, confiera t elle à ce sujet de son père, prédicateur bénévole à l'Église, également très impliquée dans la vie publique locale. Elle héritera un goût prononcé pour la politique et les préceptes moraux stricts, valeurs auxquelles elle restera fidèle tout au long de sa vie.

[00:43:38]

Durant ses études de chimie et de lettres au collège Somville d'Oxford, elle est un membre assidu de l'Association des étudiants conservateurs, puis une militante très active du parti devenue avocate. En 1954, elle fait sa véritable entrée en politique en 1959 en devenant membre des Communes. De là, c'est l'Ascension, un strapontin dans le gouvernement Harold McMillan, suivi de plusieurs postes au sein du cabinet fantôme Shadow Cabinet. Vous savez, quand vous êtes dans l'opposition, une sorte de cabinet alternatif à celui du gouvernement en place qui n'attend que prendre le pouvoir par les élections législatives.

[00:44:13]

Au retour des conservateurs au pouvoir, elle est nommée ministre de l'Éducation sous Édouard III, puis chef du parti en 1975.

[00:44:21]

Quatre ans plus tard, elle remporte les élections et devient la première femme à la tête d'une grande démocratie d'Occident. Elle le restera jusqu'au 26 novembre 1990, année durant laquelle elle fait voter un impôt local très impopulaire, la poll tax, qui aura raison de ses soutiens au sein même de son Parti conservateur. Elle doit renoncer au pouvoir, non sans avoir laissé une empreinte indélébile dans l'histoire de son pays. Après Winston Churchill, elle est la figure anglaise la plus célèbre du XXe siècle, à la fois controversée pour ses méthodes autoritaires et admiré pour sa poigne.

[00:44:58]

Poigne qui, peut être, serait restée moins légendaire. Elle était exercée par un homme plutôt qu'une femme.

[00:45:05]

Elle retint historiquement votre pour continuer à parler de Margaret Thatcher.

[00:45:10]

Nous sommes avec le député LR et essayiste Jean-Louis Thiriot, qui a publié la première biographie de Marie de Margaret Thatcher en français. Oui, Jean-Louis Thiriot, vous avez publié Margaret Thatcher de l'épicerie à la Chambre des lords, réédité dans la collection Poche Tempus aux éditions Perrin. C'est la première biographie de Margaret Thatcher en français qui a remporté le Grand Prix de la biographie politique en 2007. Vous êtes d'accord avec l'idée que la poigne de. On en parle davantage parce que c'est une femme.

[00:45:37]

Au fond, on se préoccupe moins de la poigne de fer des hommes. Ça ne me semble pas évident. Je crois qu'une poigne de fer comme celle là est assez exceptionnelle et que finalement, dans l'ensemble du vingtième siècle en Grande-Bretagne, il y a eu elle et elle seulement. Il y a un personnage comme ça dans l'histoire. En France, ça a été le général de Gaulle. Il se trouve que c'est une femme et elle aurait détesté que l'on n'en parle pas des femmes puisque un jour, quelqu'un lui demande un journaliste.

[00:46:07]

Quel effet cela vous fait d'être la première femme premier ministre? Est ce que vous êtes fière d'être la première femme premier ministre britannique? Elle avait répondu J'espère que je suis là parce que je suis la meilleure et pas parce que je suis une femme.

[00:46:20]

Et je crois que c'était une femme qui, vraiment, ne se pensait pas comme femme. Son combat, c'était être la. Premier ministre, sauf pour faire des blagues du style quand vous avez besoin d'une décision, faites appel à une femme quand vous avez besoin de mots. Faites appel à un homme.

[00:46:40]

Stéphane en a fait le portrait de manière fixe sur les diminutifs. Mais il y a quand même des gens qui détestent Maria, a souligné J'ai souligné la question de quel point de vue on se place si on se place du point de vue macro économique de la Grande-Bretagne. Elle a redressé la Grande-Bretagne en 1979. On disait la Grande-Bretagne est le premier pays qui fera le trajet du développement au sous développement. C'était l'homme malade de l'Europe qui dépendait du FMI. Une économie en berne et ça, très clairement.

[00:47:11]

Elle a complètement relancer l'économie britannique en termes de justice sociale. On a là un bilan évidemment infiniment plus contrasté. Globalement, les analyses qui ont été faites sont claires les dix pourcent les plus riches en ont le plus profité. Les 90 pour cent restants ont non profité et les 10 sont les plus pauvres ont été deux fois plus pauvres. Voilà l'analyse. Il y a aussi le service public au service public. Elle n'a pas touché tant que ça. Et vous voyez, par exemple, sur les trains, on dit la privatisation, c'est Margaret Thatcher, c'est pas Margaret Thatcher, cette jeune measure.

[00:47:48]

Et ce sont ses disciples qui, dans beaucoup de domaines, sont allés plus loin qu'elle. Et c'était une tacticienne, notamment. Elle n'a pas touché au NHS, le système de santé britannique en dix ans. C'est explosif. Donc, la tactique. Et vous voyez la poigne et la tactique, c'est quand on parlait. Vous parliez des mineurs. Cette crise là, elle aurait pu la voir en 80, mais elle n'était pas sûre de la gagner. Donc, elle a reculé et elle savait reculer.

[00:48:15]

84. Elle organise l'affrontement. Elle veut une victoire en rase campagne. Elle stocke du charbon. Elle met l'armée à des endroits stratégiques. Elle tient 18 mois et elle gagne. OK. Vraiment une méthode de la poigne d'une stratège? Vous savez, elle avait, elle avait. Ce que je veux, c'est un défaut ou une qualité comme Otto von Bismarck, dont on a parlé dans la première partie de l'émission. Elle était orgueilleuse.

[00:48:38]

Elle se croyait la meilleure. Margaret Thatcher est une intelligence éblouissante. On n'a pas forcément envie, en travaillant sa biographie, d'aller passer un week end avec elle.

[00:48:51]

Pourtant. Pourtant, je disais qu'elle avait de la séduction. Est ce que vous vous avez été sensible à ces éléments de séduction? Oui. Elle jouait. Elle avait deux registres pour obtenir ce qu'elle voulait. Le rapport de force ou le Yahad et la séduction. Et une anecdote que je trouve très amusante, où elle mélange un peu les deux. Elle est reçue par Valéry Giscard d'Estaing, qui la détestait, et le chien de Valéry Giscard d'Estaing s'empare du sac à main de Margaret Thatcher, qui était sur la table basse.

[00:49:20]

Et Valéry Giscard d'Estaing lui dit Ah, je suis désolé, mais ce chien est un présent de votre souveraine. Et Margaret Thatcher lui répond avec un grand sourire.

[00:49:30]

Mais je vois qu'il a reçu une éducation française et était sur ce registre. Je trouve ce type d'ami. Elle s'entendait mieux, visiblement, avec François Mitterrand. Infiniment mieux. Paradoxal. Je crois que là, on dépasse un peu le sujet. François Mitterrand était un homme de la pratique du pouvoir et du maquis, avait l'isthme poussé à l'extrême, la droite et la gauche à droite et la gauche de gouverner.

[00:49:58]

Et comme praticien du pouvoir, il admirait l'artiste du pouvoir qu'était Margaret Thatcher. Il venait du monde et il parlait la même langue. Mais au fond, elle n'aimait pas les intellectuels. Elle n'aimait pas les artistes, mais pas les classes. Par exemple, elle qui venait de l'épicerie raconte cette phrase Je ne sais pas si la reine l'a prononcée. On a visé gratter le vernis. Vous trouverez l'épicerie. Je ne pense pas que la reine soit assez snob pour dire une chose pareille.

[00:50:24]

Je pense Vecna. C'était vrai, vraiment. Et c'est le paradoxe de Margaret Thatcher par rapport au bilan. On sait qu'en même temps, les années algériennes sont des années de démocratisation parce qu'elle a gagné ses galons en les prenant sur le dos de l'aristocratie britannique. Des gens qui venaient ou de. Il ne vient pas des public school qui sont des grandes des écoles privées britanniques, les Heaton ou les Hawks. Elle s'est battue contre les grandes de son parti, qui étaient des hommes du monde, courtois et diplomate.

[00:50:53]

Et elle a ouvert, c'est vrai, à la prospérité économique, des pans entiers de l'économie. La libéralisation de la City en 86, c'est aussi la fin exclu des fils de bonne famille, maîtres exclusifs de la City. Donc, il y a ça, et c'est vrai, que le raffinement de la haute société britannique cet humour est à Thunder Statement est absolument merveilleux. Elle n'y comprenait rien. Elle était d'un sérieux extraordinaire. On raconte que lors de sa première visite à la reine, toute la famille avait été frappée par la manière dont elle se tenait.

[00:51:26]

On avait l'impression qu'elle était assise sur un. Et qu'elle n'avait aucune souplesse, aucune capacité à se détendre. Yansenne dans The Crown qui pour ça est très bonne et qui est la première visite à la reine, on la voit en escarpins sur une lande de Balmoral. Il y a du vrai dedans, alors c'est exact. J'en sais rien, mais en tout cas, elle passait pour totalement coincé.

[00:51:50]

Si vous me pardonner, en tout cas, vous, vous l'avez, vous voulez quand on peut très bien dans votre biographie, Jean-Louis Thiriot, malgré sa chair de l'épicerie à la Chambre des lords, paru aux éditions Perrin et réédité chez Tempus. Merci beaucoup d'être venu nous parler de cette dame de fer. Merci Stéphane.

[00:52:11]

16H18 Sur Europe1, Stéphane Bern. Historiquement vôtre aujourd'hui, historiquement vôtre, notre devise est Envers et contre tout. On évoque les personnages de fer de l'histoire et après Otto von Bismarck et malgré cela, vous vous livrez Mathieu, le portrait 99% vrai d'un personnage à cent pour cent. Faux, mais que les jeunes adorent. Oui, c'est sûr que dans les cours de récré, Stéphane, je ne vous le cache pas, les enfants jouent plus souvent à être Iron Man, Otto von Bismarck.

[00:52:42]

Je vous demanderai donc, l'espace d'une chronique, de tenter de renouer avec votre âme d'enfant.

[00:52:46]

Fermez les yeux et souvenez vous de ce petit Stéfane, de sa vie, ses joies, ses peines. À 13 ans, il se fait déflorer par les recomptés dans la description de vos souvenirs, votre faculté d'émerveillement d'alors, sans entrer dans les détails scabreux de votre éducation sexuelle. Même si on embrasse évidemment Nadine de. Bref, quand on a dix ans, normalement, on aime les superhéros.

[00:53:09]

Pourquoi d'ailleurs, cette fascination pour des personnages qui, souvent, portent leur slip par dessus leur pantalon, à rebours de tout ce que nous apprend GQ? Et là, je vous renvoie à FOAD. Mais une chose est sûre, les super héros nés aux États-Unis dans les années 30 à travers les bandes dessinées, les comics fascinent tous les adolescents du monde. Depuis, on est tous derrière notre superhéros préféré. Est ce tombait un à coup de 6 000? Parlant, c'est Batman.

[00:53:30]

David Kabtane Portugal, l'équivalent lisboète de Captain America. Et fait brodent Super Rwanda. Olivier Paul, lui, a tous les albums de Tintin, le superhéros des Belges, avec son célèbre super pouvoirs Le colonialisme.

[00:53:46]

Quand Stéphane, il a dix ans, ces super héros à lui premier, il voyait de lui trop loin, car ils savent que c'est un super héros, l'un des plus célèbres de tous. C'est néanmoins un sauveur de l'humanité. Comme seuls les Ricains savent en inventer parce qu'on va être honnête, on adore la fiction française. Mais quand il s'agit de sauver le monde d'une attaque terroriste, bactériologique ou d'un super vilain aussi puissant que Thanos, on n'a pas envie de confier le job à Nestor Burma.

[00:54:09]

Ou Joséphine, ange gardien qui a beau claquer des doigts, à part faire rire les terroristes, ça n'aura aucun effet. C'est pas grave, on est doué pour plein d'autres choses en France, comme les chouquettes et les grèves. Chacun son savoir faire. Les Américains, eux, sont forts pour inventer des super héros qui sauvent le monde. Surtout Marvel, qui a su exporter toutes ses vedettes Hulk, Thor, Black Panthère, Spiderman, Captain America. Entre les films, les séries, les magazines et les parcs à thèmes, ils font désormais partie, on peut le dire, de la pop culture mondialisée.

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Ils sont nés dans les années 30, en réponse à la misère de la dépression et à la peur devant la montée du fascisme en Europe. Iron Man, lui, est un produit de la guerre froide. Il fait sa première apparition sur une planche de bédé en 63. À l'époque, il combat les cocos, enthousiasmés par ce noble combat contre ce qu'il appelait la pourriture bolchévique. Stéphane Bern demande à sa mamie de lui acheter un magazine Marvel dans lequel il espère découvrir les aventures d'Iron Man.

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Hélas, elle se trompe de magazine et à l'intérieur, c'est un drôle d'environnement que Stéphane découvre. Il était complètement épuisé.

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C'est pas ma famille, je garde penthouses, déclarera Stéphane Mallarmé dans sa chambre. Le personnage d'Iron Man, lui, a été créé par l'écrivain et éditeur Stan Lee et prend vie sous la plume de Domenech et de Jack Kirby. Mais Hermann, c'est le super héros lorsqu'il revêt sa tunique de métal. L'homme en dessous est un personnage de fiction. S'appelle Tony Stark. Est ce que vous voyez le masque? Et bien voilà.

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Tony Stark, c'est Elon Musk qui aurait perdu ses parents et son majordome à l'âge de 7 ans et qui en aurait gardé une profonde rancœur. Tony, quoi que s'appelant Tony, est un enfant brillant. Un petit génie. Même à 80, il fabrique son premier circuit imprimé à 7 ans. Quand Castelot ramasser des bulots en classe verte à Dinard, Tony, lui, construisait un moteur V8. A 21 ans, il hérite de l'entreprise familiale Stark Industries. Il devient donc milliardaire.

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Ingénieur de génie, également play boy à ses heures, sa vie bascule en Afghanistan alors qu'il présente sa dernière création, le missile Géricault, à l'armée américaine. C'est un piège. Il est enlevé par des terroristes de l'organisation Les dix anaux des terroristes. Beaucoup moins sympa que ceux qui avaient pris en otage des ressources.

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Je peux vous dire qu'il ne lui offre pas de guitare. Non, il exige qu'ils construisent une arme de destruction massive. Malin, Tony dit oui, mais au lieu de leur confier cette arme, il va se construire, lui, une armure qui va lui permettre de se tailler une armure, évidemment fabriquée en poils de blaireau en titane. C'était pas gentil, c'est dur. La résistance et la deuxième question que vous posez est évidemment vous. L'ex ingénieur des Mines.

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Comment réussit il à générer suffisamment d'énergie pour alimenter une armure capable de le propulser dans les airs, sachant en plus qu'il est Superman emploi parce qu'il a été blessé dans l'attaque et que des éclats d'obus menacent son cœur? La réponse est simple comme Bonjour Stéphane. Il met au point le réacteur de fusion ARC, un dispositif qui permet de ralentir la progression des éclats de mines vers son cœur et qui fait office de source d'énergie pour l'armure qu'il a bidouillé, ce qui lui permet de réussir son évasion.

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Cette expérience traumatique, vous vous en doutez, va changer. Tony Stark? Comment pourrait il l'oublier?

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En se noyant de 20 auprès de sa putain? C'était une option. Ce n'est pas celle qu'il choisie comme les superhéros visent plutôt un public d'enfants. Tony, lui, choisit de repenser tout son métier. Fini les ventes d'armes qui, parfois, se retrouvent dans les mains des vilains terroristes. Et si, au lieu de se servir de son génie pour faire du blé, il s'en servait pour sauver le monde et battre en brèche les méchants?

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Car les possibilités de son armure magique semblent infinies. Avec qui il peut voler, lâcher des missiles, résister aux impacts des balles et même.

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Et protégés, c'est un plan d'une reprise de Kids United et une autre responsabilité si on se farcit depuis des années des aventures en veux tu, en voilà tous les ans. C'est sa faute. C'est le succès hallucinant du premier long métrage, Averell Man, en 2008, qui a déclenché la saga qu'on subit depuis 580 millions de dollars de recettes pour ce premier film à travers le monde. Vous imaginez le nombre de presbytères champenois et de gentilhommière périgourdines qu'on pourrait sauver que Tùng Stéphane?

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Eh bien non. Avec d'autres aéroplane, d'autres avantages.

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Certains accusent les studios Marvel de nuire au cinéma mondial en martelant ces histoires de superhéros de porter atteinte à la diversité culturelle. Moi, personnellement, j'appelle ça des collabos collabos. Le mot est peut être un peu fort, David. C'est votre côté sanguin, votre côté. Une quarantaine de gars. En tout cas, Rodman aurait inspiré, au delà des cercles, des fans boutonneux puisque, tenez vous bien. l'Armée américaine a contacté récemment les créateurs de l'armure du film afin de développer son propre projet de combinaison high tech pour les soldats.

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Il n'est pas beau, l'avenir. Enfin, si vous aimez les films de superhéros et les jeux d'acteurs tout en nuances, je vous recommande la scène de la mort de Marion Cotillard dans Batman. Comment vous dire, c'est aussi bien joué que la scène de la mort de Stéphane dans notre émission la semaine dernière Dans les bras.

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Merci Mathieu, c'était brillant. C'était vrai. Vous aimez les superhéros? Racontez.

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Vous n'avez jamais vu Iron Man? Vous n'avez pas l'intention de le faire?

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Peut être m'a donné envie de rostain hystériquement votre. Si nous entrons dans la dernière demi heure qu'historiquement Bruxelles, où le passé connecté vous reconnecte avec le présent, il est l'heure de dire au revoir à nos personnages, de faire. Et on va accueillir nos personnages, nos chroniqueurs, tous nos chroniqueurs. C'est pas très sympa, ça, Stéphane, moi aussi en mousse au chocolat. Pas la mousse au chocolat. C'est la recette de Liverpool. C'est une transition, effectivement.

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La mousse au chocolat. Envie de mousse au chocolat? Après une petite, c'est une énorme envie de mousse au chocolat. Je n'en peux plus. Et sans sucre en laissant une mousse, en fait, mincir. Plus vous en mangez ou plus vous vous fuitées. On va la finir en deux coups de cuillère à fond. Mais d'où vient cette expression? C'est vous le dirai tout et tout de suite. Les origines avec Je n'ai pas peur de le dire, la peur de l'abandon.

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Il est beau, il est riche, il est presque jeune. Il ne s'en trouve que des meilleurs femmes. Femme de chambre. Normalienne toute coupe. David Castelnaud chaque jour.

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L'origine d'un objet est aujourd'hui un objet, évidemment, en accord avec notre thème du jour le fer. Tout à fait.

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C'est l'épingle à nos risques. Je pense qu'ils sont plus en acier qu'en faire.

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En effet, la précision n'est pas mon moi.

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Je pense que c'est vraiment un des objets les plus les plus attendrissants qui soient. L'épingle à nourrice parce que c'est un objet parfait. J'en ai un dans la main. On ne peut pas le voir, sauf peut être pour les gens qui qui regardent sur YouTube. La fonction aussi est très simple et qui s'incarne si bien. Celle qui peut se résumer en trois points de l'épingle à nourrice, un pouvoir attaché de façon fiable et rapide, deux bouts de tissu de pouvoir détacher de façon fiable et rapide ces mêmes bouts de tissu étroit.

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Que tout cela puisse se faire sans blesser personne et l'épingle nourrice. Elle fait tout ça alors que ce n'est qu'un filament, qu'un petit morceau de métal. Voyez qu'on a tordu, d'une certaine façon, un petit peu habile. Et moi, je trouve ça très émouvant quand même. On se dit que c'est un objet tellement simple que c'est forcément très, très ancien. Et on n'a pas totalement tort quand même, puisqu'il y a des objets voisins qui datent de quatorze siècles avant Jésus-Christ, ce qu'on a appelé plus tard les fibules.

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Mais les fibules n'avaient pas atteint le degré de perfection simple de l'épingle à nourrice moderne qui, elle, n'a été inventée très récent qu'en 1849 par un Américain qui s'appelait Walter Hint et qui était un inventeur. C'est d'ailleurs en faisant mes chroniques depuis le début de la saison, je tombe quand même sur plein de gens dont le métier, c'est d'être inventeur. Alors que sincèrement, je n'ai jamais croisé un seul inventeur dans ma vie.

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Lorsque tu fais quoi dans la vie? Je suis un inventeur, mais bon, voltairienne, il était inventeur.

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Et son histoire, c'est de voir ce qu'on pourrait appeler Semih. Triste, semi sympa. En 1849, Walter, il avait déjà 53 ans, mais il avait une dette de 15 dollars envers un gars dont l'identité n'est pas connue. 15 dollars de 1949, ça fait 280 euros aujourd'hui. C'est pas mirobolant comme dette, mais quand même une petite dette. Et l'histoire qui est racontée partout, y compris par des instances très sûres comme le mythique qui a raconté l'histoire de Walton, c'est que pour repayer cette dette, Walter, il s'est dit Faut que j'invente un nouveau truc et que je fasse de la maille avec.

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Et il a tripoter un bout de métal jusqu'à temps d'avoir cette idée. Cette idée qui consiste à faire une petite boucle au milieu de l'épingle qui fonctionne comme un ressort. Si oui, c'est cette boucle ici qu'on voit ici, mais que vous ne voyez pas à la radio.

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Et de détaler un peu le métal de l'autre côté de façon à ce que le bout Pican de l'aiguille soit recouvert et donc ne puisse pas vous piquer à l'improviste. Quand vous faites un mouvement, et c'est pour ça que l'autre nom de l'épingler nourissent nourrice, qu'est ce que c'est?

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L'épingle sécurité n'est pas l'épingle de sûreté en anglais safety PN.

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C'est toujours le nom actuel.

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C'est une épingle à nourrice. Ça se dit ça tipping pas à cause de ça.

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Avant, on était en espérant récolter pour les kilts, par exemple, en Ecosse, on faisait comment? Parce que l'épingle la nourrice, on peut payer. C'est ce qui permet de fermer le kilt.

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Oui, ce n'est pas la seule façon de fermer des choses. C'est simplement une façon à la fois sûr et non douloureuse et rapide. On peut la mettre l'envie de l'enlever. Mais si vous voulez, vous pouvez mettre un lacet, vous pouvez coudre, décorer avant. Oui, oui, c'est ça. C'est juste que ça permet de maintenir une fermeture contingentes. On peut l'ouvrir et la fermer. Voilà Walter.

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Lui, il a déposé son brevet. Il l'a vendu immédiatement pour 400 dollars de l'époque. Ça fait un peu plus de 11.000 euros aujourd'hui et il a pu repayer sa dette de 15 dollars. Le truc, bien sûr, c'est que ceux auxquels il a vendu son brevet, eux, ont exploité au fond la caisse et n'étaient pas des centaines, mais des millions de dollars de profits qu'ils ont réalisés avec leurs trucs, avec leur épingle à nourrice Walter. Il a inventé un certain nombre d'autres choses aussi une machine à coudre, un couteau, un stylo.

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Mais aucune de ces inventions ne lui a rapporté beaucoup d'argent, principalement parce qu'il a fait toujours la même chose à dire qu'il a vendu ses brevets plutôt en dollars. Voilà plutôt que de les exploiter lui même. Mais quand même, au moment de sa mort, dix ans plus tard, il était respecté et admiré dans le milieu des inventeurs, respecté et admiré.

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Ça ne paye pas les pauvres, ça ne paye pas les factures, mais c'est déjà ça.

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Et depuis? Nourissent a quand même vécu une belle vie et surtout, il a pris un tournant assez fou dans les années 70, où elle est devenue l'accessoire de mode favori des punks qui en ont mis non seulement sur leurs vêtements, mais sur leur peau et également sur leur visage nourri sur le visage qui avait vu juste le machin, toutes les légendes.

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Comment il s'appelle déjà ce groupe? Les Sex Pistols, les actrices, les Sex Pistols? Eh bien oui, il y en avait partout aussi. Et pourquoi est ce qu'ils ont commencé à faire ça? Pourquoi est ce que c'est devenu un accessoire?

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Eh bien, parce qu'ils avaient des vêtements déchirés de partout et que donc, il fallait les faire tenir un petit peu les rapiécée. Et c'était avec des conneries. Et c'est comme ça que c'est devenu un accessoire de mode phare. C'est une belle histoire récente, la magnifique histoire l'épingler, noircissait Yves Tipping. On a appris le nom dans la presse philippine. C'est une nouvelle sûre si on reste en anglais. Lopez, on retrouve les origines en peu de cas sur toutes les applis audio et sur le site européen où vous le trouverez bientôt également.

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La recette que nous attendons tous, car il nous a mis l'eau à la bouche le chocolat de Liverpool, sa mousse au chocolat.

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16H18.

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Historiquement, votre Stéphen vient de pointer quelque chose de très juste en tête alors que je disais à Olivier Pulses Tiens, tu m'as jamais fait ta mousse au chocolat. Tu vas nous donner la recette mise dans l'instant. C'était ton chef de cuisine, mais vous ne croyez pas si bien dire. C'est à peu près ça. Je m'en remets toujours à lui.

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Mais c'est vrai, je n'ai pas encore réclamé. La prochaine fois, je m'exécute. 12 mois d'arriérés.

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Il faut que je vous envoie mes factures payées alors que la mousse au chocolat. D'où ça vient? Qui l'a inventé? Comment vous préparez alors?

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C'est vrai que c'est difficile de résister quand même. Un pot de mousse au chocolat. Le premier problème, c'est qu'il n'y a pas résisté. Eh bien, c'est Louis 16 qui aurait été l'un des premiers en déguster. Grâce à qui? Grâce au talent inventif de l'un de ses serviteurs suisses. S'il vous plaît. Qui s'appelait Charles Fazy? C'est à ce cuisinier qui travaille dans ces cuisine que l'on doit probablement l'invention de cette recette absolument délicieux, jamais bouffé de mousse au chocolat.

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Non, c'est allez pour bouffer Jean Moulin. On vous dit qu'il fallait un chocolat? Oui, et puis ça arrive quand le chocolat.

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Il arrive sous Louis 13, sous Louis Rival, mais surtout à l'époque qu'il n'arrive pas.

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N'est pas des carrés de chocolat qui arrivent directement. C'est l'effet des fèves de cacao. Au début, c'est la soigna déjà.

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Non? À repenser, les torréfier, c'est une blague.

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Au début, on le voit, utilisait un médicinal à l'eau. On ne boit jamais.

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Alors, je fais une petite parenthèse. D'ailleurs, un authentique vrai chocolat chaud se fait à l'eau. C'est meilleure école.

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Le conseil fait ça chez Debove. Ils vous expliqueront ça.

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Mais aujourd'hui, encore aujourd'hui, on peut boire un bon chocolat chaud chez un bon chocolatier. On va le faire à l'eau et pas tous les jours.

[01:06:20]

C'est bien meilleur. C'est pas grave vous le digérer? Très bien. Exactement. Voilà, vous avez encore quelque chose. Mon monde s'écroule. Voilà.

[01:06:29]

Le terme mousse au chocolat, lui, arrivera un peu plus tard, au 18e siècle, par un autre chef s'appelle Menon. Il va donc désigner cette préparation mousse au chocolat. On parle là aussi de l'écume, justement au dessus de ses chocolats chauds qu'on préparait, qu'on appelle aussi la mousse au chocolat.

[01:06:44]

Et 1820, pour la première recette, dans un livre de cuisine qui s'appelle Le cuisinier royal et qui est signé Viart. Et à partir de ce moment là, on va dire que la mousse au chocolat va rentrer dans le paysage des desserts que les gens vont pouvoir réaliser chez eux. On prête aussi à Toulouse-Lautrec d'avoir inventé une recette de mousse au chocolat en mélangeant du cacao, justement, à des œufs montés en neige, en rajoutant du sucre et du beurre.

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Ce qui est une recette, une variante d'une recette actuelle.

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Mais en ce qui me concerne, ce qu'il fallait, en ce qui concerne les fins de vivant, je pense que l'on a peut être la même recette. En fait, je ne mets ni crème ni sucre dans ma mousse au chocolat. On va dire très dépouillé, absolument là même.

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On est d'accord. Donc je vous donne mes proportions. Vous me dites si vous validez 120 grammes de chocolat, trois œufs et simplement une petite pincée de sel, c'est tout ce qu'il vous faut pour la réaliser. Alors, le chocolat, on le casse en petits morceaux, on le fait fondre tranquillement dans une petite casserole au bain marie. Les œufs, on sépare évidemment les blancs des jaunes. On monte les blancs en neige bien fermement. Et les jaunes, on les incorpore dans le chocolat fondu en Trillian, en mélangeant tout simplement.

[01:07:54]

On rajoute une toute petite pincée de sel parce que c'est un exhausteur de goût très intéressant dans la mousse au chocolat. Très léger, ça dérange.

[01:08:00]

Oui, voilà une toute petite pincée de fleur de sel. Et puis, on incorpore le mélange des jaunes avec le chocolat fondu et les blancs montés en neige. On laisse reposer deux heures dans un saladier au frais et on a une mousse au chocolat très marquée chocolat, évidemment.

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Si vous l'aimez un peu plus douce, vous pouvez soit utiliser du chocolat au lait ou rajouter un peu de crème. Je ne le fais pas. Petite, subtile.

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Moi, je fais une double proportions. Je mets deux cent de chocolat. Et je rage parce qu'à un moment, il y a un moment, quand vous mélangez le chocolat avec les John-John, ça devient un peu sec, un peu, mais peut être un peu de beurre fondu.

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Mais une chose, je fait un fond de tasse de café ou de décaféiné.

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Oui, mais lorsqu'elle est aromatisée au café, elle est légèrement vers un fond, un fond de tasse.

[01:08:48]

Ça humidifié.

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Je vais essayer, mais ça donne un goût de café très technique au chocolat et c'est très bon.

[01:08:55]

Il y a une autre petite automatisation possible zestes d'orange, zeste d'orange.

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Vous vous rappelez de n'entrez bio, parfois pas écouté en les amateur de chocolat. Votre mousse au chocolat volontiers quand vous avez une mousse au chocolat. Il y a quinze jours, on n'était pas invité. Non, parce que j'avais deux fois le week end.

[01:09:17]

Vous avez toutes les personnes de type mieux. C'est vrai, ça nuance. Voilà déjà suffisamment élevée, au surplus.

[01:09:27]

Passé ce week end, allez vous livrer un weekend? Je vous ferai une mousse. C'est bien gentil. Oui, ça serait adorable. En attendant, retrouvez trouver la recette d'Olivier Paul sur Europe1.fr. Oui, Stéphane, je ne vous en veux pas de ne pas avoir préparé votre fameuse mousse au chocolat. Vous allez vous rattraper en deux coups de cuillère à pot? Exactement.

[01:09:46]

Sans un 18heures sur le teint, dit Stéphane Bern.

[01:09:51]

Stéphane Bern, c'est l'animateur préféré des Français. Il est célèbre, tout ça. Mais si vous lui enlever ses émissions de télé, sa notoriété, qu'est ce qu'il reste?

[01:09:57]

Un génie? Play boy. S'il entre à Paris, c'est encore raté.

[01:10:01]

C'est vous qui avez le mot de la fin. En deux coups de cuillère à pot. Mais tu voulais une belle expression, un peu datée, certes, mais efficace en deux coups de cuillère à pot. C'est sans difficulté et en deux temps, trois mouvements. Voilà, c'est comme ça qu'on pourrait le traduire aujourd'hui dans un langage un peu plus jeune.

[01:10:17]

Il y a plusieurs hypothèses derrière l'expression, souvent en deux temps, trois mouvements.

[01:10:25]

Il y a plusieurs hypothèses possibles pour expliquer ces expressions. Les plus plausibles ne sont pas forcément les plus savoureuses. Juste avant la Première Guerre mondiale, la cuillère à pot désigne une grosse louche qui permet de servir en une seule fois la ration complète dans le milieu militaire ou carcéral du soldat ou du prisonnier. D'où la rapidité et l'efficacité. Ce doit être ça, non? Mais la cuillère à pot, c'est aussi le sabre d'abordage et équipé d'une coquille pour protéger la main.

[01:10:54]

C'est donc une façon de trancher dans le vif quand il y a un conflit et de le régler tout aussi efficacement en deux coups de cuillère à pot. C'est bien, mais j'ai gardé pour la bonne bouche la dernière hypothèse, moins probable, celle qui me plaît, celle que j'aime, a donné. Le prince Antoine de Bourbon, descendant des Capétiens, prince du sang de la maison capétienne, avait son château à Pau et son épouse, la reine Jeanne Jeanne d'Albret, héritière de Navarre, et bien facilement, très facilement, donner naissance au château de Pau à celui qui allait devenir le futur Henri 4.

[01:11:30]

Et pour saluer l'exploit, je rappelle quand même que Antoine de Bourbon est mort en pissant et Beady est tombé.

[01:11:38]

Voilà, il faisait pipi. C'est l'endroit où il est pour saluer l'exploit de son épouse et la féliciter de façon un peu gauloise. Et bien, Antoine de Bourbon avait déclaré hier La reine nous a donné un petit prince en deux coups de cuillère à pot nippone, n'est pas certifié or dont on avait disparu, en sont sûrs.

[01:12:01]

C'est le jeu de mots vaut son pesant de cacahuètes.

[01:12:06]

Notez aussi que le bébé en question, Enrica, deviendra un peu plus tard célèbre pour un autre plat. Deux coups de cuillère à pot, c'est du boulot. Oui, mais ça, c'est une autre histoire.

[01:12:16]

Des amis. Un nouveau numéro? Historiquement vôtre s'achève Stéphane. Que retiendrez vous de nos hommes et de nos femmes de faire du jeu? Contre lequel seriez vous prête à tenter le bras de fer? Bismarck, Margaret Thatcher ou Iron Man? Ecoutez, je n'ai pas beaucoup d'affection pour Margaret Thatcher. Jean-Louis Thiriot nous en a bien vendu comme bien vendu. Je vais vous dire une émission historiquement vôtre. À la fin de l'émission, vous avez envie de lire les livres de vos invités?

[01:12:44]

C'est pas mal, mais c'est l'effet que ça me fait tout le temps.

[01:12:47]

Avez vous déjà en tête le fait de dire avant l'heure, vous êtes fourbe jusqu'au bout, jusqu'au bout?

[01:12:55]

Stéphane paradant peut être avec une bonne mousse au chocolat aromatisé au café. Est ce que vous avez déjà le programme de demain?

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Stéphane Demain, au voleur des as du cambriolage avec Alexandre Marius Jacob. C'est lui qui a inspiré le personnage d'Arsène Lupin. Une scène Pérouges, le peintre qui a volé La Joconde et le chat cha cha. Un pseudo, je crois, pour un cambrioleur qui escalade les toits et les gouttières et qui a notamment cambriolé le rappeur Booba. C'est encore plus audessus. Découvrir ça demain, retrouver historiquement vôtre tous les jours de 16 heures à 18 heures sur Europe1 et en podcast.

[01:13:35]

Europe1.fr.