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Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de Maternité autrement. Vous entendrez ici des femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans compromis grâce à leurs récits. Vous serez, je l'espère, rassuré, émerveillé, réconforter et déculpabiliser. Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée. Bienvenue chez BLESSES. En ce qui concerne une grossesse, dès qu'il y a acronyme, ça peut être mauvais signe. PMA j'ai u s au PK et j'en passe.

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Le CMV n'échappe pas à la règle. Car derrière ces trois petites lettres se cache le redoutable cytomégalovirus qui, s'il est totalement inoffensif hors grossesse, peut être un vrai poison si on se retrouve infectée enceinte, spécialement durant les trois premiers mois de la grossesse. Cela concerne 300 enfants par an en France. Et même si, heureusement, dans 72 pour cent des cas, ces bébés n'ont pas de symptômes associés. Dans certains cas extrêmes, le CMV expose le fœtus à des risques graves, allant de la surdité à des atteintes cérébrales sévères pouvant entraîner la mort.

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Alors, pourquoi est ce qu'on en parle si peu? Et pourquoi le dépistage est il loin d'être systématique lorsque Karen se lance dans une troisième grossesse? Le fait qu'elle soit gémellaire devient finalement vite anecdotique. Car après cette double bonne nouvelle, elle découvre non seulement que les deux petits embryons qui se développent dans son ventre ont un risque de syndrome transfusé transfusés. Mais Karen apprend aussi qu'elle a été exposée à ce satané CMV au tout début de sa grossesse et que donc, potentiellement, les bébés l'ont également été.

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Alors une fois qu'on sait ça. Que faire de cette info? Le seul moyen de s'assurer de l'infection étant l'amniocentèse et les risques de fausse couche qu'elle comporte. Comment être sûr qu'on a envie d'être sûr? Karen, hyperactives, ultra documentée et suivie par les pontes en la matière, s'est retrouvé à devoir faire ce choix si difficile et à vivre une grossesse avec une belle épée de Damoclès au dessus de la tête. Je vous laisse donc découvrir cet épisode tellement instructif et nécessaire.

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Porté par une femme qui, grâce à sa bonne étoile et sa niaque incroyable, a réussi à déplacer des montagnes et qui cherche aujourd'hui plus que jamais à faire de la prévention son nouveau cheval de bataille. Bonjour Karen, bonjour Clémentine. Merci d'être là aujourd'hui. Merci à toi de me recevoir sur Twitter, d'avoir fait le déplacement, car il ne vient pas de Paris. Tu viens de Dijon? Voilà. Donc c'est cool d'avoir d'avoir accepté de venir jusqu'à moi.

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Aujourd'hui, on va aborder un sujet qui me tient vraiment à coeur parce que ça fait très longtemps que mes auditrice me réclament plus d'informations sur ce sujet. Donc voilà, tu est apparu comme la personne idéale pour en parler. C'est ce fameux virus du CMV cytomégalovirus. Voilà dont on entend parler comme ça et qui revient de temps en temps, mais qu'on ne sait pas trop ce que c'est que voilà, malgré beaucoup de prévention. Il est encore trop méconnu des femmes enceintes.

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Donc, je suis ravi qu'on puisse creuser ce sujet avec toi aujourd'hui, alors je te demande déjà une petite présentation, s'il te plait. Est ce que tu peux me donner ton nom? Prénom en hommage d'où tu viens? On le sait déjà, dit Jean. Ce que tu fais dans la vie et de qui est composé ta famille, alors? Donc moi, je m'appelle Carine patrouillait. J'ai 39 ans, j'ai quatre enfants. C'est bizarre de le lire.

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J'ai encore du mal avec Auguste, qui a 7 ans. Gabrielle, la petite fille qui a 2 ans et demi, et deux petits jumeaux, Tristan et Horel, qui viennent d'avoir six mois tout juste. C'est ça. C'est pour ça que j'ai encore du mal à parler, car on arrive effectivement avec. Les deux derniers sont encore petits. Exactement.

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C'est encore tout frais et je dirige une agence de communication et de relations presse qui est entre Dijon et Paris. Dakar génial. Et j'imagine que quelqu'un partage ta vie.

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Alors effectivement, tu as un coéquipier, j'ai un coéquipier. Ouais, j'ai même plus que ça. C'est mon même qui gère beaucoup plus que moi, mon mari Etienne, effectivement, le papa de ces quatre petites merveilles et notre chien Itar à ne pas oublier.

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Pas très bien. Donc, tu as quatre enfants, mais aujourd'hui, on va se concentrer sur la troisième grossesse, celle des jumeaux pour laquelle tu as contracté le CMV. Est ce que tu peux quand même nous faire un rapide résumé des deux premières grossesses? Parce que quand même, elles ont été importantes, notamment la deuxième, je crois. Mais moi, je vais te laisser nos nous refaire un peu l'historique, l'historique, Cratyle, l'historique rapide.

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Moi, je n'étais pas exactement branché enfant à tous les gens qui me connaissaient n'aurait jamais parié. Je pense sur le fait que j'en ai 4. Non. On était marié, on s'est marié en 2009. Et puis, un beau jour de 2012, je me dis bon, faut quand même essayer. Ça va prendre un an ou deux. Tout le monde commencer autour de nous à tomber enceinte. Je me suis dit voilà, on va essayer, j'arrête la pilule, on verra bien.

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Je venais de lancer ma boite. Je me suis dit Bon, c'est peut être la bonne année ou pas. En tout cas, on verra. Et puis, 15 jours après, j'étais enceinte. Oui, c'est Auguste, donc ça a été un début un peu compliqué. Pourquoi s'acharner?

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Les larmes de mon corps que je me suis dit J'ai jamais arrive à gérer la boite et le petit temps, comment je vais faire, comment je vais le garder, comment gérer les clients, comment ils vont comprendre que je suis enceinte? C'est plus personne. Banfield des contrats. Donc j'étais très paniqué au départ. Et puis, la grossesse s'est merveilleusement bien passée. J'ai accouché au mois de décembre, donc j'ai eu la trêve des confiseurs pour faire genre. Et puis finalement.

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Et puis finalement, assez. Ça s'est bien déroulé et il n'y a pas eu de souci. Dans le j'allais dire dans la gestion pro perso terrestre faisait vraiment peur. T'as réussi à tout concilier. Voilà donc très vite, je me suis dit on va faire le deuxième derrière parce qu'on fait autant qu'à faire. Allons y! D'accord, je m'étais plutôt vu avec deux à l'époque et je me suis dit on va les faire approcher comme ça, ce sera fait.

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Et puis moi, j'avais déjà entre guillemets, 31 ans et je ne voulais pas forcément avoir des enfants d'abord d'âges très différents. Et puis, puis très vieille. Et en réalité, ben ça n'a pas du tout marché comme on voulait. C'est à dire que moi, je n'avais jamais repris la pilule et que je suis jamais retombée enceinte alors que temps pour Auguste, c'est arrivé.

[00:06:32]

Pourtant, ça, c'est arrivé comme ça. Le truc n'est donc pas. On a une petite période de séparation avec mon mari. D'accord, en plus. Et du coup, on s'est finalement remis ensemble fin 2016. Et là, j'ai dit Ecoute, tu sais quoi? On va chercher ce qui ne va pas. Parce que dans un moment donné, toujours plus de la même chose ne va pas faire un résultat différent. Donc, il faut qu'on essaye d'autres méthodes.

[00:06:55]

Donc moi, je vais commencer à faire des examens pour voir et il va falloir que tu fasses aussi, etc. Donc là, on est entré dans un parcours de PMH et j'ai eu beaucoup de chance parce que franchement, on a eu beaucoup de chance, parce qu'effectivement on est, on nous a dit Ben oui, effectivement, madame, y a un sujet de production de follicules qui ne marche pas bien, des boutiques machin, etc. Bref, ça marchait moins bien chez moi et on m'a dit faut y aller si vous voulez un enfant.

[00:07:17]

Disons que ça peut marcher doucement, mais ça peut aussi marcher dans 10ans, ne jamais marcher. Donc, on peut vous dire de continuer comme ça, mais il est possible que vous n'ayez jamais de deuxième enfant. Donc j'ai dit on fait voilà, on y va donc.

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Du coup, on effectivement, on a suivi le conseil des médecins qui nous disait que la FIV n'allait pas marcher pour nous, mais qu'il fallait passer par l'insémination. Donc on a fait une insémination qui a marché du premier coup. Pourquoi tu dis que la FIV n'allait pas marcher pour nous? Les médecins nous avaient dit la FIV, ça sert à rien. Vous, c'est l'insémination ou de toute façon, on pourra rien faire. Donc, si vous avez, si vous épuisé le nombre de chances parce que tu peux le faire aux 5 ou 6 fois, je crois qu'on pourra rien faire pour vous parce que la FIV ne fonctionnera pas.

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David Tout ce que j'avais donc insémination, donc prélèvement de sperme et stimulation. Stimulation de ton côté. Et puis après on a ainsi inséminer. Et là et là, ça a fonctionné du premier coup. Génial! Donc on était super content. Donc ça, c'était combien de temps à la naissance d'Auguste? Alors ça, c'était en 2017, 5 ans après, 5 ans après. Et donc, Gabriel est né en mars, le 2 mars 2018.

[00:08:23]

D'accord, là, une bareil, un petit garçon, une petite fille, ça, j'ai le truc, le truc. Top, ouais. Et puis moi, entre temps, et avec la séparation qu'on avait eue tous les deux.

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Le fait que j'ai passé beaucoup de temps avec mon fils. Mon mari était très branché, famille nombreuse. Il est issu d'une famille de quatre enfants dont on n'est que deux. De mon côté, j'ai un petit frère. Et puis entretemps, je. Bon, j'ai eu le déclic de la maternité. Ah oui, et je me suis dit non, non, je veux une tribu. Ah oui, le lendemain, les 35 ans, quoi.

[00:08:55]

Comme quoi je me suis, sinon en j'aimerais trop qu'on en ait 4. Ah ouais, c'était carrément parti pour en dire plus.

[00:09:02]

J'étais parti pour en faire 4. D'accord. Et puis, je me suis dit Tu vois finalement l'insémination sur nous. Ça marche du premier coup. Donc je vais gérer mon calendrier. Je vais accoucher au mois d'août. Le truc? Je vais pouvoir reprendre le boulot, donc je m'étais fait un truc. Bref, parce que en parallèle, tu tu n'as jamais arrêté de travailler. Non, jamais. La working mum la splendeur.

[00:09:24]

J'aimerais que tu montes une boite, que t'es tout seul, que tu n'as pas d'associé et que t'as des salariés en CDI à un moment donné et que c'est toi qui fait le commercial, ou presque.

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Tu n'as pas bien de choix, j'allais dire ouais, mais tu te sentais prête vraiment à affronter les deux.

[00:09:39]

Je me suis pas trop posé la question. Là où ça a été compliqué, c'est au moment ou juste à la fin de la grossesse pour Gabriel. J'avais un contrôleur, ça à faire des trucs un peu sympa. A quoi tu vois de futurs? Tiens, madame Claude, qui débarque dans l'open space se réunir, contrôler des trucs et un ventre au delà du truc? Et puis j'avais vu effectivement des salariés qui étaient parsing, qui avaient monté une boite en face.

[00:10:00]

Bref, donc, là, tu dis est ce que vraiment, je continue ce truc là? Enfin, il y a des jours où t'as plus envie. Parce qu'en fait, tu sais très bien que tu ne vas pas pouvoir arrêter. J'ai toujours été habitué à bosser tout le temps et à être dispo tout le temps.

[00:10:12]

Bien sûr, tu es très aidé. Ton mari est beaucoup là, mon mari et beaucoup des parents très présents. Mes parents sont loin en Haute-Savoie, donc mine de rien, donc ils peuvent pas être là du tout. Mes beaux parents sont quand même plus tout jeune, donc là, donc, on est pas. Non, c'est plutôt le plan en permanence. Jongles pas mal avec les nounous, les histoires de crèche, les copains des copains qui récupèrent.

[00:10:38]

Auguste reste beaucoup à la garderie le soir et habituent tout.

[00:10:41]

Ma fille était en crèche, ce qui participera CMV, je pense, mais j'ai toujours trouvé des moyens pour essayer. Essayer de gérer comme on pouvait, mais là, c'est possible. Rien n'est impossible.

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La bourde actuelle est déclics de l'attribuent le déclic de la famille nombreuse et donc après la naissance de Gabriel. T'as envie d'enchaîner? Je me dis il faut enchaîner ce que tu vas 2018. J'avais déjà 37 ans et je me dis voilà si déjà, à 35 ans, on me disait que ce n'était pas génial en terme de fertilité. A 37, on va me dire autre chose. Et puis, si j'avais su à temps, 40 peut être compliqué.

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Donc, tu dis qu'aujourd'hui, on va recommencer une insémination, donc je repars. Oui, oui, un protocole au protocole Gabriel avec el-Hage. Elle est née en mars et on a recommencé en septembre, donc le temps de faire les examens. La première insémination en décembre, je crois un truc comme ça. Donc, elle n'avait pas un an. C'est ça. Et puis, du coup, ça ne marche pas. La première ne fonctionne pas. Donc je dis bon, on y retourne.

[00:11:47]

On enchaîne avec une deuxième en février, l'année d'après, qui ne fonctionne pas non plus.

[00:11:54]

J'y retourne une troisième fois. Et là, ça commence à être rocambolesque. Presque. On me dit venez tout de suite pour l'insémination. Aujourd'hui, j'arrive à l'hôpital. On me dit on ne sait plus ce qu'on fait. Vous avez déjà vu les. C'est pas possible. En fait, il avait raté mon troisième. Ma troisième chance. Et puis là, on me dit Bah, vous comprenez, on arrive à la fin, il y a une date de péremption, des examens, etc.

[00:12:17]

Donc, il va falloir que vous fassiez tout le protocole d'examen. Voyez votre mari. Donc, en fait, il faut tout recommencer depuis le début. Bref, donc, là, on était au mois d'avril 2019. Et qui plus est, je me mets à avoir des douleurs intestinales de dingue en terme d'effets secondaires à tous les protocoles de piqûres, etc. Et là, je me dis bon, j'étais quand même super mal. Je passe deux mois à me faire soigner, à faire tous les types de médecine que l'acupuncture de la médecine chinoise.

[00:12:45]

Je cherche tout et toutes les solutions pour soigner mon intestin et soigner les effets secondaires parce que vraiment, j'ai cru que j'avais pas un cancer du côlon. Un truc? Oui, il y a un matin, j'ai déposé le petit à l'école. Je suis parti à Lousteau tellement j'avais mal quoi. Et ils m'ont dit effectivement dans la notice du truc. Bon bah, vous en avez fait 3 à la suite. Peut être que votre corps ne supporte plus.

[00:13:03]

Donc là, je dis à mon mari Ecoute, j'en ai marre. J'ai pas envie de me mettre ce truc là pour l'été.

[00:13:08]

On arrête cet été et puis on reprendra en septembre. Toute façon, il faut qu'on refasse tous les examens, le mois ferme, etc. C'était compliqué. Mis à part les douleurs physiques, psychologiquement, tu disais quoi?

[00:13:22]

Je me disais je me disais rien parce que je me disais A quand même la chance d'en avoir deux qui sont en vie, qui sont devant toi. Un garçon, une fille qui fait quand même pas te plaindre. Même si j'ai commencé à penser comme ça, je me suis dit même si ça en reste là, c'était que ça devait en rester là. J'ai pas pas d'enfant. J'ai beaucoup de potes qui n'ont pas d'enfant, qui n'arrivent pas à en avoir.

[00:13:40]

J'ai des histoires effectivement de copines qui ont perdu fin. Bref, je me suis dit Tu ne peux pas te plaindre. Donc si tu dois avoir ce troisième match, tu l'auras. Mais il ne va pas forcer la nature jusqu'à te rendre malade, toi.

[00:13:54]

Et puis, j'en étais arrivé à me dire tu sais quoi? Même si, à 42 ans, je fais le quatrième, c'est pas grave, ça sera drôle.

[00:14:00]

Donc bon, là, je pars dans un truc qu'on va stopper. Tout ça parce que vraiment, j'étais physiquement pas pas au top et on fêté nos 10 ans de mariage et il fallait qu'on les fête parce que cela a quand même failli passer à côté.

[00:14:14]

Donc, je dis à mon mari Ecoute, il y a un endroit où j'aimerais vraiment aller. C'est à Megève parce que j'ai une petite histoire avec ce village, ma grand mère que j'adorais et qui m'a élevé, bref et adorait ce village. Je dis Couton part à Megève en montagne, 4 jours au mois de juillet. On part tous les deux pour fêter 10 ans de mariage. La petite escapade m'ont fait garder les deux grands, puis Bassila sans le savoir.

[00:14:37]

En fait, je me suis battu contre Liberta. C'est là que je suis tombée enceinte des jumeaux.

[00:14:42]

L'effet Megève, quoi?

[00:14:44]

Ouais, je prends de l'altitude. J'ai pris le vol. Mais parce que sur la fin de l'histoire. Pas vraiment à 100.

[00:14:50]

Et du coup, effectivement, je ne m'étais même pas posé la question de savoir s'il pouvait tomber enceinte naturellement sur ces sujets. Moi, j'étais déjà en train de me dire enfin où tu à l'hôpital, etc. Bref, j'étais reparti dans autre chose. Et puis, la fin du mois de juillet se passe. Le début du mois d'août aussi. On part en vacances. Au bout d'un moment, je me dis mais un peu bizarre, quoi.

[00:15:12]

Sauf erreur de ma part, plus tard et mi août, on était on était en vacances dans le Sud et je me mets à avoir des douleurs lombaires de dingue.

[00:15:24]

Mais ces douleurs là, je les connais un peu et c'est plus le dos qui m'a fait mal en premier. Et là, je dis à mon mari Ecoute, je crois que je suis enceinte et donc j'ai fini par aller faire un test de grossesse à Juan les Pins dans un labo, le lendemain du 15 août.

[00:15:39]

Donc, combien de temps après l'escapade? C'était c'était un mois et des brouettes, donc c'était ça.

[00:15:47]

Plus d'un mois. Après, et je lui dis je vais quand même aller, pas faire juste le truc clear blou traditionnel. Je vais aller au labo du coin, j'ai demandé un test de grossesse et j'arrive au labo et je dis à la fille. Tant qu'on y est. Faites moi aussi la toxoplasmose. Ah ouais, je ne sais pas pourquoi. Je sais pas comment je savais, je l'avais. Je n'avais pas vu pour les deux premières grossesses, etc.

[00:16:08]

Puis je me suis dit profitons en. Profitons en surveillant le truc depuis le début. Soyons un peu ceinturer Bretel oxo et là, je reçois les résultats du test de grossesse hyper rapidement.

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Je vois le taux de beta beta HCG, je ne me rappelle jamais le nom et je me dis letaux. Il y a un sujet sur le billeterie, un petit sujétions, lauto dans un de nos trois semaines. Mais je dis là franchement, je ne suis pas experte, mais bon. Et là, j'en vois la capture d'écran à mon gynéco et il me dit Ecoute, ça tombe bien, je rentre ce week end, je suis là la semaine prochaine.

[00:16:41]

Si tu rentres, vient la semaine prochaine et tu lui envoie la capture d'écran des résultats. Et Giusy, t'en penses quoi? Une job? Écoute, non, un super bon taux, c'est que c'est bien accroché et écoute, on verra. Il me dit Mais c'est un mec très prudent qui me dit Moi, je préfère voir. On verra ce que j'ai à l'écran. OK, donc. Et alors? Attends avec Etienne.

[00:17:00]

C'est quand même la nouvelle.

[00:17:01]

Trop content? Oui, parce qu'on il aura une insémination en moins. Tu peux faire basiquement.

[00:17:06]

Et puis, on y a la troisième. C'est fait quoi? Ouais. Et là, on va être trop content. On n'a plus à se prendre la tête et on est vraiment trop content.

[00:17:15]

Et vous discutez de ce taux élevé? Alors non. Moi, je dis rien, car mon mari est pas du tout dans les trucs médicaux. Il ne l'est pas. D'ailleurs, il n'est pas très branché accouchement. Ouais, ça, je l'ai compris le jour de l'accouchement du Grand Ouest, où il a failli ne pas se présenter.

[00:17:31]

Si tu veux. Donc après, je l'ai un peu muselées pour l'accouchement de la petite et il a fait plus de malaises que moi. Donc là, j'ai dit OK, c'est pas Packham. Donc j'ai compris. Mais musicographie, c'est pas son truc. Il vient et vient pour voir. Et il vient une fois pour chéquier. Mais ok, c'est pas son truc, donc t'as pas communiqué. Donc je lui ai pas dit mieux soir ce machin. Je lui dis écoute pour moi, j'ai dit écoute, le tout est resté accroché, laisse tomber, mais je veux voir.

[00:17:55]

Donc on rentre. Donc on est rentré. Et jeudi, Etienne, tu gardes les deux autres. J'y vais toute seule. Pour moi, rien à l'écran, ça sert à rien. Et donc voilà, on s'installe devant l'écran et il était à côté de moi et moi. J'étais devant l'écran et on se connait très, très bien. A quand même un tutu. Et là, je sens qu'il fait un petit mouvement arrière quand temps je vois l'écran et là, je le regarde, lui dis putain, y'en a 2 et lui parler plus.

[00:18:16]

En fait, il me dit Ouais, y en a deux, je dis mais qu'est ce que tu vois?

[00:18:21]

Ils sont morts, ils sont tout de suite. Il y a un problème. Dis moi ce que je dis, pas qu'on. Ensuite, tu sais quoi. J'ai dit, dit Nandan. Ils sont vivants. D'accord, mais on se dit pourquoi tu fais pas? Et s'ils sont vivants? Il dit non, mais tu sais, fouées Trudeau, on les gémellaires. Faut être prudent. Je sent le type sur la retenue, mais comme jamais fait.

[00:18:40]

Ah ouais, je lui ai dit Mais dis moi, si tu vois un truc qui est pas normal, mais qui on lui dit tout de suite plutôt que le tandem. On a trois semaines, tu vois? Ouais. Et il me dit non, non, non. Ils sont dans la même poche et donc il me dit Ben ça sera, ça sera la même chose, ça sera.

[00:18:55]

Ça sera soit de garçons, soit de filles. Mais c'est une vraie gémellaire.

[00:18:59]

Bon, je suis d'accord. Ben écoute. Qu'est ce qui se passe en catastrophe là? Je suis morte de rire. Je me dis fait, on a réussi un coup double et on aurait même pas besoin d'aller au lit. On gagne du temps. Ça va être très marrant en termes humains, en terme d'aventures. Les deux grands vont être dingue parce que je savais que mon fils, mon fils, ne voulait que des soeurs. Donc voilà, c'est loupé.

[00:19:21]

Mais je savais qu'il était très. Très protecteur, admet qu'il était très en demande et je me dis c'est top en terme de l'aventure humaine, c'est génial. Et puis, sur le chemin du retour, on avait parlé que mon mari m'avait dit Ouais, mais si on attend le troisième, on change la bagnole. Tu comprends, ça fait la même voiture. Donc là, j'arrive à la maison avec votre hammouche de pose sur le bas. Je lui dis tu voulais changer de frais.

[00:19:43]

Tu vois le truc qui me dit Ah ouais, on pouvait rien dire.

[00:19:47]

Ce qui est mon fils à côté, qui comprenait à peu près tout ce qu'il dit, c'est la photo de la nouvelle voiture. Pas exactement.

[00:19:53]

On va tout à fait tout à fait encore. Donc bon. Mais bon, moi, j'étais resté sur le truc.

[00:19:59]

J'ai dit à mon mari Écoute la prochaine semaine pro, tu viens avec moi parce que j'ai trouvé que Marc, mon gynéco, faisait quand même une tête de 3 pieds de long. Et du coup, je leur vois plus. T'es semaine après midi, jour après. Toujours ces têtes de 3 pieds de long. Ah bon? Mon mari vient voir avec moi.

[00:20:16]

Il trouve aussi que le gynéco a une tête de 3 pieds de long et rien ne dit ben non, c'est toujours là.

[00:20:21]

Ça grossit normalement.

[00:20:24]

Il y a toujours une poche.

[00:20:25]

Bon, enfin, voilà, c'est toujours pareil, mais toujours pas de réjouissance de sa part. Son côté, non.

[00:20:31]

Une jécoute revient dans dix jours, bronchent t il poursuivi en même temps. Tu vois, c'est sûr. Super quand tu vois. Mais, mais. Mais bon. Mais moi, en sortant et lui me répétait Attends les 3 mois, je lui dis je te jure, Markel, il s'est accroché, ça a marché. Je lui dis ce jour, ça va jusqu'au bout. Cette histoire, me dis ouais, mais en attendant, il était très, très prudent, alors qu'habituellement, il n'est pas du tout comme ça.

[00:20:51]

Et le mois de septembre se passe comme ça ou tous les dix jours. Je leur dis non, non, mais c'est bien les machins. Donc là, je commence à Google. Lisez un peu sur la gémellaire, je me renseigne sur des trucs.

[00:20:58]

Enfin bref. Et qu'est ce que tu trouves alors dans tes projets? Je trouve. Je trouve des trucs effectivement sur la différence entre les vrais gémellaire et les fausses, les fameuses histoires de deux sacs ou d'un seul sac à un seul placenta de placenta, etc. Ouais, tu trouves des choses inquiétantes. Je trouve des choses relativement inquiétantes sur effectivement les vrais gémellaire qui passent moins bien, les 3 mois qui vont moins au bout de Statte. Ah ouais? OK, mais je le trouve tellement inquiète que je me dis est ce que c'est ça l'histoire?

[00:21:28]

Tu vois, il avait la trouille. Et du coup, dans mes recherches, je vois des histoires de vraies gémellaires, mais avec vaguement de poche le jumeau a chacun sa poche, etc. Et d'ailleurs, je tombe sur une nana à qui je dis tiens, je suis enceinte de jumeaux, etc. Bah moi, il y a une petite membrane qui s'était mis entre les deux mains pour les protéger. C'était vachement mieux.

[00:21:50]

Et la dernière eco du mois de septembre Eco Eco fait de déclaration grossesse l'officielle officiel. Donc celle où, théoriquement, il devait plus pouvoir me dire que ça ne s'accrochera pas.

[00:22:02]

Je vois, je vois à l'écran la fameuse membrane entre les deux jumeaux. Donc là, je saute de joie, je dis moi, c'est génial. J'ai rencontré une fille qui m'a dit que cette fameuse membrane, c'était top et que ça allait protéger. Et là, je vois mon gynéco faire une tête encore plus sombre. Il me dit Ah bah non, non, non. C'est ce qu'on appelle une mono bi, c'est à dire une grossesse mono coria, alby amniotique.

[00:22:19]

Donc un seul placenta, mais une fameuse membrane entre les deux qui fait que chacun a quand même son liquide amniotique. Et il me dit c'est là ma grande leçon.

[00:22:31]

Elles sont rocknroll. Ces grossesses là sont plus risquées que la moyenne parce qu'il y a un truc qui s'appelle le syndrome transfusé transfusé, qui fait que les enfants peuvent effectivement.

[00:22:40]

Bon, pour faire court, se manger entre eux. Quoi, tu ouaf? En tout cas, il y en a un qui parle flux sanguin avec le liquide amniotique de l'autre.

[00:22:46]

Ça peut moins bien tourner. Je vois vraiment un Kym dit bon, on va faire un coup. On va commencer un coup suivi avec le CHQ parce que nous, à la clinique, à l'hôpital privé où j'étais, où j'avais accouché des deux premiers. On n'a pas de service, on n'a pas de diagnostic anténatal, on n'a pas de service Oréal pour l'accouchement. Dis moi si tout se passe bien, qu'il se présente. Machin, mais mon siège de lessor à terme, mais me dit sinon, je ne vais pas pouvoir accoucher.

[00:23:07]

Donc je lui dis ecoute façon. Si tu le sent pas au mieux, tu me le tout de suite, je dis, mais on continue le suivi. Et puis effectivement, donc là, je rentre dans un double suivi. On en fait tous les 15 jours. J'avais depuis, on fait tout. J'avais que j'avais quasiment une écoute toutes les semaines parce que lui me voyait tous les 15 jours et je voyais tous les 15 jours. Ah oui, t'avais ton petit rendez vous hebdomadaire?

[00:23:23]

Mon planning? Déjà pas mal. Pas mal. Et donc, il me fait quand même la déclaration de grossesse. C'est tout. Et il me dit il me dit sur les monocristal bien myotis que ce truc là, si ça tourne mal, s'opèrent intra utero.

[00:23:35]

Ouais, c'est quand même pas simple, son histoire. Là, il me dit en général, quand ça tourne mal, c'est avant la 25ème semaine. Donc là, je calcule, je me dis OK, il faut passer Noël, quoi, en substance?

[00:23:46]

D'accord, je sors de là, je me dis bon, je vais peut être quand même aller consulter un spécialiste parce que lui m'avait donné des noms de spécialistes en équerres. Et tout d'un coup, je me souviens que j'ai mes meilleurs potes d'enfance. Mon frère est vaguement gynéco à Lyon. J'appelle mon pote, je lui dis ton frère, il connait pas un mec qui connait, un mec qui connait, un mec qui est bon dans les gémellaire.

[00:24:03]

Il me dit C'est mon frère, le mec qui est bon dans les mais qui me dit voilà ce que je vais appeler tout de suite. Et puis donc, là, j'appelle le fameux professeur qui est chef du bref qui me téléphone tout de suite qu'il m'explique effectivement les enjeux de la grossesse monoclonal. Bien myotis cul de sac. Effectivement, des risques qu'il y a sur le syndrome transfusés transfusé. Ce qu'il faut sur ce truc là.

[00:24:26]

Et puis, du fait qu'effectivement, si ça tourne mal, ça peut tourner et vraiment pas très bien en sachant que le STT syndrome transfusé transfusé, il est pas systématique, non? Et que même s'il se met en place, il peut aller à terme quand même. La grossesse peut aller à terme, comme c'est risqué.

[00:24:47]

Quand il y a des échanges de flux, ils peuvent effectivement les opérer intra utero, mais bien souvent, ils vont jusqu'à faire mourir le jumeau responsable. Celui qui part avec tout ou le receveur et qui a effectivement le plus de risque de mourir parce que c'est lui qui fait tourner son coeur plus vite pour pouvoir absorber les flux sanguin et le liquide amniotique en plus pic à l'autre. Et l'autre est en général plus petit, mais à moindre risque et effectivement plus viable.

[00:25:16]

Donc, en général, on arrête quand Gordon Gray pour sauver les autres, sauver l'autre. Donc je lis tous ces trucs et puis je lis tous ces trucs et je ferme.

[00:25:26]

Et je tinant ça, ça n'arrivera pas. En fait, ça, c'est pas un sujet. Ce truc là m'arrivera pas, ne passera pas par moi. Ça ne marchera pas. Je vais quand même à Lyon consulter le fameux spécialiste. Mon mari, ecoute, tu viens avec moi parce que vu la tête, là, on va y aller, on va aller le voir. Il me fait écho début octobre et il me dit Tout est nickel, tout est normal.

[00:25:44]

J'ai pas de signe précurseur du STT. J'ai rien du tout. Il me dit Pour moi, la gémellaires, elle démarre hyper bien. Bon, le mec est un spécialiste des jouets à l'hôpital. Ça, ça rassure.

[00:25:55]

Je me dis OK, j'ai raison. Ouais, c'est ça, ça te conforte, ça me conforte. C'est à la limite. C'est rassurant aussi que mon gynéco s'inquiète et me fasse poursuivre, exténuées. Mais je me dis voilà, j'ai raison. Mon truc ira au bout.

[00:26:08]

Donc, sursa mon adoptable, ce passe nickel. Voila mon problème.

[00:26:15]

Donc c'est presque ton troisième Monterois. Ouais, c'est ça. C'est factuellement mon droit. Et moi, oui, c'est ça. Et puis, fin octobre, je n'ai pas essayé.

[00:26:24]

J'ai eu une semaine où je n'étais pas bien. Je ne peux pas te dire pourquoi, mais pas bien plus tôt. Presque psychologiquement, tu vois le besoin de mettre de l'ordre dans tous les trucs que de repasser la compta 400 fois au bureau. Fin juillet, un truc n'allait pas. Et puis je dis j'appelle mon gynéco, je dis Écoute, tu sais quoi? Bon, bêtement, je n'ai pas fait la toxi depuis le 10 septembre. Je vais, je vais la refaire.

[00:26:46]

Là, tu me cmv sur le truc parce que j'en ai vaguement entendu parler et tu m'en avait parlé sur la première grossesse. Mais en me disant qu'Auguste était très grand et était beaucoup plus grand. Donc, ça risque rien pour la petite fille. Mais là, on va faire des bretelles. Puis, tant qu'à faire, je me faire vacciner contre la grippe aussi. Le truc, lui et lui, tu te l'aurais pas fait spontanément.

[00:27:05]

Lui ne l'aurait pas fait spontanément même. On avait quand même parlé, d'accord. Et là, je me souviens parfaitement le week end du 11 novembre, la veille du week end du 11 novembre. Le vendredi soir, je reçois les tests, les résultats et là, je vois le CNMV qui merde. Donc là, je l'appelle à 22h30 et là, il me dit mais non, mais non, mais c'est avant. Chez Ecoute, Marc, regarde le truc, je ne l'ai pas eu avant.

[00:27:26]

J'ai dit on en sait rien. Si je ne l'ai pas eu avant, j'ai dit. Et en plus, le labo avait fait les choses bien. C'est quand tu fais un test de CMV, tu as les Y.G. Les CGPM, donc tu vois tes taux. Mais théoriquement, tu es obligé de demander en complément ce qui s'appelle un test ou d'avidité qui te permet de dater à Beaufret le moment où tu as contracté le virus.

[00:27:46]

Ça peut très bien l'avoir eu, effectivement. L'avoir déjà eu, mais pas l'avoir eu en simple. C'est ça fait ça. Et là, le labo avait gardé le résultat un peu plus longtemps et avait fait de son propre chef le test d'avidité sans ordonnance.

[00:28:00]

D'accord, et le test d'avidité était que ça pouvait être une infection datant de moins de 3 mois.

[00:28:07]

Lui me dit Maintenant, je te jure. Je pense que c'est avant, etc. Je lui dis merci, mais c'est rien pour moi non plus. Et puis, me dit Khoudia, lundi, mardi en l'occurrence, c'était le week end du 11 novembre. Et là, je me vois avec un week end de pont devant moi. Triste à mourir. De la pluie partout et je me disais Mais c'est l'enfer. Donc, je passe la nuit du vendredi au samedi à lire sur Internet, ce qu'il faut théoriquement pas faire.

[00:28:30]

Mais déjà, tu étais sensibilisé. J'étais zen puisque tu as demandé la prise de sang spécifique. Goyens, tu en avais entendu parler. Je te dis c'est mon gynéco qui m'avait dit quand j'étais enceinte de Gabriel. Ah oui, si ton fils a un nez qui coule. Bon, tu fais gaffe, tu y vas là, tu changes pas trop les couches. D'autres enfants, éventuellement, si t'as des potes qui passent, etc. Mais tu vois, j'en étais resté là dessus.

[00:28:54]

Bon sang, mais en fait, je sais même pas d'où est sortie cette idée de me faire auto dépistée. Je ne sais même pas. Mais toi, justement, en étant infecté par le CMV, toi, physiquement, qu'est ce que ça provoque, toi?

[00:29:08]

T'as des symptômes et jamais eu de symptômes? D'accord. Jamais. Jamais, jamais, jamais, jamais. J'ai lu des témoignages de femmes qui disent qu'effectivement, elles ont eu besoin de la grippe. Ouais, c'est ça. Donc tu te plonge sur Google?

[00:29:21]

Bonjour, doit avoir des. Des vieux forum qui datent de 2001. Je regarde sur tous les médias du monde, je trouve une interview d'Ivy, le professeur en charge de ces trucs là, Anker.

[00:29:32]

Je trouve un témoignage de papa dans Le Figaro, dont le bébé est mort décédé du CMV. Je trouve d'autres papiers dans le monde sur l'avis du Haut conseil de la santé publique, sur ce truc qui ne doit pas être dépisté, qu'on ne recommande pas d'être dépisté en France.

[00:29:49]

Je tombe sur un agglomérat d'info qui me fait dire que je suis potentiellement dans la configuration la plus grave et que et qu'il ne faut pas que je reste là à attendre que rien ne se passe et qu'il faut que j'arrive par tous les moyens à savoir si je l'ai eu avant ou après avoir avoir été enceinte.

[00:30:09]

Donc, le week end se passe, le weekend ne se passe pas à la fin de la nuit du vendredi, j'écris à.

[00:30:18]

Oui, Google lisent la moitié du site de N'éclairent. Je trouve son adresse, je trouve l'adresse de son assistante. Je lui envoie un mail désespéré en lui expliquant tout mon truc, en lui disant qu'il faut absolument qu'il me reçoit. Qu'il faut absolument qu'il me suive.

[00:30:32]

Donc, lui, les médecins, équerres, professeurs spécialisés, seur spécialisés du CMV, car il y en a peu en France. Un a très, très peu et il en fait un cheval de bataille depuis des années. Donc là, je découvre en plus qu'il y a toute une équipe Anker derrière avec un pédiatre, le professeur Manis John Lennon. Parce que moi, j'ai cherché beaucoup, mais ça peut vraiment aider. Je fais exprès de les 2 ans et pas plus, mais en tout cas des raccourcis et des raccourcis.

[00:30:59]

Il y a le professeur Maniquet, chef de la pédiatrie, qui, lui, est spécialisé sur le suivi des enfants MBH. C'est là bas et nulle part ailleurs. Et là, j'écris Asheville à 4 heures du matin, c'était ça. Et à 9 heures et demie, je réponds quoi? Ah oui, le mec me répond Dis en plus, je suis en congrès, je crois Amarillo. Le mec m'aurait croyables et me dit maudit.

[00:31:21]

Deux choses je reçois la semaine prochaine, OK, et il me dit pour savoir, pour arriver à dater l'infection. Ce qu'il faudrait quand même arriver à faire. Il faudrait pouvoir faire reprendre des sérologie précédentes. Donc, là, si tu veux, mon esprit ne fait qu'un tour, je cours au labo et je dis au bio au chef de la biologie.

[00:31:42]

Donc un samedi matin, à 11 heures, avant que le truc ferme, je dis au chef de la biologie du labo. Vous avez quoi en historique chez moi? Qui ressemble à une sérologie le archivée sur un prêt immobilier? N'importe quoi, je m'en fous. La Tokelau du mois de septembre.

[00:31:53]

Reprenez moi là parce que c'est un labo où tu as Labitte, Djalal. D'accord avec Mutti, mais je suis désolé, mais là, en fait, j'éclate au cours du mois de septembre, je dis bon, faites oxo du mois de septembre sera toujours ça de pris ou du début octobre. Soit on verra, dis, mais faudrait que je remonte avant. Et là, je lui dis mais attendez, j'ai fait une oxo TT en demandant un test de grossesse.

[00:32:17]

Existez ou je suis sur le nom du laboratoire à Juan les Pins, il me dit C'est un laboratoire de groupe, j'appelle le mec à la presqu'île de Giens. Le truc on a la chance d'avoir nommé. Les gens étaient. Moi, j'ai eu vraiment la chance de tomber sur des gens formidables tout, tout le long, tout le long.

[00:32:32]

Et donc, il a au téléphone le mec de la presqu'île de Giens qui lui dit mardi les résultats du 16 août. Et le mardi suivant, je reçois les résultats du 16 août et là et là, je me rends compte que je l'avais déjà le 16 août.

[00:32:45]

Bon, si tu veux, entre le 16 août et en gros la date estimée de grossesse qui était aux alentours du 18 21 juillet, il n'y avait pas.

[00:32:56]

Il n'y avait pas un temps délirant.

[00:32:57]

Et là, je me dis bon, ok, faut que je trouve une sérologie antérieure et là, je me dis OK, j'ai fait 3 PMH quand même depuis un mois de décembre, mais une sérologie dans l'eau, ils doivent moti doivent les tester au CMV. Et là, je me rends compte en fait qu'on ne teste pas les femmes qu'on inséminer. D'accord, donc, si tu veux comment? Le truc commence à se transformer en une espèce de colère.

[00:33:21]

Pardon, moi, je te coupe. Il y a un truc que je n'ai pas compris. Les examens que tu demandes là, les sérologie, c'est des examens que tu as déjà fait, mais où tu n'avais pas demandé le CMV? Oui, alors voilà, il faut que j'explique ça me une pas. Parce que comme comment, tout d'un coup, ils te disent Ah bah oui, effectivement, le 6 août, vous l'aviez déjà fait. Quand tu fais une sérologie, c'est un type de prélèvement sanguin qui est congelé 1 an OK dans tous les labos de France et de Navarre.

[00:33:49]

Donc on garde et on garde en gros un an. Garde tes cartons, on s'en fout.

[00:33:55]

Villes m'expliquent par mail qu'en fait, on peut décongeler le truc dAccra. Je comprend très rapidement que c'est ça l'histoire. Et en gros, ben je me mets en tête d'appeler tous les labos du monde pour refaire décongelé mon sang tuoi.

[00:34:05]

D'accord pour dire de tels prélèvements sur le archivée sur la toxicité VST, le CMV. Oui, mais du coup, c'est un nouveau. C'est un nouvel examen. Jeudi, un nouvel examen, une nouvelle sérologie wage coupure du sang qui a déjà été prélevé sur un mode sérologie. J'ai compris. C'est très intéressant de savoir que tu peux du coup refaire a posteriori, a posteriori, sur du sang du mois d'août, quand tu es au mois de novembre, de refaire un test CMV, c'est essentiel, c'est essentiel.

[00:34:36]

Et moi, il faut savoir. Alors j'ai eu beaucoup de mamans depuis qui m'ont posé des questions, etc. Moi, je l'ai, je l'ai fait sans ordonnance, je l'ai demandé aux labos sans ordonnance et ils le font. Alors je l'ai payé en Scotts. Oui, Kuro peuvent le faire. Comme quoi le dépistage du cmd.exe pharma en France aujourd'hui coûte 25 euros. Pour info, et ils peuvent le faire. Et moi, ils me l'ont fait.

[00:34:54]

Ils m'ont fait très, très vite. Votre façon? Je pense que si n'avaient pas fait ce choix, je ne sais même pas si ce n'est pas une option. Je pense que je ne suis pas véritablement déterminé, que ce n'était pas une option claire et je me rends compte que mes 3 et Emma en février avril, je ne peux rien tester.

[00:35:07]

D'accord, parce que pour le coup, le mode de prélèvement, le salon n'existait plus, ne le sont. Soit il le gardait effectivement pas. Soit le type de prélèvement n'était pas initialement une sérologie, donc ne pouvait pas être pris.

[00:35:19]

D'accord, donc. Avais aucun résultat sérologique antérieur au 16 août. Alors je cherche, je cherche, je cherche.

[00:35:25]

Et tout d'un coup, je me souviens que j'ai fait une prise de sang dans un autre labo pour un truc que mon assurance m'imposait. Donc c'était un labo imposé par l'assurance, etc. J'appelle le labo en désespoir de cause et je lui dis Madame, vous m'avez fait une prise de sang dedans. Il y a une sérologie à Schiever. Est ce que vous pouvez décongeler le HD pour refaire un CMV? Et la fille me dit oui, pas de problème dans la journée.

[00:35:46]

Je vous envoie ça ce soir. Génial, donc. Et là, ça date de quand? Et là, c'était du 10 mai, d'accord. Et là, j'apprends que le 10 mai, je n'avais pas le 7 mai et que j'avais jamais. Voilà donc le sujet était clos, c'est à dire que je l'avais attrapé factuellement entre le 10 mai et le 16 août. OK, mais je l'avais potentiellement vraiment attrapé. Ce qu'il appelle ont péri concessionnelles ou en trimestres en cas d'accord.

[00:36:14]

Alors, qu'est ce que ça veut dire?

[00:36:15]

Ça, ça veut dire que avec toutes les précautions d'usage, encore une fois parce que je suis pas médecin et que je parle qu'à partir de ce que j'ai lu. Mais quand tu l'attrape au premier trimestre de la grossesse, c'est les cas les plus graves d'infection quand ils traversent le placenta et qu'ils infectent l'enfant. Donc, ça peut aller de la surdité jusqu'au polyhandicap jusqu'au décès intra utero jusqu'au mois.

[00:36:40]

Mais il n'est pas obligatoire que ça traverse le placenta. Bien, mais ça, pour le savoir, il faut faire une amniocentèse parce que je finis par être soigné, car j'ai rendez vous avec le professeur Reveal comme la semaine d'après, la semaine après. Là, il fait une échographie, me dit bon, il commence pas par cmd.

[00:37:00]

On va vérifier le caractère mono coronale bi amniotique de votre grossesse. Mais qu'est ce qu'ils ont tous avec de la gémellaire? Et Hélène explique qu'il est aussi spécialiste des gémellaire et, qui plus est, des moyens incroyables biotiques, et que c'est lui qui opère les syndromes transfusés transfusé. Quand tu en as, tu étais vraiment bon entre de bonnes mains. Je me dis si, si, ça ne veut pas dire que je suis au bon endroit. Je ne sais pas ce que ça veut dire.

[00:37:22]

Tu m'étonnes. Mais bon, j'ai pas de STT, je dois lui dire ça.

[00:37:28]

Comment te dire comment te dire que je le savais? Et il me gibon sur le CMV.

[00:37:34]

Je vois rien non plus, mais c'était cintrage et la pertinence modeste. Je lui dis mais attendez toute la semaine aussi. Vous voyez rien. Les ne voit rien. Mais par contre, j'ai lu que vous donniez un traitement dont je vous le traitement à la noix. Ça ne passe pas comme ça. Il y a un protocole Anker. D'abord, vous êtes déjà assez avancé dans la grossesse puisque j'avais passé le premier trimestre. En fait, on était à la 17ème semaine.

[00:37:56]

Je crois qu'il faut faire une amniocentèse. Ça serait bien avant la 22ème parce que les jumeaux, j'aime pas trop le titiller après la bonne deuxième. Et il me dit Dans votre cas, il y a 2 poches. Comme vous le savez, il y a une membrane entre les deux, donc il faut faire une double amniocentèse. Faut piquer une fois de chaque côté. D'accord. Et là, je.

[00:38:15]

Et les risques de l'amniocentèse, en gros, c'est un sur mille, croit. Mais c'est à dire 15 000. Comment vous dire? C'est beaucoup plus que la chance que j'avais de tomber enceinte naturellement et de choper le CMB en tombant enceinte de jumeaux. Qui plus est, si donc je ne sais pas si on le fait, alors il me dit le fait que le protocole est très strict. Si vous n'êtes pas infecté, je vais pas vous filer un traitement de cheval parce que c'est un virus de la famille des RPS, le CMB, et un traitement que Necker donne et suit de manière très particulière pour les femmes infectées au début de la grossesse.

[00:38:47]

Qui peut d'ailleurs donner tout au début? Je le dis aussi pour celles qui cherchent des infos, mais pour celles qui découvrent très tôt qu'elles ont été infectées par le CMV avant qu'il arrive à la date possible de l'amniocentèse, il donne ce traitement préventif sans savoir si une fuite, si infection. Et après? Je crois qu'il y a une biopsie au milieu. Mais moi, j'étais. J'avais déjà passé Boidé. J'étais déjà trop loin. Donc moi, sérieux, c'est un test tout de suite.

[00:39:10]

Et là, je lui dis bon, ok, on prend rendez vous pour la semaine prochaine, mais je prends rendez vous, mais je ne sais même pas si ça fonctionne.

[00:39:14]

Qu'est ce que je vais faire? Même pas de lui dont je doute. Je dis moi, je ne sais pas comment mon corps va réagir. Amniocentèse. Je ne sais pas comment les bébés vont réagir.

[00:39:22]

Même si le mec est bon, il est possible qu il est possible que ce que ce que ce que ça arrive, quoi.

[00:39:28]

Une fausse couche, bien sûr. Question technique l'amniocentèse, donc, va te donner des résultats au moment t elle, aurait tenté. Est ce que même si à l'instant T, il n'y a pas infection, est ce qu'il est possible que le CMD le traverse après?

[00:39:43]

Alors ça, c'est un sujet sur lequel je encore une fois. Voir aussi la pertinence modeste. Mais du coup, je sors de la chapelle une copine qui me dit Ecoute, j'ai une copine qui a un petit garçon qui est infecté, il n'a rien infecté, il est suivi, etc. Mais je te donne son 06.

[00:39:59]

Elle ne dit pas, raconte, un peu brut de décoffrage, qui va doucement Chibok. J'ai compris. La fillette était top. Elle m'a sauvée. Elle m'a sauvée. Elle me dit Ecoute, il y a un groupe Facebook et une asso que je n'avais pas trouvé. Vas sur le truc, tu vas trouver plein de choses. Elle m'explique tout protocole. Elle a pris le traitement, son fils s'est infecté. Il souffre effectivement d'une surdité qui, du coup, est atténuée par le traitement.

[00:40:21]

Et il est suivi. Et grâce au traitement, elle a réussi à atténuer les effets. Elle me donne le nom d'un autre médecin qui exerce à l'hôpital américain de Neuilly. Elle me dit Écoute, moi, j'ai vu les deux. Tu verras, c'est pas le même genre. Va le voir quand même. Elle ne je pas comment tu raisonne? Moi, j'ai lu, j'ai dit oui, non. On raisonne pareil. Moi aussi, j'ai lu tout ce que j'ai trouvé.

[00:40:36]

Je vais voir tout le monde. Je traverse la France et l'océan Atlantique. Si il faut. Donc, je vais voir ce deuxième médecin et elle pardon, cette fille à qui tu parles. Elle avait fait l'amniocentèse et elle avait tout fait. Elle, elle avait la totale, donc elle savait qu'elle était infectée. Elle savait qu'elle était infectée, elle. Pour le coup, le liquide amniotique est revenue infectée. Elle savait que le bébé était infecté. Et si tu veux, si l'eau liquide est infectée, tu n'as pas de doute sur le fait que le bébé est nécessaire.

[00:40:59]

En revanche, je me connecte sur ce fameux Facebook Google is amniocentèse parce que tu un système de recherche par mots clés. Je mets un message d'abord pour voir un peu ce que les gens me répondent. Pourtant, moi qui fais un peu mon doigt, mais j'étais très réticente à l'idée du groupe Facebook, tu peux trouver un peu tout et rien. En fait, un groupe top. Les parents s'entraident vachement où il y a beaucoup de bienveillance, où il y a beaucoup d'aide et d'entraide, de conseils, etc.

[00:41:21]

Et là, je googlez new saintaise en groupe et je tombe face à des témoignages de femmes qui expliquent que leur amniocentèse était négative et que le bébé né est positif au CMV. Je tombe même sur sur des gens qui avaient relayé des articles en disant que l'amniocentèse infects traverse quand même si la charge virale est encore forte dans ton corps. Est ce que l'amniocentèse en live? Oui. En tout cas, je tombe sur des trucs pas stables sur l'amniocentèse, mais il n'y avait pas d'autre moyen de savoir.

[00:41:47]

Et moi, je comprenais parfaitement que vu la lourdeur du traitement, parce que c'est le traitement de l'herpès. Mais c'est un truc, donc la fameuse nana Rafaela m'expliquent ça, c'est un traitement. C'est le médicament pour les repaissent que tu prends par 4 ou 6 médocs toutes les 4 heures. Réveiller la nuit, mettre un réveil pour prendre le truc parce qu'il faut des comprimés à l'écran, c'est énorme en plus. Bref, je vais voir le deuxième médecin à l'hôpital américain de nuit, le docteur Jacquemard, à qui je explique tout ce que j'ai fait avec tout.

[00:42:16]

Le mec me dit Bon, déjà, j'apprécie beaucoup que vous décrivez votre parcours. Il me dit parce que moi, j'ai des gens qui arrivent, qui ont consulté IVI, auxquels autres spécialistes et qui accessoirement, et un copain qui ne me le disent pas tout de suite et qui me lit après, une fois que je me dis que c'est bien. Et je lui dis j'ai peur de l'amniocentèse, qu'est ce que je fais? Il me dit Écoutez, de toute manière, il n'y a pas d'autre moyen d'avoir un traitement.

[00:42:37]

IBI pousse plutôt vers la synthèse manière Messei. C'est normal, c'est leur protocole et c'est la logique. Et moi, je reste figé sur le truc. Il ne faut pas que je fasse la bio et là, je me dis je vais quand même demander l'avis de mon mari, accessoirement quand même prête à me libérer. M'enfin, là, quand même, c'est pas que moi et j'en parle à mon mari qui, me dit il, en est hors de question.

[00:42:59]

J'ai dit Ah ben alors toi es pas branché iconographies machin.

[00:43:03]

Il me dit non en me disant je sens pas le truc, je Miyuki. Soit je ne paye pas, c'est écrit, voilà.

[00:43:11]

Mais si le bail passe toute seule et que ça tourne mal, je suis quand même juste responsable toute seule du décès, hein? C'est un peu risqué, vous? Un déraillement? C'était l'enfer. Mon mari était très sûr de lui et moi, j'étais. Moi, je pleurais toute la nuit. C'était c'était. C'était un enfer.

[00:43:28]

Et puis là, je prends. Je garde quand même le rendez vous.

[00:43:31]

Et puis, la veille, j'annule j'annule et je ne peux pas. Je ne peux pas, je ne peux pas. J'ai peur, je ne peux pas, mais c'est une décision.

[00:43:39]

MPCC va. Je ne sais même pas quoi te dire.

[00:43:42]

C'est le choix de Sophie. Quest à dire de choisir entre la peste et le choléra? Quest ce que je choisis de prendre le risque de te faire une fausse couche? Lorsque je m'assure que mes bébés sont malades ou vont bien. Mais au risque de les perdre, c'était un enfer. Et puis je me lever le matin parce qu'il fallait aller bosser? Parce qu'à un moment donné, curieusement, il faut tenir la boîte. Tu ne veux pas passer chez toi prostré dans un lit, sur un canapé, tassant, ça va faire avancer l'histoire.

[00:44:11]

J'arrivais quand même à Barachois. À voir ton quotidien, t'as pas le choix. T'as des clients qui attendent. T'as des salariés à payer les charges à la fin du mois.

[00:44:18]

Tu veux faire quoi? Tu vois si tu laisses tout tomber tout d'un coup du cul? Tout le monde, tout la totalité du truc s'effondre. Bien sûr, je me suis dit si mon boulot s'effondre aussi alors que déjà ça va être compliqué. Et donc je me raccrochait qu'à ça. En fait, ça me changer les idées. À la limite, je me jette là dedans en me disant Faut faire avancer la boite. Faux. Parce que si à la sortie ils sont, ils sont porteurs de handicap.

[00:44:43]

Si, à la sortie, une prise en charge. Comment je vais faire? Comment ça va tourner? Est ce que je vais pouvoir continuer à bosser, ce qui fait rage? Je me suis toujours dit on trouvera les solutions. Et puis mon mari était très, mais c'est arrivé, on verra après.

[00:44:54]

Donc ce soir là, la veille de Sintès, l'amniocentèse, vous décidez d'annuler et donc de courir le risque que vos enfants soient infectés et porteurs de handicap à la naissance.

[00:45:10]

Vous vous en discuter longuement ou c'est assez?

[00:45:14]

La décision est assez radicale de mon côté. Et puis moi, j'ai tout. J'ai un petit truc qui me fait dire c'est une grossesse tiendra la route, alors elle tiendra la route. Pourquoi je reviens à Megève? Ma grand mère m'a pas envoyé ses jumeaux, fait tomber enceinte là bas pour que ma grossesse. C'est pas possible, en fait, dans mon esprit. Le truc n'est pas possible. Tu vois, et je me dis elle est là, elle est au dessus, elle surveille le truc.

[00:45:38]

Elle m'envoie quelque chose pour me dire qu'on maîtrise pas tout mon avis. Parce que c'est quand même mon obsession à mes heures perdues. Mais ça va bien se passer.

[00:45:46]

Quand tu décides d'annuler, tu appelles ville, j'envoie un mail, t'envoie un mail. Je tente un retour à Wuyts de jour.

[00:45:54]

Ils me disent on comprend, mais ils sont dans une compréhension même. Tu les plantes, tu leur plan de 3 heures dans l'emploi du temps? Ben ouais, non. Mais au delà de ça, il me dit qu'il n'essaye pas de te rattraper. Non, jamais il n'y a pas de jugement. Il sait que je le fais. Pas parce que j'ai peur et parce que j'ai envie de me raccrocher au fait qu'à l'éco graphie, on ne voit rien.

[00:46:12]

Ce qui est, je le dis encore de manière très claire, une belle connerie, parce qu'on ne voit que 25% des séquelles potentielles du CMV à l'éco graphie. Et la surdité, de toute maniere, ne se voit pas. C'est ça, donc je le dis pour les mamans, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. En substance, je pense que sur un enfant unique, avec ou peut être une gémellaire moins risquée avec de poche, j'aurais peut être fait cette synthèse.

[00:46:33]

Mais là, l'histoire la membrane de la double poche, du STT et du truc. Bref, je me disais mais si, si, je déclenche un autre truc derrière qui déclenche un autre truc, qui déclenche un autre truc. Il n'y avait pas une seconde, une minute d'une heure. J'y pense quoi? Je passais mes journées obsédé par le truc.

[00:46:48]

Donc j'ai ce truc et je me dis bon. De toute façon, on choisit une stratégie.

[00:46:52]

On y va pas d'enclave, mais un âge fixé. On se fie à cette décision. On se dit bon, ça ira.

[00:46:59]

Le terme était pourtant le terme était le 19 avril, ramené aux 5 à cause de la gémellaire. Et en fait, j'en parle à Lille en décembre. Qui me dit Ah non, mais c'est assez simple, les monocouche. Il y a biotique chez moi, je lessor le joli sore à 36 semaines parce qu'après, il y a un espèce fin, je simplifie. Mais il y a d'autres effets de type STT, mais sur la fin de grossesse? Ah d'accord, donc, il me dit moi, je sors à 36 semaines et 36.

[00:47:25]

Si ça m'a au 16 mars, oui, au 16 mars, d'accord.

[00:47:29]

Donc au mois de décembre, quand vous prenez cette décision. Il reste trois mois et demi, un mois et demi, quatre mois à tenir une grossesse à tenir, à tenir dans cette incertitude totale. Et avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête, exemplairement. Et puis. Et puis se pose la question. La grossesse étant normale, ils sont tous les deux positionnés normalement et grossissent normalement.

[00:47:49]

Ou est ce que je accouche? Et oui, parce que je suis suivi à l'hôpital privé de Dijon, au CHU de Dijon et un équerres en parallèle. Et en plus, je me paye des échographies à l'hôpital américain pour voir pour d'autres yeux se posent sur mes enfants.

[00:48:02]

Toi, instinctivement, tu irait plutôt accoucher ou moi, je me dis instinctivement je vais accoucher à Necker. Ouais.

[00:48:08]

Et puis, il y avait un truc qui avait que je devais faire le Salon de l'agriculture. Sur le plan pro qui tombe, quand on est quand même du tu, c'est plus les dates. Mais ça, c'était en gros, je crois, du 22. Paralysa était quand même juste à la fin par rapport au 16 mars, et tout le monde me disait Méthé était malade avec une grossesse gémellaire. Mais comment tu vas faire ça? Mais jamais, jamais tu feras le salon.

[00:48:31]

Et moi, j'avais dit regarder le calendrier Winckel. On m'a annoncé le 16 mars je fais le salon, donc je déménage actuellement à Paris pour aller faire le salon derrière. Je reste à Paris parce que tu avais prévu de déménager avec toute ta famille. Linceuls a toute seule? Non de laisser ton mari avec les deux grands parce que mon fils va à l'école. Raff en amenant dans une crèche la nounou le soir. Tout, donc moi j'avais dit on ne bouge pas les degrands.

[00:48:54]

Et puis, fin décembre, je me dis Bon, finalement, tu panik peut être pour rien. La grossesse, elle va bien, etc. Voie avec le CHQ, la prise en charge.

[00:49:02]

Et là, j'arrive au CHU pour une xdm graphie avec une interne et mon dossier équerres qui était rempli d'Écouves parce que oui, tu devais déplacer les normes.

[00:49:15]

Bref, et là, on me dit mais c'est quoi toutes ces ecos graphie? Faut arrêter avec ce CNDC. N'importe quoi. Toute façon, quand on sait pas le soigner, ça ne sert à rien. Mais tu sais même pas pourquoi vous avez fait le dépistage. Allez faire du yoga prénatal et là, je la regarde.

[00:49:30]

Je lui dis tu sais quoi, Jämtland? Je ne mène pas la discussion parce que je sais. Que malheureusement, en France, aujourd'hui, il y a des gynécos qui considèrent que ça n'est rien ou qu'ils considèrent que parce qu'on ne peut pas le soigner, de toute façon, il ne faut pas le dépister alors que c'est moyennement vrai. Alors oui, si soigner veut dire guérir, on ne peut pas guérir le fétus.

[00:49:53]

CMB Ça, c'est certain. En revanche, il y a quand même un traitement qui existe, qui peut limiter très largement les dégâts. Et comme je leur en parle, je vois bien qu'ils ne sont pas réceptifs. Donc là, je lui dis quand même écouter ce que je peux voir. La pédiatre et la pédiatre du CHU me posent du lapin. Ah oui, carrément.

[00:50:11]

Parce que je pense qu'elle considérait que ce n'était pas dans les priorités de prise en charge.

[00:50:16]

D'accord, donc, là, je me yockey pas pro dépistage, mais ils ne sont pas pro prise en charge.

[00:50:23]

De toute façon, si jamais on leur fait des examens à la naissance ici, je ne vais pas pouvoir croire ce que je dis. Donc je vais les ramener à Necker pour qu'ils fassent des examens. Je me connais donc autant à la gauche, à Paris, quoi?

[00:50:34]

Oui, c'est qu'on était très loin de la réactivité de l'hôtel de ville. Après, il y a deux mois, moi, j'ai appris sans faire de politique de la santé. C'est pas le sujet, mais j'ai vu. J'ai compris quand même qu'il y avait une espèce de guerre des chapelles sur le sujet qui avait deux écoles. Il y avait ceux qui le prenait au sérieux et qui comprenaient que c'est parce que c'est la première cause de handicap en France chez l'enfant qui Navia aujourd'hui, loin devant la tox, au loin devant la trisomie, loinde un truc et qu'on ne le dépiste pas.

[00:51:02]

Et qu'aujourd'hui, on découvre chez les enfants plus grands. Et j'ai pu en discuter ensuite avec le professeur Maniquet et le pédiatre de Necker. Chez les enfants plus grands, on découvre des trucs à l'âge de 5 6 ans, mais on est plus en capacité de dire si c'est des conséquences du CMV ou pas. Parce que si la mère n'a pas été dépisté, si l'enfant n'est pas dépisté à la naissance et les enfants ne sont pas dépistés à la naissance, en tout cas pas partout.

[00:51:23]

Et en tout cas, d'après ce que j'ai compris, il y a peut être des hôpitaux qui le font encore. Encore une fois, l'idée, c'est pas de généraliser, mais en tout cas, de ce que j'ai compris, on suit scrupuleusement les recommandations du conseil qui sont de lire On ne dépiste pas. Et moi, je trouve que c'est surréaliste.

[00:51:38]

Et c'est là où plus on avançait, plus j'étais vraiment en colère contre le système et je me suis dit après, j'essayerais à mon petit niveau. Même la petite femme plus informée, ça sera une petite victoire parce que je ne peux pas comprendre qu'on ne dise pas aux femmes enceintes. Il y a ce truc là, il est dangereux. Voilà les gestes barrières. Mécaniquement, ça s'appelle comme ça, mais effectivement, on ne peut pas le guérir. Mais vous pouvez au moins savoir.

[00:52:03]

Alors oui, vous pouvez prendre la décision de ne pas poursuivre une grossesse stressante comme celle ci. Vous pouvez prendre la décision d'aller vous faire FIV chez des spécialistes. Certes, tu, comme tu le dis, c'est pas curable, non, mais ce traitement, aussi lourd soit il, peut quand même atténuer et voire grandement aidé grandement.

[00:52:23]

Oui, c'est quand même pas rien. C'est pas rien. OK, donc là, on est au mois de décembre. Donc toi, tu te fais ton planning avec la fin de la grossesse? Le Salon de l'agriculture? Ton déménagement à Paris? Les deux grands qui restent à Dijon avec ton mec et tu dis ça va le faire et je me dis ça va le faire. Je trouve une de mes meilleurs potes qui me dit Ecoute moi, j'habite à cinq minutes à pied, n'est guère tu invité chez moi et je lui dis Bah écoute, c'est toute seule pour coucher avec toi.

[00:52:47]

Si c'est sa tante. De toute façon, partie comme on est mon mari étant tellement passe salle d'accouchement branché que je ne vais pas le forcer à venir à l'histoire, elle va se finir.

[00:52:57]

Je ne sais pas comment je prévois la césarienne quand même, hein. Parce que parti comme on est en sixième semaine après ce que j'ai compris, ça ne va pas se déclencher par l'opération du Saint-Esprit. Ecoute, si, si, ça branche, tu viens. Donc, on s'était dit qu'on allait faire un petit accouchement césarienne toutes les deux. Tu vois? On avait prévu le truc de manière, OK. Et toi, tu avais prévu de venir à Paris à partir de février.

[00:53:19]

Moi, je m'étais dit J'arrive vers le 20 février. D'accord. Physiquement, tu te sentais bien. T'es pas trop énorme, tu à l'aise? Je n'avais pas bareil. Je n'avais pas trop pris de kilos. J'avais pris 7 kilos, tu vois donc. C'est à dire pas grand chose de grand Lanz. Bon, après, j'avais passé toute ma vie à pleurer depuis deux mois. Tu veux donc tu vois mon VoilÃ? Et puis, et puis je continue mon 40 et le mois de janvier arrive.

[00:53:45]

Je continue mes petites Ecos toutes les semaines, comme d'hab. Et puis là, je vois effectivement aussi sur les réseaux sociaux des témoignages de mamans où tout allait bien jusqu'à la 32e semaine. Et puis, tout d'un coup, les coûts de la 32ème ou de la 34ème. Isabey avait des signes d'infection plutôt grave parce que des malformations du cerveau, etc.

[00:54:04]

Je voyais quand même des trucs se déclencher sur la fin et je me disais que ça n'arrive pas. Mais ça ne n'arrive pas.

[00:54:09]

Mais nerveusement, tu n'étais pas au top du top. Faut quand même le dire. Jamais avec ton Mac, ça allait. Ouais. Si tu veux on Rifain, on s'interdisait de réfléchir. Et puis alors? Entre temps, on a quand même fini par le dire à mon fils qui commençait à me dire qu'effectivement, il fallait que j'arrête de manger de la pizza ce coup là. Donc, comment il a appris la nouvelle? Hyper bien, il va être content.

[00:54:33]

Surtout pas un, mais deux.

[00:54:36]

Alors là, thèmes, par contre, tu sais qu'on choisit pas. Donc, si tu voulais surtout des sœurs et de garçons.

[00:54:43]

Les filles, je bien réfléchi parce que ma fille est assez assez rock'n'roll, donc du coup, hyper content quand on va choisir les prénoms. Alors il a fait la liste, il a choisi les prénoms.

[00:54:56]

Vous avez su très tôt que c'étaient deux garçons. Ouais. Moi, je voulais savoir tout de suite. Ouais, ouais, je voulais comme comme tu faisais une toutes les semaines. J'imagine que vous avez su très vite. Ouais, c'est ça fait ça. Maintenant, il fallait que je me projette dans un truc. Aucun élément stabilisé dans l'histoire. Le sexe des enfants était, mais moi, ce n'était pas en fait mon schéma idéal. C'était trois garçons et une fille.

[00:55:15]

Je veux, je pouvais pas tirer au sort mieux que ça.

[00:55:18]

Donc c'est pour ça, si tu veux. Il y avait.

[00:55:19]

D'un côté, il y avait toutes les planètes qui s'alignaient et je me disais mais c'est pas possible que sa mère, en fait, ça ne doit pas me garder. C'est impossible, et donc j'ai continué comme ça. Mais un beau matin du 30 janvier, j'avais passé une nuit affreuse, mais affreuse, c'est à dire que je me suis dit Mais qu'est ce qu'ils font quoi? C'était la Coupe du monde de foot? Tu vois, je me suis dit qu'est ce qu'ils font?

[00:55:38]

Et je me lève. Je me dis c'est pas très logique quand même et je devais prendre un train à 6 heures et demie. Et là, je vais à la gare à pied à 6 heures du mat et je me dis non, en fait, je vais pas revenir. Et là, je me dis que je suis parti sans mon dossier médical.

[00:55:48]

Necker, parce que tu t'es dit je savais pas, ça allait. Ça ne va pas. Donc, il y a un truc a un truc n'était pas normal. Je ne savais pas trop loin dans la guerre, quoi. Et en plus, je n'avais pas eu de contractions véritablement pour les deux premiers, donc je ne savais pas ce que c'était. Donc, je suis peut être des contractions.

[00:56:03]

C'est peut être autre chose, mais bon, je sentais que ça poussait en plus vers le bas. Ouais, bon, là, le truc, ça sent pas bon.

[00:56:10]

Donc, je fais quand même les rendez vous. Je mets un mail Hannecart sur le coup, Aurigny en leur disant Écoutez, il y a un truc qui ne va pas, je ne sais pas dire quoi. Je finis un rendez vous, j'arrive à 16h, je mets un mec quand même.

[00:56:22]

Et puis, à 16h, j'arrive. J'arrive aux urgences à Necker. Il me pose le monitor, le machin truc. Et là, je vois rentrer un type dans la salle. Dans la salle qui commence à me poser des questions au bout de la troisième de l'arrêt du lit, vous faites une consultation d'anesthésie, là?

[00:56:35]

Le mec me dit oui, dis donc. Il me dit Madame, vous faites une menace d'accouchement prématuré? D'accord, j'annule mon train de importante.

[00:56:44]

Ouais, ouais, ouais, on va faire ça. Vous restez là et là. J'en ai une autre qui arrive. On va faire une piqûre pour les poumons des bébés, la piqûre de corticoïdes.

[00:56:51]

Donc là, je comprends que ça ne rigole plus du tout. T'es à combien de semaines là? Là, je suis à 29. OK, je suis short quand même. Ouais, c'est pas le top. Donc là, j'appelle ma copine qui habite à loin. Je lui dis Écoute, si tu as un legging, un T-shirt, des chaussettes et une brosse à dents, c'est le moment où tu peux venir. Parce que peut être. Je ne comprends pas ce qui m'arrive, mais il est possible qu'on l'ait sorti Mila à l'allure où ça va, en fait.

[00:57:13]

Donc, il te garde. Donc, il me garde.

[00:57:15]

Elle arrive dans les dix minutes avec le kit de survie. Et puis, au bout de deux heures, elle leur dit ce qu'elle peut manger. C'est quand même stratégie. Et là, il y a un affermi qui dit oui, elle peut manger bio, car si je mange, c'est que je vais pas coucher. C'est bon signe. Personne te donne d'informations concrète, non?

[00:57:32]

Au bout, au bout d'un moment, on me dit écoutez le col et je crois que c'était à deux et demi ou un truc comme ça. Ah oui, t'étais déjà dilatées, surtout par rapport à la dernière. Parce qu'en fait, ils avaient tout suivi des échos. Donc ils savaient à combien j'étais en termes d'ouverture de À Wintgens, systématiquement. J'étais extrêmement surveillé et là, le mec m'a dit non, non, vous restez là. Il vous est resté tout le week end.

[00:57:50]

+1, d'accord. Et là, je leur dis dégage! Un appel d'offres, a défendu lundi matin. Mais comment je vais faire tout ça avec un mec me dit non, mais vous n'avez pas tout à penser.

[00:57:57]

Je ne me rendais pas compte, j'ai rien organisé. Bon, bref.

[00:58:02]

Et pourtant. Pourtant, au moment de prendre le train, tu savais au fond de toi que tu ne voulais pas. Tu vois, j'ai fait un petit déni sur soi même et du coup, du coup, je reste hospitalisé. Et là, il vient me voir le lendemain, dit Kouté. Il faut lever le pied parce que là, tout va bien, sauf ça. Donc là, faut arrêter là. Il me dit donc là, vous ne serez pas.

[00:58:23]

Si tu crois en truc, c'est un peu le dire. Quand tout le monde j'ai dit oui, je sais bien, j'ai bien compris et je lui dis donc vous me garder et me dit non. Il me dit par contre, je vous mets en hospitalisation à domicile. Donc là, vous choisissez où c'est, soit vous rentrez à Dijon. Soit Brest, à Paris. J'ai dit il est hors de question que je n'accouche ailleurs, mais hors de question, donc ma copine qui devait m'accueillir, mais à partir de début mars, elle ne pouvait pas m'accueillir en février.

[00:58:52]

Donc, heureusement, j'ai une cousine qui habite à Paris, etc. Qui je suis pas la porte à côté. Je suis au fond du 20ème et viens chez moi.

[00:58:58]

D'accord, donc, j'ai squatter chez ma cousine a partir de début février. Et alors là, comment était ton quotidien? Tu continues à travailler? Ouais, mais ce n'était que mon ordi sur un canapé, mais alités.

[00:59:11]

Ah ben là, je ne pouvais plus bouger pis je jouais pas. En plus, tu vois. Parce que là, je me suis dit OK, j'ai pensé qu'un jour de ta vie, à la limite, tu vois FOFA. On m'avait dit il faut passer la 32e, ouais. Et après la 32ème sur une gémellaire. Bon, on va dire que la prématurité, c'est pas qu'elle devient normale.

[00:59:26]

Mais on m'avait dit vous pouvez vraiment avec le col que vous avez, si vous vous reposez, vous pouvez vraiment aller jusqu'au bout, jusqu'à 36, jusqu'à 36 ans et donc jusqu'au 16 mars. Alors moi, ça me semblait une éternité parce qu'on était le 3 ou 4 février. Il fallait encore aller jusqu'au 16 mars. Et puis, il fallait rester sur mon canapé parce que je faisais le livre des yeux.

[00:59:43]

Et puis, à force de ne faire que ça qu'une fois n'arrive pas à faire autre chose, c'est à dire qu'on m'a envoyé faire des prises de sang.

[00:59:50]

Il y avait un labo au bout de la rue. Je mettais une demi heure, Muriel, je peux plus marcher. Ah ouais, ouais, tu perd du muscle, tu perd de l'énergie. Mobile. J'avais encore perdu du poids. Je perdais toutes mes qui s'en allait. Ah ouais, je n'avais plus de force, plus rien.

[01:00:05]

Ça ne t'a pas trop mis un coup au moral de Devoir? Non, parce que bon.

[01:00:08]

Après, l'environnement était très sympa. On était du coup ma cousine 11 watts Zoua. On entend, on se parle beaucoup, mais on n'avait jamais habité ensemble et on était dans une espèce de coloc de fille un peu marrante. Et j'ai eu un moment de panique parce que je savais qu'elle devait partir. Elle bosse entre l'Inde et la France et je savais qu'elle devait partir en Inde le 17 février. Donc je savais que de toute façon, factuellement, si je restais habiter chez elle, j'allais finir ma grossesse toute seule.

[01:00:30]

Ouais, c'est ça donc à trouver quoi comme solution, alors? J'ai trouvé comme solution que ça ne s'est pas fini comme ça devrait se finir. L'hospitalisation à domicile, tu es donc suivie tous les deux jours par une sage femme. Au bout de la première semaine, le vendredi, elle me dit Bon, j'ai un rythme cardiaque pas top. Je vous renvoie un équerres pour vérifier mon premier aller retour, un équerres. Il n'y avait rien nickels, etc.

[01:00:53]

J'avais rendez vous lundi avec Ville pour tous les examens. Tout le contrôle habituel. Et en plus, le professeur Manis. Le pédiatre m'avait dit Venez me passer me voir. D'accord, je vous explique tout sur la prise en charge après, etc. Qui m'avait reçu? Le pédiatre, qui est un homme adorable, qui m'a tout expliqué de Hazette sur les risques. L'existance rare, mais réel du fait que tu es un jumeau infecté. Pas les deux.

[01:01:21]

Ah ouais, donc? Bon, ça arrive. D'accord. Qu'est ce qui est concrètement prévu lors d'un accouchement comme ça? Gémellaire. Et de surcroît, avec suspicion de CMV? Est ce que les bébés sont tout de suite testés, alors ils sont tout de suite testés. Un écart? En tout état de cause, il a ensuite testé avec un test salivaire et un test sanguin. OK. Et puis, à la naissance, ils font tous les trucs de fond de l'oeil.

[01:01:44]

La surveillance surclassée, positive, etc. Oui, ils ont toute une batterie de tests pour savoir s'il y a infection ou pas. Donc, on est fixé entre guillemets assez vite sous 3 4 jours après la naissance. OK, donc, ça m'a tout expliqué. Il m'a expliqué la prise en charge derrière le fait qu'effectivement, il fallait qu'il soit quand même suivi. Pas toute leur vie. Mais en tout cas, oui, c'est en fonction de la gravité du handicap.

[01:02:05]

Oui, oui, c'est sûr. Il m'a expliqué les enjeux d'appareillages aussi. Les enfants peuvent être appareillés alors à différents stades, à différents moments, en fonction de la gravité, de la surdité, etc. Il m'avait dit si le cas se présente, je vous expliquerai de détails, etc. Mais en tout cas, j'avais posé toutes mes questions, j'avais toutes mes infos. J'étais vraiment en confiance avec l'ensemble. Donc voilà, il me renvoie une sage femme le mercredi qui ne me fait pas de bonito.

[01:02:29]

Et le moniteur du vendredi, elle revient. Et là, elle m'est arrivée à 10 heures, admet elle. Mais une heure à trouver, à trouver. Le deuxième jumeau, elle le trouve difficilement. Le rythme cardiaque est pas bon et elle me dit mais bon, je ne sais pas si c'est mon appareil à distance de Monéteau qui est pas top, alors ce portable est pratique, mais il a ses limites. Elle me dit Je vais pas vous faire retourner un écart pour rien.

[01:02:53]

Je dis que c'est quoi Gilley? Quasi tous les deux jours, donc on en est à. Je suis là pour ça.

[01:02:58]

Ouais, j'arrive aux urgences. On me pose le moniteur aussi assez difficilement. On le laisse assez longtemps. Tellement longtemps qu'au bout de je crois, une heure et demie bonito. J'avais la nausée. J'étais pas bien, j'étais, j'étais dans un état, mais l'interne arrive pour me faire, me dit on va faire une échographie et c'était une nana.

[01:03:20]

Je me rappelle très jolie, mais très, très froide, très, très précise. Tu vois dans la manière dont elle regardait l'écran et moi, je ne mâchait pas ses yeux. Et là, elle pose le truc. Elle prend son téléphone et elle dit J'ai une membrane complètement ramenée à droite et une vessie extrêmement. Et là, je la regarde, je lui dis je fais un transfusé transfusé tardif. Elle raccroche, elle me dit oui, c'était une ville, vous faites un transfusé transfusé tardif, dis donc, on lessor.

[01:03:46]

Plus tard, elle me dit Ben oui, on les sort. Et là, là, je reviens à Megève. Désolé, je me dis on est le 14 février. Ma grand mère, qui a eu 8 enfants, a accouché de deux de ses enfants, dont ma mère, un 14 février. Donc là, je me dis tu prends le karma comme tu veux, dans le sens où tu veux, mais elle a eu deux enfants le 14 février, accouche de mes jumeaux le 14 février.

[01:04:08]

Et si tu veux, y'a rien d'autre qui m'a traversé l'esprit. Je me dis si aujourd'hui ça merde, si ici, un éclair, il y en a un ou deux qui meurent. D'abord, j'aurais fait plus que tout mon possible pour les amener jusqu'au bout et pour les amener là où ils peuvent être prises en charge du mieux possible.

[01:04:27]

Et puis, c'est que c'était vraiment pas. C'était vraiment pas ce qui devait arriver dans la vie, quoi donc? Je n'arrive pas à paniquer. Incroyable. J'appelle mon mari et je les écoute. On les sort lâche. Mais bon, c'est un peu la merde. On ne va pas se mentir, mais écoute, viens demain, vu l'heure qu'il est, tu ne peux pas te organiser pour ce soir. Tu viens de manger de façon. Je lui dis ça va bien se passer.

[01:04:48]

D'accord. Et du coup, je raccroche avec mon mari. J'appelle ma cousine, j'ai monté. Ouf! Et je lui raconte le truc. J'appelle ma copine de césarienne. Je lui ai dit Bon bah, citez là et maintenant. Mais j'y arrive.

[01:05:01]

Et du coup, je suis avec ma cousine, ma copine, avec ta cousine et ta copine.

[01:05:05]

OK, et là bas, on y va quoi donc? Et c'était une ville qui a. Ah ouais, ouais. Ouais, je voulais que ce soit lui là en Iran. En fait, je me souviens très bien dans la salle des urgences. Il ne s'est même pas parlé. Il n'a rien à voir avec un transfuge transfusé. Tardifs, alors que je vous ai eu en écho lundi et que j'ai rien vu.

[01:05:25]

Il m'a dit Ceci dit, je ne comprends même pas comment le truc a pu tourner comme ça en l'espace de quatre jours.

[01:05:32]

Mais il avait évoqué cette possibilité.

[01:05:36]

Je savais qu'après la 25ème semaine, statistiquement, ça arrivait moins, mais ça n'arrive en général pas à la fin du mois.

[01:05:43]

Donc, il fallait les sortir dans leur dansleur, par césarienne, par césarienne, d'urgence. Et toi, tu arrives à garder ton calme? Tu ne panique pas. En fait, si tu veux, je n'étais pas prête à me dire écoute, t'as quatre jours pour te préparer au fait que peut être un jour, ta vie bascule parce que tu tombes dans une prise en charge du handicap qui n'est pas celle que tu avais prévu. Donc, je pars au Bloc comme ça.

[01:06:04]

Ça va très vite. En fait, très, ça va très, très vite parce que ça n'a rien à voir avec un accouchement basse. Ça n'a rien à voir avec rien. Je me suis dit a posteriori, mais heureusement, je n'arrêtais pas de dire à Ballantyne, mon amie avec moi.

[01:06:14]

Heureusement que mon mari je ne suis pas ici était en bloc. Tu vois, c'était assez impressionnant. J'avais trois anesthésistes en plus. J'avais très, très peur de l'anesthésie parce que sur les deux premières grossesses, j'avais fait un malaise sur la mairie à chaque fois. Donc là, je leur dis Écoutez moi, l'anesthésie, c'est pas mon truc. Une réaction où? Jacques CJO?

[01:06:33]

Non, non, je tombe dans les pommes. Tu tombes dans l'excès. C'est un équivalent de malaise vagal. Tombe dans les pommes. D'accord, j'avais très peur de ça, me dit là, je ne peux pas tomber dans les poches avec cette obsession aussi de me dire OK, on va me piquer, je dois pas tomber dans les pommes, je dois tenir, je dois tenir, je dois tenir. Je regardais, livide, je disais Bon, vous me parlez pendant que vous?

[01:06:49]

Parce que là aussi, vous ne parlez pas. Je que n'est pas quelqu'un de très diserte. Si vous ne parlez pas, ça va pas le faire. Je vais vous interroger. Il va falloir que vous me disiez ce que vous voyez parce que c'est possible. Et puis, c'est allé très vite.

[01:07:02]

Ils l'ont sorti quasi instantanément. Massorti Tristan d'abord, qu'on a entendu pleurer tout de suite. Valentines, mais il savez, tu vois, il pleure, il respire.

[01:07:08]

Il a toujours dit Bah ouais, je sais, Valentines, elle était dans la salle, les doigts à côté de moi. Ah ouais? Ouais, ouais, ouais, je sais. Mais enfin, tu sais bien, ça ne veut rien dire. Ils sont préma et ils ont passé. Les deux sages femmes qui récupérait Leptis s'étaient présentés, mais avaient donné leur prénom. Ils avaient dit Moi, je récupère Tristan, moi, je récupère Horel. T'as les deux prénoms de tes enfants qui deviennent réels dans les bras de quelqu'un d'autre.

[01:07:27]

Tu te dis, mais pas possible. C'est un film, l'histoire. Et donc elle a passé derrière derrière le rideau.

[01:07:33]

Elle me dit Bah voilà, c'est Tristan. Bon bah voilà, tu vois. Voilà. Elles l'emmènent. Tu l'aimes ou tu le vois, tu billérois? Secondes, quoi?

[01:07:40]

Et puis, je pense qu'il soulève plus haut pour voir Horel qui était lui, le receveur. C'était lui qui avait initié le syndrome. Si tu veux, tu étais parti avec tous les frissons est un fake mutiques et qui, a priori, baignait dans une espèce de piscine. Oui, c'est bon. Bref, et qui était donc le plus gros? Qui était le plus gros mécaniquement à la naissance? Tristan UNCLOS 4 kilos, 5 n'était pas. Mais comme lui était parti avec tout et je l'entends pleurer aussi.

[01:08:07]

Il me montre de la même manière. Ils partent, donc ils finissent par me recoudre et il me dit Est ce que je peux prendre le placenta? Le truc, il me dit Je ne comprends encore pas votre syndrome. Je voudrais bien analyser Gedimat pour voir ce que vous faites.

[01:08:19]

Comment vous dire. Ça ne m'est plus d'aucune utilité, hein? Voilà, je vous lègue tout.

[01:08:23]

J'ai dit par contre si vous pouvez me dire ce qui se passe à mintéresse. Donc, j'ai bien senti que c'est pas son job et qu'habituellement, il le faisait pas. Mais il y va, il revient, me dit bon, il y en a un qui démarre moins Claude, mais ça va le faire bien avec ça.

[01:08:34]

On est bien Douchka Dogu. Bon, voila, j'avais retenu cette info.

[01:08:38]

Donc là, il y a un terme qui revient à moi qui me dit ils sont partis en incubateur. Je lui a parlé startup up. Ça me parle pas beaucoup.

[01:08:45]

Donc, c'est quoi le mec?

[01:08:48]

Non, c'est une grosse couveuse, mais effectivement kinesthésique, qui permet les branchements nécessaires pour la réanimation, etc.

[01:08:54]

OK, donc là, on part en salle de réveil, mais ça, la réa était due uniquement à leurs petits pois, à la maturité prématurée. Ce n'était pas du. On est d'accord. Non, non, non. La réal était due au syndrome transfusé transfusé.

[01:09:06]

Ouais. Qui d'abord? Du coup? Moi, je l'ai appris le soir même, mais en fait, on avait fait un arrêt cardiaque. Ah! Ah oui, il était plus que temps.

[01:09:17]

Donc moi, je suis arrivé parce qu'en fait, après, j'étais en salle de réveil. J'ai trouvé que le réveil durait jeu puisque je ne maitrise pas, m'énervent. Donc je maîtrisait pas mes jambes, je n'arrivais pas à les ressentir. C'était un enfer, je tapais. Il me disait Il faut que tu travailles, ce que tu ne maitrise pas dans la vie parce qu'il y a un petit sujet. Oui, c'est certes, mais bon, quand même, ça me dit bon, on appelle ton mari, on le rassure, on l'appelle, il est.

[01:09:36]

Il était parti en voiture, il a pris la route en bagnole pour te rejoindre.

[01:09:40]

Mais pour une fois que je te disais qu'il fallait pas venir à la fois, je dis mais tu aurais pu prendre le train. Surtout parce que la conduire vers 350 km en voiture. Je pense que ça doit tout perturber quand même. Un minimum, ne pas être là de passe à avoir de machin de rien.

[01:09:55]

Ah ouais, mais je le comprends. Pardon, mais oui, j'ai compris.

[01:09:58]

Moi, il a sauté dans sa bagnole, la femme et il avait trouvé un plan B. Je ne sais pas lequel. Je garde les enfants le soir, mais moi. Et du coup, j'arrive à 19h30 et du coup, on a attendu la salle de réveil. Et puis après après. En réalité, j'étais toujours pas sorti quand il est arrivé. Parce que parce que mes jambes fonctionnaient toujours. Pas comme tu vois. Ben oui, et ça a eu une dose de cheval, donc il faut le temps de récupérer.

[01:10:24]

Et puis après, tu redescend dans la chambre et là, ils te disent si vous voulez essayer de vous lever, mais il faudrait que vous fassiez le premier lever avant de monter en réa. Donc là, vous allez pas me dire autre chose.

[01:10:31]

Je me suis levé pour savoir, je veux monter, les voir et du coup, ce soir même, je monte, je monte en réa pour aller les voir, les voir à 21 heures. Donc là, c'est la première fois que tu vois, la dernière fois que je les vois voir la deuxième, je les vois vraiment. Et là, tu comprends que tu comprends que ça a pas été simple parce que je n'arrive en rien. Ils sont tous les deux intubée.

[01:10:54]

Moi, je le vois direct. On arrive d'abord. Mon mari était à 4 km de l'incubateur parce que n'était pas hyper. Il y avait une super Sasha qui bat. Monsieur, vous voulez changer la couche du deuxième pendant que votre femme fait un an? Non, non, non, non, non. Moi, je les touche pas, il n'a pas pu mettre la main dedans, etc.

[01:11:08]

Moi, j'ai tout de suite changé les couches et tout.

[01:11:09]

Mais voilà, j'étais moins impressionné par l'environnement. Il m'explique tout de suite tu auras un suivi cardiaque sur Horel. D'accord. En tout état de cause, au moins pendant quelques semaines avec un traitement dédié. OK, et ils me disent de toute façon, vous reviendrez demain. Les sages femmes vous expliqueront demain les traitements, les trucs, etc. Tu peux les prendre dans tes bras ou pas. Tu n'as pas du tout branché partout. Ils ont un Khater centrale, ils ont tous les deux intubée.

[01:11:36]

Ils ont la sonde gastrique, ils ont un à total. Je comprends bien quand tu peux les caresser. Tu peux faire changer la couche. Ouais, ben ça, c'est sympa. Bon bah moi, je suis quand même en fauteuil roulant avec la césarienne, y'a pas longtemps.

[01:11:49]

Donc si tu veux, je me lève et je change Tristan, soit bien 10 minutes avant de pouvoir changer. Tu vois, mais on te dit quoi par rapport au bébé? Parce que là, il m'a dit rien. Je pose des questions, mais si tu veux, je sens bien qu'ils n'ont pas les réponses. Ils les ont avec eux depuis 4 5 heures, mais je vois quand même que les sages femmes sont très positives avec nous. Jamais je ne passe par la tête l'idée que je puisse en perdre ou les deux.

[01:12:13]

Jamais, jamais, jamais, jamais. Je suis vois que ça sonne dans tous les sens.

[01:12:16]

Ça, par contre, ça, c'est un souvenir de la ria qui est compliqué pour le coup. Toutes les sonneries que tu apprends à apprivoiser au fur et à mesure pour éviter de devenir fou. Parce qu'au bout d'un moment, à chaque fois, il y a un truc qui sonne, a l'impression qu'il y en a un qui va mourir, quoi? Moi, ça, c'est un truc que j'ai eu beaucoup de mal sur la durée. Et puis, j'ai tout de suite perçu qu'il avait beaucoup besoin de moi.

[01:12:36]

Que leur comportement changeait horel, être très agité dans l'incubateur, etc. Dès que tu lui donnait la main, il s'est calmé, etc. Donc, tu avais perçu qu'il fallait qu'on passe du temps ici, si tu veux. Donc, du coup, je m'étais dit OK, je reste à Paris, je bosse, je vis à Montréal, je bosse, je en rien. Je fais ça jusqu'à ce qu'il sorte de façon, le 16 mars. On est tous dehors, ok.

[01:12:56]

Et puis, quand je suis sorti parce que t'es sorti, au bout de combien de temps, alors?

[01:13:00]

J'ai vraiment insisté pour rester un peu parce que j'étais.

[01:13:04]

J'étais quand même super, super fatigué. J'ai accouché le vendredi, je sorti de Julie d'après Anaux et donc même pas une semaine.

[01:13:11]

Non, il voulait me faire sortir le mardi et j'ai réussi à dealé jusqu'au jeudi. Donc l'idée, c'était que les garçons restaient en retard le temps qu'il faudrait. Et toi, tu sortais? Et moi, je vais les voir pour venir les voir. C'est ça. Et puis pour voir les médecins tous les jours, etc. Et Etienne devait rentrer du je gérer deux autres parce qu'il en avait quand même deux autres à gérer. Qui m'avait pas vu depuis qu'il était venu me voir début février chez ma cousine.

[01:13:36]

Mais il ne m'avait pas vu depuis un truc du le 8 février, quelque chose comme ça. Donc, du coup, on s'était dit tant pis, on fait comme ça.

[01:13:45]

D'accord, ça a dû être dur de les laisser repartir. Non, ça allait.

[01:13:50]

Ouais, mais c'était fou. Je sais plus qui était d'accord il y a un moment donné. En fait, tu gère les priorités. Et puis tu vois tellement qu'ils vont mieux quand t'es à côté. Andria, quand tu passes ta vie en rien. À un moment, je me suis dit non. Il faut que je me donne un planning parce que si je ne fais que ça.

[01:14:08]

C'est extrêmement, c'est extrêmement usant, fait dire les choses comme elles sont. En plus, seul, j'étais seul. Et alors, au bout de trois, quatre jours, tu as eu les résultats du coup du salon. Tous les jours, évidemment, j'y allais trois fois par jour. Je disais SMV, CMV, SMV et la veille de ma sortie, c'est le professeur Maniquet Mémoire qui m'a dit Je sais que vous l'attendiez comme le Messie. Je voulais vous le dire à vous.

[01:14:30]

Ils sont négatifs tous les deux. Et là, je lui ai sauté dans les bras.

[01:14:33]

J'ai pleuré pendant un quart d'heure et je lui ai dit Mais c'est pas possible. Mais il dit ici si vous avez eu la chance que ça n'a pas traversé le placenta.

[01:14:43]

Fantastique. Et là, je me suis dit. Il y avait vraiment une étoile au dessus au dessus de leur tête. Ils devaient vivre en fait, je le savais depuis le début, mais devaient vivre et ils sont passés à côté de tellement de d'emmerdes en cascade. Et surtout, tout de suite, je me suis dit Okay, moi, j'ai cette chance là, mais en fait, tous les jours, je lisais des témoignages de parents dans ce fameux groupe Facebook tous les jours et je me suis dit Mais il y a certains parents qui disaient mon fils ou ma fille aînée négatif.

[01:15:11]

Je vous remercie beaucoup pour votre soutien.

[01:15:13]

Je vais quitter ce groupe et moi, je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas. Je me suis delaye à un scandale. Il y a un vrai scandale sanitaire. Il y a plein de gens qui ne savent même pas de quoi je parle parce que j'en avais parlé autour de moi. Des copines, elles me regardaient en mode. Qu'est ce que tu paniques pour rien? Si, sinon on a eu trois enfants?

[01:15:30]

Si le truc était grave, je pense bien qu'on l'aurait su. Et j'ai bien vu qu'il y avait un problème d'information et je me suis dit non. Si il y a quelque chose à faire, c'est Harlé.

[01:15:40]

Et c'est pas parce que justement, toi, tu sortais de tous les cas préocupations et de tout ce stress que il fallait Houdan et fallait abandonner.

[01:15:49]

Et je me suis dit non, là, on la vie me donne cette chance d'être passé à travers le passé, à travers de tout. Il faut que je mette à profit ce moment là pour informer et pour faire le maximum pour aider. Alors ce jour là, le ciel s'éclaircit amèrement. Ce jour là, je me dis okay, là, tu peux souffler, on va vivre normalement. C'est ça, le CMV. Ils en sont sortis. Maintenant, faut qu'ils sortent des séquelles potentielles de la prima boillat.

[01:16:17]

Il doit y en avoir, mais il n'était plus question, entre guillemets, que de prématurité. Il n'était plus question que de prématurité. Alors je t'avoue quand même. Depuis, j'ai toujours envie de dire à ma pédiatre On ne peut pas leur refaire un petit test auditif. J'ai hyper peur. J'essaye de faire du bruit autour d'eux pour savoir si ils entendent bien pour savoir s'il n'y a pas. J'ai demandé à ma pédiatre de récupérer un écart. Les résultats, les tests avaient été faits et d'ailleurs, tout a été transmis et effectivement, ils ont bien été testés.

[01:16:43]

C'est bien écrit, négatif, etc. Mais j'ai toujours peur qu'il leur arrive quelque chose avec que j'en suis sorti en sortir. En fait, j'ai tellement été dans cette psychose là, je pense dans 4, 5 mois, c'est un peu. C'est très difficile de décrocher encore aujourd'hui.

[01:16:55]

Ouais, parce que c'est traumatique. Ouais, ouais, ouais. Ouais, ouais, donc. Aujourd'hui, ils ont 6 mois et tout ce stress que t'as enduré. Et encore, cette anticipation, c'est cette projection sans trop projeter. Fin a été quand même vécu des mois nerveusement.

[01:17:12]

Ultra ultra CMV, c'est éprouvant un truc. Moi, j'en reste. J'en reste effectivement hyper impacté. Je pense que je les surveillerait jusqu'à l'âge de 5 ou 6 ans pour voir si tout est normal. Aujourd'hui, tout est normal, hyper normal. En terme de développement, tu vois le poids, la cour en elle, les réactions.

[01:17:31]

Mais parce que concrètement, malgré le résultat dans les garderies, il y a plus de risques.

[01:17:38]

Mais en tout cas, ce jour là, je me suis dit on a une chance plus exceptionnelle. Tu Waimerais? Je me suis dit il ne peut plus rien nous arriver.

[01:17:46]

Tu vas que tu étais tellement informé que tu savais exactement ce à quoi tu avais échappé. Quoi? Tu mets tout ce à quoi avait échappé. C'est ça. Et alors? Ils sont restés combien de temps hospitalisé? Et alors? Garde santé? Outre le Salon de l'agriculture que j'ai fini par faire, yavait y avait le vide. C'est ça, il y a eu le Covidien, y a eu le vide et il n'était pas sorti avant. Eh ben non.

[01:18:10]

Parce que le Kovy dont on a commencé à comprendre en France début mars.

[01:18:16]

Et puis on m'a dit non. Là, on peut transférer Tristan. On l'a redescendu en soins intensifs. Il est resté un jour en soins intensifs. Il est descendu et on a tout de suite. Horel a suivi dans les 2 jours. Lui n'a même pas fait les soins intensifs. Il est reparti en néonataux et là, il s'était sorti de toutes ces histoires d'incubation. Ouais, sonde gastrique. Comment peut il avait encore la sonde? Oui, donc, ils ont franchi les paliers, avaient franchi les pas et tout allait bien et vite.

[01:18:44]

Donc là, il fallait prendre une décision. Ben là, on commence à me dire Madame, il faudrait les rapatrier à Dijon, Gérad.

[01:18:49]

Mais il n'en est jamais de la vie.

[01:18:50]

Vous me les rapatrier dont je refusais. Et là, je leur dis mais ils vont sortir quand? Un jour, il y a une infirmière qui me dit on était, je crois, le 6 mars, entre 6 ou 7 mars. Elle me dit non, non, mais ils vont sortir aux thermes et aux termes réels, c'est à dire qu'ils vont sortir mi avril, donc beaucoup plus tard que ce que toi a déjà.

[01:19:05]

J'envisageais mi avril, ça va faire du tout. J'ai pas vu ma fille depuis presque un mois, j'ai pu rentrer chez moi. Je vis dans une espèce de valise que mon mec avait fait n'était pas une valise. Bon, donc j'ai laisse a Paris et je rentre à Dijon et je suis rentré. Je suis rentré à Dijon début mars. C'est sale 6 ou 7 le jour où elle a dû me le dire. Et puis là, j'étais super content de retrouver les deux grands choix de retrouver mon chez moi si je n'avais pas été depuis mois de janvier quand même.

[01:19:31]

Enfin bref. Et puis là là, le contexte sanitaire et médiatique étant ce qu'il était, j'avais super peur de remonter en TGV. Et puis, il insistait et insistait pour les rapatrier. Oui et non. Et puis, la veille du confinement, ils ne m'ont pas laissé le choix, mais ils ont bien fait. Il y a une sage femme qui m'appelle et qui me dit la professeure profession est passée voir aux enfants. Ils nécessitent plus d'être suivis.

[01:19:59]

En tout cas, dans un centre tel que le nôtre aujourd'hui, il faut qu'ils apprennent à manger. Donc, l'ambulance part demain matin à 8 heures. Et ils étaient pour les rapatriés des rapatriés à Dijon. Donc, il était 18h et moi, je suis Ti-Mé, madame. Elle me dit non, non, mais c'est comme ça. J'ai pleuré au téléphone.

[01:20:15]

J'ai tout fait. J'ai dit mais il ne faut pas me les ramener.

[01:20:16]

Je ne veux pas qu'il rentre chez lui parce que tu as tu flippé, que cela génère flippé? De la prise en charge, d'accord. Mais si tu n'avais confiance quand c'est l'hôpital privé, m'appelle me dit bonjour aux enfants demain. Est ce que vous voulez venir les voir? Je dis moi, je veux bien. J'ai juste un problème. C'est que mon mari a des symptômes qui peuvent être ceux du Coleen. A l'époque, on n'était pas testé machin.

[01:20:40]

Il a un nez qui coule.

[01:20:41]

La fièvre, je vous le dis parce que je ne peux pas vous prendre en traître. Mais bon, ben c'est simple, 14m, quoi. Ils font 350 kilomètres en ambulance sans moi. Ils arrivent dans un nouvel établissement sans moi.

[01:20:54]

Je peux même pas y aller à l'arrivée et je peux même pas y aller tout court. Mais en même temps, si tu veux, il y a cette conscience qui est la mienne de me dire je connais trop le quotidien des professionnels de santé pour mettre en danger le service néonataux de l'hôpital. Si toutefois mon mari m'en colite, tu vois bien, tu ne peux pas infecter. C'est hyper dangereux pour les bébés, pour les nanas, c'est pas possible pour la prise en charge, etc.

[01:21:17]

Oui, bien sûr, mais ça faisait combien de temps que tu les avais pas vu là bas? On était. Moi, je n'avais pas réussi à remonter ça bien. C'est une bonne semaine que moi, je les avais pas vus.

[01:21:27]

D'accord, ça voulait dire que pendant deux semaines en plus, tu ne pouvais pas les voir. Je ne pouvais pas les voir. Mais bon, elle était adorable, montré les photos. Et puis là, je commençais à avoir qui prenaient leur bain. Donc je me dis non, je rate trop de trucs, j'y vais. Donc là, on est au début. On est le 31 mars là, parce que oui, je suis retourné voir le doigt, c'est ça.

[01:21:45]

Le 31 mars, la méthode du hallucinés sur leur taille.

[01:21:49]

Alors quoi? D'ailleurs, elle m'avait dit au téléphone Savez, on n'a que des vêtements primas. On a autre chose en stock. Il faut se renouveler. La fraude peut être amenée. Il y a un mois, je dis Ah bon, déjà, mais toi, tu sais plus, mais tu dis c'est pas les miens. Oui, c'est ça. Et ça a duré combien de temps, du coup, cette deuxième hospitalisation?

[01:22:05]

On pensait qu'il pouvait sentir la première semaine d'avril. Ouais. Et en fait, elle faisait encore pas mal de ce qu'on appelle des bradycardie, c'est à dire le rythme cardiaque est bon. Et puis il y avait des y'avait des petits soucis. Encore un peu sur la Respighi, donc ils nous ont refusé la sortie la première semaine d'avril. Donc là, j'avais l'impression. Ça allait durer. Suis jamais finir. Mais bon, j'étais toujours dans une dynamique de type je préfère qu'il reste avec vous s'il y a un problème, plutôt que de les faire sortir pour faire sortir quoi?

[01:22:33]

Ils sont sortis le 9 avril ou on est allé les chercher tous ensemble avec pas de voiture qu'on n'avait pas changer de voiture. N'importe quoi. On a pris deux Cosea. Mon mari était derrière. Il était entre les deux grands avec les deux petits sur les genoux. Non, houlala, et se charge nuisaient. Mais bon. Et là, c'était top. Là, c'était top parce qu'on les a descendu au berceau, dans le hall d'entrée de la clinique.

[01:22:58]

Et je me souviens des deux accrochés au berceau pour voir la tête qu'ils avaient. On ne savait pas trop comment Gabriel allait réagir parce que c'était la première fois. La dernière fois, c'était compliqué. Il y avait quand même un duo. Tu vois, même si elle avait dit dans le ventre de maman, il y a deux bébés et tu ne sais pas jusqu'où l'a compris, pas qui est bon une fois qu'ils sont là, c'est pas la même chose non plus.

[01:23:16]

Et en fait, ils ont repris leur vie naturellement avec les deux pieds au milieu.

[01:23:22]

Avec qui joue, c'est le truc, c'est fait, hyper naturel. Quant à ramener tes deux petits, mais quand tu auras Catry à un moment donné, où tu fais un arrêt sur image, c'est du hockey. Ça y est, ça y est. Là, c'est réel et ça commence. La vie, la vie à six commence. En fait, tu a tendance à dire la vie à quatre et tu fais non plus.

[01:23:44]

Alors, vous avez commencé une nouvelle vie voici six ans. Confinement.

[01:23:49]

Un toit, c'était jimagine. C'était pas mal ce que ça te forçait à rester chez toi? C'est ça, ça va bien, madame Georges? Non, je n'ai pas pu bouger. Étienne aussi à la maison. Finalement, c'était pas mal, j'imagine. Pour vous doit s'efforcer d'être chez vous.

[01:24:05]

Là, c'était top de pouvoir découvrir en étant à la maison. Tu vois, c'était parce qu'on a compris. On a découvert les ryhtme. Et puis même Gabriel a pris un autre rythme et nous a fait des siestes de quatre à cinq heures tous les aprem qu'elle n'a toujours pas bougé. Donc là, je l'ai même pas remis à la crèche parce que les ingénieurs Gabriel d'Orgères heures par nuit, elle nous a 4-5-1 tous les après. Elle continue donc Coutaud, grosse dormeuse.

[01:24:27]

Son truc? Donc, voilà Saint-Quay. Et du coup, chacun s'est réglé un peu sur son rythme. Et puis, objectivement, les petits commencent tout juste à faire leurs nuits. Et alors? Ils se ressemblent physiquement? Oui, beaucoup. C'est les mêmes. Oui, ils ont. Ils ont faim. Ils ont une petite différence quand même. Qui fait alors? C'est marrant, je. Disait On dirait qu'il y en a un qui est la version de l'autre en version régime.

[01:24:50]

Tu vois, renversons, j'ai fait 15 jours de régime soupe. Voilà à quoi je ressemble, mais ça va être histoire des grands jours. Et puis, Orel est un peu plus menu, mais ils se ressemblent quand même beaucoup. Et puis, c'est très drôle de les voir évoluer. Tu vois qui se regarde, tu vois le truc qui tue, tu commences à comprendre ce que c'est. Tu vois la G1000, les. C'est un truc que t'as vraiment la chance d'observer à Balad.

[01:25:14]

Tu vas être dans votre laboratoire d'observation. C'est déjà beaucoup ça, l'anthropologie, quoi. C'est ça? Tu vas te régaler.

[01:25:23]

Moi, je me lève tous les matins de 10 ans. J'ai tellement de chance qu'il faut que je m'en souvienne tous les matins, quand on quand on me parlait de ma grossesse, quand j'étais enceinte et que les gens ne savaient pas ce qui m'arrivait et qui me disaient mais on des jumeaux a souvent des remarques de type.

[01:25:38]

Mais là, tu vas devoir arrêter de bosser, mais là, tu vois son rythme, mais ça va pas le faire. Mais là, tu vas voir, tu vas devoir. Bon, je ne sais pas pourquoi les gens projettent que tu vas pas y arriver. Si jamais Inès n'a rien à voir, ça sera juste de la logistique. Parce que si aujourd'hui, j'avais deux enfants polyhandicapés jumeaux, si tu veux, je n'aurais pas été voir, même si ça n'avait pas été la même.

[01:26:00]

Et ça, je ne cesse de m'en souvenir et de me dire j'ai l'obligation de parler de ce virus. Si ça ne marche pas, ça ne m'est pas tombé dessus pour rien. En tout cas, je m'en fais peut être une obligation perso. Grâce à ça, il y a une femme qui peut l'éviter. Je lui souhaite. Il y aura plus d'une femme normalement que grâce à quoi il y aura plus d'une femme.

[01:26:20]

Mais si vraiment on peut inciter les femmes à aller se faire dépister, a demandé, a insisté. Encore une fois pour être dévissée. Parce qu'on va vous dire qu'on va vous dire que ça sert à rien, on va vous dire qu'on ne sait pas guérir. On va vous dire qu'il ne faut pas vous stresser avec ça. C'est les mots qu'on a employé avec moi, mais c'est pas vrai.

[01:26:37]

C'est le vrai sujet. C'est qu'il faut dépister ce truc parce que c'est potentiellement c'est vraiment vraiment dangereux. Oui, surtout que le CMV, effectivement.

[01:26:45]

Si toutes les femmes étaient dépistées au même moment que la toxine, c'est à dire avec les implants mammaires, faut se faire dépister sans moi a posteriori. Si c'était à refaire, je demanderais une prise de sang. Alors j'ai rencontré les femmes, je le dis, j'ai rencontré des femmes après qui sont tombées face à des gynéco qui leur ont refusé lors d'un enceint. Ah ouais, je généraliser et insister?

[01:27:07]

Quoi? Mais. Mais faut y aller quoi? Et il faudrait en fait que limite le test de grossesse soit combiné avec avec un test CMV.

[01:27:16]

Et quand tu sais que ça au procréé, tu peux aussi, pourquoi pas dans les 2 3 mois avant tout faire tester au CMV pour savoir si tu notamment si t'es un enfant en bas âge à côté de toi, parce que le profil type de la femme de la femme infectée. C'est à la femme CSP+. Ah oui?

[01:27:34]

Qui, du coup au robot, s'est fait garder très tôt ces gamins, en général en structures collectives, en crèche d'accord et en crèche, que le CMV circule le plus, en fait, les structures collectives. Moi, j'ai un médecin généraliste qui m'a dit les crèches sont bourrés de CV bourré, bourré de ces habasque.

[01:27:51]

Donc les petits enfants peuvent être porteurs sans sans qu'ils n'aient aucun symptôme et n'ont pas besoin en général. C'est assez rare. Et effectivement, c'est très contagieux. Voilà donc un bisou baveux. Finir l'assiette. L'assiette lécher la petite cuillère tuyêt, essuyer des larmes, changer la couche, faut faire SuperGrave, vraiment serrer les mains derrière, etc. Enfin, tous ces gestes du quotidien, il faut faire attention. L'idée n'est pas de dire la maman ne le fait plus.

[01:28:19]

Faut que le papa le fasse. C'est à dire que même si on va aller au bout de la logique, il faudrait que le couple se protège pendant la grossesse. Parce que si c'est le papa qui s'occupe des enfants pour ne pas infecter la mère, il ne faut pas qu'il puisse infecter non plus. Bien sûr. Donc oui, comme c'est une maladie invisible, c'est vrai que c'est terrible.

[01:28:35]

C'est terrible et c'est entre guillemets, 9 petits mois à surveiller. Mais mais. Mais ça peut impacter tellement, bien sûr. Aujourd'hui, on y a peu de prévention en réalité sur le sujet puisqu'il y a un tabou. J'ai pas mal de professionnels de santé qui n'en parlent même pas aux femmes qui veulent avoir un enfant. Moi, je suis hyper contente parce que ma gynéco a quand même affiché un truc dans son imaginez que mon gynéco est pédiatre ont affiché un drap dans leur cabine grace à toi.

[01:29:05]

J'ai tellement fait de prosélytisme que j'en ai envoyé la moitié de la vie. Mais qui? Je voudrais un test du CMV et du coup, aujourd'hui, on ne peut s'en sortir que par la prévention.

[01:29:17]

On parle purement d'économie de la santé. Il n'y aura jamais de budget débloqué sur ce truc là parce que le dépistage systématique coûterait trop cher. Mais en tout cas, à chaque fin d'informer, peut se faire dépister, peut se faire rembourser du dépistage. Parce que moi, j'ai été, j'ai été remboursé de tous mes dépistages au CMV. Une grossesse comme ça, on la souhaite à personne.

[01:29:34]

Surtout qu'il ne s'agit effectivement que de multiplication de l'information. Et chaque esprit éclairé pourra pourra transmettre non pas un virus, mais une information. Et voilà. Et donc, c'est pour ça que tu es là aujourd'hui pour ça. Et je te remercie, l'Authie de dire je t'en prie, c'est évidemment indispensable et nécessaire. Ton témoignage est d'utilité publique. Karen Rascasse aussi. Bah écoute, c'est chose faite grâce à toi. J'ai grâce à moi, en tout cas grâce à toi qu'évoqué.

[01:30:16]

Voilà qui m'a fait signe. Et puis, qui s'est emparé de ce micro comme vecteur d'information? Tu peux être sûr qu'il va arriver dans les bonnes oreilles. En tout cas, je sais la cible dans la de prévention et je vous souhaite plein de bonheur à tous les 6, 6, 1, 6 ans.

[01:30:40]

Ça y est on arrivé là?

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Cette famille nombreuse que tu n'espérait même pas. Mais elle est bien là et en parfaite santé tous les quatre, donc, profitent maintenant. Oui, exactement. Merci beaucoup et merci encore. Karen, merci bien de va bientôt. Voilà, c'est la fin de cet épisode qui, je l'espère, vous aura plu et qui, plutôt que de vous inquiétez vous, aura au contraire donné les ressources nécessaires pour être informé si cela devait arriver. Je remercie encore Karen de s'être emparée de ce sujet pour faire gagner du temps à toutes celles qui en auraient besoin.

[01:31:14]

Nous, on se retrouve lundi prochain pour une nouvelle histoire de maternité. D'ici là, je vous embrasse. Prenez soin de vous. Et puis, bien sûr, les blessures.