Les Dieux du sable: quand t'es dans le désert...
Historiquement vôtre- 1,795 views
- 15 Jan 2021
Historiquement Vôtre des dieux du sable: Isabelle Eberhardt qui s’est déguisée en bédouin pour rejoindre le désert algérien, René Caillié premier européen a avoir été et surtout être revenu de la cité de Tombouctou. Et un dieu du sable fin de Malibu qui depuis connait une traversée du désert : David Hasselhoff.
16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre. Bonjour à tous. Vis à vis unan. Historiquement, de l'émission oblige, chaque après midi vous raconte l'histoire sans se la raconter. Deux heures en compagnie d'un fieffé garnement qui n'épargne pas son fiel. Mais je suis complice parce qu'au fond, ça m'amuse et j'en redemande. Bonjour Mathieu Noël. Bonjour mon cher Stéphane Bern. Bonjour à tous. Oui, chaque après midi, on part à la rencontre de trois personnages issus d'époques différentes, mais qui avaient un point commun.
Aujourd'hui, c'est en réécoutant un tube de sa jeunesse signé Jean-Patrick Capdevielle que Stéphane a eu l'idée du texte.
Quand? Seulement, je ne connaissais pas l'argent d'EDF pour la simple et bonne raison que je n'étais pas né en 1980, mais j'ai dit à Stéphane Benko pour une spéciale sur les rois du désert.
Et oui, on réunit Les dieux du sable cet après midi. Je vous raconte d'abord le destin d'Isabelle Eberhardt. Exploratrices, écrivaine, journaliste. Elle a réalisé son rêve traverser le désert du Sahara, se rendre en Algérie à la rencontre des Bédouins, dont elle même a pris l'apparence. Lui aussi a marché longtemps, longtemps, longtemps, dans le désert pour rejoindre la cité de Tombouctou. Il est le premier Européen à y avoir pénétré et en être surtout revenu.
Je vous raconte l'histoire de René Caillé. Et vous, Mathieu, quel Dieu du sable encore en vie avez vous choisi pour votre portrait? 99% Brès Si le sable de Malibu a été si chaud durant les années 90, ce n'est pas l'effet du soleil, mais d'avoir été au contact de la peau de David Hasselhoff, le sex symbol de la série Alerte à Malibu qui aujourd'hui, doit être le héros de la série plus confidentielle Alerte à l'Epad. David a encore perdu son fils soldat.
Nous prendrons des nouvelles de ce bon vieux David, mais d'abord, présentons notre mirifique équipe qu'on aimerait voir courir au ralenti aussi en maillot de bain rouge. Elle est d'ailleurs ce que Pamela Anderson Etobicoke. Bonjour Clément. Oui, oui, tout à fait, moi.
D'ailleurs, je vais plutôt me mettre dans votre roue maquillée parce que moi, je veux aussi évoquer un foireux du sable et non pas un dieu, du sable foireux, du sable. C'est Jacques Premier, l'empereur du Sahara. C'était un fils à papa qui s'appelait en fait Jacques le Bodys. Un idéaliste, un excentrique immensément riche qui s'ennuyait beaucoup. Et un jour, il se dit Tiens, si j'allais me tailler un empire dans le désert du Sahara.
Lui, Stéphen, il me confiait hors antenne qu'il s'était donné du plaisir devant les VHS d'Alerte à Malibu jusqu'à un âge assez avancé. Moi, je l'ai fait jusqu'à l'âge de 19 ans. L'autre Naveed David. J'étais exactement le rapport avec le sable lointain, mais on pourrait dire qu'on peut s'en servir pour l'enlever quand on en a renversé par terre. Les origines de l'aspirateur. Harbisson, Olivier, c'est avec nous aussi. Stéphane Bern, chroniqueur préféré. Olivier parce qu'il parle la nourriture et la nourriture, les spécialités culinaires.
Et alors là, pour le clash, je suis complètement dans le temps. Sinon, les sablés, le sable, les salauds. Bravo, vous êtes trop fort disabled. C'est très vieux, ça me détend.
Non, mais ça, quelques siècles.
Enfin, comme David Hasselhoff, Stéphane, mais sans le slip rouge, vous serez forcés et contraints de vous jeter à l'eau. Ben si quelqu'un se noie, c'est parce que je parle du retors vous attend aux alentours de 5 heures moins dix.
Il s'agira de ne pas se noyer quand vous découvrez notre première reine du sable au sens propre, puisqu'elle a été une des premières femmes à braver les rigueurs du désert. Stéphane Bern nous raconte le destin très court, mais intense d'Isabelle Eberhardt, surnommée la Louise Michel du Sahara marocain. Et maintenant, le récit. Elle est surnommée Isabelle, l'Algérien, une Russe au désert ou encore l'Amazone des sables. Isabelle Eberhardt n'a vécu que 27 années et pourtant sa courte vie fut d'une densité à peine croyable.
Exploratrice, écrivaine, journaliste russe née à Genève, déguisé en Bédouin converti à l'islam et enterré en Algérie en 1904, a été de son vivant et dans les années qui suivirent, souvent incomprise. Suivons les pas d'Isabelle la Vagabonde, au beau milieu du Sahara.
Isabelle Eberhardt a le voyage dans le sang dans la famille, traversée des frontières et presqu'une seconde nature. En cette fin du 19ème siècle, la mère d'Isabelle, une aristocrate russe d'origine allemande, fuit le pays avec ses enfants pour la Suisse. Isabelle serait née d'une liaison entre sa mère et le précepteur de la fratrie.
Il ne reconnaîtra jamais cet enfant illégitime. Pour autant, il dispense à la petite fille une éducation avant gardiste. Le matin, elle étudie avec ferveur. Polyglotte, elle parle l'allemand, le russe, l'anglais et apprend l'arabe par ses propres moyens. L'après midi, place aux activités manuelles. La petite Isabelle sait jardiner, cuisiner et scier du bois. Mais ce père précepteur est également très strict. Avec la fratrie, il leur interdit de sortir de la maison. Alors, les enfants devenus adultes n'ont qu'une idée en tête partir découvrir le monde.
Certains repartent vivre en Russie, d'autres s'engagent dans la Légion étrangère. Isabelle, elle, rêve d'Orient. Elle dévore les livres de Théophile Gautier de Pierre-Loti et est fasciné par cette civilisation arabe. En 1897, elle a 19 ans et son vœu est enfin exaucé. Deux photographes amis de la famille, Cécile et Louis-David, proposent à Isabelle, sa maman, d'aller vivre dans leur maison au Nord-Est de l'Algérie, à Beaune, une ville portuaire connue aujourd'hui sous le nom d'Annaba.
Installée d'abord dans le quartier européen, la mère et la fille déménagent rapidement pour se fondre dans la population, comme Isabelle l'explique dans une lettre. Je vous dirai seulement que les musulmans m'ont reçue à bras ouverts et que je ne connais pas encore un seul Français ni Française. Ce qui m'écoeure ici, c'est l'odieuse conduit des Européens envers les Arabes, ce peuple que j'aime et qui, Inch'Allah, sera mon peuple à moi. Abonnes Isabelle tombe sous le charme de cette ville douce et simple.
Les maisons sans âge, les couleurs chatoyantes si propres à l'Afrique du Nord, l'appel à la prière qui rythment la journée, tout ici la séduit. Elle consigne ses impressions dans des notes journalières et décrit la ville comme une vieille cité maghrébine assoupie sur son Golfe. Dazur à l'ombre du grand hibou morose. Mais cette existence bleu espoir vire au noir cauchemar. Quelques mois plus tard, sa mère décède d'une pleurésie. En 1899, revenu à Genève, c'est son père qui disparaît à son tour.
À 21 ans, sans père ni mère, Isabelle Evrard décide de renaître en Algérie. Elle repart donc en Afrique du Nord pour pousser plus loin son exploration jusqu'au désert. Ce nouveau voyage est une révélation pour la jeune Suisso russe. Après deux mois de vacances en Tunisie avec un ami, elle part pour Batna et Biskra, en Algérie désormais pour voir se fondre au maximum dans la population. Elle prend une décision radicale et surtout très courageuse pour l'époque. Isabelle se rase les cheveux et s'habille en homme.
Isabelle se fait passer pour un étudiant en théologie. Ces traits fins interpellent, certes, mais enturbanné, est vêtu d'un costume traditionnel marmousets. Le nom qu'elle s'est choisi s'intègre plutôt bien aux yeux des autochtones qu'elle croise. Elle n'est plus l'européenne en quête d'exotisme. La femme tentatrice, les marmot, vit comme un Tunisien, un Algérien. En plein été, sous une chaleur étouffante, elle n'hésite pas à parcourir des centaines de kilomètres vers le sud à travers des territoires sauvages, sans véritable préparation, sans denrées suffisantes.
Elle veut vivre une expérience unique, presque mystique. Elle aime ressentir la chaleur du sable sous ses pieds. Le vent appelé sirocco, lui fouettait le visage et déjoué son itinéraire pour l'amener là où est sa destinée. Le 4 août 1899, Isabelle vit peut être l'événement le plus important de sa vie d'errance. Son objectif premier était d'aller à Ouargla, mais la zone lui est interdite, car trop sensible. Les militaires sur place voient d'un mauvais œil cette Européenne déguisée en homme arabe.
Il l'oriente plutôt vers l WED. C'est là bas, au sommet d'une dune en plein désert, qu'Isabelle découvre un panorama qui la laisse sans voix.
A l'heure du coucher du soleil qu'on appelle Maghreb en arabe, elle est subjuguée par les maisons à coupole, le minaret qui domine la ville. Les couleurs ocre, rouge, sable. La marque pour toujours.
Cette ville du Sahara est aussi l'écrin qui accueille l'amour d'Isabelle et de son compagnon. Et Nice, l'hymen, et non pas. Il es sous officier musulman, grand, élégant et excellent cavalier français par son père. Il la chérit la nuit, sous une tente, en plein désert. Ensemble, il dilapide le peu d'argent qu'il leur reste dans l'or, dans la boisson et le kif, mélange de tabac et de chanvre indien. Elle s'habille désormais en bédouin, fait partie d'une confrérie soufie appelée Leko Adrià.
Les membres de cette confrérie sont opposés à la colonisation française et la jeune femme les soutient. Elle lit le Coran, fait ses cinq prières quotidiennes et vit recluse avec son compagnon dans une maison modeste. Vous l'avez compris, Isabelle Eberhardt a une existence très romanesque. D'autant plus encore qu'elle va connaître des rebondissements. Son attachement à son Algérie bien aimé et bientôt mis à mal. Isabelle Eberhardt échappe de peu à un assassinat au sabre par un homme en 1900. Il est jugé, condamné, mais Isabelle est quant à elle expulsée d'Algérie.
Elle dérange à la fois les militaires sur place, qui la considèrent presque comme une traîtresse au pouvoir occidental. Mais elle dirige aussi une partie des musulmans qui la voient comme une femme trop moderne. Car elle est, je vous le rappelle, écrivaine exilée à Marseille. l'Exploratrice n'a pas le choix pour obtenir la nationalité française et revenir vivre en Algérie. Isabelle Eberhardt accepte, malgré son combat contre les conventions sociales, de se marier avec son compagnon E&Y Slimane, qui, lui, est français par son père.
Une fois les papiers signés, le couple retraverse la Méditerranée.
Isabelle est alors missionnée par différents journaux pour couvrir les événements liés à la colonisation. Désormais, Reporterre officielle, elle parcourt le pays Alger, Boussaïd, Ténès, assoiffé de découvertes. Elle ne se ménage pas et va à la rencontre des habitants les plus pauvres, les interroge. Elle nourrit ses articles, mais aussi sa propre volonté d'être considérée comme l'une des leurs. Des femmes qui vont chercher de l'eau à plusieurs dizaines de kilomètres. Des hommes qui s'affairent à préparer le thé.
Elle est la première exploratrice à mettre en lumière ces populations humblement, sans le condescendant du colonisateur occidental. Elle se réfugie de plus en plus dans le désert qu'il émerveille. Fille Guidetti Oasis, elle s'abreuve de ces paysages presque oniriques. Mais malgré sa jeunesse, Isabelle a une santé fragile. L'abus d'alcool et de kif ne l'aide pas et elle doit être hospitalisée pour se remettre d'aplomb. Le 21 octobre 1904, alors qu'elle vient de rejoindre son mari Slimane dans leur maison de Hainsey fera, un violent orage éclate.
Les pluies torrentielles emportent tout sur leur passage. Sleeman parvient à s'en sortir et extrémisme et Isabelle, trop faible et éditons, cherchant à récupérer ses écrits, mais remportées par une coulée de boue. Elle n'a que 27 ans. Son ami, le colonel Lyautey, présent dans la région, exige de ses troupes que son corps sont retrouvés. C'est lui aussi qui récupère les carnets de dIsabelle, des carnets très abîmés qui sont aujourd'hui conservés dans le noir, quelque part dans les armoires des Archives nationales d'outre mer, à Aix en Provence.
Isabelle, elle, repose au cimetière musulman de la ville, la tête tournée vers La Mecque.
Historiquement vôtre, pour continuer à parler d'Isabelle Eberhardt et de son histoire, sa vie est éminemment romanesque.
Nous sommes avec l'auteur de bande dessinée Virginie Greiner. Bonjour, bonjour, bonjour. J'ai égrenait.
Vous êtes la scénariste d'une bande dessinée qui retrace le voyage de notre personnage Isabelle Eberhardt La vagabonde des sables, parue chez Glénat. Qu'est ce qui vous a séduit dans ce personnage pour décider d'en faire comme l'héroïne de votre bédé? C'est quoi pour vous? Ce qui fait qu'elle a quelque chose en plus, qu'elle est une véritable héroïne.
Déjà, c'est une femme dans la collection Explora qui dans laquelle l'album se trouve. Il y avait très peu de femmes qui étaient mises remise en avant et donc déjà effectivement, le personnage d'Isabelle au début du du vingtième siècle qui, comme ça part vers des horizons lointains, est toute seule et décide effectivement de vivre pleinement ses passions et sa liberté, m'a totalement, effectivement fascinée et séduite. Comment cette femme a pu faire ce qu'elle désirait faire dans le plus profond de son cœur?
Alors, quand on s'imagine bêtement le désert, on imagine une étendue de sable à perte de vue. Rien ni personne. Isabelle est la rencontre du monde pendant son voyage. C'était quand même très social. Sa vie est très sociale.
Finalement, oui, mais elle a quand même besoin de solitude aussi. Elle ne sait ce qu'elle va chercher, quand même, ce qu'elle va chercher. C'est ça. C'est ce qui lui plaît.
En premier lieu, c'est qu'elle veut vraiment fuir l'Occident. Qu'est ce qu'elle a contre l'Occident, justement? La colonisation, tout ce processus, ça la dégoûte.
En fait, je pense qu'elle a été basse sans son éducation comme secondaire.
Mais voilà, avec une éducation extrêmement stricte, extrêmement sévère, d'après ce qui est dit. D'ailleurs, tous les enfants de Natalia ont fui. Petit à petit, Isabelle voulait fuir aussi et l'Orient, effectivement, lui apparaissait comme un havre de liberté absolue, dans une solitude potentielle possible.
Mais est ce que vous la voyez vous aussi comme une une révoltée, une rebelle qui fuyait évidemment les hypocrites, les préjugés des conventions sociales de cette époque? Oui, bien sûr. Je pense qu'elle a.
Elle avait aussi un son. Elle avait été éduquée dans l'anarchie. Son père était harnachés, anarchiste, convaincu. Donc, je pense que tout ça a effectivement la forger dans ne pas accepter les normes et ne pas accepter les règles. Et en plus, elle voulait effectivement se connaître et se rencontrer parce que vraiment, il y a une exploration extérieure. C'est à dire qu'effectivement, aller à la rencontre du désert et de cet Orient qui la fascine totalement depuis très longtemps et également effectivement, cette quête.
Soi même, en fait, et que dans cette solitude, elle le dit, elle a écrit des milliers de pages, Isabelle Emplissaient l'était. Elle voulait être écrivaine. C'était vraiment son but aussi. Avant tout, dans cette solitude, elle. Elle raconte combien elle va découvrir effectivement son son intérieur profond et en même temps, du coup, pouvoir justement avoir des vraies relations avec énormément de gens, quelle qu'elle respecte beaucoup et qu'elle l'aime profondément.
On parle d'Isabelle Eberhardt, la vagabonde des Sables vagabondes des sables. Isabelle Eberhardt, parce qu'elle a réussi à mener ses expéditions, ce qui, à l'époque, est complètement dingue. Elle réussit à le faire parce qu'elle se déguise en homme. Si elle ne s'était pas déguisée en homme, elle n'aurait pas été facile à dire qu'à cette époque là.
Quand on est un garçon, c'est quand même plus facile que quand on est une femme globalement.
Il ne faut pas l'oublier. Et donc, du coup, elle se dit effectivement que d'abord, au niveau vestimentaire, c'est beaucoup plus pratique dans le désert, avec des grandes robes, ce n'est pas très, très, très pratique, on va dire.
Et puis, en plus, ce qu'elle cherche aussi, c'est se fondre dans le paysage pour se rendre invisible et pour mieux voir. Et elle se rend compte que quand on est habillé en femme, on attire des regards de manière totalement différente. Et on ne peut pas être invisible. Alors là, elle a envie d'être invisible pour vraiment pouvoir observer tranquillement.
On avait déjà vu ça avec une autre exploratrice dans cette émission. Jeanne Baret, botaniste qui avait embarqué sur l'exposition de Bougainville, qui était déguisée en homme aussi pour disparaître aux yeux de ses hommes, regardent les hommes.
Elle se sentait libre. Ou est ce qu'elle l'était vraiment? Parce que cette liberté va lui coûter cher, finalement.
Oui, alors ça va lui coûter cher. Elle ne le savait pas forcément au moment où elle décide de ne pas faire, de partir et de faire ce qu'elle a, ce qu'elle a envie de faire. Je pense que oui, ce qu'elle recherchait, c'était vraiment de sa liberté, sa liberté extérieure, sa liberté intérieure. Je pense qu'elle était consciente quand même du prix qu'elle avait à payer pour ça. Parce que dans ses écrits, il y a des moments où elle dit voilà là, au milieu de ces contrées isolées où je suis dans le plus parfait dénouement.
Et c'est là que je peux contacter mon âme et que je sais que la vie vaut d'être vécue. Elle n'a jamais été déçue parce qu'elle fait tous ces kilomètres pour aller voir le désert, pour vivre cette expérience mystique. Vous avez raison de dire, c'est aussi un voyage initiatique à l'intérieur d'elle même, sans chair, atone au bout. Comme vous, quand vous êtes dans le désert du monde entier, il n'y avait pas de beauté. Il y avait le confort qui va avec.
C'est ça qui vous parle? Des femmes auraient déjà pu voyager.
Voilà l'ampleur et la sensualité du sable chaud. C'est une vue de l'esprit. On est d'accord. Vous êtes dans le Sahara, vous mettez le pied par terre.
Je suis issu du Moyen-Âge. Justement, on parle de mode de vie. Quel genre de vie elle mène? Isabelle Eberhardt entre 20 et 27 ans, quand elle dit elle a de graves problèmes de santé. Vous racontez aussi que, à court d'argent, elle est parfois réduite à l'état de clocharde du désert. Ah oui, oui, tout le monde sait romanesque, mais du mauvais côté. Ces gens ont. C'est une vie vraiment difficile quand même. Oui, c'est une vie.
C'est une vie difficile. Elle se bat effectivement pour trouver de l'argent à un moment donné. Effectivement, elle attend la vente de la maison de sa mère en Suisse, puis les fonds n'arrivent pas. Donc, elle est clochardisation. Complètement. Effectivement, elle vit de petits expédients. Après, elle, écrit toujours elle. Elle arrive quand même de temps en temps à passer des articles à différents journaux algériens. C'est vrai qu'elle finira par apparaître vraiment Reporterre de l'Acba.
Mais ça, c'est juste au moment où, justement, elle commence à bien s'installer. C'est là que la coulée de la coulée de boue va arriver.
Juste avant, je Ragondet qu'elle a échappé à une tentative d'assassinat qui lui en voulait. C'était alors les colonisateurs français. Ou est ce que c'étaient les communautés musulmanes qui voyaient cette femme débarquer habillée en homme? Ça reste mystérieux. Il est dit effectivement que c'est une confrérie opposée à celle à laquelle elle avait la garde. Elle avait été initiée parce que Isabelle avait été la première Européenne à être Coisne après, comme elle était aussi suspectée d'espionnage au profit de certains chefs spirituels de ces confréries, mais aussi pour l'armée française, mais aussi à un certain moment, il semblerait cueillez une Française qui lui ait demandé d'aller enquêter sur la disparition mystérieuse de son de son époux dans le sud algérien.
Bref, elle était très. Il y avait une aura de subversion et de suspicion sur Isabelle, mais on est sûr de rien. On ne sait pas. Surtout qu'en plus, au procès, elle a vraiment pardonné son agresseur puisqu'elle était déjà dans son temps. Sa quête mystique, mystique, où, effectivement, elle avait beaucoup de compassion pour cet homme qui, disait elle, ne savait pas pourquoi il avait fait ça et qui était le jouet de forces qui dépassaient ce qui faisait qu'elle parlait arabe.
Elle s'était converti à l'islam. Vivait avec les Bédouins. Et puis le préfère rester resté ami qui, avec Lyautey, l'admire beaucoup parce que justement, quand ils arrivent, c'est parce que comme l'armée française et les colonisateurs français ont été extrêmement dures, racistes, etc. Ils ne voulaient pas effectivement accepter les traditions et respecter en fait les colonisés. Il y avait effectivement beaucoup de tensions. Et Isabelle, en fait, elle? Elle avait vraiment des rapports très vrais, très respectueux, très humains avec elle, notamment avec tous les chefs religieux.
Et il comprend. Il a l'intelligence de comprendre qu'elle est effectivement le trait d'union qui leur manque.
C'est une preuve d'intelligence de commercer. J'ai une. Je rappelle votre bande dessinée Isabelle Eberhardt La vagabonde des sables, parue chez Glénat. Merci à vous.
16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël tous les jours des 16 heures hystériquement veut vous raconter une histoire sans histoire racontée avec celle qui est pourtant du genre à en faire toujours une histoire.
La grande lustrés CEAM Clémentine Décalquer, l'IVAC, L'Illustré, Sylvain Levert à sa manière. Vous savez que je vais là pour étaler, mais vous avez quand même bien un prédicat Son Altesse, illustre Issime. Illustré, il s'est amusé avec terminologiques.
Qu'est ce que vous voulez me demander pour être aussi allé voir?
Parlez de Legault, alors je vous emmerde. On a eu ça en nous emmènent donc à la belle époque vers ce Jacques le bodys, qui est un multimillionnaire, héritier des sucres du même nom. Les sucres, dit Moyer. Et il s'ennuie ferme dans son hôtel particulier de la rue Berri. À part le boursicotage, les chevaux de course, ça l'émeut à peu près. Mais la seule chose qu'il le mérite, c'est de voyager.
Il rêve de devenir célèbre et de découvrir quelques tairont connus et inconnus. C'est encore possible à l'époque. Justement, un jour, il doit être dans son hôtel particulier, rue Berri. Il examine une carte d'Afrique. Et puis, tout d'un coup, il remarque face aux îles Canaries, un territoire désolé, coincé entre sud du Maroc et Mauritanie française. Il se dit Mais ce coin là n'appartient pas à personne. C'est libre de libres de droits, c'est ça.
Un projet germe alors dans son esprit fertile aussi. Débarqué sur cette terre sont déclarés propriétaires. Ils créent des villes modernes, un port, un chemin de fer reliant l'Algérie au Sénégal. Et oui, alors, aussitôt dit, aussitôt fait. Je le répète, il est très, très riche. En mars 1903, il embarque à bord du frasque, quitta sa goélette et il fait route vers son futur Hoyaux, alors que j'ai fini par débarquer un coup de fil avant de voir Sénégal.
Non parce que le téléphone n'était pas encore développé, notamment dans le futur royaume de Jacques Le Bodhi.
Il débarque le 25 mai, tout d'un coup. Imaginez ça. Il surgit de sa cabine et part en civil. Comme vous et moi, il est costumé en général et ressemble à un sapin de Noël. Oui, c'est ça l'ordre qu'on regarde les regarder sur Google. Il est très pittoresque, rigolo. On dirait un général soviétique. Il ploie sous les décorations et il est de cette minutes. Il exige de son équipage qu'il ne l'appelle plus que Cyr et examinons les lieux à la jumelle.
Depuis le frasque Kita, il déclare solennellement Voici mon empire. Crapahuté son empire et du sable à perte de vue. Il y a quelques palmiers déplumé sous un soleil torride. Peu importe, aux yeux de Bodhi, c'est la terre promise.
Après une première prise de position Iva, il part à La Palma, aux Canaries, d'abord pour trouver une chambre d'hôtel confortable. Et puis de là, pour administrer son futur royaume, il faut des hommes, du matériel, du ravitaillement. Tout en fait. Avant toute chose, d'ailleurs, il faut régler les questions de protocole essentiel. Alors, notre homme s'autoproclame Jacques, premier empereur du Sahara, et il complète son titre du nom de territoire voisin de son empire.
Roi des oasis de choucas et de Mahia, prince de Tartag.
Fouilla danalyse. Non, je plaisante.
Pas du tout avec regret. Sérieux, rigole avec.
On ne sait pas du tout. Il y croit. Il y croit. Il se choisit un drapeau blanc avec croissant et l'étoile d'or. Il commande un trône à Paris, dans le faubourg Saint-Antoine. Jimagine du papier à lettre officiel des armoiries. Très amusant parce que ces deux lions rugissants qui soutiennent une sorte de mascarons, de médaillons dans lequel un laboureur, il faut une devise. Naturellement, quand vous avez un nouveau royaume, alors la sienne sera liberté de conscience, force, travail, industrie, commerce, agriculture.
Ce n'est pas une belle ville, c'est un programme baptisé Labor Rime.
Probus Omnia incite à un travail acharné, vient à bout de tout bon. Jusque là, on ne peut qu'adhérer. Il fait recruter à Paris des sous officiers en retraite parce qu'il lui faut, il faut constituer. Impérial et toujours avec le base avec l'argent du sucre, il recrute aussi une vingtaine de marins pour constituer une force de débarquement des colons à qui on a proposé des salaires extraordinaires pour l'époque. Une sécurité sociale. Vraiment, ça donne envie plutôt d'y aller.
Et puis, ils vont en Suisse pour recruter des ingénieurs et des fonctionnaires. Et puis, tenez vous bien, et on embauche même. Ils embauchent même un diplomate pour s'installer à La Haye. Parce que le jour où son empire du Sahara, il faudra bien trop. Exactement. Faudrait représenter auprès des gouvernements d'Europe et d'Amérique. Alors bon, en juin, ils se lancent dans l'exploration de son futur royaume. Il est là, au milieu des dunes, entre trois palmiers.
Enfin, c'est vraiment aucun intérêt. Et tout d'un coup, il tombe en arrêt au pied d'un palmier. Il dit Voici l'emplacement de la capitale. Elle se nomme raccroc. Ya là! Il laisse sur place cinq soldats avec une tente, une malheureuse toile de tente. Il repart canotier sur sa phrase Kitana. Et puis, les cinq représentants, habitants de Troyat, sont capturés par des Bédouins pour être vendus comme esclaves.
Okabe jubile que le Bodhi a refusé de payer un centime pour payer leur rançon. Bon, alors, aux joies, tout de même. Grosse satisfaction dans ces difficultés. Un délégué de la République du Liberia qui vient reconnaître officiellement en sa personne l'empire du Sahara, est le seul à reconnaître que son empire. Inutile de vous dire que pendant ce temps là, en France, tout le monde se fiche de lui. Il fait la une des journaux satiriques. Il voulait être célèbre et il est servi.
Mais bientôt, il va être pris dans différents procès, notamment les anciens otages qui viennent lui réclamer des indemnités. Il n'a pas payé des uniformes. Tout ça commence à sentir le roussi. Du coup, il est complètement écœuré. Liquide tous les biens qu'il a en France et il commence une vie d'errance avec son épouse, l'impératrice Augustine, qui, bien souvent, met sa couronne. Et ça, ça traîne dans les hôtels où elle se propulse. Et leurs majestés en exil finissent par s'installer à New York, où le ne se déplace jamais autrement qu'à cheval, escorté par 50 boys qui eux aussi, sont à cheval.
Et un jour? Mais tenez vous bien, parce qu'on est quand même en 1915 à ce moment là. Un jour, sa cavalerie personnelle en armes interrompt toute la circulation dans Broadway. 1915 Impolie semaines vient de voir un côté monsieur, qu'est ce que c'est que ces simagrées de comédie? Le bodys ordonne à ses boys de charger Broadway.
Évidemment, les Boyes pas si bêtes ont décampé. Lui, il est tout seul, dressé sur ses éperons, sur son cheval. Comment ne touchez pas? Jacques, premier empereur du Sahara. La police Manand appelle une ambulance et on l'emmènent. Asile d'aliénés le plus proche. On ne sait pas grand chose des années qui suivent avec son épouse impératrices. Les scènes de ménage sont de plus en plus violentes. À tel point que le 11 janvier 1919, exaspéré par les coups reçus barricadés dans la salle de bains, tandis que le bodys tente de l'en fumer à l'ancienne.
Mais si la malheureuse impératrice se saisit d'un revolver, elle ont tiré plusieurs coups sur son impérial conjoint. Ainsi disparaissait Jacques, premier roi de Shout Caillat, prince de Tartar, fouilla duc d'un Holz qui, au lieu de vouloir être empereur d'un tas de sable au Sahara, aurait mieux fait de se contenter de rester le roi du sucre de la rue de Berne.
Elle ne s'est pas lancée après dans la lingerie.
Le beau dit bien merci pour cette baisse. Excellent, cet excellent excellent. Serez vous aussi brillant dans le règlement 16, 18 et 21?
Historiquement, c'était une séquence de l'émission qui nuit beaucoup à l'esprit d'équipe. Personnellement, en tant que mec, fondamentalement odieux me ravit. Car si le queers commence souvent courtoisement, il se finit toujours par Clémentine.
Hurlants, mon rôle bluffeur, espèce de guerre, lui chante Acéphale qui, ne sachant pas ce le jour n'en prend pas ombrage, ou Publicola, célébrissimes Kurys, mon cher Stéphane. C'est vous qui allez devoir répondre à la première question, comme le veut l'usage. Georges Eugène Haussmann, plus connu sous le nom de Baron Haussmann, ça ne parlait pas de moi, mais c'est bien fait. Un des grands maîtres d'oeuvre des transformations parisiennes du Second Empire. Comme vous le savez, il avait aussi inventé un système de mort où les cadavres étaient visibles par tous grâce à une vitrine.
C'était censé aider la police à donner un nom aux morts non identifiés. Vrai ou faux? C'est vrai. La réponse a fusé. C'était une destination touristique très connue et très prisée des Parisiens.
Ça nous paraît insensé aujourd'hui, mais on peut dire que les Parisiens étaient publiques. On pouvait provoquer la mort et voir les morts. On en vient à son enfant. L'enfant happy.
Viens voir papille, ça aurait été une belle chanson, papy, viens voir papy, c'était la morgue de Paris derrière la cathédrale Notre-Dame, on estime à plus de 40 000 personnes qui ont pu voir cet étrange spectacle. Et c'est vrai que les touristes se pressaient. Ça, c'est fini. Un 15 mars 1907 par volonté, je cite Divisionnisme Morra. Question numéro deux pour vous, Clémentine?
Dit à Stéphane Merde que c'est un goujat. Cela signifie qu'il est peu aimable avec la gente féminine. Mais au 18ème siècle, un goujat était un homme posté dans la cour pour avertir les malfrats quand la maréchaussée débarquait. Vrai ou faux?
J'aurais plutôt spontanément pensé goujats. Devait avoir un rapport avec goujons et avec poisson. Pourquoi cet effet torréfiées?
Et tout ça ne me dit rien. Tout n'est pas. Ça ne me dit rien du tout.
Je ne connais pas cette anecdote, mais non, ça ne me dit rien. Je vais dire non.
C'est une bonne réponse. Clémentine, c'est à dire que ça a à voir avec le poisson et le goujon? Non, c'était au 18ème siècle, figurez vous. Le goujat, c'était un soldat de second ordre chargé d'aller récupérer les armes abandonnées sur les cadavres une fois la bataille terminée. Magnifique anecdote, mais c'est plutôt un terme qui utiliserait une femme en s'adressant à un homme.
Le sens a changé au fil du temps, mais y quelqu'un de bien intentionné, mais pas très bien vu, en tout cas au 18e siècle. Le 18e siècle toujours. Mais nous sommes en Angleterre maintenant. C'est là que le mot snob est né en traversant la Manche, en France. Il devra entre autres le mot zob qui signifie, je vous l'accorde, tout autre chose.
Vrai ou faux, Stéphane Snob CS6 visitables, nobilitas et c'est juste un mot arabe dans les registres des femmes. Vous vous dites toujours que je suis contre vous dans ce que j'essaye absolument de vous déstabiliser, de vous faire peur. Je vous le dis, réfléchissez bien. C'est au 18ème siècle, en Angleterre, que le mot snob est né. En traversant la Manche en France, il donnera entre autres le mot OBE, qui signifie tout autre chose. Vrai ou faux?
Le mot snob, en traversant la Manche, a pris un autre sens, surtout que ce n'est pas un mot anglais, puisque c'est une expression latine.
C'est sinner nobilitas, le mot snob. C'est là où c'est pas clair. Si vous voulez, c'est que Sinner Nobilitas 10 ce comité dans les registres des collèges anglais qui sont les fils sans noblesse, mais sans noblesse. Donc, comme ils n'avaient pas de noblesse, ils n'étaient pas très bien élevés, ils étaient un peu prétentieux. Réponse Vrai ou faux? Ça a donné zob à se donner zob en traversant la mattendais. C'est fou.
Vous êtes bien orienté vers la bonne réponse Morgon, Jacques, vous avez raison, Stéphane Snobent vient de la contraction. Vous l'avez dit en latin de ciné nobilitas t et non pas de méditatifs.
Vous avez commis une petite erreur de déclinaison, mais ça arrive aux meilleurs parce que c'est lui qui signifie son titre de noblesse. Et c'est ce qu'on à côté des noms des étudiants qui rentraient à l'université de Cambridge sans avoir le titre de noblesse. Et c'est pour ça qu'il était prétentieux. Parce que vous n'avez pas de noblesse. Donc, voir cette indice.
On ne peut pas être snob, non? Brummel, d'une manière générale. Je connais des nobles snobs. Non, ils ne sont pas grand chose. Ils ont usurpé leur nom. D'accord, c'est pas comme les gouvernements, ils ont d'autres défauts, mais ils ne peuvent pas avoir de la morgue. Ils peuvent avoir de la suffisance. Les Parisiens ont une vision latine, ils ne peuvent pas être exactes.
Question 0:4 vous, Clémentine. Le dalaï lama a dit Les hommes perdent leur santé pour accumuler de l'argent, puis perdre de l'argent pour retrouver la santé. Ils vivent comme s'il n'allait jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. Voici ma question est ce que Rika Zaraï est plus ou moins âgée que le dalaï lama?
Elle avait 83 ans. Le dalaï lama a t il 83 ans?
Alors attendez, il a été les 59 59. C'est la fin de l'indépendance du Tibet et du Tibet. Il était avait 5 ou 6 ans. Oui, il avait été élu. Non pas élu. Elu? Non, parce que le chômage avait tout. Tout est là, que ce soit l'indépendance du Tibet. C'est une bonne chose parce qu'il a 20 ans puisqu'il en a 5. Si vous n'avez pas le bonheur d'être là quand on est enfant, qu'on est désigné pour jouer là, il l'est devenu.
Mais est ce que le vrai dalaï lama meurt en 59? Ce qui est ce qui compte, c'est pas l'indépendance du Tibet. C'est l'âge auquel j'ai vu le degré de complexité dans lequel on est entré. Mais Rika Zaraï?
Moi, je ne sais pas pourquoi il était le plus âgé ou plus jeune que le Dalai Lama au moment du décès de Rika. Moi, je pense que Rika Zaraï était plus jeune.
Egalité puisque nous avons une bonne réponse, elle nous a quittés en décembre dernier, à 82 ans. Le dalaï lama a 85 ans. Question numéro cinq pour vous deux? C'est la question qui départage. Question de rapidité.
On attend bien que j'ai énoncé toutes les propositions BHF. Composée en avril 1792, la Marseillaise de Rouget de Lisle a été définitivement adoptée comme hymne national en 1879. C'était également le cas de 1795 à 1804. On ne connaît pas beaucoup d'autres chansons de cet officier français du génie. Quelle autre chanson lui doit on? Trois propositions. Vive le roi! La Parisienne ou Sarah la Parisienne. Moi, je dirai Vive le roi! Ce serait plutôt paradoxal. Il aurait composé une œuvre aux antipodes idéologiques de celle qu'il a rendue célèbre.
Par la suite, je dirai Victoire de Clémentine, un vrai casse tête.
Et oui, Stéphane est tombé dans le panneau en 1814 pendant la Restauration, fut une façon d'être royaliste et en même temps républicain. Histoire de remettre la perruque de Stéphane Bern à l'endroit, voici quelques secondes de Vive le roi et le roi Benjamin.
Magnifique oui, c'est dans les brumes que pas La Marseillaise. De toute façon, il a composé des choses assez médiocres Rouget de Lisle, un petit peu le petit poème qui compose à Strasbourg, à la ville, pour qu'il aille au bout.
Moi aussi, je milite pour qu'il aille au Panthéon pour La Marseillaise, mais par ailleurs, il sait vraiment. C'est l'esprit républicain qui l'a transcendé comme artiste.
C'est ça. Vive vive la République!
Il a quand même écrit Vive le roi du il! Les temps ont été difficiles. C'était un sacré fils.
Vous bien manger 55ans. 16 heures 18 heures sur Europe. Stéphane Bern et Matthieu Noël, historiquement vôtre, vous êtes au cœur de deux heures d'histoire. Mais contrairement à ce que vous ressentez au milieu des deux heures de votre cours d'histoire de première ou de piquer du nez chez nous, vous avez plutôt envie de vous, exclamé Stéphane Boura. Il pas plus de convictions hip hop ou encore Edern, histoire décadentes avec Stéphane Bern et Matthieu Noël, youpi, youpi!
Cet après midi, nous partons à la rencontre des Dieux du sable et non pas des dieux du stade. Vous aviez compris l'astuce? Stéphane? Oui, absolument. Matthieu, les rugbymen tout nus. Ce sera une prochaine fois. Oui, la semaine prochaine, je reviendrai après Isabelle Eberhardt Fielder du désert. Je vais vous raconter le destin exceptionnel de René Caillié, dit l'Africain, un explorateur français qui fut le premier à atteindre Tombouctou et surtout à revenir vivant. Je salue la performance de René, mais pour ma part, je pendra des nouvelles d'un dieu du sable plus proche de nous.
Il a conduit la première voiture connectée du monde qui a su capter un peu tous les sujets.
Accroche toi mon vieux, il a pécho Pamela Anderson à l'époque où elle ne s'était pas encore fait dégonfler les Bob's. Que devient David Hasselhoff? Rien. Vous êtes odieux, Stéphane? Détrompez vous. David pète la forme comme nos deux précieux acolytes qui ont bien connu, alerte Belliveau. A mon avis, c'était la génération où les gars. David? Oui, oui, tout à fait. Je pense que oui, on la regarde si vieux que ça. Maintenant, c'est les ados des années 90.
Vous vous appelez d'aspirateurs à minettes? Didacticiels J'aurais adoré qu'on m'appelle comme ça en 1995, mais ce n'était pas encore le cas plus tard puisque c'est comme ça. Que vous est venue l'idée de venir ajouter les origines de respirables, d'ajouter fait, c'est plutôt des aspirateurs, de l'aspirateur qui s'inspire des vrais plutôt que des trucs métaphoriques comme le BIDV.
Vous allez parler de l'aspirateur? Je sais pas si je vous ai déjà dit les dans Médias Sapin. Incroyable, Olivier Paul, vous vous êtes pile dans la thématique quand j'ai mangé mes petits sablés pour être tout à fait dans la thématique et que j'ai fait des miettes.
Je sors mon modèle à la main, dans la main, effectivement, à tire larigot.
Voilà une expression qu'on utilise plus tous les jours, sauf vous, Stéphane. On utilise à tire larigot, à tire larigot. Oui, peut être que ce n'est pas dans les SMS, mais assez peu. Vous vous direz d'où ça vient? Il y a plusieurs explications. J'aime pas parce qu'à chaque fois, vous nous dites à la fin, choisissez celle que vous préférez. Disons que la règle quelque jeu que j'aime bien. La deuxième explication tirer dessus. Si on en avait tiré larigot.
Mais qu'est ce que la? Restez avec nous. Rien à voir avec l'aligot. En tout cas, d'après ce que je sais tout de suite, nous plongeons, Stéphane dans une période de l'histoire chère à votre cœur.
Le temps béni des colonies. Découvrez l'histoire de René Caillié, dit l'Africain. Et maintenant, le risque, si vous allez découvrir que ce jeune explorateur inexpérimenté a fait preuve d'un immense courage, explorez les continents et en particulier l'Afrique, n'est pas une lubie que René Caillié a eu sur le tard, mais une soif de voyages qui se manifeste dès l'enfance. Très tôt, René Caillé rêve de parcourir le monde. Né en 1799, amusé sur le mignon à 40 km de La Rochelle, il est issu d'une famille très modeste.
Son père, boulanger de formation, est envoyé au bagne pour avoir volé. Sa mère disparaît alors qu'il n'a que 12 ans. Recueilli par sa grand mère, il est raillé par ses camarades de classe solitaire. Le petit René trouve alors refuge dans la lecture son ouvrage favori Les aventures de Robinson Crusoé. Il dévore le livre et se prend à rêver à son tour de découvrir des territoires encore inconnus dans les auberges. Il est captivé par le récit des marins racontant leur traversée pour les Antilles.
Mais une ville le fascine par dessus tout. Surnommée la ville aux portes d'or, la perle du désert, Tombouctou, en Afrique, ne quitte plus son esprit.
Pourtant, jusqu'à présent, aucun explorateur n'en est revenu vivant. On raconte que c'est une cité riche aux maisons recouvertes d'or et de pierres précieuses. Tombouctou est source de bien des convoitises. Ces Européens France, Angleterre, Portugal, chaque nation fait tout pour conquérir ce territoire sauvage et inexploré. Pas encore adulte alors qu'il est apprenti cordonnier, René Caillé se jette à l'eau. Il embarque pour son premier voyage et il n'est pas seul.
Une vaste expédition s'élance dans l'espoir de récupérer le Sénégal au nom de Sa Majesté le roi Louis 18. Malheureusement, l'un des bateaux, la Méduse, fait naufrage. 160 hommes perdent la vie, dont 147 qui s'étaient réfugiés sur un radeau. Une triste scène qui inspirera Gearing Co, son célèbre tableau Le radeau de la Méduse. Heureusement, René Caillié et lui, à bord d'un autre bateau arrivé à bon port Saint-Louis du Sénégal. Il veut aller plus loin, découvrir des contrées encore vierges.
Parmi elles, la ville de Tombouctou.
Caillié apprend qu'une expédition anglaise est prévue vers le centre de l'Afrique, le point de départ et 300 km. Qu'à cela ne tienne, si René n'a que 16 ans, il est persuadé qu'il peut rejoindre les ressortissants anglais à pied.
La tentative est un échec cuisant. D'abord à cause du soleil qui cogne en permanence sur l'explorateur en herbe, mais aussi parce qu'il s'est mal préparé. Il a peu de provisions, un manque d'eau, des vêtements pas adaptés à bout de force, les pieds ensanglantés. Il est recueilli par des marins français à Dakar. René Caillié n'a pas dit son dernier mot. Il se jure de revenir en Afrique et d'être le premier explorateur à découvrir la mystérieuse Tombouctou.
En 1817, il est de retour au Sénégal. Il réussit à s'infiltrer dans un convoi dont l'objectif est de libérer une expédition anglaise, otage d'un roi local. Mais la mission échoue et surtout, René tombe gravement malade. Fièvre, ulcère. Le Français a toujours eu la santé fragile et il rentre à Saint-Louis du Sénégal, profondément affaibli. Cuisinier, il est employé d'une maison de négoce à Bordeaux. Il voyage, mais pas là où il souhaiterait. Vous l'avez compris.
Tombouctou entre ses jours et ses nuits. Alors, en 1824. Adieu la France! René Caillié pose ses valises à Podor, au Sénégal. Cette fois, hors de question de venir se greffer à une quelconque expédition existante. Caillié veut être maître de son destin. Il monte un projet extrêmement risqué rejoindre Tombouctou en se créant une nouvelle identité, car la cité est interdite aux non-musulmans. René Caillié n'est plus place Abdellah, esclave de Dieu.
Notre nouvel homme serait donc né à Alexandrie de parents arabes ramenés en France par l'expédition de Bonaparte, devenus esclaves affranchis. Il aurait décidé de retourner en Egypte pour retrouver sa famille pendant un an. Il apprend l'arabe, lit le Coran, se muscle pour tenir la longue marche saby avec un costume traditionnel. Pour financer ces missions, il sollicite le gouverneur, mais la demande est refusée parce que jugée trop dangereuse. René Caillié risque, comme ses prédécesseurs, d'être assassiné.
Sa sœur, restée en France, lui envoie alors une coupure de presse. La Société de géographie promet une récompense de dix mille francs à celui qui parviendra à revenir vivant et avec des informations sur la ville de Tombouctou. René y voit là un signe. L'heure du départ a sonné. En avril 1827, il a 26 ans et René Abdalla intègre une caravane, ces convois qui commercent un peu partout en revendant du sel, du tabac, des plumes d'autruche, du cuir et autres produits.
Le voyage est exténuant chaleur, marche dans le sable brûlant la soif. Le français souffre.
Sa santé se dégrade et en plus, il contracte le scorbut. Mon palais fut entièrement dépouillé. Une partie des eaux se détachait et tombèrent, mais il semblait ne plus tenir dans leurs alvéoles mes souffrances affreuses. Il ne me restait qu'une seule pensée, celle de la mort. Je suis désiré. J'ai demandé à Dieu, racontera t il pendant cinq mois. Notre héros est obligé de mettre en pause son expédition. On raconte qu'il lui doit son salut qu'à une vieille femme africaine qui, chaque jour, lui apporte un peu d'eau de riz.
Quelques mois plus tard, le 20 avril 1828, enfin, René Caillié atteint son but. Tombouctou s'ouvre devant lui. Passé l'enthousiasme des premières minutes, le jeune explorateur confie une certaine déception. La Ville n'offre au premier aspect qu'un amas de maisons thermales construites dans toutes les directions. On ne voit que des plaines immenses, de sables mouvants, d'un blanc tirant sur le jaune et de la plus grande aridité. Le Français déguisé en égyptien ne reste au final que 14 jours à Tombouctou.
Aux sentiments mitigés s'ajoute la peur d'être démasqué et donc tué. Le voyage en direction du Maroc par le Sahara est tout aussi chaotique.
Après cinq cent trente huit jours et 4500 kilomètres parcourus au total, René Caillié parvient à Tanger en décembre. Il empoche les 10.000 francs promis par la Société de géographie Hérault, à Paris, pendant quelques mois. Caillié achète une ferme en Charente en se rendant rapidement compte qu'il est un piètre agriculteur, se marie à quatre enfants avant de mourir à 38 ans. Son unique livre, Voyage à Tombouctou, dans lequel il compte sa folle aventure dans le désert, devient mondialement connu.
Historiquement vôtre.
Pour continuer à parler de René Caillé, nous sommes avec l'historien Alain Clavis Léger. Bonjour, bonjour Arinc. Privilégié. Vous êtes historien, spécialiste des récits de voyages autour de René Caillié l'Africain, paru aux Éditions Obéiront. René-Coty Africa Il n'était pas pour vous. Le Français René Caillié est devenu vraiment. Et à quel moment? Pourquoi? C'était si important aussi pour lui de devenir Africain, ce qui était important au point de devenir quelqu'un d'autre parce est, vous l'avez dit.
Fils d'un bagnard, il est orphelin. Il est un petit peu un sous homme humilié et il a besoin de devenir quelqu'un. Alors, devenir quelqu'un, c'est d'abord de devenir Adala, d'avoir une autre identité qui va lui permettre de réussir son voyage, son sort, son périple jusqu'à Tombouctou.
Et puis, Africain, il l'est devenu parce qu'il y a beaucoup vécu et qu'il est resté. J'allais dire, par son adhésion à la culture, aux cultures africaines, à l'islam, par sa place, sa vie sauvage. On va dire hors de la société française. Quand il revient en France, il est resté un Africain avec le désir d'y retourner. Voilà donc un Africain blanc. Mais est ce qu'on peut faire un lien avec notre premier personnage du jour, Isabelle Eberhardt, dont on parlait tout à l'heure?
Elle était aussi traversée le désert. Elle était fascinée par la civilisation. Elle est même devenue musulmane. Lui, ce n'est pas son cas. Lui, quand il devient Abdalla, c'est uniquement pour pouvoir avoir accès à Tombouctou. Quand il prie Dieu essayage, il a pris son Dieu. Le dieu des chrétiens lui a été reproché des deux côtés, d'ailleurs, parce que c'est une grande transgression, très dangereuse de part et d'autre. C'est une manière effectivement de voyager sans passeport, de devenir, de se faire passer pour un musulman.
Mais il en est une parfaite connaissance. Comme Isabelle, il y a la volonté de vivre à l'africaine, de vivre parmi les populations. Et comme les populations lui demandent de se sédentarisent. Pas parce que c'est un explorateur, c'est un voyageur. À la différence de ce qu'elle a fait, mais par certains côtés, effectivement, ce sont des intercesseurs, en tout cas de cultures, qui nous ont renvoyé et rapporté en tout cas leur vision, mais avec beaucoup de tolérance.
D'autres civilisations, d'autres cultures. Mais pourquoi? Pourquoi Tombouctou fascine t elle autant? Parce que lui, c'est son rêve. Depuis toujours, il est hanté. On raconte tellement de choses sur Tombouctou, alors rêve depuis toujours ça.
Je suis plus nuancé, mais c'est un rêve, en tout cas très collectif en France ou en Grande-Bretagne.
Tombouctou, c'est une sorte d'eldorado. Vous l'avez dit, c'est un mythe. On connaît Tombouctou par des textes médiévaux, par des textes arabes, mais les Occidentaux n'y sont pas allés, en tout cas, n'en sont pas revenus. Tombouctou, c'est c'est dangereux, c'est inconnu.
La carte de l'Afrique à l'intérieur n'est pas connue. Donc, lui va avoir une logique, une stratégie d'ailleurs très habile de l'incognito et de partir seul. Il ne va pas avec une armée, il ne va pas avec des costumes militaires. Il ne vient pas en conquérant. Ce n'est pas un colonisateur et il se veut vraiment un géographe, un voyageur géographe qui va apporter des connaissances. Il ne travaille pas pour la France, pour l'Angleterre, pour la Chine.
Il travaille pour la science. C'est ce qu'il revendique.
C'était. À Tombouctou, parce qu'en fait, on se faisait trucider, c'est à dire que ne laissez pas les Européens partir. C'est ça? Non, c'est clair. Celui qui l'a précédé parce qu'il n'est pas le premier à y être allé. Il y avait le major Lang, qui est allé en 1826, mais qui lui a été massacré en sortant de Tombouctou.
Mais on se faisait trucider à Tombouctou. Pourquoi le major qui a à deux raisons principales.
D'abord, il y a des raisons religieuses. C'est quand est dans ces régions qui ont un islam qu'on pourrait qualifier aujourd'hui de très, très radical, très intolérant. Le fait de se faire passer pour musulman alors qu'on ne l'est pas. C'est particulièrement dangereux. On a des royaumes et des pouvoirs politiques qui craignent l'espionnage, qui savent qu'il y a des menaces qui viennent d'Europe, qui viennent d'ailleurs pour les dominer. Donc, il y a évidemment une petite paranoïa politique et des pouvoirs qui sont ceux qui s'entrechoquent.
C'est ces voyageurs dont on ne sait pas d'où ils viennent et où ils vont s'en de toute façon suspect.
Ce qui est drôle, c'est qu'ils aient été déçus par Tombouctou.
Oui, il y a certes une déception jadis relative. Elle est inévitable parce qu'effectivement, c'est l'aboutissement d'un rêve et la ville qu'ils découvrent déjà une ville en déclin, une ville qui est en train de s'en sablées déjà. Et puis, le mythe était énorme par rapport à ce qu'elle avait été réellement. Donc, il y a une déception. Il n'a pas pu y rester très longtemps. Il reste effectivement 14 jours et l'objectif, c'est quand même d'en repartir parce que finalement, c'est bien d'être allé à Tombouctou.
Mais l'important, c'est de revenir vivant. C'est pour ça que vivre comme ça qu'on a les 10.000 francs l'a compris. Il n'y a pas de arrive pas à s'acclimater du tout en France. Il est un peu paumé.
C'est quelqu'un d'abord qui, socialement, par son histoire propre de l'enfance et de l'adolescence, est quand même déjà quelqu'un de marginal qui vient d'un milieu. Ce père bagnard, etc. Il est quand même pas. Il ne fait pas partie des élites et n'a pas suivi les cursus militaires ou d'études ou autres. Et ses années passées en Afrique, évidemment, n'ont rien arrangé. Donc, il achète une grande propriété en Charente-Maritime. Il devient agriculteur, mais il est resté quelqu'un de très marginal par rapport aux usages de la bonne société et effectivement, du moment qu'il a accompli son rêve.
C'est difficile, oui, tout comme moi, à travailler avec vous, c'est comme moi. Mais après, tout peut parler de. Merci Alain, qu'elle a vu. Gens, vous êtes pour tout savoir sur la vie de René Caillié. Je vous invite, chers auditeurs, à lire René Caillié l'Africain, paru aux éditions Obéron. Et lui aussi était surnommé l'Africain, la légende du Paris-Dakar, Hubert Auriol, dont nous avons appris la mort il y a quelques jours.
Alors, forcément, on pense à ses proches aujourd'hui et à sa carrière de pilote légendaire.
16H18 Euréka, Stéphane Bern et Matthieu Noël, historiquement vôtre aujourd'hui.
Historiquement, votre est consacrée au dieu du sable. Ces hommes et ces femmes qui ont gravé leur légende sur le sable d'un désert ou d'une plage. Oui, parce qu'après Isabelle Eberhardt et René Caillé, vous nous brossez maintenant Mathieu. Le portrait 99% vrai d'une star des années 90 qui a énormément couru sur le sable de Malibu de Malibu en devenant lui même une légende. Si vous voulez, on dit on dit Malibu, Malibu, mais on peut dire de Johnny, disait Malibu.
Vous pouvez dire comme vous voulez, on dit. En tout cas, vous parlez de David Hasselhoff, Will Stéphane.
Alors attention, j'ai parfaitement conscience, du côté Madeleine de Proust, de cette chronique pour vous, dont l'adolescence a été marquée par Salut les copains à la radio et Thierry la Fronde à la télé. David Hasselhoff, ce n'est qu'un vague souvenir. Un grand blond rasé de près, exagérément musclé.
Le nazi? Oui, l'histoire de David démarre comme un conte de fées. Elle finit un peu comme Requiem for a Dream, mais elle démarre comme un conte de fées.
David voit le jour à Baltimore, dans le Maryland, aux Etats-Unis. Doté par Dame Nature d'un physique que nous qualifierons de plus avantageux que celui de Roger Hanin, David, qui rêve de devenir acteur, tape dans l'œil d'un directeur de casting et fait ses débuts un stéthoscope autour du cou. Dans la série préférée de Stéphane, Les feux de l'amour, entre 75 et 1982, il y incarne le docteur Snapper Foster's, le fils de Bill et l'ex pasteur. Pour mémoire, Bill a abandonné lâchement Liz, qui a dû élever seule stoppeurs.
Son frère Greg et sa soeur Jill, qui nous apprendrons plus tard, n'est pas sa soeur. Cette. Je vous le révèle 782 que David passe la seconde au sens propre.
Il devient l'idole absolue des amateurs de grosses cylindrées et de blousons cintré en croûte de cuir de vachette en interprétant Mike Knight dans la série K2000, les tribulations d'un type qui combat le crime avec une Pontiac Firebird qu'il n'avait pas encore détruite pour payer correctement les scénaristes.
D'où des dialogues surréalistes, comme quelques extrêmement confus. Et en plus, je suis en train de parler une voiture devant leur écran.
La plupart des ados des vidéos en premier se trouvent trop fort, la voiture autonome et ils reprennent du Yop. Un seul d'entre eux se dira Tacon, la voiture autonome, je vais la construire. Une société de Musk, de l'homme le plus riche du monde, David. À Europe1, on n'a même pas eu pareil. On n'a même pas eu les chèques cadeaux à Noël parce que maintenant, ils sont dématérialisés. On n'a pas compris comment les activer numériquement et là lui aurait suffi.
Bref, cette digression pour dire que parfois, la vie est une pute. David Hasselhoff en fera l'amère expérience lui aussi.
Vous allez voir, mais à ce stade de notre récit, il surf encore la vague du succès avec la série qui fera de lui une star mondiale. Baywatch Alerte à Malibu en VF, Daï Resteigne Schwimmer de Malibu en allemand.
Il y a 30 ans, le monde découvrait le sauveteur. Mitch annone la course au ralenti sur le sable. Pamela Anderson, torse musclé, scintillant d'écume.
Des scénarios tenant sur un ticket de métro celui t'amène Andersen. Une série qui, on le sait peu, a elle même été sauvée de la noyade par David Hasselhoff qui, pour éviter son annulation après seulement une saison, ça marchait pas top, a investi son propre argent et en est devenu le producteur exécutif. Résultat une durée de vie prolongée de 11 ans et un code de vie rempli à ras bord. Comme le soutien gorge de Pamela Anderson, Hasselhoff devient le fantasme de toutes les adolescentes et l'idéal masculin de tous les adolescents.
Évidemment, sa vie privée s'en ressent. Autant vous dire qu'à l'époque de sa superbe. Contrairement à David, moi, devant notre écran, lui y tremper son biscuit que dans un bol de lait 1 milliard de téléspectateurs dans 140 pays, ça aide à forger le beat et enchaîner les conquêtes. Au total, dans ces années là, d'Abydos empoche près de 100 millions de dollars, ce qui, même selon les standards de Stéphane Bern, est correct.
Surtout, n'oublions jamais ou rappelons le, aux incultes qui l'auraient oublié. David Hasselhoff est aussi un chanteur et carrément un demi dieu du rock'n'roll en Allemagne, pays dont, vous l'aurez compris, Hasselhoff est un peu originaire. Était également un petit peu nazi lors de tous les Allemands ne sont pas des nazis. Au printemps 89, il sort le tube Looking for Freedom, une reprise d'un titre allemand de 78 joliment intitulé Auf der Strasse Nacht Soudaine.
À quel moment, quand tu entends ça, tu dis comme dans une chronique de Castello Tiens, c'est chiant, mais je vais la reprendre dans les années 80 où, rappelons le, tout est possible en termes de goût. Mais les années qui suivent l'arrêt d'Alerte à Malibu vont marquer le déclin de la star et son entrée à pieds joints dans le bac à sable de la.
L'alcool aidant. Alerte à Malibu devient peu à peu Alerte au Malibu. La traversée du désert qui l'attend sera aussi douloureuse qu'un suppositoire au Tabasco, une traversée du désert faite de cure de désintox peu productive, de divorce houleux et surtout, de films alimentaires qui laisseront dans du film alimentaire. Ça sonne comme le film alimentaire, le papier, le film. Désormais huit buts alimentaires qui laisseront dans l'histoire du septième art une empreinte négligeable malgré des titres prometteurs.
Piranha 3D Street Dancing, Hijja, Piranha, Piranha 3D 2, Sharknado L'attaque des requins volants ou Sharknado 3 La revanche des requins volants qui se déroule dans l'Himalaya des requins dans l'Himalaya. Dans les scénarios Sharknado, tout est isolé. Les tabloïds britanniques nous apprennent qu'en juillet 2006, David est débarqué d'un vol British Airways parce qu'il est ivre. Son attachée de presse nie les faits et prétexte une mauvaise réaction aux antibiotiques.
Les antibiotiques, c'est pas automatique, surtout mélangé au Jack Daniel's, mais c'est en 2007 que l'acteur touche vraiment le fond pour ne pas sombrer dans le pathos et ne pas effrayer les auditeurs les plus sensibles, nous appellerons cette séquence. David et le regard magique. Il s'agit d'une vidéo.
David Hasselhoff y apparaît copieusement bourré, bavant et essayant vainement de manger un cheeseburger à même le sol. C'est vrai, une vidéo filmée par sa propre fille, Taylor Haynes, alors âgée de 16 ans, qui veut montrer à son père ce à quoi il ressemble sous l'emprise de l'alcool, façon Tu t'es vue quand a bu. Le buzz retentissant de cette vidéo sera pour David un électrochoc et un signal qu'il était temps pour lui de se reconnecter à Dieu. Quand j'ai découvert la vidéo, j'ai été submergé par un incroyable sentiment de calme.
Dieu m'a fait comprendre. Il est temps d'arrêter. Et aux dernières nouvelles, Stéphane David a trouvé en lui la force morale d'arrêter Olivier. Vous pouvez nous le confirmer.
La dernière fois qu'on s'est vu se taper une bouteille de Paumard dans ce même avion, il a presque arrêté.
Il a diminué sa consommation. C'est déjà beau. En attendant, pour le plaisir, je vous invite à découvrir sur YouTube puisque je n'hésite pas à qualifier de perles un moment autrement plus surréaliste que la pipe de René Magritte. Car ceci est bien David Hasselhoff chantant avec André Rieu lors d'un concert du Nouvel An sur la scène duquel il vient d'arriver dans sa Pontiac Firebird qui parle?
Je peux vous dire que Magritte peut remballer sa pipe et du champ son urinoir, vous verrez les images David Hasselhoff, qui chante Looking for Freedom devant cent mille Allemands de plus de 70 ans et donc aujourd'hui logiquement décédés du vide sous la baguette d'André Rieu qui, pour se donner une contenance, agite les baguettes comme s'il guidait la fête C9 dans son tour de chant. C'est les amis de toute beauté. Je vous conseille cette vidéo. Merci Mathieu.
Mais rassurez nous sur un point, il a remonté la pente quand même un peu remonter la pente en jouant effectivement de l'autodérision, mais il avait un peu d'argent sur son compte. Ne vous inquiétez pas, je crois qu'il en a retrouvé un petit peu.
Il peut arrêter de voir. Je ne peux pas m'avancer de ce côté là. En tout cas, c'était bien. Merci beaucoup.
Rostain hystériquement votre leader de dire au revoir à nos personnages du jour. Mathieu, nous entrons maintenant dans la dernière demi heure. Historiquement vôtre, celle où, grâce à deux intrépides Gomart nous décrypte t on le temps présent à l'aune du passé? Oui, nous remontons aux origines des choses, des mots, des objets et même des recettes qui font notre quotidien, comme par exemple le sablées, puisque nous étions dans le sable aujourd'hui, autant y être jusqu'au cou allongé, le petit sablé.
L'expression du jour que nous décortiquons avec Stéphane, c'est l'expression vie à tire larigot qui est la rigaut. Et puis, nous parlerons de ce qui sert effectivement tous les jours au quotidien. Une fois qu'on a fait une soirée stable à la maison. Enlever ce sable, l'aspirateur?
Tout à fait tout à fait. Moi, vous savez, j'aime bien Internet parce qu'Internet a permis à des milliers de personnes de se rendre compte que des gens partageaient les mêmes passions de niche que par exemple, avant, quand votre trip, c'était de vous déguiser en chèvre et d'imiter Omar Sharif. Vous deviez l'univers à l'abri des regards en restant persuadé que toute votre vie, que vous étiez le seul dans votre déviance. Maintenant, vous tapez Chèvre Shariff sur Internet et vous trouvez immédiatement les 15 autres personnes sur la terre qui partagent votre passion.
Ah oui, toi, tu limites comme ça? C'est quoi tes chefs préférés, tout ça? Et vous passez une vie meilleure. Une des autres choses qu'Internet a révélé, à part Les chèvres et Omar Sharif, c'est qu'il y avait plein de gens qui aimaient ce qu'on appelle en anglais le hardly satisfassent in l'étranger. Satisfaisant. C'est à dire toutes ces choses qui font du bien à regarder sans qu'on sache exactement pourquoi. Il y a des vidéos partout sur Internet, par exemple, de gens qui arrivent très, très bien à couper du jambon.
Et c'est vrai que quand on les regarde, c'est un peu apaisant. Il y a d'autres vidéos où des gens empilent des choses de la même taille les unes sur les autres pendant des heures, et tout s'emboîte très bien. Et on sent un peu un peu apaisé, bien sûr. Troisième catégorie des vidéos où on voit des gens passer l'aspirateur sur une moquette sombre pour dessiner sur la crasse des autoroutes de propreté. Et ça, je pense que j'ai un petit peu exagéré quand je dis que c'était une niche.
Parce que cette satisfaction de l'aspirateur, beaucoup, beaucoup de gens la ressentent. Je pense que tout le monde ici, un petit peu. Pas vraiment.
Olivier Poult Jamais. Parce qu'elle espérait voir.
On embrasse sa compagne Stéphane, que je n'ai pas la sensation que ça fait partie de sa vie.
Mais ça me détendait. J'avais quand étais.
J'avais ouvert, mais on n'en veut. Mais vous êtes passé à Dazzle. Maintenant, je voudrais qu'on dise vous avez. C'était comme espèce de gros truc qui viscéraux derrière. Ouais, j'adore ça comme ça.
Et j'adorais, ça faisait un bruit d'enfer. Oui, voilà. Vous avez vraiment eu une adolescence vraiment excitante, cette petite route. En tout cas qu'on fait sur l'Acura. C'est quand même très, très agréable et ça m'a donné envie de savoir depuis quand ça existait. L'aspirateur, ces outils qui autorise, c'est gigantesques. Je pense, Mathieu Stéphen, que vous serez d'accord avec moi lorsque j'affirme qu'on ne peut pas aborder l'histoire de l'aspirateur sans revenir avant sur l'histoire plus générale du nettoyage des surfaces.
Ce serait pas sérieux. Ce ne serait pas digne de vous ni des auditeurs d'Europe. Au commencement, donc, Mathieu Stéphane Olivier était le balai, le balai qui a longtemps été un objet rudimentaire, quelques branches honnète, solidarisé éventuellement avec un manche. Mais au tournant du 19ème siècle, aux États-Unis, il y a un monsieur qui a inventé le balai moderne en ayant l'idée d'assembler des tiges de sorgho. Le sorgho est une plante dont on se fout un peu, mais qui a l'avantage énorme d'être à la fois rigide, solide et de ne pas s'effriter.
Or, vous le savez, les balais sont soumis à un stress très important pendant leur vie professionnelle. Stress auquel le sorgho résiste donc particulièrement bien. Et c'est ce ballet moderne qui a permis le développement de tous les ancêtres de l'aspirateur. Alors, les ancêtres de l'aspirateur, c'est quoi? Ce sont des balais circulaires qu'on devait actionner soi même avec un levier, qui frottaient par terre en tournant comme ça et qui mettait la poussière sur un petit plateau. Voilà l'ancêtre de l'aspirateur.
Mais techniquement, ce n'était pas encore des aspirateurs, tout simplement parce qu'il est aspiré par le premier aspirateur. C'est lui.
Le vrai, c'est celui inventé par un monsieur anglais qui s'appelait Sessiles Bousse en 1901.
C'était une machine de grande taille qui était traîné par des chevaux et qui marchait à l'essence dans un très grand salon où ils se déplaçaient en ville. C'est une sorte de service à domicile. Il vient avec, il vient avec son aspirateur gigantesque et il aspire chez vous. Et ça fait un carton chez les personnes super riches, et en particulier dans la famille royale britannique, qui en a installé un à Buckingham Palace, qui occupait une partie d'une pièce.
Mais la véritable véritable révolution de l'aspirateur, on la doit à quelqu'un d'autre. Un monsieur qui s'appelait James Murray Spengler et qui était homme de ménage dans un centre commercial. Il avait 59 ans, il était asthmatique et la poussière qu'il devait nettoyer rendait son asthme encore plus insupportable. Alors il a pris un manche à balai, un moteur et une tête d'oreiller, et il a bricolé un prototype d'aspirateur moderne tel qu'on les voit aujourd'hui. Il a lancé son entreprise en 1908, mais il avait du mal à la gérer.
Alors il s'est associé avec le mari de sa cousine, qui s'appelait Comment Hoover, qui s'appelait Wiliam. Hoover, exactement, s'est ouvert aujourd'hui. C'est une des plus grosses entreprises. Vous l'avez cité, votre votre exemplaire était à Hoover. Stéphane, c'est une des plus grosses entreprises d'aspirateurs au monde. Et aux Etats-Unis, le mot Hoover. C'est même devenu un verbe qui veut dire passer l'aspirateur.
Donc, vous en déduisez parce que vous êtes vif que James me Angleur. Il a bien fait de s'associer avec le mari de sa cousine parce que leurs aspirateurs ont cartonné. Même si bon James, il est mort pas longtemps après 1915. Il n'a pas vraiment beaucoup profité de son succès. Et depuis, et depuis? Eh bien depuis, comme le dit Carol Ganse, qui a écrit un ouvrage qui fait autorité sur l'histoire de la Terre. Depuis, il n'y a pas eu beaucoup d'innovations dans l'aspirateur.
Alors, bien sûr, il y a eu design avec ces trucs sans sac que vous aimez? Oui, exactement.
Il y a eu Se bouge pas le Roomba qui se passe, l'aspirateur tout seul, le robot circulaire qui tourne d'archipels partout. C'est pas top, mais c'est quand même petite innovation. Mais dans le fond, dans le fond, les aspirateurs de gars s'entend il aspirer à peu près aussi bien que ceux d'aujourd'hui?
Et c'était déjà tout aussi jubilatoire de dessiner des autoroutes de propreté sur la moquette. Un grand malade, ça qu'on vous aime aussi. On va réécouter en podcast sur toutes les applis audio et sur le site Europe1.fr. Et oui, lui aussi, on le surnomme l'aspirateur, l'aspirateur à choucroute.
Olivier, vous arrive t il de Namur? De Namur? C'est vrai, je n'avais pas envie de faire l'accent belge. Ça fait très mal. Olivier me retrouve dans un instant pour l'origine du Sablé sur Sarthe.
Gâteau. 16H18 Européen historiquement vôtre, c'est la marque des grands hommes que d'être capable de grandes associations d'idées. Pas étonnant, donc, pour notre spécial héros du sable. Olivier Pulses ait choisi de nous parler.
Oui, du sable. Allez vous chercher, vous? Tout est pensé, millimétré. Je ne sais pas si vous êtes fascinant.
Beaucoup d'heures de réflexion, peu de sommeil la nuit. Cette obsession permanente de vous faire plaisir aussi et d'être à la hauteur est vrai. C'est vrai, tout ça. Tout ça réuni en une seule personne, me permet de dire aujourd'hui que quand on a une thématique sur le sable fait parler des sablées. Alors, les sablés, les sablés, c'est tout un tas de gâteaux très différents petits gâteaux secs, mais l'appellation? Le nom. D'ailleurs, lui, on le retrouve en 1670 et c'est Madame de Sévigné qui le raconte.
Alors oui, Madame de Sévigné qui, à l'époque, passait ses journées dans les salons le lundi à l'hôtel des Princes de Condé.
Il y avait régulièrement ce qu'on appelait des écoles de friandises. À d'ailleurs qu'on se retrouvait entre gens bien et on mangeait des choses plutôt sympathiques qui hantent.
Ce lundi là arrive une marquise, la marquise de Sablé, et l'on sert des petits gâteaux secs. Ces petits gâteaux secs font fureur, et notamment le frère du roi qui s'en délecte et qui va réclamer à Vatel, qui est le maître d'hôtel des princes de Condé, qu'on lui serve tous les matins ses petits gâteaux qui vont donc prendre le nom de Sablé. Parce que cela vient de la ville de Sablé sur Sarthe, dont, effectivement, cette marquise, de son vrai nom Madeleine de souveraineté, était originaire.
C'est une femme de lettres qui fréquentait régulièrement tous les salons parisiens. Mais avant, il y avait pas de sablé.
Je comprends pas les Sablé, c'est juste un gâteau.
La recette, évidemment, c'est c'est. C'est en soi une recette qu'on voit un peu partout. Vous avez les short bread braire. C'est exactement ça, avoir des petites galettes de Saint-Michel.
C'est un peu l'esprit, mais aussi la recette. La base de la recette est la même, mais en 1923, l'appellation Sablé de la Sarthe va être déposée. Une recette va être à peu près déposée aussi, même si c'est très compliqué de déposer des recettes parce qu'il suffit de changer un ingrédient ou une petite proportion. Mais bien évidemment que le sablé, ça fait penser à la galette bretonne. Ça fait penser que vous l'avez dit au chambrette. Mais il y a aujourd'hui toujours dans la Sarthe, à la Sarthe, lesbienne, qui est une biscuiterie qui continue à perpétuer la tradition de ses sablés qui font d'ailleurs des gâteaux vraiment très bons et qu'on aromatisés aujourd'hui.
Ce qui n'était pas le cas avant. Alors, on peut aromatisé avec, pourquoi pas, des agrumes à goûter chez les filles.
Mais chez les Fillon, vous n'avez jamais goûté? J'ai la chance d'être invité chez lui, dans la Sarthe et chez les Fillon, que j'ai soutenu jusqu'au bout. Mais de là à aller goûter avec eux. Plaisir, ça!
En revanche, vous me racontiez quand votre compagne faisait admirablement bien les.
Ensuite, parce que si elle écoute, elle Me Menguellet, elle fait des sablés lorrains, des sablés sablés de Noël. Oui, bien sûr. Elle a mis tellement de rhum. C'était trop bon.
Mais moi, je vous donne la recette de base du sablé que vous pourrez ensuite, si vous voulez, aromatisée au rhum. Si ça vous chante, c'est extrêmement simple à vos 125 grammes de sucre, la même quantité de beurre qu'on appelle du beurre pommade, c'est à dire ramolli, 250 grammes de farine. J'en rajoute un œuf et une petite pincée de sel. Le sel est un exhausteur de goût. C'est toujours intéressant d'en avoir un tout petit peu dans la pâtisserie.
Alors on mélange le sucre et l'œuf. On rajoute la farine, le sel et ensuite le beurre et on pétrit avec les doigts. Il faut y aller la main, papa, pas de robot et on sent d'ailleurs une espèce de texture de sable qui passe dans les doigts.
Finalement, on va constituer une petite boule. On la laisse reposer une heure dans le frigo. Ensuite, on va rouler en boudin. Couper des petits disques d'environ un demi centimètre d'épaisseur. On va disposer sur une feuille de papier sulfurisé au four 180 degrés pendant une quinzaine de minutes et on a les sablés.
Surtout, ne pas oublier la feuille de papier sulfurisé. Moi, j'ai voulu assister ma compagne dans ces petits sablés une fois que je me suis sur un papier sulfurisé. Évidemment, ça a l'air très simple comme ça.
J'avoue que j'en ai déjà fait goûter un peu des cheveux sablés.
Stéphane Corgan Je fais la cuisine, je filme pas tout, mais vous avez quelqu'un qui vous filme en permanence. Vous comprenez avec Kardashian? Peut être même Olivier. On peut retrouver toutes vos recettes sur le site d'Europe1.fr. Absolument. Stéphane, c'est vous qui avez le mot de la fin. Comme d'habitude, c'est le mot de la fin janvier. C'est à tire larigot.
C'est un visitèrent certainement pas sa polyvalence et sa grande force. Il a animé les soirées les plus chiante de France 2.
Alors, tout de suite, le amis, on va retrouver Dany Brillant, qui revient parler de son album tout à l'heure avec résolument romantique et résolument réseautique, mais aussi les soirées les plus décadentes à Joinville le Pont, la ville, le bon bourgeois.
Est aussi très fort en français chaque jour, Stéphane Bern nous livre le mot de la fin et aujourd'hui une expression. Visiblement, il utilise encore beaucoup. Aujourd'hui, il est le seul à tire larigot.
Oui, elle tient à vous. Bon, d'accord, je le concède, l'expression est en train de tomber un peu en désuétude. La preuve, c'est la première fois de l'année de l'emploi. Mais en même temps, nous sommes le 15 en le 15 janvier.
C'est de l'argot, ça signifie en grande quantité. On disait souvent boire à tire larigot.
Ça sent le vécu de ces gens, confirme Olivier. Non, non, non, surtout Mathieu.
On n'oublie pas le tirer entre tire larigot, même si on a plus souvent l'occasion de le dire, de l'écrire au 15e siècle, tirerez est souvent associé à la boisson. Oui, quand le vin est tiré, il faut le boire exactement. Quant au larigot, c'est une flute, alors pas une flûte de champagne, mais une vraie flûte dans laquelle on souffle pour faire de la musique. Et il faut avouer que quand on est fait, quand on tient une flûte verticalement, ça ressemble à l'action de boire.
l'Association des deux fait naître l'expression boire à tire larigot.
Vous êtes sur de réduction. Il existe une autre hypothèse à tire larigot et là, celle là me plaît beaucoup. Nous partons vers la Seine-Maritime, à Rouen exactement. Sa cathédrale gothique est la troisième plus haute du monde. Et en son sein, il y a la cloche, la Rigaut, offerte fin 13e siècle par l'archevêque Eudes Rigaud, qui lui a donné son nom. Cette fameuse cloche avait besoin de douze hommes pour la tirer. On dit même qu'une somme d'argent était prévue pour que l'on offre du vin aux gros bras qui étaient chargés de la faire sonner.
La promesse de s'enivrer après avoir tiré larigot a donné l'expression, ainsi qu'une très belle chanson, mais un peu paillardes que je ne me permettrais pas de vous entonner ici. Enfin, sachez qu'aux États-Unis, on ne dit pas boire à tire larigot, mais une blague belge. Comme s'il n'y avait pas de lendemain. Mon conseil de modération du jour, c'est justement n'oubliez pas qu'il y a toujours un lendemain.
Mathieu Stéphane, épousseter vous bien avant de rentrer chez vous. Pourquoi? Parce que nous avons passé l'après midi dans le sable. Vous êtes facétieux, Stéphane? Serge J'avais épousseter, mais plus. C'était d'abord pour lequel? De nos dieux du sable, puisque c'était notre thème cet après midi. Vous êtes le plus étonné aujourd'hui? Isabelle Eberhardt, la reine du désert. René Caillié, dit l'Africain, où mon personnage David Hasselhoff, est ce que vous craignez?
C'est ma passion pour les femmes. Aventura. Elles sont irrésistibles, irrésistibles. Elle s'est adaptée, mais elle a également amusé les mœurs. Et il y a un côté mystique. J'ai retrouvé quelques écrits de d'Eric-Emmanuel Schmitt. Vous voyez où voyager? C'est un voyage intérieur où c'est beau. C'est là que Stéphane ne savait pas que j'allais me lancer là dessus. En plus, la citation, vous l'aviez vraiment dans votre tête? C'est ça qui force me fasciner. Ombreux, l'intérêt.
Émission Comme Deux aventuriers dans le désert, nous ne nous arrêtons jamais. Stéphane, historiquement, votre vient demain dès 16 heures. On sera là, moi et ma gourde. Là, grisettes. Maintenant, vous vous êtes mon étoile du berger Stéphane. Je préfère ça, mon admin admin.
Lui avez retrouvé historiquement votre tous les jours de 16 heures à 18 heures sur Europe1 et en podcast sur certains points.
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