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Avant de démarrer l'épisode, j'aimerais remercier la marque d'eau minérale Mon Roucou, qui est partenaire de Bliss Théorisent, vous la connaissez certainement. Peut être même est elle déjà dans votre cuisine, à côté de votre stock de biberons, mon roucou. Cette eau très faiblement minéralisée, captée à 1000 mètres d'altitude au cœur d'un parc naturel, est protégée de toute pollution humaine. Grâce à cette pureté préservée, mon roucou peut donc accompagné de tous les instants dodo maternité. Ça commence déjà pendant la grossesse, moment où nos reins sont davantage sollicités puisqu'ils travaillent pour deux.

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Ensuite, pendant l'allaitement, où il est important aussi de soulager les reins. Et puis enfin, pour un bébé au biberon, une eau comme mon roucou est encore à favoriser pour protéger ces petits riens qui sont encore fragiles et immatures et éviter d'alourdir le lait en poudre et les petits soucis de digestion comme les constipation. Alors merci mon recoud de soutenir BLESSES Torinese. Et maintenant, place à l'épisode. Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de Maternité autrement.

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Vous entendrez ici des femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans contrôla grâce à leurs récits. Vous serez, je l'espère, rassuré, émerveillé, réconforter et déculpabiliser. Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée. Bienvenue chez. En général, on est impatientes, on se languit et on trouve globalement que tout prend trop de temps sur les questions de maternité. Mais dans certaines exceptions qui confirment certainement la règle, tout peut aller très vite et la vie peut parfois prendre un virage insoupçonnable, allant jusqu'à transformer des destins a priori tout tracé.

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Car lorsque FRAP le véritable coup de foudre et que deux amies sœurs se rencontrent enfin, les évidences permettent de gagner du temps. Ce scénario de film romantique, Ninon l'a vécu pour de vrai il y a deux ans. Et depuis, elle a eu deux enfants avec l'homme de sa vie, dont elle est tombée amoureuse en un regard. Alors, comment faire face à une telle évidence? Comment assumer ce vertige de l'amour en étant sûr de ne pas se tromper?

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Et surtout, comment gérer une vie de futurs parents qui se construit en même temps qu'une lune de miel? Qu'est ce que ça pose concrètement comme questions sur l'intimité et la peur de voir une vie sexuelle à peine savouré, malmené par un accouchement? Alors si, comme moi, vous avez adoré Julia Roberts et Hugh Grant tout en vous disant que ça n'arrive jamais dans la vraie vie, eh bien je vous propose de vous laisser embarquer dans l'histoire incroyable de Ninon qui va vous démontrer le contraire et qui vous prouvera une fois de plus que tout arrive quand on s'y attend le moins.

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Car Ninon est bien devenue maman, presque sans s'en rendre compte, tant elle était embarquée dans ce tourbillon qui a bouleversé sa vie. Et tout va tellement vite avec Ninon que j'ai carrément oublié d'appuyer sur Rek. Allez, c'est parti! C'est hyper impressionnant pour moi d'être là parce que je sais pas. Je vais être à la hauteur de l'exercice immédiat. Effectivement, Bliss est né en même temps que mon histoire d'amour. En tout cas, j'ai découvert Bliss à ce moment là, donc je suis.

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Oui, je suis fidèle d'Ellezelles et je suis hyper reconnaissante d'être là à mon tour parce que du coup, à ce moment là, je n'avais pas d'enfant et je me disais mais c'est génial. C'est génial de témoigner comme ça, d'écouter ces histoires si inspirantes. Et je me dis peut être qu'un jour, moi aussi, j'aurai une histoire à raconter sans imaginer que ça arriverait aussi vite qu'elles n'ont été retrouvées derrière un micro. Non, non, non, non, du tout.

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Non, non. Et pour deux enfants en plus, c'est assez fou.

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Comme quoi la vie est pleine de surprises, non? Pleine de surprises. Facétieux.

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Juste avant, tu va nous raconter tout ça. J'ai hâte d'avoir justement tout le temps, toute la chronologie un peu mystérieuse. Sur Instagram, on ne sait pas trop à la fois. Tu dit beaucoup et tu as bien raison à la fois. Tu ne dis pas tout non plus. Et du coup, je suis ravi que tu sois là ou jamais pour raconter tout un détail. Alors déjà, je vais te demander de te présenter s'il te plaît, de me donner ton nom, prénom, ton âge, d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie et de qui est composé ta famille.

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La famille est là? Oui, exactement. Alors du coup, je m'appelle Ninon. J'ai 28 ans Ennemy. Bientôt 29 ans, normalement de Clermont-Ferrand. l'Auvergne que j'adore. Mais je vis depuis deux ans du côté de Nantes et ma famille est composée de Quentin, mon amoureux, de Mona, ma première petite fille qui a 17 mois de Millau. C'est donc avec nous aujourd'hui qu'il y a trois mois, et de Léon quand même, que je n'oublie pas mon bouledogue français parce qu'il fait clairement partie de la famille.

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On ne l'oublie pas, d'accord.

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Tu viens de me dire qu'il y a deux ans, tu étais à Clermont-Ferrand. Tu n'avais pas d'enfant.

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Et aujourd'hui, tout ça est complètement transformé. Tu, tu fais partie de celles pour qui ça va très vite, comme si tu avais appuyer sur un bouton accélération fait ça, alors tu vas nous raconter tout ça chronologiquement. Déjà, c'était Kilani Ninon d'Iyad, deux ans avant cette année 2018, qui a été vraiment charnière.

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Alors l'année d'avant, c'était Ninon qui pensait être heureuse, qui était heureuse dans sa vie. Habitant à Clermont, propriétaire d'un appartement en couple depuis presque dix ans, à dix ans, voilà emmenée à Clermont-Ferrand. Il a toujours grandi là bas. J'ai une petite phase d'adolescence où je n'aimais pas du tout Clermont. Je trouvais ça nul. Je voulais m'en aller. Je voulais vivre la vie parisienne.

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Et puis, un jour, j'ai réalisé que je vivais dans une ville plutôt cool et je me suis dit Mais qu'est ce que je peux faire, moi, pour dire qu'ici, c'est cool parce que j'en avais marre? Tu vois des reportages de Jean-Pierre Pernaut qui disait clairement C'est juste des vaches et du fromage, alors que moi, je m'y trouvais si bien.

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Et c'est là qu'est née mon envie de créer un blog et de partager un petit peu moins ma vie. Ma vie simple parce que j'ai une vie totalement simple. Mais de partager un petit peu mes bonnes adresses. Mon style de vie, ce que j'aimais faire, etc. Est né mon blog, dit Willimon. Et j'ai bossé du coup assez tôt dans des agences de communication, acclament et s'en est suivi. Du coup, Instagram et ça a pris assez d'ampleur.

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Donc ma vie d'avant, c'est cette minon là aussi et du coup, elle est devenue indépendante. Très tôt, je suis passée de la maison. J'avais 18 ans puisque j'ai rencontré du coup mon premier. Mon premier amoureux. A ce moment là, à 18 ans, donc à 18 ans, tu rencontres? Ha! Ha! Ha! Ha! Ha ha ha ha ha ok, il a 7 ans de plus où il est indépendant. Il a un métier, donc très vite vous avez une vie de couple?

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Oui, un fils à l'écoute d'adulte. J'ai tout de suite été adulte et je me suis assez peu retrouvé finalement avec les gens de mon âge.

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Et donc, vous êtes resté 10 ans ensemble. C'est ça, 9 ans, 9 ans. Et pendant ces 9 ans, vous avez parlé de d'enfant, alors j'ai toujours vu des enfants. Si loin que je me souvienne, j'ai toujours joué aux bébés, aux poupons. J'ai toujours aimé materner, mais ma grand mère a eu ma mère à 15 ans, donc je trouvais ça génial d'avoir des enfants jeunes, devait signer la lignée. Mais moi, je me disais que je me disais pas à 16 ans, je vais avoir un enfant.

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Mais moi, mon goal, c'était à 25 ans. J'ai déjà 2 enfants. Quoi? D'accord? Ouais. Bon, arrêté, motivé. Mais finalement, les 25ans sont arrivés et je me suis dit mais non, en fait, je suis pas. C'est pas le moment, quoi. Je ne suis pas prête pour quoi? C'était le moment. Je ne sais pas. Au fond de moi, je ne sais pas. Je me voyais un tout autre destin.

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Je ne sais pas comment l'expliquer, mais la vie que je menais, je savais qu'à un moment donné, il y allait avoir un espèce de tournant. Alors c'est peut être que j'avais été un peu guidé par une voyante que j'avais vu à un moment donné Dans ma vie a ma vie cirer et les cartes.

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Mais attends, qu'est ce qu'elle raconte? Et elle me dit Ben ouais, ton couple, t'es pas 100% heureuse, mais surtout, tu vas faire une rencontre et c'est comme ça.

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Tu seras le destin. Tu vas partir, tu ne pourras pas faire autrement.

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Elle était comme ça, très formelle. Ah oui, je lui dis, mais feinter, c'est sur un refrain commun. Ah non, mais là, c'est une rencontre, c'est vraiment la carte dessus. Puis c'est la carte la plus forte du jeu du tarot. Elle m'a dit Ça, c'est vraiment la carte du destin. Tu peux, tu pourras vraiment pas aller à l'encontre de ça.

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Une rencontre qui va changer la vie?

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Ouais, mais du coup, elle est toujours resté un peu bon. Et alors? Les années passent, les années passent et se ressemblent dans ma vie de couple. Finalement, j'ai 25 ans, j'ai toujours pas mes deux enfants. Et un jour et un jour.

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Attention, parce que là, c'est vraiment digne d'un film dHollywood. La rencontre en mode coup de foudre avec un homme que je n'aurais normalement jamais dû rencontrer. Alors, comment on fait une rencontre comme ça? Ninon, il faut que tu mendie cela. Le contexte, le contexte.

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Elle aurait été utile qu'elle s'en faisait comme on était très liés. Mais je vais tout dire, du coup. Par l'intermédiaire de mon blog, j'ai été invité à faire une croisière et donc ça se passe sur un paquebot. Ça se passe sur un paquebot. Dieu SACEUR.

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Attention, on est sur le téléfilm M6 à 14 heures, ce que je propose à ce moment là une copine parce que j'avais le droit d'amener plus sain.

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Sauf que moi, je me voyais y aller entre copines. On ne voyait pas forcément y aller en couple, mais pour moi, ce n'était pas possible de toute façon. Donc, du coup, nous voilà embarqués sur cet immense navire. Donc voilà entre copines, donc vraiment cool dire on passe trois jours. Et puis, si vraiment on arrivait sur le navire. Et puis on avait accès à tout. On avait vingt jours de rêve, quoi. Et puis, le soir, on se dit on va faire une petite soirée, donc on décide d'aller prendre un verre.

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Et puis, nous voilà sur la piste de danse. On s'amuse. Et là, je croise le regard d'un garçon. Et là, je suis. Mais si en deux mes jambes, vraiment, je suis bloqué sur la piste et je ne peux pas, je débloque pas.

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Le vrai coup de foudre paralyse. Ouais, vraiment. Le vrai coup de foudre.

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ES tu que d'en parler? J'aurais envie de pleurer parce que j'ai trop de faim. C'est une chance inouïe de connaitre cette sensation et je souhaite ça vraiment à tout le monde. Je l'ai vu, je savais. Enfin, je me suis dit c'est lui, vraiment, c'est lui. C'est incroyable.

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Donc lui, il était, il dansait sur la piste aussi. Non, il dansé pas. Il était à côté. Tu voyais regarder ce qui se passait.

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Et puis, il finit par voir une fille qui est en train de bloquer sur lui.

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Nos regards se croisent et je vois qu'il arrive.

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Et là, je commence à tremblotant. Je me dis Houlala, houlala, tu as été. Je savais que l'âge basculait dans une autre vie, quoi. C'était assez vertigineux et il vient me voir. Et là, il me sort la phrase Je suis désolé, mais je suis timide et j'ai une copine improbable. Est ce que tu penses à la prédiction de la voyante? J'y pense le lendemain. Parce qu'à ce moment là, je me raisonne assez vite.

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Parce que je suis quand même quelqu'un de avec des valeurs assez assez fortes, quand même. Et je suis avec quelqu'un à ce moment là. Qui est qui enfin? Qui est génial et à qui je n'ai pas de reproches à faire. Et du coup, je me dis Attends, tu peux pas. Tu peux pas basculer comme ça. Ecoute, moi, je vais me coucher. Je dis on est sur le plus gros paquebot du monde. Il y a 4000 personnes.

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Si on doit se revoir, on se reverra. Ça sera le destin. Mais sinon, on en reste là parce que je sentais que vraiment coup.

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Vraiment ne pas m'accrocher à ce truc, quoi, je me dis c'est pas bien et je m'endors le lendemain, on se réveille, on fait notre petite journée entre copines.

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Je vais boire un verre dans un autre bar et là, je vois qu'il est là. Là, je vois qu'il commençait à s'approcher vers moi et il nous dit Moi, ce soir, on va à tel endroit. Est ce que ça vous dit de vous joindre à nous? Ça, ça serait cool. Et il s'en va. Et là, je dis à ma copine je dis OK, en fait, je suis amoureuse. Ce mec, c'est l'homme de ma vie.

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Mais vraiment, je me dis ça dans ma tête. T'es tombé dessus comme ça, quoi. Là, ça m'est tombé dessus. Un truc de fou. Je me dis fonce.

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Et puis Pierre, voilà fin. Tu verras à quoi ça va. Ça va révéler d'autres choses aussi dans ton couple actuel. Voilà. Et là, s'ensuit une soirée où on parle, on parle, on parle vraiment ballads, nos de nos familles, de nos vies, de nos parcours. Et là, c'est l'évidence.

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Quoi? Vraiment? Je sens que je sens qu'il se passe. Ce qui se passe quoi? Tu sais que c'est réciproque? Ah oui, totalement. Donc, on s'éclipse.

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Et puis il me dit je t'amène, je t'amène. Voir un endroit insolite, tiens. Et du coup, il m'amène sur une piste d'athlétisme. Il y avait une piste d'athlétisme sur le navire qui faisait tout, tout le tour de la piste, aussi gigantesque qu'une piste d'athlétisme. C'est gigantesque.

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Je ne suis pas sportive, je déteste courir. Je me dis qu'est ce qui vient me faire ici? Ça ne va pas du tout. Et là, il me dit le premier arrivé à la ligne d'arrivée embrasse l'autre grand truc comme ça.

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Non, vraiment. En plus, s'il est un romantique, il est trop mignon. Je me dis mais je suis dans un film, vraiment. Et à ce moment là, j'oublie ma vie sur terre et je décide vraiment de vivre ces moments là sans vraiment penser à ma vie. Malheureusement, la vie sur mer et pas mal en fait, la vie sur mer.

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Là, il n'y a plus de règles. Il n'y a plus rien. Et donc je vis le truc, vraiment. Après moi, je suis comme ça. J'ai tendance à vraiment, comment dire. Magré un peu signe, je me dis si ça arrive, c'est que ça doit arriver. C'est un peu. Ça a toujours été un peu ça, ma vie. Je vis le truc à fond, donc je cours sans mal.

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Et puis voilà, on arrive à la ligne d'arrivée et puis on s'embrasse.

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Et là, là, c'est le feu, le tourbillon. Enfin, tout se passe en moi. Et là, je me dis faire, ça confirme. Tout ça coic. C'est vraiment des sensations. C'est au delà de ces deux sensations physiques coic. C'est un truc de fou et je me dis OK, là, je suis dans la mouise.

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Donc, ce garçon que tu avais rencontré la veille, à qui tu avais parlé deux fois, tu sais que ça va être effectivement la rencontre qui va changer ta vie. Et à ce moment là, je repense à ce tirage de cartes et je me dis Est ce que c'est lui? Parce que c'est ça? Parce que ça ne m'est jamais arrivé avant. On s'est beaucoup parlé, on a faim. On a passé la nuit ensemble. D'accord, donc, vous arrivez sur la terre ferme le lendemain.

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On doit le taxi, direction l'aéroport, donc on a pris nos billets d'avion, etc. Et je ne sais pas ce qui me prend. Je mets un pied dans le taxi et là, je me dis mais non, je ne peux pas. Je ne peux pas le quitter, ce mec. En fait, je ne peux pas rentrer. Et là, je me sens menacé de force. J'avais vraiment une vie tellement lisse, mais là, je me sentais que j'avais envie d'être dans un film, que je pouvais tout faire, que tout était possible.

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Donc là, j'envoie un message à Quentin et je lui ai dit Ecoute, je prends pas mon avion, je décale mes billets à demain. Est ce qu'on peut voir ce soir? On s'est rejoint pour une soirée à Barcelone et là, on parlait déjà d'enfants.

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Ah ouais, ouais. Là, on se projetait énormément et me dit Ecoute, moi, je rentre et je quitte ma copine. Moi, j'ai faim. Je ne sais pas si je peux faire ça. En fait, je ne me sentais pas capable. Il lui me dit Mais moi, je ne sais pas possible.

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Je ne peux pas rentrer et me dit au moins. Notre rencontre aura permis d'arrêter cette relation qui me rendait pas heureux, finalement. Quoiqu'il arrive, je rentre et je quitte ma copine. Donc là, un énorme coup de pression.

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Tu vois, tu veux être à la réfractée. Flatté, mais je me dis attends, c'est peut être moi, du coup. Enfin, vraiment. Là, j'ai peur. Je me dis mais mince, je vais lui faire faire un truc alors que moi, je n'ai pas été capable de faire la même chose de mon côté. Là, c'était oui. C'était assez compliqué. Donc à un moment donné, je dois rentrer, forcément. Donc, on se quitte sur le pas de l'hôtel à 5 heures du mat et moi, je prends mon avion à 8h.

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Donc vraiment, nuits blanches.

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Et là, le retour en avion avec le casque, les musiques qui font pleurer.

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Tu sais, le truc horrible. Je me dis mon Dieu, mais qu'est ce que je? Qu'est ce que je fais là? Je suis dans un tournant de ma vie. Qu'est ce que je fais et vu que je suis quelqu'un quand même? D'assez Bashō, je suis entière.

[00:16:13]

Je me voyais pas rentrer et faire ma petite vie comme si de rien n'était. Et puis tchao. Donc je rentre à ce moment là. Il m'appelle quand j'arrive à l'aéroport et me dit Punaise, faut que tu regardes les toilettes! OK Dawit, tu as vite été rattrapé, je rattrapé par la réalité et là, je me dis OK n'engage à me passer trois jours de folie.

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Et là, là, oui, voilà qu'il y a plus glamour et plus glam. Donc du coup, je rentre et je fais un joli coup. Je rebondis un peu là dessus, je fais un peu la tête. Je lance un appel. Je me voyais pas du tout avoir de contacts à ce moment là. Je disais qu'avec lui, ne serait ce que pour lui, enfin, je ne me sentais pas. Et donc ensuite arrive.

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Le moment où vraiment je tient plus et je me dis Bah écoute, c'est fini quoi? J'en peux plus, c'est fini. Vraiment, c'est fini. On arrête tout. Stop! Sachant qu'il y avait déjà eu des crises un petit peu comme ça. Mais là, c'est fini. Il le sait. Je lui ai toujours dit Ecoute, c'est comme un élastique, tu tentes, tu t'en es contre moi. Dès que ça sera cassé, on ne pourra plus revenir en arrière et il savait que ça nous pendait au nez et estarrivé d'accord.

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Est ce que entre temps, tu es en contact avec Cantat? Bien sûr, c'est parfait. Litho. On essaie de s'appeler comme on peut. Il se passe très peu de temps entre la croisière ou. Je rentre. On est le 28 mars et je quitte. Je quitte l'autre. L'autre personne est le 4, le 4 avril. Tout se passe très peu de jours après semaine et on se dit à Quentin qu'il faut qu'on se voie vite et il faut qu'on se retrouve dans un endroit neutre pour essayer de se passer un petit peu de temps ensemble et voir si vraiment ça se corse.

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On l'a trouvé. Et alors, lui? Du coup, il n'avait pas quitté sa copine. Entre temps, il avait donc là.

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Vous étiez trois et deux disponibles. Oui, on était tous les deux droit dans nos bottes de se dire OK. En ce qu'on fait, on a le droit de le faire.

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Génial! Et donc, on se retrouve à Paris une semaine après ça. Tout va très vite. En fait, vraiment, tout s'enchaîne. On a l'impression d'être ensemble depuis toujours.

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Quand on est à Paris, on voit des bébés, des poussettes. Il me dit Mais je t'imagine tellement mère, t'auras encore tellement beau enceinte. Il me dit des trucs vraiment très puissants à ce moment là. Donc, dès le départ, dès le départ, je suis conditionné à.

[00:18:34]

A être la future mère de ses enfants. Vraiment, je sais qui pense ça, je le pense aussi. Donc, on a su tout de suite que c'était l'évidence, que c'était simple, que c'était beau et que ça allait le faire. Quoi, vraiment? Là, on s'était embarqué dans quelque chose de concret. Tout roule vraiment.

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On n'a pas trouvé un plaisais chez lui. Tout, tout, tout. Tout.

[00:18:55]

Vraiment tout le reste. C'est vraiment une comédie américaine. Voilà pour résumer Magic.

[00:19:02]

OK, je me suis dit OK, là, c'est sûr, je ne me trompe pas, même si c'était très rapide.

[00:19:09]

Ouais, ouais.

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De toute façon, votre histoire a démarré au commeles comme elle l'est en fait aujourd'hui, c'est à dire qu'elle a démarré rapidement et vous n'avez jamais cessé d'aller vite. Faites donc ce séjour parisien se termine toi, habitant Clermont. Oui, Saint-Nazaire, il fallait trouver un lieu commun de location. Alors, qu'est ce que vous décidez alors?

[00:19:30]

Là s'en est suivi des allers retours, souvent, moi qui allait voir mon fils habiter encore chez son père. Donc, du coup, moi, j'y allais. On s'est retrouvé en mode adolescent. Moi qui avais mon indépendance depuis mes 17 ans a réussi à faire bizarre. J'étais en bas de chez beau papa, dans la chambre d'ado. Tu vois?

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Mais bon, ça avait un côté très moitier, avait vécu des choses très sérieuses, très bref.

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Je vivais une certaine adolescence. Légèretés, donc, c'était. C'était rigolo, mais bon. Et c'était ensuite au mois d'août qu'on décide de se faire un petit voyage en amoureux à Rome, où, finalement, on passe assez peu de temps à l'extérieur pour parler des choses.

[00:20:14]

Ah bah oui, parlons en. S'il te plaît, les bébés ne sont pas arrivés comme par magie.

[00:20:19]

Je lui dis Ecoute moi, je prends pas la pilule, je connais mon cycle, mais par contre, faut faire très attention et je dis il faut savoir que ça peut arriver. Est ce que tu es conscient de ça? Si tu veux pas d'enfant, il faut prendre des prédispositions. Tu vraiment? En gros, c'était ça, quoi? Et puis je regarde aussi. Et là, par contre, on est sur le pic. Plus. Plus il faut faire attention.

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Sauf quand vous êtes. À chaque fois, on vit le truc et en fait, je ne sais pas. Du coup, dans ma tête, je me dis mais c'est sûr. Là, je vais tomber enceinte, quoi. Je lui dis mais je vais jouer, on va faire, on va avoir un enfant si on continue et me dit bah oui. Et alors?

[00:20:54]

Vous n'habitez pas ensemble? Ça fait à peine cinq mois que vous êtes ensemble. Même pas officiellement. On va dire oui. On s'est mis ensemble au mois de mai, trois, quatre mois pour aller témoigner. Et pourtant, vous vous dites que si bébé venait à tomber enceinte, eh ben ça serait pas grave.

[00:21:09]

Ouais, ok. Bizarrement, oui.

[00:21:12]

Et puis les jours se passent, les semaines, je continue. Les allers retours chez lui, il trouve une maison. Mon déménagement, prévu la première semaine de septembre, est donc en fait très vite. Je me rends compte que j'ai un retard sur mes règles qui sont hyper calées depuis des années. Je te dis j'ai mon appli, ça dure quinze jours. Là, j'ai du retard et je me dis outch! Mince, donc, je lui dis direct.

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Et puis Paris, on se voit à se brosser les dents en même temps dans la salle de bain et à faire genre t'imagine t'imagines? Vraiment un truc de fou, quoi? Attends, mais tu lui dicte un retard de règles et tu fais un test.

[00:21:50]

Alors j'ai fais la route, tu ne fais pas de test. T'arracher la vie, je descends.

[00:21:56]

En fait, il y a quand même ce truc où on est ensemble depuis pas longtemps. On est très complices. On sait que voilà, il y a une pudeur quand même entre nous, de sujets quand même difficiles à aborder, même si on s'est dit qu'on voulait des enfants et tout fait. Une fois que ça arrive sur le terrain, on se dit enfin moi, je me dis ça arrive peut être beaucoup pour toi, beaucoup pour tes épaules.

[00:22:15]

Donc je fais la route et là, je ne peux pas résister. Je me dis je m'arrête à une pharmacie, j'achète un test. Il faut que je le fasse parce que je savais au fond. Vraiment, je le sentais. Du coup, avant de rentrer chez ma mère chez qui j'ai habité pour être dans mon appartement, je m'arrête à mon appartement pour être tranquille. Pour faire ce test là. Parte Vivid. Vide la part de vide qu'on avait acheté Allemagne.

[00:22:38]

Donc je fais le test. C'est vraiment le classique avec les petites barres qui s'affichent.

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Et là, je vois juste une barre qui s'affiche. Donc là, je souffre et diag, je prends mon téléphone, je l'appelle et je lui dis Ecoute, c'est bon, j'ai fait le test jeu et là, je n'ai même pas le temps de finir ma phrase. Je ne vois pas la deuxième barre s'afficher parce que ça m'a un petit peu de temps entre les deux.

[00:23:01]

Tu la vois donc s'afficher sous tes yeux, mes yeux et en direct, puis au téléphone avec lui. Je rigole parce que bien nerveux, coiffard et mense me dit quoi? Et qu'est ce qu'il y a Gibbins? Non, mais je suis enceinte, en fait. A quoi? A t elle dit.

[00:23:14]

Il faut que je fasse gaffe, que je vienne. Je sens le truc.

[00:23:17]

Ça va se décomposer sans que là, il est pas bien du tout et je suis pas bien.

[00:23:22]

Mais toi, tu dois être dans un état très bizarre aussi. Je me dis je vais en faire un autre, c'est pas possible. Cette fois, j'achète avec un village natal et là, je me dis j'attends le lendemain. Pour le faire au cas où, par miracle, ça ne soit pas ça. Et effectivement, je le fais le lendemain. Et l'abime, rebelote. Et sa méthode 3 semaines. Donc, ça correspond à notre séjour romantique à Rome.

[00:23:47]

C'est ça, la dolce vita. Ah bah voilà, voilà.

[00:23:51]

Bah, on veut du lait de chèvre. On prend des risques. Et ce bien vrai. Exactement. Voilà ce qui arrive tout à fait.

[00:24:00]

OK, donc, tu le rappel pour confirmer.

[00:24:04]

Je rappelle se passe une nuit où je suis partagé entre OK, c'était mon plus grand rêve d'être enceinte et OK. Non, c'est pas possible. Je veux pas être enceinte d'un mec que je connais que depuis 4 mois. Ça faisait beau. Vous voyez d'un coup quoi? Là, je me suis dit est ce que j'ai les épaules pour vivre ça?

[00:24:19]

Donc faire des tàu, des vrais moments de flips, de larmes, de ah oui, qu'est ce que je fais, quoi? Moi, j'ai tout de suite super. En fait, c'était tout de suite. Ouais, les larmes, l'angoisse. Parce que moi, j'ai pris les risques. Je savais ce qui ce qui allait arriver.

[00:24:37]

Donc, en gros, fallait que j'assume. Mais quand ça t'arrive, finalement, toutes tes idées préconçues sont bouleversées et du coup, tu ne sais plus quoi faire.

[00:24:47]

Et c'est surtout que Quentin, quand il a réalisé cette nouvelle, balaye la peur. Là, il a peur. Il me dit Mais attends, est ce que c'est pas trop tôt dans notre relation? On ne va pas profiter. En fait, elle fait la liste. Un peu de toutes les choses qui qui changent quand on a un enfant est là. Moi, je sens que ce bébé, je le veux. Je senga tous, libère en moi.

[00:25:09]

Je sais que je peux accueillir ce bébé à ce moment là, en fait, et que c'est arrivé parce que je l'avais fait, je l'avais décidé et et du coup, moi, je bascule dans l'argumentaire.

[00:25:23]

Il faut qu'on garde cet enfant. Ah oui, parce qu'il faut un peu le convaincre. À ce moment là, il faut le convaincre. Et puis, on en est loin. Là, je suis allé lui dire que là, il y a 600 km qui nous séparent. On est cul au téléphone, donc c'est moi. J'envisageais pas d'annoncer ça comme ça. Enfin, dans mes rêves, tu vois, c'était pas ça. Ainsi, donc, je n'ose même pas en parler.

[00:25:43]

Je ne sais pas à qui en parler. Donc, je suis vraiment seul face à mon truc. Et du coup, je lui ai dit Écoute tes peurs. Des peurs qu'on aura dans un an, deux ans. Parce que c'est des choses très concrètes que finalement, qui finalement ne changent pas. Avec les années, quoi. Et puis moi, je suis assez, pas sanguine, mais je commence à dire écoute, si c'est comme ça. Dans ce cas, je prends rendez vous demain, puis on n'en parle plus.

[00:26:03]

Tu vois, j'ai besoin d'aller le pousser dans ses retranchements pour que lui, un peu, me raisonne et me dise Ménon. Enfin, finalement, tu vois, j'ai besoin de ça à ce moment là et c'est ce qui fait.

[00:26:13]

Heureusement parce que du coup, il revient vite en arrière. Mais en fait, t'as raison, il me dit en fait, c'est un cadeau. Enfin, c'est notre histoire. C'est comme ça à tout va vite. C'est une évidence. Tu continues d'être porté par cette évidence. En fait, du tu du premier jour, tu vas de certitudes en certitudes, en fait totalement. Donc, tu finis par le convaincre.

[00:26:34]

Ouais, c'est assez fragile, mais il doit venir me rejoindre une semaine plus tard pour qu'on finisse ce fameux déménagement.

[00:26:42]

Et tu ne sent pas une baisse de motivation de sa part pour le déménagement ou pas du tout. Il va être rassurant là dessus. Il me dit quoi qu'il arrive, celui là? Quoiqu'il arrive, on passe notre vie ensemble. Il faut juste qu'on se retrouve, qu'on se voit et que l'on en parle.

[00:26:59]

Donc, tu déménage. Donc, il arrive à Clermont pour m'aider à déménager et tout de suite, il se projette. En fait, il me dit J'avais juste besoin de te voir. J'avais besoin qu'on soit l'un avec l'autre, en fait. En fait, ça va être ça. N'induisent quoi? Oui, on fonce. Ça y est, c'est ça. J'attendais ça avec impatience et à la fois. Ça me fait trop peur. Je me dis mais c'est concret, c'est vertigineux et vertigineux.

[00:27:24]

Là, j'ai toute ma vie dans le camion. On part dans une ville que je ne connais pas. On va dans une maison que je n'ai jamais visité. J'avais juste vu en photo, je suis enceinte et là, on arrive devant la maison que je n'avais jamais vu. Un truc insensé, quoi. L'agent immobilier nous attend pour nous donner les clés et qu'on fasse l'état des lieux genre bam, bam, bam, parviendrai et liraient. Il s'était même pas installé à vantera.

[00:27:45]

Non, non, du tout. Non, non, non, non, c'était vraiment. Je te dis Kraemer, OK. Pendant que tu défaisait, écartons ton ventre s'arrondit. Sait comment s'est passée ce début de grossesse? Est ce que tu a demandé le sexe de cet enfant?

[00:28:00]

Oui. Alors, la date de l'éco Grachi à laquelle on pouvait savoir le sexe tombé la veille de mon anniversaire. Donc, j'avais dit à Quentin Tu demandes à la gynéco qu'elle te dise seulement à toi le sexe. Et toi, tu moldova, tu me le révèlera à moi, je te dis que je suis enceinte. Et toi, tu me dis après, si c'est un garçon ou une fille et moi? Insupportable. Dès qu'on était dans la voiture autour de la maison, j'ai dit non.

[00:28:26]

En fait, je veux savoir tout de suite, je ne peux pas attendre. Tu m'étonnes. Lundi matin, j'ai acheté des ballons. Ma j'ai fait le truc bien, non, mais je veux savoir.

[00:28:35]

Ah oui, lui, il voulait faire le jeune de Louisville à l'américaine à l'Amérique. Mais moi, je ne pouvais pas. J'étais trop surexcité. Je voulais savoir et il me l'a dit. Voilà sous les coups de la menace. Au bout d'une demi heure, il m'a dit Bon bah, t'es sûr. Je te le dis, je dis bah oui, oui, je veux savoir quoi? C'est une là, l'émotion. J'étais trop heureuse. Bon. Et alors?

[00:28:59]

Les mois qui ont suivi? Comment ça s'est passé? Comment tu t'es préparé? Comment tu appréhendait l'accouchement? Est ce que c'est quelque chose qui faisait flipper? Ou au contraire, t'étais impatient de vivre ça? Alors je j'ai profité à fond de ces mois de grossesse. Je me délecter de chaque moment de voir mon ventre grossir, de voir ce corps changer. Tout était beau, tout était. Voilà un amoureux encore plus amoureux qui adorait mon corps. Tu vois, j'avais une sexualité épanouie puisque ça, c'était ma plus grande peur aussi de me dire on vient de se rencontrer.

[00:29:36]

C'était clairement quelque chose de très important dans notre relation puisque moi, je me retrouvais vraiment. J'avais. J'avais eu auparavant des idées, vraiment des grosses fêlures, des grosses blessures qui ont totalement cassé ma sexualité et mon côté femme. Et tout est là, cette rencontre, cette nouvelle vie, mourez aussi à cet épanouissement là. Je me suis dit non, mais là, je suis enceinte. Ça veut dire que ça va s'arrêter. Freinez n'aurait pas du tout parce que Quentin m'a trouvé encore plus belle enceinte et que il adorait ce corps.

[00:30:10]

Et du coup, en fait, c'était naturel. On se posait même pas de questions. C'est ça, c'était c'était nous. Et génial. Donc vous avez continué en fait de jeune couple et c'est ça exact. Oui, sans aucun, sans aucun tabou, aucune barrière.

[00:30:27]

Non, même ça nous fait rire. Tu, mais ça change rien. J'apprends Emma. Mince, alors, on est des mauvais parents déjà partis voir. Mais non, c'était c'était super cool, une très belle grossesse et j'avais hâte d'accoucher. C'était un moment que je rêvais de vivre, en fait, parce que c'est l'inconnu. Tu joues tant que tu l'as pas vécu, tu ne peux pas savoir ce qui t'attend. Est ce que tu t'es préparé d'une façon particulière?

[00:30:52]

J'étais suivie par une sage femme que je voyais à côté pour tout ce qui était. Je rêvais d'un accouchement peu naturel. Moi, j'aurais rêvé accoucher à la maison.

[00:31:03]

Ce qui était un peu isolé dans une maison un peu reculée, c'était aller trop loin de la maternité. Il aurait fallu que je sois, je crois, ces 20 minutes. Maxime. J'étais à 25 minutes. Et puis Quentin n'était pas du tout rassuré à cette idée. Ouais, mais tu vois, c'était mon idée vraiment d'accoucher là dedans. Ça me fascinait vraiment. Ça me fascinait, mais j'ai dû faire le deuil de ça. Mais bon, ce n'était pas très grave.

[00:31:30]

Ça s'est fait quand même. Ouais, donc. Un suivi classique quand même, avec une sage femme quand même, sur tout ce qui était plutôt naturel. Donc, j'ai bien aimé cet accompagnement là. Vous avez fait des cours de préparation avec Quentin. Comment il s'est préparé, lui, à ce rôle de père? Est ce qu'il était impliqué? Curieux.

[00:31:49]

On fait des vocalises.

[00:31:54]

Il était très impliqué, vraiment. On a fait un peu de l'haptonomie. Et puis lui, il avait hâte aussi de vivre le moment de l'accouchement, donc très préparé aussi. Mais simplement, tu vois ni trop ni pas assez.

[00:32:06]

C'est fou quand même de se dire que votre couple grandissait vraiment en même temps que cette grossesse. Tout n'était que première fois. Évidemment, comme n'importe quel couple qui a son premier enfant. Mais vous, vous cumulez les premières fois parce que c'était aussi des premières fois de couple.

[00:32:24]

Donc on a essayé de faire un peu un boostées un peu notre couple pendant ma grossesse. Tu as essayer de faire des choses un peu folle à l'arrivée? Oui, pour avoir justement l'impression d'avoir eu une vie de couple avant d'être Parwan, c'est ça. Et alors, vous avez préparé quoi, justement? Organisez quoi? Eh bien moi, à Noël, je lui ai fait une grosse surprise. Je l'avais préparé à un voyage à New York. Donc, on s'est emballé le Nouvel An à New York.

[00:32:53]

Et puis, j'avais fait les choses en grand. Tu vois le bel hôtel? Vraiment, je n'avais pas compté, mais je m'étais dit il faut qu'on vive cette parenthèse de rêve parce que après, effectivement, on va vivre autre chose et on n'aura peut être pas l'occasion de faire ça comme ça. C'est un bon truc, ça, je trouve. Ça été très bien fait.

[00:33:10]

C'est important d'avoir des souvenirs de Segré, des souvenirs à deux avant d'être trois. Et encore une fois, ça correspondait à cette histoire un peu magique. Tu m'as un peu folle, prends les billets ensemble. Vous continuiez sur la thématique de la comédie romantique américaine. Quoi? Aimez vous que vous aimez aller dans La matrice? En fait, on était dans le truc totalement cliché, mais assumé a basculé. On est heureux et.

[00:33:37]

En fait, toutes tout l'amour rayonnait autour de nous. Tu vois, Zaz, c'était un truc? Ouais, trop beau, quoi. Et puis, mon terme étant prévue au mois de mai, c'était le 5 mai et finalement, elle est arrivée le 6 avril, donc ça a dépassé le temps. J'ai même passé le test. J'ai été déclenchée parce que je n'avais plus assez de liquide amniotique, donc on ne pouvait pas attendre les cinq jours après terme.

[00:34:02]

Ils m'ont fait ça directement. Et alors, tu? Tu as souffert des contractions, déclencher les contractions. La douleur, c'est vraiment des moments par lesquels j'avais envie de passer. Je rêvais d'avoir la poche des eaux qui se perdent à la maison. Partir en furie va encore dans l'idée de Tuoi du film.

[00:34:19]

Pour autant, tu ne voulais pas accoucher de manière physiologique non plus. Alors, je m'étais mis en tête que je pourrais ne pas demander la péridurale. Ah ouais, ok, je me mettais pas la pression là dessus.

[00:34:31]

Je savais que je pouvais la voir. Je savais que c'était là si jamais. Mais dans ma tête, Tubage vous me lance un petit peu le challenge d'attendre au max au max du max. OK. Sachant que je suis rentré à l'hôpital la veille de mon déclenchement puisque j'avais déjà des fortes contractions. Suite à un décollement des membranes, un truc pas hyper cool, mais bon, je l'ai fait peut quand même accélérer le mouvement.

[00:34:57]

Vu que t'étais en dépassement de terme. Et puis bon, en effet, on avait tout essayé. La méthode à l'italienne ne s'était jamais trop arrêtée, en fait. Donc oui, mais voilà, c'était en boulet, avait continué. On a continué. On s'est dit allez la dernière avant d'être trop à. Votre libido n'a pas du tout souffert, même des derniers mois.

[00:35:16]

Non, mais tant mieux, tant mieux. C'était ma grande peur. Par contre, c'était l'après accouchement de me dire Est ce qu'on va pouvoir garder cette sexualité épanouie? Moi, c'était vraiment ma plus grande peur. C'était pas d'être maman. Ce n'était pas de ne pas savoir m'occuper de mon bébé ou quoi. C'était vraiment mon couple. Oui, vraiment, mon couple. Je pensais l'enjeu. Il était là. L'enjeu était là de réussir à la faire sortir sans trop de dégâts.

[00:35:44]

Tu vois, je me disais mais vraiment, il faut que j'arrive à me retrouver. Après quoi? C'était ma plus grande peur est ma seconde, plus grande peur. C'était au moment de l'accouchement. Soyons clairs, c'était de faire caca. Oui, j'avais peur. Je me disais, mais je ne suis pas prête avec mon mec. On n'est pas ensemble depuis longtemps. Je veux rester. Moi, je veux rester. Même si je n'ai pas de tabou avec ça.

[00:36:04]

Ouais, ouais. Enfin, tu t'as pas envie d'avoir cette image là? Ton chéri? Oui. Donc, là encore moins dans la relation. Il, on en avait parlé.

[00:36:15]

Ah ben oui, mais moi, je ai dit direct, j'ai nommé.

[00:36:17]

Moi, j'ai trop peur de afin de faire caca avec malice, elle faisait rire et me d'ébats écoute. C'est comme ça paraît très ouvert là dessus. Ça le faisait. Cette peur là le faisait rire parce qu'il disait Si c'est que ça va. À la limite, c'est pas très grave.

[00:36:32]

Oui, la gêne, elle venait surtout de toi. J'ai l'impression que lui, j'ai l'impression qu'il a accepté tout, avec beaucoup de simplicité et beaucoup d'amour. Toi, tu t'es midh. Moi, j'étais l'Émile à la régression.

[00:36:45]

Je te dis c'était ma peur damateurs principal. Ce n'était pas d'avoir mal. C'était pas, c'était ça.

[00:36:52]

D'accord, à chaque fois, c'était quand même une peur que partageaient beaucoup chacune ses craintes.

[00:36:57]

Mais effectivement, sans ça, c'est très récurrent d'avoir affaire de faire caca sur la table d'accouchement.

[00:37:02]

On se pose toute la question de façon à en parler, mais du coup, on passe la nuit à l'hôpital et là, une nuit horrible, pleine de contractions, vraiment très difficiles. Et on ne peut pas commencer le travail puisque mon col et pas assez ouvert qu'ils ont prévu. En gros, bon, je pense que tu vois, il avait prévu le déclenchement le lendemain. Donc mon cas n'était pas une urgence. Donc ils m'ont fait des piqûres de morphine quand même parce que c'était c'était vraiment chaud.

[00:37:31]

Ah ouais? Et le lendemain, quand je suis allé en salle de naissance pour le déclenchement, j'étais déjà ouverte à 5.

[00:37:37]

Et oui, parce qu'en fait, il n'y avait ni vérisme. Oui, vraiment, je me suis dit OK. C'est ça, les contractions.

[00:37:44]

Je vais peut être revoir mon envie de d'accouchement physiologique, donc vient le moment, donc de la salle de naissance. Le déclenchement est là. On bascule dans une longueur horrible puisque finalement, j'ai l'impression que le film déclenché retarde totalement le processus et je n'accouche pas de la journée.

[00:38:06]

On passé la journée en salle de naissance, j'ai passé la journée. Je suis rentré en salle de naissance le dimanche à 9 heures. J'ai accouché le lundi à 6 heures du matin, alors qu'on fête le déclenchement à tout stoppa.

[00:38:18]

Mais le dérangement a flingué le travail mis en place. Mais comment ça se fait si t'étais déjà dilaté à 5? Pourquoi ils n'ont pas laissé le travail se terminer naturellement? Je comprends pas. Je pense qu'ils ont dû se dire que ça allait accélérer le truc. Mais non, non, non, c'est très mauvais vu la poche des eaux. Après, tu vois. A midi, j'avais toujours pas enclenché les choses. Donc on m'a fait la rupture de la poche des eaux et c'est à ce moment là qu'on m'a dit Est ce que vous voulez la péridurale ou pas?

[00:38:46]

Puisqu'une fois que la poche des eaux est rompue, les contractions vont être beaucoup plus intenses et ça va être plus dur. Donc là, je crois que je devais être à 6, il me semble. Et j'ai dit OK pour la péridurale, puisque ça faisait depuis la veille que j'avais mal. Je savais que j'allais la demander à un moment donné. Je me suis dit autant demander maintenant plutôt que d'avoir mal. Et puis, ça a dû freiner davantage la péridurale.

[00:39:11]

Souvent, on dit que ça ralentit un peu, donc le déclenchement. Plus Lapeyrie a fait le coup, c'était le coquetel, le gros frein à un travail qui, finalement, avait plutôt bien démarré. Quel dommage, rétrospectivement. Ah oui, réfugiera, avoir mal et trouver et trouver le temps long.

[00:39:32]

Et puis, c'était surtout qu'on a vu défiler. Tu vois les changements de service? On s'attachaient entre guillemets à une sage femme en disant on crée du lien, pas avec elle, puisque c'est elle qui va mettre au monde notre enfant. Et puis, en fin de service, c'est pénible. Ça, c'est un peu pénible. Et surtout que la sage femme du dimanche à 20 heures le soir nous dit Bon bah, ça sera pas moi. Je vous laisse entre les mains de mon collègue.

[00:39:55]

Ah ah non! A la pire scénario, je ne m'étais pas fait à l'idée que je pouvais être accouchées par un homme. Et en fait, arrive Jérôme, le sage femme. C'est un peu notre notre Dieu vivant, tu vas, c'est vrai. Il se passe un truc avec ce mec. Un feeling, vraiment. Et tout de suite, on sent en confiance et qui a tout de suite été à l'écoute et qui a eu envie de nous faire plaisir.

[00:40:17]

Vraiment, avec tout ce que j'avais comme idée. Il a voulu tout mettre en place, donc la lumière tamisée, la petite musique, le fait de limiter un peu l'accès à la chambre. Vraiment dans notre bulle. Et il y a vraiment participé avec Dieu avec coeur. Vraiment? Et toi, tu as réussi à oublier tes aprioris? Ou crainte, justement, d'avoir un homme comme médecin accoucheur? Totalement bon, parce qu'il a été très doux. Mais la gagner, ta confiance?

[00:40:46]

Très vite. J'ai l'impression oui, oui, vraiment, ça a été une rencontre tuoi. Génial, donc je me suis dit finalement, il y'a a pas de hasard. C'est que ça devait être lui, donc. Mais bon, il est 20heures à ce moment là. 21 heures, 22 heures, 23 heures, minuit. Il doit changer son cerveau et il part le matin à 7 heures, je crois. Non plus. Les heures passent plus je me dis mais ça va même pas être lui, quoi?

[00:41:07]

Elle va jamais arriver, ce fameux Jérôme, du coup, au monde des exercices. Entre temps, je lui dis ma peur, ma peur première.

[00:41:15]

Ça salle fait rire, mais y a pas de soucis. On est, on est habitué à ça. Et justement, il faut pousser dans ce sens là. Quoi? Il faut pas avoir peur, non? Bon, je me dis de toute façon, il faut y aller.

[00:41:27]

Et puis, à 4 heures du matin, tout s'enclenche. Et là, il me dit Bassaïev, on va pouvoir pousser. Elle est donc là le soulagement d'enfin commencer le travail. Et donc on s'installe et c'est le moment de pousser.

[00:41:42]

Et donc, ben là, je pousse. Donc on met en place la playlist qu'on avait préparé.

[00:41:46]

Tu boirai, et je crois que ça a duré une heure et demie, me semble la playlist et je pousse, je pousse.

[00:41:52]

Et là dessus, je commence à en réentendre la même chanson. Mais moi, je me rendais pas compte du temps. Mais en fait, ça faisait plus d'une heure et demie que je bossais. Je n'en pouvais plus, je n'en pouvais plus. En fait, elle était coincée dans le bassin. Moi, j'allais très bien. Elle allait très bien. Moi, j'avais dit que je voulais vraiment un accouchement le plus physio et éviter tout ce qui était matériel.

[00:42:14]

Oui, instruments, instruments à l'Arcep. Je voulais laisser descendre tranquillement pousser tant qu'elle allait bien. Et moi aussi, je voulais vivre le truc. Donc, je crois qu'il est allé un peu hors protocole puisque le temps de pousser en France, il me semble que c'est 45 minutes.

[00:42:30]

Mais Mona est sortie au bout de 2 heures 03 de poussée à 6 heures du mat, à 6 heures du matin, mais écoute a fini par sortir sans trop de déchirure.

[00:42:43]

Alors Zio Instruments la bosse sur mon ventre.

[00:42:48]

La magie fut un moment magique. Et puis, quand tout s'estompe un petit peu, je demande à Jérôme je dis Bon, alors ça va, c'est pas trop la cata.

[00:42:59]

Et là, il me dit non, mais y'a rien du tout. Il m'a dit C'est comme si c'était passé à le soulage.

[00:43:07]

Le soulagement va pouvoir reprendre de plus belle.

[00:43:11]

Si, et c'était vraiment, j'appréhendais énormément. Mais oui, oui, mais bon, à juste titre, parce que ça peut être un carnage.

[00:43:18]

Bah oui, mais finalement, le fait qu'elle ait mis du temps à descendre mon corps s'est vraiment mis en mode. Un bébé arrive et a pris le temps. Et oui, quand ça va trop vite, parfois, c'est là où il y a le plus de dégâts puisque le savoir est mis à rude épreuve là. Les tissus ont eu le temps de se détendre. S'assouplir n'était pas. Et alors? La rencontre avec votre fille? J'ai longtemps culpabilisé parce que je n'ai pas ressenti ce whaou!

[00:43:45]

Immédiat, parce que l'accouchement était tellement long. J'étais soulagée que ça soit enfin terminé. Mais j'ai pas ressenti tout de suite ce truc. Ça y est, mon bébé est là. Il m'a fallu un petit peu de temps pour me remettre un peu mes esprits, récupérer ou récupérer. Et alors? Ça a fait quoi, toi, de voir Kentin avec votre fille dans les bras? Cet homme que tu avais rencontré moins d'un an auparavant?

[00:44:11]

Cette image pense le plus procurer d'émotions parce que pour moi, c'était ça la vraie victoire d'avoir réussi à trouver le père pour ma fille. Et alors, vos premiers pas de jeunes parents là, après que vous êtes rentrés chez vous? Ce petit Nick, vous aviez aménagé cette nouvelle vie. Comment? Comment ça s'est passé? Très bien, parce que moi, j'ai tout de suite été à fond dans mon rôle de maman. Tu vois, j'étais très, très renseigné à fond dans tout ce qui était maternel.

[00:44:41]

Je partage, très confiante, très sûre de moi, donc tout de suite, quand, en fait, il a suivi. Il était aussi confiant et ça a été très naturel. Quoi, vraiment? Tout s'est très bien passé et pourtant, nous faisons partie des parents qui ont eu des nuits très compliquées très longtemps. Mona n'a pas dormi. Mona a fait sa première affaire, notre nuit. Je n'aime pas dire fessé. Nomina a fait nos nuits à l'âge de un an.

[00:45:06]

Oh mon Dieu! Non. C'est ça date donc des nuits fraîches hachées?

[00:45:14]

Oui, oui, oui, il y avait un réveil ou deux dans la nuit.

[00:45:16]

Tu la l'etait? Non, ça, c'est pareil. C'est un point clé dans notre dans notre histoire parce que j'aurais souhaité allaiter. En fait, c'était tellement tôt dans notre relation avec Quentin, qui avait encore cette pudeur. Je l'ai beaucoup regretté, mais je vivais très bien de donner le biberon à ma fille. Ça n'a pas été un deuil à faire. C'est juste un petit regret, mais ça s'est fait différemment. Et puis, c'était un moyen aussi pour lui de participer et de nourrir sa fille totalement plus.

[00:45:46]

Si évidemment, Dieu, tu l'avais, elle était donc peut être aussi. Ça participait à votre construction aussi à trois pour lui, en tout cas, en sachant qu'au début, quand même. Je te dis ça s'est très bien passé, mais j'avais un rapport avec ma fille qui était très fusionnelle. Côté surprotection, Jean, ne touchez pas à mon bébé. Oui, même quand j'arrivais pas lui laisser, je lui laisser. J'étais mis en pleurs. Les premiers temps ont été comme ça, assez difficiles.

[00:46:17]

On se battait pour pousser la poussette. On se battait pour donner le biberon.

[00:46:23]

Entre tu vois, c'était gentil. Mais tu ressenti un vrai. Une vraie fusion avec ta fille? Oui, oui, totalement, totalement. J'étais cette mère là. Tu vois Louves sur protectrice. Elle dormait à côté de moi. Le berceau était collé contre le matelas. Je tenais la main. C'était c'était notre bébé, bien sûr, mais c'était mon truc, quoi. C'était ma famille que je n'avais plus puisque j'étais loin. Une nouvelle histoire qui s'écrit donc.

[00:46:53]

Un démarrage en fusion et à la fois. Où vous, dans votre couple? Plutôt plutôt chouette. Oui, une vie sexuelle qui a repris.

[00:47:04]

Écoute, on ne va pas trop tarder. Franchement, on a même été assez coquine quand j'avais peur d'attendre.

[00:47:14]

Tu sais, j'avais je m'étais dit si on attend trop, j'ai peut être. Je vais peut être avoir peur. Tu sais, après, c'est quand même une appréhension. Tu voulais te remettre en selle rapidement. Ben ouais, alors pas tant pour le côté, je veux, je ne suis pas comment on va penser que je suis.

[00:47:30]

Je ne suis pas nymphomane. Ah non, mais alors?

[00:47:33]

C'est à croire. On a le droit d'avoir une sexualité épanouie sans être nymphomane. Enfin, la sexualité peut être centrale dans un couple et c'est génial. Bien sûr. Mieux, donc, ne t'inquiète pas, vu que je connaissais pas ça avant. Tu vois, j'avais l'impression que c'était trop. Mais c'est important d'en parler parce que effectivement, c'est la crainte de beaucoup de femmes qui accouchent. Et il y en a plein qui appréhendent de s'y remettre et tout et qui n'osent pas le dire.

[00:48:01]

Voilà par saison. Mais oui, totalement.

[00:48:04]

Parce que tu sais, moi, mes copines. Je leur ai dit et je vous dirai tout. Je vous dirai vraiment. Et j'avais à cœur d'aborder ce sujet parce qu'effectivement, c'était une de mes peurs et je n'ai trouvé personne pour me rassurer. Les copines que je pouvais avoir, ce n'était pas trop leur truc. Donc, ce n'est pas leur priorité. Ça avait tardé. Ou alors il y avait des douleurs mâchant et moi, ça m'envoyait pas duré.

[00:48:22]

Je me disais mais oh mon Dieu, ça va être atroce. Donc je ne voulais pas trop tarder. Effectivement, tu es, tu te sentais. Je me sentais en fait commencé. Je m'étais dit dès que je vais retrouver le désir, tu as la sensation d'avoir envie. Il n'y a pas de raison de se priver. Évidemment, il faut attendre que toute la période un peu relou où tu perd du sang en masse se termine. Mais effectivement, après, si tu veux, si tu le sang, tu peux y retourner.

[00:48:54]

Alors écoute, je t'ai avoue qu'on a pas attendu cette période. C'est vrai.

[00:48:59]

En fait, alors que vous étiez hyper pressé, était en mode OK, on est parent, mais en fait, nous, on est. On est un couple, on s'aime trop. Il faut qu'on s'y arrête quoi? OK, donc, c'est Mose à vous dégouter. Pas en été. La première fois qu'on l'a fait, c'était sous la douche. Ouais, comme ça, cette sensation. Comment c'était? C'est très particulier. Parce que bah forcément, tu viens de faire passer un bébé.

[00:49:28]

C'est assez particulier, donc je l'ai assez mal vécu. Je ne vois pas ce que le fait que plus on te parle beaucoup. On se dit vraiment les choses. Donc, le fait qu'il me dise oui, c'est vrai que tu vois tout fait pareil.

[00:49:40]

Ouais, je me suis dit OK, mais bon. Après, j'ai relativisé.

[00:49:43]

Je me suis dit Attends, ça fait une semaine que j'ai accouché au bout d'une semaine.

[00:49:48]

Ah ouais, mais quand j'y repense? Ouais.

[00:49:53]

Mais si un gros chantier comme ça, en fait, moi, j'étais, j'avais envie en fait. Donc je me suis dit allez, on tente.

[00:50:02]

Et alors? Les sensations étaient différentes. Ouais, ouais. Ben oui, c'était différent et c'était perturbant. Je me suis dit ça peut être pas si simple, mais est ce que c'était agréable?

[00:50:13]

Ce n'était pas désagréable, nuance. Wala te dire. Je ne vais pas mentir à dire, c'était l'extase directe, mais ce n'était pas comme je pouvais imaginer que ça serait tuoi. D'accord. Donc plutôt rassuré en me disant que ça allait prendre un petit peu de temps et que quel meilleur moyen de se rééduquer que de pratiquer? Absolument. Parce que la rééducation du périnée est tout, finalement. Si je m'étais dit plutôt que de faire ça avec une sonde chez la sage femme, tu vois autant pratiquer à la maison, bien sûr.

[00:50:44]

Donc voilà, c'est ce qu'on a fait. On a repris notre activité petit à petit.

[00:50:49]

Et puis tout cette fin, tout s'est remis en place très rapidement, très sereinement. Et même, je vais te dire mieux qu'avant. Ah ouais, ouais, j'ai ressenti que c'était mieux qu'avant. Et alors? Vous avez tellement pratiqué qu'il y avait finalement une autre grossesse est arrivée. Alors, est elle arrivée par surprise? Est elle arrivée par choix? Au bout de combien de temps est elle arrivée déjà?

[00:51:13]

Alors elle est arrivée au bout de quatre mois.

[00:51:15]

C'est ça?

[00:51:19]

Ouais, donc, Monna, avec quatre mois et demi et tu es tombée enceinte. Alors, comment est ce possible? Est ce que c'était voulu alors? Les trois premiers mois de Monat, on était vraiment sur un petit nuage. On découvrait notre rôle de parent. Tout se passait bien, même si tu oils dormais pas. Mais c'était normal. C'était un nourrisson. La fatigue se faisait pas trop ressentir. On était vraiment en mode, mais c'est génial.

[00:51:42]

On est très heureux. Tout se passe super bien. Franchement, on en fait un deuxième. On s'était dit qu'on voulait deux enfants rapprochés. Quand je dis bébé rapproché, nous simaginer.

[00:51:53]

Peut être deux ans d'écart. Tu vois, moi, je pensais pas qu'on pouvait tomber enceinte aussi facilement. J'avais mon ordonnance pour aller me faire poser un stérilet. J'avais le stérilet, j'avais le rendez vous. Ah oui, donc, tu étais loin d'enclencher une deuxième grossesse tout de suite avait vraiment long. Oui, j'étais, c'était answers. On savait qu'on voulait deux ans, mais on ne sait pas enliser si tôt ou pas si tôt. Et en fait, là arrive un retard de règles encore.

[00:52:24]

Et je dois partir Clermont. Donc, même scénario que pour Monna. Donc je pars à Clermont avec ce retard de règles. Je le dis quand même à Quentin et je n'ai pas mes règles. Mais bon, vu que tu vois, j'avais accouché a pas si longtemps.

[00:52:38]

Oui, je stresse pas, mais au fond, franchement, je sais, je sens que c'est ça, quoi. Je sens que je sens que c'est ça.

[00:52:44]

Et je vois le même scénario se reproduire, c'est à dire obligé d'aller à Clermont. Je vais être toute seule là bas. Tout pareil, tout pareil. Donc j'arrive à Clermont, j'arrive chez ma mère et je ne suis pas dans une mauvaise humeur. Je me sentirai très irritable, très, très sensible et je me dit bizarre. Plus les jours passent, plus concrètement, je sais que c'est ça et plus j'ai peur de faire un test parce qu'il faut savoir que là, à ce moment là, je vais à Clermont pour essayer de me reposer un peu parce que Mona ne dort pas.

[00:53:14]

Ça devient de plus en plus compliqué à gérer parce que je suis en train de faire un pas un burn out.

[00:53:20]

Mais c'est dur, quoi? Ont été épuisés. J'étais épuisée. Oui, donc, l'annonce d'une nouvelle grossesse n'était vraiment vraiment pas ce que t'attends. C'était pas du tout le bon timing. Donc, un matin là, je ne peux plus attendre. Je vais acheter mon test de grossesse. J'arrive, je le fais en plus. Le truc hyper anxiogène. Ma mère qui m'attend devant les toilettes parce que je lui dis tu vois deux jours avant, je n'ai pas mes règles.

[00:53:45]

C'est pour ça que je suis mauvaise humeur, j'ai peur, etc. Ma mère, aussi gentille soit elle. Mais tu vois le truc oppressants à souhait, à savoir derrière la porte, je fais le test positif.

[00:53:59]

Et là, mon monde s'écroule. Enfin, vraiment. Là, je suis sans dessus dessous. Là, je pleure toutes les larmes de mon corps. Là, cette fois ci, je me dis je ne vais pas pouvoir. Cette fois ci, c'est pas l'évidence du tout.

[00:54:13]

Parce que je viens de passer encore des nuits à devoir bercer mon pendant des heures. T'étais vraiment dans le dur. J'étais dans la phase où tu te dis pourquoi j'ai fait un enfant.

[00:54:23]

Clairement, je te dis en fait, c'était mieux avant. Et là, bim, Anoumabo enceinte à nouveau enceinte. Et alors? Comment tu l'annonce à Quentin? Je m'étais dit pour une deuxième grossesse, je pourrais avoir une annonce un peu plus sympa. Eh ben non! Eh ben non. Rapaillé, le téléphone au téléphone, je l'appelle Giusy. Je suis enceinte par messages, même par message, parce que là, je suis incapable de lui parler.

[00:54:49]

D'accord, là, cette fois ci, c'est lui qui prend le lead un peu sur la situation et est lui. En gros, il me dit. Moi, je voulais faire, je veux un deuxième enfant.

[00:55:00]

Donc pour lui, c'est je comprends que c'est une bonne nouvelle. Bien que. Folle donc un peu, tu vois la situation inverse que pour la première grossesse.

[00:55:11]

Voici, c'est lui qui me fait un peu barles la liste, la liste, tous les avantages, avantages. Et lorsqu'ils arrivent à convaincre, il a beau avoir deux enfants à la maison, c'est moi qui j'ai fait un choix.

[00:55:28]

Il lui fait sa journée de boulot. Il prend pas vraiment à tout ça un papa très investi, mais la charge mentale. Concrètement, voilà. On a beau avoir l'égalité homme femme, il a beau vouloir faire tout pareil que moi, voilà le cerveau en ébullition.

[00:55:46]

Il est de mon côté la bande passante non stop, c'est toi, c'est toi qui est là. Est ce que vous envisagez une IDG?

[00:55:53]

Alors moi, je me pose la question. Alors déjà, je dis ça à ma mère aussi. Donc ma mère qui me dit tout de suite à la Lavazza a fait tôt. C'est ça? T'as pas envie d'entendre ça? Et puis à la fois. Bon, ben, tant les Shocker aussi. Et puis, on en parle très vite.

[00:56:07]

Et puis elle me dit Oui, mais tu vas y arriver, mais tu sais que t'es fort de rien, tout ce que tu as fait.

[00:56:12]

Donc tu vas me raisonne un peu. Et puis, elle sait que moi, je peux. J'envisage pas léger. Encore une fois, mais je me dis là, c'est peut être même trop quoi. Quelques jours se passent de discussions avec Quentin. Des messages TUOI, des déclarations d'amour, des mots vains. Voilà, il a vraiment, encore une fois, su trouver les mots et le réconfort dont j'avais besoin. Et je lui ai dit Écoute, je rentre après demain.

[00:56:39]

On en parle quand je rentre, mais dans ma tête, c'est le bordel.

[00:56:46]

Qu'est ce que je fais sur le retour? Je cherche est un podcast de glisse de BBR approchait. L'âge est là à ce moment là. Vraiment, j'ai besoin. Tu vas me rassurer avec des femmes.

[00:56:56]

Tu aurais peut être vécu la même chose. Et alors? Il a trouvé ou pas l'âge. En gros, j'ai contacté une fille sur un stade qui a eu aussi deux enfants très rapprochés et je me dis j'ai besoin de me rassurer. Je lui ai écrit et je trouve un soutien avec elle puisque son histoire m'inspire. Je vois qu'elle a ses deux filles. D'accord et vraiment, je me réfugie. Tu te raccrochage par rapport à son histoire, me dit elle.

[00:57:23]

Elle l'a fait. Ça a l'air de bien se passer, donc c'est possible parce que moi, vraiment, je ne connaissais pas cette cette configuration figuration. Je me suis dit oui est très spécial.

[00:57:34]

Avoir deux enfants en un an, c'est quand même un concept. T'as pas le temps de tout remettre à table? Non, t'as pas le temps et même niveaude au niveau des hormones, que ça soit au niveau physique, mais même niveau de tes émotions.

[00:57:45]

Est ce qu'on peut même dire que c'est peut être plus difficile que d'avoir des jumeaux? Alors moi, j'ai envie de dire que c'est plus difficile que d'avoir des jumeaux. Bien que je ne sache pas ce qu'est d'avoir des jumeaux. Mais on me le dit. Les mamans d'enfants rapprochés et même les mamans de jumeaux sont d'accord pour dire qu'effectivement, c'est très dur.

[00:58:02]

Parce que ces deux bébés, mais qui ont des besoins très différents et des rythmes très différents et deux grossesses et de aulieu au lieu d'une au lieu, ont les deux.

[00:58:11]

Oui, ben oui, c'est ça.

[00:58:12]

Parce que enchainer deux grossesses pour le corps, c'est vraiment vraiment sportif. Et aussi, j'avais très peur de ne pas réussir à aimer un deuxième enfant parce que je me suis dit Monat, c'est encore un bébé. Oui, la culpabilité d'avoir l'impression de faire un enfant dans le dos à Mona, tu sais? Oui, tu dois prendre le temps de la citadelle. Donc, beaucoup de choix a aussi été en fusion totale avec. Ah oui, c'est vrai que la salle de fête, ça allait défusionner totalement.

[00:58:41]

Donc beaucoup de peurs. Et puis, quand je suis rentré à la maison, bah pareil, on en a discuté et encore une fois, on s'est dit Bah, c'est comme ça, c'est le destin. Et C-Note, c'est notre histoire. Encore une fois, votre histoire en avance, rapide, en avance rapide.

[00:58:57]

Le tourbillon de la vie Kwaï qui vous emporte la fois dans lequel vous arrivez à garder une stabilité malgré tout.

[00:59:07]

On a très vite conscience que c'est une chance d'avoir deux bébés. On sait à quel point ça peut être difficile d'avoir des enfants et nous, on se rend compte à quel point c'est facile pour nous. Donc, on chérit ça aussi. On se dit pas oh là là, c'est des bébés surprise, mais c'est des cadeaux. C'est en aucun cas. Et ça, je veux vraiment pas entendre ça un jour. C'est pas un accident parce qu'un accident, ça arrive.

[00:59:29]

Quand tu, quand? Quand tu fais très attention et que bébé se niche.

[00:59:36]

Et là, oui, bon, bah, c'est compliqué parce que tu n'avais pas envisagé. Là, non, a toujours été ouvert à ça. On savait laquelle risque qu'on bouillonner.

[00:59:44]

Vous n'avez jamais pris des mesures drastiques pour tenter d'éviter. Ça va? Ouais, donc, on ne fait pas des accidents et des surprises.

[00:59:55]

Et puis, j'ai envie de dire même quand tu souhaites au plus profond, toi, un enfant, ça reste malgré tout une surprise. C'est la nature qui choisit. Bien sûr. Donc, quand vous vous retrouvez, Quentin arrondit les angles. Apaisé un peu. Et à voir finalement cette nouvelle grossesse comme un vrai nouveau projet de vie. Là, ça devient concret, ça devient concret et on se lance à corps perdu dans cette deuxième aventure. Filles, physiquement, tu n'étais pas trop crevée par cette grossesse.

[01:00:22]

T'as pas eu des mots. Tu vois les mots du début qui auraient pu rajouter une couche à ta fatigue?

[01:00:29]

Mise à part la fatigue? Honnêtement, je ne vais pas me plaindre. Oui, mais comme tu étais déjà épuisée en allemand. Du coup, c'est annulé. Ça, c'est annulé. Et ça s'est cumulez, émulé. Et du coup, ça a créé beaucoup de tensions au niveau du couple. Et tout. Forcément, parce que la fatigue, c'est le pire ennemi qui soit très compliqué. Voilà. Oui. Et alors là, le terme était prévu pour quand?

[01:00:52]

Le terme était prévu pour le 2 juillet. Donc, nous avons vécu une partie de ma grossesse confinée. Et oui, Quentin, qui était à la maison, qui s'est vraiment rendu compte de ce qu'était la vie. Je ne me considère pas comme maman au foyer parce que j'ai mon boulot aussi. Mais lui se rendait pas compte de mes journées, en fait.

[01:01:12]

Eh oui! Et là et là, il a compris. OK, en fait, c'est chaud. Mais par contre, moi, le confinement, on va dire, je l'ai plutôt bien vécu puisque pour une fois, je n'étais pas toute seule. Et moi, il a pu m'aider, me soutenir. Tu vas éviter aussi de porter Monat, de faire les choses un peu un peu costaud du quotidien. Donc, c'était plutôt chouette d'être accompagné à ce moment là.

[01:01:37]

Mais ça a créé avec les hormones et tout l'estomac. Je n'avais pas le temps de redescendre des hormones. l'A était. Je ne sais pas s'il y a une différence entre un garçon et une fille. Au niveau des grossesses, mon âge était idyllique. La femme parfaite.

[01:01:52]

Tu sais, c'était des hormones vraiment qui t'ont boosté de manière positive, alors que pour Milo, c'était plutôt l'inverse.

[01:01:59]

Ah non, mais c'était atroce. J'étais à une folle furieuse. Aïe! Le moindre truc était en feu. Et alors? Le truc, c'est que Quentin est très calme et que tu sais des fois à ce truc où tu veux pousser à bout jusqu'à ce que ça pète. Pour te décharger et que lui, il fait tout l'inverse. Il reste calme.

[01:02:17]

C'est ça, ça, mais c'est horrible, classique.

[01:02:20]

Voilà, c'est un gentil.

[01:02:21]

De toute façon, les supporters étaient des mouvements d'humeur.

[01:02:26]

Ouais, ouais, je me disais, mais c'est légitime. Humidité. C'est dur ce que tu vis FinFET. Vous comprenez vraiment? Il porte à bout de bras. Donc, il a été parfait. Encore une fois, ça a prouvé que je me trompais pas et qu'on était fait pour revivre ça. Vraiment? Donc, la grossesse s'est bien passée jusqu'au bout et elle a dépassé le terme à nouveau ou pas bien. Milo est arrivé le jour J. Il est arrivé le jour du terme, le 2 juillet 2 juillet.

[01:02:54]

Est ce que ça a été aussi long que pour Monard? Alors? Je suis rentré à la maternité la veille, donc le 1er juillet. En plus, avec toutes les mesures Decauville. Bon, j'étais toute seule. Les premières heures. Et puis, Quentin a pu venir une fois que j'étais en salle de naissance parce qu'il était rentré la veille. Parce que coite avait des contractions. Ouais, c'était les contractions. Tu sais que ça rigole plus que t'es rentré dans la game et on m'a dit voilà, on m'a ausculté et on m'a dit OK, on vous amène en salle de naissance.

[01:03:23]

C'est pour quoi manger? Vraiment, j'étais assez surpris, dit.

[01:03:28]

Mais vous êtes sûr? C'est vrai. Trop contente, parce que j'avais tellement peur d'être déclenchée que là, je me suis dit enfin, je vais pouvoir vivre un truc un peu plus rapide, des naturelle, entre guillemets. J'avais hâte de le rencontrer puisque cette grossesse a été compliquée pour lui aussi, parce que j'avais des mauvaises émotions, des mauvaises ondes, des Jeux culpabilisait énormément. Je me disais il va penser que je l'aime pas. Il va penser que je le veux pas.

[01:03:53]

Alors que c'était tout l'inverse. Mais l'ambivalence, encore une fois, de la maternité et de la grossesse. Et oui. Et alors? Milo est arrivé à queleur alors? Milo est arrivé le lendemain matin à 7 heures?

[01:04:07]

Ah oui, encore toute une nuit? Oui, dans la salle de naissance. Et alors?

[01:04:13]

Est ce qu'il a fallu pousser à nouveau pendant de deux heures pour les pousser? Et là, non, là. Du coup, elle me dit Allez, on pousse. Et là, je pousse. Et directe, elle me dit Mais c'est génial! Continuez comme ça, on voit les cheveux.

[01:04:30]

Ecoute, j'ai dû pousser 3 fois et je voulais l'attraper. Milo a fait la première fois. En fait, j'avais tellement pas vécu ma grossesse en fusion, comme j'avais pu la voir avec mon amie, que je voulais saisir tous les moments d'après pour lui montrer que j'étais là et que je voulais.

[01:04:48]

Je voulais être les premiers bras à l'accueillir. Et là, là, j'ai vécu la magie du moment. Là, tu as encore les frissons. Je l'ai attrapé, je l'ai eu sur moi et là, c'était le chamboulement total. Là, elle était sur moi. Et toutes les peurs, toutes les craintes. Toutes les larmes de mon corps quand était à côté, il m'a dit Lâche tout. Tu regardes ce que tu as fait. C'est magique. Pleure enfin, tu mérites un fait.

[01:05:17]

Et je me suis senti tellement entouré et. Et fier de dire Mais c'est bien ce qu'on a fait. On est amoureux, on s'aime et on a fait deux beaux bébés de l'amour. Et il n'y a pas de règle. Encore une fois, il n'y a pas de règles pour faire des enfants. Je te vois encore très ému.

[01:05:35]

Ben oui, c'est là. Oui, il y a trois mois. Donc oui. Et alors? Comment se passe le retour à la maison tant attendu?

[01:05:44]

Alors, le retour à la maison se passe avec beaucoup d'émotion, beaucoup d'appréhension. Dire que sur la route, je suis en mode tremblote, de me dire Mona va plus m'aimer parce qu'elle va voir que j'ai un autre bébé. Du coup, elle va se sentir abandonnée. Enfin, je me mets dans un espèce d'état de culpabilité. Encore une fois, elle a quel âge la Mona? Pour remettre vraiment tout dans le contexte. Elle a quatorze mois. Elle va avoir quatre.

[01:06:08]

Elle va avoir 14 mois.

[01:06:09]

Donc elle marche, elle marche. Elle a marché quelques jours avant que je parte à la maternité.

[01:06:15]

Un bébé de 14 mois, c'est ça qui apprend tout juste à marcher exactement.

[01:06:20]

Quand j'arrive à la maison et que je la vois à ce moment là, quand j'arrive, je me dis Mais comment je vais faire?

[01:06:27]

Là, j'ai les deux. Ça y est, ils sont là. Je vais devoir m'occuper des deux qui ont des besoins différents et j'ai que deux bras. Donc j'ai peur. Et puis je m'approche d'elle, je fais un gros bisou. Et puis là, en fait, elle voit tout de suite que Milo est en écharpe de portage. Donc elle voit que mon ventre, je n'en ai plus et elle voit le bébé. Donc là, je vois dans ses yeux des larmes un peu au fond des yeux.

[01:06:47]

Genre elle voit qu'elle réalise enfin. C'est vraiment un entre deux. On a filmé le truc, mais c'est encore dur pour moi de regarder parce que je sens qu'elle est épanouie. Et après, on lui explique qu'on va dans le canapé. Elle touche son petit frère, elle lui fait un bisou.

[01:06:59]

Ça, c'est des moments magiques, mais je réalise que ça va être chaud et que ça va être beau. Mais il va falloir du temps avant que ça soit beau parce que c'est Monast, encore un bébé et que le lien frère et sœur va prendre du temps avant de se tisser. Donc ça, c'était le 2 juillet. Non, il n'y a pas si longtemps que ça aujourd'hui. Milo a trois mois et demi. Oui, encore un tout petit bébé.

[01:07:26]

Oui. Quel est le bilan de ce démarrage de vie à quatre?

[01:07:32]

Alors, on a eu un démarrage assez rude puisque j'ai souhaité allaiter en me disant j'allaite. Et puis j'allais Trixie. C'est facile, par contre. Sauf que ça n'a pas été facile du tout. Et je me suis quand même accroché à cet allaitement. Mais ce qui a rajouté beaucoup d'épreuves et de difficultés pour gérer mon cas aussi à la maison, puisque c'est un bébé, allaiter, c'est être au top. Tu dis qu'elle a fait ses nuits à 1 an et que ça faisait deux mois qu'elle dormait.

[01:08:01]

Weidner. Est ce qu'elle a continué de bien dormir ou est ce que ça a déréglé un peu son sommeil?

[01:08:10]

Tout s'est remis dans l'ordre au fil du temps. Mais les premiers jours, Millau pleure mon. Dans la seconde, elle pleure. Et là, tu te dis tu paniquait. Oui, oui, je ne peux pas dire j'ai vécu l'enfer, mais j'avais peur d'aller me coucher parce que j'avais peur du lendemain qui arrivait et de ce qui m'attendait. Comment je fais? Simile Wavell sans excès. L'heure du biberon de Mona? Comment je fais qui je privilégie à ce moment là, je savais pas ce qu'il fallait faire.

[01:08:36]

Niveau allaitement, comment tu t'en es sorti?

[01:08:39]

Ça a été très difficile puisqu'on a détecté très tard que Milo avait des freins restrictifs à la langue et à la lèvre, ce qui a posé beaucoup de soucis dans mon allaitement. C'est ce qui explique qu'il n'arrivait pas à téter, donc ne prenait pas de poids. Donc, j'ai dû intégrer le tir très rapidement dans notre projet. Donc, c'était totalement parce que je voulais. Moi, j'avais la peur monstrueuse du Tirel. C'était ma phobie et j'y suis allé les deux pieds dedans parce que je savais que c'est ce qu'il fallait que je fasse.

[01:09:12]

Mais cette histoire de frein nous a totalement plombé les premiers mois de vie de Millau.

[01:09:18]

On n'a pas profité parce que ce n'était que des pleurs, des tensions, et je me disais c'est de ma faute. J'étais stressé pendant ma grossesse. J'étais, j'étais malheureuse, mais ma grossesse, la culpabilité, c'était horrible.

[01:09:31]

Vraiment, et je m'en veux de dire ces mots basques. Je suis très heureuse d'avoir deux enfants. Oui, mais ça n'enlève pas tout l'amour que tu leur porte et le fait que tu sois une très bonne mère. C'est juste que se retrouver avec un bébé de 14 mois et un autre qui vient d'arriver. C'est comme on disait tout à l'heure, c'est pire que des jumeaux voyance.

[01:09:54]

En fait, c'est simple pendant quasiment deux mois, je n'ai pas dormi. Je dormais peut être deux heures par nuit, mais vraiment. Et je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir. T'as craqué? Comment tu zef concrètement, tu? Tu t'es arrivé à décharger, à pleurer et à en parler. Franchement, j'ai tapé dans les murs et j'ai cassé des trucs parce que je n'en pouvais plus, parce que je n'arrivais pas à gérer mes. Je ne comprenais pas ce qui se passait jusqu'à ce qu'on diagnostique enfin les freins restrictifs de Millau et qui ont pris sens et qui m'ont fait comprendre toutes ces difficultés qu'on avait et ça m'a soulagé.

[01:10:34]

Je me suis dit OK, en fait, c'est pas moi le problème. On va gérer, y'a une solution, donc maintenant ça va le faire. Donc il s'est fait opérer. Oui, ton petit Milo. Ouais. Et depuis, ça va mieux.

[01:10:45]

Ouais, depuis, ça va mieux. Par contre, je suis en train de faire le deuil de mon allaitement puisqu'il ne se remettra pas au St. Il a une solution qui est totalement désorganisée et qui demande beaucoup d'efforts au sein. Donc, je tire mon lait et je lui donne mon lait. Mais clairement, je n'ai pas les avantages de l'allaitement et j'ai pas les avantages du biberon puisque dès qu'il dort, je tiens Möller. Je lui donne le biberon, le temps de donner le biberon.

[01:11:11]

Changer la couche machin truc. Il faut que je retire. Tu lave le machin.

[01:11:16]

C'est un bordel monstre que tu gère quand même depuis presque 4 mois, ce qui est vraiment. Je trouve un exploit déjà d'avoir tenu tout ce temps.

[01:11:27]

Je suis très fier d'avoir tenu jusque là, de voir que Milhau explose les courbes, fait en parfaite santé. C'est une grande fierté, mais c'est vrai que tu vois, j'ai du mal à dire que je la laisse parce que pour moi, donner le biberon, j'ai pas cette sensation de ce lien que tu n'as pas quand tu.

[01:11:45]

Donc voilà, je regrette en fait les fois où je me suis énervé quand il était aux seins parce que finalement, j'aurais dû chercher un peu ces moments et me dire que c'était magique et que ce n'était pas forcément donné à tout le monde de le faire. Comment veux tu chérir un moment où tu vois ton bébé qui est pas bien? Tu vois qui se nourrit? Pas bien français? Il faut pas que tu te sens coupable de ça. C'est normal que tu aies ressenti ça.

[01:12:10]

C'est ton instinct de mère nourricière aussi qui voyait que y'avait. Il y avait un problème? Oui, et tu avais raison. Il y avait un problème. Donc comment tu te sens aujourd'hui, toi? Ni non toi, ni non la maman, toi, ni non la femme de Gantin. Comment ça va aujourd'hui? Et bien ecoute, je sors enfin la tête de l'eau. Je prends mon rythme avec les deux. Ça commence vraiment à se faire très naturellement.

[01:12:36]

Voilà, je vais passer à autre chose, je pense au niveau de l'allaitement, je vais prendre soin de moi, mais je pense qu'on a trouvé notre équilibre et que le meilleur est à venir pour nous. Parce que pas ça. Pas être 3 ans, 3 enfants, 4 ans, 4 enfants. On va s'arrêter là. T'es sûr de ça? Oui, je ne suis pas sûr.

[01:12:52]

On ne sait pas de quoi la vie est faite, mais en tout cas, je peux dire aujourd'hui qu'on a trouvé notre notre équilibre et qu'il suffisait juste d'un petit peu de temps la fin du temps. Vous, vous n'en avez pas eu beaucoup. Donc tout ce que vous avez accompli en si peu de temps?

[01:13:08]

Franchement, ça force l'admiration. Et vous avez deux beaux enfants. Effectivement, l'amour a l'air tellement puissant entre vous et vous êtes tellement fort. En fait, tous les deux, ce coup de foudre était même Tobby, comme dans les films, c'est ça. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Ben nous, on fait un peu l'inverse, on fait des enfants et on se construit. Après, voilà, on va. On va vivre nos premières fois d'amoureux quand ils seront un peu plus grands.

[01:13:36]

Mais c'est une très grande fierté, en tout cas pour nous, d'avoir construit la famille dont on rêvait. Tu peux être fier et fier, beaucoup d'enfants éduqués, mais ça, c'est l'inverse.

[01:13:48]

En tout cas, merci beaucoup. Merci de m'avoir dit non. J'étais ravi d'en connaître un peu plus sur toi. Et voilà, aujourd'hui, peut être pour voir un peu plus, reposez vous, mais à une vitesse normale. Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Bon, bah merci. En tout cas, Yamani. Non, dElvis, à vous 4. Et à bientôt. Merci Clémentine. Voilà, c'est la fin de cet épisode qui, je l'espère, vous aura fait oublier la morosité ambiante le temps d'une écoute.

[01:14:21]

Je remercie infiniment Ninon et son histoire pleine de paillettes qui prouve bien que la vie peut décidément aller très vite et toujours, évidemment, au moment où on s'y attend le moins. Nous, on se retrouve lundi prochain pour un nouvel épisode. Je profite d'ailleurs de cette petite conclusion pour vous remercier pour vos retours. Suite au lancement de la chaîne YouTube de Bliss, à laquelle je vous conseille de vous abonner dans les meilleurs délais. Si ce n'est déjà fait, ce nouveau média est vraiment un chouette complément en podcast et je suis heureuse qu'il vous plaise autant.

[01:14:46]

Je vous embrasse. Prenez soin de vous. Et puis, bien sûr, les.