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Est ce que, comme moi, vous chercher des solutions pour mieux consommer? Alors laissez moi vous parler de Dream Act, un choc de confiance. Soutien de l'historique qui déniche et sélectionne uniquement des marques responsables et engagés dans leur processus de production. On y trouve une belle section enfants et bébés, des marques déco et mode locale et éthique, des masques en tous genres qui vont nous être bien utiles. Et ça peut être une vraie solution pour nos cadeaux de fin d'année.

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En plus, Dream Act reverse 1% de son chiffre d'affaires à des associations, notamment Enfance et partage, qui lutte contre les violences faites aux enfants et qui me tient particulièrement à cœur grâce à des échoppes comme Grimaçante. On peut essayer de rêver à un monde plus juste et se mettre à adopter une vraie consommation responsable. Alors merci Haymarket de soutenir BLESSES Torinese. Et maintenant, place à l'épisode. Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de Maternité autrement.

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Vous entendrez ici des femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans compromis grâce à leur récit. Vous serez, je l'espère, rassuré et émerveillé, réconforter et déculpabiliser. Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée. Bienvenue chez Blessez Mabel.

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C'est bien beau, mais quand on met au monde un nouveau membre dans une famille, les lignes bougent. Chacun voit son rôle changer, évoluer. Le prisme à travers lequel on percevait ses proches change aussi souvent. Et puis, une naissance nous ramène inévitablement à la nôtre et donc à la femme qui nous a donné la vie. Une maman, on en a qu'une. Et devenir maman soi même, c'est souvent marcher dans le sillage de la sienne, sentir ses effluves et se lover dans ses conseils et son soutien inconditionnel.

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Oui, mais voilà, parfois, les repères ne sont plus et il faut avancer à tâtons sans cette référence avec laquelle on a grandi. Alors, comment fait on quand on perd ce qu'on avait de plus cher? Comment se construire dans un nouveau rôle alors que notre modèle n'est plus là pour nous guider? 15A était fusionnel avec sa mère, complice de toujours, meilleur ami, guide spirituel. L'accompagner dans la maladie et lui dire au revoir trop tôt fut évidemment un déchirement.

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Est tombée enceinte quatre mois après. Très déstabilisant. Pourtant, cette grossesse, Kenza l'a désirée profondément. Mais ce qu'elle aurait aimé plus que tout, c'est la vivre avec sa mère à ses côtés. Alors, il a fallu faire preuve de résilience, continuer à vivre grâce aux souvenirs et aux jolis signes. Et puiser dans toute la force et la confiance que lui avait transmis sa maman pour construire sa propre façon en devenir. Vengeant Camisa Clémentine. Merci d'être venus jusqu'à moi.

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Alors que ton bébé est si petit, encore culte, je suis ravie d'être là. Vraiment, c'est bizarre. Je suis ravie. C'est vraiment sympa. Alors on va commencer par une petite présentation. Tu sais que c'est la tradition dans ce podcast, alors je vais te demander ton nom, prénom, ton âge, d'où tu viens, vu ce que tu fais dans la vie et de qui est composé ta famille, s'il te plaît. La réécoute?

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Je m'appelle Cannage, adonnée, Glaoui. J'ai 34 ans, je suis née à Paris et je tiens le blog La revue de 15A depuis 12 ans maintenant et tous les réseaux sociaux qui s'articule autour. Familiar Ma famille en parle de ma famille, celle que je viens de créer.

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Du coup, c'est ça étoiles et je sais qu'ils ont une très grande tribu. Alors, on va parler de ton noyau familial. C'est lui, justement, qui vient de créer Mathieu, du coup, Camon, mon chéri depuis six ans maintenant. Et puis on a Hazel, qui est la nouvelle arrivée, qui a un mois? Qui est ma petite fille? C'est ça.

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Et donc, pour parler rapidement de ta tribu, de ton crew, là. Vous êtes combien de frères et sœurs? On est cinq frères et soeurs, donc moi, je suis l'aîné de la tribu.

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J'ai été l'aîné. J'ai 34 ans. Diego, mon frère va avoir 33 ans d'écart. On est du même père, de la même mère. On a ensuite Roméo, qui va avoir cette année 27 ans. On a la même mère, mais pas le même père. Et on a ensuite les deux petites dernières, qui s'appelle iMedia et Athéna, qui sont deux, mon père et ma belle mère, qui ont 19 et 17 ans. D'accord, j'ai des parents divorcés.

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J'ai perdu ma mère l'année dernière, mais mes parents étaient divorcés et s'entendaient encore très bien. Voilà, donc on est une grande famille.

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Alors maintenant qu'on a planté le décor familial. Est ce que tu peux me raconter comment tu as rencontré ton mec? Mathieu Je crois que c'était dans des circonstances un peu particulière à étudier le sujet.

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En fait, je suis tombé sur un article du jour.

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Et c'est vrai que c'est original comme pour une rencontre. Ouais, ouais, mais alors je précise toujours. Je dis toujours qu'on s'est rencontrés dans la mise en commun qui s'est donné la mort. Malheureusement, il y a six ans, on n'avait pas sorti 500 à l'enterrement parce que souvent, les gens attendaient. Vous avez flirté pendant l'enterrement? Non, non, pas du tout. Pas du tout. Mais en fait, tu sais, c'est juste que l'enterrement de deux jeunes personnes, naturellement, c'est peu commun.

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Et donc ça amène à des discussions. Et j'ai discuté avec Mathieu, qui était très proche de cette amie là, qui était fort. C'était le meilleur ami de Mathieu et j'ai reconnu Mathieu parce que je l'avais déjà vu sur des photos en commun, etc.

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Dans un an, je suis allé le voir pour présenter mes condoléances. On a échangé. Et puis ensuite, on est resté pote pendant plusieurs mois. Tu étais célibataire? Non. On était en couple tous les deux, d'accord, mais en fin d'histoire, tous les deux mois, j'étais en couple. Mais mon histoire battait de l'aile et Matthieu est entré dans ma vie à ce moment là.

[00:05:47]

C'était quand même temps. C'était il y a six ans. D'accord. Mathieu était en couple aussi, mais une histoire qui était un peu moins sérieuse que la mienne. Et puis, on est devenus très amis, très, très amis pendant des mois.

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Et puis, un jour, il m'a lâché son dossier et j'ai répondu par l'affirmative.

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Nous sommes sortis ensemble. Le dossier s'était en fait khazar arrêter de se voiler la face.

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On n'est pas juste des potes et moi, je sais puisque je lui ai répondu, mais j'ai pas répondu. Je lui ai dit OK et garde la pêche. Je suis rentré à la maison et en rentrant chez moi, je l'ai appelé. Je lui dis Je crois que t'as raison. Voilà, je ne l'avais jamais envisagé comme ça. Ah bon? Aujourd'hui, c'est le père de ma fille? Ouais, mais tu l'espérais secrètement? Non, mais pas du même pas, mais pas du tout.

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C'est à dire que physiquement, on ne s'attirer même pas. Donc, tu vois, ce qui est drôle, c'est que ma mère m'a toujours dit Tu verras que le père de tes enfants, ce sera toujours quelqu'un qui sera à l'opposé de ce que tu t'es toujours dit à ma grand mère.

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Elle se plaît beaucoup aujourd'hui, mais c'est vrai qu'à l'origine, on était d'accord.

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Vous étiez pas dans les critères a priori l'un de l'autre, tout en moi. Donc, votre histoire a démarré sur un autre terrain que celui de l'amour. En premier lieu, une fois que votre histoire d'amour a démarré, alors elle a pris vraiment un autre virage. Un autre visage aussi.

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Pour être honnête, je pensais que ça n'allait pas durer très longtemps et je pense qu'il se disait peut être la même chose. Ou peut être pas. Peut être qu'il l'apprendra là. Mais c'est moi. Je sortais d'une longue histoire, donc, tant mon imaginaire. On se sépare. Pas de quelqu'un avec qui on est resté longtemps pour se remettre en couple. Donc moi, je prenais pas Mathieu pour eux. Voilà pour la roue de secours, loin de là.

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J'avais des sentiments qui étaient en train de naître, mais je me disais tôt ou tard, ça ne marchera plus parce que ce n'est pas possible. On ne peut pas s'investir directement dans une relation quand on est une fin. Ce n'était pas possible. Et puis, on était très différents, très différents. Ils n'avaient rien à voir avec ma sphère, mais juste.

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On s'entendait extrêmement bien. On était extrêmement complices et je pense que le fait qu'on ait démarré sur une histoire d'amitié. Comme des super bon pote sans tabou, tu vois où on te raconter tout machin. Voilà, je pense que c'est ce qui a joué en notre faveur. Après, on y est encore.

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Est ce qu'à un moment, tu l'a envisagé comme étant peut être le futur père de tes enfants?

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Maintenant, c'est un peu cliché, mais je pense que c'est dès lors. On a commencé à avoir des épreuves dans notre couple qui était lié notamment à la maladie de ma mère. J'ai perdu ma mère l'année dernière d'un cancer. Sauf qu'avant ça, naturellement, il y a l'annonce du cancer. Il y a le traitement. Il y a toutes les étapes qui vont avec. Et j'ai eu un mec tellement solide à mes côtés dans un moment où j'ai été très pénible, où j'ai pété des ou, j'ai craqué naturellement.

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Que voilà, je pense qu'à ce moment là, je me suis dit OK, le mec est solide. Il s'est révélé comme un vrai pilier.

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Quoi? Ouais, ouais, ouais, toi en été ou de tes envies de maternité. T'as grandi donc dans une grande famille avec plein de traceurs. Et toi, c'est quoi ton rapport à la maternité? Est ce que tu avais très envie de devenir maman? Que ce n'était pas une priorité? En fait, dans mon imaginaire, je me suis toujours dit que je serais maman d'une famille nombreuse, des frères et sœurs tribu. Naturellement, tu reproduit un peu le schéma.

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Et puis puis voilà, j'adore les enfants. Donc je me disais bon, un jour, je serai maman. Je n'ai jamais douté de ça. Maintenant, je n'ai jamais été pressé d'être maman. C'est dire que mon train de vie est tellement cool. Je suis tellement par ce passionné, par ce que je fais, par mes voyages, par mon boulot, par ma société, par tout ce que j'entreprends. Que je n'avais pas besoin de venir combler quoi que ce soit.

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Et le seul moment où je me suis dit peut être qu'il va falloir que j'accélère mon process pour mettre en route ça, c'est au moment où ma mère est tombée malade. Bizarrement, j'ai eu ce truc là de me dire OK, on a pas envie maintenant, mais peut être fait pour ta mère parce qu'on ne sait pas ce qui peut arriver et que je me suis très vite ramené à la raison, me disant Mais tu ne fais pas un bébé médicament.

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Tu fais un bébé quand on a réellement envie. Mais j'ai eu cette pensée. Tu vois qui m'a ouvert l'esprit et j'en ai parlé à. D'ailleurs, je lui ai dit Mais tu sais peut être, je ne sais pas. Je peux être folle, mais je suis prête à tout pour sauver ma mère, entre guillemets. Donc, est ce que tu penses qu'un cas, qu'un bébé, ça, ça pourrait la maintenir en vie?

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Le truc complètement con. Mais peut être que peut être que ça aurait été fait. Fait, je ne sais pas, mais j'y réfléchis. Après, je me suis dit non, on ne va pas, on ne va pas se mettre en route pour ça. Tant parlé, toi, avec ta maman. Ma mère me parlait beaucoup, ma mère. Enfin, j'allais dire, aurait adoré le grand mère. Pour moi, elle est grand mère parce que pour moi, ma mère, elle est toujours parmi nous, a d'une certaine façon.

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Mais oui, elle me disait toujours d'être grand mère, etc. Et paradoxalement, ma mère m'a toujours dit un autre truc. Elle m'a toujours dit. Là, j'ai 34 ans, j'ai eu ma fille a 33. A quelques mois. Il y a un mois, on fait juste un mois. J'ai l'impression qu'elle fait partie de ma vie de 60 ans.

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Ma mère m'a toujours dit Tu sais, ta tata la trentaine aujourd'hui, ton enfant, t'aurais dû le faire avant ou tu le fera plus tard. Mais là, t'es dans la trentaine. Alors elle me conseiller. Elle me disait pas ce que je devais faire, mais elle me disait il y a encore peu de temps avant de partir, elle me disait Je rêve d'être grand mère. Mais pour moi, un enfant, soit tu le fait jeune, soit tu le fait tard.

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Et là, dans la trentaine, dans la période de ta vie dans laquelle t'es professionnellement focus là dessus et tu feras quand toutes les bases seront installées.

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Ah ouais, elle? T'as pas du tout mis la pression? Non, pas du tout, même si tu santec, alors.

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Ouais, mais pas de pression, non. Elle était une maman très proche de ses enfants, très maternelle. Vous avez été fusionnel. Elle était la fille aînée de ma mère. Attention, je peux pleurer. Je te préviens, moi, ça arrive. Tu es prévenu? Non, c'était c'était une mère baf. Une vraie maman, quoi.

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Tu vois une mère aimante et une mère très, très protectrice, mais qui nous faisait confiance, tu vois. Protectrice, mais pas envahissante. Tu vois, c'est à dire qu'on exerce une confiance absolue. Ma mère, c'était ça choque parfois quand je tastet ma meilleure amie. Oui, vraiment, cette relation là, avec tout le dire à ma mère, jamais la confidente, elle me remettait pas en place.

[00:11:54]

Elle a respecté mes opinions.

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On se disputait parfois comme une mère et une fille de joie parce qu'on a deux caractères qui sont qui sont bien présents, etc. Mais c'est non. C'était pour moi. Je ne sais pas. Je n'ai pas eu d'autres Merkel. Pour moi, elle représente la maman. Tu vois la nana qui te rassure, qui qui te couche quand ça ne va pas. Quand j'étais plus jeune adolescente, je préférais partir en vacances avec ma mère que partir avec mes potes en vacances.

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Oui, parce que j'adorais passer du temps avec ma mère.

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Elle était au top quand elle travaillait, où elle bossait dans l'image. Elle a bossé toute sa vie dans la pub. Elle avait deux sociétés et elle était agent de photographes. À côté de ça, elle faisait de la production de photos. Elle est donc très active, très dynamique, qui a réussi à concilier sa vie. Et elle me fascinait. Ma mère célibataire. En plus, tu vas où? Ils sont séparés. Séparément, mes parents sont séparés quand j'avais 5 6 ans.

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Ouais, je ne sais plus exactement qu'on était plus deux enfants en bas âge avec Diego avec un an d'écart. Ouais, voilà, elle était encore salariée à l'époque et elle a monté dans la foulée sa boîte. Une première boîte, une deuxième boîte. Du coup, elle a mené de front. Ça peut paraître bizarre parce qu'on ne parle pas d'une bataille, mais elle a mené de front l'éducation de ses trois enfants et l'évolution de cette super vie professionnelle.

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Ta mère est elle? Elle représentait justement celle que tu serais aussi toi plus tard. Est ce que tu avais envie de lui ressembler? Oui, complètement. Je ne sais pas si c'est ça aussi. C'est malsain. Mais comme je te l'ai dit, ma mère, c'est pour moi. Elle représente l'image que j'aime de la mère, celle qui prend soin d'elle, qui est toujours sur son 31, qui est belle, qui a une vie sociale de folie, qui voyage et qui mène.

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Tu vois qui est Kiki, qui tient ses deux sociétés, ses enfants et qui, en plus, elle tente de donner de l'amour du bois? Dit moi la nana et c'est ce que j'aime. Après, elle se plaignait de manquer de temps, tu vois. Et je me plains déjà alors qu'elle, elle, n'a qu'un mois de manquer de temps.

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Mais je suis la fille de ma mère, quoi. C'est le modèle que j'ai reçu, je crois. Donc j'espère ressembler, rassembler ça.

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Toutes ces qualités, tu t'en rendez compte déjà petite dès à présent, d'avoir grandi avec cette admiration là aussi, une fois adulte que tu as réalisé tout ça. Un petit déjà déjà. Ma mère me fascinait, quoi? Elle était très, très belle. Non pas parce que c'est ma mère, mais objectivement, c'était une femme vraiment très belle. Tout le monde se retournait dessus, tout le monde nous prenait. Professeur, elle faisait vingt ans de moins.

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Tu vois la nana qui bosse dans la pub, dans la mode, je vois ce genre de nanas genre ouais, indépendante, classe. Tu vois qui inspire, en fait, qu'inspirent les femmes et qui inspirent les hommes. Et moi, j'avais Jaïne et je me disais elle gère quand même, je vois. Elle gère, oui, forcément.

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Infusées aussi, votre votre indépendance après professionnels. Mais vous avez tous entrepris. On a des parents entrepreneurs, donc on a toujours été élevés dans ce. Comment dire, dans cet univers là, le fait d'entreprendre, le fait de ne compter que sur soi même? Le fait de ne pas dépendre. Donc, tout naturellement, oui, on a reproduit nos parents et à la fois, j'ai l'impression que c'était quelque chose, justement, d'assez joyeux. Donc vous faites ça aussi avec beaucoup d'enthousiasme.

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Mais on a eu une très jolie vie d'enfant. On avait des parents qui avaient des moyens parce qu'ils s'en étaient donné les moyens. Tu vois, ma mère, à 18 ans, était indépendante. Mon père a 15 ans, a arrêté l'école, donc il a fallu qu'un élève, ses manches, etc. Ils ont monté leur première société, inventant, etc. Ils ont évolué ensemble jusqu'à divorcer. Ensuite, monter leur boite chacun de leur côté, etc.

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On a toujours eu une très jolie vie. On a beaucoup voyagé très jeune, on vivait dans un bel appartement, on a manger à notre faim. On a une très, très belle jeunesse et moi, je sais que je me suis toujours dit je veux reproduire ça.

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Ce rythme de vie que m'offre ma mère et mon père. Mais bon, je vivais avec ma mère. Je veux pouvoir le faire avec mes gosses, vraiment, sans pour autant être pourri. Gâté, tu vois? Et ouais, et c'est ce que j'essaie de reproduire aujourd'hui.

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Donc, ta maman, justement, elle est. Elle est tombée malade. A quel moment dans ta vie? Quand j'avais 30 ans. Alors y'a vraiment 4 ans. J'ai appris son cancer quelques jours avant mon anniversaire. Ouais, ouais, ouais. J'étais avec elle. Je l'ai accompagné parce qu'elle avait des douleurs, elle se plaignait, etc. Et ma mère n'a jamais mal. Ma mère ne va jamais chez le médecin et si on va chez le médecin, c'est que ça ne va pas chez moi.

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Sa meilleure amie, du coup?

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Ben ouais, je l'ai amené, l'ai, mais je l'ai accompagné plutôt chercher ses résultats, etc. Et puis, j'ai appris avec elle qu'elle avait un cancer du poumon.

[00:16:29]

Elle fumait, c'était un cancer du poumon.

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D'accord, donc, on l'a appris ça il y a 4 ans. Et puis, elle est décédée il y a un an. Elle s'est battue deux ans et demi.

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Et donc, ça a été un long combat.

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Tu aurais dû vivre 3 mois normalement. Dès l'annonce de son cancer, elle est en stade 4. Je ne sais pas si ça parlera aux gens qui nous écoutent, mais stade 4, c'est très avancé. On lui a dit Il vous reste trois mois. Elle a vécu deux ans de plus. On a pu kiffer quand on a voyagé, etc.

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Mais elle a eu trois rechutes de rechute. Donc, à un moment, tu utilises quoi?

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Tiens donc, toi, à l'époque, t'étais déjà avec Mathieu. Mouais. Du coup, qu'est ce que ça a fait résonner chez toi justement, au niveau de cette maternité?

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Donc toi, tu dis que tu as eu envie de devenir mère à ton tour pour peut être lui donner cette possibilité là d'être. Oui, mais voilà, je dirais même pas que j'ai eu envie parce que j'en avais pas envie à ce moment là.

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Mais ça a réveillé quelque chose, Zoheir, quelque chose qui stimulera ma mère et qui, peut être, apportera une bonne nouvelle et fera du bien à tout le monde. Tu vois, mais ce n'était pas une envie qui était viscérale. Ouais.

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Et puis je sais quoi en fin de compte, avec le recul, ça aurait été une tannée de faire un bébé avec une maman malade. C'est un peu égoïste que je dis, mais t'es tellement fin, t'es tellement préoccupé. Oui. Enfin, je pense qu'effectivement, t'as raison, tu avais besoin de donner la priorité à ce moment là à ta maman.

[00:17:54]

Elle en avait besoin aussi, mais ce qui est génial, c'est que je n'ai pas l'impression que tu aies ressenti une quelconque culpabilité de ne pas faire d'elle une grand mère.

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Voilà maintenant Redevabilité.

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Honnêtement, au contraire, je n'aurais pas pu m'occuper entre guillemets de ma mère comme je l'ai fait si j'avais été enceinte. J'aurais négligées soit ma grossesse, soit ma mère. Tu vois ce que je veux dire, ça n'aurait pas marché. Et là où je suis sereine vis à vis du départ de ma mère, c'est que j'ai fait ce qu'il fallait. Tu vois vraiment. J'ai fermé, j'ai fermé un chapitre de ma vie. Tu vois, j'ai pas oublié ma mère, mais j'ai fermé ce chapitre là correctement et j'ai nourri toutes les pages de ce chapitre.

[00:18:35]

Tu vois ce que je veux dire et là, j'ai ouvert un nouveau chapitre de ma vie. Les choses sont bien faites. La vie est bien faite. Ce que je tombe enceinte très peu de temps après son départ.

[00:18:45]

Du coup, ce moment Nevill avec la maladie de ta mère, qui a quand même enclenché des discussions avec Mathieu autour de la parentalité, de l'envie de faire un bébé ou pas. Mais en tout cas, vous en avez parlé, donc vous étiez raccord sur le fait que ce n'était pas le moment à ce moment là, mais que l'envie était quand même là.

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Ouais, Mathieu, il faut savoir que depuis qu'il a 15 ans, il voit des enfants et il y a des gens qui qui ont ça depuis toujours. Mathieu, il fait partie de ces personnes là.

[00:19:15]

Contrairement à moi, on n'a pas eu une discussion un peu au. Tu vois Jornal aller telle date? Non, pas du tout. Ce qui s'est passé, c'est qu'on en parlait. On en parlait même avant le cancer de ma mère en disant Bah ouais, ben on est parti, on fera sûrement notre vie ensemble ou quoi. Mais c'est vrai quand le cancer est arrivé. Moi aussi, j'ai besoin de me rassurer et de mettre en place mes repères.

[00:19:37]

Tu vois ce que je savais que potentiellement, j'allais perdre mon plus gros pilier.

[00:19:43]

Mais du coup, c'est vrai. Quand ma mère est partie, c'est devenu un peu plus clair.

[00:19:48]

Et donc là, tu te sentais prête. Ouais, ouais, je me suis sentie prête. Ouais, rapidement. Mais je ne pensais pas que ça allait arriver si vite en faite. Donc, je me suis senti prêt. Mais tu sais, l'entends tellement d'histoires à propos de la maternité et des difficultés à avoir un enfant, etc. Et une fois que tu ne sais pas, toi, comment ça va se passer quand on a jamais eu d'enfant? Si tu dis, je le met en route, ça prendra un an, mais ça n'a pas pris un an.

[00:20:09]

Ça a pris quelques mois après 4 mois. Donc très rapide et très rapidement. Donc je n'y croyais pas. Au début, je me suis dit Putain, je n'ai pas prête. Je suis encore en Mondavi. Là, je ne peux pas tubage.

[00:20:21]

Ma mère est décédée en mai et c'est vers le mois d'août, avec Matthieu, qu'on a commencé à se mettre en route. D'accord, enceinte en décembre. Baklavas, donc, 6 mois après quoi? À peu près. Ouais, après ma mère, c'était Wolsey, 7 mois après. D'accord, je ne pensais pas que ça arriverait si vite. Et là, j'ai flippé.

[00:20:38]

Et oui, elle l'a voulu, elle l'est, a t il dit lors du test cément.

[00:20:44]

Et il s'est passé dans quel contexte? Bref, rien à voir avec ce que j'imaginais.

[00:20:49]

J'imaginais un truc hyper romantique. J'imaginais le jour où j'ai annoncé à mon mec Tu sais, le truc un peu mignon? Pas du tout. Mais au mois de décembre, on part tous en vacances. Alors donc on part avec mon père, ma belle mère, mon frère, sa chérie.

[00:21:04]

On se fait toute une équipe, on part et on se dit partons à Los Angeles et j'ai un petit retard de règles. Mais rien de grave parce que mon gynéco m'avait déjà dit ouais, bon à des règles. Un peu irrégulière, parce que comme tu voyage plusieurs fois par mois, souvent l'avion, ça dérègle tout, tout ce qui se passe par là. Donc, t'inquiète pas, c'est normal. Donc, je me dis jamais faire un vol de 12 heures, c'est normal.

[00:21:24]

Petits retards, etc. Sauf que un matin, je me lève, mais une douleur au sein d'un autre monde. Bizarre quand même, Jarama Règles, elles viennent toujours pas par acquis de conscience, je vais faire un test, donc je demande à Mathieu, je l'envoie en mission, je dis stop Leyva aussi, Viasat à côté, tu me prends tête. Je ne suis pas enceinte. Mais bon, fofo, on va vérifier.

[00:21:45]

Elle est contente et en fait, je n'y crois pas. Si tu veux, je n'avais pas fait mon test le matin. Je te le fais le soir à l'arrache dans nos salles de bain. Mathieu, qui a Ambac fait la paix avec ma famille. Moi qui suis toute seule en train de m'isoler.

[00:21:58]

Et là, je me dis putain, il est positif, je me dis mais non, ça, c'est pas possible. Ça, c'est une erreur. Pas aussi vite. Quoi. Mais j'étais très contente, mais je n'y croyais pas inquiet. J'envoie un texto à Mathieu, qui est donc deux étages en dessous. Tu vois les maisons, j'organisais Vandewiele un peu grande.

[00:22:14]

J'en avais jamais dessus et je dis Viens juste vient et il monte et je lui tend le test.

[00:22:20]

Voilà la super annonce faite, mais del'État avec un sourire au job. Je ne sais même pas. Je ne me souviens pas, je n'y croyais pas. Je dis non, mais je regarde. Regarde, oui, j'étais contente, mais je n'étais pas. J'en étais pas sûre. Tépales, les cris de joie? Pas du tout. Non, pas du tout. Non, pas du tout. Est ce que Mathieu a fait un cri de joie? Il sourit.

[00:22:40]

Terre-Sainte Je dis Banna, mais tu sais, parfois, il y a des faux, des faux positifs à refaire. On va tester, on va refaire.

[00:22:47]

Du coup, ce que j'ai fait, c'est que j'ai acheté du coup trois tests de grossesse de trois marques différentes et j'en ai fait un par jour les trois jours qui ont suivi. Un rien positive. Et là, je me suis rendu à l'évidence et je me suis dit OK, donc je suis enceinte. Et voilà.

[00:23:01]

Et c'était très particulier parce que j'étais avec toute ma famille, parce que le fait de pas être dans mon pays, de pas pouvoir aller au labo, faire une prise de sang ou même aller voir mon gynéco. Je ne sais pas, j'ai flippé. Tu vois, t'as flippé de quoi? Je sais pas. Je ne sais même pas de quoi j'ai flippé.

[00:23:15]

Tu vois alors que c'était quand même. Oui, mon mec. Tu écoutes quoi? Mais je sais pas. Je me suis dit qu'il serait trop cool, quoi? Ça se passe trop bien. C'est pas normal, tu vois, c'est pas normal. J'aime perdre ma mère encore dans mon deuil et je pleure un jour sur deux. Mais à côté de ça, j'ai une grosse faim. J'ai une grossesse. Je ne comprends rien. Trop d'émotion.

[00:23:38]

T'imagines tsunami dans ma tête?

[00:23:41]

Et en fait, c'est une fois en rentrant à Paris que j'ai pu redescendre un peu. Là, j'appelle mon gynéco prise de sang. OK, c'est positif.

[00:23:49]

Rendez vous gynéco, t'as bien un bébé. Regarde, il est là, il est minuscule, mais il est là.

[00:23:54]

OK, cool. Et là, je comprends. Tu vois ça là, tu l'a intégré. Ouais, c'était cool.

[00:24:01]

Mais oui, mais parfois ça méditant à digérer ces nouvelles tellement vertigineuses. Et alors? À Los Angeles, tu as réussi à ne pas le dire ou tu te tue?

[00:24:13]

Tu dis à tout le moins les gens sur place. Ah non, tu laitages rien à personne. Et alors, l'apéro le soir, t'as fait comme engagement à gérer? J'ai menti. Juste une grosse menteuse. Je m'en voulait de mentir. C'est bizarre. Je sais que ça partie du jeu, mais sachant que moi, je bois un verre de vin chaque soir, c'est mon traditionnel verre de rouge. Subitement, je m'arrête de manger des sushis et de manger ça.

[00:24:32]

Truc machin et les œufs? Parce que je sais pas si que personne a cramé.

[00:24:36]

Ben non, moi aussi, ces gens qui ne m'ont pas cramé, ils m'ont pas cramé.

[00:24:41]

Alors soit on ne regarde pas dans ma famille, mais ils ne m'ont pas cramé et j'ai Josefina. Je vais calmer un petit peu. J'ai envie de faire attention. Détox, c'est ce qui était très bizarre. Je vais en salle de sport tous les jours et dès que j'arrive dans un pays, peu importe que ce soit en voyage de presse ou perso, je vais à la salle de sport de l'hôtel. Je vais m'inscrire. Je suis allé m'inscrire le premier jour où je suis arrivé à Los Angeles, dans la salle à côté de chez nous.

[00:25:00]

Je n'y suis jamais allé une fois et ça s'est posé.

[00:25:04]

La question ne passe pas. Je pars après ton abonnement à payer. Je suis un peu crevé. Je suis un peu fatigué, je ne sais quoi. J'ai bien fait de pédaler parce que en fin de compte, en rentrant à Paris, quand j'ai fait mes examens, etc. Bon, pour ma grossesse, le gynécomastie coup calme, le sport voyages. Parce que ton placenta est passé et placé très bas, donc tranquille. Tu vois, je ne sais pas comment tu a eu l'instinct.

[00:25:30]

Déjà, d'y aller un peu loin. Ouais, ouais, bon.

[00:25:34]

Donc, retour à Paris.

[00:25:36]

La grossesse se confirme et là arrive à accepter le truc et à faire venir la joie là bas.

[00:25:45]

Là, je l'accepte et je comprends que je suis enceinte parce que ça y est, je suis en contact avec mon gynécologue qui me connaît depuis que j'ai 15 ans.

[00:25:54]

Tout se met en place, tout se met en route. Le seul truc qui me ferait, c'est qu'effectivement, je ne peux en parler à personne parce que j'attends. J'attends les femmes trois mois et à ce moment là, je me dis la seule personne à qui je n'aurai parlé, c'est ma mère et ma mère n'est plus là. Et donc là, je me sens envahi par hyper bizarre, autant par la joie que par la solitude. Tu vois, t'es sale, t'es Salbris.

[00:26:16]

Et son mec, qu'il le sait, est tombé, qu'il n'a jamais eu d'enfant non plus. Et à ce moment là, t'as besoin de te confier à quelqu'un. Moi, j'avais besoin d'un repère d'une femme avec qui j'aurais pu discuter. Je me suis dit on vient de vivre un truc tellement intense dans ma famille que si pour X ou. Je suis enceinte, le bébé, ce qui peut arriver là, la personne s'en remet, tu vois, tu te tais, tu prends sur toi.

[00:26:37]

Et puis tu vas faire tes 3 mois tranquillement. Quoi?

[00:26:39]

D'accord, mais ma vie n'allait pas. Je n'ai pas une meilleure amie à qui j'ai parlé de lui en parler, mais je suis comme ça. C'est bizarre, je me confie pas sur les choses qui peuvent me terrifier. C'est hyper bizarre parce que pour moi, enfin, parler de quelque chose de négatif provoque le négatif. J'ai pas grand pilées fin. Ce n'était pas négatif de tomber enceinte, mais je savais que potentiellement, il y avait des risques. Il y a toujours des risques de Mascouche et que le mauvais œil, tout ça.

[00:27:05]

Je suis un peu dans mon Tribes, donc je voulais tout garder pour moi.

[00:27:07]

Ouais, donc, tu as passé véritablement ces 3 mois sans le dire à personne. Je te dis une bêtise. Je l'ai dit à mon frère, mais je ne l'ai pas dit tout de suite. À mon avis, je l'ai dit à Diego, je l'ai oublié. C'est pas ça.

[00:27:21]

C'est qu'à ce moment là, j'ai cinq voyages de presse dans les deux mois qui suivent, mais je dois les annuler parce que mon gynéco prend pas de risques, parce que les voyages de presse, je les connais. Des voyages de presse. Tu vas te lever. Décalage horaire plus que l'avion entre New York. Deux jours machin laisse tomber, je le prends. Pas de risque, donc j'ai tout annulé. Et pour annuler, il fallait que mon frère, du coup mon agent, camouflait un peu les choses parce que ça passait par lui.

[00:27:46]

On le dira, Diégo, et je l'aurais pas dit. Sinon, voyez donc auquotidien.

[00:27:50]

Voilà, lui, il était dans la confidence, quoi? Ouais, ouais. Après, je n'ai pas beaucoup échangé avec lui au départ. C'est vrai qu'il lui s'est montré plutôt inquiet parce que je suis sa soeur Koike et que voilà.

[00:28:03]

Et qu'on s'aime et que naturellement, bah ouais, il s'est inquiété.

[00:28:07]

Donc, il m'appelait souvent, mais il s'inquiétait par rapport à la proximité avec le deuil de votre maman.

[00:28:12]

Je pense qu'il s'inquiétait parce que c'était un univers qu'il ne connaissait pas et qu'il savait que c'était un univers que je ne maîtrisait pas non plus. Et il m'appelait et me disait Bon, alors, comment ça va? Des trucs, ça écoute tranquille. Raconte moi m'a raconté n'investir. Si contre moi, il n'y a rien à raconter, vraiment. Je n'ai pas de nausées. Je me sens bien à la fin. Tout est cool. Je suis sa soeur.

[00:28:32]

Je suis ta soeur. On vient de perdre notre mère et ça fait beaucoup de bouleversements.

[00:28:35]

Et donc, voilà.

[00:28:38]

Bon, alors, physiquement, comment se passe ce début de grossesse? Elle démarre bien.

[00:28:44]

Cette grossesse de grossesse a été extraordinaire. Elle démarre. Elle se finit bien.

[00:28:49]

Aucun mot. J'ai beaucoup de chance. Je le sais parce que je n'est pas toujours le. Je m'attendais à vomir partout, avoir des douleurs partout, à être pas pouvoir marcher. Pas du tout. Juste de la fatigue, quoi. La fatigue des trois premiers mois hyper intenses, mais qui ne m'a pas empêchée de bosser pour autant. J'ai juste un peu calmé mes soirées parce que j'étais dehors tous les soirs. Les voyages, je. J'ai raconte un petit mensonge qui était un.

[00:29:13]

J'ai un problème d'oreille interne. Je n'ai pas à prendre l'avion. Très bien. Super!

[00:29:16]

Excuse les filles, reprenez là. Et franchement, nickel, nickel. Ouais, vraiment. Et alors? Le moment où vous avez pu en parler, justement, c'était après cette première Ecos officielle. L'Écho des trois mois, là, vous avez, vous êtes libéré, justement. Quel bonheur de pouvoir enfin dire oui, j'ai envie d'échanger. C'est moi. J'avais besoin de prendre des conseils aussi. Bien sûr, j'en ai plus de toute seule. J'étais en panique, je me disais Mais comment je vais faire pour gérer ma grossesse et la maternité sans ma mère?

[00:29:47]

Je ne vais pas y arriver vraiment. J'ai flippé les trois premiers mois. Émotionnellement, ils ont été intenses et tu dois tout garder pour toi. On ne va pas à ton mec, mais ton Mesquite soulage tant bien que mal. À un moment, c'est comme tu veux, ta maman. Tu vois, tu a beau être adulte, a Beaudonnet la vie bientôt. Tu veux ta maman? C'est très bizarre dans une espèce de pas de régression, mais t'as besoin de ta mère.

[00:30:08]

C'est une nouvelle étape, ta vie et moi. Ma mère m'a toujours accompagné dans la nouvelle étape de ma vie. Et là, j'ai compris que j'allais être un peu. Mais du coup, ouais, l'écho des trois mois, tout est cool. Pas de souci, donc.

[00:30:18]

Là, on commence, a déclaré et a déclaré faire des déclarations à la République. Et alors? C'est très, très bien accueilli. On a à mon père fou de joie.

[00:30:32]

Et puis, c'était une très, très bonne nouvelle. C'était beaucoup. Tu vois? Ouais, c'était c'était la vie. Quoi aussi, qui venait dans la famille a fait du bien à tout le monde. Ouais, tout le monde était fou de joie, mais moi, je me balançait dans ma grossesse, je me sentais bien. Et les trois mois qui ont suivi, donc le second trimestre, on a été en confinement. Donc là, j'ai été au top.

[00:30:57]

Pas parce que j'étais en confinement, parce que j'avais plein de trucs prévus à ce moment là et je me sentais bien que je voulais bouger, etc. Mon gynéco m'avait dit C'est bon, le placenta est au top, tu peux faire ce que tu veux, mais là, je me suis senti très bien dans ma peau.

[00:31:10]

Je suis vu grossir, avoir le bide qui sort. Ça, c'est le bonheur. Tu vois que cet ensemble, ne tu vois pas ton ventre plat enfin ventre. Tu comprends véritablement que tu en.

[00:31:19]

Mais c'est les 3 derniers mois ou la panique entre guillemets venue la panique de masse. C'est vrai que j'ai pas ma mère. Ce terme se rapproche et ce que je ne sais pas. Est ce que tu as essayé de replonger dans. Justement, dans des choses qu'aurait pu transmettre ta maman, je fais des photos, des albums, des écrits, des ce qu'elle a laissé, des carnets. Je ne sais pas. Effectivement, il y avait un carnet qu'elle tenait de la première année de ma vie, où elle marquait tout ce qu'ils lisent, ce qui m'arrivait.

[00:31:52]

Aujourd'hui, Kenza a pris un biberon de temps. Elle a fait caca. Elle a fait ça, son premier sourire.

[00:31:57]

Je me suis fait une soirée entière à lire et ça, c'était plutôt cool. Vous aviez demandé le sexe du bébé? Oui, oui. C'est vrai qu'on voulait savoir.

[00:32:06]

Moi, j'étais persuadée que c'était un garçon. Oui, tout de suite. Nous ont maintenant 95 pour cent de chances que ce soit une fille. Ah ouais? Dès le départ. Et puis, on est retourné faire une école à 15 mois. On a dit Vous êtes sûr qu'il n'y a pas un petit effet qui a poussé la dame de l'école à 19 ans? Alors si c'est un garçon, c'est inquiétant, non?

[00:32:24]

C'était une fille, on l'a su très vite. Et voilà. Et alors, ça faisait quoi, toi, de porter une petite fille?

[00:32:29]

Justement, je n'étais pas contente. J'ai dit mais vous êtes sur. Vraiment, c'est pas maintenant. Moi, je vois un garçon dans ma tête. Si c'était un garçon, je un petit chef de famille. Je vois un petit caïd. Je veux, voilà. Donc je n'étais pas mécontente. Mais j'étais bon. OK, bon, bon, on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. En fait, trois heures après, j'étais folle de joie.

[00:32:49]

Je me suis dit Mais c'est cool, une fille quand même. C'est cool de pouvoir faire ce que je faisais avec ma mère. Ça va être Bilal 7 7. Donner vraiment la possibilité de reproduire justement cette relation fantastique. Tu vois peut être inconsciemment aussi, peut être, ce qui m'a fait peur quand on me l'a annoncé, c'est à dire que le niveau de complicité avec ma mère était tellement intense que peut être qu'inconsciemment, parce que j'ai réfléchi à ma réaction après que t'es un peu démesuré, et je me suis dit en fait que j'ai dû faire un rapprochement avec ma relation à ma mère en me disant waouh!

[00:33:22]

Comment faire pour reproduire un schéma aussi idéal que celui que j'ai eu avec ma mère? En fait, tout est cool aujourd'hui.

[00:33:30]

On aura notre histoire à elle et moi. On n'est pas obligé de reproduire le schéma de la mère et moi, mais je pense que inconsciemment, j'ai pensé forcément bien sûr, mais justement, a réussi à transformer le truc pour que ce ne soit pas bloquant, mais que ce soit au contraire excitant et réjouissant. Mais c'est vrai que je comprends la petite frayeur du début, car beaucoup d'un coup, j'ai perdu ma mère.

[00:33:52]

On apprend à une fille qui arrive dans quelques mois dans ta vie et était là. Tu te dis OK, donc je n'étais pas prête à perdre ma mère déchargée. Tu vois encore ma mère sur son lit d'hôpital à la fin de cette comédie, à la fin de la morphine entre deux mondes, tu vois, elle me dit Je terminerai au Brésil, ma fille, t'inquiète.

[00:34:14]

Dès que je sors, je t'emmène au Brésil. C'était son pays préféré. Et moi, c'était horrible parce que j'étais Allawi, maman au Brésil. Je savais très bien. Dans quelques jours, je ne voyais plus jamais de joie. Bon, bref, quelques mois après, on est là, on annonce que tu as une fille et toi, dans ta tête, t'es la bon. Attends Chantal au Brésil avec ma mère. Tu sais vraiment. C'est beaucoup, beaucoup de choses d'un coup.

[00:34:31]

Ouais, mais rien n'arrive par hasard. Et je pense que si j'ai une fille, ce n'est pas un hasard. On y croit, on y croit pas, mais ça me fait du bien d'y croire. Et alors?

[00:34:40]

Ce troisième trimestre, donc, vous déménager en déménageant reste confinement.

[00:34:45]

On se dit OK, on ne peut plus se voir notre appartement et on veut un espace optimal. Fait la petite, quoi? Vraiment? Et alors? Pendant ce troisième trimestre aussi, le terme, forcément, on se rapprochait. C'était quoi? Vous dites?

[00:35:01]

Au départ, on m'a donné la date du 28 août. D'accord. Ensuite, on m'a dit non. Ça va être le 5 septembre, OK, mais j'ai été déclenchée quatre jours après. Quand j'ai accouché, le 9 septembre, elle était.

[00:35:13]

Elle était bien au chaud. Elle ne voulait pas sortir et on était au top tout en étant une telle ou telle symbiose. On était pas fusionnelle. Déjà, elle et moi, dans le ventre, c'était trop bien. Ça, tu l'as senti. Justement, quand une fois tu as su que c'était une petite fille, est ce que tu a commencé à lui parler et à lui raconter son histoire? Gladwell venait à tout et tout ce qui était arrivé toi dans les mois qui avaient précédé son arrivée.

[00:35:41]

Ouais, ouais, je lui parlais beaucoup. Moi, je vois une psy depuis des années et même si on m'avait dit quelque chose m'avait dit parler à votre bébé. Parlez lui, mais comme à un adulte, dites lui tout ce que vous ressentez. Je t'avais trouvé ça hyper bizarre parce que OK, moi, je mets de la musique sur mon ventre, mais je ne parle pas à mon bébé, quoi. Ou alors? Mais en fait, si j'ai parlé à mon bébé pendant toute la grossesse, il y a des moments où j'étais triste ou je pleurais, par exemple parce que ma mère me manquait.

[00:36:08]

Je desarmes, mais t'inquiète pas, ce n'est pas de ta faute, c'est pas toi, c'est les horma. C'est ma maman qui manque. Je l'ai appelé par son prénom très vite, parce qu'au bout de trois mois, on savait qu'elle s'appellerait Hazel. Quand on a su que c'était une fille.

[00:36:23]

Les prénoms chouchous, mais pas du tout.

[00:36:25]

Normalement, je voulais appeler mon enfant Sarah comme le désert du Sahara. Et dans Marwane. Maintenant, ça va finir en Sarrail, il y en a 15 000. Sarah Matsuoka a trouvé prénom Hazel, qui fait référence à mes origines berbères et que j'ai validé tout de suite.

[00:36:40]

Très joli, très joli. Donc voilà déjà à 3 mois de grossesse, la petite Hazel et je lui parlais.

[00:36:47]

Et voilà, on avait une collection. Et a aider justement à verbaliser des choses, à faire ton deuil aussi.

[00:36:57]

Ça m'a déculpabiliser, surtout parce que je m'en voulais d'avoir à des moments où cette tristesse aussi forte alors que je vivais juste le meilleur moment de ma vie, quoi. Ma grossesse a été incroyablement géniale. Je me suis éclaté, je me suis sentie bien. J'ai adoré être enceinte et je me disais Mais j'adore être enceinte. À côté de ça, il y a des moments où tu t'es fondra et je culpabilisée. Donc le fait de verbaliser tout ça.

[00:37:23]

C'est comme si je faisais un deal avec ma fille en me disant T'inquiète pas, genre, tu seras bien accueillie. On est là, on est prêt. Maman pleure. C'est pas grave, tu pleures à Occidentalis. Tout va bien se passer.

[00:37:33]

Comment a anticipé l'accouchement? Que tu t'es inscrite dans une maternité en particulier? Est ce que tu as fait une préparation spécifique? Comment aborder le truc?

[00:37:46]

J'étais hyper sereine. Zéro flippe de l'accouchement. Zéro flippe de rien du tout.

[00:37:52]

En fait, non. J'ai accouché à Sainte Félicité la maternité là, dans le 15e, parce que mon obstétriciens et gynécologues obstétriciens ont accouché là bas. OK finan. Je ne voulais pas aller voir de sages femmes parce que je n'en ressentais pas le besoin. Je n'avais pas particulièrement de question parce que dès lors où j'ai déclaré que j'étais enceinte, j'ai plein de copines qui ont déjà été mamans. J'ai ma belle mère. La maman de Mathieu, j'ai ma belle mère, la femme de mon père.

[00:38:16]

J'étais bien entourée et je ressentais le besoin de m'adresser à une sage femme. On m'a quand même conseillé de le faire pour la préparation à l'accouchement. Honnêtement, j'ai fait les cours. Pour moi, ça n'a pas changé grand chose.

[00:38:26]

Je fais du yoga, donc tu fais déjà du yoga. Donc, la respiration est quelque chose que je maîtrise déjà et j'ai accouché en toute sérénité.

[00:38:35]

Trop cool.

[00:38:36]

Mais à l'accouchement, c'est vrai que j'ai été déclenchée.

[00:38:41]

Donc, elle ne voulait pas sortir. C'est ça. Elle a tout fait pour qu'elle sorte. J'ai tout fait.

[00:38:47]

J'ai fait des longues marches, j'ai fait du sport, j'ai déménagé et je me suis fait masser. J'ai fait de la réflexologie plantaire pour provoquer l'accouchement. Je suis allée voir un ostéo. J'ai tout fait. Elle ne voulait pas sortir. J'étais en pleine forme jusqu'à la fin. J'ai été en pleine forme. J'étais lourd. J'ai pris 18 kilos, mais en pleine forme. J'ai trop bien. Et donc, on a dit quoi? Que diou, dès le 5 septembre.

[00:39:13]

J'envoie un petit mail le matin même à mon gynéco. Genre Bonjour docteur. Je n'ai toujours pas accouché. Qu'est ce qu'on fait? Il me dit Tu vas venir tous les jours. Pour faire quoi? Monitoring? OK.

[00:39:22]

Et donc tous les jours à Sainte Félicité. Petit rendez vous à 11 heures. Je faisais mon bonito et me disait Repartez chez vous, repartez chez vous. Et le 9 septembre, le matin même, ils m'ont dit Bon, tout est cool, mais vous revenez ce soir à 21 heures, vous couché et je trouvais ça tellement bizarre d'avoir un rendez vous pour accoucher. J'ai toujours pensé qu'à coucher, c'était je réveille mon mec. Dans le milieu de la nuit, chez Passage par les eaux, j'ai des contractions, je prends une douche pendant que lui, il est déjà prêt à parier.

[00:39:48]

Tu étais fait d'un petit film. Le film n'arrivera pas. Du coup, chastelain de félicité. Je dis que je vais chez le coiffeur. Je vais faire un brushing parce que je vais coucher ce soir quand même.

[00:39:57]

Ça permet de se préparer. Oui, ça permet d'anticiper les risques. Webdoc était nickel. Oui, j'étais flic, comme on dit, mais j'avais cette obsession d'être belle pour accueillir ma fille. C'était débile.

[00:40:08]

Je m'étais fait poser des fossiles quelques jours avant, épilés au TAP. Je voulais me sentir bien.

[00:40:14]

On a dîné sur notre terrasse avec mon mec petit coucher du soleil, genre tu te rends compte au dernier moment à deux, mâchant très cool. J'ai appelé la maternité. Bonjour, est ce qu'on peut débarquer, du coup? On a plein de femmes qui viennent d'arriver pour accoucher. Attendez un peu. Donc, on a débarqué à 23 heures et à minuit. On m'a posé un petit chat. J'ai oublié le nom. Un tampon, le petit tampon.

[00:40:35]

Un tampon qui contient de la prostaglandine, je crois. Voilà qui, effectivement, envoie un signal pour faire démarrer le travail.

[00:40:48]

Normalement, ça suffit. Bon, parfois, après, il faut passer à d'autres trucs. Mais toi, toi, ça va. Une heure après, j'étais fou de contractions. Au bout de la vie? Ah oui! Une heure après, ils m'ont dit vengés, vous avez 24 heures devant vous.

[00:41:01]

Au bout d'une heure, j'étais au bout de ma vie. Ouais, ouais. Non, mais c'était génial. J'ai adoré, j'ai adoré et j'ai trouvé ça trop cool d'accoucher. Et dire que même cet épisode de contractions n'est pas agréable. Je trouvais ça cool. Voilà, on te pose la Péry.

[00:41:17]

Ton mec a raison de dormir. Moi, j'étais là avec mon ordi, je me suis maté mes séries. Je suis devenu meilleur pote avec la sage femme. J'ai adoré ce moment.

[00:41:25]

Vraiment, c'était quoi la série de Norman Bazzi, Les Kardashian? Et comme par hasard, toi, tu mate effectivement les tribulations d'une tribu.

[00:41:36]

J'adore les Kardashian hurlait de rire et j'aimais effectivement le fait que ce soit les frères et sœurs ou une famille recomposée.

[00:41:43]

J'adore. Donc tu passes la nuit à mater des séries et ton call, c'est dilatées rapidement ou pas du tout ou pas du tout. C'est à dire que mon collègue dilaté pas. J'avais tellement mal à la fin que les contractions, j'avais envie de vomir. Très clairement, je ne suis pas douillette du tout. Tu demandes à n'importe quelle personne qui me connaît. Je suis la nana qui a des entorses, qui peut rester 4 jours avec une entorse qui s'en rend pas compte.

[00:42:07]

Vraiment, je suis pas douillette et au bout d'un mois, je suis sortie. J'aurais dit par contre, je vais vomir. Donc je vous préviens, je vais vomir. Je j'ai rien à vomir, mais je vais vomir. OK, on regarde votre col, j'ai été dilaté a un ennemi. Ils m'ont dit Bon, allez, on a offert l'apéritif, c'est pas génial. Lapeyrie a un ennemi.

[00:42:23]

Personnellement, c'est trois Lapeyrie. Je l'ai adoré cette période. La chance que j'ai Lapeyrie n'a pris que d'un côté. Ah ouais, ça ne s'est pas fait. Tu te retrouves avec une partie de ton ventre, avec des contractions, l'autre partie sans contractions. Donc là, il te dit bah, pompées. Vous avez la petite bombe Pompei, donc tu bombes, tu pompes, étaient là, dans les gaz, ça sert à rien. Puis bon bah, au bout de quelques heures, tous les effets s'estompent et on rempilent.

[00:42:45]

2ème péridurale. Et là, ça a marché. De l'autre côté, ça a marché. J'étais complètement anesthésié, handicapé des deux jambes, mais tu ne sentais plus rien. Je ne sentais pas. Je me suis dit plus tard Je ne vais rien sentir à l'accouchement, ça va être l'enfer et non pour mon col de l'utérus.

[00:42:59]

Ça commençait à se dilater et j'ai accouché et j'ai faim. J'ai accouché et j'ai senti mon bébé malgré les dépéri. C'était génial, génial. Je pensais que l'accouchement, c'était un truc un peu terrifiant. Il y a des pleurs, des cris. Il n'y a pas eu de pleurs, il y a pas eu de cris. C'était très émouvant, très calme. J'ai mis ma musique à fond. T'es trop cool, on a rigolé avec le gynéco.

[00:43:19]

Enfin, et alors, ce moment où tu découvre ta fille? Après tout ce travail, Belkhodja Coucha se passe très bien.

[00:43:28]

La petite arrive de la sorte. Ils me la mettent sur le ventre et là, je vois mon mec.

[00:43:33]

Je vois un mini, mon mec, mais elle avait engi +4. Donc elle n'était pas là. Et pas cette petite tête de poupon.

[00:43:40]

Tu sais un peu fripée qui sort. Elle était nickel, était parfait et je vois un mini Mathieu très bizarre.

[00:43:49]

Et là, je dis Mais qu'est ce que je fais maintenant à mon gynéco qui rigole?

[00:43:52]

La sage femme qui rigole parce que je ne sais pas quoi faire? C'est vrai? Ben non, mais je l'ai pris. J'avais peur.

[00:43:58]

Tu vois, je suis un petit bébé, quoi.

[00:44:02]

Et en fait, ça y est tu là? Je ne même pas pleuré. Rien. J'étais dans l'observation genre. Mais qui es tu? Bonjour, enchanté. Tu vois. Et je l'ai prise dans les bras. Je l'ai regardé. J'ai disputé un match à tête féminin chez Massieu, cet athlète. Et encore aujourd'hui, à un mois, c'est la tête de Mathieu. Ah ouais? Et le comment dire? J'allais dire le contre coup dans la nuit.

[00:44:27]

C'est à dire que j'ai réalisé vraiment, que c'était mon bébé, que c'était Melfi dans la nuit.

[00:44:31]

Je n'ai pas dormi. Et elle était avec moi. T'as mon mec qui dormait et moi, j'étais avec elle en train de la regarder. C'est toi, ben lachuer muet alors que sur le coup, je n'ai pas compris ce qui m'arrivait. J'étais contente. Ben faut dire que c'est quand même un choc.

[00:44:50]

Donc faux. Encore faut gérer tout ça.

[00:44:54]

Et donc, pendant cette nuit là, t'as réaliserai.

[00:44:59]

Je me suis dit c'est mon bébé. C'est une petite chose à laquelle je parlais pendant neuf mois. Elle est là tellement il y a 20 ans. Tu connais et tu sais, c'est 20. Tu peux en parler tant que tu veux. En fait, c'est là où j'ai compris. C'est pas au moment de la poser dessus. On me l'a posée après. Ils l'ont prise. Ils sont allés la Tchéquie avec la pédiatre machin. Elle est revenue. Boum, première tétée pour APO.

[00:45:25]

OK, cool. Et c'est une fois que Charles, monté dans ma chambre. A plus de médecins, plus de sages femmes que je me suis retrouvée seule avec Mathieu et elle.

[00:45:33]

Là, j'ai compris ça, c'est maintenant. Mais c'était trop bien. C'était génial. Dire que tu as fabriqué ça, ouais. Je sais, je n'ai même pas compris comment elle est sortie. Je l'ai regardé, j'étais là. Qu'augmente est sorti. Je sais comment j'ai fait ça, moi, comment j'ai fait ça. C'est bizarre.

[00:45:50]

C'est toujours complètement fou. Moi, je trouve parfait, c'est ça? Non, mais tu vois, il y a encore une faille. Encore neuf mois. Je n'avais pas d'enfant, je n'étais pas enceinte et là, je me retrouve avec un bébé qui est le mien, que j'ai fabriqué qu'à la tête de son père. Mon corps a peut être un jour ma tête, mais est ce que tu as ça sous ta vie? Est ce que quand elle aura 15 ans, je me direz ça?

[00:46:11]

Je ne sais pas. Mais là, à un mois, je la regarde encore.

[00:46:13]

Mais comment? Comment tu es venue? C'est moi qui étais faite. Je ne comprends pas bien. Tu avais envie de l'allaiter?

[00:46:25]

Ouais, j'avais envie de l'allaiter. Je me suis pas mis la pression.

[00:46:29]

Je me suis dit Vas être attends que tu voudras que tu pourras l'agenda arrêté. Donc, à plat, ça fait un mois.

[00:46:36]

Mais du coup, j'ai repris le boulot et j'ai pas pu arrêter à 100% à l'hôpital. Mon lait ne la nourrissait pas assez, donc ils ont introduit les petits Beeb. Ça fonctionnait, donc on est parti sur un allaitement mixte. Donc, quand on est rentré à la maison, je me suis dit je vais quand même retenter l'allaitement à 100%. En fait, c'était trop fatiguant. Je ne savais pas que c'était ça, l'allaitement, mais jamais je ne m'étais pas renseigné.

[00:47:02]

Moi, un peu naïvement, c'est cool. On sent le bois, mais j'étais toute la journée avec mon bébé sur le sein et mes crevasses tailles d'écran. Je ne m'étais pas renseigné, moi, grand naïf que je suis, mais ça se prépare à l'allaitement un petit peu.

[00:47:14]

McQuarrie Oui, mais je n'étais pas au courant.

[00:47:17]

T'avais pas écouté l'épisode allaitement.

[00:47:20]

Franchement, j'avoue que je savais pas. Et là, je me suis dit bon, on va revenir au mix. Et puis ma fille, du coup, Balas, maintenant, ça y est au biberon. Ouais, au biberon. Et ça se passe bien. Voilà, t'auras fait quand même un mois. T'auras au moins goûter au plaisir. C'était génial, l'allaitement. Franchement, c'est génial même. Ouais, c'était notre moment à nous, quoi. C'est vrai qu'au début, en rentrant de la maternité, c'était intense.

[00:47:46]

Ouais, ça peut être du non-stop de 15 à 18 par jour avec le bébé comme ça. Caffin qui veut ton sein? Un saint, puis l'autre. Mais c'était tellement mignon quand j'ai voulu arrêter l'allaitement. Ça a été dans ma tête. Je ne sais pas comment expliquer. Je ne l'ai pas très bien vécu. Je me suis mis en. Au départ, je m'étais pas mise la pression. Mais une fois qu'une fois que je suis entré dans cet univers qu'est l'allaitement, au moment où j'ai voulu arrêter, j'en ai parlé en disant Je crois que j'ai envie d'arrêter parce que ça y est, parce qu'il faut que je reprenne le boulot, parce que c'est trop d'organisation.

[00:48:21]

Et j'avais essayé de tirer Moulet et j'ai pas du tout tirer mon lait. Je n'ai pas du tout aimé ça. C'est spécial. J'aurais dû m'accrocher, mais honnêtement, je n'avais pas envie de contrariétés. Je n'avais pas envie d'être Tura, mais des trucs sur les seins alors qu'ils le font génial. Et je respecte. Mais ce n'était pas mon truc. Et là, je suis allé voir Mathieu. J'ai dit écoute, je ne vais pas y arriver parce qu'il va falloir qu'on reprenne mes rendez vous et tout.

[00:48:44]

Et je ne sais pas comment faire. Il m'a dit Blesserait ça, tu l'Ifil d'Habib. Je ne voulais pas. Pendant une semaine, ça a été le dilemme de J'arrête, j'arrête pas, j'arrête, j'arrête pas. J'en ai pleuré. Je ne veux pas arrêter. Je sais que c'est bon pour elle. Regarde toi, t'as ta mère, tata. Elle était en pleine, en pleine santé. Tout va bien et c'est lui qui m'a déculpabiliser là dessus en me disant on va s'en remettre à ta fille.

[00:49:04]

Alors en oubliant la raison, bien sûr. Bien sûr, fallait faire comme toi, tu le sentais. Et voilà justement le souvenir de ta petite maman. Il était à la naissance de ta fille.

[00:49:19]

Est ce que tu l'as senti près de toi et je l'ai amené avec moi? J'ai pris une photo de ma mère et je l'ai posée à côté de moi pendant mon accouchement. D'accord. Voilà dans un petit cadre, dans un petit cadre. J'avais besoin de ma mère. Je l'ai mise dans ma valise de maternité. Je me suis dit comme ça. Au moins, elle est à côté de moi et ça m'a fait du bien. Moi, je serai spirituelle, donc je crois à la vie après la mort et je suis sûr qu'elle était là à qu'Abdeslam, pendant l'accouchement.

[00:49:43]

Mais l'accouchement a été tellement paisible. C'était très, très sereine. Malgré mes inquiétudes, j'ai été sereine. Dès que j'ai été inquiète de me dire à un moment, je vais rentrer de la maternité, je n'aurai pas ma mère à la maison avec moi. Mais en fait, ça va. Je pense qu'elle m'a donné tellement d'amour et qu'elle m'a bien éduqué de façon à pouvoir reproduire naturellement certains schémas que. C'est bon, tu vois et en fait, même en mettant Hazel au monde, je me suis dit mais c'est ça.

[00:50:15]

En fait, le rôle d'une mère s'est préparée à ce qu'elle ne soit plus là un jour, mais vraiment parce qu'en fait, je suis rentrée de la maternité. Tout le monde m'a dit Tu verras, le retour de la maternité est très violent. Tu te retrouves toute seule. Machin truc, c'était le meilleur jour de ma vie. J'en peux plus, la maternité n'investissant pas la maternité. Moi, je voulais être chez moi avec mon bébé et mon mec.

[00:50:35]

Et alors? Donc, le retour à la maison Eisel dans sa petite chambre dans la tienne? Bravo, elle dans la mienne, elle a sa petite chambre, mais bon, elle part. Et alors, ça te fait quoi?

[00:50:48]

D'ajouter une petite personne à cette grande famille? Je suis assez fier parce que je me dis bon, écoute, ça me met du baume au coeur à tout le monde.

[00:50:58]

Ça fait du bien dans cette période compliquée avec le Kovy, etc. On perçoit même très bien son nom Kavala. Mais j'aime aussi l'idée de me dire que je fais vivre mon environnement comme faisait vivre ma mère, son environnement. Il y avait toujours des gens chez ma mère, toujours que je sois de la famille, des amis, etc. Et c'est un peu ce qui se passe avec nous. Mathieu et moi, on reçoit énormément et je me suis toujours dit J'aurai un bébé, OK, mais ma vie ne va pas radicalement changer.

[00:51:29]

Ma perception de la vie va changer naturellement. Mais moi, ma vie de femme, en tout cas, elle ne changera pas radicalement. Et je suis contente à ce que j'arrive encore à recevoir mes pâtes, à mettre autour d'une table. L'acquitter là, elle a un mois, mais tous les week end, on a des pâtes à la maison. Je ne suis pas dans un ce schéma de la maman qui veut garder bébé juste pour elle. Et pas du tout, au contraire.

[00:51:51]

Et la petite, elle est super cool, elle dort. Alors y a du bruit. Mâchant, vrai, on essaye de l'élever comme ça. On verra ce que ça donnera plus tard, car moi, c'est ça, c'est le début.

[00:52:00]

Mais bon. Voilà. Vous êtes, vous avez l'air bien parti. Et toi, t'as pas du tout eu de mandat en baby blues.

[00:52:09]

Je ne sais pas si ça a un baby blues, vraiment, ou une dépression parce que ça a duré plus de deux jours.

[00:52:14]

Mais j'ai pleuré d'épuisement.

[00:52:18]

En fait, je ne savais pas que le passe par Tom était aussi violent. Je ne me doutais pas de ça, en fait. Qu'est ce que tu as trouvé le plus violent? En fait, je me suis juste dit maintenant, t'as fait un travail de 17 heures. Les contractions, c'est quand même très virulent.

[00:52:33]

Ton corps prend sacrément cher ta couche, OK. Et même si t'as pas d'épisodes, ta couche une sorte bébé.

[00:52:41]

Sauf que l'effet de la péridurale s'estompe d'Apu. L'anesthésie est là, à toutes les douleurs qui envahissent son corps. Et ça, je ne le savais pas, mais surtout avec des courbatures comme une grand mère mal de côtes. Je me demande d'ailleurs si je ne suis pas froissé une côte parce que je ne peux plus dormir d'un côté. Oui, oui, d'un côté, je ne peux pas dormir sur le côté droit parce que dans la nuit, ça me réveille de douleur.

[00:53:04]

Tu fenn beaucoup à tout ça qui arrive d'un coup. Sauf que tu ne rattrape pas tout ce manque de sommeil. Tu rentres direct avec ton bébé à la maison.

[00:53:14]

Ta lett, tu dors pas parce que ton petit bébé, le pauvre, il va rigoler. Je ne savais pas. Je savais, mais je savais pas que c'était à ce point là. Je pensais pas que pourtant, que tu vois, je te l'ai dit, je ne suis pas quelqu'un de douillet. Je suis quelqu'un sporty. Je suis quelqu'un qui a une bonne hygiène de vie. Mais là, on, il passe, je pense.

[00:53:32]

Ouais, ouais. Ben là, elle a beau avoir une vie de vie.

[00:53:36]

Moi, ce que je dis, crois, c'est un camion qui roule dessus. J'ai pas mal du tout pendant l'accouchement, mais c'est après avoir été copine.

[00:53:43]

On n'avait pas parlé, par exemple, à des copines qui sont déjà pas mal du tout. C'est marrant, elle avait omis ce détail, non?

[00:53:50]

Mais moi, j'en parle et je peux te dire pas pour enquêter, pour dire qu'elle est fille, genre tu peux être en très bonne forme physique, etc. Tu vas être fatiguée et en fait, ce que je disais dessus, je disais, mais je pense que post accouchement, on devrait nous accorder une folle nuit de sommeil, juste récupérer ça. Moi, aujourd'hui, au bout d'un mois, j'ai pas récupéré encore en ce jour. Pas ben, tu as jamais.

[00:54:10]

Tu cumule, mais bon, ça va vachement mieux parce que là, je commence à me réguler, comprendre, etc.

[00:54:16]

Ton corps y vit. Un sacré tsunami, quoi. Oh oh!

[00:54:21]

Oh non, mais je n'étais pas prête. Moi, je me suis dit la grossesse, tout va bien, l'accouchement, tout va bien, je vais rentrer. Ça va être féérique, non pas du tout venant. Et j'ai eu des bonnes crises de larmes, banshees de larmes. Mais j'ai mal dans mon corps n'arrive même pas à me pencher et me regarder. J'en Rabou. Je lui ai dit Mathieu, je t'invite à accoucher. Je t'invite à rentrer chez toi et à porter ton bébé.

[00:54:41]

Et elle allaité entre les seins, qui sen le bat, qui saigne. Tout un jeu. Ouais, non. Wachau m'a tuer. Il était là, justement. Il a pu prendre quelques jours à être avec vous.

[00:54:52]

Il est resté avec nous. Ça a été taps. Mais c'est vrai qu'il a fallu que je verbalise ce que je ressentais.

[00:54:59]

Parce que si moi, je ne savais pas lui, comment aurait il pu savoir sur un mannequin? Ce, c'est pas des discussions qu'il entre copains, entre vous, les mecs d'ailleurs, hein? Parce que ça existe. Et à ce moment là, je peux dire qu'on a. Donc, moi, j'ai dû à des moments où deux fois, j'ai craqué en mode pleur Jean, vraiment, j'ai mal foutu Med, etc. Même si m'aidez, j'avais besoin d'encore plus.

[00:55:19]

J'avais besoin d'encore plus de soutien psychologique. Tu vois. Mais de savoir qui comprenait, qui compatit, c'est parce que oui, puisque c'est des douleurs tellement internes aussi. Ça, ça ne se voit pas à l'œil nu. Donc ça aussi, pour les mecs, c'est très abstrait. Ouais, je m'asseyais, j'avais mal. Je ne comprenais pas pourquoi. Enfin, il y a rien à comprendre, a juste donné la vie. C'est ça, c'est pas grave, ça va passer et c'est pas ça aujourd'hui.

[00:55:46]

Mon corps va bien. Tu vois, j'ai juste un peu mal à la côte. Mais je sais que ça passera tellement il endolori.

[00:55:52]

J'ai été bêtement naïve de me dire OK, je sortais de la maternité. Ça va être au top. Tu parles? Non, t'es comme toutes les femmes. Voilà pas mieux qu'une autre. Voilà, je suis redescendu, quoi.

[00:56:05]

Et niveau fatigue? Comment la nuit? J'ai confessé qu'on altern un jour sur deux maintenant.

[00:56:12]

Ouais, un jour, c'est toi qui es de nuit. Un jour, c'est toi. Quel jour! Voilà comme ça, vous récupérez complètement, entièrement et c'est ça. Et puis, on a fait appel à une puéricultrice de nuit. Et ça, c'est le feu. Vanesse, tu m'entends? Oui, j'en parle parce que Vanesse est entrée dans votre vie. Vanesse, c'est ma sauveuse. Alors, qu'est ce qu'elle a fait? Ben Vanesse, il faut que je t'en parle.

[00:56:35]

Parce que Ravasi passé le mot, j'ai remarqué que c'était un tabou de dire lorsqu'on est jeune maman, j'ai fait appel à de l'aide. Mais moi, je te le dis, je peux te dire ça me sauve. Moi qui ai repris le travail en sortant de la maternité dès l'insertion égale ça, mais je savais pas. Bon, je sais que j'ai tout réussi, que même j'ai des photos de moi à la maternité avec un bébé d'un côté qui me tète et moi sur l'ordi de l'autre.

[00:57:01]

Mais je savais pas et s'en va du juste une fois rentré à la maison que là, oh putain, j'arrive pas, je la laisse 15 fois par jour, j'ai le boulot, j'ai les coups de fils qui reprennent, etc. Mes copines m'ont dit Toi, une puéricultrice de nuit qui vient quelques nuits par semaine, ça va te faire du bien. Normalement, je ne veux pas d'une étrangère chez moi. Je ne veux pas rompre le lien avec ma fille.

[00:57:18]

Je veux. J'étais dans un bar, dans un déni. Pour moi, c'était hors de question. Ma mère n'a pas de puéricultrice. Je ne sais pas c'est quoi, une puéricultrice de nuit, déjà, ça sonne bizarre. Mathieu Pour lui, c'était hors de question de norme puéricultrice. Tu nous ramène des gens de l'hosto? Écoute, je ne sais pas, mais j'ai quand même tapé sur Internet puéricultrice de nuit pour aller voir. Je suis tombé sur un site, j'ai appelé et je suis tombé sur une nana qui a un réseau de puéricultrice et qui m'a dit Écoutez, je vous mettre en relation avec une puéricultrice, parle avec elle, vous voyez?

[00:57:46]

J'ai reçu cette nana à la maison, donc Vanesse, ça que j'adore.

[00:57:50]

Elle a fait une première nuit. OK et Mathieu m'a dit Temperance, moi, j'ai un super feeling extra. Je dis Ben moi, je n'ai pas dormi de la nuit, j'ai pas dormi la nuit. C'est normal, il n'y en a que chez toi. Tu la connais pas ton bébé qui est dans une chambre à côté alors que tu dors avec lui toutes les nuits. C'est bizarre et Vanessa est revenue une deuxième fois et on a discuté. Et là, elle m'a tellement rassurée et c'est ce que j'avais besoin d'entendre.

[00:58:12]

Je lui ai dit Ecoutez, franchement, je vais être honnête avec vous, j'ai besoin de vous. Mais d'un côté genre c'est compliqué pour moi parce que j'aime tellement mon bébé et je ne veux pas à un moment me dire OK, mon bébé, je m'en suis pas occupé parce que je ne dors pas avec elle la nuit. Comment je fais? Comment? Comment dire avec ça? Elle m'a dit qu'elle a. Je suis là. Si vous avez besoin de moi, je m'en occupe.

[00:58:30]

Si vous, vous n'avez pas besoin de moi, je suis là quand même. Mais vous l'apprenait quand vous voulez, vous voulez dormir avec elle vous l'apprenait. Je suis là quoiqu'il arrive. Ça fonctionne comme ça.

[00:58:40]

Ça veut dire que si, à deux heures du mat, je vais aller voir ma fille faire un câlin avec elle et dormir avec elle, je dois vous sa mère?

[00:58:46]

Faites ce que vous voulez, vous inquiétez pas, votre bébé ne va pas moins vous aimer et votre chien ne sera pas rompu parce que je viens et je viens faire quelques nuits. Non, ça ne marche pas comme ça. Votre bébé est tout petit pour l'instant. Elle a besoin de dormir et de manger. Je lui dis mais elle a besoin de mon odeur. J'en d'arrêter d'allaiter. En fait, j'ai compris que égoïstement, c'était moi qui j'ai mal la chose, pas la teeth.

[00:59:09]

Et en fait, ça nous a vachement soulagés. Et du coup, toutes les questions que voulait poser ma mère, je les ai posées.

[00:59:16]

Vanesse Vanesse m'a appris à faire un bain. C'est bête, mais à la maternité, tu sais, elles sont tellement pressées. Les sages femmes, etc.

[00:59:23]

Les puri, elles ont d'autres mamans dont elles doivent s'occuper. Elles ne peuvent pas passer du temps avec toi. La Vanesse, elle est toute la soirée avec moi. Ça gêne et franchement, pour moi, ça a été une très bonne option d'avoir cette dame qui vient à la maison et qui m'explique telle chose, telle chose. Elle m'a expliqué plein de choses. À un moment, la petite a eu des épisodes de colis qu'on a pu en parler. La petite commençait à avoir des reflux.

[00:59:44]

Je commence à en parler avec elle. Elle me donne des solutions. C'est bête, mais ça me rassure.

[00:59:49]

Et puis, comme tu dis, voilà, c'est des moments où une maman peut justement passer des soirées entières avec sa fille et distillers comme ça. Des petits conseils et j'imagine le soutien immense que je n'aurais pas imaginé. En cas, être tellement bien fait. En fait, Joreige.

[01:00:11]

Un peu aujourd'hui, Vanessa, je l'adore. Ça fait deux semaines qu'on se connaît, mais je l'adore. Ben ouais, ouais, elle attrayante place dans votre vie. Je suis un Reydel toute ma vie. Elle n'a pas rester là longtemps parce que ma fille, ma fille, n'a plus besoin d'elle et moi non plus. Mais ouais, je m'en souviendrai.

[01:00:28]

En tout cas, je m'en souviendrai. Après, ça a un prix. Il faut juste prendre en compte.

[01:00:33]

Quoi? C'est pas remboursé? Voilà, c'est ça. C'est souvent d'ailleurs ce qui bloque des services qui sont très chers ou très onéreux. Mais voilà, il y a aussi des priorités et parfois, cet argent qu'on aurait pu mettre ailleurs. On peut se dire qu'on fait un petit pactole. Ouais, enfin. Pour pouvoir se payer, on ne l'avait pas.

[01:00:55]

On saura. Pour le numéro 2 numéro 2, on se dira OK, est ce qu'on fait le choix de se remettre au boulot tout de suite? Ou est ce qu'on fait le choix tranquille?

[01:01:03]

Juste nous voilà. Mais bon.

[01:01:05]

Et alors, aujourd'hui? Un mois après ce chamboulement de vie, comment tu te sent qu'elle est la mère, justement, que tu sent que tu vas devenir ce que tu es, la mère que tu s'imaginait être? Je me sens hyper épanouie. Honnêtement, je pense avoir trouvé mon équilibre. C'est peut être un peu prématuré de dire ça parce que lhabitat à moi. Je pense surtout que si je peux me permettre de le dire un jour, j'en profite.

[01:01:32]

Mais il n'y a pas un modèle mieux qu'un autre, vraiment. En fait, chacun est différent, chacun a une éducation, mais je commence à me sentir bien. Je commence à trouver mon équilibre parce que, mine de rien, le travail, j'en ai beaucoup. Je l'ai repris trop vite, certes, mais j'aime ce que je fais, ça m'anime. Et tu vois, là, on fait ce podcast, on enregistre. Je suis trop contente de retrouver mon bébé.

[01:01:53]

Après quoi? C'est là, c'est mon moment dans la journée qui te diront mais attends, je t'envoie comme ça après Machin pour aller trouver un podcast. Fiala, moi? Ben ouais, ma fille a un papa déjà. Et de deux. Moi, j'en ai besoin. J'ai Vata qui gère. J'ai trop bien, déjà trop bien essayé parcours. Donc vraiment, je me sens bien et je tend à reproduire le schéma de ma mère après l'idée de ne pas faire exactement la même chose.

[01:02:16]

Mais je veux être cette femme accomplie et cette maman accomplie aussi. On va essayer de savoir bien parti entre ce qui nous a franchement.

[01:02:26]

Tu as l'air de connaitre déjà maintenant, en tout cas, un peu mieux que ce que tu penses. Oui, oui, ben oui. Maintenant que ta redescendues a été traité, marque autrement. Et puis voilà, on te sent sont animés par tous ces souvenirs avec ta maman et tout ce qu'elle a transmis. Ouais, tu disais tout à l'heure que la plus belle chose que doit transmettre une mère, c'est la possibilité de pouvoir continuer tout seul. Tu es à ce moment là ta vie où tu dois démarrer ta vie de maman toute seule et je te sent bien.

[01:03:04]

Bien ancré quoi dans la vie? Ça y est, je pense que les 9 mois de grossesse servent aussi à quelque chose. Tu vois, ça te permet de mûrir ce qui va arriver, etc.

[01:03:15]

Et je pense que tout est très bien fait, tu vois. Et voilà, la petite est là et a balayé toutes mes inquiétudes, en fait, parce que j'ai confiance en elle et j'ai confiance en moi.

[01:03:25]

Et en fait, l'histoire, elle, entre elle et moi et entre ce que je projette et ce que j'ai pu projeter et ce que l'on va me dire, etc. Et ça se passe très bien comme ça. Tu lui a parlé de sa grand mère. Elle en parle tout le temps, tout le temps. Parfois, je la vois qui regarde dans le vide ou d'arbalètes était en discussion. Ta grand mère, il se passe quelque chose, raconte moi.

[01:03:45]

J'aimerais qu'elle qu'elle la connaissent à travers mes d'anecdote. C'est tellement important pour moi. Ouais, tu as une vraie dimension spirituelle. Toi, tu crois beaucoup aussi? Oui, mais j'ai tellement de preuves, apprend on. Y croit, on n'y croit pas. Mais bon, certains diront que je serai Berchet, mais je ne crois pas être chez moi.

[01:04:04]

Je sais que ma mère, ma compagne, ne veut pas voir ma mère qui apparaît tel quel devant moi en disant oui, ma fille a dans sa vie, loin de là, mais je sais qu'elle est là. Je sais comment je communique avec ma mère, ma mère, à travers nos rêves. C'est tellement concret. Je sais que c'est notre moment à nous. Je sais que c'est pendant la nuit, mais c'est bizarre ce que je te raconte. Mais parfois, je me suis posé des questions et je me suis levé le matin.

[01:04:23]

OK. Ma mère est venue me voir, m'a dit ça, je vais faire comme ça dessine des choses, des nuages, des initiales qui apparaissent dans le ciel. Des choses, tu vois. Ça paraît fou, je sais. Mais je te rassure, je comprends. C'est fantastique d'ailleurs, parce que ça doit apporter un apaisement, une tranquillité de savoir qu'elle est là. Moi, dans ma tête, la vie ne s'arrête pas le jour où ton cœur de battre moi.

[01:04:50]

Pour moi, la ma mère, elle vit sa meilleure vie. Ça veut dire que là, la pauvre, elle s'est tapé deux ans et demi de cancer. Les hosto, les trucs. Moi, je suis bien contente qu'elle se la coule douce. Bon, elle me manque et je rêve de la prendre dans mes bras. Mais ce n'est que du physique.

[01:05:04]

Tu sais, je sais que je retrouverai. Ben écoute.

[01:05:08]

En tout cas, on te sent forte de. Ce qu'elle a transmis et de sa présence. Merci beaucoup, merci de m'avoir confié tout ça. C'est très, très inspirant, très fort, et je vous souhaite beaucoup de bonheur. Si tous les trois elle à la merci, merci de m'avoir reçu trop contente. J'étais entrée Flavy Canadien. Voilà, c'est la fin de cet épisode qui, je l'espère, vous aura plus. Merci Kanza de nous avoir ouvert ton album de famille avec autant de générosité et de spontanéité.

[01:05:45]

Nous, on se retrouve lundi prochain pour un nouvel épisode. D'ici là, appelez vos mamans, demandez leur de vous raconter votre naissance et embrassez l'effort à distance. Quant à moi, je vous embrasse aussi. Prenez soin de vous. Et puis, bien sûr, les. Oui, à tout de suite, Dieu m'a fait, ça doit avoir mis à terre Office Burny, tout près de WAZ Ma.