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16H18 Henrotin Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre. Bonjour a tous, je suis, je crois, Mathieu Noël et je vous accueille avec grand plaisir, comme chaque après midi pour deux heures d'histoire rieuse et décomplexée, entendais en tandem avec une figure de référence en matière d'histoire un présentateur de renom. Au départ, je ne vous cache pas que Beiteddine Stéphane Bern est si pointu, si rigoureux dans son approche de l'histoire. Est ce qu'il va réussir à se lâcher vraiment?

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N'avait il pas avoir tendance à préserver son image, à s'auto censurer? Tous mes doutes se sont dissipés la première fois que j'ai énoncé notre slogan Historiquement vôtre l'histoire avec un grand H et qu'il a ajouté ambigü bonjour Stéphane Bern, vous m'avez vite rassuré et on peut le dire bonjour Mathieu.

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Et oui, on peut parler d'histoire en s'amusant tout en restant rigoureux. Bien sûr, chaque après midi, on vous fait découvrir trois personnages qu'a priori tout oppose, mais qui ont pourtant un point commun aujourd'hui.

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Accrochez vous Mathieu, Marie, Antoinette, Mouthiers et maître.

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Si on mélange tout ça, ça fait. Ça ne saute pas aux oreilles le lien entre les. Yeux en radio demeure markelov. Les deux émettraient Games sont tous les trois sapés comme jamais.

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Mais voilà, trois véritables victimes de la mode que l'on pourrait retrouver au premier rang des défilés. J'ai rencontré la fashionista Marie-Antoinette, l'histoire de l'empereur Mao, dont le col est entré dans l'histoire.

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Et moi, je vous parlerai du très stylé maître guide Stéphane ne sont pas des victimes de la mode, pas de la mode actuelle.

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Regardez, saluons les membres de l'équipe comme Jacques d'Ampoule, qui viennent sur le podium. Ils vont défiler dans l'émission. Elle nous dévoile les petits secrets des grands de ce monde. C'est elle qui vient tous les jours en nuisette dans l'émission.

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C'est vraiment une partie exaltée de Mac, puisque votre thématique est sapé comme jamais. Eh bien, moi, j'ai intitulé ma chronique du jour, pire connue, pire tenue. Cher monsieur, il s'agira d'une très célèbre statue, la femme piquée par un serpent et lorsqu'elle fut présentée au salon de 1847. Cette œuvre est un scandale inouï. Je vais vous parler du modèle dans un de nos plus grands poètes, tomba fou.

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On peut résumer sa carrière à Stéphane Bonjour David Kester de l'Opep. Bonjour Steph. Tous les jours vont remonter aux origines de l'objet d'une passion ou même d'une obsession. On découvre que vous en avez beaucoup.

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De quoi parle t on aujourd'hui?

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Aujourd'hui, on va parler, Stéfane, de la façon dont les gens, et plus particulièrement les filles, s'habillent quand elles vont dans l'eau, c'est à dire le maillot de bain et plus particulièrement le bikini.

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Toute une histoire des bons, soit de la radio.

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C'est vrai aujourd'hui. Vraiment, c'est dommage. Et vous, vous aviez oublié Olivier, puceaux, Roku et au bikini? Quelques cas, la gastronomie ne peuvent pas l'oublier. C'est notre spécialiste de la bonne bouffe. Qu'y a t il au menu aujourd'hui?

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Olivier est bien l'une des gourmandises préférées des Français. À Paris, on la connaît fourré de ganache, de confiture ou de crème, mais il en existe plus d'une quarantaine de variétés différentes en France. Je vais vous parler du macaron Le gardien par Olivier Paul.

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C'est son histoire. N'oublions pas non plus votre séquence favorite, Stéphane le queers, qu'il vous faudra qu'énoncer Bertaux, Violette. Le moment cathartique de l'émission qui vous permet de réaliser que Stéphane ne s'y connaît finalement guère plus que vous en histoire. Historiquement, votre parti surtout.

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16H18 Henrotin Stéphane Bern et Mathieu Noël historiquement vôtre. Pour commencer cette émission qui s'annonce très stylée, il trépigne d'impatience. A ma droite, vous le connaissez, Stéphane, un boulimique de sexe insatiable. Mais surtout, avant tout, un journaliste d'investigation passionné qui, afin de nous faire part de sa découverte du jour, David Castelot, le PS va nous parler du bikini? Tout à fait. Il y a des tendances dans l'histoire qui s'inverse de façon étrange. Et c'est le cas pour le maillot de bain féminin.

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Entre la fin du 19ème siècle et des années 80, la seule tendance du maillot féminin, c'était le rétrécissement. En 1890, les femmes se baignaient en gros, tout habillés. La seule façon de se rendre compte qu'elles étaient en maillot de bain, c'est qu'elles étaient mouillées.

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Et il y avait même quelques modèles de maillots de bain avec des pois cousus dans le violet des jupes, de façon à ce qu'elles ne se soulèvent pas. Quand les filles rentraient dans l'eau qui coule plus facilement, surveiller le poids n'est pas non plus ma voix. J'ai compris. Mais petit à petit, les maillots a pour devenir un maillot, une pièce, puis un maillot, une pièce échancrées, puis le bikini. Et entre la fin des années 70, je dirais le milieu des années 90.

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Il y a eu cette mode incroyable du monokini sur les plages de mon enfance et sans doute de la plage du sud de la France.

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Les filles avaient les seins nus et donc moi, j'ai grandi avec la conscience de cette tendance générale à abandonner le tissu. Et donc, je me disais quand je serai adulte, ce mouvement aura atteint son aboutissement naturel qu'est la nudité totale. Et j'étais content. Voyez, j'avais hâte de grandir. Quelques déceptions, mais finalement non. Du monokini, on est revenu au bikini et ce n'est pas qu'une intuition personnelle. En 1984, 43, %100 des Françaises disaient qu'elle pratiquait le monokini, contre seulement 19 pour cent aujourd'hui et seulement 7 pour les femmes des Hauts de France.

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C'est beaucoup plus, beaucoup plus dans le Sud, évidemment. Donc, on est revenu au bikini et d'après mon intuition, cette fois ci, ça devrait être le point de stabilisation de la quantité de tissu acceptable pour les femmes dans le monde occidental. Donc, nécessairement, j'ai eu envie de savoir d'où ça venait.

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Bon, c'est un peu connu que les premières représentations de Bikini, elles datent de la Grèce antique, où les femmes les utiliser pour faire du sport. Mais nous, ce qui nous intéresse, c'est le bikini moderne. Alors, à partir des années 40, il y a déjà des proto bikinis qui circulent et qu'on pourrait appeler des gros bikini, c'est à dire leur culotte.

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Des culottes un peu plus grosses aujourd'hui, qui, qui?

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Qui, qui vont assez haut et comme des soutiens gorge assez large. Mais celui qui est considéré comme l'inventeur du bikini, c'est un monsieur français qui s'appelle Louis Réa.

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Voilà ce qu'il a fait. Louis Bréard, c'est de dessiner un maillot de bain deux pièces. Laisse apparaître le nombril et c'était ça qui était inédit parce que jusqu'alors, la partie basse des maillots deux pièces, elle remontait au dessus du nombril et donc, bien sûr, le maillot de réarme. Il était ultra érotique à cause de ça, lhoraire qu'il a eu du mal à trouver un mannequin qui accepte de le porter. Mais il a fini par trouver une jeune fille de 19 ans, Michel Bernardini, qui avait l'habitude de danser nu.

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Et donc, le bikini, tu le sais un peu plus connu que seul, d'ailleurs.

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J'ai essayé de la contacter d'ailleurs, parce elle est encore vivante.

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Non, c'est vrai. Apparemment, elle est encore jeune à la première femme à avoir porté un bikini. A vingt douze ans, elle a été lavandière. Molitor Molitor. Exact.

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Vous étiez là depuis 40 ans, mais malheureusement, je n'ai pas réussi à la contacter à temps pour cette chronique.

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Peut être un peu plus tard dans l'année, je vais recevoir au téléphone avoir des nouvelles de Georges Pernoud. Génial de nous parler. Elle pourrait nous faire même défi. Pardon, on se contentera d'avoir au téléphone? Tout à fait. On lit partout et même dans des journaux sérieux que Richard. Il a été inspiré pour sa création par le fait qu'il y avait des pénuries de tissus pendant la guerre et qu'il s'est dit, en gros, a pas beaucoup de tissus.

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Je vais faire des maillots de bain plus petits, mais je n'y crois pas.

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Je n'y crois pas, je pense Corréa. Il voulait juste faire un truc marketing scandaleux.

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Et puis voilà. Et d'ailleurs, ça a très bien marché. D'une part, d'une part, le bikini a fait scandale et d'autre part, il a connu le succès dont on a déjà parlé. Alors? Dernière question pourquoi ça s'appelle Bikini? Mais ça me fait penser à un atoll. Exactement quatre jours avant le défilé, il y a eu les essais nucléaires américains dans la tombe de Bikini et Réarme. Selon le Time Magazine, il pensait que son invention serait explosive.

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Je dis encore j'y crois pas non plus. Je pense qu'il a juste pris un nom qui sonnait bien et qui a résonné à moi. Je pense que oui, mon invention a explosé.

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C'était. C'était des bombes et des bombes atomiques. Oui, vous voyez en bikini ou c'est venu plus tard? C'est ce que je dis, pas lui. Je pense que c'est que c'est postérieur. Et Corréa qu'il s'est fait. Il a avalé le postérieur sans même son importance dans le bikini qui n'a pas de bon bikini, sans bon postérieur.

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Il y a quand même ce petit truc écolo.

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C'est généralement le préfixe bi, ça veut dire 2 comme dans Bicyclette 2 robinette de pied bimensuelles deux fois par mois, mais en bikini? Pas du tout, parce que c'est le nom d'un endroit. Tu veux dire le bikini? Oui, c'est vrai. Le bikini n'est pas constitué de deux kini de la même façon qu'une bist hoquette, n'est pas constituée de deux stockaient. Et donc monokini. C'est bien sûr un contre sens.

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De même que le triclinium, qui est une variante avec trois bouts de tissu au lieu de deux. Le burkini ou le burkini? Assez tôt des choses et une autre polémique sur laquelle Stéphane essaye de nous en parler. C'est finaud de sa part, mais on a enchaîné merci beaucoup. David, le mal pour un nouvel objet.

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16H18 Européen Stéphane Bern et Matthieu Noël. L'émission qui vous raconte l'histoire sans se la raconter?

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Trois personnages historiques qui n'auraient jamais dû se croiser. Et c'est dommage. Stéphane Mouthe, cet homme qui aurait déboulé à Versailles pour un concert de Maître Gims, ça aurait eu de la gueule. Il y aurait eu de l'ambiance dans la galerie des Glaces. D'ailleurs, Maître Gims n'a t il pas chanté sans le savoir?

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Marie-Antoinette n'était pas le genre de femme qui change. Le portrait n'est pas mal. Voici Marie-Antoinette par Stéphane Bern. Le récit, elle, est devenue une icône mondiale l'image du luxe est d'un raffinement à la française, mais aussi des extravagances et des excès de la mode et de ses tendances. C'est vrai, Marie-Antoinette a follement aimé les robes, les accessoires et les bijoux au point de ne plus les compter. Au point aussi de se voir affublée d'une bien mauvaise réputation qui a peut être même joué sur sa terrible fin.

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Mais revenons aux prémices de cette passion pour la mode. Quand elle arrive à la cour de Versailles de son Autriche natale, en 1770, Marie-Antoinette a déjà été mise au fait des usages de la cour de France. Elle sait se déplacer dans des robes à panier. Vous savez, ces robes sur lesquelles on glisse des structures pour donner de l'ampleur à la silhouette toute seule et tout absolument. Elle sait marcher avec de longues traîne, mais tout de même. Les choses étaient plus simples, plus provinciales, dirons nous, à Vienne, à Versailles.

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Le vêtement est un élément primordial du système de cour. Un système fondé sur le faste ou la splendeur est une règle, car elle sert à montrer la grandeur du roi et de son entourage. Une société du spectacle où les occasions de se montrer sont nombreuses lever au coucher du roi, messe, bals, mariages, baptêmes. Par sa tenue, on affiche sa richesse, son rang et l'on peut dire que l'habit fait véritablement la reine. Pour les occasions formelles, la reine Marie-Antoinette, épouse de Louis 16, porte le grand habit agrémenté d'un manteau à fleur de lys doublé d'hermine.

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Les soirs de bal ou au théâtre, elle met des robes à la française. Les tissus sont somptueux satin, soit dentelle de fil doré d'argent agrémenté de rubans, de fleurs, de perles. Dans la journée, les robes deviennent plus simples et on abandonne peu à peu ces fameux paniers qui empêchent de passer les portes. Mais l'apparence reste un souci majeur. C'est même là l'essentiel de ce qu'on demande à la souveraine. Paraître comme Marie-Antoinette ne peux pas vraiment exister autrement à la cour, elle va se servir de la mode pour s'exprimer et surtout en faire son terrain de jeu.

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Et justement, elle remarque que les femmes les mieux habillées dans son entourage ont toutes le même fournisseur, ou plutôt la même, puisqu'il s'agit d'une femme, l'incontournable Rose Bertin. La reine, elle, n'est pas mal habillée, mais elle est conseillée par la duchesse de Villars, sa dame d'atours qui se chargeait déjà de la garde robe de Marie des Incas, l'épouse du roi Louis 15, 30 ans plus tôt. Elle était modèle, donc c'est un peu oui, c'est vieillot, c'est pas franchement folichon.

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Devenue souveraine à la mort de Louis 15, elle est libre de travailler. Rose Bertin, elle, ne va pas s'en priver. La mode devient véritablement la préoccupation et l'occupation principale de la reine.

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Ce n'est pas un phénomène nouveau, mais c'est le rythme de la mode que Marie-Antoinette va considérablement accélérer. La reine reçoit sa modiste plusieurs fois par semaine. Ce n'est pas Rose Bertin elle même qui fabrique les robes, mais elle vend tous les accessoires qui les agrémentent les vols dans les rubans, les plumes, les fleurs artificielles. Rapidement, le budget de la Maison de la reine s'envole. Il est multiplié par trois. Marie-Antoinette est si tentée par tout ce que ses fournisseurs lui présentent que sa dame d'atours envisage même de les empêcher de l'approcher.

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En plus de cette débauche de tissus, il faut parfois jusqu'à quinze mètres pour une seule robe de broderie et de bijoux. Marie-Antoinette s'attaque à ses cheveux. C'est la mode des pouffent, je vous en prie, Stéfane.

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Un peu de respect par les cornes de la reine de France, l'épouse. Voyez, ce sont des spectaculaires sculptures capillaires créées par Léonard, le coiffeur de la reine. On y place des petits personnages, des fruits, des fleurs et même des maquettes de bateaux, par exemple. Les perruques atteignent une telle hauteur qu'il faut les abaisser un peu pour que la reine puisse à nouveau entrer dans ses voitures. Marie-Antoinette, c'est la reine de la mode en France, mais aussi en Europe.

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Car voyez vous, mon cher Mathieu, la mode de Versailles influence toutes les courses européennes. L'élégance à la française se diffuse par les magazines de mode. Le cabinet démode le Journal du goût qui se multiplient dans cette seconde moitié du 18ème siècle. Cette passion de la mode se remarque, d'autant que Marie-Antoinette a pris l'habitude, dès le début de son règne, de venir régulièrement à Paris se promener sur les champs ou au palais royal. Mais cette ostentation va finir par lui causer des ennuis.

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Il vous fait combien de mètres de tissu à vous pour faire une chemise? Votre modestie? Il utilise combien de tissus? Vous savez, c'est du prêt à porter. C'est très t'appartient, bien sûr, mais je dirais que c'est taillé sur vous. Stéphane, c'est magnifique, très belle, commente.

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Et maintenant, le. Stéphane veut nous raconter l'histoire de la plus fâchant des reines. Je ne parle pas de Brigitte Macron, mais de son ancêtre entre guillemets.

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Marie Antoinette oui, mon cher Matthieu, vous l'avez compris. Marie Antoinette est une reine de la mode. Passionnée, elle se laisse parfois aller à de folles excentricités, ce qui n'est pas sans conséquence sur sa popularité, sur son image. À la cour, déjà, la jeune reine bouscule l'étiquette. Elle reçoit Rose Bertin, simple marchande, dans ses propres appartements. On surnomme la modiste, ironiquement, la ministre des pour moquer son influence auprès de la souveraine.

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Il va plus loin. Vous savez qu'elle porte des robes tellement il y a un tableau très célèbre d'Elisabeth Vigée-Lebrun qui montre la reine en robe de Gaulle. C'est une tornade, si vous voulez. C'est une tenue qui fait scandale parce que jusqu'alors, les reines se donnaient en tenue d'apparat. Et là, elle est donc arrêtée en simple appareil, comme la l'avoir en pyjama monokini. C'est le tableau qui fait scandale.

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Marie-Antoinette accorde en plus des faveurs aux dames les mieux habillées de Versailles, et non plus en fonction du rang de la lignée des cierges allumés.

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Oui, c'est très démocratique, du moment qu'elle se fiche d'aller pagel des partis pris qui sont mieux habillés qu'elle n'en pas du tout. Au contraire, on l'apprécie. Vous savez, on parle toujours du style Louis 16, mais en réalité, il faut dire le style Marie-Antoinette, c'est vraiment ça. C'est elle qui fait les modes. Mais plus grave, on reproche à la reine de ne pas se montrer digne de sa fonction. Les dépenses et les largesses sont tolérées lorsqu'elles servent la majesté de la personne royale.

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Mais on a l'impression que Marie-Antoinette sert davantage à accentuer ses propres charmes qu'à servir la grandeur de la France. C'est en tout cas la thèse que développe Sofia Coppola dans son film Marie-Antoinette. Sa propre mère, l'impératrice d'Autriche Marie-Thérèse, lui reproche ses frasques, qui tiennent selon elle davantage du comportement d'une actrice que d'une reine. Au bout de quelques années, la fièvre acheteuse de Marie-Antoinette se calme. Elle fait même d'importants efforts pour réduire ses dépenses. Mais c'est trop tard.

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La reine est surnommée Madame Déficit. Bien que son budget vestimentaire ne représente qu'une infime part de la dette de l'État, je tiens à vous préciser, mon cher Mathieu, c'est bien inférieur à ce que l'impératrice Joséphine fera bien dans le budget de la France. Mais les maladresses s'enchaînent pour autant jusqu'à l'ouverture des États généraux. Quelle date? 1789, les généraux.

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Même Stéphane Hessel, il connaît quand même dans l'histoire de France. Quand je me laissais nommer, je voulais voir si vous faisiez une petite Sabran toute leur vie.

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On se retrouve tout à l'heure dans le coin de la salle des Menus plaisirs de Versailles, où la robe majestueuse de Marie-Antoinette, qui est tissée de fils d'argent et rehaussée des plus précieux diamants que compte la couronne de France. Contraste terriblement avec les habits ternes du tiers état. La mode, si elle n'est pas la seule responsable de son impopularité, a largement contribué à donner à Marie-Antoinette l'image d'une reine narcissique, frivole et indifférente aux souffrances de son peuple européen.

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Historiquement, votre narcissique est frivole. C'était capital si vous voyez Stéphane. Or, de découvrir que vous étiez vraiment. Mais approfondissant le dossier, Marie-Antoinette, la première fashionista de la cour, est de l'histoire tout court avec notre invité Bonjour Yvonne Jacob, bonjour, merci d'être avec nous.

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Vous êtes diplômé de l'Institut français de la mode, auteur de Sapés comme jadis Soixante histoires de vêtements de gens importants aux éditions Robert Laffont, un livre dans lequel vous explorez la garde robe de 60 personnages de l'histoire. Et forcément, il y a Marie-Antoinette qui y figure. Elle avait coup de particulier, cette garde robe. Et surtout, quoi de plus que les autres à cette époque?

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Il faut imaginer évidemment quelque chose de très majestueux. Elle possède énormément de tenues. Elle se change plusieurs fois par jour, jusqu'à trois fois par jour. Elle garde robe. J'ai seulement une saison.

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À la fin de la saison, on se débarrasse de ses vêtements, on les donne et donc elle accélère, comme vous l'avez dit. Le rythme de la mode. Et ce n'est pas tellement la forme des robes qui la distingue des autres personnes. Évidemment, il y a le grand habit de cour qui est réservé à la reine et aux personnes de la famille royale. Mais c'est surtout les tissus qui vont marquer la différence entre les gens qui vont vous servir cette distinction.

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Et Marie-Antoinette, elle a les plus beaux tissus, les plus beaux embellissements, c'est à dire les broderies, les rubans et tout ce qui vient enrichir sa robe.

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Oui, mais c'est trop facile parce qu'elle, elle, a un budget limité.

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Au cours des années, aux autres et justement, les courtisans, ça vaut tellement cher qu'on a tellement d'argent. Ils vont parfois avoir recours à la location de vêtements parce qu'ils ne peuvent pas se permettre de se ruiner.

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Certains vont se ruiner. Vont, il y a des courtisans qui vont se ruiner parce que ça coûte très cher de vivre à la cour? Exactement.

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Et alors? On a dit que c'était pour asservir la noblesse? Pas tellement. C'était vraiment pour servir aussi la majesté et le faste de la cour de France.

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L'anachronisme. Est ce qu'on peut parler de fashionista pour Marie-Antoinette? Est ce que cela a un sens?

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Oui, ça a un sens. Elle a été vraiment passionnée par la mode, par les accessoires. Elle a vraiment adoré la première. Ce n'est pas la première, mais c'est la première dans le sens où le rythme s'accélère. Très vite et qu'on peut davantage parler de moi, c'était quoi le rythme? Même dans une cour, même pour les personnes les plus riches du monde, c'était quoi le rythme de la mode?

[00:18:36]

C'était plus un siècle. Il y avait des évolutions. Ça dépend de quelle époque on parle. Évidemment, on date généralement la naissance de la mode du 14ème siècle. À peu près avant ça, c'est beaucoup plus lu sur le plus long terme.

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Là, ça s'accélère. Et les fashionistas dans ce sens là, si on veut prolonger un peu l'anachronisme, on peut même dire qu'elles étaient influencée. En quelque sorte parce Rose Bertin en fait vraiment sa vitrine et elle devient majoritaire sur Instagram aujourd'hui.

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Mais c'est vrai que personne ne connaît les robes de Marie des Incas ou de Marie-Thérèse d'Autriche, l'épouse de Louis 14. En revanche, Marie-Antoinette, elle, a imposé un style où il y avait notamment les coiffures de Léonard, les rubans, les toutes ces robes. En fait, les tissus de Rose Bertin étaient incroyables. Mais au fond, elle a eu la chance aussi de s'entourer des meilleurs faiseurs de son époque.

[00:19:25]

Bien sûr, il y a Rose Bertin, évidemment, parce que c'est celle dont on parle le plus. Mais elle est entourée des meilleurs artisans, des meilleurs joailliers et des meilleurs plumes.

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Assier, c'est un peu les prémices de la haute a disparu les plus belles années tout le temps. À mon grand dam.

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Plus les corps de métier qui vont servir ses tenues. Et ce n'est pas seulement réservé à son corps et à la mode. C'est aussi, comme vous l'avez dit, le mobilier, les arts décoratifs, les arts de la table. Elle est passionnée de tout ça. Elle accélère aussi le rythme dans ces domaines là qu'elle fait régulièrement. On rechanger les décors qu'elle a commandé et elle commande davantage de mobilier que son mari. Le roi, c'est assez.

[00:20:04]

C'est assez inédit aussi est que les tenues de Marie-Antoinette ont vraiment choqué le peuple, comme on a pu le lire.

[00:20:11]

Alors, il y a eu cette fameuse robe en Gaule, sa robe en mousseline de coton.

[00:20:15]

Qu'est ce qu'on ressent à l'époque quand on pense qu'aujourd'hui, on voit le portrait de Vigée-Lebrun? On se dit que ça n'a rien de choquant aujourd'hui à l'époque. Qu'est ce qui est choquant?

[00:20:23]

Mais c'est un peu comme vous l'avez dit. C'est presque une tenue, c'est une tenue d'intérieur et c'est totalement inconcevable qu'elle se fasse représenter de cette manière parce qu'il y a une sacralité de la personne royale. Et là, elle vient mettre vraiment à bas cette idée là.

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Il y en a une autre, il y en a eu d'autres tableaux comme ça où elle s'est arrêtée là. Elle a dit Je suis allée trop loin, alors il y en a eu d'autres cas.

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Auparavant, elle a porté des caleçons de chasse, caleçons, chasse la coquine.

[00:20:47]

Ça, c'était avant. Ça allait être l'air de rien pour vous.

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Mais c'est assez inédit. Ce n'est pas totalement inconcevable à l'époque. On a trouvé des caleçons dans l'inventaire après décès de Madame de Pompadour, par exemple. Mais il y a vraiment ça. C'est très difficile pour une femme de porter un pantalon. C'est l'ancêtre du pantalon. Le duc de Lauzun, par exemple. À cette époque là, il écrit dans ses mémoires qu'une de ses maîtresses est venue lui rendre visite avec des caleçons de chasse, est il écrit. Il n'en fallait pas plus pour me dégoûter à tout jamais d'une femme.

[00:21:16]

Vous vous rendez compte en effet de l'hôtel salon Marie-Antoinette. Se faire représenter sur un cheval, c'est vraiment le symbole de la masculinité et c'est très audacieux pour une jeune princesse.

[00:21:27]

En tout cas, elle a vraiment révolutionné la mode. Merci Van Jacob. Je rappelle votre livre Sapés comme j'ai 10 60 histoires de vêtements et de gens importants aussi, dans lequel vous n'évoquez pas seulement Marie-Antoinette, mais aussi Mao, dont on va parler dans un océan entre Jules César, Catherine de Médicis, loucher. Et à chaque fois, vous montrez une chose, c'est que l'habit ne fait pas le moine. Il n'est jamais neutre, mais il y a un chapitre sur Stéphane Bern.

[00:21:50]

Non, pas encore, mais il y aura une résiliés. Changer de registre. Jadis, je ne savais pas jadis. C'est vrai.

[00:21:55]

Vous appartenez aussi à jeudi 16, 18 et 21. Stéphane Bern est historiquement faux. Historiquement vôtre.

[00:22:07]

Deux heures où l'érudition et la bonne humeur vont main dans la main. Comme nous, Matthieu. Et la séquence qui arrivent est sans doute l'une de mes préférées.

[00:22:15]

Je commence à le savoir et je peux dire que la rubrique de Clémentine Portets Kaltenbach contient tout ce que vous aimez émoustille, mais oui, de l'histoire des nobles obsédés par la bagatelle et des prêtres défroqué. Oui, Clémentine Portets, qu'elle est toujours passionnante via sa chronique parce qu'après, c'est Auby dans la vie, c'est autre chose. Ce que vous avez vu?

[00:22:32]

La bataille d'Actium reconstituée avec tous les dialogues en latin. Tu n'avais pas vu ça, Stéphane? Halals. C'est génial de voir Antoine et César en train de parler en latin.

[00:22:42]

Et le roumain est sans doute la langue aujourd'hui la plus proche de ce qu'était le latin.

[00:22:45]

Allez, on y va! Qu'est ce qu'on attend? Stéphane Clémentine. De quoi vous nous parlez aujourd'hui? Regardez moi dans les yeux tous les deux. Surtout vous, Stéphane Harsh.

[00:22:54]

Vous et moi, vous êtes aussi émoussées dans.

[00:23:00]

Alors je vous ai dit que j'allais vous emmener au musée d'Orsay pour les contempler et non pas Dorcel.

[00:23:06]

Ça sera parfait. La différence, alors?

[00:23:10]

C'est une statue qui s'intitule La femme piquée par un serpent, donc une femme nue, absolument splendide. Elle semble se tordre de douleur sous la morsure du serpent, un petit serpent enroulé autour du poignet. Et c'est une œuvre qui a été présentée au salon de 1847 et qui fit un scandale inouï. Pourquoi? Parce que d'abord, ce serpent ne trompe. On voit très bien que cette dame ne se tord pas de douleur, mais de plaisir, elle semble être en train de mourir de voluptés et c'est tout ce qu'on vous souhaite, mais si ça vous arrive plus tard, peut ensuite les places clés.

[00:23:40]

Singé a travaillé à partir d'un moulage du corps de cette femme et ce procédé, évidemment, fait scandale parce que déjà moulé le corps d'une femme nue. Attendez, c'est quand même un outrage. Puis c'est un outrage aux règles de la sculpture et de la pudeur, naturellement. Et puis, surtout, cette statue est un tel réalisme paraît intolérable. Elle est pire que nue, commente La Presse. Alors, qui a posé? C'est ça, la question qui est cette sublime créature hyper sensuelle?

[00:24:09]

En fait, tout le monde le sait. Parce que ce salon de 1847 expose aussi un buste d'elle où elle est parfaitement reconnaissable. Il s'agit d'une demi mondaine à Polony Sabatier, âgée de 25 ans. En fait, lors d'un gala de charité, cette ravissante femme qui a poussé la chansonnette et elle a tapé dans l'œil d'un certain musulmane, un Belge richissime qui fait d'elle sa maîtresse et l'installe rue Frochot, dans une du côté de Pigalle. Pas de pas loin dans votre.

[00:24:34]

Le neuvième art de la rue Funaro, à côté de chez vous. Voyez, vous étiez le voisin de la garçonnière de Meaux, Elman et Apollonius Savatier. Et comme quand même, elle a peur d'être prise la main dans le sac par sa peur. Plutôt d'être pris la main dans le sac par son épouse, qui aura tôt fait de découvrir sa garçonnière. Du coup, il demande à un de ses amis, qui est le propriétaire de l'hôtel de Modon, quai d'Anjou, dans l'île Saint-Louis, de les recevoir, d'abriter leurs amours clandestines.

[00:25:01]

Et donc, tous les dimanches, Mosimann et sa maîtresse vont prendre l'habitude d'y tenir table ouverte.

[00:25:06]

Polony est une hôtesse parfaite. Elle a un charme irrésistible, toujours de bonne humeur, toujours un gentil mot pour chacun. Je suis sûr. Vous êtes comme ça. Tiron, Gardet Le jour vous m'invitait. J'aimerais voir.

[00:25:17]

Pas une gaffe de madame. Son épouse, son épouse devait revenir.

[00:25:24]

Et elle? Elle règne sur toute une ruche d'artistes qui parfois égratignée les uns les autres. Mais elle sait ramener la concorde, la bonne humeur. Et c'est comme ça que Théophile Gautier l'a baptisé la présidente. La présidente, ça vous dit quelque chose? Et chez elle, on croise Delacroix, Berlioz, Gérard de Nerval et un certain Charles Baudelaire, toujours un peu dans son coin, son mélancolique.

[00:25:48]

C'est que dans l'ombre, Baudelaire est fou amoureux d'Apollonios et il n'ose pas lui parler. Il la contemple de loin avec dévotion. En fait, c'est un peu comme vous quand vous regardez la réalité. Elle est sa muse, sa déesse et lui adresse. Attendez quand même. C'est touchant parce qu'il lui adresse des poèmes en modifiant son écriture pour qu'elle ne sache pas qu'il en est l'auteur.

[00:26:12]

Mais quand les fleurs du mal vont être publiées, on découvre des Baudelaire, Baudelaire plus fort Harbaoui.

[00:26:18]

Mais vous, vous êtes loin d'être Baudelaire quand elles sont publiées Les fleurs du mal en 57.

[00:26:25]

Le doute n'est plus permis parce qu'à Polony les lis et elle reconnaît des poèmes qu'elle a, qu'elle a reçus, qui lui ont été dédiés, notamment à celle qui était trop gaies.

[00:26:32]

Elle comprend qu'elle a été follement aimée et sans doute compatissant envers Baudelaire, qui est un petit peu douloureux parce qu'un certain nombre de ses poèmes ont quand même été interdits par la censure. Et paf, elle lui tombe dans les bras. Et là, que croyez vous qu'il arriva? Patatras! C'est l'échec total, la déception. Une nuit a suffi à tout gâcher la barre des deux.

[00:26:56]

Ça s'est très, très mal passé. Il était le plus mauvais coup. Je ne sais pas. C'est pas raconté, mais en tout cas, il lui écrit voilà ce qui lui écrit le mufle.

[00:27:03]

Il y a quelques jours, tu étais une divinité. Et maintenant, voilà.

[00:27:08]

Vous êtes une femme malgré elle. C'est cruel, mais c'est beau. Alors malgré ce fiasco, ils resteront amis et choses étranges et symboliques. Baudelaire mourra dix ans jour pour jour, après leur cuisante expérience décevante. Reste ces vers sublimes extraits des Fleurs du mal et Prenez en de la graine, Matthieu, quand vous les créez. Pour Polony, alias la présidente, la très chère à la très belle qui remplit mon cœur de clarté, allonge l'idole, l'immortelle salut en immortalité, c'est magnifique.

[00:27:45]

Stéphane, est ce qu'on vous a déjà écrit des lignes qu'elle? Mais heureusement, savourer Bouznika?

[00:27:49]

Oui, ça nous émoustille, ça nous émoussées, ça nous émeut. Clémentine. 16H18 Sur Europe 1. Stéphane Bern et Matthieu Noël. Historiquement, votre découverte au cœur?

[00:28:00]

Historiquement, votre deux roues avec Stéphane Bern qui fait des bruits que sa bouche ne pas. Pourquoi on ne sait pas pourquoi. Stéphane FEDAE avec sa bouche, c'est étonnant. C'est étonnant, mais c'est comme ça. On vous raconte l'histoire sans jamais nous la raconter, surtout lui. Et pour cause. Comment se la raconter? Comment, un jour sur deux, on se faire taper dans le genre sans attendre? C'est là bas, mais c'est bon très vite.

[00:28:21]

Question numéro un pour vous, Stéphane? Plus de 156.000 hommes débarquent le 6 juin 44 en Normandie. Pas une seule femme. Moi, je pense que c'est vrai parce qu'il y avait les Rochambelle, mais elles ont débarqué après. Elles ont débarqué le 6 juin. Pas une seule femme, pas une seule femme.

[00:28:39]

Donc, vous répondez vrai que c'est vrai, ça commence bien. Martha Gellhorn, correspondante de guerre américaine, était cachée dans les toilettes cachées dans les toilettes d'un navire hôpital. Elle débarque également sur un hommage et une femme. Elle était cachée, mais elle était là. Stéphanos n'était même pas la question numéro 2 pour vous, s'il était encore de ce monde, qui serait le plus âgé? Jacques Prévert, qui disait Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux.

[00:29:09]

Et pourtant, ce sont les pires où la mère Denis qui disait ça, c'est vrai, ça.

[00:29:13]

Alors la mère Denis est morte en 76 et cette année là, elle a été la personnalité de l'année dans Paris-Match. Et donc, elle avait déjà bien qu'à mon avis, bien 80 ans. Je pense que c'est probablement la mère Denis qui serait la plus âgée aujourd'hui. Il se peut que je me trompe. En tout cas, je crois. Yardeni qui serait la plus âgée?

[00:29:38]

Voyez comment on gagne dans ce jeu, Stéphane.

[00:29:40]

Prenez en de la graine, la mère et la mère. Né en 1893 à Pont L'évêque et Jacques Prévert est né, lui, en 1906, qu'elle est bien morte en 1976.

[00:29:51]

Je ne viens pas l'affirmer en 89. Vous êtes un petit peu un petit peu trompé, mais à qu'elle a du être la personnalité de l'année. Elle est morte, elle confondue, mais ce n'est pas grave.

[00:30:03]

Vous avez ça l'essentiel?

[00:30:06]

Question numéro 3 pour vous, Stéphane. Selon le prince Charles lui même, il aurait un lien de parenté avec Ludwig van Beethoven. Vrai ou faux? Qui le maintient lui même, il le maintiendraient de lui même.

[00:30:17]

Il n'a pas eu d'enfant. À moins que ce soit digne neveu par la cuisse gauche de ses soeurs.

[00:30:23]

Si tu pérennisées? Oui, mais dans le regard de Stéphane Bern, je crois bien connaître ces secrets d'histoire où il n'avait jamais enquêté là dessus. J'ai enquêté sur Beethoven, j'ai enquêté sur le prince de Galles. Je n'ai jamais entendu. Quelle est votre réponse?

[00:30:35]

Non, c'est faux.

[00:30:37]

Effectivement, ce n'est pas une bonne réponse pour vous. Mais pourquoi cette question est elle formulée ainsi? Eh bien, avec le comte Dracula ou Vlad l'Empaleur, la chaleur humain du 15ème siècle et ceux par sa grand mère, la reine Marie, épouse du roi George, s'inscrit exactement. Et vous savez qu'en plus, il a acheté des propriétés en Roumanie, dans les Carpates comme au nord ouest, pour recréer des villages.

[00:31:02]

Il adore la Roumanie, tout comme il l'avait empaler tout le monde sans son aïeul. Il s'est dit On exagère beaucoup la vie de Vlad l'Empaleur, en fait un mec sympa, quoique plutôt banal.

[00:31:14]

M'enfin bon, on est au Moyen-Âge, en Roumanie, voyez.

[00:31:18]

Mais ça ne pas sec, si j'ose dire. Question numéro 4 pour vous Madame de Montespan a été victime d'une panne d'ascenseur. Vrai ou faux? Je vous aide à prendre, au sens littéral. N'y pas l'entourloupe. Elle a été dans un ascenseur, coincé dans l'ascenseur, coincé dans l'ascenseur. Oui, mais attention, Stéphane, ne donnez pas de réponse.

[00:31:37]

Alors je me demande s'il n'y avait pas un système élévateur pour faire monter les tables, toutes dressées dans les appartements week end. Je me demande jusqu'à la pompette. Plus tard, c'est la pudeur de la Montespan. Aurait elle été coincée dans un ascenseur? Ecoutez, il y a peut être un système de paniers élévateurs quand elle était enceinte jusqu'au cou et qu'elle était incapable de. Cette question est totalement débile. Je vais dire oui, vous dites oui, écoutons la réponse.

[00:32:09]

Vous avez perdu.

[00:32:10]

Et c'est d'autant plus honteux, clémentines, que Stéphane vous a donné la réponse, cette Madame de Pompadour qui est restée bloquée dans un ascenseur au château de Versailles en 1754. Sa belle fille et la fille du roi sont restés coincés trois heures à l'intérieur. La mode des ascenseurs en a pris un coup.

[00:32:24]

J'ignorais. Quelle belle anecdote. Alors attention comme salle de bains aussi. Pompadour, qui a fait beaucoup de choses. Elle a fait passer les ascenseurs, des salles de bains et des toilettes modernes.

[00:32:34]

C'est un ascenseur qui fonctionnait comment? Avec des gens de poulies non poli. Mais il y avait quand même des gens. Oui, oui, oui.

[00:32:42]

Question numéro 5 Attention, là, vous départagées. C'est la question de rapidité. Charles de Gaulle, l'homme, le militaire, la référence politique, mais aussi l'aéroport et le porte avions. Quand un avion se pose, il y a trois câbles tendus pour l'arrêter. Ils ont des noms historiques. Lesquels? Trois propositions Athéna Aphrodite et Andromède Balthazard, mais qui auraient Gaspare, Riri, Fifi et Loulou, Athéna, Aphrodite et Andromède. Moi, je dirais les deux.

[00:33:08]

Plutôt Balthazard, mais les rois mages comme les rois mages en Galilée. Réponse Athéna, Aphrodite et Andromède. C'est Stéphane Bern qui remporte le quiz. Il y a une raison c'est non.

[00:33:20]

Athéna, la guerre et non pas les BAR-Honda. Aphrodite l'amour pour un atterrissage parfait et Andromède, le dieu de la dernière chance.

[00:33:29]

Tout a un sens, nous avons affaire à une victoire de Stéphane Bern dans le Queens exceptionnel de Vérifierait si on lui avait pas donné les réponses, mais il a d'Erquelinnes.

[00:33:42]

16 heures 18 heures sur Henrotin, Stéphane Bern et Matthieu Noël historiquement vôtre cette saison, Europe1 innove avec la première émission d'histoire pour dire un programme de téléréalité.

[00:33:54]

Ils sont trois. Ils ne se sont jamais vus, mais ils ont un secret, un point commun sauras tu le retrouver? Chaque après midi, on traverse les siècles à la rencontre de trois figures dont le lien va vous étonner. Aujourd'hui, Marie-Antoinette, Mao Tsé Tong. Emettre Games, Stéphane Fedis. Sur le point commun, ils ont tous les trois mal fini. Non, non, non, je ne maître est toujours en plein boum, vous savez.

[00:34:12]

Non, ils étaient tous les trois sapés comme jamais.

[00:34:17]

Et Mathieu? J'évoquerai l'étonnante passion de Mao pour la mode. Pas étonnant quand on est communiste, on ne peut pas avoir du goût. C'est ça que vous dites, mais pas du tout, Mathieu. Je dis simplement qu'on imagine mal Mao tsé homme au premier rang du défilé printemps été. Balenciaga l'a fait chez nous.

[00:34:32]

On ne l'a jamais vu là bas. Quant à vous, mon cher Mathieu, vous ne parlerai donc d'un personnage plus contemporain que Mao Tsé lombric, plus contemporain, mais pas forcément mieux lookée, maître Games. Bien sûr, je pose la question est ce qu'on est forcément bon goût pour s'habiller quand on a bon goût? Musicalement parlant, la tournure négative de cette question était possible.

[00:34:50]

Si, dans cette deuxième heure, on cherche aussi à savoir comment le passé influence notre vie d'aujourd'hui dans nos mots et dans notre assiette aussi, Olivier Bolze nous racontera l'histoire du macaron et j'aurais, comme chaque jour, le mot de la fin. Vous nous dites laquelle?

[00:35:04]

Ce serait une lapalissade. N'attendez pas moins de vous.

[00:35:07]

16H18 Aventin, Stéphane Bern et Matthieu Noël. Historiquement vôtre, trois personnages qui, a priori, tout sépare, mais qu'un point relie aujourd'hui, il était sapé comme jamais après Marie-Antoinette et avant Maître Games. Stéphane nous parle d'une fashion victim vraiment surprenante de cet homme. Seul un éminent cynophile comme Stéphane pourrait se lancer dans la biographie du célèbre leader communiste chinois Berest. Banzaï, banzaï! Ça, c'est du japonais. Faire des Chinois de Chine, ça ne fonctionne plus.

[00:35:41]

Le récit c'est vrai que l'empereur communiste Mouthiers Doum n'est peut être pas la première personne à laquelle on pense lorsqu'on évoque la mode, et pourtant, combien de gens ont un jour donné leur nom à un vêtement?

[00:35:54]

Vous savez, l'emblématique petit col droit, le col Mao ou le costume Mao, comme préfèrent dire les Anglais, car il s'agit bien d'un habit complet.

[00:36:03]

Oh, bien sûr, ça pourrait sembler une futilité, un détail dans la vie du Grand Timonier. Mais cette veste Mao, on a fait un élément essentiel de sa communication et, plus important encore, l'un des piliers de sa politique.

[00:36:17]

Tout commence en 1935, alors que les troupes communistes entament la longue marche des milliers de kilomètres à travers la Chine pour échapper aux forces nationalistes de Tchang Kaï chek. Les conditions sont éprouvantes. Les hommes traversent des rivières, gravissent des montagnes. Il faut pour cela un vêtement adapté. Mao, qui dirige une partie des hommes, prend l'habitude de revêtir cette veste au col droit, à simple boutonnage et munie de quatre poches. Un costume simple et pratique, un costume d'homme d'action qu'il ne quittera plus.

[00:36:46]

Et ce n'est pas qu'une façon de parler. Il le garde la nuit. On ne sait pas si la veste de Mao était toujours propre, mais on peut émettre des doutes. On sait, c'est une petite parenthèse que je fais là bas, mais avec une hygiène un peu douteuse. C'est son médecin personnel, lui, qui l'a raconté. Apparemment, il ne se levait jamais une perte de temps, selon lui, et même pas les dents. Il se contentait de se rincer la bouche avec du thé le matin.

[00:37:09]

Ensuite, Les feuilles ne fait pas sa chambre. On dirait que ses dents sont recouvertes d'une couche de peinture verte, écrit ainsi Peng Doye, son ancien ministre de la Défense. Ne prenant ni Bains-Douches, ses assistants, le français avec des serviettes humides chaque soir, pendant que Mao examinait ses dossiers. Quant à ses parties intimes, Mao avoue se laver dans le corps de ses maîtresses.

[00:37:30]

Stephen, on a déjà dit des trucs affreux dans cette émission, mais là, on est au voyage au bout de l'ennemi quand on est au fond de l'Europe. Mais cette histoire l'avait. C'était un moment à nos auditeurs pour se figurer la chose. C'est une citation. C'est entre guillemets, toujours été que c'est dans son indécrottable costume que Mao apparaît le 1er octobre 1949 pour proclamer la République populaire de Chine. C'est à partir de là que le vêtement devient aux yeux du monde, associé à son nom.

[00:37:59]

Ce n'est pourtant pas lui qui l'a inventé, non? Non, le véritable créateur de la veste Mao n'est pas du tout Mao, mais celui de Sen, président de la Première République de Chine, qui a fortement contribué au renversement du dernier empereur pour se libérer à la fois des vêtements traditionnels chinois trop ancien régime et du costume cravate troupes impérialistes.

[00:38:20]

Sous le, Goten imagine un nouveau vêtement pour habiller les fonctionnaires du tout nouvel État.

[00:38:26]

Il mêle des influences japonaises, européennes et chinoises. Il s'inspire aussi de la tunique de Staline, qui a soutenu Sun Yat sen pendant sa révolution, quand Mao se l'approprie.

[00:38:37]

C'est aussi pour revendiquer un peu de l'autorité de ce grand révolutionnaire.

[00:38:41]

Tout dans le vêtement, d'apparence si simple, est imprégné de symboles. Les quatre poches figurent les vertus cardinales, comme la justice et l'honnêteté. Les cinq boutons sont les cinq piliers de la Constitution, parmi lesquels les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Même les boutons de manchette représentent les trois principes fondateurs que sont la démocratie, le nationalisme. Ils ont gagné leur appui.

[00:39:08]

Le costume correspond aux idéaux communistes. Il est en coton, sans ostentation. Il ne sert. Il ne sert pas à faire joli, mais plutôt à être utile. Surtout, il gomme les différences sociales, les différences de richesse, de classe, de genre aussi. Du moins en apparence.

[00:39:23]

Car en réalité, le costume unisexe ne voit pas plus de femmes accéder au cercle intime du pouvoir à la fin des années 60.

[00:39:33]

Mao Tsé toung entame sa révolution culturelle avec une folle idée créer un homme nouveau en faisant table rase du passé et en purifiant la société des quatre vieilleries, parmi lesquelles la vieille culture et les vieilles habitudes. Et la mode en fait partie pour l'empereur. C'est un instrument du capitalisme qui a servi de peuple, incompatible avec les valeurs communistes. Un comportement bourgeois, symbole d'une dégénération. La liste des vêtements qui déplaisent à Mao est longue. Les chaussures à talons, les robes trop près du corps, les pattes d'eph, les cols châles, les nœuds papillons, tous les interdits.

[00:40:08]

Parenthèse vous avez déjà porté les pattes d'eph? Oui, absolument. C'est ma génération, mais jamais. J'ai vu dans les années soixante dix la fin à la fin mai.

[00:40:15]

Mais vous savez, j'ai des photos avec des pattes d'eph et des décolla. Tarte aussi école que leur terre natale. C'est magnifique, ça vous montrerait? Écoutez, je crois, les avoir détruites dans les rues. Les Gardes rouges s'attaquent à ces vieux habits.

[00:40:31]

Ils contrôlent la largeur des jambes de pantalon en y introduisant des bouteilles d'alcool de riz. Ils découpent les tissus, mettent les. Ils coupent leurs cheveux de force, ils s'en prennent également aux porteurs de bijoux ou de maquillage. En décembre 1966, deux millions de vêtements non conformes sont même exposés à Pékin. Une grande partie de la population n'a d'autre choix que d'enfiler le costume communiste. La veste Mao n'est plus alors le symbole d'une union prolétaire parfaite, mais celui de la terrible répression qu'exerce le chef du parti.

[00:41:07]

Malgré cela, le costume Bao va connaître une grande vogue en Europe par un contre sens Gigante qui vous choque encore aujourd'hui, Stéphane.

[00:41:21]

Et maintenant, Noël reçu historiquement votre continuiez grâce à nous, amis bobos, vous ne porterait plus jamais un col Mao de la même façon, alors que le régime communiste de Mao Tsé toung méprise la mode au point de maltraiter, voire de torturer les Chinois qui ne se plient pas aux nouvelles règles vestimentaires du parti en Europe.

[00:41:43]

Pourtant, le col Mao connaît une grande vogue à peine quelques années plus tard, à la fin des années 60.

[00:41:49]

Cinéaste et écrivain, journaliste, homme politique se presse dans la Chine de Mao, qui suscite dans les milieux de gauche européens une certaine admiration. La veste Mao devient la preuve physique de la possibilité de former une société plus égalitaire, sans hiérarchie apparente, où les signes de richesse n'existent plus. Le signe d'un retour à l'essentiel.

[00:42:12]

Elle est vite récupérée par les créateurs Pierre Cardin et Emanuel Ungaro, puis Yves Saint Laurent, et vidé de son sens politique épurée de ses détails militaires. Elle devient un objet de mode. En 1971, la revue londonienne Téléphone classe même Mao Tsé toung parmi les 100 hommes les mieux habillés du monde, aux côtés de Warren Beatty, Mick Jagger ou encore Tom Jones.

[00:42:38]

Faites un petit plaisir là, Stéphane vous rappelle votre jeunesse. Mais en Chine, la réforme économique de la fin des années 70 et l'ouverture au capitalisme marquent le déclin du costume Mao depuis les années 90.

[00:42:52]

Il est relégué aux occasions spéciales et aux célébrations d'Etat.

[00:42:56]

Il n'y a finalement qu'en Corée du Nord qu'il reste définitivement à la mode, comme un rappel de son caractère totalitaire.

[00:43:04]

Je n'aime pas trop dire ça parce que ce n'est pas vraiment totalitaire.

[00:43:07]

La Corée du Nord, ça voulait dire c'est faire notre ami Kim Jong un Kim Jong, qui a fait beaucoup pour la coiffure. Il a fait beaucoup aussi, d'un point de vue. Capulet aussi. Vous savez qu'il était presque à l'école avec moi. Il était dans le lycée, à côté, en Suisse. Non, c'est beaucoup plus tard. Mais effectivement, il a fait une heure. Vous avez changé? C'est vrai que, par exemple, on a vu Jack Lang porter devant.

[00:43:27]

Jacques Attali aussi. Oui, mais toujours.

[00:43:30]

Oui, mais c'est peut être parce que ces anciens maoïstes n'ont pas renié ce côté là vestimentaire. Il reste un petit peu modeste, mais c'est tout ce qui reste des idées.

[00:43:39]

Historiquement vôtre, on continue à parler de l'empereur Mao Tsé Tong qui, à l'inverse de nombreux hommes politiques, n'a jamais retourné sa veste. Il l'a porté et fait porter par tout son peuple pour gommer ses différences. Nous accueillons François Hourmant, bonjour, bonjour François Horma.

[00:43:53]

Vous êtes professeur en sciences politiques à l'Université d'Angers, auteur des années Mao en France.

[00:43:58]

Avant, pendant et après Mai 68, c'est aux éditions Odile Jacob.

[00:44:03]

Non, je ne sais pas comment expliquer que nous ne retenir que le nom de Mao. Mais oui, c'est alors que d'abord, il n'est pas lui, l'inventeur de Sun Yat sen, comme je l'ai raconté.

[00:44:18]

Il a donné cette veste toutes les valeurs qu'il défendait.

[00:44:22]

Bien évidemment, le fait qu'il ait porté cette veste aussi longtemps, finalement, de 1949 à 1976, puisqu'en fait toutes ses apparitions publiques, il arborait elle est indissociable de son personnage, participe de la construction de son identité politique. Vous l'avez évoqué à propos de la dimension révolutionnaire du communisme et on pourrait dire que finalement, comme le béret de Etoilés douchée Guevara, c'est un élément métonymique du personnage. Et à partir de là, bien évidemment, il y a un phénomène de contagion ou d'appropriation qui s'est opéré un peu naturellement, pourrait on dire, à travers cette forme de performance permanente que pouvait offrir Mao sur la scène internationale.

[00:45:02]

Il n'a pas pu voyager où il a peu voyagé. Mais ce que vous pensez que tous ces hommes politiques qui ont par exemple porté la veste Mao, c'est en référence à leurs convictions de jeune homme maoïste ou je ne suis pas persuadé.

[00:45:16]

Parce que, paradoxalement, si on s'intéresse au maoïsme, les maoïstes purs et durs portés assez peu lestomac. Oui, pourquoi? C'était trop ostentatoire par rapport à la dimension prolétarienne qui voit les maoïstes occidentaux, bien évidemment, en Chine. Ils parlent d'apporter assez peu. Historiquement, c'est plutôt à partir de 1967, quand Pierre Cardin s'en inspire pour dynamiter un petit peu les codes vestimentaires occidentaux à travers le rejet du port de la cravate, par exemple, que cette mode va acquérir une visibilité, surtout quand elle est portée par ailleurs par Brigitte Bardot ou par Alain Delon.

[00:45:52]

Et à tel point qu'elle devient en quelque sorte un marqueur d'une forme de maoïsme mondain. La jet set s'en empare et le magazine Vogue, par exemple, prescripteur par excellence de la mode en septembre 1967, décrit de la veste Mao ou le costume Mao comme le symbole du smart parisienne. De l'élégance parisienne, purement et simplement.

[00:46:13]

Dans votre livre François Roman Les années Mao en France. Vous écrivez que cette veste est un jeu d'hybridation entre l'Est et l'Ouest. Elle est une invention, le fruit d'un bricolage culturel, un assemblage demprunt à la fois vestimentaires, paysans chinois, le vêtement boutonné au comme à la tradition militaire occidentale, allemande ou soviétique.

[00:46:32]

Ça semble extrêmement compliqué pour une tenue qui se voulait simple et que tout un pays devait adopter. Voyez en effet, chronologiquement, on voit bien qu'il y a tout ce jeu de métissage et de circulation Dizier entre l'Asie et l'Occident, mais aussi entre le Nord et le Sud. Parce qu'en fait, cette veste, c'est un symbole. On le voit bien à travers la symbolique des boutons, des poches, etc. C'est donc ça été pensé et bricolé aussi. D'une certaine façon, comme beaucoup de symboles politiques, ça fonctionne sur le plan des savoirs, mais ça fonctionne aussi sur le plan de l'esthétique et de l'émotion.

[00:47:05]

Et évidemment, cette veste, elle va suggérer un ancrage à la fois chinois, mais aussi prolétarien. Et c'est vers cette dimension prolétarienne, évidemment, que Mao tire la veste, notamment lorsqu'il revient au pouvoir ou qu'il reprend le pouvoir en 1966, avec la Révolution culturelle.

[00:47:19]

Mais ce qu'on ne peut pas oublier quand on voit cette veste, c'est aussi tout ce qu'il y a de révolution culturelle totalitaire, c'est à dire interdire le maquillage, les couper les cheveux, prohiber tout ce qui la féminité.

[00:47:33]

Cette dimension, en fait, quand les Occidentaux sont. Ils méconnaissent largement la réalité. Il faut il faut rappeler qu'à l'époque, on ne savait pas comment cela se passait sur place, j'imagine, parce que sinon il n'aurait pas cautionné. Ça n'a pas abusé. Il portait le col Mao en 1966 ou Mao lance la révolution culturelle. Oui, qu'ils ont eu la révolution avec toutes les exactions. C'est quand même entre 1 et 3 millions de victimes. La révolution culturelle, des lynchages, des mutilations, des pratiques de cannibalisme aussi d'anthropophagie.

[00:48:03]

Donc, ça va. Ça va très loin dans l'inventivité punitive. Certes, on n'en savait rien ici. On en savait assez peu parce que finalement, entre 70 et 69, la Chine se ferme complètement à l'Occident et à tous les voyageurs occidentaux. Et donc, c'est après. Mais quand les voyageurs commenceront à aller en Chine 70 71, comme Peyrefitte et bien d'autres, ils ne verront évidemment aucune qu'un théâtre d'ombres et qu'ils ne seront loin de la réalité la réalité concentrationnaire et meurtrière de la Révolution culturelle.

[00:48:31]

Mais aujourd'hui, arborer un col Mao, c'est plus un positionnement politique du tout. On a l'impression que marché HLM, on trouve des cols Mao. Tout le monde les jeunes en parle sans même savoir ce que ça fait quand il n'y a plus du tout de cette notion là. Bien sûr, ça a été totalement évidé du référent marxiste léniniste ou maoïste Jean-Luc Mélenchon.

[00:48:48]

Il est de la porter à la fois. Il a jamais de veste, comment dire. Rigide et toujours toujours molle. Molle? Non, mais je pense qu'il le fait.

[00:48:58]

C'est dans son inconscient, alors que c'est toute la complexité de ce symbole. C'est qu'on voit bien que ça se superpose sur cette veste, un peu comme un PanAmSat. Un certain nombre de projections. Il y a ceux qui ont pu l'endosser par conviction révolutionnaire. Il y a la jeunesse, la fin des années 60, ceux que l'on appelait les Mao minets qui ont pu aussi s'en emparer. A côté de cela, en effet, il peut y avoir certains qui n'arbore pour des raisons idéologiques.

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Ça reste quand même aujourd'hui très, très marginal, mais ça peut l'être à travers la dimension contestataire qui reste quand même néanmoins encore associée à cette date. Vous évoquiez Jack Lang. On peut parler aussi de François Fillon, par exemple François Fillon, lorsqu'il col Mao. Ce n'était pas exactement à Col Mao, mais lorsqu'il s'est rendu à Brégançon, en août 2010. Nicolas Sarkozy avait réuni tout le gouvernement. Ils sont tous arrivés cravatés, en costume. Seul François Fillon.

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À l'époque, il était question d'un remaniement du premier ministre François Fillon. Une seule arrivée avec une veste que la F.P. Avait décrite comme un col Mao, ce qui était impropre, impropre, puisqu'en fait, c'était une veste forestière. Mais vous me rassurez vous, les François, ce qui est assez bizarre, c'est que la veste autrichienne aussi. La veste autrichienne, vous savez, c'est comme elle. Le dens vert peut être grise aussi, avec un col qui n'est pas fermé et qu'on boutonne de haute en bas.

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Et qui n'est pas sans rappeler, justement, ce que vous appelez sans doute la veste forestière qui est en fait une veste autrichienne. En Autriche, les idées de Mao ont peu percé, mais il y a une similitude paysanne, c'est ça.

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Et puis, on voit bien que dans l'imaginaire collectif, malgré tout, cette veste à col Mao ou présentée comme telle reste toujours associée à une forme de contestation ou de rébellion. Alors bon, là, c'est une rébellion de toute décontraction. Disons de là pour le coup. Mais je crois que chez Fillon, il y avait vraiment une démarche. Copé savait qui était en tête. C'est la première fois que je le vois contesté. François Fillon rebelle? On apprend des choses.

[00:50:52]

Passionnant.

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Je recommande la lecture de votre livre des années Mao en France, avant, pendant et après Mai 68. Essai chez Odile Jacob. Merci François Hourmant d'avoir été avec nous. Merci.

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16H18 Sur Europe 1 Stéphane Bern et Matthieu Noël chaque après midi.

[00:51:13]

Historiquement vôtre, ces trois personnages historiques ayant un point commun aujourd'hui celui d'être sapé comme jamais Marie-Antoinette. Vous le savez, était fan de mode. Mao, c'est tout. Mais a donné son nom à un célèbre col. Mais depuis, le monde a changé, la mode aussi. Vous nous dresser? Mon cher Mathieu, le portrait de notre troisième personnage du jour. Il est en vie et il est à la pointe des nouvelles mode. Oui, Stéphane, il est donc à moitié comme vous.

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Mais au moment de tenter de piquer, qui est maître Guillaume, l'idole des jeunes? Sachant que pour vous, l'idole des jeunes sera toujours le Johnny, je me sens à peu près aussi démuni que la fois où j'ai tenté d'expliquer à ma mamie comment passer un appel en stage.

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On part de loin. Alors oubliez votre collection. Je voulais être guillemots. Il paraît que vous avez passé des appels, en félicita à faire oublier vos monuments en péril. Oublié Brigitte Macron. Le dernier conseil étant dissocié du deuxième.

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Et dites moi, voyez ce que c'est que leur viens de comprendre très vite. Mais oui, mais vous commencez à comprendre la perfidie de manière générale. Est ce que vous voyez ce que c'est que les jeunes? On arrive à l'accueil de par l'intermédiaire d'une radio? Alors vous situez réadmettre Games et vous vous êtes fait dire si vous connaissez les jeunes Mêtre Games, alias désormais Games tout court parce qu'il a décidé d'aller plus vers la simplicité. C'est le rappeur préféré des jeunes.

[00:52:23]

Écoutez plutôt.

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C'est vrai que c'est agaçant. C'est vrai que c'est chouette. Je vous rappelle qu'on doit reconquérir les jeunes profs. C'est très chouette, c'est très chouette musicalement. Michel Berger est battu. Quant aux paroles, heureusement que le Seigneur va rappeler à lui Jean-Loup Dabadie. Il aurait été jaloux. Maître Ghiz. Pour schématiser, Stéphane, vous étiez abonné à OK Podium.

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C'est Chellah, version 2000, en noir, avec plus de biceps et une gamme de vêtements à. Guillaume Étrave Chellah était à la variété au sens où elle vendait beaucoup plus de disques que les autres. Mais ceux qui, en Vendée moins, se privait pas pour se foutre de sa gueule. Si vous faites un tour sur le compte un stade Boubat, par exemple, vous verrez ce qu'ils pensent du dernier tube de Maître Gims. La pudeur m'interdit de le citer ici.

[00:53:03]

Ah oui, oui, oui, ça va loin. Guillaume est donc l'ambassadeur d'un rap soft teinté de pop, mais conscient. Un peu comme Michel Blanc dans Les Bronzés, qui n'était pas le genre de mec qui pouvait tout miser sur sa musique, Games met le paquet sur l'apparence.

[00:53:13]

Il est bien sûr, mais vous le faites, vous le faites bien, Stéphane, pensant que vous l'écoutez dans votre voiture. Ça, j'aime bien. Un look qui commence par son accessoire fétiche, ses lunettes de soleil dont il ne se départit jamais. Je sais, Stéphane, parce que vous l'avez dit pendant la pub, je trouve ça si touchant que je ne peux pas ne pas le répéter à l'antenne. Longtemps, vous avez cru que si Maître Games portait des lunettes noires, c'était qu'il était malvoyant.

[00:53:35]

C'est pas moi. C'est probablement une malheureuse association d'idées avec Gilbert Montagné ou pire, Amadou d'Ahmadou. Un nom, Stéphane, ne vous en faites pas pour lui. Surtout, ne lui prenez pas le bras pour l'aider à traverser la rue à dix sur dix aux deux yeux. C'est juste un style que Gandhi Junas, de son véritable nom, se donne ses lunettes. Ce sont la base du personnage qu'il a créé. Ce rappeur millionnaire qui, sur chacune de ses photos Instagram, démontre qu'il ne connait pas l'existence de Hashem et soit monte, soit descend d'un jet privé.

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Regardez ses fans, je vous fais une petite sélection de ces derniers post ENSTA.

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Vous voyez qu'il est à chaque fois très drogué, très, très drogué, très coquet. Non?

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D'entré s'appelle Stéphane Sapet, au contraire, est derrière. Vous voyez de qui parlez vous? C'est la question que l'on est en droit de se poser. Au contraire, derrière ce personnage volontairement bling bling, Games aurait une vie de bon père tranquille de samouraï au Maroc, où il vit depuis plusieurs années. Une vie derrière ses lunettes que je vous invite à découvrir dans un documentaire que lui consacre Netflix, sobrement intitulé Games. Je vous y invite parce que vous soyez fan comme Olivier Paul ou que, comme moi, vous en ayez a priori rien à cirer.

[00:54:39]

Le doc est intéressant, mais surtout, surtout, Stéphane Guillaume se lance en ce mois de septembre, une initiative qui a peut être tout bonnement changé nos vies.

[00:54:46]

Stéphane, vous êtes célèbre, c'est vrai. Mais franchement, quand on regarde votre Instagram et qu'on le compare à celui de Guillaume, vous faites de la peine, toujours à vous déplacer en train. Parfois même en seconde, vers des destinations aussi sexy et tropicales que la Moselle. Là où Guillaume s'envole un jour sur deux vers Bali ou qu'encourt dans son Falcon 7X. Vous êtes un petit joueur, Stéphane? Et si vous troquez votre carte vermeille Ouigo pour une Américaine Express Platinium?

[00:55:08]

Et si vous étiez le prochain Maître Games?

[00:55:11]

Maître Bernes Oui, c'est la possibilité que vous offre ce génie du marketing qu'émettre Games. Écoutez cette vidéo qui l'a postée sur les réseaux sociaux.

[00:55:18]

Il vous lance un message, Stéphane écrit une chanson, tu fais les arrangements mix des HarmoS, tu nous lenvoi. Et si j'ai un coup de cœur, je la produit avec mon équipe. À toi de jouer, à nous de jouer Stéphane. Ce défi s'inscrit dans le cadre d'une master class games vient de lancer pour 97 euros. Vous avez accès aux leçons sur Internet et pour la formule VIP 497 euros, vous avez la chance de rencontrer le maître, de lui proposer la chanson que vous aurez écrite.

[00:55:42]

Et si coup de cœur il y a, Guillaume se produira. Alors vous me connaissez, chers auditeurs, j'ai évidemment inscrit Stéphane. Qui plus est, en mettant son numéro de carte bleue, comme je sais qu'il peut se le permettre, j'ai pris la formule VIP. Maintenant, j'ai un mois pour le cocher, sachant qu'en termes de musique urbaine, avec Stéphane, on part de la télé.

[00:55:58]

Ne pleure pas. Bon, mais avec un peu de travail à quelque chose de Grigo, on devrait réussir à produire un rap susceptible d'épater Maître Gims. Le problème de Ben, c'est qu'il est un peu timide comme ça au départ. Mais après, une fois lancé, il est plus Boubat que Games. Certaines paroles, j'ai dû lui dire Arrête Stéphane, tu vas trop loin.

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Vous n'allez pas entrer aux arbres ou suspendrait leur tête et leurs membres dans toutes les villes pour être un spectacle d'horreur.

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Enfin, au moins, on a le titre Je te tue et je te vide à très bientôt pour le premier album solo de Maître Bernes. Le game Sprache.

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Merci Mathieu, c'est prêt à soixante dix pour cent. Vrai.

[00:56:35]

C'était 99%. Effectivement, le seul truc faux, c'est de mettre Bernes ne serait jamais vu que vous ne verrez jamais, jamais l'histoire sur les réseaux sociaux. C'est vrai, il est ouvert à tout le monde. Il vient de démarrer et les tarifs que j'ai donné sont appropriés ces centaines d'euros pour les aider à écrire une chanson. Ecoutez, on pourrait lui proposer, imaginer qu'il la trouve bien. Ça, c'est quand même incroyable. Bernes, produit par Paramêtres Games.

[00:56:58]

Mais on n'est pas obligé de chanter, mais vous pouvez rapper. Je rap très bien.

[00:57:01]

Un hommage 16h18 Au latin.

[00:57:06]

Stéphane Bern Historiquement, vous vous écoutez historiquement votre départ révéler un secret que de rappeler qu'il y a quelques années, Olivier Polls, notre expert gastronomique, a écumé les sites de rencontres sous le pseudonyme aguicheurs de Concombre fougueux 75011.

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C'est vrai et tout est vrai. Stéphane J80, c'était concombre fougueux de. Et de ces rencontres souvent furtives, Olivier a retenu une chose pour pécho, il suffit pas de savoir cuisiner un bon petit plat. Encore faut il avoir de l'aide. Oui, mais encore faut il avoir la conversation pour pouvoir raconter l'histoire de ce plat. Et Olivier, vous avez souvent offert des macarons lors de vos premiers rendez vous. Ça marche.

[00:57:42]

Le macaron, c'est une base. Encore faut il savoir lequel. Parce que deux macarons, il y en a une sacrée variété. Les macarons, ils nous viennent du Moyen-Orient, où on cultive l'amande, le vagabond.

[00:57:56]

Il n'y a pas de macarons en bois, mais en tout cas, l'amande et la poudre d'amande est une des bases du macaron. On le retrouve en Italie dès le 14ème siècle et c'est là qu'il prend un bon macaron.

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Les macaronis.

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Et en fait, c'est un macaron qui est un peu différent de celui qu'on connaît à l'heure actuelle. C'est un biscuit au cœur moelleux et c'est Catherine de Médicis, encore elle, qui nous le ramène en France en 1581, alors dans différentes régions.

[00:58:24]

Il va se décliner de différentes manières. Il y en a une quarantaine de recettes aujourd'hui en France, différente de macarons. Celui qu'on connaît, nous, ici à Paris, c'est le macaron parisien. Celui là, il naît probablement vers les années 1830, grâce à un pâtissier qui existe toujours, qui s'appelle Pierre Ladurée.

[00:58:43]

C'est Ladurée qui a donc l'idée de prendre deux macarons du coq, de les accoler et de mettre au milieu ce qu'on appelle une ganache. Ça peut être de la confiture, ça peut être de la crème. En réalité, c'est cette ganache qui parfume le macaron. La coque, c'est toujours la même. Elle est teintée un peu différemment des colorants alimentaires qui donnent les différentes couleurs. Mais la recette est toujours la même, ce qui va donner le goût du macaron.

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C'est ce qu'on va mettre au milieu.

[00:59:10]

C'est très compliqué à faire. Un macaron, la coque, en fait, est assez compliqué. La ganache est très simple, mais c'est vrai que la coque est un peu un peu technique. Moi, je vais vous donner une recette d'un macaron assez facile à faire, qui est le macaron d'Amiens.

[00:59:24]

Le macaron de Brigitte Macron, vous savez, son papa fait mieux. La demande de Stéphanie, il n'en est rien. Maintenant, il y a bien une recette au hasard parmi les centaines de macarons. Brigitte Macron? Non.

[00:59:38]

On en parlera peut être après sa conservation des macarons où ils sont trop mous, où ils sont trop lourds à Bruxelles. Traduire ça, c'est l'histoire de nos vies.

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Il faut, il faut les laisser maturer entre guillemets, un petit peu. Il ne faut pas les manger trop frais. Et c'est vrai qu'il y a une fenêtre de consommation avec ça. Car c'est quoi? Ça se garde au frais. Une fois que les coques sont faites, vous pouvez les garder.

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Comment faire le macaron du macaron darwinien?

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C'est une spécialité qui remonte elle aussi au 16ème siècle. Assez proche, finalement, je pense du macaron original à celui qui est arrivé. Il vous faut simplement 250 grammes de poudre d'amande, 200 grammes de sucre, une cuillerée à soupe de miel très important, deux blancs d'œufs, un jaune, un petit peu de vanille en poudre et un peu d'extrait d'amande amère. Une cuillère à café, tout simplement. Vous allez mélanger la poudre d'amande, le sucre et le miel.

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Rajoutez la vanille, le jaune d'œuf ou mélangez bien tout ça de manière à avoir un appareil bien lissé. Vous ajoutez les blancs et l'extrait d'amande. Vous allez laisser reposer une nuit. Cette pâte, c'est important. Et ensuite, vous allez réaliser tout simplement des petits ronds d'environ 5 6 cm de diamètre que vous avez posés sur une plaque. Vous les enfourné pendant 20 minutes à 170 degrés et vous avez des macarons d'Amiens. Ça va monter un tout petit peu parce que ce n'est pas des macarons très spectaculaires.

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Ça va donner comme des petits biscuits qui sont croquants à l'extérieur.

[01:00:58]

J'adore ça. Vous en avez apporté? Evidemment, ils sont en train de cueillir les restes d'un corps quatre minutes après. Si vous voulez vous amuser, vous avez les macarons de Saint-Jean-de-Luz, ceux de Boulaie, de Saint-Émilion, de Chartres, de Nancie également. Oui, il y a toute une collection de macarons de la durée.

[01:01:15]

Vous allez toujours plus Ladurée. Ladurée continue à en faire. Moi, j'aime les classiques.

[01:01:19]

Je sais pas vous, mais moi, le macaron saucisson pinard français Pierre Hermé, ça, c'est Pierre Hermé qui a lancé.

[01:01:26]

Il y a relancé en mettant des saveurs, du litchi, des choses comme ça. On n'est pas forcément fan et on l'embrasse quand même. Il veut nous en envoyer à changer d'avis.

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Et qui nous envoie là bas, c'est à dire le chocolat, la vanille.

[01:01:39]

Je veux bien accepter le citron si je me dis que le citron vert, ça reconnaît. Là, j'aime bien. Le chocolat noir est très amère, mais pour moi, ca fait aussi bien.

[01:01:53]

Merci, envoyez nous des macarons. En attendant, si vous voulez faire la recette sur le site de Russie, vous avez une petite vin, un Belge qui vous raconte l'histoire d'une recette, un Luxembourgeois qui vous raconte dans quelques secondes l'histoire d'un nom et un Suisse qui passe les plats. C'est presque l'Eurovision, c'est historiquement. 16H18 18 au. Stéphane Bern et Matthieu Noël, une émission consacrée aujourd'hui à la mode, sans tentative d'imitation de Karl Lagerfeld.

[01:02:24]

Stéphane Bern, c'est déjà un succès en soi. Je me donne l'ambition de faire roman est déjà un succès en soi. Stéphane va rapidement procéder au mot de la fin. Chaque jour, la découverte de l'origine d'un mot ou d'une expression aujourd'hui au programme.

[01:02:37]

Stéphane, je demande aux Français de ne pas aller dans les zones à risque. C'est trop dangereux. François Hollande, c'est pas un souhait que je souhaite Nicolas Sarkozy.

[01:02:46]

Le vol des portables à l'arraché, ça n'existait pas avant que les portables existent. Nadine Morano. Vous venez de vous faire trois copains.

[01:02:53]

Vous l'avez compris, toutes ces belles phrases sont des tautologies. On répète la même idée. C'est un pléonasme, une lapalissade. Et comme je voulais revenir sur ce brave homme, Jacques de Chabannes, maréchal de France, premier seigneur de La Palice, une commune de l'Allier à 25 km de Vichy. Charmant endroit alors que l'on se moque volontiers des personnes qui commettent ces répétitions, tout comme on s'est moqué de monsieur de Lapalisse.

[01:03:20]

C'est très injuste, car ce dernier n'a jamais commis le moindre truisme. Oui, on peut dire aussi Truismes, ça vient de tchou en anglais. Mais alors, tonton Stéphane, comment monsieur Lapalisse a inventé les lapalissades? S'il n'a pas commis de truismes, je ne pourrais pas être votre tonton Mathieu.

[01:03:34]

On a à peine 5 ans d'écart. Bref, monsieur de La Palice est mort en 15 125 au combat à Pavie, en Lombardie, et sa veuve fit des d'écrire sur sa tombe.

[01:03:44]

Ces quelques mots, hélas, La Palice est mort. Il est mort devant Pavie.

[01:03:50]

Et s'il n'était pas mort, il ferait encore vie.

[01:03:55]

Un plaisantin, mais également poète, Bernard de la Menoua, fit exprès de confondre le FN, ce qui donna s'il n'était pas mort, il serait encore en vie. Il décida d'en faire une chanson truffée de lapalissades qui donna à Monsieur de La Palice une étonnante postérité internationale. Car on utilise ce mot en Angleterre, en Italie, mais aussi en Russie. Allez, laissez moi vous offrir une dernière pensée, celle de Johnny, qui ne nous manque pas que pour ses chansons.

[01:04:27]

On se souvient aussi de l'analyse qu'il avait faite de sa propre course au Paris-Dakar en 2002, en déclarant Tu te rends compte, si on n'avait pas perdu une heure et quart, on serait déjà là depuis une heure et quart. C'est sans doute la plus belle des lapalissade.

[01:04:44]

Historiquement, votre spécial Sapés comme jamais touche à sa fin. Personnellement, je ressors de là, comme Stéphane lorsqu'il ressort de la boutique Hermès, avenue Montaigne, des étoiles plein les yeux. Qu'est ce qui vous a le plus marqué aujourd'hui, Stéphane, dans votre émission? Déjà, il n'y a pas de boutique Hermès Avenue. C'était un plaisir. Je voulais voir. C'est là où se situe la boutique, à l'angle de la rue du Faubourg, dans le Maine.

[01:05:05]

Malgré tout, Stéphane reste quelqu'un de simple.

[01:05:09]

16H18. Historiquement, faux. Historiquement, vôtre se termine. C'est toujours un déchirement, Matthieu. Mais heureusement, on se retrouve demain Stéphane avec, comme toujours, trois personnages que tout sépare. Mais un point commun étonnant réunit oui Mathieu.

[01:05:23]

Demain, rendez vous avec une famille formidable. Ou plutôt des familles formidables. Les Borgia, dit Craipeau, sans oublier les Kardashian à par demain. Mathieu, retrouvez historiquement votre tous les jours de 16 heures à 18 heures sur Europe1 et en podcast. Europe1.fr.