C'est vers 18 heures sur Europe 1 Stéphane Bern et Matthieu Noël que votre bonjour à tous ici Mathieu Noël ravi de vous retrouver pour un nouveau numéro. Historiquement vôtre, l'émission fait la part belle à l'histoire, bien sûr, mais vous aussi. Un culte à la bonne humeur. Une émission qui, surtout, dépoussière l'histoire grâce à la provocante modernité de mon fidèle complice Stéphane Clerget, renoueront, provocante modernité qui m'a encore frappé au moment de lancer l'émission. Je lui ai dit Vous êtes chiant, Stéphane, et qu'il m'a répondu Bowyer, bonjour Stéphane Bern.

Quelle millennials vous faites? Oui, oui, j'assume. Provocante, moderne, ça va rester, ça va baisser. Chaque après midi, vous le savez historiquement, votre, c'est la rencontre improbable de trois personnages issus d'époques différentes, mais qui avaient un point commun. Aujourd'hui, Stéphane oui, le thème du jour Ces femmes au volant. L'histoire au tournant avec la duchesse d'Uzès. La première femme à avoir obtenu son certificat de capacité. Le permis de conduire.

Si vous préférez. Ensuite, l'écrivaine Françoise Sagan, qui a eu durant toute sa vie un gros penchant pour les grosses cylindrées, dirons nous. Quant à vous, Mathieu, vous évoqueraient une conductrice plus contemporaine. Oui, j'aurais pu. Dans les contemporaines, j'aurais pu vous parler de notre consœur Clémentine Porter Kaltenbach, qui vivait de plus en plus mal les embouteillages parisiens. Il y a quelques jours encore.

Excrément! Pour une là, ça va mieux maintenant, mais plutôt de Kendall Jenner, une star américaine qui collectionne les voitures de sport. Et elle ne s'embarrasse pas klaxonnaient. Elle l'écrase, directe avec ses cinq groupes Honor. Ah oui, vraiment. Et puis nous avons. Nous avons des 4 4, des tout terrains réservés au golf. Mais je vous laisse, je vous laisse y aller. Avec le recul, je parlé bas physiquement. Je parlais, évidemment.

Ils sont tout terrain sur l'histoire. Ont enfoncé pas Stéphane. Mais vous avez raison, ça fait poser Clémentine Clémentine, qui nous entraîne dans l'intimité des grands de ce monde. Et vous savez ce qu'on dit, ce que disait Audiard? Conduire à Paris est une question de vocabulaire. Pour la chronique historiquement fausse, c'est un peu pareil. Mais aujourd'hui, je me permets de m'affranchir totalement de votre thématique parce que nous sommes le 13 novembre et le 13 novembre.

C'est l'anniversaire de Matthieu Noël, sa nourrice en Suisse. Oui, car Mathieu est né à Genève et c'est d'ailleurs pour ça qu'il porte le prénom du saint patron. Des percepteurs, des fiscalistes, des banquiers numérotés. Le total de culture biblique en ayant pourtant fréquenté assidument Genève. Alors j'évoquerai pour les années Collège de Mathieu un sujet bien naturellement, mais aussi le séjour en Suisse d'un autre individu qui lui aussi, est intéressant et qui est aussi relativement portrait croisé de Voltaire.

Ça promet d'être la tête de David. Oui, vous avez fait un cadeau pour mon anniversaire de deux choses. J'ai fait un sujet traite d'un sujet qui colle au thème de l'émission pour deux raisons. Bon, c'est que ce sont l'invention des essuie glaces, inventé les essuie l'infâme qui les avait. C'est la première fois que vous êtes dans du temps. Le thème de l'eau était sur le capot et qui, pendant le plus grand, disait essuyer le mien.

Je vous le rappelle. On s'était battu avec Olivier. C'est évidemment une invention merveilleuse. Mais le vinaigre balsamique, c'est un Olivier.

C'est mon présent pour le présent, rare et cher et très précieux pour l'anniversaire de Mathieu. C'est du vinaigre balsamique. Franchement, si c'est le roi du vinaigre, et pourquoi est il si rare? Pourquoi est il si prestigieux? Pourquoi est il parfois si cher? Les secrets, entre autres, évidemment, mais pas n'importe comment. Je suis un peu inquiet parce que je ne le vois pas se matérialiser ce cadeau, mais on n'y est pas encore d'accord. D'accord, vous l'avez dans votre bureau.

Enfin, Stéphane a été obligé de poster un apéritif à vos côtés afin de s'assurer que vous ne triche pas. Et franchement, les ou les bruits ont alimenté l'année. Je imagine pas à l'épreuve, mais nous jouerons sans le recours à votre smartphone. Donc Berne peut Biella les histoires qui vous permet aux auditeurs de vous mesurer au célèbre présentateur de Secrets d'histoire qui en tous ceux qui le trail. Mais nous découvrons, découvrons d'abord notre première folle du volant de l'histoire, une pionnière assez épatante.

Stéphane Bern nous raconte l'histoire de la duchesse du Zeitz. Mathieu et Mathieu avant d'être duchesse d'Uzès, elle était en effet Anne de Mortemart, une jeune fille pas vraiment jolie, mais riche. C'est ce qu'elle découvre à ses dépens à 19 ans, lors de son premier bal en 1866. La marquise de Fontenay qui donne une fête en son honneur. Et l'enjeu est de taille. Ce soir là, Anne doit faire son entrée dans le petit monde de l'aristocratie parisienne auquel elle est prédestiné.

La jeune femme se prépare depuis de longs mois pour être à la hauteur. Elle se livre à des séances d'essayage harassante. Les couturières défilent jusqu'à trouver la robe parfaite qui lui permettra de quitter son château de province de la Marne. Direction la capitale. Et le bal s'annonce bien. Les convives sont nombreux, variés et de tout premier rang. Les plus grands noms se côtoient, s'amusent, dansent tous, sauf une Anne qui passe la soirée assise sur une chaise.

Elle fait tapisserie, comme on dit. Personne n'a le moindre égard pour elle. Personne ne l'invite. Personne même ne lui adresse la parole en fin de soirée. Pourtant, lorsque la future duchesse s'approche du buffet pour tromper sa solitude avec un amuse bouche, le maître d'hôtel insiste pour conserve mademoiselle de Mortemart. Et soudain, l'assistance se glace. C'est donc elle, Anne de Mortemart, l'arrière petite fille de la célèbre Veuve Clicquot, celle qui a fait fortune grâce à son champagne.

Oui, c'est bien elle, vous savez, Seldon, quand, quand la fille de la Veuve Clicquot avait avait épousé les Mortemart, avait dit il, descendent des croisades et remonte par la cave.

Et comme par enchantement, en quelques secondes, l'atmosphère change et les jeunes hommes se pressent à ses côtés et ils lui font la conversation et lui propose de danser. La courtise. Voilà une leçon qu'Anne n'oubliera jamais. Ce ne sera jamais pour moi même que l'on me recherchera, note t elle. Le soir même des Fêtes, dans son journal intime. Bien sûr, cet épisode cruel ne fera pas encore d'elle le chauffeur que l'histoire retiendra. Mais ce soir là, son destin de future duchesse se profile.

Car assise sur la chaise de son ennui, Anne n'a pas les yeux dans sa poche. Déjà parce que sa robe n'a pas de poches, mais aussi parce qu'un garçon retient toute son attention. Le duc de Crussol, futur duc d'Uzès, est beau. Trop beau pour elle, sans doute, puisqu'il ne le remarque même pas. Mais lui, au moins, a l'élégance de la continuité. Il ne change pas d'attitude lorsqu'il apprend qu'Anne est la descendante de la célèbre Veuve Clicquot.

Vous me direz que l'indifférence ne fait pas pour autant un bon mariage. Et vous auriez raison. Mais il est des cas où l'indifférence n'est pas éternelle. Qu'est ce qui reste comme tout? Comme la beauté du duc, d'ailleurs, qu'il va perdre brutalement quelques mois plus tard, lors d'une partie de chasse? Un coup de fusil dérape et notre Apollon reçoit une décharge de plombs au visage. Il est défiguré. L'atroce situation redonne pourtant de l'espoir, hein? Il ne trouvera plus si laid maintenant que personne ne voudra de lui.

Et elle ravie. C'est le jour.

C'est une belle histoire d'amour, une belle rencontre. Et l'espoir, c'est la revanche des morts. Cette fois, les astres semblent alignés aussi vilains l'un que l'autre. Leurs familles respectives peuvent désormais imaginer sereinement des noces le 11 mai 1867. Amable, Antoine, Jacques et Emmanuel de Crussol d'Uzès épousent donc Marie Adrienne, Anne Victor, NGN, Clémentine de Mortemart. Onze années passent. Quatre enfants naissent et d'autres anciens, beaux. Fini par décédé d'une crise de saturnisme le plomb.

La duchesse mérite les conduites en plomb. Vous avez bien fait ça? Oui, oui, j'ai essayé d'en faire le diagnostic plomberie. J'ai quitté dans un instant pour aller vérifier. La désormais, duchesse doit s'affranchir. Anne se retrouve à la tête de l'équipage de chasse à courre de son mari. Ça n'a l'air de rien, mais c'est un travail à plein temps. Surtout qu'à l'époque, l'activité est réservée aux hommes. Les femmes se contentent de suivre le troupeau à cheval.

Assise en amazone, la duchesse d'Uzès, cependant, ne veut plus être reléguée au statut de spectatrice. Hans veut chasser le cerf. Elle organise donc des battues. Elle s'occupe des hommes et des chiens. Exit les robes longues. Notre veuve préfère porter la jupe noire, la cravate blanche, un chapeau melon et une cravache, quelqu'un fermement en main. Et ce caractère de fonceuse va encore s'affirmer grâce à une nouvelle machine. Non, tout le monde commence à parler l'automobile.

Automobile, c'est un bien grand mot. Dès 1873, un inventeur français du nom d'Amédée Bollée. Mais effectivement, au point le obéissantes. Mais ce premier véhicule routier fonctionne encore à la vapeur et ressemble davantage à une locomotive qu'à une voiture. Il faut attendre le milieu des années 1880 pour que le moteur à explosion change la donne. Est ce une invention du Français Édouard, de la mort de bout de ville ou de l'Allemand Karl Benz? Les historiens ne s'accordent pas.

Sur ce point là, on va faire venir Castet, le l'apaise Guilloton. Il se fera, j'en suis sûr. Un jour, un plaisir de départager nos deux hommes. Ce qui est certain, en revanche, c'est que les premières voitures ne seront commercialisées qu'en 1891, année où Michelin invente le pneu avec chambre à air. Cependant, à la fin du 19ème siècle, les véhicules sont encore rares. Est ce là qui séduit notre duchesse? Oh sans doute.

D'autant que les récits des privilégiés, les quelques inventeurs qui peuvent s'offrir cette expérience, eux, se multiplient. Tous, vive le automobilisme comme un sport à sensations. Pas question pour Anne de Mortemart de laisser lui échapper pareille invention. Le 12 mai 1898, la duchesse passe la seconde. Elle achète sa première voiture, une Delahaye type 1. Puis elle se décide à présenter le certificat de capacité pour la conduite des véhicules. L'ancêtre de notre permis de conduire.

Problème aucune femme n'a encore tenté l'expérience.

Les. Des femmes au volant. Historiquement vôtre cet après midi, Stéphane vous nous raconter le destin de la duchesse d'Uzès, qui a désormais une voiture, mais toujours pas le permis de conduire.

Oui, la duchesse d'Uzès décide donc de présenter le certificat de capacité pour la conduite des véhicules. L'ancêtre de notre permis de conduire. Imaginez la tête de l'examinateur qui a vu débarquer la duchesse d'Uzès, première femme supposée à présenter l'examen. Car à l'époque, messieurs, les dames sont considérées comme inaptes. Bien sûr, si elles en ont l'occasion, elles peuvent monter dans l'automobile. Mais pas question de toucher au volant, ni même à la carte routière, ce qui est mal connaître notre duchesse.

Racontez nous, Stéphane. En quoi consistait les épreuves de ce premier permis de conduire?

Déjà, il faut posséder son propre véhicule pour arriver à les conduire avec son véhicule.

Neuf mois en Suisse. Pour raconter une anecdote en Suisse même. Pour vous dire l'époque. Un copain, un moi qui s'était pointé au permis de conduire en Maserati. Forcément, il n'avait pas eu son permis. Puisque vous ne pouvez pas arriver avec votre véhicule, c'était l'inverse. A l'époque, Stéphane Oui, surtout. Mais il faut dire qu'il y avait très peu à l'époque. On est à la fin du 19ème siècle. Donc, il faut posséder son propre véhicule, ce qui est sans doute le plus difficile et le plus cher, tant les manœuvres exigées ensuite apparaissent peu.

Ce fil sticker, démarrage, arrêt, redémarrage a réussi brillamment les exercices. On l'a déclare donc apte à conduire. Seulement voilà, deux mois plus tard à peine, la duchesse prend la confiance. Le 3 juillet 1898, Anne, duchesse de Mortemart, devient le premier conducteur verbalisé pour excès de vitesse. Certains racontent qu'elle aurait été prise en flagrant délit dans le bois de Boulogne, roulant à plus de 15 km heure au lieu des 12 km heure réglementaires.

Maunoury poste. L'événement défraie la chronique moins vite.

On allait moins vite en voiture qu'en vélo.

Oui, oui, mais à l'époque. Le tribunal de police de Paris la condamne à plus de 5 francs d'amende, soit l'équivalent de 200 euros. Mais la duchesse n'est pas à cinq francs près, d'autant que se faire pincer pour excès de vitesse devient le nouveau jeu à la mode pour l'aristocratie. Certains journaux comparent ces nouvelles amendes à des brevets de mondanités. C'est bien moins cher qu'une cotisation de cercle et cela pose tout aussi bien, écrit le rédacteur du quotidien Le Matin, le 7 juillet 1898.

Et la duchesse va très vite comprendre qu'en étant un objet de représentation sociale, la voiture peut devenir le lieu d'une première guerre des sexes. l'Automobile Club de France refuse la présence des dames en son sein. La duchesse d'Uzès crée l'Automobile Club féminin de France, dont elle sera la présidente jusqu'à sa mort en 1933.

Son but est clair encourager les femmes à faire comme elle l'a toujours fait, s'émanciper des clichés rostain historiquement vôtre pour continuer à parler pied au plancher.

Enfin, à 15 kilomètres heure, Max a parlé de la duchesse d'Uzès. Nous sommes avec l'historien Patrick de d'Emailing. Bonjour, bonjour, tué mon anniversaire. Merci Patrick. C'est vrai, vous avez pensé? Vous lui y a pensé? Stéphane Reval, Rémi Garde, vos joueurs? Patrick D. Vous avez publié une biographie il y a quelques années, consacré à la duchesse d'Uzès chez Perrin, une biographie qui fait encore référence. J'ai fait mon récit en évoquant l'Automobile club féminin de France qu'avait créé notre célèbre duchesse.

Qui sont les membres de ce nouveau club et qu'est ce qu'elle organisait? La duchesse là dedans? Écouter les membres du nouveau club. Ce sont des tables. Par définition, ils possèdent une bible, par définition. Donc, ce sont plutôt des femmes du monde. Plutôt des abris, donc, plutôt des femmes du monde. Marie se passionne pour l'automobile Kobel et la rejoignent. D'ailleurs, elle a le sens de la publicité. Je connais une célèbre photo montrant la duchesse à côté de son automobile, tenant le petit camion avec ce qu'on appelle aujourd'hui les locaux de l'Automobile club féminin et important du chef.

Elle a le sens des réalités et elle crée un club. Quel est le poids? Il va organiser des rallyes et même à l'étranger. Et on l'est. Et on a des photos étonnantes où elle est entourée de ses camarades, toutes chapeautées oh! Et qui regardent d'un air biker l'objectif photographe Patrick DeMille.

Aujourd'hui, quand on pense automobile, on pense courses, on pense vitesse. À l'époque, les véhicules l'épate. Très vite, c'est l'adrénaline qu'elle cherchait. Qu'est ce qu'elle cherchait? Qu'est ce qui lui a plu dans l'automobile?

Le fait que les femmes, justement, n'y avaient pas accès dans un premier temps, je pense que sur. Pas au sens de notre époque, mais par certains côtés, ça s'en rapproche, mais quand même, je crois qu'elle était intéressée par tout ce qui était nouveau dans l'automobile. C'est nouveau, elle s'y intéresse. Et comme en plus, elle a les moyens de s'offrir une voiture, la première a été une Delahaye. Elle libère son plaisir, si je puis dire, son plaisir automobile, en s'offrant une voiture et en participant à cette extraordinaire aventure qui commence à ce moment là.

Et elle est heureuse de faire partie de cette phalange de femmes qui vont pouvoir inscrire leur nom dans l'histoire de l'automobile. On l'a peu oublié maintenant, mais à l'époque, ce sont surtout les hommes qui font tout. D'ailleurs, elles veulent se battre pour beaucoup de choses. Et là, elle montre que les femmes, comme elle, peut s'intéresser à ces nouveautés techniques et presque technologiques, mais qu'on peut revenir d'un mot sur ses aides du d'Uzès, ce qui était une femme incroyable qui a défrayé la chronique politique.

D'abord parce qu'elle a financé le général Boulanger. La chronique mondaine était montée à cheval, mais elle montait en voiture, mais elle montait aussi beaucoup Eichmann. Elle avait léquipage incroyable. Elle était une femme en avance sur son temps et en même temps, une véritable aristocrate.

Oui, c'est vrai, c'est toujours ce qui m'a plu chez elle. Elle était aristocrate, elle était duchesse. Elle était née d'une très grande famille, les Mortemart, et l'épouse induisait grande famille ducale. Mais en même temps, elle avait des gros noms. Pas populaire, mais elle s'intéressait à la vie des Français en général. Et cette espèce de contradiction. Car à l'époque, les duchesses ou la haute aristocratie française regardaient si peu de toute la France autour d'elle.

Ce n'était pas le cas. Elle va devenir amie avec Louise Michel, la Vierge au rouge de la commune, et ce sera une véritable amitié. Elle va pouvoir dire ses facilitons. Ce que j'aime chez elle, c'est à la fois je suis duchesse, mais je m'intéresse à tout et je n'ignore pas le peuple au sens bon du terme. Il y a une espèce de contraste qu'on ne trouve pas facilement de l'aristocratie française de l'époque. On parle ici juste chez les femmes.

La duchesse d'Uzès, c'était la Millman, comme le dit Stéphane. La première femme a passé son permis le certificat de capacité pour la conduite de véhicules, comme on disait à l'époque.

Alors officiellement, oui. Je ne pense pas qu'il y ait eu beaucoup de femmes avant elle. Si il y en a eu, mais officiellement, c'est elle la première. Comme elle est la première à être verbalisée, son Cueillez n'est pas une légende, mais c'est l'histoire officielle. Officiellement, c'est notre duchesse, mais duchesse. On discutait d'ailleurs. On les appelait comment les conductrices et comment on appelait les saints musulmans. C'est drôle. Il y a eu toute une histoire autour de la nécessité de les désigner sous un terme.

Alors on a eu toute une série de noms. Je vous ai parlé de bon, presque. Je ne m'en souviens pas totalement, mais on en avait discuté de façon très sérieuse. Et d'autant plus que dans l'esprit de ceux qui cherchaient les noms, celle qu'on appelait finalement la chauffeuse était non seulement une personne qui conduisait une automobile à pétrole, mais qui, en plus à un espèce de look, dirait on aujourd'hui particulier. On imaginait les plats, la cigarette à la bouche et entr'aide de conduire.

Je ne veux pas dire crispée sur son volant parce qu'à l'époque, il y a des volants et pas simplement des volants. Il y a une espèce de benner particulière. Donc, ça n'allait pas avec le profil de la duchesse, qui n'était pas une très jolie femme, qui était habillée totalement comme une femme, mais pas du tout correspondant à ce profil de chauffeuse tant il y a eu. Effectivement, on s'est envoyé non pas des noms à la tête, mais chacun y était de son idée.

Finalement, il y avait mes chaufferette à un moment, ce qui est quand même un petit peu particulier. Mais on oublie. Le mot conductrice, par exemple, est aussi apparu, mais c'est finalement le mot chauffeuse. Le substantif chauffeuse qui a été utilisé à cette époque.

Est ce que les femmes vont suivre la duchesse d'Uzès dans sa passion automobile? Est ce qu'il va y avoir un effet d'entraînement? Et on peut noter que beaucoup de femmes vont essayer de passer leur permis de conduire ou il faudra attendre beaucoup de temps.

Je pense qu'il va falloir attendre pour des raisons. Nous avons dit tout à l'heure, bien raconté par Stéphanie et par Mathieu est qu'il fallait avoir sa propre automobile. Donc, ça réservait forcément une certaine classe de la société CQT qui vient de quitter la ville et les voyages ordinaires. Ça coûtait combien si on devait rapporter en euros actuels pour avoir une idée de ce que ça représentait? Une voiture à l'époque, c'était vraiment un objet de luxe. Nos églises abondaient vie.

C'est peut être près de 30 ou 40 mille euros. Sans doute un peu. Près quand même, pas à la portée de toutes les bourses lorsqu'elle passe son permis de conduire, enfin son brevet de capacité, l'examinateur sait qui la duchesse d'Uzès.

Ah oui, on ne pouvait pas l'ignorer. Ne pouvait pas l'ignorer, comme dans toutes les gazettes. Ah oui, absolument. D'ailleurs, le fait même qu'elle n'ait pas un certificat d'aptitude à écrire dans la presse de l'époque vous compte. Donc, les examinateurs qui avaient bloqué plusieurs années qu'elle était une année et malgré tout, comme vous l'avez raconté tout à l'heure. Mais on m'a arrêté tourner, mais il n'y avait pas de marche arrière et non comme on le fait, pas en une année.

Et on lui a donné son certificat de capacité n'imagine pas qu'à l'époque, on ait pu lui refuser tout à l'heure.

J'ai dit un peu rapidement et certainement bêtement. Je l'ai présenté comme une chauffera, mais ce n'était pas. J'ai été rapidement chofar. J'ai dit et elle n'était pas du tout chofar parce qu'elle conduisait bien la duchesse d'Uzès.

Nous n'avons pas, on dirait, sur la manière dont elle conduisait, mais comme cause, elle n'est automobile et première contravention, la seule d'ailleurs qu'elle a quand même bien. Elle a attrapé un mois après son permis de conduire. Donc oui, effectivement, on ne fait pas assez. Alors que la vitesse maximum 11 km. On voit nos modernes conducteurs fait le boulot. En tout cas, merci beaucoup Patrick de Romilly. Je rappelle votre biographie consacrée à la duchesse d'Uzès chez Perrin et votre dernier livre, François de Sales, Le gentil homme de Dieu, aux éditions Omnibus.

Merci beaucoup. Avoue avoir vécu ici.

16H18 Ce matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël. Historique, outre l'histoire sans se la raconter, c'est ça, historiquement, d'Eauze.

Et justement, elle nous raconte l'histoire avec Dans l'intimité des grands. C'est Clémentine Portis Kaltenbach dans l'intimité des grands.

Je veux mon neveu, parce qu'aujourd'hui, je vais te parler de Mathieu, son fils Mathieu, Armand Mathieu. Pour votre anniversaire, vous avez tout d'abord pensé rendre hommage à Jean Calvin, le théologien et réformateur protestant, mais sans été faire insulte à votre côté fêtard. Oui, c'est vrai, mais pas très qu'Elvis. Et puis, en plus, au 16ème siècle, durant les années où Calvin vivait à Genève, la population était obligée d'assister au culte ivoires.

Il avait droit ni à la danse, ni aux jeux de hasard. Qui les 50m2 de vos péchés mignons. J'ai donc choisi d'évoquer aujourd'hui l'intimité d'un bon vivant. Vous le disiez, il la avait. Je suppose qu'il vous plaît davantage, Voltaire. Question d'autant plus pertinente en ce jour anniversaire que vous même, vous le disiez à l'instant, avait usé vos fonds de culottes courtes au lycée international de Ferney-Voltaire 94% de réussite au bac Stéphane Ratan, mais pas au respect.

Je ne vais pas.

Vous étiez au lycée Stéfane, mais au lycée Carnot 98 98% de réussite.

Vous devriez avoir le même genre de pourcentage, alors Mathieu, en tout cas, lui a usé, disaient ses fonds de culottes sur les mêmes bancs que David Pujadas. La romancière Nina Bouraoui et Florent Pagny, mais pas Florent Pagny. Et ouais, ouais, ouais, c'est pas son portrait.

Plusieurs fois, je n'avais jamais vu ça. Bah moi, j'ai trouvé ça. À moins que ça dalimenter abolissait douteuse. Enfin, pas seulement. Pas seulement. Parce que, tandis que vous sécher les cours à Ferney-Voltaire, votre contemporain Kim Jong wrong, mais quand même, deux ans après vous. M'enfin, grosso modo, au salon, il étudiait hier à Girling, près de Berne. Et tout comme vous, il était un excellent joueur de basket. Ouais, il est donc plus que probable que lors des rencontres au sommet Fernet Gambling, les sympatisants avec Kim Jong grown, c'était lui.

Oui, désemparer était timide. Mais oui, c'était IMI.

Ce surnommé Pachtoun. Il était, il était scolarisé sous un nom, ce sera exactement. Mais c'est certainement en tout cas cette complicité virile nouée dans les vestiaires que vous devez cette autorité naturelle avec laquelle vous menez aujourd'hui de main de maître Wade, queers, Bernes, Toubiana. Mais oui, c'est certainement ça. Alors, Tassadit. Alors jusqu'ici, je crois beaucoup.

Bah oui, moi, je suis sûr que c'est quelque chose comme ça. Mais revenons en plutôt à Voltaire, alors, Voltaire ayant accumulé une immense fortune en spéculation boursière et en droits d'auteur. Mais c'est tout ce qu'on vous souhaite à vous aussi.

Matthieu Voltaire faisait l'acquisition en 1758 du domaine de Ferney, dans le pays de Gex. Et c'est un endroit qui offre beaucoup d'avantages. D'abord, il est loin de Paris parce qu'à Paris, il est persona non grata depuis 1754. Il est à la fois proche de la Suisse. Donc, s'il a des pépins avec le roi de France à tout moment, il peut finir en Suisse et en même temps, il n'est pas à Genève. Parce qu'à Genève, je le disais en commençant cette chronique, le théâtre, la danse, tout ça, c'est interdit.

C'est pas la bonne période. Donc Fernet, c'est très malin. Parce qu'au moins, il est à la fois hors de portée du roi de France et des pasteurs. Alors, dans ce hameau misérable peuplé de 40 sauvages, l'expression est de Voltaire, il entreprend de faire sa cité idéale. Alors, il commence par faire assécher les marais environnants, bâtir des maisons, paver les rues, construire une école.

C'est lui qui a fait la salle polyvalente. Mais alors là, la se fait un petit théâtre dans une grange qui peut quand même accueillir 300 personnes et où il interprète ses propres pièces de théâtre. Mais ça s'appelait pas encore une salle polyvalente. 18E, dont Voltaire, sur son domaine, développe l'agriculture. Il crée des manufactures de faïence, de tuiles d'horlogerie. De quoi vous habiller. Tout ça est une activité florissante. Et puis, il se fait construire sa maison.

Naturellement, son de 2750. Oui, au départ, c'est une maison en parlure maison, une maison commode, rustique et confortable. Mais non. Mais on s'est rendu compte après que c'était trop petit. Compte tenu du nombre de visiteurs qu'il recevait, il a fait ajouter Deux ailes 1765. Mais enfin, si vous y avez évidemment déjà été, je suppose. Imaginez cherche visiteur depuis depuis son jardin à la française, qui est agrémenté d'une pièce d'eau. On jouit d'un panorama inouï sur les Alpes.

C'est absolument grandiose.

Oui, on est en bout de piste, messieurs. On s'en fout. Les annonces sont les sommets qui nous intéressent, en tout cas très vite. La demeure de Voltaire à Ferney devient l'étape obligée de l'élite européenne cultivée et il accueille jusqu'à 50 visiteurs par jour.

C'est géré par le Centre des monuments nationaux. Il a été superbement bien, non seulement restauré, mais réaménagé par les différents propriétaires, avaient vendu tous les meubles et le CMN essaie de reconstituer comme ils peuvent. Le décor de Voltaire.

Vous y avez été depuis l'année dernière? Si je comprends bien, c'était l'année dernière. Exactement depuis son château de Ferney-Voltaire, se dit l'aubergiste de l'Europe. Et là, vous me voyez venir, Mathieu, car vous même, n'êtes vous pas, d'une certaine manière, l'un des aubergistes d'Europe?

Alors oui, oui, oui, c'est bien, mais fermé, en tout cas, été la période la plus intense de la vie de Voltaire. Je ne doute pas de celle de vos années lycées étaient à peu près équivalente, mais lui, c'est là qu'il acquiert sa stature de justicier parce que c'est Fernet qu'il défend Calas et qu'il écrit son fameux Traité sur la tolérance en 1762. Et c'est après trente années d'exil, dont vingt passés à Ferney, que Voltaire retournera à Paris pour y recevoir un accueil triomphal et y mourir le 30 mai 1778, après quatre vingt quatre ans.

À sa mort, son ami le marquis de Villette rachète Ferney. Il dépose le coffret de vermeil contenant le lecteur de Voltaire dans la chambre de ce dernier, sur un piédestal en marbre trônant dans une niche tendue de voile noir sur la porte de la chambre, le marquis fait écrire. Son esprit est partout et son cœur est ici. Et vous, Matthieu? Votre corps est ici, mais votre esprit, c'est pas grave.

Vous avez quand même un cadeau d'anniversaire. J'ai un cadeau d'anniversaire pour vous. Apprenez que dans les années 1860, comme le cœur de Voltaire s'est trouvé pris dans une invraisemblable querelle testamentaire entre ses héritiers, le ministre de L'instruction publique, Victor Duruy, en fut réduit à déclarer l'organe bien national. Donc, Mathieu, la bonne nouvelle, vous l'ignoriez encore, vous, digne rejeton de Ferney-Voltaire? C'est que vous possédez un 77 millionième du cœur de Voltaire. Pour me remercier, ça me fait plaisir.

Plaisir. Bon anniversaire, c'est l'essentiel. Merci beaucoup. Clémentine Mercier.

C'est formidable, formidable, ces allers retours avec la vie. On a tenu compte à quel point ma vie et celle de Voltaire se sont arrêtées. Finalement, c'est celle de Kim Jong-Un. S'il y avait deux influences clairement qui m'ont façonné mes amis, réussir sa vie, c'est essentiellement réussir à la traverser en étant honnête, disait Malraux. Une maxime que devrait méditer sa grand mère. Non, mais comment va dans le sac? Vrai. Et le vrai? Non, mais je vous assure.

Non, mais franchement, je bien protester de ma bonne foi. Mais vous voyez bien, je n'ai aucun moyen de tricher.

16. 18 au matin. Stéphane Bern est matinal. Historiquement, faux. Durant le disque, Stéphane m'a reproché de l'avoir accusé de tricher dernièrement dans le Queens. À tort, je me permets donc de prendre nos auditeurs à témoin afin qu'il tranche le débat. Vous avez rajouté? Absolument pas des bruitages in extenso, in extenso. Voici un extrait du Queens d'Argentière. Le général de Gaulle est mort exactement au même âge que son épouse Yvonne.

Vrai ou faux? Il est mort. Moi, j'y vais quelques jours avant son 80e anniversaire. Je crois que du coup, vous avez gagné l'interdiction de regarder sur Google en même temps.

Vous vous rendez compte que vous vous êtes trahi? Stéphane Non, non, non. Vous vous rendez compte que vous rajoutez des bruitages d'ordinateur pour illustrer cette escroquerie. La tricherie est bel et bien là. La radio ont bien des choses comme ça. On peut tricher puisqu'on ne voit pas un jour à Berne publier la question numéro 1 pour vous, Stéphane, attention, je vous. J'aimerais évoquer pour commencer SECURISE, le célèbre neurologue autrichien fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud.

Eh bien, il avait peur des fougères. Vrai ou faux Céphale? Je sais qu'il avait isef. Oui. Non. Je pense qu'il y avait un truc qui me dit quelque chose. C'est quand ça dit quelque chose. Moi, j'ai toujours dit Clémentine, qu'il faut se fier à l'intuition. Je crois que j'ai lu quelque chose. Votre jeu, je dirais. Je dirais que oui. Il avait peur des fougères. Il avait peur des fougères.

Vous avez gagné Stéphane à la loyale. Ce qui est important pour vous, il faut le souligner. Je vais vous dire quelque chose. Stéphane maintenant est un moment historique dans les coulisses puisque là, vous pouvez gagner 10 points d'un coup. C'est une question bonus. Si vous répondez à cette question, vous avez dix points. Cette peur des fougères qu'avait Sigmund Freud.

Comment s'appelle t elle alors?

Qu'est ce que d'Orgères l'infanterie? J. Fruchaud. Faut bien un temps, il faut reprendre la phobie. La phobie des fougères, ça pas fougères. Parce que c'est un certain nombre de territories.

FOB ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha! Il vient de prouver qu'il consultait son téléphone sous la table. C'est pas pire que ça aurait fait le tour de la radio. C'est la Belgique qui a triché en ceballos enlever du poids. Alors là, on a vu avec quelle facilité vous avez accepté immédiatement la réponse hydrophobe terris de la pub. Personne, même maître Capello, ne connaissait pas ce mot. C'est la peur des fougères. Vous ne gagnez évidemment pas 10 points.

Fait aussi peur du nombre 69. Ça n'a rien à voir. Question numéro 2.

À savoir quand on connait Freude? Ha oui, effectivement, je n'avais même pas pensé à ça. C'était Fällt. Parfois, vous réussissez à avoir l'esprit encore plus mal tourné que moi, ce qui est assez incroyable. Clémentine. Question numéro 2 en 1940. Né des studios Léon Les Seigneurs, qui deviendront la Warner Bros. Le personnage de Bugs Bunny, l'homme qui faisait sa voix, était allergique aux carottes. Vrai ou faux? Là, on est vraiment au cœur de l'histoire.

Seifeddine, niveau agrégations, c'est quoi? Je trouve que cette histoire est extrêmement jolie, donc elle mérite d'être vraie. Je réponds oui.

Elle mérite d'être vraie, mais elle n'est jamais perdu. Vous rêvez trop la vie, Clémentine? Vous aimeriez qu'elle soit à l'image de ce que vous voulez? Mais non, c'est faux. En fait, pour doubler Balboni et dire quoi de neuf, docteur? Je sais absolument pas le faire. Il utilisait des vraies carottes, mais les recraché. On a cru qu'il était allergique, mais dans une interview, il a assuré que non. Vous vivez comme un fond de vérité, vraiment?

Vous n'avez pas eu de bol, ma pauvre Clémentine. Question numéro 3 pour vous, Stéphane Bern? Message à la Régie On arrête les conneries, on ne souffle pas, Stéphane. Aujourd'hui, c'est vendredi 13. Je ne sais pas si vous êtes superstitieux, mais de ces propositions, une seule est vraie. Laquelle? Le Titanic a quitté le port de Safaa Newton à 13 heures 13. Dans le Titanic, il y avait 13 couples qui faisaient tabors, leur lune de miel.

Les deux sont beaux.

Malaises ou quoi? Vous avez sur les carottes? Là, je me suis planté.

Je serais tenté de dire 13h13. Moi, oui, c'est compliqué.

À 13h13, d'autre part, peut être. C'est un signe pour le temps, le temps.

Un bateau aussi gros s'éloigne. Qu'est ce qu'il est?

13H13 ou heures? Il voulait partir à 13 heures. Il avait dix minutes de retard. Il était très heureux. Des questions qu'on peuvent entraîner, des réponses intelligentes. 13 couples faisaient leur lune de miel sur le Titanic. Tous ont connu des destins différents.

Michel avait 24 ans. Marie en avait 18. Ils ont voyagé en deuxième classe au moment du naufrage, réussi à prendre le canot 6, mais pas Lucien.

Son corps ne sera jamais retrouvé, mais quand elle était à bord du paquebot, elle était déjà enceinte. Elle, mythomanes, un petit garçon prénommé Lucien comme un enfant. Et elle s'est remariée avec un autre survivant du Titanic, qui était, lui, en première classe. Bien joué. Ils ont divorcé. Comme quoi, ce n'était pas une si jolie histoire que sa question numéro 4 Clémentine. Pour vous, cette question? Le mot assassin vient d'une secte islamique du 11ème siècle.

Ça voulait dire ceux qui fument du haschich? Oui et non, mais c'est vrai. Mais c'est le vieux de la montagne à la Moutte. C'est de là où était réfugiée la secte des acquis Choong. Mais qui sont davantage les mangeurs de haschich que les fumeurs de haschich? Ils mâchouiller? En fait, on les ont entrainé militairement. On leur une nuit, on leur faisait entrevoir une vision du paradis et des ours blancs. Clémentine déroba plus de deux.

Mais les methot agricoles mardi, avec les fougères alors exclusivement à la Tottori, dont j'ai déjà oublié puisque vous me l'avait suggéré si intelligemment, Stéfane.

Effectivement, Clémentine aura 2.2. Sannerville des femmes. Où en sommes nous les points? Oh, une victoire de Clémentine!

Oui, je suis désolé, mais vous êtes bien défendue aujourd'hui, même si vous avez recours à des tricheries une fois de plus, aucune. Attendez. J'avais donné la bonne réponse et là dessus, en point bonus. Oui, c'est vrai, la Régie. Qui dans de vos votre? Comment dire de votre parti pris contre moi, a voulu rééquilibrer les choses? Je remercie la Régie. D'ailleurs, vous serez augmentés.

Le mec est en train de sauter derrière la vitre, Stéphane. Raison? En tout cas, bravo quand même Stéphane Richer Plus.

Mais je ne triche pas. 16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre, pas de confinement pour l'histoire. Chaque après midi, avec Stéphane Bern, nous sommes fidèles au poste. Pas question de laisser la Kovy gagner. Nous nous battrons jusqu'au bout. Stéphane d'Abordage Vous n'allez pas vous faire un embargo non plus. Rappelez nous plutôt le thème du jour. Stéphane Alors, notre tête Mathieu, c'est les femmes au volant. L'histoire au tournant. Après la pionnière de l'automobile en France, la duchesse d'Uzès.

Je vais vous parler de la passion de Françoise Sagan pour les voitures de course, passion que partage avec Sagan notre troisième personnage du jour en Espagne.

Oui, mais alors, c'est vraiment le seul truc qu'elle partage avec sa gauche. Je vous parlerai du garage incroyable de Kendall Jenner, une mannequin rendue célèbre via l'émission de téléréalité Les Kardashian. Bonjour vitesse pourrait être le livre qu'elle écrit. Sans oublier nos as de la chronique puisqu'on parle de voitures. Il s'est beaucoup questionné sur le sujet abordé. Il a hésité entre le feu rouge et les plaquettes de frein. Et finalement, David Cassé, le l'apaise, a choisi les essuie glaces et oui, les essuie glace.

Parce qu'en plus, ça a été inventé par une femme. Ça colle, ça colle parfaitement. Aujourd'hui, tout colle par l'autoroute du succès. À vos côtés? Il a choisi de nous parler d'un thème pile poil dans notre thème principal du jour, au choix qu'on ne peut pas être plus racoleur et fools. On nous parle, évidemment, mais je vais vous raconter l'histoire passionnante du vinaigre balisages. Faire l'huile la plus célèbre, le plus célèbre vinaigre du monde.

Pourquoi est il si bon, si précieux, si rare et si cher? Un vinaigre que, soi disant, vous comptez m'offrir pour mon anniversaire puisque je rappelle, visiteurs, que c'est mon anniversaire aujourd'hui. Envoyer un présent au 2, rue VCB Fête nationale, comme ça le sera peut être la future. Mais en tout cas, vous vous devez m'apporter les ml de Vinaigre Basu parce que vous n'aimez pas Merced. Oh 25eme, il est temps de dire ce que je pense.

J'adore le vinaigre balsamique. Le mot de la fin, ce n'est pas vous l'aurez. C'est évidemment Stéphane. Stéphane ne sait pas si c'est une fine allusion à la vie personnelle. Vous dites avoir une chance de cocu aujourd'hui. Cette expression, vous allez décortiqué pour nous est exacte le jour de mon anniversaire, finement vu, vous n'y voyez aucun lien de cause à effet. Et tout de suite, Stéphane grimpons à bord de letzten Martine, une écrivaine qui aimait autant l'asphalte que les mots.

Françoise Sagan. Le risque? J'ai représenté tous les vices et les péchés de la Terre. Voilà comment Françoise Sagan évoque son parcours alors que son existence touche à sa fin en 2002. Sexe, drogue, voitures et jeux d'argent, la romancière de génie née en 1935 n'a renoncé à aucun plaisir. Toujours avec excès et précocité. Comment ses parents, de riches industriels bourgeois, auraient pu imaginer que cet enfant chétif connaisse une gloire si puissante et scandaleuse? D'autant que Françoise Coré, son nom de naissance, est une jeune fille timide à l'élocution hasardeuse.

À l'âge de 3 ans, elle bégaie si fort qu'aucun membre de sa famille ne réussit à la comprendre. Elle a dû se mettre à écrire, dit elle, pour pouvoir communiquer. Et ça marche. Non seulement François se libère de ce corps qui refuse de lui obéir, mais très vite, elle se prend de passion pour la littérature. Shakespeare, Colette, Proust, Sagan découvre à 13ans que les mots sauvent et renseignent parfois plus sur la profondeur de la vie que la vie elle même.

C'est magnifique. Stéphane N'emmène ne relevait pas tout ce que je dis.

Françoise n'est pas une enfant modèle pour autant. C'est une élève dissipé, effrontée, qui ne supporte pas l'autorité et qu'on renvoie régulièrement de la classe. La future romancière a soif d'aventure. Le bac la délivre bientôt. Elle plonge dans la nuit comme on entre en religion. Françoise va s'offrir tout entière au divertissement, faisant de la légèreté une profession de foi. A sa décharge, c'est vrai que dans le Paris des années 50, les nuits sont agitées. Le jazz a envahi les caves de Saint-Germain-des-Prés, Malzéville croise Juliette Gréco, Sartre et Louis Armstrong.

Ce qui n'empêche pas Françoise de vivre aussi le jour à la Sorbonne, où elle est inscrite comme étudiante. Mais l'enseignement qu'on lui dispense l'ennuie prodigieusement. Alors, elle rédige en six semaines ce qui deviendra son premier roman, Bonjour tristesse. Deux mots extraits d'un poème des lueurs. L'histoire d'une lycéenne aux mœurs légères qui passe l'été de ses 17 ans avec son père dans une villa sur la Côte d'Azur. Le manuscrit est immédiatement repéré, ce qui affole son père.

Il craint que le nom de la famille soit sali par la publication du livre. Qu'à cela ne tienne, Françoise relit Proust et se trouve un nom d'emprunt. Adieu Correze, bonjour Sagan. En 1954, René Julliard vend 500.000 exemplaires du roman. Le succès est immédiat et le scandale aussi. L'histoire de cette adolescente qui boit et qui couche par plaisir n'est pas du goût de tout le monde dans la France de René Coty. Les femmes ont à peine le droit de vote et elles doivent encore demander l'autorisation à leur mari pour aller travailler.

Les polémiques s'enchaînent donc, mais servent la promotion du livre. Le charmant petit monstre, comme l'a surnommé le romancier François Mauriac, devient riche en un rien de temps. La gloire, elle l'a rencontré à 18 ans, en 188 pages. C'était comme un coup de grisou, pour reprendre ses mots. A quoi bon continuer à étudier dans ces conditions? Tout le monde attend déjà son deuxième roman et l'argent lui brûle les doigts. Alors elle dépense sa fortune au casino en alcool, drogue et en voitures de sport.

Sagan profite de ses premiers droits d'auteur pour acheter sa première Jaguar, une XK 140 décapotable. La légende dit qu'elle aimait conduire ce bolide pieds nus. La réalité, c'est qu'un journaliste de Paris-Match l'avait simplement surprise au retour de la plage. Mais toujours les cheveux au vent. Seules les voitures découvrable, dira t elle, offrent une communion totale avec la nature. Il faut dire que sa passion ne vient pas de nulle part. Son père, Pierre Arrest, lui donne le goût des beaux véhicules et son frère Jacques s'amourache follement d'une Lamborghini Flying Star.

Unique exemplaire d'une voiture qui ne sera jamais produite en série seulement dans la famille, Sagan est celle qui a le goût du risque.

Le 13 avril 1957, Françoise monte à bord de sa nouvelle Aston Martin avec quelques amis. La joyeuse bande se lance à vive allure sur la route nationale 448, près de la forêt, dans l'Essonne, à FOFA 87 bis, 130, 140, 150, 160 km heure. La romancière ne voit pas le virage arriver. Le cabriolet sans voix dans le décor fait deux tonneaux et vient s'écraser dans un champ de blé sous l'effet du choc. Les passagers sont éjectés, sauf Françoise, qui reste coincée dans la carcasse.

Tout le monde croit morte et pourtant, la jeune femme survit. Mais à quel prix? Ces multiples fractures du crâne, du thorax, du bassin, du poignet et de la clavicule la font souffrir atrocement. Pour atténuer la douleur. Les médecins lui administrent de la morphine pendant trois mois. Sagan n'a pas 22 ans qu'elle en devient un accro. La jeune romancière est alors envoyée en cure de désintoxication. Ce sera un échec. Toute sa vie durant, elle restera dépendante aux drogues, à l'alcool, aux médicaments et à la vitesse.

Forcément, en sortant de la clinique. Sagan s'achète une Maserati plus puissante encore que l'Aston Martin de l'accident en juillet 58, elle revend la Maserati et se procure une assez bristols rouges qu'elle échangera bientôt contre une Ferrari 250 GT Spyder California. L'engin est capable d'atteindre les 280 km heure. Un cadeau qu'elle se fait elle même pour fêter le succès de son roman La Chamade, en 1965. S'enchaînent ensuite pêle mêle une nouvelle Jaguar de type cettefois, une autre Aston Martin, une Gordini 24 s 8 cylindres qui s'est illustrée entre les mains de Jambert aux 24 Heures du Mans 53, et enfin, une longue Mercedes SL marron glacé qui serait celle des dernières années.

Juste assez atteinte par l'âge pour être élégante, qui n'a jamais aimé la vitesse, n'a jamais aimé la vie, n'a jamais aimé personne, écrit elle en 1984 dans son roman autobiographique. Avec mon meilleur souvenir. Et oui, si les romans ont permis à l'écrivaine de s'acheter des voitures de sport, la vitesse résonne souvent dans l'œuvre de Sagan. Dès le début, comme une prémonition dans Bonjour tristesse, le personnage principal n'était elle pas inconsciemment à l'origine de l'accident de la route de sa rivale?

Haine, tristesse, culpabilité, mélancolie, vengeance. La vitesse chez Sagan, la reine de toutes les émotions. Elle aplatit les platanes au long des routes. Elle allonge et d'histoire les lettres lumineuses des postes à essence. La nuit, elle décoiffe aussi les chagrins. On a beau être fou d'amour, en vain, on l'est moins à 200 à l'heure.

Historiquement vôtre pour continuer toujours à 200 à l'heure, nous sommes avec l'écrivain Alain Vircondelet.

Bonjour, bonjour.

Oui, Alain Vircondelet, vous êtes universitaire, écrivain et biographe. Vous avez écrit le Paris de Sagan aux Editions Alexandrine et Sagan, un charmant petit monstre chez Flammarion. Charmant petit monstre, un surnom que François Mauriac avait donné à Sagan. Il vous plaît? Est ce que c'est un charmant petit monstre sacré?

D'une certaine manière, je crois que François, que François Mauriac avait vu juste. Il avait tout de suite repéré ce petit personnage qui était frêle, fragile, qui s'habillait avec des jupes écossaises et qui avait autour du cou des colliers de perles fines qu'il écrivait et qui était capable d'écrire des textes qui étaient scandaleux et qui faisaient scandale. Justement, à cette époque, à l'époque, dont vous avez dit qu'elle était celle de René Coty. Donc, oui, je crois que il avait trouvé cette formule tout à fait extraordinaire, mais il avait quand même eu l'occasion dans quelques quelques mois plus tard, voyant comment Sagan se conduisait en dilapidant déjà la fortune que Julliard lui lui donnait d'avance parce que le succès était énorme.

Bonjour tristesse. Il avait dit la petite sorcière qui se rend chaque soir à son sabbat sur son manche à Balai d'or massif. Donc, il y avait quelque chose d'un peu perfide chez chez Mauriac quand il disait cela à la fois une sorte de bienveillance à l'égard de cette jeune fille charmant, charmant, petit monstre, mais en même temps n'ayant l'oeil vif de Cabs de Mauriac qui était cruel aussi, et qui savait déceler ce que ce charmant petit monstre aussi pouvait pouvez faire, c'est à dire dilapider tout en argent, utiliser son argent pour s'amuser.

À une époque où, justement, l'économie était bourgeoise qu'il fallait, c'était une attitude qui n'était pas conforme aux mœurs et aux usages.

Alain Vircondelet, vous écrivez dans votre biographie de Sagan. Le temps aura à ce jour retenu plus encore que son oeuvre, doucement scandaleuse et nostalgique, fragile et instinctive tout à la fois, l'histoire d'une femme libre et désinvolte, madone des casinos et des champs de courses, icône de Saint-Tropez, de Saint-Germain-des-Prés et de Megève. Aimant les voitures de course et les boîtes de nuit, l'alcool et la fête. Le fait de toujours évoquer la personnalité de Sagan, on finit un peu par occulter son oeuvre.

C'est vrai que quand on pense Sagan, on pense à ça, l'amour des voitures. Et est ce qu'on ne devrait pas plutôt relire Sagan?

C'est un oui. C'est le grand problème autour de Françoise Sagan. Quand j'ai quand j'ai rencontré Sagan à la fin de sa vie, où elle était tellement malheureuse et elle me disait surtout dites que je suis un écrivain. C'était assez pathétique. Elle le disait avec beaucoup de gravité et beaucoup de tristesse. Justement, aujourd'hui, Sagan est presque un personnage sociologique. C'est un fait sociologique. C'est la fin de la fin de la guerre. Les années 50, c'est le début justement de la vie moderne et elle a participé à cela de façon scandaleuse.

Mais elle a participé aussi à créer un mythe Alain Vircondelet et elle su. Elle aimait ce mythe qu'elle avait créé.

Alors, elle disait cette chose assez incroyable. Elle disait Je porte ma réputation avec moi, ça m'ennuie. De devoir me battre ou de me battre ou de me justifier de cette vie que je mène. Du coup, j'accepte la réputation que l'on me fait et je la porterai comme l'on porte.

Une voilette disait C'est joli, c'est joli, c'est joli et c'est vrai qu'elle est. Elle aimait la vitesse, ça. Ce qui plaît, c'est de vivre à 200 à l'heure et dans tous les domaines, pas seulement sur la route. Elle parlait très vite. C'était sans doute le résultat. En tout cas, les stigmates de son bégaiement de l'enfance. Elle faisait tout. Très vite, j'ai l'impression.

Oui, c'est à dire. Je pense que c'est véritablement une des dernières romantiques. Elle avait beaucoup d'admiration pour Alfred de Musset, qu'elle qu'elle trouvait tout à fait extraordinaire dans son oeuvre. Et elle aimait vivre comme lui. Finalement, c'est à dire qu'elle avait compris que la vie était absurde et elle ne voulait pas entrer dans le registre, par exemple, d'un Albert Camus. Elle préférait plutôt assumer ce constat et le vivre de façon presque délétère. Il y a quelque chose de profondément métaphysique chez elle.

C'est un personnage qui n'est pas du tout celui que l'on croit. C'est un personnage qui s'ennuyait beaucoup. L'ennui au sens de Moravia, elle s'ennuyait. Elle pensait que la vie ne valait peut être pas la peine d'être vécue. Alors, puisque c'était ainsi, puisque la mort, c'est l'immobilité. Alors, je vais utiliser le mouvement parce que le mouvement sera la vie. Alors elle, elle va vivre à cent à l'heure, comme vous le dites, et même beaucoup plus qu'à son à.

Elle parle vite, elle bégaie. Les mots se précipitent dans sa bouche. Elle n'arrive pas à les contrôler. Elle boit énormément et elle se s'autodétruit. Oui, mais parce que l'accident dont vous avez parlé, le fameux accident, a dû jouer sur sa santé. Il a fallu qu'elle prenne des médicaments très puissants et des analgésiques très, très forts. Et elle a été comme cela, soumise à l'opium pour dissiper sa douleur. Et elle est devenue justement opiomane.

Et puis cocaïnomane aussi.

Stéphane a bien raconté le succès commercial aussi les ventes, notamment de Bonjour tristesse. Pourtant, est ce que c'est vrai qu'il était convaincu de l'inutilité d'écrire après Marcel Proust? Bien oui, parce qu'elle disait que Marcel Proust avait atteint le sommet de la compréhension humaine et du mystère humain qui devait percer le secret et que cherchent tous les écrivains et les artistes. Finalement, donc, à quoi bon écrire? Vous savez, la fameuse phrase des romantiques, justement, dans les années 1840, c'était à quoi bon?

On les appelait les à quoi bon? Bien voilà, elle même, elle dit. Mais pourquoi écrire? A quoi bon écrire, finalement, puisque tout a été dit par Marcel Proust. Elle a emprunté le nom de Sagan à un personnage féminin de sa recherche du temps perdu.

Et pourtant, vous vous rapprochez des moralistes du 17e siècle comme Saint-Simon. C'est donc elle a apporté quelque chose d'important à la littérature.

Mais il y a, il y a dans dans son observation du monde, une précision, voire quelquefois même une cruauté. C'est pour ça que je parlais de Saint-Simon. Il y a quelque chose de la roche Foucault, de La Bruyère et de La Fontaine qu'elle admirait énormément. Alain Vircondelet, juste pour terminer en conseil lecture pour quelqu'un qui n'aurait jamais lu Sagan. Par quoi?

On commence à bien écouter. D'abord, il faut commencer par Bonjour tristesse. C'est le salaire quand même. Le livre fondateur, qui est d'une très grande modernité aussi. Ça, c'est clair. Et puis bon, c'est vrai qu'elle a écrit beaucoup d'autres romans qui sont tombés un peu, sinon dans l'oubli, du moins qui sont dont elle disait quelquefois qu'il était inutile, mais qui, ce qui lui permettait de payer ses impôts. C'était une occasion pour elle de payer ses impôts et ses voitures, justement.

Mais je pense que ce qui est aussi intéressant, c'est de lire tous ces journaux intimes et toutes ces mémoires, c'est à dire derrière l'épaule et toute ma sympathie, par exemple. Ou alors réplique voilà qui sont les ouvrages qui sont très accessibles aujourd'hui et qui sont très forts.

C'est noté. Nos auditeurs auront vos conseils lecture. Merci beaucoup Alain Vircondelet. Je rappelle les titres de vos deux livres consacrés à Sagan Le Paris de Sagan aux éditions Alexandrine et Sagan, un charmant petit monstre chez Flammarion. Vous êtes actuellement en train d'écrire un essai sur Le baiser de Klimt, qui sortira en 2021.

Oui, il est pas fini. Il est fini, il est bouclé. Il s'intitule alors Dans la nuit de Vienne. Merci beaucoup.

16H18 Henrotin Stéphane Bern et Mathieu Noël, votre femme au volant. L'histoire au tournant. C'est le thème de notre émission aujourd'hui. Et après la duchesse d'Uzès, pionnière de l'automobile, Françoise Sagan, qui adorait les grosses cylindrées. Vous d'oliveraies, Mathieu, le portrait 99%. Vrai, d'une troisième folle de vitesse, plus proche de nous. D'une certaine manière, plus proche de lui.

Et d'abord, une très belle femme. Quatre ans, je sais, Olivier, vous n'aimez pas trop les Américaines, elles sont quatre fois plus grosses et elles ont quatre fois moins de goût.

Je vous en prie, vous en bridant là, vous risquez de changer d'avis si je commande les photos de Kendall Jenner. Alors, mon cochon toujours rebuté par les Américaines. On est chaud, on est chaud bouillant. Évidemment qu'elles dégénèrent. C'est tout simplement la mannequin la mieux payée au monde. En 2018, il y a une raison pour ça. Son nom vous est familier? J'en ai déjà parlé ici même. Elle fait partie du clan Kardashian. Pour rappel, c'est très simple Kendall Jenner, c'est la sœur de Kylie Jenner et la demi sœur de Kim, Khloé et Kourtney Kardashian.

Son père, ses crises gêneur, ex-épouse de Robert Kardashian, son père et Caitlyn Jenner, qui n'est autre que le décathlonien Bruce Jenner, qui a changé de sexe. Vous n'avez rien compris. Faites comme Stéphane. Lorsque, dans un dîner mondain, on lui présente une comtesse qu'il ne remet pas du tout, dites avec un ton assuré quand on vous demande si vous vous souvenez lui très bien. Kendall Jenner, né le 3 mai plusieurs fois, c'est Stephen King, évidemment.

On est poli, mais pas du goujat.

Kendall Jenner, née le 3 novembre 1995 à Los Angeles. Non pas avec une cuillère en argent dans la bouche. Parce que finalement, c'est à la portée du premier millionnaire venu. Non, elle est née avec un biberon Gucci en or massif dans la bouche, mais a par dessus sauté ses bijoux incrustés de diamants et posé en selfie. La moue faussement surprise façon selfie miroir, avec, pour tout vêtement, un string ficelle de l'épaisseur d'un filet à rôti.

A quoi aspire Kendall? Quels sont ses hobbies, ses craintes, ses passions? Je sais ce que vous voulez, dites, Stéphane. Tout le monde s'en fout, non? Visiblement, tout le monde ne s'en fout pas puisque Canal génère plus de 141 millions de followers sur Instagram 141 millions. Et en me penchant sur sa biographie, derrière l'image de starlette écervelée faisant des doigts d'honneur aux paparazzi filant sur le mur devant la boutique Dior de cette BD, qu'est ce que je découvre?

Une sorte de Françoise Sagan bis?

Parfaitement. Je n'ai d'ailleurs qu'à reprendre vos propres mots tout à l'heure concernant Sagan, Stéphane Boussaïd sexe, drogue, voitures et jeux d'argent. Elle n'a renoncé à aucun plaisir. Toujours avec excès et précocité. Mais c'est le portrait psychologique de maquettes. DALS, elle aussi a été timide, enfant. Vous avez dit de Françoise, jeune fille timide à l'élocution, l'élocution hasardeuse. Mais très vite, elle découvre Shakespeare, Colette, Proust et découvre que les mots sauvent.

C'est parce que, coup de bol, les parents de Sagar avaient une bibliothèque. Ce canal n'en avait pas, mais ils avaient un gros garage. Son père, qui était alors encore un homme, était déjà un grand collectionneur de bagnoles. C'est d'ailleurs en partie en parlant bolide qu'il avait séduit sa mère. Vous voyez l'automobile? Eh bien, elle est absolument impeccable. A l'occasion, je vous mettrai un petit coup de polichinelle. On est chic de génération en génération chez les jeunes.

J'ai été éduqué pour être un garçon manqué, explique Kendall dans un passionnant portrait que lui consacre la chaîne CNN Staffel. Mon père m'a fait aimer ces choses. J'ai toujours été intéressé par les motos tout terrain, les quads. C'est aussi un truc typiquement est d'aimer les voitures. Quand tu es jeune, conduire est la seule chose que tu veux faire. Perso, je me souviens de deux ou trois autres trucs. Encore faut il décrocher son permis autour de cette table si vous l'avez eue du premier coup ou non.

Moi, je ne l'ai pas. Vous êtes vraiment le bobo dans toute sa splendeur. Vous n'avez pas de permis. Je me suis inscrit cette année là, c'est vrai. Parce que oui, c'est vrai que c'est l'année ou jamais.

Tilden Vous Paul sur la du premier coup?

Oui, oui, créneau réussi, les doigts dans le nez.

Stéphane une troisième fois, troisième fois. Et pourtant, c'était lors de votre service militaire en Indochine?

Non, il me donnait un homme. L. Les amis, il a foiré 17 fois. Donc voilà, sous l'oeil des caméras de l'émission L'incroyable famille Kardashian et des cruches. Ne jugeons pas, mais la manoeuvre demandée par l'examinateur est vicieuse. Un créneau arrière en épi, c'est aussi une position du Kamasutra. C'est très dur aussi. Finalement, elle décrochera le précieux sésame. Et là démarre sa collection chaouis des fans. Si vous collectionnez les fèves Boult, les bouchons de liège et Castelnaud les pots de Tipp-Ex, Kendall LDC, 16 ans, collectionnent les voitures de luxe, voiture qu'elle fait en outre customiser en modifiant le son du klaxonnent afin Jelassi de ne pas être comme tout le monde, alors que la fiesta.

Même son de klaxonnent cocardiers avec le thème du parrain, une gamine qui conduit une Lamborghini Bracken décapotable avec des jantes en euro. Ce n'est pas tout à fait comme tout le monde à la question. Mais enfin, Kendall. C'est dingue. Combien de voitures possédez vous? Elle répond Mutinent, ma gueule à Huneault, Fucking Aridi, twenty tu Hanifa. Petit à petit tchak.

Alors, d'après nos estimations, elle aurait actuellement une trentaine Cadillac, Eldorado, Ferrari, California, en passant par tout un tas de Range Rover, de Lamborghini, de Mercedes et autres Porsche. Pas de Renault ni de Citroën, à ma connaissance. Alors vous allez me dire même quand on est riche 30 supercars, ça reste beaucoup d'argent et sans compter l'entretien et les abonnements télépéage. Mais Kendall a trouvé une astuce que je conseille à tous les pauvres qui nous écoutent ne pas acheter ces voitures, mais se les faire offrir, c'est beaucoup plus malin.

Mais ça pose les valises de réfléchit. Ça, c'est leur problème. Et après, il roule en Logan et il râle. Le jour de ses 16 ans qu'Eden reçoit sa première grande cadeau de maman. Quand j'ai appris ça, j'ai appelé la mienne pour lui dire qu'elle pouvait reprendre son d'Eastman pourri et son herbier. Puis, pour ses 21 ans, elle reçoit une superbe le travail offert par son mec, son papa, c'est non. De la part d'un parfait inconnu, sa soeur Chloé, présente à la soirée, témoigne un moment.

On est allé à l'extérieur. Il y avait un mec qui se tenait debout à côté d'une Rolls-Royce. Dans ma tête, je me suis demandé C'est quoi le cadeau, le mec ou la voiture? Je me demandais d'où pouvait bien sortir ce type que personne ne connaissait. C'était une blague. Et puis il s'est approché et il a tendu les clés de la relance à Kendall. J'ignorais qu'on pouvait se voir offrir une voiture par un parfait inconnu. Ben nous aussi, Chloris.

On ignorait jusqu'à fin du siècle quand on pense qu'à la rédaction de repas, on a pleuré d'émotion quand on a regardé des confitures maison. Et puis, c'est vrai qu'en 2016, Kendall s'éloigne encore un peu plus de Sagan en poussant sa passion des voitures un cran plus loin. Elle organise pour l'une d'entre elles une carte baby shower.

C'est comme une baby shower. Mais pour une voiture, elle offre une fête à sa nouvelle Ferrari. C'était une fille et ses 150 chevaux depuis le début de ma chronique.

Je vais consulter les photos les plus aguichante de Kendall sur son compte Instagram. Vous vous demandez forcément qui mène t elle comme mec sur le siège passager de ces bolides? Je voudrais pas vous décevoir et rebute encore le couteau dans cette plaie, cette blessure de jeunesse qui vous mine. Mais oui, Kendall ne se tape que des basketteurs et pas des basketteurs amateurs des basketteurs de la NBA. S'ils savent qu'ils savent, eh oui, pas de regret. De toute façon, pour sortir avec Canal, il faut, je la cite, ne pas avoir peur des virages serrés et des dérapages contrôlés.

Vous, David, on connaît votre côté Shoshones en sucre. J'ai le mal de mer à vélo. En basket, vous auriez pu vomir dans la bête. Les scandales, ça aurait fait désordre. Incroyable. Merci Mathieu. 99% Vrai. Bon, il y a quand même un faux, mais j'aimerais bien savoir. Y en a un peu plus. Elle n'a raté que 8 fois son permis. J'en ai un peu rajouté. Mais qu'est ce qu'elle fait de ces voitures?

Elle les conduit pour le coup. Elle les conduit vraiment, elle, avec une bonne centaine de vitesse. Elle aime bien se montrer dans ses voitures.

Ça fait partie de son jeu, de son style de vie, en fait, pour vendre ses photos.

Oui, oui, il y a des trucs incroyables. On ne veut pas dire de faux chiffres, mais elle est tellement. Elle a tellement de faloir sur Instagram qu'elle fait partie de ces gens qui non seulement vivent, mais font des fortunes. Un post Instagram Sipa-AP Une marque, lui dit tu, tu fais un post avec un tel sac à main? Je pense qu'elle prend plus de 100.000 dollars pour faire juste une photo d'elle avec ce sac. Moi, je veux bien Joseph Advisers.

C'est ça que ça fait d'une photo. Il 131 millions d'abonnés en 161, c'est le plus dur.

OK, merci beaucoup, Matthieu.

16H18 Corentin Stéphane Bern. Historiquement faux. Nous sommes dans la dernière demi heure. Historiquement, votre on s'intéresse à ma foi, au côté pratique de l'histoire, ce que l'histoire a à nous dire de notre quotidien. Pour cela, on remonte aux origines d'une invention chaque jour avec vous. David Castelot le peste aujourd'hui, c'était notre spécial sur les femmes au volant. Vous avez donc trouvé une invention qui correspond à ce thème? Tout à fait. Si les essuie glaces?

Est ce que quelqu'un ici sait imiter les essuie glaces qui marchent pas?

Je vois ce que ça fait. Non, je n'y arrive pas. Je vais essayer. Oui, il s'est même offert les insultes de faire fermer et fermer les yeux fermés.

SVP! Ha! Ha! Ha! Ha!

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Vous êtes fascinant, bavard. Il n'a pas son permis exact. Mais saviez ce que j'ai beau avoir ont permis? J'ai beaucoup observé les voitures, surtout quand j'étais passager. Voilà exactement quand j'étais petit et ses heures d'observation dans la voiture et les essuie glaces, c'est quand même une des choses les plus fun quand on est enfant. Surtout la version intermittente.

Voyez ce qu'on voit les gouttes tomber sur le pare brise avec chacune leur personnalité de gouttes. Et puis le balai arrive et c'est une hécatombe. Les gouttes, elles s'agrègent. Dont vous étiez déjà fou. Elles s'agrègent dans cette petite rivière verticale sur les côtés. C'est à la fois triste et génial. Et du coup, ça donne envie de savoir d'où viennent ces instruments. Un génocide, les gouttes de pluie. Bon, déjà, faut voir ce qu'il y avait avant et avant.

Il n'y avait rien du tout. Ça, c'est incompréhensible. Mais oui. Début vingtième quand vous voulez enlever les gouttes de votre pare brise à l'échelle de la voiture. Mais la duchesse 12S, par exemple. Il fallait arrêter les voitures, sortir, nettoyer le pare brise à la main, remonter dans la voiture et redémarrer et recommencer. Bien sûr, à chaque fois que le pare brise était plein de gouttes ou de neige, c'est pour ça que en Angleterre, il n'y avait pas de.

Mais c'était sans compter sur une dame qui s'appelle Marian Anderson. On ne sait pas grand chose d'elle, à part qu'elle est née en 1866 dans l'Alabama, dans une ville moyenne, moche et sans intérêt, qui s'appelait Birmingham.

À peu près comme toutes les villes moyennes Nouvelles routes là bas, Vision. Et à l'hiver 1902, quand elle avait 36 ans, elle est venue en vacances à New York et elle a visité la ville Entrammes. Sauf qu'il neigeait, sa race. Et donc elle a observé pendant toute sa visite le conducteur du tram qui faisait exactement ce que j'ai décrit. S'arrêter, sortir, nettoyer, redémarrer, etc. Direct et s'est dit que ce serait bien si le conducteur pouvait faire la même chose sans sortir du tram.

Et elle a dessiné une solution. Elle a construit un prototype qu'elle a fait breveter. Elle était ingénieur. Elle n'était pas ingénieur. Elle était juste juste une idée, juste une idée, quoi. Alors il fallait actionner l'essuie glace à la main.

Depuis, la terre de Akamusic était un peu chiant, mais quand même vachement moins chiant que de sortir de sa voiture et de le faire soi même. Bon, je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a quelques jours, je vous ai raconté l'histoire de Betty Grams, qui a inventé le Tipp-Ex et qui est devenu millionnaire. Et malheureusement, l'histoire de Maria en personne, elle, est plus classique puisqu'elle n'a pas touché un centime pour son invention.

Ben oui, voilà, elle a écrit à plein de fabricants automobiles pour essayer de leur vendre son qu'ils ont fait piqué l'idée. Ils ont tous dit FEUQ, et il y a une lettre de refus qui a été conservée, qui est assez rigolote. Je vous en lire un passage. Chère madame, nous avons bien reçu votre courrier concernant la vente de votre brevet. Nous regrettons de vous dire que nous ne considérons pas votre invention comme ayant une valeur commerciale suffisante au maintien.

Les salauds qui se sont trompés. Et finalement, ce sont d'autres modèles inventés par d'autres gens qui ont commencé à équiper les voitures. Mais il y a une histoire encore plus triste dans le monde des essuie glaces. Ça fait plusieurs histoires pour un objet un peu banal. Cette histoire, c'est celle de Robert Kern, un ingénieur de l'Indiana, en 1953. Le soir de son mariage, Robert Burns a reçu un bouchon de champagne dans l'œil. Ça lui a fait très, très mal.

Et petit à petit, il est devenu aveugle de cet œil. Soirée de mariage un peu gâté, mais il a remarqué que son œil malade cligner de lui même de façon intermittente. Et il s'est dit. Pourquoi les essuie glace ne peuvent pas faire la même chose? Superbus le hors de prix bouchon. Il avait bu et il a inventé un système qui faisait exactement ça, la fameuse intermittence qui me fascinait quand j'étais petit. Il a déposé plusieurs brevets.

Puis il est allé voir les gens de Forde et chez Ford. Ils ont examiné son système. Et puis ils ont dit non. Un peu comme Marie Andersen. Ça ne vous intéresse pas? Bof. Sauf que quelques années plus tard, Forde a sorti son premier modèle de voiture avec des essuie glaces intermittents. Et c'était exactement le même design que celui de l'ère Taquets. Il a gagné et c'est là que ça devient tragique. C'était en 1976 et jusqu'à sa mort en 2005.

En gros, tout ce que Robert a fait dans sa vie, c'était se battre contre Ford et contre d'autres fabricants qui utilisaient son brevet. Il a quitté son travail, sa femme l'a quitté. Ford a fini par lui proposer des millions de dollars pour qu'il arrête. Il a dit non parce que ce qu'il voulait, c'était avoir le droit de fabriquer lui même ses essuie glaces et de les vendre à l'industrie automobile. Et il a continué. Il a quand même fini par gagner en tout 30 millions de dollars.

Sauf que pour vous, c'est rien. Mais beaucoup de gens s'attendent à une démarche de voir, leur disait, vrai, tomber.

Sauf que là, c'est beaucoup moins que ce qu'ils auraient pu avoir. Et surtout, ils avaient déjà dépensé une bonne partie de cet argent en frais d'avocats et il est mort tout seul en 2005, d'un cancer du. Les belles histoires de Castelnau le Lez, l'histoire de Robert. Elle a donné un film qui s'appelle Un éclair de génie et qui est sorti en 2008. Un film hollywoodien, donc. C'est déjà ça, Sterck aussi. Il n'y avait pas eu tout ce truc tragique qui n'aurait pas eu lieu.

Réception des choses à la petite, beau bon côté des choses. Maintenant, il est encore plus génial. Les détecteurs qui repèrent l'eau, qui viennent sur le classement avant l'attaque et qui adaptent la vitesse des essuie glace et d'eau qui tombent sur le pare brise de votre voiture. Les essuie glaces qui marchent tout seul? Non, jamais. Mais je n'ai pas de voiture non plus de compétition. En tout cas. Merci David. On retrouve les origines en podcast sur toutes les applis audio et sur le site Europe1.fr.

Et maintenant, c'est l'heure de mon cadeau. Chers auditeurs, mon cadeau. C'est ce que vous m'apportait, c'est de la vinaigrette. C'est ça un peu mieux que ça. Charme du musée avec du vinaigre balsamique. Merci d'avance, Olivier.

16H18. Au matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël, jusqu'à notre dernière demi heure hystériquement, votent.

L'histoire qui nous raconte notre quotidien. Sa manière de nous décrire une recette à grand renfort de gestes ambigus et d'expressions équivoques, déstabilisent parfois nos invités, comme Jules. L'autre jour. Il faut qu'elle prenne de la consistance. Elle va devenir sirupeuse et apporte au moment où vous voyez que vous avez une texture qui est plus proche d'une mayonnaise. Un jour, j'aimerais bien vous entendre expliquer comment on fait les bébés.

Olivier Polls, notre expert gastronomique. Aujourd'hui, vous allez apprendre à faire non pas de la mayo, mais du vinaigre balsamique. On ne le fait pas soi même.

Non, mais je voudrais une petite recette avec du vinaigre balsamique. Oui, il y a quand même un savoir faire un peu particulier. Ça prend un peu de temps. Faire de même, ça prend entre 12 et 50 ans quand même. Donc, je sais pas si vous avez un moment devant.

Vous voulez dîner à la maison? Arrivé dans 50 ans, vous aurez mon vinaigre balsamique si vous voulez attendre avant de l'acheter que cher. Avez vous imaginé une petite fiole de vinaigre à peine haute comme ça, avec 25, 25 centilitres vendue 5.000 euros? Ça existe, ça existe. Il y a du vinaigre balsamique qui vaut plus de 20 000 euros le litre de vinaigre balsamique qui ont plus de 100 ans.

Il y a une question. @Olivier le vinaigre balsamique est forcément de Modène. Parce que l'autre jour, j'étais en Charente, à Bootvis. On vous parlait. Il y a un boom de Boudu, ville qui était excellente hier et qui, selon la recette balsamique, fait du vinaigre balsamique.

Excellente question. Stéphane. Enréalité, le terme vinaigre balsamique n'a pas été protégé et donc on fait du vinaigre balsamique un peu partout. Ce qui est protégé, c'est le vinaigre balsamique traditionnel de Modène ou de Reggio Emilia, qui sont les deux villes dans lesquelles on peut faire l'automatique, le vrai vinaigre balsamique en appellation d'origine protégée. Mais on peut faire du vinaigre balsamique dans le monde entier et selon souvent, malheureusement, des recettes qui n'ont rien à voir avec le traditionnellement vinaigre, un bon vinaigre balsamique et un four.

Eh bien, il faut regarder l'étiquette. Qu'est ce qu'il doit y avoir sur l'étiquette? Normalement, un vrai vinaigre balsamique ne contient que du moût de raisin qui était cuit et qui a ensuite été transformé en vinaigre. On y a rien à ajouter d'autres. Or, dans bon nombre de vinaigre balsamique pas chers vendus en grande surface, qui sont des produits industriels. Vous allez regarder lire l'étiquette et vous allez voir qu'on y a ajouté du caramel parce que ça permet de le coloré et ça permet de l'arroser.

Non, ce n'est pas bon du tout. Ça n'a strictement rien à voir avec cet authentique vinaigre qui date du 16ème siècle dans le duché de Modène et qui est un savoir faire absolument unique. Parce que qu'est ce qui permet de faire un vrai bon vinaigre balsamique? C'est d'abord effectivement ce moût de raisin cuit issu d'un certain nombre de cépages d'une dizaine de cépages qui sont autorisés. Ensuite, ce vinaigre est élevé dans des fûts de chêne de différentes essences et ce fût de chêne et la longueur de l'élevage qui va conférer au vinaigre ces caractéristiques.

Il va se concentrer. En gros, il va acquérir des goûts d'ailleurs différents en fonction des fûts de chêne.

J'ai l'impression que vous nous parlez de vins tellement ça a l'air très.

C'est très, très proche du vin. C'est le même procédé en réalité. Et l'élevage, pour avoir un authentique vinaigre traditionnel, c'est entre 12 et 50 ans. Et si vous avez des élevages qui sont plus courts ou des ajouts de produits, ce n'est pas de lhôte antique vinaigre balsamique de Modène ou de Reggio Emilia. Et vous en avez donc qui ont plus de 100 ans? Il y a encore des fruits qui sont gardés de là bas. Alors là, autant vous dire que la petite goutte est absolument prodigieux parce que c'est un vinaigre qu'il ne faut pas cuire et qu'il ne faut pas mélanger non plus dans une vinaigrette.

C'est complètement gâché et qu'on utilise vraiment comme une essence balsamique vient de Böhme. D'ailleurs, c'est une naissance, c'est la concentration des goûts. Et là, je vous donne une petite recette extrêmement simple pour magnifier le vinaigre balsamique.

Il offre une petite bouteille de vinaigre balsamique à 5000 euros. Voilà la recette. Ensuite, je suis en attente du crédit auprès de ma banque. Vous l'achetez, mais dès qu'il me donne le feu vert, je file au magasin. Alors vous allez vous aller faire? On est en pleine saison de la poire. Vous savez faire des poires pochées au sirop, un sirop vanillé, c'est très sain. De la banque, un litre d'eau de 100 grammes de sucre, un jus de citron, un petit peu, quelques grains de poivre, une gousse de vanille.

Vous portez cet ensemble à ébullition, ça vous donne un sirop est dedans. Vous allez pocher des poires. Vous aurez évidemment épluché et. Vous les pocher environ 20 à 25 minutes avant qu'elles soient bien ramolli. Vous les sortez, vous les égoutter et vous les manger tout simplement comme ça. Recouverte d'un petit trait de vinaigre, de vieux vinaigre balsamique et de vinaigre balsamique, vous savez, ces vinaigre. En fait, il ne pique pratiquement plus. Vous pouvez boire à la petite cuillère tellement ils sont concentrés tellement il y a de la longueur en bouche et de la complexité.

Alors, on n'est pas évidemment obligé d'aller jusqu'à des vinaigres. Requiers qui valent 5000 euros. La petite fiole. Mais vous trouvez aujourd'hui autour de 30 40 euros des petites bouteilles d'un vinaigre balsamique de 12 15 ans qui est déjà absolument un symbole. Ça donne du relief, oui. Et puis surtout, on l'utilise très peu. C'est à peine une petite cuillère à café, donc la bouteille que vous allez tenir pendant quelques semaines. C'est un petit investissement, mais franchement, vous allez rentrer dans un autre univers de ce que vous ne pouvez pas imaginer être du vinaigre.

C'est tellement bien raconté, Olivier. Ça donne envie de sauter sur la bouteille de vinaigre de vin.

Merci Olivier. Et on peut retrouver évidemment toutes vos recettes sur le site d'Europe1.fr. On vous retrouve demain dès 11 heures, autour de la table des bons vivants de Laurent Mariotte Stéphane.

C'est vous qui aurait le mot de la fin. En tout cas, comme d'habitude aujourd'hui, vous ne décryptées une expression avoir une chance de cocu. Mais oui, quand on dit avoir une chance de cocu, si on est cocu, on n'a pas de chien.

Mais surtout, on confirme. Je ne sais pas si vous cherchez à faire passer un message pour mon anniversaire découvrable. Ça vous fait arrêter d'être agité, mais j'ai peur! 16H18, rappelle Stéphane Bern. Historiquement, votre culture est immense, comme il le dit souvent au moment fatidique, dans l'intimité. Elle est très grosse, mais elle est efficace.

Stéphane. Merci d'avance de nous faire profiter de votre énorme culture, surtout linguistique, puisque c'est le moment du mot de la fin chaque jour. L'expression du jour décortiquée par vous, justement, avant de commencer cette chronique?

Mathieu, pour éviter tout malentendu. Permettez moi de saluer votre amoureux. Personnellement, je voyais une charmante redoutait sans transition. Donc l'expression du jour, c'est avoir une chance de cocu. Bien, cette expression trouve son origine au 19ème siècle, quand on est confronté à l'infidélité de sa compagne. C'est à cette époque, comme maintenant d'ailleurs, on trouve la situation scandaleuse que si c'est l'homme qui est trompé. Remarquez, comme les pièces de Feydeau racontent que quand on est confronté à l'infidélité de sa compagne, disait je, le bon sens populaire estime qu'on ne peut pas être plus plus plus accablé.

On ne peut pas tomber plus bas. Du coup, on devient forcément chanceux. On dit ainsi malheureux au jeu, heureux en amour. On dit aussi avoir une veine de cocu parce que la veine en géologie, c'est l'endroit où l'on trouvait les métaux précieux dans la terre. Mais Cocu cocu viendrait de l'oiseau coucou qui, comme chacun sait, n'est pas d'une fidélité exemplaire.

Mais alors, comment on dit être chanceux dans les autres pays? Stéphane, alors en Angleterre, on dit Tobby de Jamie Azzaba. Savoir être couvert de confiture. Moi, personnellement, je ne vois pas où est la chance là dedans, sauf si on aime la déguster à même la peau.

Mais chacun ses pratiques. Au Brésil, on dit acide, découvriras d'Opodo. Pra-Loup, j'achèterai.

Pas du tout la même langue. D'une bouche à l'autre, les et le cul tourné vers la lune, voilà étrennée. Kaku tourné vers la lune. Je ne sais pas si c'est comme ça qu'on capte le mieux Repin, mais en tout cas, c'est l'expression qui, dit on a de la chance. Terminons avec le bon mot d'un auteur belge pour faire plaisir aux Olivier.

Il a été poussé, ambidextre, qui a deux mains gauches, n'a vraiment pas de chance avec un Belge pour la trouver, celle là.

Merci beaucoup, Stéphane. Historiquement, votre Vendette aujourd'hui hommage aux pionniers de l'automobile. Lequel de ces portraits de femmes, de Françoise Sagan à Kendall Jenner en passant par la duchesse d'Uzès, vous a le plus étonné? Stéphane Égouttés. J'ai beaucoup aimé les précisions d'Alain Vircondelet sur Françoise Sagan et ce qu'elle représente à la fois dans l'imaginaire collectif et la littérature française. Une question se pose des femmes, vous même, êtes vous un as du volant? Vous avez un chauffeur?

Comment ça se passe? Non, je n'ai pas de chauffeur. Voyez vous, j'ai une toute petite voiture que je conduis. J'essaye de conduire convenablement, mais souvent, j'ai, je crois ou a un ou deux pas de problème.

Mais c'est vrai que je conduis assez vite. Je n'aime pas les gens qui lambil, surtout quand il pleut. Ah oui, d'accord, donc. En fait, le mec est en dessous du volant. C'est un gros choc. Non, je n'ai pas dit ça, mais c'est vrai que j'ai jamais fait partie des gens qui klaxonne. On se retrouve demain, mais oui, à demain. Retrouver théoriquement votre tous les jours de 16 heures à 18 heures sur Europe1.

Ce concert aura un point fort.