No One Choquera One avait invité g d'alcool dans une zone industrielle de Jackson Chicago Wine and Malmédienne Gerbault en avril prochain.

Un peu moins de 20 ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha!

Ha!

Plus ou moins bien. 16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre. Bonjour a tous envie de vous accueillir pour un nouveau numéro d'historique dans votre l'émission idéale pour se cultiver, s'amuser, mais aussi, exceptionnellement aujourd'hui, se faire. La dernière fois qu'il a eu peur, c'est quand il a cru que son copain Macron était à deux doigts de remettre l'impôt sur la fortune.

J'ai eu peur. Heureusement, c'était une blague. Il vous faisait marcher. Bonjour Stéphane Bern, qui devait subir cette émission de radio. Bonjour a tous. Oui, chaque après midi, dans l'historique Mon vote, on réunit trois personnages issus d'époques différentes, mais qui ont un point commun aujourd'hui celui d'être des sacrés monde. En partenariat avec Lire, le magazine littéraire et son nouveau hors série consacré à Frankenstein et les monstres célèbres de la littérature. On va vous parler de la créature du docteur Frankenstein, mais aussi de Dracula, inspiré d'un personnage bien réel celui là, Vlad 3, surnommé Vlad l'Empaleur.

S'il vous plaît déjà. Qui avait dit C'est un zombie qui commence bien?

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Bon Dieu ne parlerait d'un mot. Un peu, oui, mais comment chaîné? Je ne sais pas trop. Vous vous souvenez bien sûr de son embonpoint, ses flatulences et son teint verdâtre? Non, ce n'est pas Shrek, l'ogre des enfants, personnage assez éloigné du feu du chic anglais que vous affectionnez, mais qui, vous verrez, vous rappellera probablement Olivier Paul.

Bonjour Olivier Boule. Bonjour les amis. Toute ressemblance. Franchement, si vous avez le même coup de fourchette, en tout cas. Oui, mais le temps un peu moins. Vous êtes, vous êtes Dantin. Allez, vous êtes sublime. Oui, Olivier, quand on parle aujourd'hui avec vous. Bien sûr. Un petit gratin, donc. Pourquoi de gratin dauphinois? Ça serait mieux d'exhumation spatial? Magnifique. Alors, il y avait des faux pas.

Ne pas commettre exactement. Là aussi, on le maître du fromage. Ha ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Les losing! Car c'est un peu Empalot. On peut rêver du gruyère râpé, bien sûr. Moi, je la commande chez Fauchon. Il n'est jamais parfait. Mais aujourd'hui, regardez côté, j'entends son rire. Clément est là avec nous, évidemment. Parce que vous avez vu, elle nous entraîne dans l'intimité des grands.

Je commence à le savoir écouter, messieurs, bonjour. Mais aujourd'hui, je serai particulièrement vigilante à ce que le gratin dauphinois, c'est ma région, quoi. En effet, ne vous avisez pas Olivier, du maître du noyer. Vous aurez surtout fréquenté le gratin et donc gratin, gratin, grams dans la crème. Oui, vous vous allez évoquer des monstres qui n'ont pas existé, mais moi, je vais évoquer un véritable monstre, un père qui tua son propre fils, ça court quand même pas nierait au cours de l'histoire.

Parce que la plupart du temps, des rois qui veulent se débarrasser de leur fils le font faire par des sbires. Mais celui dont vous parlez, Ivan le Terrible, lui tua de ses propres mains son fils préféré. Donc, rendez vous tout à l'heure avec Ivan le Terrible a rencontré ce charmant Ivan Ivan. Mais nous avons David beaucoup plus charmant, mais beaucoup plus nous. Et aujourd'hui, Jester le bonjour, bonjour. Aujourd'hui, je vais vous parler, vous savez, des trucs chinés chez l'opticien pour savoir les lettres écrites, pour savoir si on sait qu'on a une bonne vue ou pas.

Oui, les tableaux optométrie. D'où ça vient? Eh bien voilà, on le saura parce que ça vient de Jean. Est ce que dans l'Antiquité, il y déjà ça au Moyen Âge? l'Ordre avariées, l'ordre des lettres? Non. Lorsqu'ils ont appris par cœur comme ça, on peut en effet inexact. Il est retors. Chers auditeurs, vous ferez quoi? Vers 5.10? Moi, je mange bien. Ramène alors les gens normaux n'ayant pas un estomac à la place du cerveau, eux écouterons Bern, tout Biella.

Et une entreprise d'abord spécial montre aujourd'hui. Évidemment, Stéphane Bern s'y connaît mieux en monstre qu'en égyptologie. Nous verrons ça. En attendant, découvrons tremblants notre premier monstre de l'histoire, peut être le plus célèbre aussi. Stéphane nous raconte la créature du docteur Frankenstein. Ses visiteurs hystériquement votre. Mathieu Noël est reçu comme beaucoup d'entre nous. La créature de Frankenstein vous a traumatisé pendant de nombreuses années. Ses hurlements dans la nuit noire. Son physique monstrueux. Sa barbarie.

Aujourd'hui, Stéphane Bern, c'est lui qui a insisté, prend son courage à deux mains pour nous raconter l'histoire du monstre de Frankenstein. Oui, venez, n'ayez pas peur. Même vous, Mathieu, je vous raconte l'histoire de ce premier roman de science fiction au monde, écrit au début du 19ème siècle par une femme. Elle s'appelle Mary Shelley. Elle est la mère de cet être terrifiant, délicate. Jeune fille, elle a pourtant donné naissance en 1818 à la créature la plus immonde qu'un livre n'ait jamais porté le monstre de Frankenstein.

Voici comment le savant fou Victor Frankenstein décrit les créatures qu'il a créés à partir de cadavres humains récupérés dans les cimetières avoisinants. Sa peau jaune couvrait à peine l'assemblage des muscles et des artères. Ses cheveux étaient d'un noir de jais, sa chevelure abondante, ses dents d'une blancheur nacrée. Hélas, s'émerveillait, accentuait l'horrible contraste qu'offrait ses yeux avec presque de la même couleur que les orbites sombres dans lesquelles il était incrusté, ainsi que son teint hâlé et ses lèvres droites et noires.

Un sentiment d'horreur et de dégoût remplissaient le cœur. Le monstre, qui n'aura jamais de nom pendant tout le roman, mesure 8 pieds, soit deux mètres quarante trois. Il est balafré de rides. Son allure est repoussante. Bref. Âmes sensibles, s'abstenir. À peine le mort vivant, il est réveillé que son inventeur regrette déjà son expérience entre science et sorcellerie. Il préfère s'enfuir le plus loin possible. Le père a peur de son fils. Son y2 progéniture.

Les différentes adaptation théâtrale cinématographique ont fait du monstre de Frankenstein un être à peine humain, bien souvent demeuré et incapable de ressentir la moindre émotion. Il faut dire que les circonstances de la rédaction de ce livre unique en son genre s'inscrivent dans un contexte très sombre en 1816. Mais oui, c'est Netcraft. Goldwing, de son vrai nom, quitte Londres avec sa demi sœur Claire et surtout son amant Percy Shelley. Direction le continent, et plus particulièrement l'air pur de la Suisse.

Au début de l'été, les rejoignent un ami qui marquera à jamais le monde de la littérature mondiale. Le célèbre poète Load Balancing.

Il s'installe dans deux maisons autour du lac Léman. Malheureusement pour eux, cet été là, le temps est maussade et le petit groupe profite rarement de la nature environnante. Mais ces jeunes écrivains dans la vingtaine ont l'esprit fertile. Loin de se laisser abattre, ils occupent leur temps libre à des activités peu académiques. Ils lisent, certes, mais des ouvrages plutôt inhabituel, voire terrifiant. Il dévore notamment Fantasmagories, un recueil de nouvelles allemandes sur les fantômes des revenants des apparitions.

Un jour, leur Barone, l'esprit probablement stimulé par l'opium dont il aime s'enivrer, lance un défi à ses amis. Chacun d'entre nous va écrire une histoire de fantômes. Si Percy Shelley et Lord Byron se lancent presque instantanément dans l'écriture de récits effrayants mais oui, elle ne parvient pas tout de suite à coucher sur le papier son histoire, mais à la suite d'un mauvais rêve. Elle débute la rédaction de ce qui deviendra l'un des livres les plus célèbres de la littérature Frankenstein ou le mythe du Prométhée moderne.

L'histoire est la suivante un savant, Victor Frankenstein, parvient à donner vie à un cadavre d'homme reconstitué de chair morte. Horrifié par le monstre qu'il vient de créer, il préfère l'abandonner. La créature livrée à elle même comprend rapidement qu'il lui sera impossible de mener une existence normale. Rejetée par les humains, elle va tout faire pour se venger de son créateur. Le monstre tue successivement les proches de Victor Frankenstein. Ce roman d'épouvante, Mary Shelley, l'auteur d'à peine 18 ans, ne l'a pas puisé uniquement dans son imagination prolifique.

Il faut dire qu'en ce début du 19ème siècle, le monde scientifique est en pleine ébullition avec les Lumières. L'idée que Dieu serait l'unique créateur est remise en cause et la science gagne de plus en plus d'adeptes. Les parents de Mary font partie de ces penseurs défendant des concepts nouveaux. Son père est un écrivain engagé et sa mère, qu'elle a perdu alors qu'elle n'avait que dix jours, était une éducatrice et philosophe. Féministe convaincue, Mériel est notamment fascinée par la découverte de l'électrochimie, la création de la pile par Volta, mais aussi, plus insolite, l'électricité animale de Galvani.

Le chercheur avait découvert qu'une cuisses de grenouilles mortes se contracter lorsqu'elle était en contact avec de l'électricité. Il n'en faut pas plus à Marie Shelley pour transposer cette expérience à un cadavre humain. Dans son livre Frankenstein, ce que certains ont pendant longtemps pris pour de la littérature de sorcellerie n'est que la continuité du virage scientifique qui anime ce. XXe siècle. Mais la créature créée de la main d'un homme se transforme en assassin redoutable. Elle tue le frère, le meilleur ami et la fiancée du docteur Frankenstein.

Le fils veut faire payer à son père l'horrible existence qu'il est obligé de mener à cause de lui. Ce monstre devient alors le symbole de tous les soulèvements qui, à terme, se révéleront dangereux, selon leurs opposants. Ainsi, la créature de Frankenstein est comparée aux sans culottes qui ont renversé la monarchie, aux Irlandais qui refusent la domination anglaise, aux esclaves qui se battent contre les colons. Pour les réactionnaires, ces révolutionnaires sont comme le monstre du roman de Mary Shelley.

Ils doivent être anéantis. Depuis sa première édition, d'abord anonyme en 1818, ce roman n'a eu de cesse de faire parler de lui. Une question reste cependant en suspend depuis deux siècles. Qui de créateur ou de la créature est le plus méchant? En écrivant son roman, Mary Shelley, du haut de ses 18 ans, rédige aussi une critique de la nature humaine. N'oublions pas le titre exact du livre Frankenstein ou le Prométhée moderne. Mary Shelley a reçu une instruction solide et ne peut s'empêcher de faire une référence à Prométhée.

Il peut s'agir du mythe grec, ce héros attaché au mont Caucase qui a transmis le feu sacré aux humains. En punition, un aigle lui dévore chaque jour son foie, ou alors le mythe latin. Le titan façonne l'homme à partir d'argile dans tous les cas. Mary Shelley démontre les risques inconsidérés pris par Victor Frankenstein pour assouvir son envie irrépressible de maîtriser le pouvoir de la création. Il commettrait ainsi une première erreur en faisant naître un monstre difforme, inadapté à la vie, parmi des humains souvent méchants et cruels.

Le savant ferait une deuxième erreur en assumant ses actes et en délaissant sa progéniture, la laissant survivre seule dans un monde hostile. Pourtant, le monstre du docteur Frankenstein aurait pu connaître le bonheur, car dans le roman, il voit le jour. Certes, l'Est est déjà adulte. Il possède également toute la bienveillance et la gentillesse d'un nourrisson. Le fils du savant fou, aussi repoussant soit il, ne demande qu'une seule chose aimer et être aimé. Au fil des pages, il prouve sa grandeur d'âme.

Il sauve une femme de la noyade. Il se lie d'amitié avec un aveugle. Mais à chaque fois, sa laideur glacent les humains et le pousse à s'isoler. Lui même éprouve un profond dégoût en découvrant son reflet dans une main. Il tente bien de demander à son père de lui fabriquer une épouse qui saurait l'aimer. Mais le savant se défile et préfère détruire cet ultime espoir. Victor Frankenstein l'a presque trop bien réussi. Il a peur que cette nouvelle race, plus forte, plus intelligente, finisse par terrasser les humains traditionnels.

Comme l'Homo sapiens a remplacé l'homme de Néandertal, son fils. Sa créature immonde est donc vouée à mourir seule, rejetée par tous. Jean-Jacques-Rousseau, si chère à Mary Shelley, n'avait pas tort lorsqu'il écrivait L'homme est naturellement bon. C'est la société qui le corrompt.

Historiquement vôtre.

Pour continuer à parler de la créature de Frankenstein, nous sommes avec le directeur de la rédaction de lire le magazine littéraire Bonjour Baptiste Léger, mon Jean Baptiste Liger. Vous consacrez un hors série à Frankenstein et les monstres célèbres de la littérature. Il paraît en kiosque aujourd'hui même de tous les monstres enfantés par la littérature, la créature du docteur Frankenstein, mais bien la plus célèbre. Comment un roman gothique daté de 1818 peut il encore être si actuel et connu de tous?

Même même des plus jeunes. S'il a réussi à passer toutes ces années, je crois qu'il a fondamentalement raisons. D'un côté, il y a toute cette descendance, notamment le cinéma, qui l'a popularisé avec des personnages très iconiques et qui ont été décliné avec les années de très nombreuses fois, à l'image de Boris Karloff. Bon, ben voilà. Elle a marqué et on la connaît. Et surtout, on le découvre en général à l'adolescence. Ça nous marque aussi.

Ce qu'on découvre, en redisons le roman, c'est qu'il est d'une richesse incroyable, qu'il aborde énormément de thèmes extrêmement universels. On va y revenir. Et voilà pourquoi, à mon avis, c'est une œuvre qui dure et qui marque à ce point.

Tout part d'un défi, a raconté Stéphane avec Lord Byron dans cette maison en Suisse. Combien il lui a fallu à marcher pour écrire la totalité du roman? Ça s'est fait progressivement ou tout a jailli de tout. Tout a jailli, même s'il existe aussi une deuxième version qui a été faite quelques années plus tard parce que le livre est sorti en Angleterre en 1918 et ensuite, elle a un petit peu complexifié la changer certaines scènes. Mais bon, l'essentiel est déjà là dans la version publiée en 1818.

Il faut le savoir à titre anonyme et un tirage très confidentiel de quelques centaines d'exemplaires. Ce qu'il faut, c'est que au fond, Fraenkel Jagged assez universel puisque chaque époque s'est projetée sur cette créature immonde et monstrueuse. Je parlais des sans culottes, des esclaves. Finalement, cette créature, c'est le révolutionnaire. C'est l'opprimé ou peut être le rejeté qui est en chacun de nous. Je vois le réflexe de l'historien Stéphane Envue qui se réveille en évoquant évidemment la question révolutionnaire.

Mais en effet, d'une certaine manière, c'est cette créature, c'est celui qui est créé par l'autre, c'est celui qui est dominé et qui veut se révolter, en effet. Mais là encore, cette histoire, on peut y projeter tout ce qu'on souhaite, tout ce qu'on veut, tout ce qu'on désire. D'une certaine manière. Et à ce titre, oui, on peut y voir une parabole politique évidente. Ce qui est intéressant en la personne de Frankenstein, c'est aussi cette ambiguïté.

C'est un monstre. Mais il y a cette humanité en lui. Sans ça, le roman n'aurait pas eu de succès. C'est ça qui est intéressant. Mais oui, parce que fondamentalement, cette humanité, c'est la nôtre. Le monstre, il est humain. Je veux dire, c'est indissociable l'un de l'autre. C'est parce qu'il y a une humanité qu'il y a une définition du monstre à proprement parler. Qu'est ce que c'est qu'un monstre? Alors là, la définition est vraiment vraiment très large et elle peut être très subjective.

On est tous le monstre de quelqu'un. Stéphanie. Vous voulez dire quoi? Ce n'est pas un message que je vous lance, c'est pas du tout autre chose. On va continuer à nous regarder avec la devise de parler de nos sacrés monstres. Cet après midi, la créature de Frankenstein en particulier, que notre invitée Battistelli Liger sur Europe.

16H18 Un certain Stephen. Mathieu Noël, de sacrés monstres, c'est notre thématique cet après midi dans Historiquement vôtre avec Stéphane, on vous parle de la créature de Frankenstein avec notre invité Baptiste Liger, directeur de la rédaction de Lire le magazine littéraire. Dans votre hors série Spécial Monstre, Frankenstein et sa créature occupent évidemment une large place. Qu'est ce que vous avez voulu raconter en vous intéressant à ce personnage à une époque où les peurs ont changé? Est ce qu'il est toujours d'actualité?

Jamais. D'une certaine manière. Voyez par exemple, la question des vaccins. C'est la question de Frankenstein, évidemment. Vous voyez cette question de toucher à l'ADN humain, à toucher à la création de Dieu, d'une certaine manière. On est pleinement dans Frankenstein, clairement. La question du deuil, par exemple, qui est au cœur de Frankenstein. Encore une fois, il faut savoir que elle a perdu un enfant. Très peu de temps avant l'écriture du livre, sa mère est morte quelques jours après sa naissance.

Pour Mary Shelley, la question du deuil est essentielle. Ça aussi. Et quand on perd un être cher, il y a beaucoup de décès ces derniers temps qui peuvent nous toucher particulièrement. Dans ce contexte très particulier, on est dans un cul de sac. Tout ça est présent. Et vous voilà pourquoi. Ça, ça nous parle tout simplement de votre dossier du livre. Vous vous parlez de la récente mise au point de ciseaux génétiques permettant de découper des brins d'ADN de.

Frankenstein où on peut déguster du saumon transgénique. Stabilisants, mais surtout très flippant, en fait. Ben oui, oui, clairement. Mais bon, faut savoir dire que les expériences de tentatives de réanimation par l'électricité, ça a eu lieu. Je ne suis pas au début du 19ème siècle. Ça aussi, ça s'est bel et bien. C'est bel et bien. Ce qu'on trouve dans les assiettes est génétiquement modifié. On veut recréer la vie. On a peut être mon avis il y a quelque temps.

Vous voyez ces Steck que l'on fait mûrir et d'une certaine manière, et qui sont complètement artificielles. Là encore, rien à dire. Rien n'a changé depuis que je marche chez lui. Rennes aussi. C'est même même tout pousse. Tout, tout, tout quoi. C'est un peu terrifiant, c'est à dire que c'est en cela que Frankenstein est universel et intemporel. En réalité, on peut le coller à toutes les époques et tout ce qu'on vit. Ben oui, c'est bien, c'est bien, c'est bien ça.

Et c'est à ça qu'on reconnaît les œuvres, qu'elles soient littéraires, photographiques, qu'on va voir. Voilà, voilà. C'est le critère presque essentiel, cette capacité à s'adapter à toutes les époques. Frankenstein ou le Prométhée moderne? Vite, mettez de l'air. C'est important parce que c'est aussi l'histoire d'un scientifique jusqu'auboutistes qui, en voulant donner la vie à partir de chairs mortes, rivalise quelque part avec Dieu, ce bras de fer. Science, religion? Est ce que c'est ce que Marie voulait montrer à son époque quand on revient à l'époque?

On est en pleine période de pleine période romantique. On est dans l'affirmation de l'individu à proprement parler. On défie Dieu d'une certaine manière. On peut dire on défie le clergé. Ça aussi, ça peut être présent, mais bien entendu, là aussi. Aujourd'hui, certains créationnistes de remise en cause de données scientifiques par la religion, en quelque sorte. Le livre correspond à ce siècle et à nos obsessions d'aujourd'hui. Mais ce qui est merveilleux, je trouve dans le livre, c'est de replacer Marie Shelley dans son temps et dans son temps, évidemment.

Elle était, elle était pétrie de nouvelles science des idées et de ses pouvoirs infinis. Et ça, ça préfigure au fond, par exemple, la robotique. C'est ça, l'intelligence artificielle. On y est. Ce qui est merveilleux, c'est qu'elle elle y réfléchit déjà. Déjà en 1818, c'est très fort parce que c'est une femme très érudite qui est un vrai puits de science, ce qui a été élevé par son père dans le culte de toutes les formes de connaissance, qu'elle soit littéraire, philosophique, scientifique.

On peut aussi voir le livre aujourd'hui, rétrospectivement, comme l'affirmation d'une femme qui veut défier des hommes. Encore une fois, ce savant fou, dans une certaine manière, qui veut recréer la vie, c'est aussi quelqu'un qui veut affirmer son envie, le monde. C'était aussi l'heure de Bayonne. Oui, oui, mais ça a toujours été très sympathique avec elle. Qu'est ce qui s'est passé entre eux aujourd'hui? Je vais vous dire oui avec le hashtag mite américain.

Je pense que leur rôle en taule est serein. Par chance, il est mort pendant le siège de Missolonghi pour la libération de la Grèce, mais il sera en taule. Frankenstein et son monstre ont eu de nombreux doubles. Ça va être la transposition du mythe au féminin au cinéma dedans. Francon au cœur de Franck Eisden, l'auteur, et un épisode aussi de Scoubidous en Transylvanie. C'est le Franckie qui vous fait le plus clairement. Il existe Eddy Mitchell dans Foumban 190.

Mais mon préféré, malgré tout, ce n'est pas une blague. Aldo Maccione ou Ilaria Additionnent a joué la voiture d'Albert Einstein, dont plus moche que Franck Einstein, tu meurs. Oui, c'est le titre français Höchste en italien Simyo Saver Falkenstein à l'italienne. Enfin, bon, c'est un peu mieux. Imaginez cette créature à qui on n'a pas, qu'on n'a pas doté d'un gros cerveau, mais d'une autre partie de l'anatomie démesurée. Tout ça avec Aldo Maccione, un film italien des années 70.

Et comme ça, les. Un enfant qu'Einstein avec un petit résumé on a envie de voir aussi avoir vécu avec quelques verres ou un touriste s'appelle Rocco Siffredi, alors excusez moi, j'aime bien aussi le francais Einstein chantée par France Gall et oui, cousu par Serge Gainsbourg 1956.

C'est une vision de grande échelle, comme un être supérieur qui était capable, justement, qui avait un cerveau aussi grand qu'Einstein, un coeur en plein cœur. Oui, on peut y voir aussi la métaphore de Gainsbourg avec ses chanteuses. C'est peut voir de l'allégorie partout. Je vous assure vraiment. C'est passionnant. Baptiste Liger Vous restez avec nous jusqu'à 17 heures. On va jouer avec des monstres dans le Queens? Oui, quand je parle de monstres, je ne parle évidemment pas des concurrents qui sont pourtant des monstres de culture.

Stéphane Bern et Clémentine, vous pourrez les aider ou les piéger à votre guise.

16H18 Ce matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël tous les jours des 16 heures historiquement vôtre vous raconte l'histoire sans leur raconter.

Alors, elle nous raconte des histoires qui font peur. Je vous assure qu'ils font peur, surtout aux non-initiés. C'est Clémentine Fortier. Quelle tête qu'aujourd'hui Clémentine a voulu raconter l'histoire de votre personnage préféré de l'histoire. Un monstre, un vrai Ivan le terrible, Ivan le Terrible.

Oui, moi, mon personnage préféré. Non, je n'irai peut être pas jusque là, tout de même. Mais c'est vrai que souvent, les monstres sont pleins de paradoxes. Parce que, voyez vous, Ivan le Terrible, qui est né en quinze cent trente, est mort en 484. Il a été le premier grand prince de Moscou à prendre le titre de tsar. Et c'est à la fois un épouvantable personnage, mais aussi, mais aussi un homme capable du meilleur.

Vous voyez en l'homme des grands inexplicables, les mêmes, les mêmes, les pires monstres peuvent avoir des moments où ils sont pas mal. Et ça vaut mieux parce qu'il a régné pendant 37 ans. Donc, il faut s'imaginer ce que c'est que d'avoir quand même un gros, un pervers à la tête d'un royaume. Pendant 37 ans, je peux vous dire que votre Vlad l'Empaleur peut aller se rhabiller à côté de à côté d'Ivan le Terrible du jour.

Ha ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

Oui, parce que Ivan était vraiment un pervers aux sautes d'humeur absolument imprévisible, capable du pire. Et le plus terrible, c'est que son propre fils, qui était l'héritier du trône et dont il se sentait très proche, avait la même, les mêmes travers. Henri Troyat a très bien décrit ce chic garçon, Ivan, fils d'Ivan, tel qu'il se présente en 480. C'est alors un jeune homme de 27 ans à l'intelligence vive, violent comme son père. On sombre.

Père et fils participent à des orgies nocturnes et à des séances de torture à travers les expériences de stupre et de cruauté, écrit Henri Troyat. Ivan le Terrible voulait en faire un autre lui même. Alors imaginez ces deux hommes, père et fils. Qu'est ce qu'ils aiment bien quand ils ont un petit peu de temps à perdre? Ils font rôtir leurs ennemis à la broche. Ils les mangent. Alors, je ne pense pas qu'ils les mangent. Mais peut être que il a fait faire Ivan le Terrible d'immense poêle à frire.

Il fait sauter ses ennemis comme des patates. Mais Clémentine et moi, c'est la vérité historique à l'effet qu'il aime bien aussi se faire dévorer ses ennemis par des ours. Et puis, il organise des décapitations massives à la chaîne. Et comme comment fait il? Les deux se lassent assez vite. Ils sont en permanence à la recherche de toute innovation susceptible de venir enrichir leur registre des tortures possibles. Vraiment, il raffole de ces deux très, très, très grands pervers qui aiment le spectacle de la souffrance humaine.

Il raffole de ces séances. Il participe donc tous les deux ans en se tapant sur l'épaule. Viens, on va faire sauter quelques poils, quelques quelques ennemis. Mais le problème, c'est qu'avec le temps, ils vont perdre devient de plus en plus paranoïaque, de plus en plus malade. On ne peut plus rien lui dire et un jour, son fils a le malheur de lui reprocher sa plus. Il a limité dans la guerre qu'il mène à la Pologne et Ivan en déduit que son fils complote contre lui et veut le détrôner.

Assez classique, entre autre grand grand malade au pouvoir et dans un premier temps, plutôt qu'à son fils, ils vont s'en prend à sa belle fille, qui est alors enceinte. Il va la rouer de coups, façon un peu de Néron avec Poppée. Il la croise dans un couloir, elle est enceinte et lui tape dessus. Et bien, ils vont faire la même chose avec sa belle fille pour une raison totalement futile. Et il constate qu'au lieu des trois robe traditionnelle que doit porter toute femme enceinte, elle n'emporte qu'une.

Vous rendez compte le drame. Nous considérons cette tenue comme indécente. Il se jette sur sa belle fille, la rue de Coups et ce vieux. Ce qui fait que la malheureuse de la malheureuse bru fait une fausse couche. Alors, vous imaginez le désespoir du Arvid qui vient crier son indignation chez son papa? Très mauvaise idée parce que le ZAR ne supporte pas. Soit mise en cause et du coup, envahie d'une rage absolument démente, Ivan bondit de son siège, se saisit de son long bâton ferré et il frappe son fils au hasard, sur les épaules, sur la tête.

Il frappe, il frappe ivre. Il est comme possédé par sa propre violence et tout d'un coup, fute, il demeure interdit, son cul à la main. Frappé de stupeur, il vient de tuer son fils. Il se précipite sur son corps. Il le couvre de baisers. Il tente d'arrêter le sang en mettant sa main sur la plaie de la plaie de son fils. Hélas, le tsarévitch est très mal en point et il meurt le 19 novembre 15 180 ans.

Figurez vous quand même, en baisant les mains de son papa et en murmurant Je meurs comme ton fils dévoué et le plus soumis de tes sujets. Stéphane fait les terribles moments. Et pervers? Peut être, mais enfin, on n'est quand même pas de rancunier.

C'est fou comme tout ça vous a vu faire rissoler des gens. Et vous, vous clémentine, de vous intéresser? Nord. Non, c'est tragique, non? Mais on va mieux vaut en rire ou en pleurer. En tout cas, Paul, le père, y reste assis plusieurs jours devant le cadavre de son fils aîné. Il refuse de manger. Pendant l'office, il pousse des cris déchirants tout en se frappant la tête contre le cercueil de son fils.

Et alors? Évidemment, qu'est ce qu'on fait dans ces cas là? Quand on est au désespoir, on essaie de faire torturer quelques soldats. Alors là, il va faire quoi? Oui, il fait torturer son propre beau père pour se changer les idées. M'enfin, c'est à peine si il regarde, il n'a plus rien. Si vous voulez torturer, voulez vous que ça l'amuse? Si son fils n'est plus là pour jouer avec lui, il en avait pas d'autres.

Ben oui, ce n'était pas son joujou.

Alors, du coup, rongé de remords, vient faire des dons démesurés à tous les couvents dont il a martyrisé les moines afin qu'on y dise des prières pour le salut de son âme. Et puis, il essaie de faire une liste de tous ceux qu'il a tué pour pouvoir expier. Faire dire des prières pour gagner. Après ça, il n'a plus jamais tué et fait rissoler des gens à la casserole.

Bien sûr que s'il a repris après, mais il a repris pourquoi il s'est dit finalement Dieu aussi et comptables du sang de son enfant, le Christ. Est ce que Dieu lui même n'a pas laissé Jésus périr sur la croix? Ben finalement, tout tous deux sont des assassins de leur fils respectifs. Dieu et l'au delà étaient faits pour se comprendre. C'est comme ça, en tout cas, qu'on a fini par avaler la pilule. J'allais dire à Ivan le Terrible en disant après tout, Dieu aussi a zigouiller son fils.

En tout cas, le tsarévitch qui est mort dans les bras en disant Je meurs comme ton fils dévoué. Il aurait pu méditer utilement cette phrase de Jean-Jacques Peroni Je n'ai pas besoin d'ennemis, j'ai de la famille à boire chez les terribles est leurs amis. En fait, le permis est bien terrible, mais je sais pas quand ça se dit en russe. Le terrible chez les jeunes à Grozny. Vous induit en erreur. L'erreur, c'est quand même un monstre, un vrai.

Si vous voulez, y'a pas besoin d'aller faire très sympathique. C'était passionnant, mais passionnant. On a l'aide de l'inviter cet hiver. Merci beaucoup. Clémentine, vous restez avec nous tous qui ne nous tue pas nous rend plus fort, disait le poète. Oui, à ce stade de la saison, Stéphane Bern doit être sacrément fort. Rendez vous dans quelques instants pour le quiz.

16H18. Stéphane Bern et historiquement faux. Machiavel haut doit être fier de lui. Lecteur assidu du Prince, Stéphane Bern ne recule devant aucun procédé pour tenter de détrôner enfin Clémentine Mbacke dans l'épreuve du Queen's. Pots de vin, promesses d'augmentation. Dernièrement, il est allé jusqu'à essayer refourguer gratuitement gigolos. Vous prendrez bien un petit Taman?

Il n'a aucune morale, mais cela lui permettra de l'apporter enfin un jour ensemble à Berne.

Toujours avec nous, je le précise Baptiste Liger, directeur de la rédaction de Lire, le magazine littéraire qui consacre un hors série au monstre. Ça tombe bien, notre thème du jour, c'est les monstres de l'histoire piétiste. Vous avez le droit d'aider nos camarades ou de les induire en erreur. Encore plus vicieux, César. C'est comme vous préférez. La question est toujours pour Stéphane vivant de décider. Mais non, c'est vous. Voici les premières questions pour débuter ce cahier spécial.

Partons pour le Japon, où on en parle depuis le Moyen Âge. C'est un Yoka, comprenez un esprit aux pouvoirs magiques. Le Thanou qui prend l'apparence d'un racoon, une sorte de raton laveur. Petite particularité ses testicules lui servent d'arme, voire de parachute ou de filet de pêche. Est ce que ce monstre existe dans le folklore japonais où il n'existe que dans mon imagination? Vous êtes défaitiste? Il faut savoir que l'imaginaire japonais a été extrêmement riche depuis le Moyen-Âge.

Tout à fait tout à fait possible. Oui, mais. Des testicules en forme de poire qui font à la fois armes et rechutent. Mais allez savoir. Encore une fois, dans des représentations, la manière de présenter, il peut y avoir quelques trucs. Moi, je vous dis, mais bon. Bref, en tout cas, ce n'est pas impossible par rapport à l'imaginaire nippon de cette période. Je vais, je vais suivre les recommandations de bêtises.

Je vais dire que c'est vrai, Baptiste, revenez quand vous voulez. Pour une fois, grâce à vous, Stéphane répond que juste, il existe. Dans le folklore japonais, il existe de très belles estampes de 1840 dessinées par Quenouilles Yoshi, où l'on voit ces tanuki qui peuvent gonfler leurs testicules à volonté. Imaginez ce que ça peut faire de conflit. Ces testicules à volonté. Petit conseil cinéma aussi bien pour les petits que pour les grands.

Regardez le film Manga Bomboko, qui fait la part belle aux tanuki et on voit tout de suite que ce n'est pas une pratique assez juste.

Elle gonfle, c'est mignon, mais on ne sait pas forcément que ce sont les testicules. Peut être, je pense. Pour les enfants, je ne sais pas. Question numéro 2 pour vous, Clémentine. Quand on étudie les monstres légendaires à travers l'histoire, il y a deux sortes de disciplines la CAQ, Coso Logie, l'étude des monstres méchants et la Orania zoologie l'étude des monstres gentils. Vrai ou faux?

Je n'y connais rien du tout. Notre neutralité, oui. Je trouve que si oui, sur ces termes, en termes étymologique ou non, allez voir. Moi, je trouve que ça serait une distinction intéressante, ce qui me paraît mériter d'être établi. Alors, est ce que ce sont dans ces termes là? Je l'ignore totalement. Je répondrai oui, qu'il y a une distinction entre les monstres méchants et gentils. Une typologie des monstres méchants et gentils. Oui, alors, est ce que ça, c'est non?

Ça, je l'ignore. Je réponds oui.

Étonnamment, la Coso zoologie et le Rize, le J.

N'existe pas. Il existe en revanche la cryptozoologie. Qu'est ce que la cryptozoologie? Vous avez quelques souvenirs, mais bon, voilà, j'aime mieux entendre votre définition, précise l'étude des animaux qui n'existe pas.

Voilà un cri comme le prix, pourtant communiste. Oui, c'est ça.

D'une certaine manière, on va envoyer des bolchéviks. Ce ne sont pas des monstres, pas des bon sens, rappelons le à nos auditeurs. Question numéro 3 pour Monde Stéphane, le 2 décembre 1983. C'est un frisson planétaire puisque c'est la première fois que M6 diffuse le clip de Thriller réalisé par John Landis. Monstres, zombies, cimetière. Il existe une maquette de cette chanson où Michael Jackson ne chante pas aux refrains Thriller, mais tagueur. Vrai ou faux?

Vous avez compris le sens de la question. Hollande s'est exclamé Au moment où on doit dire ça, il va dans la chanson, la chanson a été écrite différemment. Michael Jackson disait Taïg, TAEG et Kanye, c'est à dire la nuit du tigre.

Oui, ou est ce que Thriller a toujours été thriller? Vrai ou faux? Non. Ce rigeur, c'est ce thriller. C'est ce thriller que vous avez Calages Thriller sorti en 1983. Vingt ans. Vous avez dû vous déhancher là dessus alors que vous n'avez jamais dansé sur Michael Jackson. Je suis sûr que la fièvre va bien faire le moonwalk, mais ça sera un beau défi. Ça dit, ça devrait aussi égoutté, je dirais. C'est faux, Baptiste, d'après vous, c'est faux.

C'est vrai. Au moins, j'aurais tendance à dire que c'est faux.

Vous avez gagné, mais pas vraiment. J'ai envie de vous attribuer un demi point. J'ai osé, pas vous dire non. J'ai envie voir un car si vous aussi vous protestez, vous connaissez un cadeau. C'est de la dictature. Oui, c'est ça la conception d'un bon gouvernement. Oui.

Ecoutez, je vous félicite parce que on s'est battu. Liberté 37. C'est vraiment Robespierre, comme c'est écrit sur Wikipédia. Ou est ce que j'en coleen? Erreur par rapport à la bulle que vous avez fait ou vous découvrez votre ancêtre, c'était Robespierre nord était. Il pense vraiment que c'était une bêtise. C'est vrai. Je vous assure le jour, je vais regarder la page Wikipédia de Stéphane Bern comme je le fais souvent pour écrire des choses. Vous avez écrit au premier degré sur la page Wikipédia de Stéphane Laporte ce que vous êtes un descendant de Robespierre.

Les gens de la pub. Vous faites la blague et ils ont. Donc on pense que vous descendez de Robespierre. Donc vous vous infirmées.

Oui, vous avez lu la bonne réponse à cette question. Michael Jackson n'a pas dit tagueur dans la chanterait. Là, par contre, c'était autre chose. À la base, Thriller, ça ne s'appelait pas Thriller, ça s'appelait Starlight.

Starlight, Stalin, Hickson et finalement, ils ont changé et ça a été l'album le plus vendu de tous les temps. Question numéro quatre pour vous, Clémentine porter attention parce qu'elle a beaucoup de bonnes réponses aujourd'hui, c'est certainement la présence de Baptiste. Parce que d'habitude, je peux vous dire que ça n'a pas toujours répondu faut. C'est vrai que c'est dans la mythologie grecque. Hercule se bat contre l'idée d'un petit problème. Quand on lui coupe une tête, deux autres repoussent.

Et bien, à l'état naturel, l'hydre existe. Vrai ou faux? Oui, je crois que oui, l'hydre existerait, selon Clémentine Porter. Le découvrant, la.

Mais oui, certains polypes d'eau douce, également appelés hydre.

Les généticiens la considèrent comme immortelle. C'est à croire que les généticiens la considèrent comme immortelle grâce à ses capacités régénératrice. Elle peut faire 15 mm, mais si vous la toucher, elle se rétracte et n'en fait plus que deux. J'en connais d'autres. Elle pratique une reproduction asexuée par bourgeonnement. Écoutais Stéphane s'intéresse à la manière de reproduction parce qu'elle pensait bêtement à la reproduction des mammifères. Mais ça reste intéressant si la nourriture est abondante et la température de l'eau adéquate.

Une excroissance se forme, puis se détache pour vivre ensuite sa vie de façon autonome. Une partie de vous irait voguer et féconder le monde, finalement.

Question numéro 5 Nous sommes du type musculeuse. Pas du tout, puisque vous l'aviez un quart de point. Un décret décrète que finalement, ça ne compte pas et que nous allons faire la question. 5 Car oui, ce jeu est une dictature.

Alors attention, les amis, c'est une question de rapidité. Dans les films d'horreur, les monstres peuvent vraiment prendre des formes diverses et variées. Le danger peut venir de n'importe où et surtout de n'importe quoi. Quel film d'horreur n'a pas existé? Roberson, road movie d'horreur où le monstre tueur est un pneu Deaf baises, un film où l'assassin est un Lee ping pong Blood. Le tueur est un joueur de ping pong qui commet des meurtres avec sa petite balle blanche ou Keeler comme Domme ou le seul qui leur est un préservatif avec des dents Mageia.

Le premier et le dernier rendez vous. Rumeurs sur exists. Oui, c'est un film de Quentin Dupieux. Si ma mémoire est bonne, alors j'aurais tendance à dire peut être off in blood.

Peut être pas en non testé. Un énorme préservatif? Vous pensez pas qu'il existe? Et vous, Clémentine, vous avez dit quoi le premier? J'ai dit le premier. Moi, je sais même vous avez dit le premier avec Stéphane. Vous avez tous les deux perdus. C'est notre invité qui remporte le Queen's. Et oui, c'était un grand chelem. Jouer effectivement. Grand Chelem. Ping pong blood. Le tueur joueur de ping pong qui commet des meurtres avec sa petite balle blanche, ça n'a pas existé et.

En revanche. En revanche, d'Eph Dead est sorti en 77, un film de George Barry qui n'a fait qu'un film. D'ailleurs, Robert est un film de crottins Dupieux, réalisateur français assez renommé. Tout de même, il aurait dû faire le film sur le lit. Oh oh là, là, là où elle vient de loin. Cette tout interruption des programmes qui, comme Dom Stéphane, vous l'avez ratée, qui leur avait fait sortie en 96. Pourtant, à l'époque, vous étiez en pleine bourre pour regarder un film.

C'est l'histoire. Tenez vous bien d'un inspecteur de police qui enquête sur un préservatif qu'il a lui même arraché le testicule droit, le testicule droit par la créature. C'était un film, ça aurait pu consacrer un portrait. Si vous aimez ce genre de films, on peut vous recommander de l'attaque de la moussaka géante. Oui et non. Ça, c'est le retour de tomates. Ce sont les tomates tueuses dont je vais vous dire quelques aberrations cinématographiques. Ou Sharknado, vous savez ça, on adore Charlie Hebdo.

Les requins qui volent dans le dernier requin dans l'Himalaya, c'est passionnant. Il arrivent dans les nuages et ils tombent. Ils sont montés dans les nuages et hop! Ils redescendent sur l'Himalaya et tuent des alpinistes. C'est fabuleux l'inventivité des scénaristes et en tout cas, une fois de plus, d'effets de Stéphane. Défaite de Clémentine, victoire de l'invité. C'est magnifique. Mais qu'est ce qu'on va a le droit de revenir? Ça, c'est sympathique. Merci. Merci.

En tout cas, merci beaucoup.

Merci beaucoup pour être meilleur que Stéphane et Clémentine et tout connaître sur les monstres. Je rappelle évidemment à nos auditeurs le dernier numéro hors série de Lire le magazine littéraire qui vient tout juste de paraître, consacré à Frankenstein et les monstres célèbres de la littérature. Et ils sont nombreux Le diable, La momie de Théophile Gautier, La sorcière, l'animal géant, le monstre à visage humain. Malheureusement pas le préservatif tueur. Ça manque un peu de vrai, mais il y a bien un monstre à visage humain.

Je vous en prie, Steffan, je suis comme le fils d'Ivan le Terrible. Vous serez fidèle jusqu'au bout. Merci surtout Baptiste Liger, donc, je vous conseille de lire le magazine littéraire Le dossier spécial sur les monstres célèbres de la littérature. 16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre, vous êtes Djoker. Historiquement, votre la plus rock des émissions d'histoire présentée par le plus rock des animateurs Radio Olier, Stéphane m'a l'air chaud. Pour une deuxième heure dédiée aujourd'hui au sacré monstre de l'histoire, il est super content parce qu'il va pouvoir faire l'accent.

J'y tiens pas mal. Oui. Après la créature de docteur Frog Design, je vais vous raconter de la BD et la véritable histoire du véritable conte qui l'a inspiré. C'est flippant, certes, Stéphane, ce rire est angoissant, mais pas autant que le vôtre.

Quand vous avez vu cette avalanche de frissons, je vous parlerai pour ma part non pas d'un monstre sacré, mais d'un sacré monstre Shrek. Un ogre qui ne pense qu'à s'en mettre plein la langue. Toute ressemblance avec un personnage réel serait fortuite. On salue Olivier Paul, mais pas de quoi vous voulez parler. Le gratin dauphinois est une de vos passions cachées. Quel point commun y a t il entre les pâtes à la carbonara, la quiche lorraine et le gratin de fromage dedans?

Non, ce sont trois recettes.

On a l'impression qu'on connaît, qu'on fait avec des. C'est vraiment la bonne réponse. Parce que dans les pâtes, dans les pâtes carbo, on met du fromage, pas du gruyère. Il va du gruyère, on n'en pas là, mais ce sont trois recettes qui font qu'on a un peu réadapte. On croit qu'on connaît. En fait, on commet des perles. Ça veut pas dire que c'est pas beau, mais pour les faire dans les règles de l'art, je vous dirai ce qu'il en est.

Il a dix sur dix aux deux yeux, m'a t on dit. Et pourtant, ils nous emmènent aujourd'hui chez l'opticien. Tout à fait. Chez l'ophtalmo, les origines du tableau optométrie, qui sont sept feuilles sur lesquelles il y a des lettres de taille croissante qui sont écrites et qu'il faut déchiffrer pour savoir si vous voyez bien ou pas. C'est plutôt la médecine du travail, ça aussi. Moi aussi, ça me fait penser qu'on a longtemps que la médecine du travail t'appeler petit à petit message.

Effectivement, j'aimerais bien un petit contrôleur petit grain. Et vous, Stéphane, vous voyez bien, vous voyez du tout si vous ne savez pas avec qui vous televisions ou quoi. Je vous vois très bien de loin. C'est là que je fais le mieux. Le mot de la fin, Stéphane, c'est vous qu'il aurait et ce sera un mot lambda aujourd'hui. Exactement. C'est quoi une personne lambda? Une personne lambda? Premier venu, c'est une personne lambda.

Mais d'où ça vient? Ce n'est pas un mot latin, c'est grec alpha, beta, gamma, oméga, comme le montre tout de suite Stéphane va puiser dans ses souvenirs. Ce voyage en Roumanie ou à l'aéroport de Bucarest, il avait investi dans une sublime chemise motifs ours polaire. Stéphane nous raconte Couvrirent. Et maintenant, le si je me dois de vous prévenir, chers auditeurs, pour nous conter l'histoire de Dracula, Stéphane Bern a exigé que le studio soit plongé dans le noir complet, que David Kester le lopès cesse de manger de l'ail et qu'on nous sert du sang chaud.

Vos désirs sont des ordres. Les fans. Vous voilà donc dans les meilleures conditions pour nous raconter la sanguinaire histoire du comte de Dracula, le personnage central du livre de Bram Stoker. N'ayez crainte, Mathieu, a votre âge. Croire aux histoires de vampires. Enfant, après réflexion, autant le personnage de Frankenstein est sorti tout droit de l'imagination de Mary Shelley. Autant celui de Dracula a bel et bien existé. Revenons d'abord, si vous le voulez bien, au Dracula de Bram Stoker.

Son histoire est simple et efficace. Jonathan Harker est un jeune clerc de notaire qui voyage jusqu'en Roumanie pour conclure avec le comte Dracula une transaction immobilière. Il se retrouve prisonnier du château de cet homme terrifiant, au teint blanc, aux canines acérées et capable de se déplacer en rampant sur des murs à pic. Tel un lézard. Dracula en profite pour revenir jusqu'en Angleterre, où Mina, la femme de son prisonnier, et Lucie, une amie, attendent le notaire.

Dracula respire le sang de Lucie et tente de s'emparer également de Mina. S'ensuit alors une course poursuite d'un groupe formé autour de John, notant qu'il est parvenu à se libérer. Le roman se termine sur la mise à mort du Dracula in-extremis par un coup de poignard dans le cœur. Lassé de divulguer Achache de première. Si on a envie de regarder Dracula, par exemple, ses fans, on les reconnaît déjà. L'histoire Je vous parler du livre. Je vous parle du livre de Bram Stoker, publié cette histoire terrifiante de vampires en 1897.

Il n'est pas le premier écrivain à s'intéresser à ces morts vivants suceurs de sang. Le dix neuvième siècle, notamment en Angleterre, est réputé pour son grand écart culturel. Le conformisme victorien, d'un côté, cohabite avec un certain romantisme, voire une passion secrète pour les sciences occultes. Bram Stoker entretient lui même un rapport intime avec cet univers sombre. Il est fasciné par la mort depuis ses 5 ans. C'est à cette époque qu'une violente épidémie de choléra terrassent de nombreux habitants du nord de l'Irlande.

Progressivement, il s'intéresse à l'ésotérisme et l'occultisme. Il ferait même partie d'une société secrète, la Golden Dawn, traduisez Aube dorée. Oui, je fais une aube dorée. C'est le titre d'un groupe d'un groupuscule d'extrême extrême droite en Grèce aujourd'hui. Cette école, fondée à la fin des années 1880, se spécialise dans l'enseignement de la magie et des sciences occultes au Moyen-Âge. On y pratique des rituels d'après des manuscrits comme le livre des morts des anciens Égyptiens stockeurs flirte avec les ténèbres.

Dracula devient son sujet de prédilection. Il suffit de lire la présentation qu'il fait dans son roman. Son nez aquilin lui donnait véritablement un profil d'aigle, la bouche, ou du moins ce que j'envoyais sous les normes. Moustache avait une expression cruelle et les dents éclatantes de blancheur étaient particulièrement pointues. Elles avançaient au dessus des lèvres, dont le rouge vif annonçait une vitalité extraordinaire chez un homme de cet âge. Mais au delà du fantastique, je vous disais, Bram Stoker s'est largement inspiré pour son comte Dracula d'un personnage bien réel qui a vécu en Roumanie il y a presque 600 ans.

Dracula est une partie du nom emprunté à un certain Vladislav 3 ou Vlad Pesch, né en 431 en Transylvanie. Son père, Vlad 2, dit Dracula, le dragon ou le diable, selon les traductions. Un nom qui n'a rien de diabolique, mais qu'il doit tout simplement au fait d'avoir été décoré de l'Ordre du Dragon par l'empereur Sigismond de Hongrie et prince de Valachie, une principauté qui résiste tant bien que mal aux assauts réguliers du puissant Empire ottoman. Ce qu'on connaît aujourd'hui sous leurs nom de Turcs.

l'Enfance et l'adolescence de Vlad 3 ne sont pas des plus réjouissantes. Quand son père n'est pas capturé par les ennemis, c'est lui qui est fait prisonnier pendant plusieurs années dans les geôles turques. Il a à peine 13 ans en tant que fils de prince. Ses conditions de détention sont plutôt confortables, mais il gardera de cette réclusion un goût de revanche, un goût de combat, un goût de sang.

Car une fois installé à la tête de la Valachie, Vlad 3/10, Dracula, le fils du dragon, se transforme en souverain sanguinaire. Son autre surnom n'est autre que l'Empaleur. La raison est simple il prendrait un malin plaisir à torturer le moindre opposant à son autorité. L'emballement ferait partie de ces châtiments favoris. Le principe si tenté qu'il faille vraiment l'expliquer consiste à introduire un pieu dans l'anus de la victime qui, par effet de levier, n'a d'autre solution que de se laisser embrocher jusqu'à faire ressortir l'objet du crime par le thorax, les épaules ou la bouche, c'est selon.

Comment ça ton très beau supplice? Les empaler meurent alors dans d'atroces douleurs, soit d'hémorragie interne, de faim, de soif ou tout simplement dévorés par les vautours. Les bourreaux n'hésitent pas, quant à eux, à sélectionner un bâton arrondi pour que le supplice fasse moins de dégâts sur les organes internes et que la souffrance dure donc un peu plus longtemps. La pire anecdote sur ce Dracula bien réel s'appelle la nuit de la terreur. On raconte que pour impressionner ses ennemis turcs, il exige l'empilement de 20 000 Otomo et de véritables forêts de empaler visiblement qui s'y frotte typique et s'y frotte, s'y pique.

Il a osé, il a osé dans la nuit de l'Empire allemand et vous n'avez aucune limite, aucun respect pour les morts.

Au contraire, Vlad Trope ne se contente pas d'une seule méthode de punition. Il serait par ailleurs friand de nombreux autres châtiments. Ébouillanter, décapiter, pendre, brûler, frire, clouer, enterrés vivants. Certains ont même imaginé que pour punir les femmes infidèles, ils auraient pu faire glisser en leur intérieur une souris affamée ou exiger qu'on frotte du sel et du vinaigre sur leurs parties en sang.

Triste. C'est insensé, mais ça prenait un malin plaisir. C'est votre portrait préféré de la saison? J'ai l'impression, Stéphane, vous êtes au sommet. Mais comment démêler le vrai du faux? Peut être parce que ça paraît un peu gros. Vous avez raison, je m'en n'étouffe tellement chez Ruquier. Parce que je. Mais comment démêler le vrai du faux sur Vlad 3, considéré par les Roumains comme un héros national? Car les avis divergent sur la véracité de ces anecdotes macabres.

Des historiens avancent même l'hypothèse que c'est le prince Dracula en personne qui aurait sciemment alimenté sa propre légende pour terrifier ses adversaires avec plus ou moins de réussite. Après douze années passées en prison en Hongrie, il revient brièvement à la tête de la Valachie avant d'être décapité lui même à 45 ans, sa tête alors porté triomphalement par le sultan turc au bout d'un pieu. Le goût du sang, c'est donc ce qu'il dit. Dracula, bien réel du 15ème siècle, au vampire romanesque de Bram Stoker.

L'auteur s'est fortement inspiré aussi des légendes fantastiques que les familles d'Europe centrale et de l'Est se plaisent à se transmettre au coin du feu. Dans son roman, l'écrivain s'est régulièrement des clins d'œil à ces histoires entendues tout au long de sa vie. La mort de Dracula en est un exemple. Son cœur est transpercé d'un pieu. Cette fin n'est pas sans rappeler les méthodes que de nombreux habitants ont pratiqué pour combattre de potentiels vampires. Aujourd'hui encore, le vampirisme continue de faire parler.

Si les 660 pages du roman de Bram Stoker ne vous suffisent pas, des agences de voyages se sont spécialisées dans le tourisme autour de Dracula, le personnage historique. Vous pouvez aller visiter la maison dans laquelle il est né, son château d'où s'est jeté sa femme, la forteresse où il a été emprisonné. La forêt dans laquelle référons pas ses ennemis.

Dépaysement garanti à cent pour cent, retint historiquement votre pour continuer à parler de Dracula.

Et peut être démêler le vrai du faux dans tout ça? Nous sommes avec le spécialiste du mythe du vampire Jean Marini. Bonjour Jean. On rallume les lumières et on parle de Dracula avec vous dans un tout petit instant sur Europe 1.

16H18 Un au matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël, historiquement Botelho, sacrés monstres, continuent.

On parle de Dracula avec notre invité de Jean-Marie. Ni Stéphane. Oui, absolument. Jean-Marie D. Vous êtes professeur honoraire de littérature anglaise et américaine. Un grand vampire? Rist devant l'éternel. Vous avez publié une bibliographie monstrueuse, littéralement sur le sujet. Le dernier, c'est votre Dictionnaire des littératures vampirique aux éditions Terre de brume. Dracula, il a démangent les plus populaires. Ce que c'est parce qu'il syncrétiques tous les sujets liés à l'humanité la vie, la mort, la sexualité, selon vous?

Oui, effectivement. Dracula le vampire, d'une façon générale, représente toutes les angoisses, les fantasmes que l'on a pu développer autour de notre. C'est à dire la mort, comme vous avez dit, le fait que la vie éternelle, etc. Y a énormément de thèmes qui sont reliés aux vampires et c'est sans doute la raison pour laquelle, il n'y a pas si longtemps, le paradoxe surtout du vampire, dites vous, c'est d'être à la fois mort et vivant.

C'est ça la raison pour laquelle ils nous fascinent tant le vampire.

Il est mort vivant et en dehors du zombie. Il est le seul monstre de l'imaginaire humain qui soit à la fois moral, vigoureux affectivement. Ce qui pose énormément de problèmes. Bien entendu, il ne vit que la nuit, le jour où il est dans un état qui se rapproche de la mort clinique.

Dracula est un personnage de fiction, alors que Vlad l'Empaleur est un personnage qui a réellement existé, mais empreint de légendes et se disait je disais je dit que les Roumains le considèrent Vlad l'Empaleur comme un héros national. Moi, j'ai du mal vu ses agissements à sa légende.

J'ai du mal à voir en quoi il est un héros national en Roumanie, alors que le personnage historique de Dracula a été oublié pendant des siècles. Et c'est le régime communiste qui l'a remis au goût du jour aussi, si j'ose dire. Parce que, comme Staline, ce qu'on avait besoin de personnage de l'histoire nationale roumaine qui puisse montrer que la Roumanie était un grand pays et donc que Dracula, c'était symbolise véritablement la résistance à l'empire Otomo. Et il voulait faire venir en Roumanie des touristes, en particulier américains et japonais.

C'est bien qu'il a établi un circuit touristique qui n'avait rien à voir avec le Dracula historique, mais qui avait un rapport direct avec le personnage de roman. C'est à dire que sur le col de Borgo ou Dracula est censé avoir son château fort, il n'y a jamais de château, donc on a construit un hôtel, ce qui s'appelle Dracula, qui est en béton et qui est tout à fait moderne.

Est ce que tu sais tous les sévices qu'il a commis, toutes les tortures cette nuit? De l'emballement? Tout ça, c'est est vrai ou ça relève plutôt de la légende, en fait. Alors, qui devait être construit lui même, d'ailleurs? C'est en partie vrai, mais on a ajouté des tas d'anecdotes qui sont plus horribles les unes que les autres. Mais on sait par exemple qu'il a fait massacrer la population totale de la ville de Sidious, c'est à dire 5000 personnes en une journée.

Donc, il était très, très performante et pas de blanc. Et puis, lors de la campagne contre les Turcs, il a fait empaler 10.000 soldats turcs. C'est énorme, c'est du travail. Et on dit même qu'à Brașov, il a pris un repas au milieu des des malheureux empalé parce que ça va lui donner de l'appétit. Oui, drôle de bonhomme, tout de même. Oui, cest un monstre, quand même. Un monstre, c'est un monstre absolu.

Mais alors, il faut dire aussi qu'il a été élevé à la cour du sultan turc. Et donc, il a appris sur place les raffinements des tortures que les Ottomans, là aussi, ont torturé à tout va.

Bah oui, les les sultans ottomans on n'était pas non plus ont été assassinés dans les services à tous ces gens mariniste. Pas vous faire de peine, mais je me suis laissé dire en regardant les dernières séries du moment. Les uns estiment que les zombies tendent à remplacer les vampires. Le vampire serait il devenu Reise bin? Il a connu une gloire, si j'ose dire, absolument incroyable dans la dernière décennie du 20ème siècle, puis dans la première décennie. A l'heure actuelle, il est un peu en perte de vitesse.

Effectivement, lorsque le zombie l'a supplanté et la faute en est abondamment sans que la littérature attendue à faire du vampire un personnage de plus en plus sympathique. C'est vrai, il y a en quelque sorte complètement anesthésié. Or, le public aime toujours les récits violents, horribles et les zombies particulièrement horribles. C'est un personnage auquel on ne peut absolument pas s'identifier. C'est un cadavre. En pleine décomposition, il n'y a rien de séduisant, en tout cas, merci Jean Marini.

Je rappelle votre dernier ouvrage que vous avez écrit avec Jacques Finé, Dictionnaire des littératures vampiriques, paru aux éditions Terre de brume. Tout un programme. Oui, merci beaucoup d'avoir été avec nous.

Je vous remercie.

18 heures. Thème Stéphane Bern et Matthieu Noël, historiquement vôtre, aujourd'hui, historiquement vôtre, ont réuni des sacrément sauvegardent monstres sacrés. Après le terrifiant comte, Dracula a voulu brosser le portrait à 99 pour cent. Vrai d'un monstre ô combien plus sympathique. Oui, mais en même temps, Stéfane, plus sympathique qu'un type qui aimait, je vous cite, ébouillanter, décapiter, pendre, brûler, frire, clouer, enterrés vivants ses ennemis. C'est pas très difficile.

Et c'est en effet le profil de mon personnage cet après midi. Le plus célèbre des monstres gentils?

Ah oui, annonce des pas. Celui de votre enfance, celui de la nôtre. Shrek, l'ogre Batman qui a lancé les studios Dreamworks en détournant malicieusement les codes des contes de fées. Je préfère d'ailleurs vous prévenir d'emblée. Stéphane Le monde se divise entre ceux qui apprécient l'humour un peu leste, disons rabelaisien de Shrek et ceux qui restent totalement Thermaltake. Je compte sur vous pour au moins faire semblant de vous intéresser à mon portrait du jour en même temps. Je ne me fais pas vraiment trop de souci.

Vous nous avez prouvé dernièrement avec notre invitée Catherine Dolto, que même quand vous n'accrochent pas l'humour d'une personne, vous donniez admirablement le change. Souvenez vous.

Vous savez botter en touche avec de l'humour. Elle revenait quelquefois d'une conférence. Elle me disait Tout le monde a été d'accord avec moi. C'est donc que je n'ai rien dit d'intéressant devant.

Ou alors elle disait Je veux bien vous donner un conseil à condition que vous ne prenez pas les suivre. Oui, c'est fou. Mais ayez l'amabilité de faire pareil, vous m'interrompre à peu près toutes les 3 4 phrases pour dire ah oui, c'est fou. Gérer ces divisions, c'est bien aussi ça. Direction donc le royaume de fort fort lointain.

Un monde merveilleux, peuplé de créatures, de contes de fées, licornes, princes charmants, princesses qui parlent Chabouté avec la voix d'Antonio Banderas et le regard craquant shopping de Stéphane quand il demande à la table de la cantine s'il peut avoir du rap de quiche lorraine. Et au milieu de tout ça? Qui est Shrek? Première étape fermer les yeux et imaginer Olivier Poulx à la fin d'un banquet. Vous y êtes maintenant? Deuxième étape imaginer Olivier Poulet à la fin d'un banquet qui serait tombé dans la cuve Wiggum de Rabbi Jacob.

Vous obtenez un ogre vert. Je vous présente Shrek, Stéphane, que vous vous y connaissez en monstre. J'habite Pigalle, vous habitez Pigalle, donc vous êtes un expert. Mais vraiment, Shrek est un monstre très différent des autres. Il n'en parle pas comme votre ami Vlad. Il n'est pas manipulable comme la créature du docteur Frankenstein. Et surtout, il a l'accent écossais, ce qui le rend immédiatement sympathique.

Car en plus, c'est un ogre pacifiste qui, plutôt que de se battre, préfère toujours résoudre les conflits par la voie diplomatique. Ouija sattendaient, sauve la vie. Est ce qu'on peut régler tout ça autour d'une bonne part? Voilà la philosophie de Shrek. La voie diplomatique consiste à dépeindre un ogre gentil et toman, écossais et ouvertement alcoolique. Vous le sentez, Stéphane? Nous avons clairement affaire à un antihéros, ce qui, en 2000, date de sortie de Shrek 1, est très nouveau dans l'univers, jusqu'alors encore assez premier degré du film d'animation familial.

Le personnage n'est d'ailleurs pas une pure création des studios Dreamworks. Shrek est né de l'imagination de l'écrivain et cartoonist américain Wiliam Stig. Il apparaît pour la première fois dans Shrek Point d'exclamation, un livre fantastique et humoristique publié en 97. Le nom Shrek et la romanisation d'un mot yiddish qui correspond à l'allemand Schreck, qui signifie Demandons à notre éminent germaniste Stéphane Schreck. La peur cliches, ça veut dire oui, bien sûr. Je sais, je sais très juste, mais oui, ce n'est pas si.

Vous avez un peu désolés, vous vous êtes réunis, mais je n'étais pas du tout dans le livre qui sert de base au premier film. Shrek est un monstre répugnant, cracheur de feu indestructible et qui utilise son physique disgracieux comme une arme de dissuasion. Chaque fait, la connaissance d'une sorcière qui, en échange d'un de ses époux apparemment très rares et précieux, lui lie son avenir grâce au mot magique Apple Strudel. Il va rencontrer un âne qui l'amènera dans un château où il affrontera un chevalier et épousera une princesse encore plus laide que lui, Stéphane.

Merci fou, cette histoire qui va intéresser Steven Spielberg, qui rachète les droits dans l'idée de l'adapter un jour. Mais entre temps, le studio d'innovateurs Dreamworks voit le jour, rachète ses droits et donne son feu vert pour le développement du projet. Au passage, le personnage change un peu. Le Shrek de l'an 2000 est beaucoup plus propre et accessible que le Shrek de William Steack, moins effrayant physiquement aussi. Shrek n'est pas un monstre méchant par nature, mais contraint à une méchanceté en réponse aux persécutions de la société.

Shrek bouscule donc tous les codes des contes de fées dans lesquels Brave Prince tue des dragons et sauve leurs damoiselles, dans lesquels la morale absolue est que le bien est beau et que le mal est l'est. Tout ça vole en éclats avec notre monstre vert et c'est très drôle, plein de second degré, d'humour noir, habilement dosé. On peut enfin se moquer du brushing du prince. Les damoiselles sont suffisamment badass pour se sauver elle même. Elles n'ont pas besoin du prince et les dragons s'avèrent être tout à fait fréquentables.

Si on prend le temps de les connaître, avouez que c'est chouette. l'iPad, c'est drôle, stéréo. Chérèque est fier d'être un homme fier d'avoir un sale caractère, fier aussi d'être un peu vulgum. Patrick Sébastien dirait nature. Je ne vous cache pas l'histoire, mais un peu quand même. Chaque vivait peinard en solo dans son marais. Pas le vôtre. Stéphane, un vrai marché des squatteurs arrive, parmi lesquels Les Trois petits cochons et Pinocchio chez Dreamworks.

Va sur les genoux pour reprendre le contrôle de son mari. Shrek passe un deal qui consiste à délivrer une princesse des griffes d'un méchant dragon. Sauf que. Attention, la grosse peur de la princesse, ça paraît être un monstre aussi.

Une ogresse, et ils vont tomber amoureux alors que vous l'avez compris, est une parodie des autres adaptations souvent assez mièvres des contes de fées. De jolis Scud sont envoyés discrètement au grand rival Disney. Et pour cause, l'un des fondateurs de Dreamworks n'est autre que Jeffrey Katzenberg, un ex ponte de chez Disney. On lui doit notamment le Roi Lion, qui a fini par quitter la souris en culotte pour créer un studio plus funky. Shrek n'a donc aucun scrupule à se moquer de son ancien employeur.

Non seulement il attaque Disney au cœur de son empire, dépassant même ses compétences en termes d'animation, mais il est aussi truffé de références moqueuse envers les parcs d'attractions et les dessins animés de la firme. Je sais ce que vous allez me dire, Stéphane, vous êtes fous. Alors là, vous allez me dire comment se fait il que Shrek ait un accent écossais? Alors déjà, bravo Stéphane. Si vous vous posez la question, c'est que vous avez vu le film.

Vous avez vu le film en V.O. Car en français, c'est Alain Chabat qui double l'ogre et il ne fait pas l'accent écossais. C'est bien sûr la voix originale de chaque. Le comédien Mike Maïeurs inoubliable Austin Powers pour les amateurs, qui a eu l'idée de cet accent écossais qui n'était pas du tout prévu au départ. Pas plus que Mike, meilleur de lui même, d'ailleurs. A la base, c'est le comédien de Saturday Night Live, Quill Farley, qui devait donner vie à Shrek.

Il avait d'ailleurs enregistré la quasi totalité du film, mais une crise cardiaque l'a empêché de terminer son engagement devant Nampala. Erreur de timing, on pense à ses proches. Il est vraiment mort. Mike, meilleur entraîneur, enseigne et enregistre une première version du film avec son accent normal, l'accent américain. Mais lors du visionnage, il se rend compte que ça le fait moyen. Il est pas satisfait et il demande à tout réenregistrer, ce qui coûte une blague avec l'accent écossais.

Bingo! Cet accent fera tout le charme de Shrek. Le film rapporta 484 millions de dollars. Il aura trois suites un spinoff et une série télé, des jeux vidéo et même une comédie musicale à Broadway. Shrek 5 est actuellement en préparation.

En projet également, paraît il, un guide des mauvaises manières préfacé par Stéphane Bern, sorte d'anti manuel de Nadine de Rothschild avec des chapitres passionnants Comment bien péter? Riche de détails qui vous permettront d'être élégant en toutes circonstances. Toutes Vetter, il faut péter fier bouilles. Stéphane, laissez nous la surprise de la lecture. Est ce que je vous ai donné envie de regarder Shrek?

Stéphane Oui, oui, elle a vraiment le temps d'aller chez Super serait aussi tellement drôle. Tu entends, tu Rutan? Et même Stéphane Bern aime ton humour un peu scato. Comment pourrais fêter ça?

Je pourrais peut être aller décapiter les bourgeois de tout un village, planter leurs têtes sur des piques, un coup de canif, et je leur respire la moitié du cerveau avec une paille de fer.

Eh ben voilà, on Rothman, Vlad l'Empaleur. Non, il déconne, Shrek, il est comme ça. Très second degré, vous savez. Merci Mathieu. C'était passionnant. 99. Vous avez jamais vu Shrek? Si j'ai vu Shrek 2 ou 3, eh bien oui. Il y a donc un pour cent de faux yoboué. D'autres trucs? Faux, non? Votre guide des mauvaises manières d'aimer ça? Ça serait drôle que c'est un guide? Oui, parce qu'on vous attend pas là dessus.

Ça serait un beau jeu entre une envie de faire qu'on n'a pas le bras de fer dans les recherches, dans les dîners.

Exactement, Corentin, hystériquement votre. Exceptionnellement, c'était avec un certain soulagement que nous allons dire maintenant. Au revoir à nos monstres du jour. Au revoir les monstres, bonjour les beaux gosses. Comme d'habitude, la dernière demi heure d'historique dans votre est dédiée à un retour aux origines avec nos enquêteurs de l'histoire. Trois bergers qui affole les réseaux sociaux, surtout Olivier le Casanova du gras. Son secret nos portes. Gratin dauphinois ne pas être déçu parce que Stéphane, il va falloir compter sérieusement les points Weight Watchers avec la force de la terreur à l'heure des losers, le compteur.

Aïe, aïe, c'est terrible. Le mot de la fin? Stéphane Bern, c'est une chronique lambda, une chronique lambda. D'où vient cette maladie? On nous demande d'aller dire du grec ou l'annonce parce que Stéphane ne le savait pas. Il pensait que c'était latin et de suite. Mais vous savez quoi? Non seulement vous êtes pervers, mais une imposture intellectuelle. La Kester se développée. On va remonter aux origines, aux origines de quoi? Je mets un peu de teaser là?

Oui, c'est pas un gars obligé de le dire. On le sait depuis le début qu'il y a un truc qui se de l'ophtalmo.

Tout à fait.

16H18 Un certain Stéphane Bern et Matthieu Noël. C'est un garçon plein de secrets. Il faut dire la vérité, nous confie sa chronique avant l'émission. On a une petite fiche, mais on n'a pas droit de dire la moitié des mots qui sont dessus. C'est un grand secret. Il faut l'amener doucement. Aujourd'hui, les origines d'un objet du quotidien qu'on connaît tous. Tous ceux qui sont myopes, en tout cas. Quand on va chez l'ophtalmo, Ferrero Défloré fait des trucs avec les lettres à lire chez les opticiens.

Voilà, c'est ça.

Vous ne savez pas à quel point j'adorais porter des lunettes parce que ça me va super bien. Je veux dire ça équilibre mon visage. Ça me donne l'air calme, mais viril à la fois. Mais malheureusement, depuis toujours, j'ai une vue parfaite. C'est comme ça. Alors il y a des gens qui me disent Batak à mettre des lunettes sans correction. Juste des montures avec des vitres. Pourquoi pas? Ça ferait comme un bijou. En fait, ça ne sert à rien, mais c'est classe.

Et en fait, j'ose pas. Et je crois que si j'ose pas, c'est parce que je me suis imprégné de la vision de James Bond, des bijoux, des bijoux masculins, à savoir que les seuls bijoux acceptables pour un homme, ils doivent au moins faire semblant d'avoir une fonction. Il y en a que deux valables, en fait la montre et les boutons de manchette photo de vos boutons de manchette. Ils peuvent être en diamants. Vous pouvez quand même dire cet objet est une fonction avant d'être un ornement.

Parce que l'ornement, c'est de l'ornement pur.

C'est que pour les filles, vous êtes très vieux jeu et c'est comme ça. Depuis une vingtaine d'années, les rappeurs sont en train de changer un peu tout ça. C'est vrai qu'on ne peut pas soupçonner tout PACS, par exemple, de ne pas être un vrai mec. Et pourtant, il était couvert de colliers et de bagou. Mais bon, vous imaginez bien que moi, habillé en rappeur, c'est un peu comme si on mettait un maillot de basket à Stéphane Bern.

C'est pas possible, pas de lunettes pour moi, ce qui ne m'a pas empêché d'aller chez l'ophtalmo quelquefois pour faire des tests et d'avoir été tenté de montrer l'ophtalmo. Vous avez des survivants? J'ai été tenté de faire semblant que je n'arrivais pas à lire. Juste pour avoir des lunettes. Voyez d'ailleurs que je n'arrivais pas à lire quoi? Que je n'arrivais pas à dire. Oui, bien lire les lettres de taille décroissante qu'il faut déchiffrer pour savoir quel est le niveau de notre vue.

Ça s'appelle un tableau optométrie. Et naturellement, bien sûr, ça m'a donné envie de savoir d'où ça venait. Les tableaux optométriste parce que je suis comme ça. Voilà, ce qui est intéressant, c'est de savoir ce qu'il y avait avant et bien avant au 18ème siècle. En tout cas, il n'y avait pas grand chose. Si vous aviez des problèmes de vue, vous deviez diagnostiquer le problème vous même et essayer des lunettes une à une pour trouver celle qui vous allez.

Et il y avait quand même. Il y avait quand même quelques marchands de lunettes qui étaient un peu sympa et qui vous aidaient en grattant sur un coin des verres des âges genre 50. C'étaient des lunettes pour les gens de 50 ans, mais ça partait du principe que tous les gens de 50 ans avaient la même vue, les mêmes problèmes de vue au même niveau. Ce qui, depuis, on a appris était pas vrai. En fait, voilà, au milieu du 19ème siècle, en Hollande, il y a un docteur qui s'appelait Franciscus d'Anders et qui a eu l'idée de prendre une liste de formes standardisées, de les placer à une distance fixe des patients et de leurs goûts et de leur demander ce qu'ils voyaient.

C'est une connaissance à lui qui a dessiné le premier test et au départ, c'était pas des lettres, mais c'était des symboles. Le problème des symboles, entre autres, c'est qu'il était un peu trop facile à voir. Et donc, on pouvait un peu tricher. Voilà. Oui, on peut le deviner. On peut le deviner. Et très peu de temps après ça, ça a été remplacé par des lettres et ça n'a pas vraiment bougé depuis. Et le truc, c'est qu'à peu près au même moment, sans qu'on sache s'il y a eu une influence de l'un sur l'autre ou pas, il y a un médecin français qui s'appelait Ferdinand Monnoyer qui a fait la même chose exactement à une petite exception près.

Vous voyez, le tableau original, c'est celui ci. Je le verrai pour les gens qui sont qui sont sur Internet et qui voient la vidéo. Ça, c'est le tableau original. Stéphane Le Haut z. D. P. C. D. F. C. P. P. P. D. Avec cette voix un peu, vous allez essayer de. Vous pouvez le chanter aussi. Ça vous donnera d'être Bonson à reprendre. Mathieu, ex-élève, pour créer les mots lisant les lettres.

Il n'y a pas tout l'alphabet, il n'y a pas de l'alphabet. Ça, c'est ça. C'est la version donc hollandaise, qui est aussi la version utilisée en Angleterre. Mais il y a ce Français, Ferdinand Monnoyer, qui a fait la même chose exactement à une petite exception près. C'est qu'il a mis les grosses lettres en bas et les petits en haut. Et ce test là, c'est celui qui est encore aujourd'hui utilisé par les ophtalmologues français. Et c'était un petit malin.

Tieu Ferdinand Monnoyer aussi, alors il a caché un message dans ses lettres, mais c'est toujours les mêmes noms. C'est bien de réaliser qu'il s'agit de joindre les mains vides, les apprend. Voilà quand vous avez la clé qu'il a caché, s'est impliqué ce qu'il a caché?

Un code dans un mot, un mot secret.

Prenez la deuxième ligne en partant du bas, OK et prenez la dernière lettre à droite ici et faites la même chose avec la ligne d'au dessus.

Puis encore le lieu dit sans Monnoyer. De l'autre côté, il a caché son nom à chaque fichier musicien. Vous voyez ça? Il a caché son nom. On a inventé un ego trip et il s'est fait un ego trip avec son tableau optométrie que c'est mégalo. Mais c'est sympa.

Il y a une FAQ de ouf, fun, fact de dingue, des découvertes simultanées, indépendantes, où ils se sont influencés. C'est ce que c'est, ce que l'on ne sait pas s'il n'y a pas eu une influence de l'un sur l'autre. C'est une bonne idée. Elle peut apparaître au même moment chez deux personnes différentes.

En tout cas, c'est ce que les Chinois ont leur version avec un alphabet. Question Je sais qui est une version cyrillique. Je ne sais pas ce que font les Chinois, j'imagine. En tout cas, merci beaucoup, David. On retrouve les origines en peu de cas sur toutes les applis audio et sur le site Europe1.fr. L'heure est venue de découvrir. Ça m'a donné l'histoire du gratin dauphinois avec Olivier Polge. D'où vient t il? Comment le préparer?

Surtout? Comment éviter les écueils dans la recette du gratin dauphinois?

16H18 Au matin, Stéphane Bern et Matthieu Noël.

Historiquement, votre l'émission qui pense à vos neurones, mais aussi à vos papilles en la personne d'Olivier Poult, notre expert en historiographie gastronomique. Un terme qui n'existe pas que je viens d'inventer, Olivier. Aujourd'hui, l'histoire du gratin dauphinois, ça vous plaît?

Au gratin dauphinois, c'est déjà ça l'excite. Ah oui, ça vient du Dauphiné, le Dauphiné. Petit rappel quatre départements. Lesquels? l'Isère, la Savoie, la Drôme, les Hautes-Alpes et une partie du Rhône. Voilà, je crois que je me serais trompé.

Sur les quatre cadres, j'aurais pensé Drome Isère. Il y en a quatre et donc heureusement, ça faisait pas partie du coup. Stéphane, vous n'avez pas de plan maintenant, mais peu importe. L'essentiel, c'est de cultiver aussi, bien sûr, de participer. Et donc, je plains Paris. Entre le 16e et le 17e siècle, au moment où la pomme de terre commence à elle aussi faire son apparition et la pomme de terre, on le sait, elle vient d'abord d'Italie.

Elle traverse l'Atlantique qui fait la promotion, qui fait la promotion et qui sauve une partie de la population de la famine grâce au développement de la culture de la pomme de terre. Mais ce gratin dauphinois est aussi lié à la Révolution française. Car le 7 juin 1788, la Révolution commençait.

Il grondait en France alors qu'il attendait de vous.

Normalement, ça commence à Vizille. Vous savez, c'est en Isère. La révolution a commencé en mise à mort avec le gratin dauphinois.

Là, je vous le dis, arrive à grands pas. Grenoble, le 17 juin 1788, le duc de Clermont-Tonnerre, qui est le patron de l'armée sur place, évite un bain de sang puisque les insurgés commencent à monter en puissance et de faire retirer sa garde de manière à éviter qu'il y ait un bain de sang. Et ce fameux duc de Clermont-Tonnerre, qui est reconnu pour ça, est aussi un grand amateur de chair. Et quelques jours plus tard, il invite ses officiers à Gap et ils veulent leur préparer un plat qui, pour la première fois, sera dénommé comme étant gratin dauphinois.

Il n'est là. Il n'est à ce moment là. À cette époque là, évidemment, il va se répondre. Dans la région, ensuite, dans les auberges. Il va arriver un petit peu plus tard à Paris sous ce nom de gratin dauphinois. Avec une règle absolue, c'est que c'est de la pomme de terre et évidemment, du lait, un peu de crème, mais pas de fromage. Et c'est vrai que beaucoup de recettes de pseudo gratin dauphinois aujourd'hui vous disent de mettre du fromage dans le vrai.

Dans l'autre gratin dauphinois, il n'y en a pas. Et pourtant, ça n'empêche pas le plat de gratiné d'avoir cette petite croûte gratiné sans fromage. Et bien là, je vais vous répondre à cette question parce qu'il y a une astuce. L'astuce consiste évidemment à prendre des pommes de terre 1,2 kilo, un kilo, un kilo, deux, à les éplucher, simplement les passer sous l'eau. Elle est découpée en petites rondelles de 3 mm d'épaisseur et à ce moment là, surtout, ne pas les laver, car il faut conserver l'amidon de ces pommes de terre.

Et c'est l'amidon qui, en cuisant avec le lait et avec la crème, va former cette petite croûte. Il va permettre donc de gratinés sans qu'il y ait pour autant du fromage.

Vous mettez quoi comme pommes de terre de la rade du Touquet de ce samedi? La princesse Amandine. C'est vrai que certaines princesses ont besoin d'être bien ou pour aimer, pour être dégusté.

Les pommes de terre à gratin ne sont pas. De terre à chair trop ferme, comme par exemple les l'Arab du Touquet, faire des Bratt, c'est plutôt pour les sauter. Prenez une pomme de terre avec une chair un peu plus moelleuse pour prendre des agrégats. Pour le prendre, par exemple, des bains chauds. Ça marche pas mal aussi pour faire un gratin s'adonna gratin un petit peu plus. Plus souple, avec des pommes de terre qui vont se défaire un peu à moitié moitié crème.

En tout cas, en ce qui me concerne. Combien coûte un demi litre de lait?

Un demi litre de crème, une petite gousse d'ail crème entière épaisse, une crème épaisse ou crème entière? C'est fini. Weight Watchers, il faut. Il faut arrêter de penser à ça.

Commencez à compter les points là pour faire plaisir à une petite gousse d'ail qu'on va frotter dans le fond du fond du plat. On va disposer nos pommes de terre. On va porter l'évolution. On va ajouter la crème. On va mélanger tout ça. On va saler, poivrer. On verse sur les pommes de terre et on en forme. Il ne faut pas cuire trop vite. Le secret d'un gratin a réussi, c'est une cuisson à 150 160 degrés et plutôt 50 minutes.

Une heure et après un temps de repos aussi, qui est très important. On ouvre la porte du four, on laisse tomber la température et on laisse reposer pendant au moins une demi heure. Ça va permettre à la crème et au lait de finir d'être absorbée par la pomme coupée. Bien. Voilà, c'est assez léger et c'est vraiment l'équilibre de cette pomme de terre qui reste moelleuse. Et puis le petit gratin qui va arriver grâce à l'amidon. Exact.

Merci beaucoup, Olivier. On peut retrouver évidemment toutes vos recettes sur le site d'Europe1.fr et on vous retrouve demain autour de la Table des bons vivants de Laurent Mariotte, de 11h à midi 30 sur Europe 1. Stéphane Bern. Et là, il est dans les starting blocks pour sa chronique. Le mot de la fin? Stéphane. L'origine d'une expression, jadis, l'origine d'un mot qu'on utilise souvent, c'est Danda. Mais d'où ça vient?

16H18 Europan Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre.

Nous atteignons le point culminant de cette émission la chronique de Stéphane Bern, qui sera aujourd'hui tout sauf lambda. Quoique.

Oui, vous souvenez hier vous proposé une chronique pas piquée des hannetons ce matin, pour faire la moyenne, voici une chronique lambda.

Oui, Stéphane, pour les auditeurs qui n'étaient pas là hier. Vous allez expliquer l'origine de l'expression pas piquée des hannetons. Et aujourd'hui, c'est Landas. Quelle est l'origine du mot Landas? C'est peut être un mot latin. C'était en tout cas mon intuition, non?

Vous confondez peut être avec la lambada, qui est sud américaine. Je sais, je sais que je ne suis pas assez malin, mais vous avez un. Je comprends que vous avez envie de faire les séries lambda et tout simplement, comme je vous le disais tout à l'heure, une lettre de l'alphabet grec. Si on dit de deux choses qu'elles sont l'alpha et l'oméga, ça veut dire qu'elles sont. Le commencement et la fin sont les deux lettres, la première et la dernière de l'alphabet grec.

Un être alpha est un être supérieur. Il arrive le premier, la lettre lambda, ses lettres. Elle est au milieu, étant onzième place. Sankaristes cent sans grandeur. Je vais vous dire, elle est quelconque. Traditionnellement, dans le langage familier de l'École polytechnique, ont désigné la côte lambda comme l'élève du milieu. Celui qui ne pouvait pas frimer, d'être le premier ni avoir la sympathie. Si vous voulez des derniers, des cancres. Et pourtant, le lambda pourrait frimer à Einstein en 1917, rajoute une constante appelée lambda à sa théorie de la relativité générale en se rendant compte que l'univers est en expansion soit en contraction.

Il est donc dynamique. Je ne sais pas si ça vous rassure, mais moi, je n'ai rien compris à la théorie de la relativité restreinte. Que c'est ça, c'est ça. Ben oui, c'est ce qu'on a appelé la relativité restreinte et la relativité générale. En revanche, c'est bon.

Vous avez trois livres d'histoire de relativité générale, donc lambda, ça veut dire quelquonque, terminant avec une session plus accessible par peur d'être quelconque. J'ai fini par être rien et c'est un grand penseur roumain, Emil Cioran. Magnifique, Stéphane. Dites nous, c'est l'occasion puisqu'on parle des classements à l'école. Vous étiez combien vous dans la classe? Moi, j'étais là. J'étais juste à la moyenne. Je passais ric rac, mais en histoire, j'étais là. J'étais bon en histoire.

Étrangement, j'étais bon en langues.

Si vous êtes en langues, d'ailleurs, c'est vous qui faites la chronique, le mot de la fin. Vous savez, tout se tient ici. Lorsque je parlais de l'anglais investigué forme l'anglais, c'est plus étonnant.

En revanche, c'est plus étonnant. Notre émission se termine un numéro historiquement votre consacré aux grands monstres de l'histoire. Stéphane entre nous. Lequel vous a fait le plus flipper? Et Dracula, la créature de Frankenstein ou Shrek? Par ses manières. Non, Olivier, s'il vous plaît. Stéphane déteste aujourd'hui le lieu. Je n'aime pas beaucoup Frankenstein. Dracula, c'est surtout le pire. C'est que c'est vrai que vous préférez? Non, pas le personnage de Dracula, mais celui qui l'a inspiré, Vlad.

Non, mais là, vous n'avez pas lu le rôle national? Oui, a encore. Des gens iraient aux autres. On s'ennuyait à l'époque Viesly, Kubilai. Ça justifie des occupations. Quand? Comme. L'ambassade de Turquie, en ligne avec les élus d'Erdogan, mais plus sérieusement les amis, c'était quoi le monde qui vous terrorisait lorsque vous étiez enfant?

Oui, vous avez grandi dans l'Ouest et cette fois ci. Mais vous vous êtes mauvaise, Sissi. J'ai aussi des enfants et il les mettait dans leur lit saloir saloir. Oui, il y avait un épisode de Titillait Grosminet au titre, prenait une sorte de substance qui le faisait devenir une sorte de monstre gigantesque, toujours tout tordu comme ça. Et ça m'a fait quand j'en parle encore aujourd'hui, ça me terrorise un petit peu pour qu'elle regarde avec Bécoter, un numéro vraiment éminemment historique puisque nous avons fini sur Titillés Grosminet.

Pour tout savoir sur les monstres, lisez, je vous le rappelle, le nouveau hors série de lire le magazine littéraire consacré à Frankenstein et les monstres célèbres de la littérature, en partenariat avec Europe1. On se retrouve demain pour de nouvelles aventures.

Stéfane demain retrouver théoriquement vôtre tous les jours de 16 heures à 18 heures sur Europe1. Et en tant que plasticien, on un point faire.