Écoutez RMC Julien Laurence qui est à Londres, bien sûr. Julien, bonsoir, salut Julia, tu me parminou trois devant les gars. Ouais, tu es la Jules Verne. John Kroger, notre spécialiste du foot italien. Il a également salué Yod Gilbert, bonsoir tout le monde et on accueille Aïeux Pierre-Emmanuel Veillet, qui est avec nous. Quand qui s'appelle Veille s'asseyaient dans le studio RMC, on l'écoute. À propos du patron, il y aura l'avoir. Mais bon, ça n'avait rien à voir là.
Encore plus t'écouter.
Daniel. Dans le doute, on va s'abstenir. Comme disait Michel Botro alors, Pierre-Emmanuel connaît par cœur le fonctionnement de la ligue DCG avec toutes ces instances parce que Timbo survécut assez longtemps avec la galaxie d'Ermont, comme on l'appelle aujourd'hui dans la finance, dans le sport. Et vous allez voir. Pierre-Emmanuel est un laboratoire à idées sur l'évolution des structures qui vont nous occuper dans les minutes qui viennent. Parce que demain, il y a cette fameuse élection du conseil d'administration de la ligue qui ensuite, va choisir un nouveau président.
On va venir nous dire s'il faut attendre quelque chose de cette élection puisque j'ai bien peur qu'il ne fait rien attendre.
Malheureusement, on attend tout de suite. Peut être pas parce que, justement, on est plus sur un débat d'hommes que débat d'idées. Et oui, mais peut être que c'est aussi le rôle de votre émission de poser les bonnes questions à le montant à la Ligue des sponsors. Juste un petit point sportif avec toi, Julien, sur le match de l'Angleterre, hier soir. l'Angleterre qui n'a pas gagné hier. Il y a eu les histoires Foden et compagnie, donc ça fait parler beaucoup aujourd'hui.
Résultat ça fait parler, effectivement, parce que parce que déjà, c'était encore très mauvais de la part de l'Angleterre, un peu comme contre l'Islande quelques jours auparavant. Sauf que au moins en Islande, ils avaient gagné. Cette fois, ils ont fait match nul contre le Danemark 0 0. En première période, ils ont eu quatre touches de balle dans la surface de réparation adverse. Aucun tir cadré et souhaite Southgate. Vous savez à quel point je ne porte pas ça dans mon cœur.
Mais la composition d'équipe où il lance le jeune Calvin Calvin Philips, le milieu de terrain de Leeds pour sa première sélection après une très bonne saison de Chypre à côté déclinera de West Ham, ce sont deux joueurs aux profils très, très similaire qui jouaient tous les deux sur la même ligne, avec aucune créativité, aucun mouvement, rien du tout dans ce 3 4 3 qui ressemblait quasiment à rien. Moi, je comprends pas. Pour moi, c'est encore une preuve de l'incompétence de sa requête à ce niveau là.
Parce que d'aller au Danemark avec tout le potentiel offensif que cette équipe d'Angleterre a et que Sterling sent le chaud et Ekeng devant, on est quasiment aucun ballon pour jouer, qui est très peu de services pour les attaquants et qui attend autant de temps. Mais même à la base, qui, face à cette équipe d'entrée là aussi défensive, aussi conservatrice, je dirais. Moi, je trouve ça hallucinant. Quand tu vois sur le banc, par exemple, il y a Mounting Aguas qui sont entrées en jeu, certes plus tard dans le match, et qu'on a un petit peu fait bouger des choses.
Mais voilà, pour moi, encore une fois, la preuve que Southgate est complètement à côté de la plaque. Bon, à suivre les résultats des équipes défensives, mais ils n'arrivent pas à marquer la différence de qui ont fait ce métier.
Julien explique tout. Il y a un grand fantasme en France quand on parle à chaque fois de la ligue. Ouais, les présidents Caïazzo qui dit ça? On veut une société commerciale comme les Anglais. Sauf qu'au final, on s'est jamais vraiment penché sur ce qu'ils font vraiment, les Anglais. Est ce que tu peux lui expliquer le fonctionnement de la première ligue?
Oui, bien sûr. Alors c'est un fonctionnement assez assez jeune, assez nouveau, on va dire, puisqu'il remonte à 1192, quand les clubs de première division à l'époque, puisque c'était son nom avant la première ligue, ont décidé de s'émanciper finalement de la Ligue professionnelle de football, qui était à l'époque identique, qui comportait les 4 4 divisions professionnelles en Angleterre dans 92 clubs, de la première à la quatrième division. Parce que les grands clubs, notamment de 1ère division de Premier League Arsenal, Manchester United, Liverpool considéraient que c'était finalement impossible de changer.
La façon dont le football anglais était dirigé à cette époque là. Devant, l'élite était derrière, puisque tu devais à chaque fois avoir 92 clubs qui votent puisque les 92 clubs étaient ensemble dans la même saison. Ils ont resserré l'élite, ils ont fait de l'élitisme, mais ils n'ont pas eu peur de l'élitisme stadion. On va rester en Zapatero pour discuter, pour avancer. Ce que nous, nous n'arrivons jamais à faire puisqu'il faut toujours qu'ils se mettent d'accord.
Je ne sais pas pourquoi on n'aurait pas 92 ans. On a deux divisions. Tous les clubs pro, ça fait un petit peu plus. Et on sait le 40 et les Anglade mémorables et historiques qui entre entre la poignée de riches. Ce que j'appelle en rigolant les Cendant. Ça fait tout le temps la même histoire. Julien Green non plus, ça à la guerre de Cent Ans, si tu continues à 92, notamment sous l'impulsion de Davidson, qui était à l'époque le vice président d'Arsenal, qui était un génie du lobbying, qui a su notamment à la Fédération anglaise parce qu'il fallait absolument le soutien de la Fédération anglaise à ce moment là pour s'émanciper des autres clubs professionnels anglais, ont crée donc la première ligue qui fonctionne comme une société, effectivement, puisque la Première League appartient à ces 20 clubs membres.
Donc, peu importe qui descend, qui monte. Mais les 20 clubs qui sont cette saison en Premier League, la Premier League leur appartient. Chacun est actionnaire avec une voix dont chaque club vaut exactement le même poids, que ce soit chez United ou Manchester City ou Liverpool. Et donc, à chaque fois que tu prends une décision ou que tu veux changer un règlement ou que des contrats ou n'importe quoi, chacun vote. Tu dois avoir 14 voix sur les 20 ans sans représentation de ce qu'on appelle en France les familles.
C'est d'ailleurs là l'une des raisons. Tout le monde et les syndicats. Voilà qui prend ces 10 millions. Les vignettes Panini et le syndicat des entraîneurs et les indépendants, j'en ai marre de dialoguer. Ça n'existe pas, tout ça. Ça n'existe pas, ça et là. Laissant à faire des déjeuners à répétition à la Villa Corse, accompagnés parfois de jolies Daniel. La ligue, c'est pas la ville. La Corse, c'est la fédé. Oui, Julien, mais la grande différence aussi avec la France, c'est que la Fédération anglaise a gardé un droit de veto, mais qui est plus officieux, officiel, finalement, qui est quasiment jamais utilisé.
Ça veut dire qu'il n'y a aucune. À aucun moment, la Fédération anglaise ne va venir s'immiscer dans la Premier League. A ce que ces clubs soient, ces 20 clubs de l'élite peuvent faire. Par exemple, on l'a vu encore une fois, notamment quand, par exemple, à la reprise, un cas comme le Gretzky qui disait Moi le patron et c'est moi qui vais décider sur la ligue, ça peut pas exister en Angleterre, pas existé. Il n'y a que chez nous.
Donne Noël chez nous. Techniquement, il pourrait effectivement parce qu'il y a ce droit de veto. Mais encore une fois, je pense qu'ils ont gardé ce droit de veto de manière plus officieuse qu'aux officiels. Et vu la puissance de la première ligue aujourd'hui par rapport à tout le reste en Angleterre, ce serait quasiment impossible que la Fédération puisse enfreindre quoi que ce soit par rapport à ce que voudrait faire. J'aimerais maintenant que Yod nous explique comment les choses évoluent en Italie, et notamment aujourd'hui, parce qu'on a appris qu'aujourd'hui, l'organisation qui chapeaute la Liga pendant la Seria veut faire rentrer au capital des nouveaux actionnaires pour, en gros, enrichir le championnat italien, explique Nouvo Ioane.
Ouais, alors, je suis remonté juste un tout petit peu plus tôt, quelques années en avant. Je ne suis pas remonter jusqu'en 1992 comme comme Julien, mais en Italie, ça parle de 2010. Et c'est encore le même concept d'élitisme puisque avant, la Seria et la série B étaient gérés par ce qu'on appelait la Ligue Callejon. Et il y a eu une scission entre la Lega Seria, donc, qui gère la Seria, et la Lega Be, qui gère la Serie B Notre et une scission entre première et deuxième division.
Ensuite, la Fédération italienne on parlait des familles de football, la Fédération italienne. Il y a sept entités qui la composent. Il y a les gars Seria, les gabbers Lega Pro. C'est la troisième niveau. Lesquatre Militum TI, c'est les amateurs. Association des joueurs, association des entraîneurs, association des arbitres. Ça, c'est pour vous donner un peu le panel du football italien et comment il est géré aujourd'hui. Ils veulent passer un cap au niveau de la Liga seria parce que tout est une histoire de pognon, clairement et pas forcément de gestion.
Moi, j'estime qu'ils devraient plus se pencher sur comment ils gèrent leur argent plutôt que d'en chercher toujours un peu plus. Mais ça, c'est un autre débat, mais ils veulent toujours un peu plus d'argent et réduire le gap qu'il y a aujourd'hui avec la première ligue. Mais même la Bundesliga et la Liga, qui ont un chiffre d'affaires plus important que la Seria. Et pour ça, ils ont décidé d'être un peu créatif, entre guillemets. C'est qu'ils veulent.
Alors ça a été voté, mais il y a encore plein de processus pour que ça soit mis en place. Ça a été voté et accepté par les 20 clubs de Seria. La création d'une entreprise de médias qui sera chargée de produire du contenu et de marqueté et gérer les droits télé. Puisqu'on sait que les clubs sont ultra dépendants des droits télés, c'est la manne principale de recettes en Italie et tout le monde estime. Les acteurs estiment en tout cas qu'on peut faire beaucoup plus que 1,3 milliard actuellement en Italie et à l'international pour les droits télés.
Donc, dans cette nouvelle société, ils veulent faire rentrer des fonds privés qui s'appellent des capital investissement. Des sociétés de capital investissement, donc des purement financiers, on ne parle pas du tout de sportifs qui vont aider cette nouvelle société à prendre des parts de marché, à grossir et à s'auto financer par la suite. Un peu plus dangereux, ça quand même. C'est un peu plus dangereux, je pense. Mais ces fonds privés vont prendre 10 pourcent d'actions de la nouvelle société qui sera créée pour.
Alors là, il y a deux offres sur la table. Il y en avait 8 au total, mais deux seulement ont été retenues entre 1,35 et 1,65 milliard d'euros pour 10 du capital. Et ces deux sociétés vont ou ont déjà proposé à la Seria ont assuré plutôt que proposer des droits télé a minima, 1,5 milliard d'euros pour le prochain. La prochaine renégociation de droits télé entre 2021 et 2024, donc, voilà un peu. L'idée, c'est de faire rentrer des fonds privés dans une nouvelle société un peu commerciale, entre guillemets, plus média que commercial d'ailleurs, mais qui gérera et distribuera les droits télé.
OK, donc, les Italiens se bougent, les Anglais ont un modèle différent. Pareil pour les Allemands et les Espagnols. Rallonge, interpelle le stade d'origine. La question posée j'écoute avec beaucoup d'attention est ce que le fait qu'il y ait justement les huis clos ou presque presque huis clos, ça augmente les droits télés puisqu'il va peut être y avoir plus de personnes qui vont s'abonner. Alors ça augmente surtout la pression, la pression sur les clubs pour trouver de l'argent, ça, c'est clair.
Pour les droits télés, on verra. Roland on a vu Julien pourra confirmer que en Angleterre, ça baissait légèrement. Il sera difficile d'aller beaucoup plus haut de façon que ce qui est fait actuellement. Alors je parle pour la première ligue. Julien me corrigera, mais en Italie, on estime qu'on peut progresser quand même encore un peu, mais on pourra pas atteindre des plafonds incroyables. Donc, huis clos à huis clos, on pourra pas exploser tous les plafonds en terme de droits télé, alors on va rentrer dans les détails de la gouvernance tout à l'heure.
Mais le modèle français Pierre-Emmanuel, toi qu'il connait bien, est ce qu'aujourd'hui il est complètement obsolète, selon toi? Ou est ce que quand même, il a des trucs positifs qui fonctionnent? Bien sûr, il y a des trucs positifs qui fonctionnent. On s'est quand même rapproché d'une gouvernance à l'anglaise. On a un directeur général maintenant qui a été installé depuis quelques années et a fait des choses pour travailler le produit, les gains et pas sûr de rester.
Il n'est pas sûr de rester, mais il y a des quatre ans après, on risque de tout déglingués. Un peu, malheureusement. Ce qu'on observe, c'est que dans la mesure où on n'arrive pas à se mettre d'accord sur un modèle soi, qui est cette société commerciale qui est effectivement un modèle dont certains rêvent, quand on est d'accord, ils n'y arriveront pas à faire ça. Je pense qu'il s'agit là que toutes les familles et tous les gens qui doivent parler l'interventionnisme répété de l'aigrette, ils peuvent réussir les gros clubs, essayer de monter ça.
Je pense qu'ils peuvent réussir. Après, c'est vrai que la voie qui a été empruntée, qui a été choisie récemment, n'était pas celle là. C'était de faire une vraie réflexion en terme de gouvernance, parce qu'aujourd'hui aujourd'hui, il y a un millefeuille d'intervenants, pas seulement les familles, mais même au sein, au sein même de la ligue. On a une assemblée, on a un bureau, on a un comité d'administration. Même pour prendre une décision, c'est déjà extrêmement compliqué.
Ben oui, société commerciale est une voie. Il y a peut être une voie plus française. On va dire qui consisterait a très singulièrement améliorer la gouvernance. C'est que c'est pas très compliqué. Finalement, il faudrait un président souverain qui choisit son directeur général et qui va lui donner pouvoir. Un président souverain à droite. Les clubs ne vont pas le faire. Il continue à avoir l'idée que les élèves qui choisissent le prof pour leurs élèves profs, ce n'est pas le bon, c'est à dire les banques de la coopérative qui choisissent le bien qui dirige la coopérative.
Tu veux tu mazzoleni? Il y a bien plus de boulangers pâtissiers? Non, mais je ne vois pas comment retourner ce fonctionnement. En fait, il faudrait qu'ils soient tous assez soucieux du sens commun pour se décider à choisir un mec et à laisser bosser. Je pense qu'il existe quand même au sein des présidents. On entend souvent un peu les mêmes. En réalité, c'est vrai que Jean-Michel Aulas s'exprime beaucoup. Bernard Caïazzo s'exprime beaucoup. Il y a quand même d'autres présidents qui s'expriment moins et qui y travaillent aussi.
Bien sûr, il y a des présidents qui sont qui sont brillants, en tout cas qui réussissent au niveau de. Déjà, il était plus 20 ans pour décider, pour décider pour eux, pour l Angleterre grand ducale, avec et avec Losail qui récupère des droits télé avec une partie. Vous inquiétez pas, la Ligue 2, on va pas tout abandonner parce qu'on ne peut pas abandonner, parce que ça nous sert aussi. Si vous développez vos joueurs et tout, on peut peut être en récupérer, mais nous, à 20, on va décider de notre avenir et on ne va pas se mettre à discuter avec toute la Ligue 2, avec le Qatar et plus NFP avec Machin.
Parce que moi, quand j'entends qu'en dehors de la Ligue 2, encore Philippe Piat qui est venu chialer hier ou avant Teardrop, tu dis mais tu veux pas t'occuper de tes vignettes Panini, arrêtez de nous saulaie. Alors matérialisait pas clavier. Pas lui non plus. C'est un peu caricatural. Et des Beynel quand on écoute vos correspondants étrangers, c'est vrai que le point commun de toutes les créations, que soit le modèle italien ou modèle anglais, ça a été une scission à un moment donné.
Avec les clubs les moins influents et des divisions inférieures, parce que c'est extrêmement difficile. Et moi, je trouve qu'en plus, ça peut être vertueux pour eux. On a vu, par exemple, au niveau du championnat national depuis quelques années, qu'il a pris son destin entre ses mains et qu'ils ont développé des idées. C'est devenu un produit qui a été commercialisé avec des droits télé, avec un peu plus de travail marketing autour de la Ligue 2 pourrait avoir finalement aussi un parcours assez similaire et pouvoir trouver une autre histoire à raconter que celle de la Liga.
Finalement, Eric, ça interpelle tout ce que tu entends là où tu te dis. Non, mais par contre. Hâte de voir ce que ce qui va se passer derrière. Parce après l'épisode Kovy de les décisions qui ont été prises là dessus, tu pensais au monde nouveau qu'ils allaient tous s'entendre. Ça va être formidable. Non, pas du tout. À voir avec voir ce qui va se passer parce qu'on donne des exemples de l'étranger, de ligue qui qu'Aubry donc, puisqu'on vous a expliqué que pris une autre direction surpuissantes comme beaucoup d'argent.
Alors bon, après, je me méfie toujours de je me dis toujours qu'un jour, la bulle des droits télé ouart le système italien qui veut faire rentrer des des des privés du privé. Je trouve un peu plus dans cas là dessus. Les investisseurs sont bien leishmania les fonds de capitaux, là, je trouve ça assez dangereux aussi. C'est en fait une réplique de ce qu'on peut voir dans d'autres sports parce qu'il y a des gros fonds d'investissement qui sont rentrés, par exemple dans la Formule 1, dans les championnats m'auto et qui ont laissé faire qu'ils sont simplement.
La formule a parfaitement réussi son coup. C'est absolument admirable ce qu'ils ont réussi à faire pour promouvoir le produit. C'est absolument fantastique. Mais est ce que ce modèle là n'a pas fini de te répondre? Le Thomas Destination aussi a maintenant Schnerb. Pourquoi ça? C'est parce que finalement, on est dans une concurrence toujours plus importante dans ce sport spectacle. Il y a des chaines de télé, il y a du contenu à créer et en fait, ces fonds d'investissement là et ils spéculent.
Mais ils sont aussi investis finalement dans l'idée que la société va consommer de plus en plus de ce type de produits là et que le fonds que investissent dans la longueur, ils investissent là dedans en pensant que c'est un marché qui va générer des bénéfices. Est ce que ça ne fait pas penser à ce qui s'est passé il y a quelques années? Comment s'appelait cette boite qui a coulé et qui a entraîné beaucoup de boites qui faisaient du business avec la FIFA?
SL Tu ne sais pas si ça, ça ressemble pas à ça ou on avait Soutter Sous traiter la négociation des droits, ça, c'était pas forcément bien fini. Cette histoire n'était pas bien fini. Il y avait d'autres histoires qui étaient dans les tuyaux des valeurs. Le football français, comme le rappelait Gilbert. Moi, j'ai été. J'ai travaillé longtemps avec Jean-Claude Darmon et il a quand même créé les structures destinées aux droits télés. Au moment où lui était aux commandes, il y avait un patron.
Et les droits n'ont fait qu'augmenter. Canal+ a été même créé de cette mouvance là. C'est une société bien organisée peut aussi amener la création de valeur, bien évidemment, évidemment. Messieurs, si je peux rajouter, je suis envoyé en Afrique vu qu'on parlait de Formule 1. Il faut savoir que le fond qui était entré au capital de la Formule 1 s'appelle CVC Capital a fait une offre pour la série à. Les deux candidats retenus entre guillemets en finale pour acquérir les 10 de la future société de la série.
Pas d'accord, donc. Effectivement, faut ramener leur savoir faire, en quelque sorte d'un vrai travail. l'Assemblée a fait un travail fantastique avec leur série sur Netflix. La promotion de documentaires, ça a complètement réveillé la discipline. Vraiment? C'est d'ailleurs la série bien plus intéressante que le Grand Prix. Oui, Survivances, Verdier ou Hugo Hasbara, mais justement, elle est malheureusement bien ordinaire, mais admirable. Drive To surveille un et deux. Après, il se trouve que la saison est moins emballante parce que c'est toujours le même qui gagne.
C'est vrai que si, dans la foulée, il avait eu une bonne saison de la concurrence, c'était bingo. Bingo! A fond les ballons pour eux, quoi. Mais néanmoins, ils ont parfaitement formaté. Ils ont pondu un super beau produit. On va continuer le débat. Mais Pierre-Emmanuel, il y a quand même un secteur qui est en mutation parce qu'effectivement, il y a de nouveaux acteurs à les GAFA. Y a Netflix, c'est les acteurs.
On ne peut pas passer à côté. Le foot français, en particulier, peut ne pas passer à côté. Non, justement, il faut. C'est pour ça que ce que je regrette un peu, moi, dans cette élection de demain, c'est qu'effectivement, on ne parle pas assez. Quel est le programme? Finalement, toute élection, quelle qu'elle soit, est généralement un programme de Denisot, le copain de l'aigrette, avec un programme qui n'est pas un programme d'échange d'idées, de débats, d'idées.
Là, de gars qui vient, qui dit moi, je veux faire ça pour un pote. C'est un programme. Après, ils choisissent leur resto. Demain, il pourrait y avoir des auditions. Il y bien, mais c'est pas sûr. Oui. Parmi les personnalités, demain, on ne sait même pas lesquelles ça va être. Mais certains sont des gens qui ont déjà formulé des propositions. Parler de Vincent Labrune, c'est quelqu'un qui s'est exprimé déjà sur des formats de compétition, par exemple.
Des évolutions. Michel Denisot, c'est un homme de médias, même si il n'est plus aussi aussi impliqué, aussi jeune qu'avant. Mais c'est vrai que c'est un homme de médias qui pourrait avoir un programme sur ce sujet là au moins. Donc, évidemment, c'est quand même des gens qui ont certaines qualités. Mais ce qui est dommage, je trouve, c'est que ni au niveau des clubs ni au niveau médiatique, on se pose pour se poser les vraies questions de savoir quelles seront.
Quels sont les enjeux de cette élection? Il y a les enjeux de gouvernance. Vous l'avez rappelé dix fois, mais finalement, il y a aussi. Quelles sont les quelles qu'elles? Quelle va être la feuille de route de ce que les axes de développement? Cette fameuse société commerciale dont on entend toujours parler? Est ce que est ce que quelqu'un apporte ce qu'on sait si Denisot est pour? Est ce qu'on sait s'il a brûlé? Pour ce qu'on sait?
Si les autres candidats sont pour ce qu'ils vendent comme ça, ils peuvent payer pour parce que c'est la société commerciale. C'est un renversement de la table. C'est un fonctionnement différent. C'est une structure différente. C'est celle de libération qui va être réalisée. Il va décider de faire ça avec les Vallées, avec les 20 clubs de Ligue 1 pour vous dire ce que tu veux faire. Quand on écoute vos vos correspondants à l'étranger, il y a la première ligue qui, effectivement, elle a complètement annulé la ligue.
La ligue n'existe plus là bas. C'est la première ligue dépend directement de la fédé encore. Votre correspondant disait à juste titre que la fédé a plus vraiment voix au chapitre. Mais en Italie, la ligue existe encore, s'occupe de la gouvernance et il y a une bataille à une société commerciale qui s'occupe de la partie commerciale et laisse la gouvernance à la ligue. C'est un format qui font des règlements. Ça fait quand même bien rire. Il reste du taf.
Tu laisses le business. La ligue doit aussi avoir un pouvoir, organiser les compétitions, le calendrier. Alors on va continuer le débat dans quelques instants. Merci les Guerriau et Julien pour cet éclairage. Bon, pour une fois, 100 fois plus de vitesse dans un match à gagner. Pour le coup, il aurait Ioane tout à l'heure. On va continuer le débat avec Pierre-Emmanuel Vy dans quelques instants pour bien comprendre les enjeux de ce qui va se passer demain à la ligue.
Je me répète, ça peut paraître anecdotique. Voilà Denisot, Labrouste ou je sais pas qui. Et pourtant, ça n'est pas parce que ça déterminera quand même des stratégies à venir, même si on n'est pas tout à fait content du fonctionnement. Et puis surtout, quelles pistes de changement peut on amener? On va en reparler dans quelques instants. Va tout de suite.