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Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de Maternité autrement. Vous entendrez ici des femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans compromis grâce à leurs récits. Vous serez, je l'espère, rassuré et émerveillé, réconforter et déculpabiliser. Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée. Bienvenue chez BLESSES.

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Bah, si on part du principe qu'il ne sert à rien d'attendre le bon moment, que ce soit pour monter sa boîte ou pour faire un bébé, alors on peut imaginer les possibilités infinies qui s'offrent à nous. L'appel de l'entrepreneuriat et celui de la maternité arrivent parfois de l'un après l'autre. Et puis parfois, tout arrive en même temps. Et même si sur le papier, il paraît un peu fou d'envisager ces deux énormes projets de vie en simultané, certaines success stories existent bel et bien avec la cohabitation d'une vie pro et d'une vie perso qui s'entrelacent habilement, voire même qui se nourrissent l'une l'autre.

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Quand Cécile Roederer a eu l'idée de lancer un concept store qui regrouperait tous les plus craquants créateurs pour enfants. Elle n'était pas encore maman, mais la maternité l'a vite rattrapé et elle s'est donc retrouvé à devoir jongler entre deux activités très prenantes d'un côté, la naissance de Charles, son premier bébé, et de l'autre, un bébé différent, mais nécessitant aussi une présence et une attention constante. Sa marque Small Ball, concept store génial et incontournable qui a su s'imposer comme une véritable référence dans l'univers de la mode et de la déco pour enfants.

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Alors, comment fait on pour tout mener de front ou cette entrepreneuse bouillonnante a t elle puisé son énergie? Comment imaginer vivre le plus grand des bouleversements personnels tout en gérant une entreprise en pleine éclosion? Finalement, puisque l'on est capable de porter la vie, alors rien n'est impossible. C'est ça. Je vous laisse donc découvrir l'histoire inspirante de Cécile, pour qui le mot mom preneur a sans doute été inventé et qui a tout mis en œuvre pour ne jamais avoir à choisir entre sa boîte et ses bébés.

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Bonjour Cécile Bourgeon.

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Clémentine Chirat a vite rencontré aujourd'hui. Moi aussi, je suis ravie parce que ça représente pour moi. Voilà ce qui se fait de mieux en termes de mode pour les enfants et maintenant pour les mamans et pour les tout petits. Et puis aussi en déco. Et puis aussi maintenant, produits de soins. C'est vrai que moi, j'ai démarré ma maternité. D'ailleurs, je le disais dans mon épisode que je m'étais découvert une passion pour tout ce qui est puériculture et boutiques de bébé.

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Et j'ai voulu que la tienne était une espèce de sanctuaire où j'allais régulièrement. Voilà donc Les Belle, pour moi, fait vraiment partie de ma vie. Je suis très heureuse aujourd'hui de découvrir l'histoire qui se cache derrière sa fondatrice. Alors, on a commencé par une petite présentation pour celles qui ne te connaissent pas. J'ai demandé ton nom, prénom, ton âge, d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie et de qui est composé ta famille, s'il te plaît.

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Alors je suis Cécile. J'ai 43 ans, j'habite à Paris. Donc, comme tu disais voilà, j'ai créé ce label il y a douze ans. Dans ma famille, même ma petite tribu. C'est donc Pierre, mon mari, qui m'accompagne au quotidien dans ma déballent. D'ailleurs, nous sommes associés tous les deux dans cette histoire.

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Et puis j'ai deux enfants, Charles, qui va avoir 11 ans demain, et Nina, qui a 3 ans, un peu plus de 3 ans. Et moi, je suis. Je suis à Paris depuis une vingtaine d'années. Mais avant, je viens de la région lyonnaise, en Beaujolais. OK, donc, tu a une société qui existe depuis 12 ans et un enfant qui a onze ans exactement.

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Je n'étais pas maman, mais ça n'est pas la grossesse ou la maternité qui m'a poussé à créer ma l'ébène, mais plutôt dans mon entourage, en fait. Mais mes copines qui, justement, avaient leur premier enfant après. Je viens d'une famille aussi assez nombreuse puisque j'ai quatre grandes sœurs avec en tout Yazdi, dix petits enfants. J'ai pris Budjet Fille Tributes, filles, Boyacá et a été la dernière. Moi, je suis la dernière des sept grandes familles.

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Et effectivement. Mais mes copines avaient commencé à avoir leur premier enfant. Moi, je l'ai eu un petit peu plus tard, mais juste un an après. Et je suis parti vraiment d'un besoin qu'elle avait dû me dire elle, elles. Brossel était assez active et à aucun moment, elle n'avait pas vraiment le temps d'aller faire. Si cette boutique pour acheter de la déco, acheter de la mode pour leur bébé crée tout l'univers un peu de l'heure de la chambre et je me suis dit il y a quelque chose à faire.

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Effectivement, leur faciliter la vie et en même temps, avec des marques et des créateurs qu'on trouve pas partout, qui sont assez créatifs, originaux et donc sourcer toutes ces créateurs un peu partout.

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C'est ça qui est génial. C'est je sais. Chez Small Belles, on va découvrir des pépites. Exactement. Moi, tu m'as fait découvrir des marques qui, aujourd'hui, font partie finalement de notre. Mais qui a fait que tu a déniché vraiment la première? Et ça, c'est un vrai talent. Tu a donc été chinée un peu vertement et continue à tout le reste. Vraiment de notre mission de dénicher les plus beaux créateurs.

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Et on adore ça. Oui, mais ça se sent. Et alors? Du coup, toi, tu lances les boules en 2008 8 le 18 août 2008.

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D'accord, donc, c'est à la base, c'est un site Internet. Ah oui, on a la boutique. Elle est venue 15 ans plus tard, un an plus tard, donc, le 18 août 2008. Et en fait, l'idée que j'ai eu, c'était en 2007. Vraiment, j'ai posté plus d'un an quand même sur le projet. Le business balance, j'imagine ne c'est rien à Internet, la base. Je viens du Plateau, j'ai bossé chez Démarquaient du Ritals, mais vraiment, j'étais centré sur ce que les mamans avaient envie, avaient besoin les jeunes parents.

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Et je pense que ça a été finalement une force au début de pas avoir d'enfant. Donc je ne faisais pas ça pour moi, mais je faisais vraiment ça pour des mamans que j'avais identifiées et des besoins.

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Mais en fait, très vite, tu tombes enceinte. Ouais, enfin, un an après, ça allait donner.

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Est ce qu'on lance le 18 août 2008, Pierre et moi, on se marie en juillet 2008, donc juste un mois avant le lancement. Là, là, quelle année!

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On aime bien faire en lançant votre boite et vous vous êtes mariés la même année? Ouais, c'est ça. Et en fait, en janvier, je tombais enceinte.

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OK, alors je n'étais pas prévu aussitôt à avoir des enfants. J'allais évidemment envie. Après, on en avait envie tous les deux. Et puis, c'est en fait en décembre, pendant les vacances d'hiver, on s'est dit Tiens, voilà, je n'arrêterai pas la pilule pour tomber enceinte. Je sais qu'en moyenne, j'ai des copines qui avaient un peu galéré, donc je me suis dit s'assoira à mettre 9 mois, 12 mois, 18 mois. J'en sais rien.

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Tranquillement comme ça, j'ai un an de lancement de boite et on part à un salon avec un salon. Assez ces en fait de la mode enfant à Florence, en Italie. Là, j'avais arrêté donc depuis un mois la pilule et fugitivement, ça a été un bébé conçu là bas. Tout de suite après, je suis tombé en fait les premiers mois, donc j'ai une chance. C'est vrai que c'est une vraie chance, mais c'était assez tôt et je m'attendais.

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Je me suis dit Ah bon, ça va être sportif après ça? Ça s'est plutôt bien passé.

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Mais est ce que c'est quand même de baigner dans cet univers de l'enfant parce que ça faisait presqu'un an que tu baignais dans ces marques? Les petites fringues. C'est vrai que c'est craquant. Est que ce que tu penses que ça ta aussi à accélérer? Peut être ton.

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Je pense que ça va pas accélérer parce que je le voyais vraiment comme mon job, ma passion, mais mon job. Je ne faisais pas trop l'amalgame. J'avais envie d'être maman et avec Pierre, on avait envie d'être parents. Donc il n'y avait pas de sujet après Jeux. Je trouve que le fait d'avoir un enfant, ça m'a quand même ouvert les yeux sur pas mal de choses à voir, de ressentir plein de choses sur la praticité des choses, des vêtements.

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Oui, je me suis mis dans la peau d'une maman avec bonheur, avec des envies d'ailleurs. Tu étais cliente de ta propre marque et donc je trouve que ça, oui, on a un autre prisme.

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Bien, ça était super enrichissant. Et donc, tu découvre que j'étais enceinte en revenant de Florence. Voilà. Ouais. J'ai reçu un appel. J'ai vu que c'était à Florence. C'était une bonne nouvelle. Non, c'était une super nouvelle.

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On était très heureux. Super nouvelle.

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Il était tout à son Déziré, Yondu, mais c'est vrai que je m'attendais. Je m'attendais pas à ce qu'il arrive aussi vite, en fait. Après, il, c'est très bien qu'il vaut mieux ça que le son, très exactement. Alors, comment s'est passée ce début de grossesse? Là, t'as pas été trop malade. J'ai pas été malade du tout. J'ai eu la chance sur mes deux grossesses. Je n'ai pas été malade. Je suis d'une nature un peu speed, assez dynamique, un peu énergique.

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Donc c'est vrai que je ne freine pas mon rythme jusqu'à ce qu'à un moment, quand même, en juillet, je me souviens, il fallait que je sois plus tranquille. En fait, j'avais, je n'avais pas du tout des menaces d'accouchement prématuré, mais j'avais un utérus assez contractiles. Je l'ai vu pour ma deuxième aussi, donc après ça, ma moins surprise.

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Et du coup, effectivement, fallait que je me pose et que je j'alterne plutôt de temps en temps à me poser. Donc j'ai passé quand même. Soit les mâles ont été quoi?

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Mon mari travaillait encore, n'était pas complètement avec moi à 100%. Il m'a rejoint quand Charlène et en fait, moi, je bossais, j'étais.

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J'ai commencé dans mon salon, dans mon appart et on avait envoyé au mois de juillet quand même quatre stagiaires avec moi dans la parte enceinte et je me retrouvais quand même dans ma chambre qui en plus minuscule dans cet appartement. Je me suis retrouvé quand même pendant 3 semaines comme ça, un peu avec une petite table pour mettre mon ordinateur. Et je faisais mes points avec mes stagiaires qui venaient prendre mon lit. Donc assez drôle, mais.

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Mais ça s'est bien passé. J'ai accouché en temps et en heure. C'était juste en septembre, un peu chargé parce qu'on y tous les salons, les mode.

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Donc tu n'as pas fait si bien. J'en ai fait quand même une partie. Je crois que j'ai juste un dernier mi septembre que j'ai passé. D'acculer les objets je vais accoucher le 15 octobre et j'ai accouché le 7 octobre. D'accord, et en ce qui me stresse juste, c'était qu'on était toujours dans notre appartement et je tissaient à pied. Ecoute Pierre, s'il te plaît, je ne me vois pas revenir. Tu jamais éternités avec un bébé hurlant dans les bras et quatre jerky qui sont là.

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Tu n'as pas d'intimité quand tout le monde est dans ton salon, cuisine dans tes toilettes, l'appart. T'étais quand même pas immense et je me suis dit Mais comment je arriver à Charis? Pas si j'allais pas me faire un baby blues? Peut être, mais jamais. Comment va réagir? Je me suis dit il est urgent de trouver des bureaux. Et je me souviens.

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Je disais à mon bébé Steevy, tu tiens le temps qu'on trouve des bureaux, stp.

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Et on a déménagé une semaine avant que j'ai accouché. Et donc je pense que j'ai relâcha à ce moment là, donc début octobre. Bon, c'est bon. Maintenant, tu peux venir op.cit. Chez les maternités, les moments où Jaccoud sur Joliet, des déménagements Tiangong.

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Il faut que tu ais ton petit nid avant d'avoir ton bébé.

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Et ça, c'était ça m'avait pas mal soulagé. Bon, ben au moins, je rentre à la maison, peut être en vrac, ou je ne vois pas comment je n'aurais pas 4 stagiaires sur mon lit. Mais voilà, c'est vrai qu'au moins, j'ai un peu plus d'intimité et avoir ce moment plutôt en famille.

[00:11:22]

Juste Pierre, mon bébé.

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Ouais, donc. En fait, toute la deuxième année de ta boite, ça a correspondu à ta grossesse.

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Quand on a ouvert en août 2008, en janvier 2009, j'étais enceinte. Oui, il est né en octobre.

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Non, on fêtait les 1 an du site auquel j'ai été, alors c'était bon.

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C'était c'était intense, évidemment, parce que début, tu cours partout.

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Heureusement, j'avais bien préparé le projet, donc ça allait. Je n'étais pas perdu, mais c'était un rythme assez speedman. Qu'est ce qui a permis?

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Tu penses d'accomplir cet exploit entre guillemets? Parce que je sais qu'il y a pas un exploit.

[00:12:00]

Il y a plein de gens qui le font.

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Oui, il y a plein de gens qui le font, mais c'est vrai qu'en fait, c'est des moments de vie où tu crées deux choses fondamentales à la fois ta vie pro et vie perso vont être transformés en fait des moments de croisée des chemins. Dans tous les domaines, on peut se dire que c'est un moment où t'as envie de te consacrer plus à l'un qu'à l'autre. J'aime bien. Ouais, c'est comme j'aime bien avoir plein de projets en même temps.

[00:12:28]

J'ai toujours plein de projets d'avant, donc je pense que je suis comme ça.

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De toute façon, j'aime bien mélanger toujours. J'ai quand même créé avec Pierre.

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On bosse ensemble depuis. Elle a 12 ans, 26 12 ans sur le projet, mais à plein temps depuis. Depuis au moins 11 ans. Bon, je vais dire que je mélange quand même pas mal. Oui, c'est le pro et après moi, ça me fait être dans la création, dans des projets, me donne une énergie folle. En fait, ça, ça me fait pas peur et au contraire, je ne sais pas ça.

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L'un alimente l'eau exactement.

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OK, je dis pas que ça a été facile, mais ce n'est pas avant que ça a été compliqué. C'est plutôt, je trouve retour après l'accouchement, le premier bébé et la gérer de front les deux. En arrêtant une semaine fin, c'était plus dur et j'ai bossé vraiment jusqu'au dernière dernière limite. Parce que j'étais en forme, ça allait.

[00:13:17]

Est ce que pendant toute cette grossesse ou en même temps, tu te fais tu gérer le démarrage d'une boite? Est ce que tu as eu quand même du temps pour toi? Est ce que tu a eu du temps pour préparer cet accouchement et ce que tu projetais et ce que tu tu a quand même gardé? Il en est quand même un. Fouilla juste. Non, non, non, non.

[00:13:37]

Withers, qu'on a du mal à imaginer une telle frénésie professionnelle réussie. Gestion de gestion et d'organisation. J'ai pas fait de préparation classique à la maternité. En revanche, j'ai fait de l'haptonomie. Donc, on a eu fissent avec Pierre Chouaki.

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C'était un vrai moment, justement, Baa2. Un peu de Colignon, l'interaction à trois avec ton bébé. Et alors?

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C'est particulier. Alors moi, j'aime bien tout ce qui est un peu St-Gérard. La Shuichi, ça ne m'effraie pas. Le côté un peu plus ésotérique ou bizarre. J'aime bien ça, mon mari. Un peu plus, donc un peu pris, Fourez. Parfois, c'était un peu bizarre pour lui. Mais en revanche, c'est vrai que c'est une sensation assez dingue de communiquer avec ton bébé, de le voir bouger.

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C'est vous, avait réussi elle à l'appeler comme ça avec les mains.

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Si on me disait ça fait des bébés super tonique, super éveillé, on dit anatomique. Effectivement, après ton bébé, quand il accouche, tu peux le tenir dans la paume des mains. Il se tient tout droit. Et oui, t'as raison hypertendu. Ouais, et c'est vrai. Hallucinant.

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Moi, quand il est né à votre fils.

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Mais il est éveillé et tonique. Je dis c'est l'haptonomie.

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Ah ouais, c'est vrai. Il avait des grands yeux éveillés, regardait hyper curieux partout et assez bien tonique.

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Comment tu appréhendaient cet accouchement? Est ce que tu réjouissais ce que ça te faisait flipper? J'appréhendais pas. J'appréhende toujours. Forcément, en fait. Après, quoi qu'il se passe un truc qui ne va pas, que bébé aille pas bien. De souffrir le martyre. Bon à prendre ce genre de chose, mais en moi, je n'étais pas. J'étais plutôt assez zen, assez calme. Ça allait. J'en avais parlé avec tes soeurs. Oui, j'en avais, j'imagine.

[00:15:17]

Et je pense que comme j'avais tellement de bébé autour de moi, j'ai mes sœurs qui avait accouché avant moi. Elles ont eu plusieurs enfants et copines. Je n'étais pas la pionnière. Tu n'étais pas la première. Je n'étais pas l'aînée d'une tribu. Donc voilà, je me renseigner, je m'informe. Mais voilà, j'ai toujours eu cinq étoiles.

[00:15:36]

L'inconnu n'est pas l'inconnu. Après, je me suis quand même.

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Quand tu parlais préparation, oui, j'ai eu très acupuncture au plein de trucs comme ça et je vois mon acupuncteur qui me suit depuis très longtemps. Et puis, je n'avais pas envie d'aller jusqu'au terme thermes. Je ne sais pas pourquoi. Je me dis Allez, c'est bien d'accoucher un petit peu avant le 15 octobre. On le voit bien le 6 octobre, la veille. Chaque fois, j'ai vu mon acupuncteur la veille de l'accouchement. Tiens donc. Je recommande, je recommande vivement ici et là, je le vois et immediat, c'est assez bon, ça va être prêt.

[00:16:12]

Il m'a préparé. En fait, il me prépare à l'accouchement et ça m'a préparé. En fait, d'une façon, je pense que c'est lié à ça. Mais les deux fois, ça a été. Un peu long, mais doux, lent, tranquille, progressif et quasi sans douleur, et même le bébé. En fait, c'est vrai, il prépare aussi le bébé à cette sortie là. J'ai l'impression et c'est vrai que j'ai vu mon acupuncteur dans la journée, m'a dit ça va être, c'est bon, ça va être cette nuit ou le lendemain, le surlendemain.

[00:16:40]

Effectivement, on est allé à la maternité. Je me souviens plus trop, mais vers 3, 4 heures du mat, dans quatre heures, je pense. La monitoring chalupa, je me suis.

[00:16:49]

C'était trop tôt, j'avais contractions.

[00:16:50]

Mais bon, j'ai le premier. Tu sais jamais ça partir, mais c'est quand même. Et les contractions qui t'ont amené à aller à l'hôpital alors qu'il détaille J'avais perdu le bouchon muqueux avant racinaires. Mais. Mais oui, c'est ça.

[00:17:05]

Si les contractions. Mais je pense que je suis venu un peu tôt. Elles m'ont dit non, mais on va vous garder. Ça sert à rien de revenir dans deux heures, dans une heure. En fait, on nous a mis dans une chambre, on était tranquilles. J'ai somnoler jusqu'à 5 6 heures. Comment visualiser ce moment? J'ai fait un petit projet de naissance.

[00:17:22]

Déjà à l'époque. Ouais, ouais, ouais, ouais.

[00:17:27]

Mais je l'ai fait genre 15 jours avant d'accoucher. Mais je voulais vraiment le remettre quand et Baudier connaissent. Je l'ai remis tout de suite en arrivant. Ouais. Et donc, mon obstétricien que j'adore, qui me suit depuis 20 ans, qui est génial.

[00:17:39]

Il a vu ça et effectivement, j'ai eu ça était assez suivi ce projet de naissance pour faire un projet de naissance. Il y a 11 ans, c'est que tu étais quand même très informé. Ouais, je sais plus, mais je ne sais plus pourquoi j'avais fait ça. Je voulais un moment.

[00:17:54]

Je voulais maîtriser les choses pendant cet accouchement.

[00:17:58]

Impossible ainsi de trop peut maîtriser.

[00:18:01]

Et effectivement, je voulais un accouchement. Un vrai moment, pas trop médicalisé, surtout pas trop médical. J'ai quand même. J'étais quand même pas un accouchement à la maison. J'ai quand même diaconesses, mais elle avait choisi cet hôpital.

[00:18:15]

Vraiment? Parce que c'est très ancien.

[00:18:18]

Il accouche là bas, ok. Et ma sœur avait accouché aussi là bas. Et puis, quand je suis arrivée, je connaissais pas armé, mais j'ai bien aimé. C'est hyper humain et j'ai déjà un accueil très enveloppant. Et donc, si vous respectez vraiment ce projet naissant, ils l'ont luche.

[00:18:32]

Ça faisait peut être deux 3 pages Web quand même. Je suis donc énervée. Qu'est ce qui avait dedans VBA? Je ne me souviens pas de tout en dénommait dans les grandes lignes. Maintenant, non.

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En fait, je voulais absolument ne pas être les pieds dans l'étrier tout de suite. Retarder le moment le plus tardif pour avoir une péridurale et être un peu en imposant si journalisation.

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Donc, là bas, je voulais prendre un bain. Là bas, il y a une très grande salle de bains avec une grande Bellemarre façon un peu jacuzzi. Donc j'ai pris un banc, y'avait des ballons, donc j'ai fait vraiment tout le travail sur des gros ballons comme au Pilates. Tu Weis, et puis j'ai vraiment été debout et marcher pendant longtemps, si bien que même je suis arrivé quasi ou presque. Même pas me faire la péridurale. Je crois que c'est arrivé jusqu'à 9 de dilatation.

[00:19:14]

Je ne pense pas avoir une physiologie particulière. Je pense que c'est vraiment l'acupuncture.

[00:19:18]

Je n'ai pas eu mal, mais c'est hallucinant. Je ne sais pas si tu avait des contractions, mais je n'avais pas mes pas douloureux, non. Je sentais le travail, mais je n'ai pas eu mal. Je n'ai pas vraiment. Même pour ma deuxième, je n'ai quasiment pas eu ma un peu des règles un peu fortes. Pour ma deuxième, sinon, j'allais tamales et donc le travail s'est fait comme ça tranquillement et donc un. Mais en fait, vous y êtes, vous êtes à deux doigts, ça ne sert à rien.

[00:19:41]

On y va à quoi? Vous avez pas mal? Vous souffrez pas? On y va. Je dis non, non, je ne sais pas comment ça va après.

[00:19:49]

Donc vous me poser, j'ai bien fait ou pas, j'en sais rien. Tiens, la houle Lastminute, je l'ai eu Lastminute. Alors ça a eu l'inconvénient de ralentir le travail et du coup, ça faisait une pause. Du coup, ça a stagné et c'est ça pendant plusieurs heures.

[00:20:03]

Après, ça n'avançait pas. C'est un peu dommage. Oui, je ressentais quand même tout dans le sens. Je n'ai pas eu trop forte. Je ressentais vraiment le travail, la poussée. C'était chouette, c'était pas trop médicalisé par rapport à l'hôpital Trousseau après où j'étais. Ça donnait sur le jardin. Je me souviens, c'était le 7 octobre. Il faisait pas hyper beau, mais à un moment donné, il y a eu des rayons de soleil qui rentraient dans la pièce et je me suis dit ça un super moment pour accueillir mon fils.

[00:20:31]

Non, j'en ai un très bon souvenir. Les sages femmes étaient super et mon obstétricien est arrivé à juste moment pour accoucher. À la fin, c'était génial. Et donc le matin, puisque je suis arrivé, j'ai accouché à 19h30.

[00:20:44]

Mais ça s'est fait. Voilà dans la montée l'ONTT long.

[00:20:47]

C'était effectivement long, mais bon, le bébé souffrait pas, ça allait. Et moi non plus. Donc voilà. Et à 19 h 30, il a un peu avant 19 h 30, il a pointé à la boutonné.

[00:20:56]

J'ai pu sortir moi même le maître de classe.

[00:21:01]

C'était forcément une explosion d'émotions. On est en pleurs tous les deux. C'est même moment absolument magique.

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J'en ai encore la chair de poule. C'est merveilleux.

[00:21:12]

C'est comment tu qualifieraient ce moment là de la rencontre avec ton bébé? Tu la posé sur toi. J'ai eu du pot, il est venu sur moi. Couper le cordon on était tous les trois vraiment les larmes ont pleuré de joie, de bonheur. Il était tout boursouflé. Je me souviens mon mari, qui a toujours son humour.

[00:21:33]

On dirait un crapaud. Il ressemble, ressemblait ma Sima.

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C'est vrai qu'il était tout un peu pour souffler un peu de tête de boxeur. Tu vois les paupières hyper gonflées.

[00:21:44]

Voilà un moment de voile et de peau à peau. Et à un moment donné, on le prend pour faire les premiers soins.

[00:21:52]

Et là, ça a été bizarre. C'est à dire que tout le monde sortait de la pièce. Pierre. Les sages femmes? Charles.

[00:21:58]

Et là, d'un coup, j'ai une chatte. Je me suis retrouvée toute seule. Je me suis mis à pleurer, pleurer, pleurer. Mais pour le coup de tristesse comme ça. Comme si je pensais à l'enterrement d'un couple qui chute aussi.

[00:22:10]

Et je me suis dit Ça y est, j'ai donné, j'ai donné vie à Charles. Et en fait, j'ai une sensation. J'ai pas fait cet enfant à vie, il est IVI, mais il va mourir un jour et j'ai lu ça dans OE et ça m'a rendu profondément triste parce que je pense comme on me l'enlever pour aller faire ses soins.

[00:22:28]

J'ai eu cette sensation. Je me suis dit Ah, c'est, aurais tu dis à maman, maman ou tu vas t'inquiéter à un moment donné?

[00:22:34]

Toute ta vie, ça fait partie de toi, mais c'est fou que tu les eut aussi immédiatement. Immédiate n'a ressenti la peur, quoi. J'ai ressenti cette peur là. C'est cette protection, en fait, ce désir de mon petit code.

[00:22:46]

Mais oui, et alors? Tu avais décidé de l'allaiter, ce petit chat? J'avais décidé l'allaiter. Donc voilà, j'ai mis Baget fils d'accueil.

[00:22:54]

Et puis après, dans la chambre, pas une partie de plaisir. Franchement, je pense que c'est marrant. C'était le pire moment par rapport à mon accouchement. Tu vois qui s'était plutôt bien passé. Je n'ai pas de souci.

[00:23:06]

Là, c'était la montée de lait, les seins, mais j'ai l'impression d'avoir été partant en béton. C'était moi, c'était dur. Tu te sens un peu seul et là, du coup, entourez. C'est ton premier. Alors après moi, j'ai accouché.

[00:23:19]

En plus, dans une période, c'était A-H1N1. J'avais zéro visite avec mon mari puisque a-h1n1 tous les hôpitaux, je pense que c'est un peu comme le Kovy du Goutal s'est déroulée.

[00:23:30]

La partie arrière était articulé aussi.

[00:23:33]

Et donc voilà, il y a des moments. Bon, bah, voilà ton mari, pas 24h 24 avec toi. Après, il était bien pour t'expliquer quand même la mise aux seins.

[00:23:42]

Mais oui, je me souviens si les débuts sont assez durs.

[00:23:46]

Épilée la première nuit, ça savater un peu cassé, mais c'est la. Tu es à côté de toi, tu sais comment on va s'en sortir? Bon bah, mon petit chat, parce que oui, oui, à ces petits moments de ce que je vais être à la hauteur et ce que je vais y arriver.

[00:24:06]

Puis en même temps, hyper ému parce que c'est un enfant. Et donc, combien de temps? La maternité? Trois jours assez rapidement? Bien parce que je sortais.

[00:24:17]

Bon, ça va, ils avaient repris du poids, donc ça allait.

[00:24:21]

Mais c'est vrai que je me suis je bien resté, peut être une journée plus tard, pour montrer un peu le chemin. Et puis on fait homme. Bon, votre bébé va bien, vous allez bien après. Très contente d'être à la maison, d'être chez toi, donc sans stagiaire, sans la caissière.

[00:24:39]

En fait, j'ai vraiment fait une pause.

[00:24:41]

On va étirent d'une semaine, une semaine, une semaine. C'est un voilà sans trop trop échanger machin.

[00:24:50]

Après, je suis resté quand même encore un peu à la maison parce que bon, j'ai un peu taller suite à ma base. Tout ce qui s'ensuit avait mal. Ouais, ouais, j'avais une vision. Ouais, enfin, une déchirure fléchira. Du coup, fallait se remettre là dedans. Ce n'est pas très bien.

[00:25:05]

Pendant une semaine, je trouvais que c'était le pire après l'allaitement qui est parfois compliqué. Plus les suites de l'accouchement, ça, c'est pas le truc rigolo, je trouve. Rétrospectivement, quand tu es rentré chez toi, justement, donc ton équipe, heureusement, n'était pas là. Ouais, ton mec a pu être désormais. Il avait arrêté, il est d'accord. Boite de pub et du coup, il était vraiment invité. C'était un peu le truc. Je lui ai dit Écoute, là, on va avoir un bébé.

[00:25:32]

Je crois que la boite, elle, commence à prendre. C'est pas mal. Ecoute, rejoins moi après. C'était un pari parce que moi, j'étais encore. J'avais encore le chômage, pense tout juste le chômage de créateur d'entreprise. J'avais pu en bénéficier. Je ne pouvais pas encore vraiment me payer.

[00:25:46]

Bon, allez hop, on met tous les deux dans le même panier ce qu'on n'avait pas voulu faire au tout début de job.

[00:25:51]

Là, c'était un peu bébé.

[00:25:53]

Un liant, les trois dedans. OK.

[00:25:58]

Oui, mais voilà qu'il était à plein temps avec moi. Et après, j'ai mes sœurs qui sont montées, moi qui sont venus à Paris, qui est venu m'accompagner? Ma soeur du Danemark, ma soeur de Lyon.

[00:26:08]

Donc oui, elle s'est dispatché comme me un peu Jacquinot. Retour avec voilà. C'était c'était chouette d'être entouré.

[00:26:17]

Helton aider à ces salles.

[00:26:20]

Ted à prendre confiance, à te montrer certaines choses, à répondre à ta question. Voilà, c'est que c'est quand même génial. C'est précieux d'avoir des amis ou des soeurs qui sont passés avant ça. Et puis, j'avais une de mes meilleures amies qui était enceinte. En même temps, on est tombée enceinte en même temps et ça, c'était génial aussi de vivre à la coucher 5 semaines après mois et donc pareil. C'était sympa d'être enceinte avec une super copine pour vivre et échanger.

[00:26:44]

C'est pas mal et après pareil d'avoir nos bébés ensemble.

[00:26:48]

Changer, toi, tu fais comment un machin?

[00:26:51]

Donc c'était pas mal. Qu'est ce que tu a trouvé de plus difficile, toi, dans le post-partum? C'était de gérer les deux, le boulot.

[00:26:58]

Et ça, c'était dur. Enfin, je l'ai fait en mai.

[00:27:03]

Ça aurait été quand même une semaine comme ça. Bon, j'étais un peu. Fallait pas que j'étais dans la vie.

[00:27:09]

En plus, tu fais un site internet, tu dis pas écouter, on va faire une petite pause. On va couper pendant trois semaines. Vous livre plus, on prend plus de commandes, ça ne s'arrête pas.

[00:27:17]

On fait un site. Et puis, je faisais tout. Au début, je n'avais évidemment jamais tué. T'es à la fois service client aux achats. Tu fais un peu tout et un peu toute seule. Donc tu es obligé d'être sur le front et capitaine de capitaine et en même temps, vraiment dans l'opérationnel. T'es pas juste capitaine à diriger? Oui, oui, oui, donc tu as les mains vides de production et c'est vrai que ça, c'était dur.

[00:27:39]

Je me souviens plus ça tombait sur la clôture comptable, premier exercice ad hoc. J'ai fait des études d'économie, de gestion. Donc ça va, je suis.

[00:27:47]

J'aime bien les chiffres. Il n'y a pas de pb, mais c'était quand même ma première clôture comptable de ma vie.

[00:27:53]

Je ne comprenais pas toujours tout. Un expert comptable, mais là, c'était c'était l'enfer. Et j'ai plus Chelle grand livre et trucs.

[00:28:00]

Mais avec mon bébé au 100, ça, c'était dur.

[00:28:05]

J'ai des souvenirs, un peu de pas de désarroi, mais je ne vais pas dormir, me reposer. Donc oui, c'était compliqué. Ça, c'était dur à gérer. Les deux Tula l'étaient exclusivement. Oui, et ça se passait comment? Pas génial.

[00:28:18]

Oui, c'est ça. Pas génial.

[00:28:21]

Mais bon, c'est quand on sait que les débuts d'un allaitement, c'est compliqué, c'est compliqué. Fait, j'aurais dû me reposer. Enfin, j'aurais dû juste m'occuper. Mais on sait qu'il ne faut pas être trop fatigué. Sinon, la production de lait, tu produit pas forcément l'aide. Et à la fin, au bout de 3 semaines, je comprenais pas Charlie.

[00:28:37]

l'État Monseigne est resté deux heures à mon sang, comme ça changeait changé et iuris légitime.

[00:28:42]

C'est pas possible. Qu'est ce qu'il a acquis? Tu sais pas si c'est vrai. Quand tu allais, tu ne sais pas combien prendre. C'est toujours un peu la difficulté. Et là, je suis allé voir la pédiatre. En fait, vous deficits la fin à la mode anglaise Jaffas, mon fils, soeurette, l'horreur. Bah écoute, on va remédier rapidement à ça parce que le but, c'est quand même pas de d'affamés.

[00:29:03]

Du coup, j'ai mixé.

[00:29:04]

J'ai tiré un peu mantelet au début. Et puis rapidement, avec la fatigue, j'ai fait du mixte et rapidement fait assez. Ça s'est arrêté assez naturellement, dont j'ai l'allaiter en tout un mois.

[00:29:15]

Donc, au bout d'un mois, tu switches complètement sur les biberons. En fait, ça gêne quand même te soulager. Oui, tu récupère un peu aussi ça. Et c'est à ce moment là que tu recommençaient vraiment à travailler. Full time? Oui, oui, c'est à ce moment là que j'ai commencé à retravailler ou en tout cas, je suis allé au bureau à la réveiller tous les jours.

[00:29:37]

Tu a trouvé un mode de garde, j'ai trouvé. Alors on a eu une première compte. Charles avait, je pense qu'un jour pour faire l'adaptation, la troisième semaine avant que je retourne bosser, donc, a disparu comme ça du jour au lendemain. Au bout d'un mois, on a pas compris ce qui s'était passé. Un peu inquiétant quand même. Après un organisme pour sélectionner quand même les nounous et on a trouvé une nounou super. On a trouvé une famille aussi pour faire la.

[00:30:00]

Oui, j'ai avec une petite fille, Louison, qui avait 15 jours d'écart avec Charles et qui ont eu une relation. Ils ont été élevés comme des frères et soeurs. Top! Et la nounou nous a accompagnés jusqu'à la fin. Pendant 10 ans, elle s'est occupée aussi de ma fille Lila quand elle est née au bout de 15 jours. Donc, c'était elle fait partie de la famille. Génial. Bon étoile!

[00:30:23]

Au bout d'un mois, tu reprends le chemin du bureau. Du coup, ton équipe était contente. Oui, j'y étais où? J'étais content de m'y remettre. J'ai pas complètement quitté. Equité, j'ai fait moins d'une semaine. Vraiment? Ouais, mais c'est pas pareil dans les magouilles dans les mines. Oui, je suis content parce que plutôt que d'être tirailler à faire les deux, je trouve ça quand même plus agréable d'être au bureau. Tu bosses et après t'es avec ta famille et là, tu écoutes, tu te consacre.

[00:30:49]

Quand tu es au bureau, tu arrives à être complètement seul sur le boulot. Et quand à la maison d'arrêt, soit j'ai mis un peu de temps quand même. Non, jamais.

[00:30:56]

Il n'est pas facile, surtout quand tu vois, c'est ton mari. En plus, dans les bureaux qu'on avait pris en sous location, on était dans le même bureau tous les deux, c'est à dire qu'il y avait un petit bureau, un peu un bocal en verre où on était tous les deux les rares à ne pas faire. De là, vous étiez à la fois jeune parent, oui, et nouvellement associé. Exactement.

[00:31:16]

Et ça a été, disons qu'après, quand on a pris d'autres bureaux, s'est pas mis dans le même bureau. C'était mieux de séparer un tout petit peu réussi à trouver un équilibre. Au bout de combien de temps tu dirais? Je pense que les 2 3 premières années de Charles, c'était compliqué parce qu'on bossait beaucoup, beaucoup, beaucoup bosser le soir, le week end, donc, c'est surtout les week end où c'était compliqué.

[00:31:37]

Parce que après, quand il est petit, ça va au début la première année. Bon, ça va.

[00:31:42]

T'arrive à bosser avec ton ordi à côté, côté petite pause, mais c'était vraiment les 2 3 premières années assez dures. On a toujours beaucoup bossé quand même, mais après on a. On a réussi à préserver un petit peu plus de temps de temps libre. Mais c'est vrai que je ne voulais pas enchaîner tout de suite sur un deuxième, je me suis dit oulala, j'ai déjà semé les balles qui m'a capart pleinement. J'ai mon fils. Alors si je ne veux pas faire un burn out dans la foulée, on va éviter de faire un deuxième.

[00:32:09]

Et c'est vrai que j'ai vraiment attendu que attendu 7, 7 ans et demi. Mais je voulais vraiment. Moi, je suis assez admiratif des gens qui, coup sur coup, font des enfants avec les balles. J'aurais été incapable d'enchaîner et de faire tout ça. C'était du stress aussi parce que les balles étaient en jeunes pousses quand même, ma sûr.

[00:32:27]

C'est un peu les 3, 5, 7 ans dans une boite. Les 3, voilà. Après les cinq ans, une première respiration parce qu'on plus est devenue rentable. Donc, ça te met au Bootsy. Soulagement? Ouais. À quand un petit soulagement? Et puis, après 7 ans, quand Nina est arrivée, ça y est un peu plus. Voilà, tu sors encore un peu plus la tête de l'eau parce que la boite est structurée. Mais oui, il fallait gérer.

[00:32:47]

Moi, je voulais absolument arriver à gérer les deux et Charles, notre famille, notre couple aussi. Et donc, oui, c'est bon, c'est un peu, oui.

[00:32:57]

Donc on a eu la lucidité de ne pas se précipiter là où il était urgent d'attendre. Il était urgent, mais c'est vrai. Mais pour ma santé physique, mental et pour tout le monde, je pense que c'était mieux.

[00:33:08]

Donc voilà attendu, je me suis dit à quel moment c'est prêt et je me suis dit.

[00:33:13]

Bon, ok, ça y est, c'est bon et encore c'est bon.

[00:33:18]

C'est à dire convaincre mon mari d'avoir un deuxième Taisha parce que lui, elle a lui, fils unique Asus, qui épouse une dernière de 5 filles.

[00:33:28]

Ben moi, forcément, j'avais toujours en tête d'avoir une famille de trois enfants. Un peu le minimum pour moi. 3 La mini famille nombreuse 3 à 5 de ma famille et lui s'est dit maintenant, mais moi, j'étais hyper heureux d'un fils unique.

[00:33:43]

C'est génial. Pas du tout souffert. Et il a adoré.

[00:33:47]

Pourquoi 2 mois à. Super, j'adore ça, super papa en plus, qui s'occupe énormément de chats. Mais pour lui, il n'a pas forcément envie d'un deuxième. Pas une évidence, donc. Il a fallu.

[00:33:58]

J'ai un peu travaillé, a un peu travaillé là, ok. Et jusqu'au moment où. Où on a été près, on a eu une année épouvantable, l'année de mes 30 Navon, qui précédait en fait la conception Nina. J'ai perdu mon beau père six mois après, j'ai perdu mon père.

[00:34:18]

Pierre a eu un super grave problème de santé et là, je pense que ça nous a fait un peu un déclic. On s'est dit Balci maintenant d'enclencher le deuxième.

[00:34:26]

Ce serait peut être pas mal. Ouais. Et là, on est arrivé au bon moment. Faites une après. C'était à peu près de mois, a perdu mon papa.

[00:34:35]

Donc voilà, après tout, c'est toutes ces difficultés, les 6, 7 mois de difficultés. Nina est arrivée comme un soleil, en quelque sorte. Oui, et puis c'était la vie, quoi. La vie qui reprend le dessus.

[00:34:47]

Et je me souviens, la jour de mes 40 ans, on était avec nos deux mamans et Pierre et Charles. Et là, j'étais enceinte pour mes 40 ans en famille. Et voilà, j'en ai un personnage, me dit quand même J'entame mes 40 ans et la prochaine décennie avec. Chouette nouvelle parce que du coup, vous avez perdu tous les deux vos papas à quelques mois des concerts de. C'était cette année là.

[00:35:15]

Oui, mais voilà, les choses reprennent. Et donataires, tomber enceinte aussi rapidement que la route. Vous l'avez lavez. Bébé grossit aux Etats-Unis vers les fin de vacances.

[00:35:29]

On était partis avec Charles comme ça. On en profite à fond et je suis tombée enceinte là bas.

[00:35:36]

Un routeur. Et quand on est revenu, je n'y croyais pas tout de suite. Effectivement, là, j'avais eu un peu de nausées et alors? Je n'avais pas du tout eu des nausées pour Charles. Et puis surtout, les seins Malaussène. Ah bon? Il y a un truc Chauray. Donc là, tu t'écoutes un peu plus est vraiment sorti en pleine journée en mi septembre. Je détaille Pierre J. Je passe à la pharmacie.

[00:35:58]

Effectivement, c'était chouette. Charles vous réclamait un petit 3 4 qui n'aurait pas fait ce qu'il avait. Donc 6 ans. Il allait avoir 6 ans et moins de 3 ans.

[00:36:09]

Même qui me réclamait, il voulait absolument un petit frère ou petite. Oui, j'ai carrément parce qu'à 6 ans, tu n'avais pas réalisé le 30 compte de ce qu'il a fait. Non, très content. Génial boy! Alors, comment s'est passée cette deuxième grossesse? Il en a 13, plutôt. Billant toujours un bon rythme. Pourquoi changer?

[00:36:31]

J'ai bossé jusqu'à la minute, vraiment, à la veille du jour, donc tu as pu bosser jusqu'à la dernière minute du Brésil.

[00:36:38]

J'étais en forme à chaque fois, j'étais en forme. Hier, juste 15 jours avant, j'étais à la maison où je bossais à distance. Le télétravail un peu avant l'heure. Mais j'ai bossé vraiment jusqu'au 20 et jusqu'à jeudi, 18 heures. J'ai envoyé des mails. J'avais une interview prévue pour le lendemain que j'ai réussi au même moment d'accoucher à dire non.

[00:37:02]

En fait, laissez moi juste quand même le week end.

[00:37:04]

Je répondrai lundi, donc le lundi à l'hôpital. Oui, mais oui, oui, oui.

[00:37:11]

Et tant que j'étais en forme, ça va. Je m'étais dit je sais qu'après, c'est plus compliqué. Donc je profite. Je bosse vraiment jusqu'à maintenant. Et ce n'était pas un sujet. Je n'étais pas d'accord. Pas fatigué, toujours ce petit côté un peu utérus, ça peut contractiles. Mais après, je d'habituer donc que c'était par des mouvements de travail. T'as rêvé de l'haptonomie?

[00:37:29]

Non, je n'ai pas fait de l'haptonomie. Est ce que tu as essayé autre chose? J'ai fait toujours mon acupuncture à l'acupuncture qui me suit, non? G. G. J'ai fait quelques séances.

[00:37:44]

De préparation à l'accouchement, mais pas grand chose, j'en ai fait 2 3, je crois que le traitement collectif comme ça, c'était toujours un peu compliqué à gérer. J'ai plutôt travaillé l'acupuncture, apparemment monture.

[00:37:55]

Ça me réussit bien. Vous aviez demandé le sexe?

[00:37:59]

J'ai hurlé à la pierre. Il était animé. Moi, c'était un garçon. Je veux le mite, un deuxième garçon. J'ai tellement adoré alors que lui voulait une fille au premier rang. Donc oui, évidemment, j'étais bien. Ce serait sympa quand même parce que j'ai dû convaincre pour un deuxième. Je suis pas sûr que le troisième, ça marche pas.

[00:38:16]

Donc, ce serait sympa d'avoir les deux, d'avoir une fille. Et puis une fille, ça me tient vachement à coeur parce que je suis un peu quand même pas féministe dans la vie.

[00:38:25]

Et puis tu viens d'une lignée de sœur et j'ai envie de transmettre aussi à ma fille. Je sais pas ce que c'est d'être une femme aussi dans ce monde d'aujourd'hui. Avoir les deux, c'est super, donc ça a été une chance. On a eu les deux filles et donc on a su.

[00:38:43]

On a su tout de suite et Pierre était hyper content, hyper heureux d'avoir une fille.

[00:38:49]

Oui, assez, il est assez gâteux. Sans blague. Et elle a fait moins rêver la 2mn quand on est la fondatrice de Smalls Belle et qu'on a une chambre de bébé à aménager et un dressing à constituer. Je ne sais pas.

[00:39:06]

Raconte moi est ce que tu, malgré le fait que tu baigne dans toutes ces marques, dans ces jolies choses toute la journée? Est ce que tu a pris du plaisir, malgré tout, à constituer le petit trousseau tachi et à aménager sa Schwyz? Je l'ai fait, mais tu vois, c'est bizarre, c'est un peu les cordes.

[00:39:22]

Comme je n'ai pas eu beaucoup de temps avant, je m'y suis pris toujours un peu à la bourre et fait par exemple pour Charles. Il avait fait un petit berceau qui était collé au lit. On a fait pas mal de cododo, alors ce n'était pas vraiment. Il n'avait pas encore à l'époque les vrais lits cododo. Il était vraiment à la même hauteur que lui. C'est super pratique, je l'étais. Et donc j'ai fait ça pendant 3 mois avec Charles, 3 mois avec Nina, donc j'ai adoré les avoir accoter.

[00:39:45]

Mais finalement, leur chambre s'est aménagée même un peu pendant qu'ils sont enfin à leurs premiers mois. C'est étonnant, mais parce que finalement, j'ai bossé. J'avais pas tellement le temps n'occupaient.

[00:39:56]

Et c'est plutôt après tout ce qui fait quand même sur, bien sûr.

[00:40:02]

Mais après, j'aime bien, mais je ne sais pas si j'ai forcément pris le même temps que des copies. D'autres prennent le temps.

[00:40:12]

C'est un comble. En même temps, j'ai le choix, donc ça va vite.

[00:40:17]

Il y a aussi les collections. Alors si ça va aussi, oui, c'est ça toute la partie recherche benchmarking. Elle est déjà là, c'est sûr.

[00:40:23]

Après, j'avais vraiment des envies de tenues ou de cadres pour, mais pour mes enfants et j'avais le choix. Et ça devait être pas mal, non? C'est donc pour cette deuxième grossesse. Donc pas de l'haptonomie, de l'acupuncture. Donc, tu a accouché dans une autre maternité, à l'hôpital Trousseau. En fait, une de mes amies qui a failli perdre sa fille le deuxième. Mais elle m'a dit mes premiers mois d'accoucher près d'un hôpital niveau 3, parce que si elle n'avait pas été là, je pense qu'elle partait, elle et sa fille.

[00:40:56]

Oui, c'est vrai. Je me suis dit Altedia connais, j'ai adoré. Mais finalement, c'est pas non plus à côté. Et parfois même pas le temps 15 20 minutes.

[00:41:02]

Elles mettent un peu flipper, mais moi, je troquets alors que j'adorais mon gynéco, mais je me suis dit Bon, allez, je vais être raisonnable.

[00:41:10]

J'ai 40 ans. Allez hop, je vais à l'hôpital Trousseau où elle avait accouché. Donc voilà, j'ai été suivi quand même par mon gynéco. On vit tout le temps jusqu'à la dernière minute. J'avais assez peu de contacts. Du coup, ce n'est pas le même contact. On arrive, on connait pas bien les équipes n'arriver un petit peu différente. Alors pareil, je vois mon acupuncteur à 18 heures. La veille, la veille, Qualinet a dit à midi, le jeudi soir à 18h, je le vois juste.

[00:41:33]

Bon, il m'a dit que ça allait arriver. Donc là, je kase Charles chez les copains pour être tranquilles toute la nuit.

[00:41:39]

Si on doit partir à 4 heures du mat, sachant que je vais normalement accoucher le 31 mai, elle est né le 19 mai que parallèlement, on était en plein déménagement. Donc on avait trouvé l'appart dans lequel on est là, toujours déménagé, et on a couché. Très important. On habitait pas, on n'avait pas complètement encore les clés, donc on était encore dans notre ancienne appart et on est arrivés plus tôt la cité vers 22 ou 23 heures.

[00:42:03]

C'était hyper bizarre. Cette nuit, il y avait une tempête vachement devont. Il pleuvait énormément. Là, du coup, j'arrive. Ouh là là. Mais il y a une tonne de femmes qui viennent. Parce que je pense que quand les éléments naturels se déchaînent est un déclencheur, peut être d'accouchement.

[00:42:16]

Un petit ami y a pas de place dans des salles de préparation ou de naissance avant longtemps. Pas de problème, donc, là, de 22, 23 heures jusqu'à 4 heures du matin, j'étais dans le couloir particulièrement conviviale avec Pierre.

[00:42:30]

Je faisais un peu les 400 à Voilage Marchais. Ça me dit vous pouvez venir, vous pouvez être. Effectivement, j'aurais pas mal des contractions, mais pas très douloureuses, Gilles. L'agrémenter?

[00:42:44]

A la maternité, si tu avais pas mal, tu sentais quand même que tu en fais tu sans les contractions. Elles ne sont pas douloureuses. Je sentais qu'elles se rapprochaient. Quand j'y suis allé, ils m'ont gardé mon famille. Ils ont dit oui. Ici, on vous garde, donc j'ai attendu. Puis vers 4 heures du matin. Là, ils me disent assez bon, ça s'est libéré un peu.

[00:43:00]

Oui, à la chaîne.

[00:43:02]

Et puis, trousseaux super hôpital. Mais bon, la salle de naissance, tu rentres déjà. C'est pas tout à fait le même environnement que connaissent. Tu vois, tu rentres dans une salle hyper médicalisée. Scheele Partout, on a l'impression de se faire opérer. C'est un peu autre chose. Et papa, lumière du jour? Voilà, avec un peu, on entend les cris des uns et des autres. La droite, la gauche du papa, c'est pas le même cocon, le même cocon.

[00:43:25]

On n'a pas de projet de naissance. Là, tu vas à l'hôpital, mais bon.

[00:43:28]

Après, c'est super. Les personnes étaient super humaines, chaleureuses, sans problème. Mais là, on remet vite les pieds dans les étriers. Et bon, bah voilà, à nouveau, c'est un peu long. Un peu long.

[00:43:39]

Tranquille, madame prend son temps.

[00:43:43]

Vivement. Et voilà, il a une péridurale un peu trop forte, chantait trop mes jambes, chantaient pas très bien, donc ça, c'est pas génial. Je trouve que c'est agréable d'avoir une pédale, mais où tu peux vraiment sentir le travail? Ton bébé qui descend vraiment? Ça s'est bien passé. Elle est à pointer le bout de son nez vers midi. Et voilà. Et alors là, un pot à pot hyper long. Déjà là, ce qui est génial pour le coup là bas, c'est qu'ils se préparent.

[00:44:09]

Ils ont vraiment le petit coin pour préparer sous la lampe. Chauffe donc, il prépare son bébé, mais ne sortent pas.

[00:44:15]

Le petit coup de blues, c'est ça. Tu t'es pas retrouvé tout seul? Et oui, mon bébé sans personne. Voilà.

[00:44:23]

Donc, tu la voit en train de faire ces petits tests dans tous les sens. Et puis, après un pot hyper long, il que je crois qu'on est resté, mais presque une heure et demie en pot à pot d'accueil. Et tout ça, c'était super maman. Moi, j'adore ces moments là de la voir contre toi. Ce chant, c'est hyper hyper important de prendre le temps.

[00:44:44]

Sept ans après, c'est assez long. Vous avez eu le temps d'oublier, d'oublier. J'oublie. Mais c'était oublier. Après, tu réapprendre les trucs, à quel moment il commence à faire ça?

[00:44:58]

Donc, tu as pu profiter, savourer ce moment exactement là. Et puis après, Pierre est allé chercher Charles et sortait de l'école. Et ils sont. Ils sont venus Me Hraoui dans la foulée. Vendredi, vers 17 heures. Et là, je me souviens encore la tête de Charles quand il était.

[00:45:14]

Mais quand il a pris dans son bras, il lui a donné son petit biberon parce que du coup, j'ai pas allaité. J'ai juste fait une première tétée, mais je ne l'ai pas allaité parce que j'avais un peu.

[00:45:24]

Je me suis dit si c'était pour recommencer comme la précédente fois. Affamé, les enfants Noël. Donc je savais que je n'allais pas non plus m'arrêter très longtemps. Je me suis dit Tu ne peux pas te reposer, tu oublies l'allaitement. Et donc, il lui a donné son petit cadeau de bienvenue, son premier biberon. C'était génial de le voir aussi, de voir ça en fait aussi, j'imagine, très, très fort.

[00:45:45]

Et il lui était complètement attendri par sa petite sœur. Il était très fier et en même temps hyper attendri. C'est super. Comment a démarré votre nouvelle vie à quatre là? Après ce petit séjour à la maternité du chien? Sauf qu'on a dormi une fois dans notre ancien appart, T'apprend a fait une nuit d'hôtel. Après déménagement, je t'avoue que j'ai eu un petit moment quand il y avait le monte charge, avec tous les cartons qui arrivaient, tous les déménageurs.

[00:46:14]

J'avais Nina dans les bras qui avaient deux jours, mais j'ai dit non, je fais m'en sertir, heureusement. Mais deux de mes sœurs m'avaient aidé à faire tous les cartons déménagement et nos deux mamans sont montées pour faire de l'emménagement.

[00:46:29]

C'est génial, heureusement, mais j'ai eu un petit moment de solitude ici. Pourquoi tu te mets dans des situations pareilles? Et voilà.

[00:46:37]

Mais c'était chouette. Puis c'était voilà un nouvel appart. Oui, c'était c'était sympa.

[00:46:41]

Oui, une nouvelle page Mordret dans ce nouvel appartement à quatre. C'était quel genre de bébé, Nina? Est ce qu'elle était plus détendue que son frère?

[00:46:51]

Elle est plus cool, elle est plus calme. Elle a son caractère, mais elle est plus posée, très câline. Là, mon fils, aller l'attraper, c'est un peu languille pour lui faire des câlins. Ma fille Weynants, elle, est très différente. Alors là, tu t'es arrêté. Combien de temps?

[00:47:09]

Je me suis arrêté un peu plus longtemps. Je me suis arrêtée véritablement qu'un jour où j'ai pas travaillé. Vraiment. Rayyan La troisième semaine, j'étais encore à la maison ici à bosser. J'avais même l'avantage. C'est que j'avais ma nounou qui s'occupait de Charles pour les sorties d'école et du coup, qui a pu faire vraiment. On a pu faire là la transition, donc elle a accueilli à partir de la première semaine où elle n'était pas là, tu vois.

[00:47:30]

Mais elle a accueilli vraiment Nina dès le début de ses premiers jours. Et c'est génial aussi comme relation. Et après? C'est la troisième semaine où j'ai commencé un peu à distance, à reprendre, à envoyer des mails, à faire des échanges avec les équipes pour. Pareil pour repartir au bureau. Tu n'as jamais pris plus de trois semaines, mais ça va aller. Ouais, ouais, ouais, j'en ai pas souffert plus que ça. Après, c'est sûr que je pense que t'étais un peu plus fatigué parce que du coup, tu te repose moins.

[00:47:57]

Peut être que tu traînes une fatigue un peu plus longtemps que n'a pas fait ses nuits tout de suite, j'imagine.

[00:48:04]

Non, elle n'a pas fait ses nuits, mais tout de suite. Mais après, mes enfants ont fait leurs nuits. Alors, peut être Nina a 4 mois assez vite. Je pense que ça aurait été autre chose si effectivement, ils avaient fait leur nid à 9, 12 mois ou 18 mois, comme parfois jouaient mes amis là.

[00:48:17]

Là, je pense que tu payes parce que le manque de sommeil, ça peut être dur quand tu bosses les enfants. Oui, mais n'empêche que toi, t'es quand même quoi? 2 3 mois à chaque fois où tu bosses toute la journée au bureau et la nuit, tu pleuvait. Ouais, ouais, ouais.

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Ouais, ben après, pour rien, c'était autre chose. L'allaiter pas. Ah oui, donc, animaux immense relayaient avec ta main à la pâte. C'est pas mal, ça te permet de récupérer un peu plus. C'est aussi pour ça que je me suis dit parfois, il faut savoir se préserver pour que tu te pète un plomb.

[00:48:52]

Et ça a été. Vous avez trouvé votre équilibre? Tous les Kashala, mais ça va pas toujours fatidique, c'est à nouveau. Bah, faut savoir gérer pas 2 enfants, mais le fait qu'ils aient 7 ans et demi d'écart quand même. Déjà, il n'y a pas l'histoire de jalousie. Ils étaient hyper heureux d'avoir une petite soeur qui s'en occupait non plus, mais ils étaient déjà plus grands. Vas pas les mêmes investissement que d'avoir deux ans brasage ou là, ricocher biberon.

[00:49:22]

Donc, c'était déjà plus facile. Ils étaient autonomes.

[00:49:25]

Enfin, je ne sais pas du temps. Trop peu n'ont pas la même vision.

[00:49:31]

Mais tu vas y, peut s'habiller, prendre son bain en surveillant. Bah, évidemment, pas du tout la même chose. Tu ailles, Abdelfettah qui change. Je viens, change complètement rien.

[00:49:42]

Oui, puis heureux d'être à nouveau maman. Et puis, ça fait inoculation à chaque fois différente. En fait, la relation est avec ton fixe. Elle n'est pas la même qu'avec ta fille. Tu découvres une maman différente aussi. Voilà, tu te révèle parfait. Ramant, c'est une interaction. Qu'est ce que tu a noté, toi, de différent, justement, dans de maternité? J'étais un peu plus détendue quand même pour le deuxième.

[00:50:04]

J'avais déjà un peu plus vieille, quoique je n'achète pas de mur plus mur de briques.

[00:50:10]

Peut être tu prends un peu plus de recul. Ton premier, toujours? Je trouve que les aînés, c'est pas facile pour eux parce que tu te fais un peu la main sur tu découvre et apprend à être parent avec lui, avec ton enfant, pas les 2ème déjà. Tu sais déjà ce que c'est, donc tu n'as pas les mêmes difficultés, appréhensions ou angoisses, tâtonnements. Si tu tâtonnent? Pas du tout. Mais j'étais plus sereine. J'étais heureuse dans ma vie, même si c'était une année assez dure en terme de boulot.

[00:50:40]

Je ne m'étais pas mis dans une situation très facile, avec encore plus de challenges, mais oui, mais en même temps, ça me portait et j'étais heureuse, accomplie à la fois professionnellement et personnellement. Donc ça te fait passer tout ça.

[00:50:57]

Mais bien sûr, tu t'es dis, j'ai bien fait d'attendre. J'ai bien fait d'attendre un message et bien fait. Fallait pas attendre trop longtemps. Baisant, maman a 40ans. Même si je pourrais, je pensais tomber enceinte aussi. Mais c'était parfait. C'était. C'était très bien à ce moment là. Après, je suis assez comme ça. J'accepte les choses. Non, mais c'est vrai, je suis SFD. Je vais pas me dire ça aurait été mieux comme ça, non?

[00:51:21]

Est ce que j'imagine?

[00:51:21]

Quand on te demande souvent, comme n'importe quelle entrepreneuse à succès, on te demande des reco, des recours?

[00:51:30]

Qu'est ce que tu dirais, toi?

[00:51:32]

Sessile d'il y a 15 ans en tant que mère pour la maternité, par rapport à la maternité, par rapport à l'entrepreneuriat, par rapport à au fait de vivre ses rêves. L'entrepreneuse aussi, sans mettre de côté la maternité afin de justement réussir à tout interet.

[00:51:49]

Je dis pas que c'est facile, je pense pas que ça s'y prête à tout le monde. C'était aussi un choix de ma part. J'ai choisi de mêler les deux. J'ai choisi finalement de m'arrêter si peu. C'est un choix qui s'impose un peu à toi, mais j'aurais pu dire aussi faire autrement. Mais aujourd'hui, si je suis épanoui, c'est parce que j'ai les deux. C'est parce que je suis maman et femme amoureuse et en même temps entrepreneuses. Et mon premier bébé?

[00:52:13]

Elle est belle aussi fin. J'ai un peu trois bébés familles déjà. Elle est belle. Charles et Nina, je referais la même chose comme ça. Après, évidemment, au début, avec Charles, c'était dur parce que bosser beaucoup et le boulot envahissait un peu la maison, alors qu'avec Nina, c'était déjà un stade où on coupait le week end. C'est sacré. On essaye de patrouille, on travaille éventuellement le soir quand on est couché le dimanche soir.

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Mais par contre, quand on est avec lui, on coupe vraiment. Donc. Ça peut être. Je lui dirais essaye de ménager les deux afin de passer du temps avec avec Charles. Oui, je sais sur qui il a.

[00:52:54]

Peut être une maman qui a eu moins de temps pour lui dans ses premières années que Nina, mais qui s'est rattrapé, mais qui s'est rattrapé et qui se rattrape.

[00:53:02]

Et chiac au jeu. J'aurais été, je pensais pas une super maman si je m'étais arrêté six mois. Et après, c'est pas mon caractère. C'est parce que je je suis et je pense que j'aurais été très, très triste et pas bien du tout. Si je n'avais pas eu d'activité, je n'aurais pas été une mère au foyer.

[00:53:22]

Jamais ma mère l'a été par cinq filles il y a un an, mais en plus, toute seule. Mon père était par monts et par vaux. Toute la semaine, il bossait à distance, donc vraiment vraiment pleinement mère au foyer. Mais c'est pas moi, c'est pas moi. Je me connais, c'est pas moi. J'adore être maman, mais j'ai besoin de l'accomplir aussi autrement. Et puis, les enfants ressentent ça aussi très fort. Exactement. Et en fait, ce qui est plus important, c'est qu'ils ressentent que leur maman épanouie en fait dans la vie, tout simplement en tant que femme, en tant que femme active, en tant que maman.

[00:53:54]

Enfin, voilà, c'est avant tout l'équilibre. Je pense que c'est ça qu'il faut faire ressentir aux enfants. Donc, si c'est pour être ou alors bosser comme une dinde, ne pas être heureux dans son boulot et du coup, être très frustré parce que tu ne peux pas t'occuper de tes enfants, c'est rien. Rien de pire. Ou inversement, se morfondre à la maison. Pour moi, ça aurait été ça a naître dédié à ses enfants.

[00:54:15]

Ça aurait été pas pour moi non plus. C'est trouver son équilibre. Je trouve mon épanouissement là dedans et honnêtement, j'en ferais.

[00:54:23]

J'en ferais un troisième. Je pourrais continuer à en faire un autre. Après, voilà 43 ans, c'est pas tant l'âge, mais c'est juste au bout d'un moment. Tu dis mon mari, déjà les 50 plus que lui.

[00:54:37]

Ceci est un appel. Si tu m'entends? Je sais pas, je ne crois pas.

[00:54:43]

Ce n'est pas un sujet pour l'instant du tout, mais je pense que la fatigue rattraperait. Et après, il faut savoir se dire on est déjà très heureux comme ça. On a déjà été remplis.

[00:54:55]

Faut aussi savoir ménager et de se dire pas pour tes enfants. Quel est l'équilibre aussi pour ceux qui aiment mieux.

[00:55:00]

Et je pense que c'est bien de s'arrêter à deux.

[00:55:04]

Je me combat sans qu'on est encore dans l'auto conviction. C'est une grande famille.

[00:55:09]

Tu vois, je suis hyper heureuse quand il y a une naissance en ce moment, c'est vrai. Baby boom chez le baby boom, j'ai l'impression d'être entouré d'une façon de bébés, de femmes enceintes, d'enfant. Je travaille dans un univers d'occas. C'est vrai que j'adore les bébés, mon plus cher. J'adore l'univers, les petits, il y en a qui n'aiment pas trop les petits. Mon mari préférerait qu'on va trouver plus intéressant l'interaction à 18 24 mois.

[00:55:33]

Moi, j'aime bien ce petit côté très innocent, tout, tout petit.

[00:55:38]

Oui, j'aime cet univers. Je pense que tu n'aurais pas monté une telle marche si tu n'étais pas passionné.

[00:55:44]

Voilà, c'est ce que je te disais et on sent vraiment que tu aimes ça, quoi que tu choisis chaque pièce avec avec beaucoup d'amour.

[00:55:53]

Et ce n'est pas là par hasard. Et ce qui est drôle d'ailleurs. Tu vois comme quoi c'est vraiment lié à notre vie personnelle. C'est que c'est qu'en fait, on a fait un gros focus.

[00:56:02]

Naissance quand Nina est née, on a fait un gros focus sur la naissance chez les. Je me suis remis aussi dans la peau d'une cliente Noël, client d'une et de me dire Elle aurait besoin d'une jeune maman de quoi elle aurait besoin?

[00:56:14]

Ben oui, tandis que faire de maman a nourri ton expérience d'entrepreneuriat.

[00:56:19]

Et ça, c'est quand même trop bien.

[00:56:24]

Alors qu'aujourd'hui, Charles a donc 11 ans demain demain. Nina a 3 ans et demi, OK. Et les belles, 12 ans.

[00:56:35]

Voilà une belle tribune que je suis ravie d'en avoir appris plus sur la partie immergée de l'iceberg. Moneyball Merci à toi Clémentine et bravo pour Bliss. Bravo! Bravo! Merci! Et à bientôt bientôt. Voilà, c'est la fin de cet épisode qui, je l'espère, vous aura plu merci merci Cécile de nous avoir ouvert ton album de maternité et raconter les coulisses de cette folle aventure entrepreneuriale. Pour vous toutes, qui fourmille aussi d'idées, j'en suis sûr, et qui voulait peut être lancer votre propre podcast, je vous invite à jeter un œil à la masterclass Entreprendre un podcast que j'ai lancé il y a quelques jours avec Matthieu Stéphanie du podcast Génération Do It Yourself, et dans laquelle on vous livre tous nos secrets de fabrication.

[00:57:28]

Pour tout savoir sur cette master class et bénéficier du tarif de lancement. Rendez vous sur le site WW pour entreprendre un podcast point. FR. Allez, je vous embrasse, vive les projets, vive les BB! Et puis, bien sûr, langue les.