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[00:00:07]

Tu t'es? Bonjour, je suis sessiles et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de maternité autrement. Aujourd'hui, c'est la 100ème, c'est le 100ème épisode de Bice et un épisode exceptionnel. Invité exceptionnel, je vous plante un peu le décor, car si vous connaissez Clémentine, moi, vous ne connaissez pas. Il y a deux ans et demi environ, je travaillais avec elle et au détour d'une conversation, elle me parle de son projet de podcast qu'elle prépare le soir chez elle, après sa journée de boulot.

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Moi, j'aime les podcasts. Ça fait longtemps que j'en écoute, mais celui là, je l'attends avec impatience, car j'ai trois enfants et des histoires de maternité m'ont toujours passionné. Et puis, le premier épisode sort enfin en mars avril 2018. Agnès et son accouchement express. Je me revois encore l'écouter un dimanche après midi, au calme, dans ma cuisine. Et là, je me dis c'est génial, c'est brillant, c'est bienveillant. Ça va cartonner, j'en suis sûr.

[00:01:18]

Je recroise Clémentine dans la semaine. Je lui fais part de mon enthousiasme après l'écoute du premier épisode et je lui lance le 100ème épisode. C'est moi qui interview. Elle me regarde avec une petite moue. Elle fait semblant d'y croire, mais bon. Et le temps a passé. Moi, Bliss, j'y crois. Bliss, c'est une évidence. C'est le podcast qu'on attendait toutes. Parce que la conception, la grossesse, la maternité, c'est parfois un long fleuve tranquille que ça.

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Et à ton micro, chaque semaine, une histoire singulière.

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Des femmes, parfois des hommes, des célèbres, des moins célèbres, des jeunes, des moins jeunes, mais qui, au final, se retrouvent autour d'un sujet universel la maternité. Glisses Stories est une pépite. Glisse sans toi, Clémentine, ça ne serait pas Bliss. Bon, tu vas dire que je m'emballe, mais j'ai envie de te comparer à de grandes dames de notre histoire qui ont fait avancer la place de la femme dans la société. Car oui, grâce à toi, j'ai le sentiment que la maternité trouve enfin une place dans notre société, qu'on peut en parler, exprimer nos désirs, s'affirmer, par exemple, dans un choix d'accouchement ou de parentalité en changeant de vie.

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Tu voulais faire quelque chose d'utile, de puissant, de fort. Eh bien, c'est réussi, Clémentine. Bravo Bliss! À libérer notre parole, à briser des tabous. Et c'est loin d'être terminé. Au nom de toutes et de tous, je souhaite te dire un grand merci. Te dire à quel point tu fais partie de notre vie et à quel point on t'aime. Clémentine. Bon, allez, je m'arrête là parce que j'ai hâte d'écouter enfin ton histoire, celle de la clémentine, maman.

[00:03:01]

Je sais qu'il y a une tradition de présentation, mais avant ça, j'ai envie de te demander c'est comment d'être de l'autre côté du miroir?

[00:03:10]

C'est mal.

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Ecoute, c'est la vraie fois que j'entends ce texte. Je suis évidemment très touchée. Tu m'as invité à préparer un truc, mais je ne pensais pas que ça allait me cueillir comme ça. Alors, qu'est ce que ça fait de se retrouver de l'autre côté du miroir? C'est voilà. Tu vois l'état dans lequel je suis avant même d'avoir commencé l'histoire. C'est très impressionnant, finalement, d'être à cette place là. Aujourd'hui, ça me met en lumière. D'autant plus à quel point toutes les femmes qui viennent à mon micro font une démarche tellement engageante et engagée et courageuse, et tellement cette libération de la parole est un acte militant et nécessaire, bien sûr.

[00:03:57]

Utile, mais pas évident du tout.

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Est ce qu'on a envie de savoir cette fois, soit maintenant là? Oui, alors moi, j'ai toujours.

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J'ai toujours botté en touche parce que j'ai toujours trouvé que mon histoire était moins intéressante que les autres et que j'ai toujours eu un peu le syndrome de l'imposteur. Tu sais? Oui, mais non. Mais puisque je sais que beaucoup de auditrices me sollicitent depuis. Du coup, depuis quasiment le démarrage, je me suis dit que le septième épisode, effectivement, je ne pouvais pas écouter.

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On n'allait pas attendre cent de plus. Y'a un moment, faut y aller quand on déroge pas à la tradition.

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Donc, je vais te demander de te présenter ton nom, prénom, mon âge, ton âge.

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Évidemment, ça fait très sympathique à ce que tu fais dans la vie. Même si on a tous une petite idée. Et puis il me dire de composer ta famille, Clémentine?

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OK, Cécile, alors, je m'appelle Clémentine Ganay. J'ai 41 ans, presque 42 et j'habite à Paris. Je suis une Parisienne pure souche et ma famille est composée de Julien. Ma vie depuis 15 ans maintenant? Oui, oui, oui, 15 ans, on a fêté nos 15 ans cet été. Même si ça paraît fou.

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Et on a donc deux enfants Pablo aka Pablo Torres, qui va avoir 9 ans, et Telma aka Telma Shootent, qui a eu 7 ans avant l'été.

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Donc a fait 7 ans qu'on est sur du cément, s'est tu d'accord?

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Des agents encore sympa. Ça fait plein de câlins. Ouais, ouais, on est très important.

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Indispensable. Et Julien, tu la encourrait comment alors? Julien On s'est rencontrés sur un tournage parce que moi, dans mon ancienne vie, parce que j'avais plusieurs vies professionnelles comme tu le sais, mais une de mes vies professionnelles. D'ailleurs, une très importante, ça a été le cinéma. Donc j'ai été assistante, mise en scène sur des tournages, sur des téléfilms, sur des longs métrages et donc un des derniers films sur lequel j'ai eu la chance de travailler.

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C'était un long métrage qui s'appelait Ça ne s'invente pas, qui s'appelait On va s'aimer. Génial! Une comédie musicale. Et Julien faisait partie de l'équipe Décoration. Et moi, je faisais partie de l'équipe mise en scène. Et voilà, c'était une amourette de tournage. Oui, voilà. Ah tiens, le petit, le petit mec de la déco, il y a une bonne gueule.

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Il est drôle, il me plait bien, et réciproquement. Mais franchement, notre histoire était vraiment vouée à tomber dans les oubliettes, comme d'autres. Oui, quelques semaines après le tournage, moi, j'avais prévu de partir à New York très vite après ce tournage. Pourquoi et pour faire quoi? Je n'avais aucune idée pour vivre une aventure new yorkaise et j'avais trouvé un stage dans une boîte de prod et j'avais dit à Julien Ecoutes, c'est cool, on est bien ensemble.

[00:07:06]

Mais par contre, un projet New York m'attend. Donc, il est pas question que tu me fasse dévier de ce projet qui est vraiment beaucoup trop tentant pour le mettre de côté. Ça faisait deux mois qu'on était ensemble. Je dis Ecoute, mec, je te kiffe, c'est super. Maintenant, je pars à New York. Tu me suis dit Si tu veux, si tu me suit pas, c'est que la d'ampli, c'est la vie.

[00:07:28]

Et puis viens, vient, s'écoulaient. Tu vois, qu'est ce que tu n'avais pas dit?

[00:07:32]

Eh ben, il est venu, il est venu. Alors il est venu. Pas tout le temps, mais il est venu de moi par ci, par là. Et puis, en fait, on s'est rendu compte. Finalement, on a vécu notre première année de couple à New York et quand on est rentré à Paris, on s'est installé très vite ensemble puisque on avait déjà vécu cette aventure ensemble. Ça crée des liens quand même de vivre un an quand même.

[00:07:56]

Je n'ai pas eu envie de rester un peu plus à New-York. On a hésité. Ouais, on a hésité. Et puis, en fait, on est tous les deux très famille, très tribu de potes et de famille. Et là dessus aussi, on s'est retrouvés. Ça a été un beau gros point d'ancrage commun. Vous ne pouvez pas vivre loin de nos familles. Donc, on est rentré à Paris. Moi, j'ai bifurqué vers vers un poste plus sédentaire.

[00:08:22]

Tu vois où je partais plus en tournage aussi longtemps où j'étais dans des bureaux plus fixes. J'avais quand même déjà dans un coin de ma tête l'envie de construire une famille. Je pense que c'était le moment de ma vie. Pourtant, j'étais assez jeune. Rétrospectivement, j'avais 26 ans. Qu'est ce qui a plu chez Julien? Qu'est ce qui a fait que t'arrêter sur lui?

[00:08:47]

C'est quelqu'un qui a beaucoup de fantaisie. Il y a beaucoup de qui me fait beaucoup rire. Et ça, ça a l'humour. Ça, c'est le secret. Je pense à un couple qui dure. C'est quelqu'un qui est très famille. Et quand je l'ai présenté à ma famille, qui était le centre de mon monde, il y a eu une espèce de d'approbations collective à l'unanimité. Il plaisait, il m'a séduit, moi, et il a séduit tout le monde, je pense.

[00:09:16]

Enfin, je suis sûr même que ça y est pour beaucoup. Et à l'époque, la question de l'enfant n'est pas du tout d'actualité. Vingt ans, on a 27 28 ans. Ce n'était pas une priorité pour moi. La question de la maternité, en fait, je vais te dire je ne me suis jamais posé la question parce que ça a toujours été une évidence que je serais maman un jour en moi. La maternité, elle est arrivée dans ma vie, petite fille, parce que j'ai eu des sœurs jumelles, en fait.

[00:09:52]

Et ça, ça a été fondateur. Je pense dans ma conception de la famille, même de la grossesse, que dans l'accueil d'un enfant. C'est con. Mais en fait, j'ai vécu finalement la maternité avec un grand M. À travers la maternité de ma mère.

[00:10:12]

T'as quel âge? Quand les sœurs arrivent. Ah oui, donc, elle est déjà grande. Je suis totalement en mesure d'accueillir des petites sœurs. Et du coup, j'ai couvé ma mère. Je me souviens que a une grossesse gémellaire, c'est pas de tout repos facile.

[00:10:31]

Et puis. Et puis, et puis voilà. Et puis elles sont nées. C'étaient deux petites filles. C'était extraordinaire. Je m'en suis énormément occupé puisque j'en étais cadre. Et du coup, j'ai un peu pris le rôle de la deuxième maman et j'ai occupé à adorer m'en occuper. Mais adorer et. Mais changer les couches, donner les biberons, moi, je l'ai faisait jouer. C'était merveilleux.

[00:10:55]

Oui, j'avais posé la question est ce que j'aurais envie d'avoir des enfants?

[00:11:00]

Et Julien, alors? En fait, il va falloir qu'on remonte à quelque autre histoire avant Julien pour que je te raconte un premier. Un premier pas dans la maternité puisque quand j'étais au lycée, j'ai eu un amoureux au lycée. Comme beaucoup, c'était mon amoureux de l'année du bac. Ce qui est pas du tout pratique de tomber amoureuse l'année du bac.

[00:11:28]

Par contre, j'étais très, très amoureuse et avec ce garçon, j'ai vraiment vécu mon éveil sexuel. Vraiment? N'est pas le premier homme avec qui j'ai couché, mais celui avec qui c'est celui avec qui sait raconter. Vraiment, vraiment, c'est celui avec qui, surtout, ça a duré.

[00:11:49]

Oui, et il faut savoir que moi, je viens d'une famille hyper bourgeoisie parisienne.

[00:11:55]

Tout ce que tu veux machin, où tu te dis bon bah, l'information circule. Les jeunes femmes sont informées. Eh bien, pas du tout. C'est à dire que quand j'ai commencé à sortir avec ce mec au lycée et donc à avoir une vie sexuelle, ma mère était totalement au courant. Bon ben, elle n'a pas eu le réflexe. Moi, je l'ai pas eue non plus d'aller voir une gynéco. Je ne prenais pas la pilule et on mettait des préservatifs et on faisait gaffe.

[00:12:24]

C'est tout.

[00:12:24]

Et un jour, je tombe enceinte.

[00:12:28]

Et là, je me dis Mon Dieu! Donc là, vraiment, le sol se dérobe sous mes pieds.

[00:12:35]

Comment il réagit, lui? Hyper bien. Et on s'est même pas posé la question de qui? De quoi on le garde? Évidemment, on le garde pas.

[00:12:47]

Il faut avoir été bon. Et là, je me retrouve donc chez ses parents.

[00:12:56]

Heureusement, il n'était pas là à ouvrir le bottin et à chercher une gynéco pas loin dans le quartier.

[00:13:04]

Tu était mineur et je suis mineur.

[00:13:06]

Ouais, tout à fait. C'est un point important. Je suis mineur, mais on est fin septembre et je vais avoir 18 ans mi octobre.

[00:13:13]

Ah oui, mais le temps compte en même temps, mais chaque chaque jour exactement. Et donc, très vite, elle me reçoit, reçoit. Elle m'explique tout le monde sur la bonne. Oui, oui, je tombais sur une femme qui a été a été bien du tout cas, qui a su avoir les bons mots et qui m'a bien aiguillé. Et elle m'envoie ce qui est au planning familial. Parce que quand t'es mineur, épiques, t'as pas de suivi.

[00:13:41]

Gynéco Eh ben, tu vas au planning familial pour qu'on t'explique. Est ce que c'est que d'avorter à peine 18 ans, c'est quand même un sacré truc, en fait. Et d'ailleurs, dans un coin de ma tête, je me dis au moins, ça fonctionne. Tu vois, il y a un truc quelque part, je pense. Assez rassurant. Tu vois? Bon. Et puis voilà, on fait tout le protocole. Mais du coup, ce qui est fou, c'est que le jour de l'avortement, j'ai 18 ans puisqu'il s'est écoulé 15 jours ou trois semaines.

[00:14:12]

Et donc, je le dis à mes parents la veille.

[00:14:15]

Ils sont jusqu'à hier soir un peu choqués, mais disons qu'ils ont pas trop le temps de s'appesantir sur le sujet puisque dès le lendemain, l'intervention a lieu. Je le fais sous anesthésie générale. Oui, je passe une matinée à l'hôpital et puis après, je repars et c'est terminé.

[00:14:32]

Et avec ton copain, avec mon copain qui m'accompagne, qui est venu me chercher le matin chez mes parents, voilà qui a été vraiment super.

[00:14:41]

Il n'y a aucun côté traumatisant parce que non, parce que t'es.

[00:14:47]

Non, je ne suis pas traumatisé. Vraiment pas. Je vais sur le moment où je vis ça comme une expérience. Tu vois comme un. Une épreuve, c'est une épreuve, mais une épreuve de la vie. Voilà qui qui? Ben voilà, j'ai pas fait gaffe, je tombe enceinte, je le paye.

[00:15:05]

Ben voilà, je fais ce qu'il faut pour pour régler le problème, puisqu'à l'époque, oui, il n'est pas question que j'ai un enfant à 18 ans. Donc voilà. Bon. Et puis, il se trouve que je reste encore après quelques années avec ce garçon qui a une vraie grande histoire d'amour avec qui d'ailleurs, je me dis un jour quand on sera bradant, on aura un enfant. Bon, on aura choisi. Et puis, on en fait pas du tourbes de la vie.

[00:15:35]

Mais en fait, ma première approche en tant que jeune femme d'une grossesse, ça a été ça. À quoi? Ça a été un avortement, donc c'est pas ce qu'il y a de plus réjouissant et à la fois. Bah voilà, c'est comme ça, c'est ça.

[00:15:50]

Oui, voilà, ça fait partie de mon histoire et j'en ai notamment beaucoup parlé à mes sœurs quand elles mêmes ont démarré leur vie sexuelle. Ouais, et ça a été. J'ai un peu fait ce que ma mère n'avait pas fait puisque ma mère n'avait pas du tout été dans l'information avec moi. Et je me suis dit ça ne se passera pas pareil avec mes soeurs, je vais les avertir, je vais les informer.

[00:16:13]

Donc voilà, donc tu installes avec Julien, ça se passe bien.

[00:16:19]

Ouais, ça se passe très bien après mes 30 ans, je commence vraiment à lui en parler plus régulièrement. Qui, un jour, convient que ouais, effectivement. Effectivement, ce serait bien le moment. Ouais, j'arrête la pilule et là, ben là, ça n'arrive pas du tout tout de suite.

[00:16:40]

Ah bon? Ah bah, pas du tout.

[00:16:41]

C'était dire que moi, donc, étant tombée enceinte. 10 ans avant de vouloir, 12 ans avant, je me dis bon, Alexion.

[00:16:51]

Et pas du tout. Les mois passent, puis les mois passent. Ah ouais, ouais.

[00:16:56]

Ouais, donc, je, tu sais, tu scrute, tentacule.

[00:17:02]

C'est clair, abattaient l'âge. Chaque fois que tu vas aux toilettes et la douche, les débarras. Et puis rien.

[00:17:09]

Rien, rien, rien. Putain, c'est pas beau, j'ai raté le coche. Ouais, enfin, il y a un truc du Ti-Mé que je comprends pas.

[00:17:19]

Bon, on est en 2000 10. Ouais, moi, mes copines ont pas eu de problèmes de fertilité. Rien du tout. Ouaki, tu peux en parler en disant voilà, je me languis un peu.

[00:17:32]

Ouais, ouais, mais j'ai une gynéco très détendue. Ah, c'est marrant. Parce que du coup, la gynéco que j'ai changé gynéco après. Et c'est la gynéco qui avait suivi ma mère. C'est pas vrai. Et bien sûr, pour les quatre enfants, les trois grossesses. Donc, autant dire qu'elle m'accueillent, limite comme sa fille. Oui, mais je me sens bien avec elle. C'est une femme formidable, qui est rarement tellement sympa et tellement brillant.

[00:17:59]

Je me sens vraiment à la famille et donc c'est normal. T'inquietes vous vous inquiétez pas, on s'inquiétera au bout d'un an, mais là, vraiment, tout va bien a été de vous mettre la pression. Et puis les mois passent. Je travaille toujours beaucoup. J'y pense tout le temps. Beaucoup, évidemment. Il est comment? Bob est détendu? Ouais.

[00:18:23]

Oh là, là, vous pouvez essayer. Oh là, aucun problème.

[00:18:29]

Et arrive la période de Noël. On n'a pas pris de vacances depuis peut être un an, on a pas arrêté et là, à Noël, on a un break tous les deux simultanés, ce qui n'arrive jamais. Et on part un peu à la campagne et tout machin. Et je me souviens très bien que mon cerveau se met en mode vacances quand on se détend.

[00:18:51]

Ouais. Et début janvier, juste après le Nouvel An, on part à Londres avec des potes.

[00:18:58]

Et là, un jour, je me réveille et j'ai mal aux seins. Mais t'as pas idée, mais j'ai les seins parce qu'ici, j'ai l'impression d'avoir des hématomes. Mais j'ai l'impression qu'on m'a roulé sur les seins dans les pubs anglais. C'est possible, non? Mais je te jure, c'était improbable.

[00:19:15]

Tiens, Julien est passé cette nuit. Mais oui, ne sais pas. J'ai fait un coma éthylique. Que s'est il passé? J'ai mal aux seins. Je ne peux même plus mettre mon soutien gorge. C'était douloureux, odieux et lâche.

[00:19:30]

Tan tan tan tan tan. Je calcule, je calcule mal aux seins.

[00:19:36]

Vacances, sexe intensif.

[00:19:42]

Peut être que c'est ça que je tiens.

[00:19:44]

Juliens, mais attends Malosse, quoi? Mal aux seins.

[00:19:48]

Bonheur, HiMedia, quoi? Shimy.

[00:19:51]

Tu sais que c'est un symptôme. Si ça se trouve, c'est ça. Un bon Diamandis. On est à Londres, on bagaudes des hommes à non, mais on est hystérique et à la fin avec tous nos potes et on ne le dit pas garde.

[00:20:06]

Mais il y a une espèce de Abba.

[00:20:08]

Et puis Boba, j'ai pas mes règles aussi. Et donc, on rentre à Paris le lendemain matin. Claque, on est à la maison, je fais le test et je me souviens toujours.

[00:20:20]

Je fais pipi sur le bâton, je le, je mets le capuchon, je vais dans la cuisine, je le retourne et avec Julien en est là. On est, on n'ose pas le retourner. Mais je te jure, on n'ose pas le retourner.

[00:20:32]

C'est le premier test qu'on fait tous les deux. Ah ouais, j'ai un retard de règles que j'ai mal aux jambes.

[00:20:40]

Et là, on retourne ensemble le truc. Et là, il y a marqué deux, trois semaines. Hollande sait marquer, c'est marqué. Et là, mais mon Dieu!

[00:20:51]

Mais la joie, la joie, la joie, on tombe dans les bras l'un de l'autre. On pleure de joie.

[00:20:57]

Et en cisaillé quoi? C'est presqu'un an? Tu vois? D'attente interminables.

[00:21:06]

Ça y est. Et donc, on est en transe de joie. C'est la meilleure nouvelle de l'année de la vie et donc c'est parti et c'est parti et c'est parti.

[00:21:18]

J'aborde cette première grossesse sans aucun a priori vierge de tout.

[00:21:23]

Je suis vierge de tout. Très vite, je fais une échographie. Tu, c'est la première école pour bien vérifier qui a celles qui datent de datation.

[00:21:34]

OK, elle confirme qu'il y a bien qu'avec un embryon coeur.

[00:21:40]

Mais surtout, c'est la première fois que j'entends le choeur et ça paraît. Je ne m'y attendais pas du tout. Et là, c'est complètement magique, quoi, dans ce choeur comme un cheval au galop, quoi.

[00:21:52]

Ah oui, c'est fou, c'est un métier.

[00:21:55]

Et donc, je suis assez bon. Il y a bien, il y a bien un embryon, c'est vrai. Belle grossesse, quoiquil qui démarre.

[00:22:04]

Vous en parlez, vous? Commencez à en parler. Comment ça se passe alors? Grandes familles?

[00:22:08]

Oui, grandes familles. T'es un peu attendu? Oui, je vois beaucoup.

[00:22:15]

Oui, l'apéro, oui, mais beaucoup de dîners, bien sûr. Ah ben ça, c'est fatal.

[00:22:20]

Et donc, après cette écoute de datation, même si on s'était dit qu'on attendait 3 mois, je fonce chez mes parents. Leur annoncer la nouvelle parce que c'est pas tendre. Je ne peux pas attendre. T'as trop attendu? Ah ouais? Et donc, mais j'ai trop attendu à la fois. Je n'avais pas du tout informé mes parents de notre projet. Il fallait pas que Yennenga maman tombe des nues.

[00:22:45]

Et puis, comme ils sont très pudique, très. C'est votre vie chérie. On respecte, on n'est pas intrusif. Donc, en fait, il m'avait posé 0 question tu avais mis, je me souviens, la photo est un peu la poche et le un blanc au milieu, tu vois. Mais bon, quand tu sais ce que c'est quand même un petit peu. Et on avait déboulé chez eux. On était juste tous les quatre. Et là, ils avaient ouvert l'enveloppe et ma mère s'était effondrée sur le canapé.

[00:23:13]

Elle était debout et elle est tombée et elle était trop heureuse.

[00:23:20]

C'était vraiment une très bonne nouvelle parce que en plus, je suis donc l'aîné de leurs enfants. Et puis, je suis l'aînée des petits enfants. Tu du côté de mon père. Donc, il y a un truc de démarrage de la lignée va de succession. Qui était qui était chouette, quoi?

[00:23:37]

Mes parents étaient très, très, très heureux, mais on leur a dit pour le reste de la famille. On attend les trois mois pour tes sœurs et frères. Ta t'annonce rien. Non, non, non. On attend, on attend les trois mois. Donc on mitonne des trucs gastro.

[00:23:54]

Voilà mon grand truc. J'ai tellement picolé la veille. Oui, ça, c'est un grand que je suis.

[00:24:00]

En fait, je suis encore un petit peu en gueule de bois. Ouais, donc, je préfère vraiment prendre de l'eau pétillante.

[00:24:07]

Ça, en fait, ça ne marche. Poesia dogo techni. Alors l'époque, ça a marché toujours. Et puis, et puis on attend.

[00:24:15]

On attend donc. Moi, je tombe donc dans une narcolepsie lintensité à Brest. Dire que je suis épuisée au bout de ta vie. Mais tu continue le boulot?

[00:24:23]

Oui, bien sûr. Je reprends après les vacances de Noël. Oui, oui, je n'ai pas eu de maux de grossesse.

[00:24:30]

Trop relou, à part la narcolepsie, c'est à dire que c'est terrible.

[00:24:35]

C'est atroce ce que je pouvais m'endormir par terre à n'importe quel moment de la journée. Et alors? À l'époque, je travaillais. Donc j'étais en montage d'une émission de télé, donc j'étais quand même dans une salle de montage avec un canapé et des écrans et des écrans pendant coquettement.

[00:24:51]

Oui, c'est terrible pour Estavayer. Et donc je me souviens que je disais monteur qui était avec moi dans la salle. On était tous les deux. Je sais ce que je vais faire.

[00:25:00]

Une petite sieste, t'inquiète pas.

[00:25:04]

Je mettais en boule sur le canapé derrière. Je dormais 20 minutes. Il me réveillais. Je n'y avais pas dit. Je lui ai dit à la fin Pour les uns, je ne suis pas comme ça. D'habitude, j'ai beaucoup plus d'énergie. Mais c'était horrible. Bon, c'est un moindre mal. C'est tout ce qu'il peut y avoir, ce qu'on peut avoir répliqué, voilà. Et là, je me souviens, je retourne voir ma gynéco pour lui montrer l'écho.

[00:25:28]

C'est pas elle qui me faisait écho. J'allais dans un cabinet à part et elle m'a dit Baget, super!

[00:25:36]

Voilà, je vous avais dit pas de quoi inquiéter tout.

[00:25:39]

Je suis trop contente et elle me dit Bon, alors maintenant, vous avez bien écouté. Je vais vous dire deux choses hyper importantes qui sont les deux seules choses. Si vous deviez retenir deux choses, c'est celle là. Première chose. Interdiction formelle d'aller sur Internet. Je vous interdit d'aller sur les forums. Quelle bonne idée! Voilà. Donc, vous allez avoir envie toutes les cinq minutes d'y aller. Je vous ordonne de ne pas le faire parce que sur ces forums.

[00:26:08]

Pour tout et n'importe quoi. Il n'y a que les mauvaises nouvelles, vous allez vous voir les pires scénarios à tous les maux et vraiment, faut pas le faire.

[00:26:17]

OK, bon, deuxième chose, dites vous que 98% des grossesses se passe très bien. Ouais, donc, il n'y a pas de raison de s'inquiéter, en fait, et tout va bien se passer.

[00:26:34]

Elle est géniale, elle, Genia sa ça, c'est les deux choses qu'elle me recommande au premier rang des vrais choix. Et moi, tu vois bonne élève qui n'est d'informations sur rien de tout ça. Pas un livre. Ah ben non, j'ai rien. Je me dis OK. Bon, bah, je note, je retiens et j'exécute. Elle m'avait conditionné dans le fait que ben, une grossesse n'est pas une maladie, pas une maladie.

[00:26:57]

Tout peut très bien. Exact. Tout se passe généralement très bien. Et on stresse pas. Et ça va aller mieux.

[00:27:06]

J'ai démarré cette grossesse vraiment sur ce mot de la maman. Et donc arrive cette vrai première école, là où je vais avec Julien.

[00:27:15]

Et là, donc, tous, on attend tous. Et surtout, en fait, c'est la première Ecos où tu vois vraiment ton bébé en tête.

[00:27:26]

Ouais, en fait, c'est la seule où il tient dans l'image exacte, complètement. Et Julien, c'était la première fois qu'il venait avec moi. Un rendez vous médical ne venait pas du tout avec moi chez la gynéco et tout est là. Et là, on découvre tous les deux notre bébé.

[00:27:44]

Est ce que vous aviez une préférence garçon?

[00:27:48]

Alors moi, je voulais un garçon. Ouais, Julien, j'ai cru qu'il s'en foutait un peu moins en vrai, évidemment, l'emporte toujours quand même.

[00:27:59]

Une petite, oui.

[00:28:00]

En fait, je voulais les deux, évidemment. Mais moi, étant grande soeur et ayant eu un petit frère avec qui ça a été la guerre toute mon enfance. Ouais, maintenant, ça dort. Et heureusement, voilà, notre enfance est derrière nous, mais je n'avais pas envie de reproduire ça. Donc je voulais avoir le modèle grand frère petite soeur, dans l'idéal. Bon, voir le truc de fantasme. Ouais, mais bon, la première éco, le gars nous dit pas non.

[00:28:31]

Puis nous dit mais même si je voyais un truc, c'est trop trop tôt.

[00:28:35]

Trop bon encore par delà, avec un beau cliché. Vraiment, la photo, vraiment? Comme dans les livres?

[00:28:44]

Tiens donc, vous pouvez l'annonçaient. Exact, mais on peut l'annoncer et Josian a toujours on sort de ce cabinet discographie a tous les deux, il fait beau, on sort de l'hiver. Ah ouais? Et c'est un moment vraiment suspendu où on est tous les deux là, avec ce que cette enveloppe contient. Notre secret, c'est un truc tellement tellement fort et si bien. C'est la première fois d'ailleurs qu'on a. On s'est dit allez, on va, on va lui acheter son premier jet à trois mois.

[00:29:15]

N'importe quoi. Non, c'est tout.

[00:29:18]

A vous acheter une petite tenue de naissance. On a pris le nom. On a pris Gries en sachant ce que c'était.

[00:29:27]

Et là, on s'est dit OK, on peut le dire, comment on fait?

[00:29:31]

Donc, on a photocopier cette photo déco graphie. Ouais, on a fait plein d'enveloppes avec la photo et là, on a fait la tournée des popotes. Et le moment est évidemment hyper émouvant. C'était le jour où je l'ai annoncé à mes frères et soeurs. On était, on était chez mon frère, on était tous ensemble et je leur présente les trois enveloppes comme ça, en éventail, devant un jardi. J'ai un petit truc pour vous et tout s'asseyent sur le canapé.

[00:29:59]

Et là, ils prennent chacun leur enveloppe et nous invitent à un concert. Est ce des billets d'avion ça et là?

[00:30:07]

Mais pour moi, c'est une photo qui restera gravée dans la mémoire. Je les vois encore tous les trois là, ouvrir leur enveloppe et découvrir cette photo de fétus discographie et donc s'effondrer en larmes. Lesquels?

[00:30:24]

Les lécrit, les soubresauts, les bonheurs, la joie. Vraiment, c'était. C'était hyper émouvant. C'était hyper émouvant quand on a demandé le sexe. Ah ben oui.

[00:30:40]

Là, j'étais trop content. Oui, j'avais mon petit garçon, c'est trop cool.

[00:30:46]

Quand tu tu fantasme un truc épique, c'est quand je te donne la bonne et la bonne réponse. Toi, tu as le bon choix. Donc, on s'est réjoui vraiment d'attendre ce petit garçon. On a assez rapidement choisi le prénom à moi. Pablo, c'était c'était mon prénom depuis toujours. Pourquoi?

[00:31:04]

Parce que pourtant, pas du tout d'origine espagnole. Ni rien. Je peux quand même dire Pablo Truss, à la fois puissant, à la fois doux et ronchon, qui savait du caractère à trouver émargeant.

[00:31:17]

Ah ouais, c'est ça maintenant?

[00:31:19]

Lang Lang, c'est trop, c'est trop joli. Et j'ai eu la chance que Julien adhère totalement à ce prénom. Ouais, ouais, ouais.

[00:31:28]

Est ce que les chances de l'accouchement arrivent? Tu fais une préparation, tu vas faire les cours ou les papas sont en chaussettes?

[00:31:36]

Tu sais, tu fais quoi?

[00:31:38]

Tu scuba un moment? Il faut apprendre à respirer. Oui, oui, oui, c'est vraiment ton visage, tout ça.

[00:31:45]

Ben alors, déjà, j'étais entre les mains d'un obstétricien. Est ce que ma gynéco chérie la n'accouche pas? Ribery, malheureusement. Donc, elle m'a envoyé chez un confrère qui était un type vraiment vieille école.

[00:32:01]

Ecoute, c'est simple, il était pas à chaque consultation.

[00:32:06]

Nœud papillon, motif motif à carreaux, chemise bien serrée, tu vois dans le cou. Même motif également, mais pas 20 ans. On a été précurseur.

[00:32:21]

Et un monsieur, vraiment, mais à l'ancienne, un monsieur, un monsieur à la fois très gentil, très doux et tout vraiment pas bavard.

[00:32:31]

Un peu Poinsot. Ah ouais, c'était ambiance. Ah ouais, ouais, vraiment.

[00:32:37]

Autre ambiance à la fois. Comme c'était elle qui m'avait recommandé la confiance. Ouais. Méfiance. Je n'étais pas malheureuse avec lui. Mais maintenant que je sais toutes les merveilleux médecins, oui, c'est beaucoup plus amusant.

[00:32:54]

Quoique j'ai passé plus enveloppants, plus bavard, plus dans l'accompagnement etoo. C'est sûr que ce n'était pas ça. Moi, c'était vraiment le strict minimum. Il mesurait le ventre avec un mètre ruban. Tu vois, c'était vraiment un touché comme ça.

[00:33:14]

Poppe? Oui, tout va bien. Merci à revoir. Bisou! Et alors? Heureusement que tu avais pas une grossesse complète.

[00:33:20]

Oui, oui, vous avez dit oui, absolument. Ce qui était très pénible, c'est que ce monsieur tout à fait brillant, respectable et réputé tout ce que tu veux. Il était à la fois en cabinet et à l'hôpital, l'hôpital.

[00:33:36]

Donc, quand tu te pointet un rendez vous. Tu pouvais jamais savoir si il allait dans son cabinet ou s'il allait être en train d'accoucher. Une patiente.

[00:33:45]

Ben, tu pouvais attendre 2 heures, 3 heures, 4 heures et t'attendais en salle d'attente, mais je n'en pouvais plus.

[00:33:54]

Donc, en fait, ce que je faisais à la fin, c'était que j'appelais avant pour savoir où il était. Etil au cabinet etil en salle d'accouchement parce que s'il n'est pas là, vous me dites quoi?

[00:34:03]

Parce que moi, je reviens dans deux heures et à chaque fois, ça me faisait prendre des journées, des demi journées de boulot pour aller à mes rendez vous fin. C'était un peu relou. Et alors? En terme de préparation, donc, ce monsieur UID un format? Pas plus que ça? Non, pas du tout. Non, mais je ne discutez pas avec lui.

[00:34:20]

C'est tellement à notre époque. Tu parles des années 50. Sa base, c'était Yadi il y a 10 ans.

[00:34:31]

Tu avais quand même, ti Laurence, perdre chez toi, un petit livre. J'ai pas naiment suivre.

[00:34:36]

On aime voir ce qui se passe dans notre ventre.

[00:34:39]

Alors ce qui était trop bien, c'est que j'étais enceinte en même temps qu'une de mes meilleures amies. Ouais, et Decosse prenait en photo avec nos gros ventre. Et tout, c'est trop. C'est vraiment trop sympa d'être enceinte en même temps qu'une DTB Hurepoix parce que vraiment, tu vis les choses ensemble. En plus, on attendait toutes les deux un petit garçon. Ouais, donc, avec des grossesses qui se passent avec des grossesses qui se passent bien et donc en fait, avec elle.

[00:35:04]

Du coup, j'ai quand même pas mal échangé avec ton gynéco. A beaucoup plus qu'avec mon gynéco.

[00:35:10]

On avait des bouquins, effectivement, quelques quelques trucs, mais je me souviens pas avoir énormément lu. Et alors, en préparation, je ne sais pas comment j'avais entendu parler de ça, parce que pour quelqu'un de très désinformé, j'avais quand même entendu parler de l'haptonomie. Ouais. Et donc, j'avais trouvé un cabinet dans le quartier et je trouvais ça assez cool, l'haptonomie, parce que on me l'avait vendu comme le père. Ouais, le moment à deux.

[00:35:37]

Voilà ce que le père peut sentir son bébé bouger. En tout cas, interagir avec. Exactement. Ramener Julie là dedans. Voilà, j'ai trouvé ça cool. Tu vois, on s'est retrouvé chez Georgette.

[00:35:54]

Et alors, Georgette, je peux te dire que c'était un numéro daté des fourrières, je te jure. Parce que Georgette.

[00:36:03]

Ah bah ouais, on était entre la bonne fée, la.

[00:36:07]

Petite sorcière, camarade, tu as Roma Anomie? Oui, c'était spécial, mais à la fois. C'est la première fois que j'ai touché du doigt. Voilà autre chose que le protocole vraiment classique.

[00:36:24]

Les radars, elles médicaliser tout ou tout d'un coup? J'étais sur un ballon balancé en culotte. Jambes écartées, tee shirt relevé sur une table, comme une table de massage avec Julien derrière moi, on riait beaucoup. Oui, c'est ça. On riait beaucoup, on se retenait beaucoup de rire et je vais te dire quand même que.

[00:36:49]

Elle m'a appris des choses qui m'ont été utiles à ce que elle m'a appris.

[00:36:55]

Alors elle disait Il faut être dans sa base, il faut être dans son giron. Et donc, elle m'a fait sentir ce truc d'être dans mon bassin. Elle a une technique, en fait. Oui, il fallait comme si tu remplissait la pièce avec ton énergie. Ton corps, quoi, tu vois? Et il y avait un truc. Du coup, tu t'exprimer quoi corporellement?

[00:37:20]

Au lieu d'être un peu replié, peut être, ou de planquer son aventure sur des fringues? Ouais. Et elle m'a appris aussi pas mal à respirer. C'était assez chouette pour moi. J'aimais bien, mais en fait, on riait tellement que c'en était un peu. Julien Ils avaient beaucoup de mal à garder son sérieux. Je voyais que pour lui, ce n'était pas spécialement des moments de complicité avec son enfant et avec son enfant avec moi.

[00:37:45]

Oui, parce qu'on wismes très bien. L'enfant pleurait pour lui. Je n'ai papa.

[00:37:49]

Je sais que c'est très, très, très efficace, voire complètement magique pour certains parents. Et j'avais fait aussi du yoga prénatal. Oui, ça, c'était cool. J'avais bien aimé ça aussi, quand même. Moi, je n'avais pas rien fait.

[00:38:03]

Oui, mais en cherchant bien, malgré le fait que j'étais un peu innocente et ignorante, j'avais quand même la conscience que je vivais un moment unique de jeu parce que ma mère m'a toujours dit ça. C'est une phrase que je dis beaucoup d'autres qui tombent enceintes pour la première fois. Elle m'a toujours dit qu'une fois son premier enfant. Et ça, c'est tout simple. Mais c'est tellement vrai. Et donc, tout ce que tu vis pendant cette première grossesse, c'est que les premières fois, oui.

[00:38:36]

Et c'est génial. Parce que du coup, tout n'est que découverte, que émerveillements va. En tout cas, ce qui me concerne, c'était c'était ça, quoi? J'adorais ça. J'adorais me voir grossir. J'adorais mon ventre. J'adorais mes seins qui grossissent à vue d'œil, qui n'était plus douloureux.

[00:38:54]

Qui était accro. Ça, c'était quand même une nouveauté pour moi, donc. Et j'ai adoré avoir mon corps, se modifier comme ça. Et puis, j'ai adoré le sentir bouger et je me suis toujours du premier premier qui dans le ventre. Je ne sais pas trop ce que c'est.

[00:39:15]

Tu sais pas trop, c'est ça, c'est pas ça. Ouais, ben, quand c'est la première fois, tu sais pas. J'étais. J'étais chez M6 toujours. Je bossais, j'étais en plein en pleine réunion. Et puis, tout d'un coup, je sens un truc à avant.

[00:39:30]

Ça reprend et j'ai foncé aux toilettes. Je me suis mise à pleurer. Je me suis fait. Je me suis mis à pleurer.

[00:39:39]

Je me souviens tu Saliège? Sans bouger, quoi? Oh là là. Mais cette sensation, c'était c'était extraordinaire, extraordinaire. Et puis, la grossesse s'est déroulée aux sans abri pour trois premiers mois.

[00:39:54]

T'es toujours crevée? Non, mais j'ai repris du poil de la bête.

[00:39:59]

Après, j'ai eu une grossesse vraiment sans histoire, au risque de décevoir tout le monde. Non, mais vraiment. J'ai eu une grossesse facile, mais l'accouchement garai quand même.

[00:40:17]

Une chose un petit peu angoissante quand c'est la première fois.

[00:40:22]

Comment tu tu ton visage?

[00:40:25]

La fin, c'est peut être quelque chose de angoissant. Mais moi, je ne suis pas du tout, mais pas du tout.

[00:40:32]

Moi, je suis dans une espèce de bulle, d'innocence, d'ignorance. Ouais, en fait.

[00:40:39]

Parce que parce que t'es ignorant, moins tu stress.

[00:40:42]

Et puis tu suis les conseils de ta gynéco. Oui, je ne t'en fais pas grand chose. Voilà exactement. Exactement. En fait, ma mère m'a toujours montré que les côtés positifs de la grossesse, puisqu'elle a tellement qui fait être enceinte, même la grossesse de Minsart.

[00:40:56]

C'était tellement un bon moment que tu es, moi, dans mon imageries familiale d'enfant, d'adolescentes et de jeunes femmes. Pour moi, être enceinte, c'est génial. Et avoir des enfants, c'est normal, naturel et c'est fantastique. En fait, tout, toute la grossesse se passe bien.

[00:41:15]

Alors, jusqu'aux derniers mois, oui, figure toi, on détecte un diabète gestationnel ou une suspicion de diabète gestationnel.

[00:41:25]

Le truc chiant. Et donc laï à partir de ce moment là. Donc, le dernier mois, il a fallu que je me pique le doigt afin que je recueille une goutte de sang avant et après chaque repas, matin, midi et soir pour calculer mon taux de glycémie. L'avantage de ce truc là, quand t'as du diabète le dernier mois, c'est que du coup, tu coupes le sucre.

[00:41:46]

Donc tu donc le dernier mois où normalement, tu stocke à mort et tu gonfle les derniers groupes, les derniers ayant du mal à perdre après.

[00:41:55]

Exactement. Ben là, ça m'a évité ça, je pense. Parce que bon, j'ai pris Tuoi. J'ai pris 12 kilos pour mes deux grossesses. Qui est, je pense, un poids tout à fait normal. Mais je pense que si je n'avais pas eu diabète, je pense que je me serais l'Evêché un peu plus. Donc voilà, il y a juste ce truc là, un peu chiant, mais à la fois. J'étais tellement contente que ça que ça approche.

[00:42:20]

La rencontre avec mon bébé approche. C'est mon match et donc que la date d'accouchement approchait. Je devais accoucher début octobre, donc en fait, j'ai passé tout l'été enceinte. Ça, c'était génial. Tu te baignes, c'est ça? Et vive l'eau.

[00:42:38]

Vive l'eau et la pesanteur.

[00:42:42]

Ouais, c'était. C'était vraiment une belle était très belle. Et puis, la dernière phrase sur les dernières semaines, je me dis bon, là, ça serait quand même bien que ça arrive. Je suis prête, je suis prête. Voilà. Alors Julien était en tournage. Et finalement, évidemment, avec des horaires de fou comme on est en tournage.

[00:43:03]

Et donc, on s'était dit qu'il serait sympa. Bébé sexe arrive un vendredi pour qu'au moins on est le week end.

[00:43:10]

Et donc un vendredi de septembre. Je me dis de fin septembre, je dirai Lazzi. Mais on y va. Oui, ma mère me propose d'aller au BHV faire des cours. Je dis très bien parfait.

[00:43:22]

Et là, nous voilà au BFG arpenter tous les rayons à tous les étages, en large et en travers.

[00:43:29]

Les vendeuses me regardent.

[00:43:32]

J'ai écouté à tout moment. Ça peut arriver. D'accord.

[00:43:38]

Et puis la journée se passe. Je marche, le bon. Le BHV dans tous les sens. Bon. Et alors? C'est marrant parce que je devais être pourquoi il y avait une nana qui devait venir à la maison, m'interviewer pour justement un sujet genre J'attends mon bébé, quoi, tu aurais?

[00:43:57]

Et elle devait m'interviewer en fin de journée. Donc je rentre juste à temps pour me préparer pour le rendez vous. J'arrive à la maison, je pose mes sacs du BHV, j'arrive à la maison, je me dis bon, j'ai une demi heure avant qu'elle arrive. Tu vois, je m'allonge sur mon lit et là. Liquide chaud entre mes jambes et je me dis ce que je serais pas en train de perdre les eaux.

[00:44:23]

Normalement, ces toilettes, ça goûte, mais c'est pas non plus comme dans les il va pas du tout.

[00:44:30]

Et là, je me dis OK, la nana, elle va arriver. Je suis en train de perdre les eaux. En plus, elle m'avait dit j'avais dit bon, venez ce jour là, mais franchement, ça se trouve. Je serais en train d'accoucher. Elle m'avait dit Bon, on va tenter. Je l'appelle direct.

[00:44:46]

Elle me dit Je suis ambage arrive et tout, je dis non. En fait, ne venez pas parce que je crois que c'est en train de perdre les eaux. Ah bon? Bah, c'est pas grave, tant pis. Une autre fois par un.

[00:44:56]

Du coup, bientôt. Et puis, et puis la pelle, ma mère que je venais de quitter. On était ensemble à la journée, donc elle me dit Chaud, Boutin, merci.

[00:45:08]

Donc elle arrive. J'appelle Julien qui était vendredi soir, donc il arrive et il finit par plutôt du tournage. Et là, on part à la maternité. Et puis on examine. Effectivement, on dit a priori, c'est pour. C'est pour cette nuit. Mais j'avais zéro contractions. Donc là, il est 18 heures. Et puis on dit bon bah, on attend, on attend les contractions, on attend, on attend, on attend. Et alors là, on était en salle de travail.

[00:45:38]

Ouais.

[00:45:39]

Et on avait prévu l'ASIC des petites séries. Et puis là, ça commence une longue attente. Jusqu'au moment où, effectivement, là, tout d'un coup, la décharge électrique dans le ventre, la douleur que tu n'as jamais sentie ta vie.

[00:46:03]

Tant que tu n'as pas vécu cette douleur, tu ne peux pas savoir ce que c'est. C'est un truc qui te transperce le corps qui vient de nulle part, qui vient de nulle part.

[00:46:11]

Si c'est un éclair, ouais. Moi, je compare ça vraiment à un écart. Il y a plein de femmes qui comparent ça à des vagues. J'avoue que moi, c'est clair. Moi, j'étais plus dans la décharge électrique. Et puis, comme je n'étais pas du tout dans le côté, accoucher sans péridurale, accueillir la douleur et tout pour moi. Contractions égale souffrance égales.

[00:46:35]

Vite, vite, vite. Kickers moi, piquer moi. Et en fait, elle n'a pas voulu me piquer tout de suite. J'ai attendu longtemps, j'ai eu à bien ça.

[00:46:45]

J'ai bien Andouillé pendant pendant quelques heures. Et là, l'ATUQ, tu comprends ce que c'est que les vraies contractions. Et puis écoute.

[00:46:57]

Pendant ces contractions, mon col se dilater tout à fait normalement, de vous à deux.

[00:47:04]

Vous êtes A-3, vous êtes ACAD. Et puis vous êtes à 10 ans. On a posé la Perrier avant, évidemment, la péridurale, la ture des merveilles de soulagement, l'invention du siècle, l'invention du siècle. Donc, là, tu respire. Jusqu'au lendemain matin où t'as pas du tout dormi, évidemment épuisée. Mais au moins, tu n'as plus mal. Et puis là, c'était parti. Allez, vous êtes dilaté? On y va quoi? Salle d'accouchement?

[00:47:36]

Les étriers.

[00:47:38]

Voilà. Et là, je vois mon obstétricien arriver. Son petit papy, quoi. C'était le matin. Ils arrivaient et étaient frais.

[00:47:46]

Ils avaient visualisé. Le pape a rasé de près la petite chemise à carreaux, le nœud pap, la blouse par dessus.

[00:47:54]

Et là, je découvre ce médecin très austère en cabinet avec ses patientes. Bon, et là, je le découvre complètement dans l'action.

[00:48:06]

Un autre, une autre personne.

[00:48:08]

Il était en fait habité par le moment de l'accouchement. Tu vois, là, je le vois se marrer avec les sages femmes. Plaisanter. Et tout.

[00:48:19]

Mon Dieu, mais en fait, il est transformé. C'est vraiment un type qui est passionné par son métier.

[00:48:24]

C'était drôle de découvrir un peu déridé.

[00:48:27]

Tu vois se détendre un médecin de cabinet? Non, c'est vraiment un médecin d'accouchement qui se révèle le jour de l'accouchement. C'est génial.

[00:48:36]

Il était trop mignon, donc il m'est apparu beaucoup plus sympathique. Et puis là, oui, il me dit Bon ben, c'est super. Si c'est le grand jour, on y va. Vous allez rencontrer votre bébé, madame?

[00:48:48]

Quand on me dit Putain, c'est un peu. Je vais rencontrer mon bébé. Quand tu te dis donc là, dans l'heure qui vient, il est là.

[00:48:59]

Donc là, il est déjà en faveur du mat. Et puis là, c'est parti, quoi? Là, je suis dans Baby boom.

[00:49:04]

Allez madame, poussez remasterisation.

[00:49:09]

Quand même. À ce moment là, justement, je me souviens de Georgette. Et je me dis il faut que je me mette dans mon giron. Il faut que je me mette dans ma base, donc là, je me mets à bosser comme une commune de tarés. J'avais Julien qui était à côté de moi, qui me tenait la main.

[00:49:26]

Et puis je pousse, je pousse, pousse. Et puis il se passe.

[00:49:31]

Pas grand chose. Donc bon, allez y, continuez. Continuez à mon accord. Crever, crever. J'ai quand même une nuit blanche. J'en ai 4. Franchement, je suis pas très fraîche et du match, un peu plus.

[00:49:43]

Je suis à l'hosto depuis 18 heures la veille. Bon, et puis ça ne sort pas, ça ne sort pas. Puis je vois que mon grand monsieur nœud papillon, là, il commence un peu à se poser la question.

[00:49:56]

Ouais, Astrée, dire tu vois, ça ne sort pas parce que tu pousses pas. Ben rien. Est ce que tu passes? Je ne sais pas.

[00:50:05]

On me dit pas, on te dit pas non, non, non. Et je dis bon, on sort les, on sort les instruments, je dis Mais alors toi, tu ne sais pas, tu dis houlala, mais moi, je me dis pas que je ne sais pas ce que c'est.

[00:50:20]

Tu ne sais pas ce qu'on m'a jamais expliqué, ce que c'était que des forceps, une épisiotomie ou une ventouse, d'accord. Jamais je ne sais pas ce que c'est.

[00:50:29]

Donc, il sort.

[00:50:31]

Donc là, on dit à Julien Écoutez, monsieur, faut que vous sortiez comment ça sorte. Juste le temps de la manoeuvre et il y reviendra après. Vous inquiétez pas. Donc là, je le vois partir, je me timmons, mais je pleure.

[00:50:46]

Sinon, Julien reste là. S'il vous plait, faites qui partent pas. La sage femme dit non, ne vous inquiétez pas, il est juste de l'autre côté de la porte. C'est 2 2 minutes et rerentrer rentre. Dès que c'est terminé, je vois qui sort ces espèces de forceps de Wade et des spatules en métal. Tu vas très, très longue. Très impressionnant. Et puis là, je vois, je sens. Je comprends qu'ils incises. Eux, ils insèrent les forceps et une fois que c'est inséré là, ils font rerentrer Julien.

[00:51:18]

D'accord, et là, ils sortent Pablo. Vraiment au forceps. Lui tire la tête. Et puis, une fois que le crâne est sorti, les épaules suivent. Et puis là, je me souviendrai toujours initialisée.

[00:51:32]

Allez y, prenez votre bébé, prenez votre bébé doc là dessus, tu te lèves, tu te lèves un tout petit peu, tu vois.

[00:51:39]

Et puis on le pose sur le ventre. Et là et là, ça, c'est quoi, liners, là, ce petit être tout visqueux?

[00:51:47]

Cet accord est trouvé.

[00:51:50]

Et alors? Il a un crâne, donc de Caunes. Mais si c'est pas grave, c'est pas grave parce qu'il est tellement mignon. Et alors là, j'ai mon Julien qui s'effondre en larmes. Mais tu le rêve français? Font tous les deux. Je me souviens qui me tombe dessus.

[00:52:09]

Cela pose sa tête sur Pablo, qui lui même était sur moi. Il prend sandwich comme ça. Et là, c'est la grande émotion folle. Ouais, ouais. C'est vrai que c'est cet instant de la rencontre. Il est magique et là, tu vois unique et il est unique. Quand je me rappelle de la phrase de ma mère, on a qu'une fois son premier enfant, c'est vrai.

[00:52:36]

C'est que tu sais, c'est surréaliste.

[00:52:40]

Un truc, c'est pas facile de parler de ça, parce qu'en fait, c'est une ouais tellement fort qui est incomparable avec tout le reste. Bah, ce qui peut être dingue, non? Pas grand chose. Et donc vallade à ne pas bloquer la garde de hors de chez lui. Il a vraiment morflé, la grosse marque de spatules sur les joues ou sur les tempes. Joiret tête. C'est hyper impressionnant. Bon, on l'embarque faire les premiers soins.

[00:53:19]

Et puis tout va bien. Il est en parfaite santé. C'est merveilleux. Voilà en image. Quand un petit animal, c'est trop mignon. Moi, je suis là, mon hébétée. Lève toi a une épisiotomie.

[00:53:33]

Donc oui, alors là, je l'adjudicataire un peu. Ah, je constate qu'on est en train de Moscou. Je le vois faire des points. Ha oui, oui, je le vois avec un fil et une aiguille en limite. Je me dis mais qu'est ce qui est en train?

[00:53:49]

Et à aucun moment personne ne me dit Voilà, madame fait. Il a fallu incisés. Là, on est en train de recoudre. Ça s'appelle une épisiotomie. Alors ça va faire un peu mal. Mais vous inquiétez pas, c'était nécessaire pour faire passer la tête de votre bébé.

[00:54:06]

OK, bon. Et puis, je le mets assez naturellement au sein. Je m'étais dit que je laissais. J'avais envie d'allaiter, oui. Donc voilà. Donc, on reste 2 heures dans la salle d'accouchement. Aïe! Mais il s'accroche à mon saint. C'est trop mignon. Et puis là, on se découvre quoi toi avec ce bébé en est 3.

[00:54:29]

Et puis là, il est donc très vite 11 heures du mat. Et figure toi que a sainte félicité Fin? Comme dans beaucoup d'hôpitaux, les visites sont à partir de 15 heures l'après midi. Et donc, t'imagines bien que m'attribue de nos frères et soeurs et de parents illimite sont déjà sur l'autre qu'enseigner de guerre depuis depuis la veille puisque tout le monde était au courant et donc ils sont au taquet. Ils sont les premiers à lesbanques.

[00:55:00]

Les héros Habad arrivent bien sûr, et là s'enchaîne un ballet de visites qui n'ont pas arrêté pendant cinq jours puisque je suis resté cinq jours à la maternité. Dans cette clinique, ce qui est génial, c'est qu'on garde 5 jours pour moi. J'ai adoré rester cinq jours.

[00:55:15]

Sauf que Jules a pas bien su, évidemment, mais sur le moment.

[00:55:22]

Mais je ne me pose pas la question. Je ne me dis pas Oh là là! Faudrait peut être que on se calme un petit peu. Je passe un petit peu de temps seul avec mon bébé sur à la place, l'allaitement.

[00:55:34]

Mais bien sûr, mais je ne me pose pas la question. Terje, trop content de le présenter à tout le monde. C'est vraiment le divin enfant. Tu vois, moi, je sais pas.

[00:55:44]

Tu oublies un petit peu Epices avalisés, mais je suis au bout du rouleau. G-7 Putain des Pillot qui me fait un mal de chien. Mes jeunes ont dit je crois que le terme épisiotomie n'a jamais été prononcé. Et quand on dit on vous a fait des points, un super, vous allez voir ça avoir un petit peu mal quand vous irez aux toilettes. Mais voilà, rien de plus. Et puis voilà un séjour à la maternité très cool. Je découvre l'allaitement et je découvre surtout cette fameuse.

[00:56:20]

Moi, je l'appelle La nuit de l'angoisse. Il y en a qui l'appellent la nuit de la java.

[00:56:24]

Mais alors moi, c'était vraiment la nuit d'angoisse qui est la nuit de la montée de lait ou s'était tenu tête baissée.

[00:56:34]

C'est terrible. Et puis surtout, je ne savais pas non plus que t'as des points. Ah oui, je ne sais pas.

[00:56:43]

T'as pas lu mon halètement? Avant, j'avais lu un livre vraiment de A à Z, que je recommande encore à tout le monde et qui est un merveilleux livre d'un pédiatre qui s'appelle Philippe Grossen. Le bouquin s'appelle Bébé, dis moi qui tu es. Voilà, bébé, dis moi qui tu es. C'est coquettement la même philosophie que ma gynéco. C'est à dire?

[00:57:06]

T'inquiète pas, tout va bien se passer. Tu vois. Et c'est vraiment un bouquin hyper stressant. Parce que je pars du principe que le bébé, le bébé a besoin de 100 jours après la naissance pour être paramètrer, en fait, comme un bébé avec un rythme deux avant son jour. Ses freestyles? C'est ça, il arrive. Il est en jetlag, déjà un bébé. Donc il faut qu'il se remette au même fuseau horaire que toi. Et donc, il dort le jour, il pleure la nuit.

[00:57:39]

Faut pas, lui ont demandé beaucoup. Tu vois, il a tiré, il atterrit. Il se fait où ce nouveau monde? Et puis voilà. Donc, moi, si tu veux. J'avais lu ce bouquin que j'avais adoré et qui m'avait vraiment parlé. Et je m'étais dit Bombard 100 jours, 100 jours. Allaitement, on le met en place, on verra bien, mais je n'avais rien lu de spécifique. Et puis voilà. Nuit de montée de lait atroce.

[00:58:05]

Donc, j'appelle je beep. Je me souviens, les infirmières toutes les dix minutes pour qu'elles m'aident à positionner à mon sein.

[00:58:15]

Tête de liste, fleurs. Le pauvre pleure, il pleure. Moi, je ne sais pas comment le calmer. Je pleure aussi. Vraiment? Nuits très compliqué vu le jour ne va jamais se lever la nuit interminable. Mais en fait, le soleil se lève le lendemain matin.

[00:58:31]

Et puis bon, tout va mieux.

[00:58:32]

Et puis voilà donc. Finalement, ton allaitement se met en place. Ouais, ouais, c'est un succès.

[00:58:38]

Écoute plus l'allaiter. Combien de temps en tout? Je l'ai allaité deux mois, deux mois et demi. C'est normal, oui, mais j'ai mal. J'ai mal. J'ai pas eu l'allaitement. Tu vois comme dans les films? Ouais, mais je n'étais pas assez informé du tout, du tout, du tout, du tout. J'ai vraiment fait au feeling. Ouais, comme j'ai pu avant de sortir de l'hôpital. T'as toujours une visite d'un pédiatre qui a un pédiatre.

[00:59:03]

Le bon de sortie qui signe le bon de sortie exactement, et qui vient faire des petits tests pour vérifier que ton bébé a bien pris.

[00:59:09]

Voilà ce qu'il a exactement. Et là et là, le gars qui rentre dans ma chambre n'est autre que le doc, le doc de Doc et Difool.

[00:59:22]

Alors je parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître les moins de 30 ans. Peut être non plus.

[00:59:29]

C'est bien pour les Quadra 490, je dirais à mon Dieu.

[00:59:33]

Voilà, c'était la première libre Antenne 2 qui parlait de cul et c'était 20 ans. Écoutez ça avant de s'endormir à la radio sur Fun Radio, prendre le relais des choses, mais on apprenait des choses incroyables.

[00:59:45]

Dans toute ma génération, on a un peu fait notre éducation sexuelle avec le doc. On est là dans le doc en écoutant, oui, en écoutant le doc.

[00:59:54]

Et là, le type qui rentre dans ma chambre, c'est le doc, quoi. Je leur carte, je me dis c'est pas possible. Il a pris 20 ans dans la gueule.

[01:00:02]

Franchement, il est pas trop jeune. Et là, je vois arriver vraiment un papy. Et oui, il commence à me parler et je me dis OK, c'est lui.

[01:00:12]

Excusez moi parce que c'est moi, docteur, vous seriez pas le doc.

[01:00:19]

Évidemment, on doit lui faire à chaque fois qu'il me regarde avec un petit sourire en coin. Oui, c'est moi. J'ai à ce franc reste assez freudien. Donc, voilà un séjour en séjour à la maternité qui se clôture avec une visite du doc de rentrer à la maison, content de rentrer à la maison.

[01:00:39]

Tu veux savoir? C'est quand même que j'ai été envahie de visites, mais que Julien, pour le coup, n'a pas eu un jour de congé. Il continuait son tournage, donc il a quand même été la scène Anges et Havré dès le lundi matin.

[01:00:54]

Il est reparti bosser avec eux et je lui avais dit quand même. Tu crois que tu pourras prendre une journée, même pour le jour de la sortie? Et il a pu avoir une matinée ouareau you ou youpi!

[01:01:04]

Et donc là, tu t'es retrouvé dans Et là, c'est toi.

[01:01:08]

Et ton bébé toute seule? Bien sûr.

[01:01:10]

Bon, alors, ma mère, il voulait vite, très vite après et j'avais toujours super mal à ma cicatrice.

[01:01:17]

Pas du tout. Moi, je ne pouvais pas ma. Et après? Pendant des semaines, j'ai Druillet, j'avais hyper mal hyper Amalie Bernard et comment ça se fait?

[01:01:27]

Parce que trouver une explication, non. Peut être que j'avais un emploi qui était trop serré. Peut être que je n'ai jamais su.

[01:01:34]

Oui, donc, moi, le post-partum. La journée, j'étais quand même pas mal tout seul avec mon bébé, mais ça valait, ça m'allait et n'a pas eu de rexall.

[01:01:46]

Non, j'ai pas eu des biologistes, des souvenirs de petite descente. Je te dis au début de l'allaitement, pendant le séjour à la maternité ou juste un peu ardo. Mais sinon, j'ai pas de larmes J. Je ne H.L. Joie que nuage. Tablo était tellement beau, tellement mignon. Il a repris son crâne à Remarient normale assez rapidement. Un chouette nom et somptuaire, donc. Voilà donc ma première expérience de maternité, c'était Pablo. C'était ça et c'était une très bonne première fois.

[01:02:22]

Il ne peut pas dire le contraire. J'ai quand même pris 8 mois de congé mat. Mais bon, moi, tu sais, j'étais intermittente et intermittente. Bon bah, tu peux en. Voilà, donc je me suis accordé ce temps.

[01:02:35]

Ouais, je voulais vraiment profiter et savourer ce temps qui ne reviendrait pas. Et puis, au bout de 8 mois quand même, il a fallu recommencer à bosser. Comment étaient gardés?

[01:02:49]

Pablo a trouvé un système de garde partagée. D'accord avec des gens qui étaient dans la rue d'à côté.

[01:02:55]

Et la vie a repris son cours et leur vie a repris son cours. J'ai recommencé à bosser comme une dingue. Mon mec était en adoration devant Pablo qui était à lui. Il a vraiment eu une espèce d'épiphanie de la paternité. Pour moi, c'était beaucoup plus normal d'être maman. Face à ça, vraiment, ça coulait de source. Il doutait beaucoup de lui en tant que papa et il s'est révélé brûlant et il s'est mis dans une relation d'ailleurs très fusionnelle avec lui, presque plus que moi.

[01:03:28]

Et d'ailleurs, pendant quelques années, ça a été un peu étrange pour moi. C'était un peu, excluaient un peu, un peu à la fois. J'étais hyper heureuse de voir cette maternité grandir et cette confiance grandir aussi pour lui. Moi, j'avais un petit garçon qui était en bonne santé, qui qui dormait bien manger bien. Je l'aimais du plus profond de mon cœur, mais je n'avais pas ce truc de fusion. T'as besoin de la voir dans les bras tout le temps contre ton torse?

[01:04:00]

Lui s'était il endormi sur lui? C'était des câlins à n'en plus finir. Des discussions, même à un mois de moi. Et lui, il a vraiment appris à être papa. Ouais, alors que pour moi, je pense que l'apprentissage s'était fait déjà plus tôt. Oui. Et alors?

[01:04:20]

L'envie du petit deuxième? Ouais, venu. Combien de temps après?

[01:04:25]

Et bingo, c'est venu. C'est venu assez vite. On savait qu'on voulait plusieurs enfants. Moi, je n'ai pas repris la pilule après. Pablo Oui, oui, parce que comme j'avais quand même mis presqu'un an à tomber enceinte un peu innocemment, je m'étais dit Ben si ça se trouve, ça reprendra le même temps et je ne voulais pas revivre cette impatience. Vraiment, on faisait gaffe, on faisait gaffe. Sauf que bon, tu fais gaffe, tu fais gaffe, tu fais gaffe.

[01:04:54]

Et puis arrive un soir.

[01:04:56]

Jusqu'au jour où, bon, tu sais plus trop tout en être dans des séries. Je sais, tu te vraiment, tu bug sur les calculs. Puis une fois, on n'a pas vraiment fait gaffe. Moi, en me disant de toute façon, c'est pas grave, évidemment, non. Ben ouais, c'est pas ça qui va vraiment faire changer le truc.

[01:05:18]

Et puis, en fait, il a suffi d'une fois pour que je retombe enceinte. Pablo Havet et Pablo avait 13 mois quand je m'en suis rendu compte, c'est à dire que j'étais tellement persuadé que ça prendrait plus de temps que Hémicycles était tellement foireux que je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite. J'ai eu un retard de règles, certes, mais où je me disais non, mais ça va venir, ça va venir à l'avenir est fatigué, voilà.

[01:05:45]

Et puis bon, au bout d'un moment, ça va venir. Bah, ça ne vient pas bien.

[01:05:50]

On constate donc que ça ne vient pas et donc que j'étais hyper emmerdé. Parce que comme on n'avait pas acté le truc, je m'étais dit je me suis dit Merde, Julien, en fait, ça se trouve, c'est trop tôt.

[01:06:00]

On avait quand même prévu le truc un tout petit peu plus tard. Bon, et je n'osais pas en parler à Julien. Je te jure, j'étais. J'étais très mal. Et puis un jour quand même, je lui ai dit que je t'ai dit un truc. En fait, j'ai du retard. Tiapoum Enfin des méfaits, mais t'as fait un test.

[01:06:20]

Mais je n'ai même pas acheté, mais qu'est ce que tu attends? Un pharmacien jette un et engueulés et je dis bien oui, oui, oui, d'accord, oui, t'as raison. Ben oui, c'est comme. Enfin, je te disais à la fin c'est vrai qu'il faut faire un test parce ce que tu as beau dire, j'ai du retard, c'est bien là bas. Donc je descends à la pharmacie acheter un test, on le fait ensemble. Je me souviens, Pablo était chez mes parents.

[01:06:43]

On l'avait laissé à dormir chez mes parents, donc on avait tous les deux.

[01:06:46]

Et là, je fais le test et il est positif.

[01:06:50]

Là, vraiment, autant la première fois on l'attendait positif tu wurm, autant là limite. On le redoutait positif parce qu'un peu tôt, parce qu'un peu tôt et là, je me souviens, retourne le truc à lui.

[01:07:04]

On voit les deux barres.

[01:07:06]

La joie, là, tout de suite, a tout de suite le dessus. On était en larmes, on s'est serré dans les bras. C'est immature, mon Dieu, mon Dieu! Et là, on balad. Un coup à ta future vie défile. C'est ça qui est dingue.

[01:07:19]

C'est en une minute. Tu vois ton avenir complètement prendre une autre tournure, c'est à dire que cette nouvelle vie pro que j'avais réenclencher l'équilibre, la famille, la garde partagée. Tout ça qui roule et tout. Là, tu dis OK, dans 9 mois, c'est plus la même chose, ça recommence à je et pourquoi pas, on va y aller.

[01:07:44]

De toute façon, la question de le garder ou pas, je vais te dire, ne s'est pas posée parce que de toute façon, on voulait un deuxième enfant. Certes, c'était un peu plus tôt que prévu, mais on était hyper heureux. Et surtout, je me dis si ça arrive maintenant, c'est que c'est une petite fille. Je me dis ça, je me dis c'est ma fille. Parce que bon, autant j'étais hyper heureuse d'avoir un petit garçon en premier, je voulais un petit garçon en premier.

[01:08:09]

Autant tu voulais, je voulais une petite fille plus que tout au monde. Je voulais élever une fille et comme je voulais élever une fille, une future femme, je voulais avoir. Je voulais connaitre cette relation mère la fille et donc je démarre cette grossesse dès le premier jour en me disant C'est forcément une fille, mais c'est terrible, c'est terrible. Bien sûr, tu t'en sais rien, j'en sais rien.

[01:08:31]

Tu peux être déçue, bien sûr. Première éco, je prends la même équipe avec ce même écho Graph fantastique, mais qui ne veut pas se mouiller. La première éco. Et maintenant? Moi, je ne dis rien.

[01:08:42]

Beaucoup trop. Trop tôt, donc. Il a fallu attendre la 2ème éco. J'étais, mais je peux pas te dire j'ai pas dormi la nuit d'avant. Je tremblais comme une feuille faché. Pas avoir une fille, c'était pour moi essentiel. Et Julien? Julien n'avait aucune préférence. Lui, il est d'une fratrie de mecs, sont trois mecs. Donc, si tu veux avoir deux mecs, ça lui allait très bien aussi.

[01:09:13]

Mais il disait pas Clem. Bon. Attention, si tu simi, j'étais vraiment tout. Bien d'accord. Ah ouais? Ben rien ne pouvait me faire redescendre de mon obsession. D'accord. Et donc, le jour J arrive et nous voilà dans ce cabinet avec notre Eco graph chéri à qui je dis tout de suite. De toute façon, j'avais déjà dit à la première éco, je lui ai dit Écoutez, dites moi que c'est une fille, il passe la machine comme ça et il me dit Bon bah, c'est une petite boulette.

[01:09:49]

Bon, alors, attend maintenant, on va attendre et là, on va voir la suite. Attendez quoi? Il a fait exprès ce salaud, et c'est pour un peu, justement. Et faire redescendre.

[01:10:00]

Il me dit oui, ben c'est une fille, tout va bien. Détendez vous et moi.

[01:10:04]

Mais j'ai mis Gégé. J'ai poussé un cri qui était un cri, un râle, pas une explosion. De la pression de larmes. Ah ouais? De tous ces mois? Lespère. Ouais, de croyances.

[01:10:19]

Oui, j'ai eu un ressenti dans mon corps. Un spasme que je n'avais jamais ressenti. Peut être que je ne ressentirait jamais plus.

[01:10:32]

Je le savais, mais je le savais. Mais c'est ma fille, ma fille et ma fille qui était alors là.

[01:10:37]

Bon, après, il a fait toutes les KO dans tous les détails des mesures, des machins l'amenaient t'es ma fille a 12000 et c'était la plus belle nouvelle.

[01:10:49]

Voilà qu'il pouvait m'annoncer cette grossesse et passer à une vitesse folle. Je ne l'ai pas vu passer et je le regrette d'ailleurs. On a déménagé, donc j'ai déménagé. Enceinte de 8 mois, je recommence parce que finalement, tu fais rien.

[01:11:07]

Tu dis juste alors là, ce qu'on a fait, voilà cette étagère là là, les cartons cuisine mal dans la cuisine.

[01:11:14]

Voilà, je me suis inscrite à Sainte Félicité et donc j'ai revu. Au nœud papillon. Mais cette fois, ils étaient plusieurs dans un cabinet, en fait, comme ils sont plusieurs. De toute façon, ils te font voir un collègue comme ça. Si monsieur nœud papillon n'était pas là le jour-J, c'était son collègue qui me prenait en charge. Et là, fait le collègue, je l'ai vu plusieurs fois. Rien à voir.

[01:11:40]

Chemise ouverte aux poils apparents, chaînes en or aux pieds nus dans ses mocassins modernes, Rolex énorme au poignet.

[01:11:52]

Très, très extraverti, très souriant. Qui parle beaucoup, qui parle beaucoup, très chaleureux.

[01:11:58]

Un type vraiment sympa, ultra sympathique. Je me suis dit Ah ben dis donc, ça peut être autrement. En fait, on n'est pas obligé d'avoir le cou serré par un nœud papillon, peut être détente.

[01:12:10]

On peut être détendu et j'avoue que ce jour là, je me suis dit Bah, en fait, si monsieur nœud papillon n'est pas là le jour de l'accouchement, c'est pas grave parce que lui, je le kiffe bien.

[01:12:21]

Et alors? En fait, cette deuxième grossesse en terme de préparation, je fais quasiment rien. On fait pas l'haptonomie. Je ne fais pas de yoga. T'as pas le temps, j'ai pas le temps. Alors je fais un truc que je recommande à tout le monde. D'ailleurs, je vais voir un acupuncteur un peu sur la fin de la grossesse. Une copine me dit Écoute, va avoir ce type, il est fantastique. Il va te faire le point du bébé zen.

[01:12:51]

Qu'est ce que c'est que ça?

[01:12:53]

C'est ce que je me dis. De quoi tu me parles déjà? À l'acupuncture, je n'avais jamais testé. D'accord, c'est très mystérieux pour moi comme médecine. Mais comme j'aime bien tester les choses, je me la teste enceinte. OK, j'y vais, mais surtout le poids du bébé à pleurer.

[01:13:07]

Alors non.

[01:13:09]

Non pas que Pablo était pasen, mais bien vu que le deuxième était Pablo était quand même bien speed.

[01:13:17]

Petit garçon bien tonique, je me dis sur un malentendu s'il deuxièment peut être hyper zen, je veux bien.

[01:13:26]

Et donc je me rends dans ce cabinet et je me rends compte en fait que ce type est reconnu mondialement et qu'en fait, il est spécialisé dans l'infertilité plus suivi de femmes enceintes. Et là, il me prend le pouls et il me dit ça été, c'est le moment maintenant de femmes grossesse wetlands ou un peu plus.

[01:13:48]

Donc, je vais fondre en larmes.

[01:13:50]

Si je suis fatigué, je crois. Oui, je vois bien, je sens bien. Et puis, il m'a fait une séance de beacons d'acupuncture avec une petite aiguille et je lui dis ce que vous pouvez me faire.

[01:14:04]

Le point du bébé zen quand même pour ça. Bien sûr, je vais vous le faire, mais attendez. Excusez moi, mais c'est quoi ce point? Quoi, vous? Et il me dit Ecoutez, c'est un point qui appuie sur une zone qui fait que ça agit sur le vin.

[01:14:27]

Je ne sais pas bien en vrai, je sais pas, mais il me dit ça a été prouvé, donc utopique. Donc il me dit que c'est un point. Il me semble que chez SPAD, il me semble que c'est sur le genou. Bizarrement, c'est improbable, probable.

[01:14:42]

Et donc je ressors de l'art en me disant c'est bon, mon bébé sera. Non seulement je vais avoir une petite fille, mais en plus, elle sera zen.

[01:14:49]

Tu vois le truc? Bon.

[01:14:53]

Et puis les jours passent et l'été arrive et les grandes vacances arrivent. Et là, on se dit OK. Moi, ma date d'accouchement était prévue pour le mois d'août. Mi août, donc, on se dit on va laisser Pablo à mes parents qui s'est proposé pour prendre en vacances comme ça. Au moins, on va vivre les deux dates, les deux, trois dernières semaines, alors qu'il a Paris tous les deux. Ils partent dans le Sud et nous nous vla au mois de juillet à Paris.

[01:15:20]

Nous, on a la nage d'un train partout, on voit des potes et tout.

[01:15:26]

Et puis, un soir, fin juillet, on devait aller dîner avec des potes dans le jardin des Tuileries.

[01:15:33]

Tu sais, hyper chaud, hyper chaud, et je me souviens très bien. C'est un peu intime, ce que je raconte, mais à la fois, on est là pour ça. On était à la maison avant de partir et soudainement, envie de faire l'amour.

[01:15:48]

Tu vois la moiteur de l'été et là, je dis à Julien on y va. Maintenant, je dis attention chacun, même à trois semaines d'accoucher, il y a des risques, ça.

[01:16:03]

Pour le coup, je savais que les spermatozoïdes sont des accélérateurs de travail, de contractions et donc on fait l'amour.

[01:16:14]

Et là, juste après, je me mets à saigner. Qui accouche ce soir? Ce n'était pas prévu, mais c'est sûrement pas ça. Écoute, on va à la maternité, on verra bien si ça peut rassurer la partie à la maternité. Moi, je prends vite fait une culotte en me disant Bon, si je reste la nuit. Voilà, Julien envoie un texto à nos potes en disant désolé. Il était 18 heures, dit. Tu ne c'est pas encore.

[01:16:41]

Le début nous attendait pas pour 20 heures.

[01:16:44]

On sera peut être un peu à la bourre. OK, on se plante à la maternité, monitors machin et à rien. Qu'est ce que vous avez fait? C'est à dire faites à chaud à Paris?

[01:16:58]

En ce moment, on est tous les deux.

[01:17:01]

Là bas, on a fait l'amour et là donc, elle éclate de rire. Ah ben oui, mais bon.

[01:17:08]

Vous savez qu'en fait, quand on est à ce stade là d'une grossesse peut se passer. Ça peut se passer ça avec. Julien se fait chambrer.

[01:17:15]

Dès qu'il y en avait une qui passait, aser vous qui êtes allés? Bon bah, c'est bon, très fort. On a toujours une activité sexuelle. C'est quand même une bonne nouvelle.

[01:17:28]

Afficher Julien qui ne savait plus souple.

[01:17:31]

Et donc, au bout d'une heure de bonito, je dis bon bah. Du coup, je rentre chez moi quand ça se passe. C'est pas maintenant que j'évoque une contraction. Eh oui, oui, elle me dit Ah ben non, non, non, non, non, mais on vous garde. Vous êtes en train de dilatées. Là, le travail a commencé, c'est pas vrai. Et je tiens ma mère de merde, merde. Du coup, je n'ai rien.

[01:17:52]

OK, ok, bon. C'est ce soir quoi? Elle a tout d'un coup. Tu revois tous tes plans. Tu envoies des textos à tes potes. Non seulement vous n'allez pas nous attendre, mais en fait, on va rester à la maternité. Tout le monde est hystérique dans le jardin des Tuileries, faire la fête en attendant des nouvelles. Et mes parents, donc, pas là, Pablo Palas. Donc, on est bien que ça a commencé ce soir.

[01:18:19]

Et donc là, il est genre 20 heures, tu vois. Soirée très, très chaude dans tous les sens du terme. T'es champion de junior? Hyper, non, mais franchement, c'est un truc àsavoir. C'est vraiment pas une légende. Faire l'amour quand t'as envie d'accoucher? Oui. Il ne faut pas hésiter parce que c'est un vrai élément déclencheur. Ça peut être un élément déclencheur à tous les coups, mais paye aussi. Oui, la bouffe pimentée, il y a plein de trucs, mais en tout cas, j'ai testé pour vous.

[01:18:53]

Ça peut marcher.

[01:18:54]

Julien rentre à la maison récupérer la valise de maternité. Et puis moi, j'étais trop content. De quoi?

[01:19:01]

Ça y est, je me disais ça ce soir, quand j'ai rencontré ma fille.

[01:19:06]

Et alors là, j'ai, contrairement à l'accouchement de Pablo.

[01:19:10]

Ils n'ont même pas attendu que j'aie des contractions a été. Ils m'ont posé la péridurale hyper tôt, donc je n'ai rien senti. Je n'ai pas eu mal du tout. Ils ont dû me poser à Paris à 22 heures et j'ai accouché à 2 heures du matin. C'était vite, quand même. Ça a été vite. J'ai dilatées hyper vite, n'avait pas trop d'activité dans la maternité. On était vraiment dans une bulle. Belle soirée à là, c'était merveilleux.

[01:19:41]

Et puis, elle m'installe dans la salle d'accouchement, les pieds sur les étriers, et je m'attends à voir rentrer. Mon monsieur ne perd rien.

[01:19:49]

Tu vas là et là, déboule l'autre à chemise blanche, impeccable, ouverte sur un bronzage digne. Parfait. Côte d'Azur, le regard pétillant, le sourire jusqu'aux oreilles. Lui aussi passe une belle soirée d'été avec lui.

[01:20:07]

Il était, il était trop heureux. Il vivait sa meilleure vie. Je sais pas où je dis, mais je suis désolé. J'ai du vrai, mais pas du tout. Mais tout va bien. Mais vous inquiétez pas, regardez. Est ce qu'on ne s'apprête pas à vivre un merveilleux moment? Je themis, oui, mais bien sûr. On s'apprête à vivre un merveilleux moment et coucher. J'ai vécu un accouchement à l'image de ce moment, c'est à dire que la péridurale était hyper bien dosée, beaucoup mieux que pour la première fois qu'un peu sont Waleed.

[01:20:36]

Le massage, exactement, je l'ai senti descendre. La sensation du bébé comme ça, qui descend dans ton bassin, où tu contrôles, tu sécante quand tu pousses. C'est fou. C'est vrai que c'est fou et je l'ai découvert là que encore une fois, la première fois, ça n'avait pas du tout été le cas. Je sentais que ça allait le faire. Je sentais la lettre à la poste. Tu vas vraiment.

[01:20:57]

Le chemin était tout tracé. Ils ne sont pas les chercher.

[01:21:02]

Non, il faut les forcer. C'est pas du tout. Pas du tout. Elle est elle. Et elle est descendue comme ça entre mes jambes. Ce petit bébé là et là, j'ai pu vraiment me surélever, la prendre sous les bras comme ça.

[01:21:16]

Et à la sortir, quoi?

[01:21:19]

Surmoi et ah, c'était aussi des filles?

[01:21:27]

Non, c'était c'était beau cet été là, tu vois, c'est ça le blesse. C'est ça, la magie de la magie du moment. C'est ce moment suspendu de la naissance qui, entre parenthèses, qui est dans cette bulle de naissance, dans la nuit noire et chaude, avec ce médecin en face de moi. Quel sourire jusqu'aux oreilles! Cette sage femme incroyable qui nous avait suivi depuis qu'on est depuis le le soir, depuis l'arrivée. Et on a accueilli Telma à 4 ans.

[01:22:06]

En tout petit comité, tu vas en tout petit comité et c'était merveilleux. Elle était tellement calme. Effectivement, les Bizen DBZ. Mais le lien était immédiat et immédiat. Donc voilà. Donc, on a passé quelques heures dans cette salle d'accouchement en apesanteur. Elle va merveilleusement bien. Moi, je suis très en forme, je suis bien coi. Et puis le jour se lève et une nouvelle et démarrer une nouvelle vie démarre. T'as allaité, je l'ai allaité.

[01:22:41]

Et le lendemain matin, j'étais beaucoup moins fatiguée, beaucoup moins éprouvée après les vacances.

[01:22:51]

Oui, j'aime beaucoup m'habiller au cœur du mois de juillet. Ma visite, c'est sûr. Mes parents sont remontées de vacances par le premier train du lendemain. Ils ont rendu la maison de loc. Tu vas vraiment, mais à l'arrache.

[01:23:06]

Et Pablo a rencontré sa petite soeur. Alors c'était spécial. C'était trop mignon, mais à la fois. Tu demandes quand même à un petit garçon qui pas deux ans parce exemple deux mois. Tu vois, ben voilà conceptualisée le fait que ça y est. Il y a une petite sœur et mon frère, le grand frère et qui va devoir partager sa maman et son papa était à des kilomètres de comprendre ce qui se passait. Alors on avait fait le truc d'acheter un petit cadeau pour le grand frère de la part de Telma.

[01:23:39]

Et Pablo a ouvert les cadeaux. Est ce que ça a changé quelque chose? Je ne pense pas parce qu'il s'embrouille toujours autant. Aujourd'hui, on a filmé ce moment derrière la marraine de Pablo, qui était là et a filmé le moment fait. Quand je revois cette vidéo, c'est trop magique. Il y en a qu'un comme ça. Ouais, ouais, ouais. Exactement, c'est la rencontre, entre autres. Belle Telma a été tout de suite une enfant merveilleuse et voilà la fusion que Julien a eue avec Pablo.

[01:24:15]

Moi, je l'ai eu avec Telma. Ça a été immédiat. Ça a été très, très fort. Ça a été un truc de charnel. Fallait que je l'ai avec moi sur moi. Je dormais avec. J'ai décroché, pas me regarde. Cette petite fille, comment ça se passe? Le retour à la maison? Tout va très bien. On est toujours en pleines vacances d'été. On est fin juillet et on fait très vite. On décide de partir dans notre maison de campagne se mettre au vert.

[01:24:50]

Et franchement, c'est la meilleure. Décision est prise parce que du coup, on a débarqué là bas vraiment tellement il y a dix jours, je crois 15 et on s'est installé dans cette maison de campagne où il y avait toute ma famille, où il y avait vachement de relais pour Pablo et moi. J'ai pu profiter qui fait mon premier mois à la campagne au Soleil. Et voilà, j'ai allaité très peu, du coup, parce qu'en fait, j'ai eu très vite une crevasse qui m'a fait atrocement mal.

[01:25:16]

Et j'avoue que j'ai baissé les bras. En fait, très vite. Et puis, dans cette maison de campagne, il y avait donc mes parents, mes soeurs, mes oncles et tantes. Il y avait plein de bras de Telma pour lui donner à manger. Et j'avoue que je me suis laissé tenter par ces désagréments. C'est le village qui élève un enfant, quoi? C'était vraiment ça. J'ai pu dormir. J'aimerais faire des siestes. Rien à voir avec la première fois.

[01:25:44]

Franchement, Telma, c'était en 2013 2013. Juillet 2013. La rentrée doit se faire. Vous rentre à Paris? On est quand même un moment obligé de rentrer à Paris. Et cette campagne? Cette parenthèse campagnarde a dû cesser. Et là, pour le coup, là, on s'est pris un petit mur. Parce que, c'est à dire que reprendre une vie au quotidien, au quotidien, avec du coup Julien car commençait à bosser Pablo. Les gardes d'enfants m'acharne un.

[01:26:16]

Tu te retrouves en face, je me suis retrouvé avec les deux.

[01:26:19]

Tu vois, j'en ai Houches dans les couches, les biberons, les machins, là, on en a chié vraiment. La première année de vie, Telma, c'était à moi. J'ai recommencé à bosser très vite parce pendant mon congé mat, TF1 m'a proposé d'intégrer leur équipe et de me faire en gros une création de poste. Donc, le truc que tu ne peux pas refuser? S'ouvrir. Voilà donc j'ai dit oui, mais tellement avec 4 mois quand j'ai commencé chez TF1 et honnêtement, ça, ça a été très dur de la laisser.

[01:26:48]

J'aurais voulu pouvoir prendre un congé mat plus long. Je n'étais pas prête à aller bosser et j'ai commencé ce nouveau boulot qui était génial, mais vantera pressurisés ultra crevant tel mal à la crèche. Elle était malade, a été malade. Bronchiolites toute l'année.

[01:27:05]

CHAINAY C'était très, très dur. Vraiment, j'étais au bout de ma vie de fatigue, d'épuisement, de logistique, de harcèlement.

[01:27:16]

Mais c'était plus.

[01:27:17]

Et là, vraiment, je l'ai dit d'ailleurs, à qui voulait bien m'écouter, je disais mais c'est un tsunami, les 2 enfants en 2 ans.

[01:27:27]

Franchement, mais je disais à tout le monde si c'était à refaire. Malgré vraiment tout l'amour et le bonheur. Énormement.

[01:27:35]

Ouais, je disais, mais moi, j'aurais attendu un an de plus. Mais parce que Paris, parce que nouveau boulot, parce que tout ça, y'avait une conjoncture à la plus belle chapeauterait.

[01:27:46]

Et vraiment, on a trouvé notre stabilité au bout de je te dis un an. Mais en vrai, c'est vrai ces 2. Oui, il nous a fallu deux ans pour vraiment retomber sur nos pattes.

[01:27:59]

Retrouver un équilibre entre 20 livres.

[01:28:03]

Et est ce que du coup, une fois que l'équilibre était retrouvé?

[01:28:08]

Quid des troisièmes gestures au plus profond de moi? Oui, je viens d'une famille nombreuse. J'ai ce fantasme là qui est indéniable, que j'assume totalement, m'aimez, prise par une autre passion, une vie active.

[01:28:26]

Oui, et peut être que mon troisième enfant, ça a été ce projet de Bliss et ce livre là que j'ai pondu pareil. C'est une autre forme de maternité et d'aventures professionnelles qui, vraiment, vaut la peine d'être vécue. Et si tu tombes enceinte, figure toi qui explique que c'est arrivé, alors c'est très compliqué pour moi d'en parler parce que ça va paraître fou.

[01:28:59]

Mais ça m'est arrivé en décembre 2018. C'était il y a presque deux ans. En fait, j'avais quand même trottait dans ma tête l'idée d'un petit troisième. J'étais toujours chez TF1, en hésitations de partir faire la bascule Bliss. Je voyais ma boîte, ce que je vais pouvoir vivre de cette activité à la fois. Je viens de signer un CDI. Bon, tu vois, ça ne se refuse pas non plus.

[01:29:30]

Et puis, j'avais arrêté la pilule en me disant Ah, tu l'avais reprise? Parce que oui, oui, bien sûr. J'avais repris après, après Telma. Là, oui, je voulais même me faire poser un stérilet. Oui.

[01:29:42]

Et puis, imaginez comme avait dînant, je suis sûr que vous allez faire un troisième. Donc moi, je pose des stérilet aux femmes qui, vraiment, ne veulent plus d'enfants. Donc, elle n'a jamais voulu me poser stérilet ou j'ai repris la pilule. Et franchement, la pilule. Au bout d'un an, j'en avais ras le bol et en plus, je l'oublié. Et donc, je me suis dit je vais me faire poser un stérilet. Donc j'ai arrêté la pilule et j'ai dit à Julien.

[01:30:05]

Warning, je ne prends ce genre de truc, on fait gaffe. Et donc, j'avais rendez vous chez la gynéco quelques semaines après parce que ma gynéco est formidable. Mais du coup, les rendez vous six mois après. Et puis il a suffi d'une fois. Ou encore On est les rois du op.cit. On fait gaffe à Banon, on fait gaffe, non, mais on fait les calculs, non. Mais si ça doit être bon machin. Et puis, en fait.

[01:30:31]

Contre toute attente, alors que je venais d'avoir 40 en retard de règles. Et là et là, en fait, je me dis c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible. Je n'ose absolument pas en parler à Julien parce que le sujet est pas du tout d'actualité, même si on l'a évoqué, Milleville est plutôt pas pour vous.

[01:30:55]

Bien comme ça. Et là, je me dis OK, là, c'est la merde. Je suis un peu dans le déni, donc je laisse passer les semaines. Ah oui, mais toujours rien. Rien.

[01:31:04]

Et puis quand même, au bout de 3 semaines, je me dis nommé Clem, là où tu vas aller acheter un putain de test. Et puis tu vas affronter la réalité. Enfin, la personne, j'en parle, non? Je ne parle à personne. Oui, donc tu vis avec ça. Je vis avec ça tout en continuant évidemment d'interviewer des femmes.

[01:31:27]

Oui, puisque est ce un hasard? Je ne sais pas. En tout cas, ça faisait neuf mois que j'avais lancé Blessed pile poil.

[01:31:35]

Et donc, ça faisait neuf mois que j'écoutais des femmes me parler maternité. Et donc, je pense que mon utérus était présent.

[01:31:44]

Un m'accueillent total, lavé, les bras grands ouverts. Je vais avoir Teyla, mais allons y crois.

[01:31:51]

Moi aussi, je suis prêt à accueillir la vie. Mon cerveau, mon mental, était tellement alimenté soir. Oui, par toute cette richesse et cette joie et ces bonheurs de naissance, de grossesse, de machins que il a envoyé le signal de Bazzi. Nous aussi, quoi, on y va?

[01:32:12]

Vous attend? Je vais acheter un test à la pharmacie. Je le fais toute seule chez moi sans rien dire à personne. Et là apparaît de manière très claire. Enceinte de 3 semaines.

[01:32:24]

Et là, le sol se dérobe sous mes pieds et à la fois.

[01:32:28]

Au fond, moi, je me dis que ça marche et ça marche encore. Je viens d'avoir 40 ans, je tombe enceinte comme ça, mais c'est mi mai.

[01:32:40]

Mes Maazel et à la fois, je me dis Mon Dieu, mais qu'est ce que je fais de cette nouvelle? Julien rentre du boulot, je lui annonce et lâche. Et là, il me regarde et me dit Ah, mais c'est fou! Avec un grand sourire, tu me dis bon bah, il le prend bien. Et moi, il serre dans les bras et en steamer barré. Ben, on se dit pas tout de suite qu'est ce qu'on fait?

[01:33:12]

Moi, je lis un peu entre les lignes, ce qu'il me dit et c'est plutôt positif. En fait, il est plutôt content. Moi, je suis. Je crois que j'suis contente, mais je ne sais pas bien, mais je crois que je m'en veux et à la fois, je me dis maintenant, mais si je tombe enceinte et à la fois, je voulais quitter TF1 et du coup, ça veut dire qu'il faut que je reste. Et ça veut dire que bis.

[01:33:30]

Du coup, je vais pas pouvoir continuer parce que c'est un tel rythme. Je pourrais pas faire les deux. Et comme d'hab, tu vois quand. Quant à une annonce comme ça, toute ta vie prend un autre tournant et une autre un autre visage. Et donc, si on se dit que c'est bon, on va donc dans 9 mois. J'ai à nouveau un nourrisson, j'ai deux aînés de 8 et 6 ans et j'ai un projet qui est un projet professionnel, qui en a un, qui en est au démarrage et qui est vraiment bien parti.

[01:34:01]

J'ai bien parti, mais qu'il va falloir du coup mettre de côté. Ouais, clairement, tout se mélange, tout se mélange. C'est vraiment un gros bordel. Écoutez, avec Julien, on se dit qu'on laisse un peu reposer l'annonce parce qu'on ne sait plus comment s'appelle. Oui, moi, je suis en montagnes russes émotionnelles. J'en parle à toutes mes copines proches, mon crew. Tu vois les 3/4 les plus proches et je demande conseil parce que je ne sais pas quoi faire.

[01:34:30]

Je ne sais pas et c'est la première fois de ma vie que je suis confronté.

[01:34:34]

Non, il se trouve que pas tout à fait, puisque j'ai oui quand j'ai 7 ans. Oui, mais la question n'est posée. En fait, c'était le choix. Il était déjà déjà là. Il y a une vraie décision de vie à prendre, en fait, et une décision qui va potentiellement non seulement changer ma vie personnelle, ma vie de famille, mais aussi ma vie professionnelle. Qu'est ce qu'elle te dise, ta copine?

[01:34:58]

Il y en a qui me disent c'est génial, mais quelle chance! Mais évidemment. Mais évidemment, tu vas faire ce troisième enfant. Mais toi qui a toujours rêvé d'avoir une famille nombreuse, c'est fou, c'est le petit troisième. C'est génial, c'est génial. Et d'autres qui me disent Ecoute, réfléchi, ouais.

[01:35:15]

Je me souviens notamment d'une qui me dit Moi, par exemple, aujourd'hui, on dirait que je suis enceinte. Ça serait une très mauvaise nouvelle. Ouais, j'ai vraiment les deux versants et la suite. S'ensuivent des semaines atroces tout le mois de décembre 2018 et est horrible parce que je suis. Je suis vraiment tiraillée. Je ne sais pas. Je n'ai pas la réponse. Je voudrais que quelqu'un choisisse pour moi ta mère qui n'est pas ma mère. Je lui en parle.

[01:35:45]

J'arrive chez, j'arrive chez mes parents en larmes. Il flippe. Et qu'est ce qui t'arrive si terrible?

[01:35:49]

Je suis, mais c'est génial, non?

[01:35:53]

Je sais pas. Je sais pas si c'est une bonne nouvelle. Je sais pas. Ah bon?

[01:35:56]

Ah bon? Et puis boum. En fait, la première réaction, c'est assez génial parce que je n'ai que 40 ans. Finalement, tout va bien. On a un toit sur la tête des bouleaux, Schweiz en devenir. Tout va bien. Donc, évidemment, oui.

[01:36:12]

Sur le papier, c'est une bonne nouvelle. Mais en fait, dès que je pose aussi les inconvénients, entre guillemets. Les lapartie un peu moins réjouissantes. Tout le monde, effectivement, est d'accord pour dire bah ouais, effectivement, c'est peut être pas si évident. C'était pas aussi évident.

[01:36:30]

Et puis on fête plus les semaines passent et plus Julien baisse en motivation. Ouais, son analyse, en fait. Ouais, je le sens de moins en moins dans le mois, le voyant moins motivé. Du coup, je suis beaucoup moins motivé aussi parce que franchement, je me dis je. Il est hors de question que je fasse cet enfant toute seule, entre guillemets ou en tout cas que je le fasse sans son aval total. Donc, on discute énormément, on parle, on parle, on parle.

[01:36:58]

Y'en a pas un qui essaie de convaincre l'autre.

[01:37:01]

Ça, c'est chouette parce qu'on arrive quand même à garder une vraie communication, même si moi, je passe par des phases de crises de larmes tout en continuant d'enregistrer des épisodes, je fais le tableau, c'est à dire que franchement, c'était schizophrène. C'est à dire que j'étais en phase de maman, que j'enregistrais enceinte en sachant que moi même j'étais enceinte et et que je ne savais pas si je gardais. Donc c'était horrible. J'ai vraiment pensé à tout arrêter.

[01:37:29]

Je me suis dit OK, j'arrête, je ne vais pas pouvoir en faire. Je vais pouvoir continuer. C'est trop douloureux. C'est facile. Si je le garde pas, je ne vais pas pouvoir continuer, en fait, et à la fois, si je le garde pas, c'est aussi pour continuer. Il y avait un truc tout mélanger. En fait, c'était moi. Julian me disait beaucoup Regarde Bliss que t'es en train d'en faire. C'est ton.

[01:37:48]

C'est le projet professionnel que tu attendais. C'est cette reconversion dont tout le monde rêve. Réalisé vraiment, disait Je t'ai jamais vu aussi épanoui dans un boulot que ce que tu fais là depuis 9 mois. Tu porte ce projet à bout de bras, toute seule. C'est extraordinaire. Ce que t'es en train de faire ne perd pas de vue. Enfin, si on fait un bébé, la CC, tu ne pourras pas tout gérer. Oui, et franchement, ce n'était pas de la démotivation, c'était de la lucidité, la lucidité.

[01:38:19]

Vraiment, il avait le recul que la. Exactement. Il avait le recul que je n'ai jamais eu en fêterait parce que moi, je le portait déjà et que mon ventre commençait à grossir et que je commençais à avoir la gerbe. Et que voilà, c'est en toi et que j'étais enfant d'un mois, un mois et demi, deux mois. Oui, mais un moment que ma gynéco m'a dit Écoutez, vous avez jusqu'à telle date pour prendre une décision et à quel moment vous vous prenez la décision?

[01:38:49]

Ben oui, il a bien fallu prendre cette décision, même si je sais, je pense, la plus grande décision que j'ai eu à prendre de ma vie, ça a été. Ça a été très dur. C'est une décision rétrospectivement que je trouve impossible à prendre et je m'en suis. Je me suis beaucoup, du coup reposé sur l'avis de Julien parce que moi, j'étais incapable de trancher. Je pense que si j'avais été convaincu qu'il fallait qu'on le garde, si je lui avais vraiment verbalisées, que c'était, c'était important et tellement important pour moi et que je le voulais plus que tout cet enfant, évidemment, qui l'aurait accepté.

[01:39:31]

Bien sûr, il n'était pas contre. Il était juste. En plus, il avait plus de recul et il m'a dit Ecoute, je pense que je pense que ce n'est pas le moment et ça ne veut pas dire que ça ne se représentera pas. Ça ne veut pas dire qu'il n'aura pas d'autres images. C'est mignon. Je viens d'avoir 40 ans. OK, je suis peut être super fertile, mais enfin, les années vont passer comme la dernière chance.

[01:39:58]

Bah ouais, vraiment. Tu vois, c'est le truc qui t'arrive. Tu dis OK. Bon, bah, je saisi la balle au bond et c'est maintenant ou jamais. Et lui m'a laissé cette porte ouverte pour une grossesse éventuelle ultérieurement. Il a pas tort. Oui, il n'a pas tort. D'ailleurs, je me suis vachement raccroché à ça en lisant. Effectivement, là, la priorité, c'est Blisson. C'est ce projet, c'est ce changement de carrière.

[01:40:27]

C'est toute cette énergie dont je vais avoir besoin. Maintenant, j'ai besoin de la mettre dans ce projet propre, bien sûr. Et si je m'écarte de ça, mon énergie en fait un moment treated. J'ai beau en avoir beaucoup, je ne pourrais pas la mettre dans une nouvelle maternité. Et Dambly? Donc voilà. Donc, on a pris la décision de faire une IDG et écoute, j'étais. J'ai jamais été en paix avec cette décision, c'est à dire que jusqu'au bout, jusqu'à la veille, j'ai eu envie d'annuler le rendez vous jusqu'au bout.

[01:41:00]

J'étais, j'étais tiraillée, donc j'ai choisi végé à l'hôpital Artin Courtages et en fait, bizarrement, on m'a conseillé. On m'a suggéré de le faire sous anesthésie locale et le médecin me dit franchement, moi, je vous conseille parce que c'est moins. Ça se fait facilement et tout bon, avec toutes les connaissances que tu as eu et que tu a commencé à avoir. Est ce que tu poses des questions?

[01:41:29]

Est ce que oui, bien sûr. Je pose plein de questions et elle me fait un tableau de ce curetage sous anesthésie locale. Vraiment, comme un truc beaucoup plus cool, quoi, tu vois? Et puis, j'étais tellement en dehors de mon corps. Je crois que tu dis OK, faisons ça. On fait une iconographie quand même pour voir, pour s'assurer. Tu vois que a fait tout ce qu'elles ont besoin de voir? Est ce qu'elles vont curtet?

[01:41:58]

Là? Demande je à ce qu'on tourne l'écran et qu'on coupe le son. Parce que je sais très bien que j'ai pas envie de le voir. Ce qui est un peu dur, c'est qu'en. Après une écoute, on sort des clichés et qu'on avait détourné l'écran, certes, mais en fait, il y avait après sur son bureau les clichés tu dans la pochette. Donc en fait, tu vois, tu vois l'écho, tu vois ton utérus, tu vas à la poche avec l'oeuf dedans et c'est hyper concret.

[01:42:29]

Et puis, en plus, tu dis j'étais enceinte de 2 mois. Enfin, si j'étais vraiment limite, quoi? Pas vraiment attendu, le dernier. Ouais, ouais.

[01:42:38]

Et donc, cette intervention a eu lieu à Port Royal, qui a eu d'ailleurs une unité formidable pour les Y.G. Parce que c'est dans une aile différente de la maternité des Lilas. Mélanger avec les pas mélangés et ça ça pour le coup. J'avais entendu plein d'autres témoignages où tu te retrouves dans la salle d'attente avec les femmes enceintes. Tu vois, c'est horrible. Et là, pour le coup, t'es vraiment isolé. C'est une unité spéciale et c'est hyper hyper bien pris en charge.

[01:43:07]

Et le personnel est génial et très enveloppant. Vraiment, vraiment chouette. Et là, je me retrouve vraiment dans une sale position d'accouchement, les pieds sur les étriers avec une gynéco et une une sage femme à côté. Et là, on est en curetage, quoi. Et donc là, on est en aspiration. Donc je savais ce que c'était qu'une aspiration. Mais non, mais là, tu t'es endormi. Le son et l'image, et surtout, elles sont.

[01:43:37]

Et c'était atroce. C'était atroce. C'est à dire qu'on te met un rhéteurs, un aspirateur. Ni plus ni moins dans le vagin. Et ça fait un boucan. Et puis, il faut. Il faut bien nettoyer quoi que ce soit, ce mouvement. Tu vois ce mouvement de la main, Kiki, qui va bien en inspirer partout dans les coins de ton corps. Alors attention. Peut être qu'il y a plein d'autres femmes pour qui ça se passe très bien.

[01:44:07]

Moi, j'étais dans un état de stress, de nervosité et de tristesse qui n'était pas du tout compatible avec avec cette opération.

[01:44:17]

Et là était de regretter les moments où je suis, où je suis rentré dans la salle. C'est une énorme connerie. En fait, je ne veux pas voir ce qui se passe. Je ne veux pas entendre ce qui se passe. Je ne veux pas être là. Mais bon, c'était trop tard. Elles étaient trop mignonnes, elles ont mal. On été très doux, c'est tout. Mais la vérité, c'est que j'étais hyper crispé et que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant que ça se passait.

[01:44:39]

Je n'étais pas du tout soulagée. Je pense qu'il y a plein de femmes qui vont en danse et qui sont impatientes que ce soit fini. Moi, j'en étais pas là fait. Il fallait le faire parce que j'avais pris cette décision et que c'était la bonne. On s'est toujours dit avec Julien que quel que soit notre décision, ce serait la bonne. Parce que oui, ça a été la nôtre à ce moment là. Oui, on sait. On s'est toujours dit qu'on ne la remettrait jamais en question.

[01:45:02]

Mais tu as beau te dire ça. Une fois que tu es sur place, tu dis c'est pas possible. Je suis en train de faire une énorme connerie.

[01:45:13]

Et puis voilà, c'est comme ça. Et puis ça s'est fait et je suis sorti de cette salle, contente que ce soit terminé parce que vraiment, c'était des sensations extrêmement désagréables. Je vais arrêter là. On a vraiment fait ça tous les deux. C'était une décision de couple. C'était une décision d'un couple qui est déjà parent, qui sait ce que c'est qui, qui prend cette décision en connaissance de cause. Et voilà. Et on était ensemble jusqu'au bout.

[01:45:42]

Et voilà, toujours ensemble. Et on est toujours ensemble, même si les mois qui ont suivi ont été compliqué. Parce que moi, j'ai repris les, j'ai repris les enregistrements, j'ai jamais arrêté. Donc j'ai vécu tout ça en secret tout en bottant. En revanche, dès qu'on me demandait moi et alors le petit troisième parce que tout le monde me le demande. Évidemment, madame Lise. Oui, quand est ce qu'elle va tomber enceinte? Tu vois?

[01:46:10]

Et puis madame Bliss, elle a avorté. Et ça, c'est pour moi. Ce n'était pas. Ce n'était pas dans l'ordre des choses. En fait, il y avait un truc aussi qui n'était pas logique. Je disais putain, mais je passe mes journées à Beignée et a adoré me me plonger dans ces histoires de maman et a au fond, moi, avoir très envie de revivre ces instants qui m'ont que j'ai vécu de manière finalement assez fugace puisque mes deux grossesses se sont enchaînées.

[01:46:37]

J'ai, j'ai savouré la première, mais pas du tout la seconde, et encore moins le post-partum. Et effectivement, je fantasme un peu ça et je me dis je suis si je tombe enceinte, je ferais comme si je ferais comme ça. J'essaierai ça et donc c'était un comble.

[01:46:53]

C'était vraiment incroyable. C'est ça. C'est pour ça que c'est très compliqué pour moi d'en parler. Aujourd'hui, je ne sais pas comment, comment ça va être pris. Et puis après, tout, s'est a choisi un chemin. J'ai choisi un chemin et je pense qu'aujourd'hui, tu vois un an et demi après, je suis en mesure de te dire que je ne le regrette pas vraiment pas. Je ne regrette pas cet avortement. Je suis heureuse du tournant que ma vie professionnelle a pris.

[01:47:25]

Pour moi, cette aventure Bliss est une aventure à côté de laquelle je ne pouvais pas passer. Mais j'ai pas pu concilier les deux. Peut être qu'il y a des femmes qui auraient eu l'énergie qui s'en seraient senties les épaules. Mais moi, je sais que, par exemple, si j'avais gardé cet enfant, je serais resté chez TF1. Donc je n'aurais pas rompu mon CD-I. Je n'aurais pas monté ma boîte. Forcément, je serais resté chez TF1.

[01:47:50]

J'aurais profité de mon congé mat allègrement. J'aurais été épuisé, forcément. Et voilà, j'en serais évidemment pas là où j'en suis aujourd'hui. Donc, je suis tellement heureuse de ce qui m'arrive aujourd'hui que je peux pas regretter Tuoi. Mais évidemment, j'ai toujours cette petite musique dans la tête du petit dernier et c'est pour ça que l'épisode avec un rôle a été aussi poignant pour nous deux parce qu'on s'est retrouvé. En fait, on ne le savait pas, mais on s'est retrouvé vraiment au même endroit.

[01:48:19]

On a pleuré de concert. C'était hyper fort, mais à a pleuré avec le sourire. On n'est pas à plaindre. On a, on a des vies formidables. On a deux enfants merveilleux et on a chacune une Telma et une Talma dans sa vie. C'est quand même trop cool. Donc voilà, tout va bien. Et puis, peut être que je n'aurai pas ce petit troisième. Ou peut être que je l'aurais. J'en sais rien.

[01:48:45]

En tout cas, en tout cas, il n'est pas arrivé à ce moment là et on a fait ce choix là. Ce qui est fou, c'est que en faisant un petit planning de diffusion d'épisodes, je me suis rendu compte que le 28 septembre, jour de sortie de ce septième épisode, c'était donc la Journée mondiale du droit à l'avortement. A pas de hasard. C'est dingue. C'était absolument pas calculé. Et en fait, je suis très fier de pouvoir raconter mon histoire en cette date symbolique parce que je pense vraiment que le droit à l'avortement est un droit fondamental des femmes et qu'on ne l'a pas toujours eue et qu'il y a des pays qui n'ont toujours pas, qu'il y a des pays qui n'ont toujours pas et qu'il faut se rendre compte à quel point c'est important que les femmes puissent disposer de leur corps comme elles le souhaitent.

[01:49:36]

Et voilà. Et toutes les femmes que l'on peut avorter quand c'est un accident à 17 ans. Mais on peut aussi avorter par choix et par choix plus tard, alors qu'on est déjà maman. Il faut que ce soit respecté et il faut que l'on garde ce droit fondamental qui est fondamental. Exactement. J'ai beaucoup hésité à raconter cette partie là. Et puis, comme on dit tout et qu'il n'était pas question que moi, je mette des filtres à mon récit comme ça, vous avez tout vu.

[01:50:11]

Et puis ben. Que vous demanderez pourquoi dans la troisième? Maintenant, vous saurez par quoi je suis passé et la porte n'est toujours pas fermée. Et quand j'entends des femmes comme Karole Rocher qui disent on s'en fout de l'âge qu'on a 40, 41, 42, 43. Et alors? Et alors? Et alors? Moi aussi, je vais tomber enceinte à 42, 43 ans. Mais ça marche. Qu'est ce qui m'ont enclenchant Fesch? Et qu'est ce qui empêche?

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On verra. En tout cas, je pense qu'aujourd'hui, je suis forte de toutes ces femmes qui m'ont confié leur histoire et que voilà, mon histoire s'ajoute aux autres et s'ajoute à la galerie de trajectoires de femmes. Maintenant, elle est posée, là, elle est encapsulé et c'était chouette. En tout cas, merci. Merci beaucoup d'avoir pris le temps. C'était incroyable de revenir sur tout ça au millième. Qu'est ce qu'on va faire? Oui, oui, c'est toi qui qui prédit l'avenir.

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Ceux qui prennent cette action après des années ont peut certes être nos enfants. Je sais pas. Ah oui, c'est ça la oui. Mon interview grano a décidé en interne ouvre à nos filles qui nous raconteront leur accouchement. Dieu merci beaucoup. Merci à toi, tu! Voilà, c'est la fin de cet épisode si spécial. Si vous êtes encore là, c'est donc que vous avez tout écouté. Alors j'espère avoir été à la hauteur de vos attentes et de toutes les femmes qui m'ont précédé.

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Sans elles et sans vous, tout ça n'existerait pas. Alors merci pour la motivation, la force et l'inspiration que vont me procurer au quotidien tant que je ressentirait toutes ces bonnes vibrations. Promis, je continue. On se retrouve lundi prochain pour une nouvelle histoire. Je vous embrasse fort. Prenez soin de vous. Et puis, bien sûr, langue, mais. Reste.