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Pour vous écouter, RMC Bayonne va venir exprimer un avis qui, on le sait à l'avance, sera faux. C'est sans doute un audit de leurs dirigeants qui fait du bien respirer. Bien d'accord. Alors pourquoi est ce que tu voulais parler de Domenech ce soir?

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Parce que ce week end, j'ai constaté une sorte de petite vague médiatique qui allait dans le sens d'un soutien affiché. Tentative de réhabilitation de quoi? Je ne sais pas s'il n'y a rien à réhabiliter puisque c'est le désert qui lui sert de CV ou de gens qui disaient que on était trop sévère. Je ne sais pas qui était le. Et la gestion est une question qui est tombée sur un média important, l'autre média important, à part nous l'équipe. Avez vous pardonné?

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Comme si le sondage était positif. Avez vous pardonné? Comme si il fallait pardonner? Mais si pardonner. On est pas des écoles, parle de religion et de et grabar? Il y a une rédemption. Et le grand pardon, ça veut dire quoi? Je comprends pas. Il n'y a rien à pardonner ou pas à pardonner à nous. Notre métier, c'est de regarder des faits et d'en parler le plus objectivement possible. Et justement, à ce sujet là, il faut peut être quand même clarifier la situation de cet entraîneur de Nantes qui a retrouvé du boulot en club, donc après 27 ans, parce que monsieur a dû trouver ça formidable de faire loriginal et d'embaucher un entraîneur qui n'a jamais entraîné pratiquement 27 ans, c'est que t'as plus jamais, plus de temps du tout.

[00:01:37]

J'avais 3 ans et donc rappelé un petit peu comment ça fonctionne. Notre notre beau métier et comment on appelle ça la connivence. Rappelons quand même qu'il y a plus de 27 ans, il a eu quelques résultats, il a fait monter les équipes en Ligue 1, notamment. A 27 ans, il fait monter une équipe de Mulhouse ayant passé par là. Tu peux gauche, se dit la liste des entraîneurs, mais elle est longue, comme tous nos bras réunis.

[00:02:04]

Il faut se calmer quand même.

[00:02:06]

Mais ce qui me gène le plus, c'est même pas ça. Moi, je m'en veux, je m'en fous de ça. C'est de savoir comment on a décidé et on est en train d'orchestrer des avis positifs à son égard. Raymond Domenech et le compagnon de longue date d'une journaliste très connu qu'on connaît que globalement, on apprécie tous. Franchement, on le sait, j'ai été ami avec elle pendant des années. Je la vois plus maintenant, mais je la respecte.

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Et quand on se croise, ça se passe toujours très bien. On a travaillé ensemble. Énormément de journalistes aujourd'hui dans la profession la connaissent et l'apprécient. Lui même a bossé dans un média et donc, à ce titre, s'est rapproché de Jean. Qui aujourd'hui, veulent dire en gros il est formidable des gens qui travaillent aussi bien sur RTL que L'Equipe. Des gens qui sont à Canal et qui la connaissent. Je préfère à la limite l'honnêteté très simple de Pierre Ménès qui dit moi, je suis pote avec Estelle, donc ça va me causer un soucis.

[00:03:06]

Au moins comme ça, c'est clair. Et quand il parlera de Raymond Domenech, on pourra pas écouter d'une oreille non averti ce qu'il dira. Pour les autres, je ne sais pas si tout le monde et si tout le monde est au courant, c'est quelqu'un quand même. C'est une personne Domenech qui, dans le milieu médiatique, connait tout le monde. Parce que maintenant, il y gravitent par son billet à lui, parce qu'il a été longtemps consultant ou par le biais de sa femme depuis très longtemps.

[00:03:28]

Donc moi, ça m'agace un peu parce que moi aussi je pourrais justement parce que j'ai du respect pour elle, ne pas vouloir l'abîmer. Mais c'était la même chose à l'époque parce qu'à l'époque, en 2008 2010, peut être que c'était même les moments où je la connaissais encore mieux qu'aujourd'hui. Mais moi, notre métier, ça ne doit pas être ça. Et Domenech? Je ne sais comment dire. Je ne ferai pas de fixette sur lui. A contrario, parce que Disnat ou Machin, si il fait des choses bien à Nantes, s'il obtient des bons résultats et que son jeu est autre chose que du ciment, j'aurais aucun problème à le dire.

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Mais ce qui m'agace, c'est justement tous ceux qui ne le diront pas parce qu'ils le connaissent moi aussi, même si je m'adresse pas la parole. Je ne peux pas me voir, mais moi aussi, j'ai joué au poker avec lui. J'ai fréquenté les mêmes milieux, on s'est retrouvé dans plein de trucs ensemble et tout. Mais moi, je ne supporte pas ça. Moi, c'est cette connivence dans notre métier qu'on voit dans tout, en politique et dans le sport, je crois que c'est encore pire.

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Et rappelle toi d'ailleurs que quand Roland était allé à Rennes, ça nous avait quand même posé un problème. Parce qu'on se disait merde, qu'est ce qu'on va pas rester longtemps? Pas parce que l'on bosse avec lui des années itou. Franchement, c'est chiant, mais ça ne va pas. Mais quand tu connais, quand on sait naledi, il faudra faire le max pour être clair là dessus. Et tout, si, si, ça se passe pas bien tout ça.

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Mais oui, ça prend un bras. Il ne faut pas avoir peur de le dire. C'est des gens qu'on connait tous les consultants. Gérome Demain, il prend un club.

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On le démontre son ça va pas durer, mais l'attend sur RMC la réception d'un procès très simple. C'est quand tu es entraîneur en Ligue 1, tu n'es plus à l'antenne. Roland Romeyer, l'entraîneur en Ligue 2, il était et il était et il était à l'antenne. Je me souviens de sa discussion à l'époque de Ligue 2, mais on en parlait Bombus, commentait la Ligue 2. Rabaissés, Cuillé après? Le truc, c'est que ça s'est bien passé pour lui puisqu'il a fait monter l'équipe.

[00:05:11]

Donc pas. On ne pouvait pas dire du bien de lui alors que c'est pas vrai. Mais bon, là, je suis toujours et on a toujours été le max du max, du max, de la clarté là dessus. Et on me prendra pas à ne pas être sincère et ne pas dire ce que je pense en fonction de mes joueurs. Ça continue. Vois, ça m'énerve quand, dans les autres médias, j'entends tout ce dont je sais qu'ils sont potes avec lui.

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À nous donner la fessée, ça en fait le fond de mes soucis. Après, chacun fait ce qu'il veut, mais qu'on vienne pas nous donner la leçon comme quoi on est en fixette. Ou comme quoi il est formidable. Et tout ce qu'il n'est pas formidable. Il est nul, sa carrière nul. Il a jamais rien fait. Donc, si maintenant il veut faire quelque chose à Lyon, qu'il le fasse, il n'y a aucun problème et je serai jamais en finale.

[00:05:51]

La Coupe du monde, c'est un entraineur bidon qui transforme ses conférences de presse en show, en cirque parce qu'il se prend pour Mourinho. Mais ça reste un Mourinho du pauvre et il n'arrivera jamais à la suite de son idole. Après moi, je mets ces objectif et je lui en veux pas du tout et je n'ai rien de personnel ici et là. C'est même pas une question d'objectivité, d'ailleurs. Moi, je sais même si c'est ton ressenti sur eux, sur ce qui s'est passé entre L'Equipe et Canal.

[00:06:19]

Moi, je les ai écoutés à Canal samedi et dimanche. C'est vrai que après, chacun en fait. Moi, ce n'est pas un problème de défendre Raymond Domenech. Tu as le droit de le faire. S'ils ont envie de le faire, il faut juste respecter ceux qui ne le font pas et ceux qui ont et qui ont un avis contraire comme le mien, comme le tien, comme celui de Jean-Michel Larqué aussi. Jean-Michel en a mis des bonnes aussi.

[00:06:40]

Mais ce que je veux dire, c'est que et on n'est pas là pour juger. Moi, je ne suis pas là et je ne vais pas dire alors je le dis aujourd'hui parce que j'ai entendu. En effet, je me suis senti visé tout le week end, a fait avait avec réflexion là savoir ouais, le bashing sur Raymond Domenech et certains d'autres consultants d'autres pays. Après, Daniel a parlé de Pierre Ménès. Pour moi, vous savez que c'était très compliqué tous les deux.

[00:07:10]

Après, on s'est expliqué. Moi, ce n'est pas. Je sais, c'est moche. Mais moi, je sais, Questel, c'est ta copine. Mais ne venez pas et ne venez pas nous dire qu'on est trop sévère. Et tout ça est impossible. Ne venez pas nous faire ça. On connaît en effet la Roja terroriste de la rue de la Relation. Venez nous dire que quand tu connais très bien un proche ou même la personne, c'est toujours très compliqué d'aller loin dans les critiques.

[00:07:33]

OK, il n'y a pas de souci, mais ça, ça se respecte. Mais respectez juste ce que nous, on peut. On peut dire parce qu'en effet, il n'y a pas de bashing Domenech. Moi, quand je donne mon point de vue sur Raymond Domenech et Daniel, à un point de vue différent, il n'a pas connu comme moi sur le terrain et j'ai connu dans le vestiaire. J'ai connu cette séance d'entraînement, je sais pour avoir partagé le vestiaire avec certains qui l'ont eu en espoirs.

[00:07:56]

Je ne parle même pas de ces clubs parce que j'étais quasiment pas dit quand il entraînait. Donc je vais loin, mais c'est la vérité. Donc donc moi, je l'ai connu comme ça. Je sais que moi, comme sélectionneur, comme séance d'entrainement, c'était même si il y a eu des choix de sa part. Et en plus de ça, moi, ce que je reproche à cet homme là, c'est que c'est un menteur. Et ça, c'est terrible.

[00:08:18]

Quand tu es dans un vestiaire et que t'es face à des joueurs et que tu mens à tes joueurs parce que tu sais que c'est un menteur. Il a accentué sur Nicolas Anelka quand il s'est fait virer de la Neistat. Il a accentué plein de fois sur des sélections de joueurs avec moi. Et là, c'est directement pourquoi j'ai pas fait l'Euro. Et avant la Coupe du monde 2006, s'il avait été clair, au moins, c'est quand tu es franc et franc.

[00:08:39]

Tu dis ça plait ou ça te plait pas, c'est comme ça. Mais quand tu essayes d'arrondir les angles et en plus que tu viens jusqu'au mensonge, là, c'est pas possible. Donc, tout ça fait que entre ses qualités de technicien et d'homme. Ben oui, c'est sûr que moi, j'ai, mais que des critiques et en plus. Et là, je réponds au journal, au consultant. Qui est Abi Baye, qui l'a défendu aussi en nous, en nous citant du moins plus ou moins, en nous citant le samedi soir.

[00:09:06]

Leur boulot, je ne l'ai pas assez. Il leur a dit la même chose que Pierre Ménès et frappe avec la norme. Non, mais soyons sérieux. Moi, je dis donc, moi, je les cite parce que en fait, par exemple, il y a dis moi, j'ai entendu à Dubaï, a dit et je le jugerait non sur les faits. Bah moi aussi, si c'est pour ça, moi aussi, non, je vais attendre.

[00:09:23]

Oui, il n'y avait pas que ça. Je comprends pas qu'on puisse faire du bashing. C'est un entraîneur. Il est entraîneur, il a la passion d'entraîner. Qu'on le rappelle, pourquoi on le lit, on l'envoie à la poubelle tout de suite? Non, mais alors moi, je vais lui dire pour jouer à la poubelle non plus. Non, mais j'aurais aimé avoir les deux qu'on a avec toi et moi. Moi, j'ai dit dans Roten, rigole vendredi.

[00:09:45]

Et Jean-Michel Ried, alors j'ai dit J'ai dis juste que c'est là, encore une fois, que je me dis dans Lofteur que cet homme là, avec ce qui s'est passé, l'image qu'il envoyait envoyé du football français parce que Kanté, sélectionneur national puta, ce n'est pas n'importe quel poste, quand même, était le patron du foot français. D'accord, donc, le patron de la sélection française. Donc t'as des devoirs, t'as plein d'avantages. OK, au niveau de la notoriété, d'entraîner, d'entraîner une sélection qui est une des meilleures au monde.

[00:10:15]

Okay, donc, ça, c'est les avantages et les inconvénients, du moins les devoirs. C'est que t'as un devoir d'exemplarité à l'image que tu envoies. Elle est très importante. T'imagines que l'image qu'il l'a envoyée et ça, je parle en connaissance de cause de 2004 à 2010, qui a été la honte du football français? La honte, Gilbert. Et que quand Abib rendez vous dans le bus, la poignée de main X+ 2008 2010 parce que 2006, tu vas en finale de la Coupe du monde quand même t'aimer, tu sais, tu sais ce qui s'est passé en interne quand elle a pris l'équipe en 2004.

[00:10:47]

J'y étais, tu sais, c'est Gradlon que tu tu sais, tu laisses passer, bazarder. Quand il est arrivé avec ses grands sabots et qu'il a tout le passé là, il l'a mis de côté. Parce que soi disant, Raymond Domenech qui révolutionne tout, parce qu'on s'était fait éliminer en quart de finale, parce que je l'a pas gardé. Mais moi, j'en ai eu beaucoup de sélections avec lui et plus avec lui qu'avec Raymond qu'avec Jacques Santini, donc.

[00:11:08]

Donc, à l'arrivée, j'ai même pensé pas jamais. Quand il tirait, les cartes n'étaient pas dedans. Le seul truc que je dis, c'est que tu passes dormions dans vos écrits, mais dans vos critiques. Parce que ça et là et là, je cite, je cite Habib et alors leur boulot, c'est oublier. Pas oublier, pas pace qu'il a envoyé comme message, dire Abib. Moi, je ne vais pas aller le critiquer sur l'image qu'un sélectionneur au Sénégal a pu envoyer parce que je ne sais pas ce qu'il pouvait ressentir, mais par contre, ce que moi, moi et je ne vais pas les citer, les autres, mais il y en a beaucoup qui pensent comme moi.

[00:11:40]

Le footballeur français sélectionné à l'époque le met tout ce qu'il a envoyé comme image et l'image terrible, ça a été Nahimana. On la paye encore aujourd'hui parce qu'on était en ayant été la risée dans le monde. Et encore aujourd'hui, on en parle à l'étranger.

[00:11:55]

Donc, excuse moi que cet homme là qui a la tête sur truc là pour lui, d'un jeu bleu bleu quand même, est assez crédible pour dire je ne voulais plus le voir sur un banc de touche. En plus, était parti dans les médias et était donneur de leçons en étant à l'unique Atef. Il bouffe à tous les râteliers et aujourd'hui, il va nous donner la leçon parce qu'il va entrainer une équipe comme Nantes et les révolutionnaires. Parce que tu t'imagines, il a pris un point contre Rennes où il a Haku pour l'instant.

[00:12:21]

Voilà, et il a pris un bon point à Montpellier. OK, donc, mais dit, adéjà même ils sont. Ils sont capables de dire qu'il y a la méthode Domenech. Elle marche déjà, mais arrêtez donc. N'oubliez pas le passé. Il y a certes été sélectionneur national et je suis désolé que aujourd'hui, je m'entends très bien que Didier Deschamps, s'il y a un deuxième nightlife, j'espère pas et que c'est Didier Deschamps qui est à la tête.

[00:12:44]

Ben bien sûr, j'aurais pas envie de revoir Didier Deschamps à la tête d'une équipe en France ou même à.