EP110- YASMINE, IMMERSION EN POST-PARTUM
Bliss-Stories- 1,819 views
- 7 Dec 2020
Avec Yasmine, on a voulu tester une nouvelle façon de parler d’intimité. On a voulu prolonger les confidences au-delà d’un unique rendez-vous, pour donner toute sa force au terme “témoignage sans filtre”. Car si aujourd’hui les réseaux sociaux nous ouvrent des fenêtres dans des maisons, dans des apparts, même dans des chambres à coucher, ou des salles de bain, on pourrait se dire que déjà l’intimité n’est plus, et que tout le monde a complètement lâché la rampe pour se dévoiler au monde entier. Mais on sait toutes que derrière cet apparent déballage du privé, tout est encore extrêmement calculé. Fort heureusement, chacune ne montre bien que ce qu’elle décide, on choisit nos angles, nos textes et les couleurs qui feront que ce sera quand même un peu joli, un peu cohérent, tout en disant souvent beaucoup, à travers des textes et des engagements forts. Mais Yasmine elle, ce qu’elle aime bien c’est la transparence totale, c’est utiliser ces réseaux, pour raconter pour de vrai, ce qui se passe dans sa vie et dans son coeur, sans s’embarrasser de rien. Avec son pseudo de super héroïne, elle défend depuis longtemps l’acceptation de soi et la résilience. Alors j’ai eu envie de lui proposer une sorte d’immersion audio dans son nouveau quotidien de mère, pour écouter jour après jour ses émotions qui modulent, sa voix qui change, ses certitudes qui s’effondrent et ses tâtonnements qui s’affirment. Et elle a accepté de nous faire une place de petite souris dans sa vie, pendant 1 mois, pour que toutes celles qui se disent qu’ailleurs c’est surement mieux, comprennent ce qu'est la réalité d’un post-partum, et ne doutent jamais qu’elles sont, elles aussi, des killeuses. /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////Si vous aimez ce podcast et que voulez le soutenir, prenez 1' pour mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts, ça m'aide beaucoup!Les Tips de mes invitées et leurs photos persos sont à retrouver sur le site: www.bliss-stories.frPour ne rien rater de l'actualité de Bliss-Stories, rdv sur Insta: @bliss.storiesPour envoyer une demande de témoignage: monhistoire.blisss@gmail.comCréation originale: Clémentine GaleyProduction, enregistrement, textes : Clémentine GaleyMontage: Aurélia Martin pour Little Big ProdMusique originale by The Georges @thegeorgesmusic/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Très heureuse que cet épisode soit à nouveau soutenu par e-mail Little Box, dont j'aime toujours autant recevoir les colis plein de surprises tous les mois. D'ailleurs, si vous êtes en manque d'inspiration pour Noël, offrir un abonnement e-mail Little Box, franchement, c'est la bonne idée. Tous les mois, on reçoit notre jolie boîte conçue autour d'une thématique avec trois produits de beauté pour prendre soin de soi et deux accessoires Life style bien pensé et hyper pratiques. Bon, là, par exemple, dans celle de décembre, il y a une collègue Mac Cosmétiques avec du make up exclusif, de la pochette en velours de la lipstick Qays.
Et c'est un cadeau qui dure puisque vous pouvez choisir 3, 6 ou 12 mois d'abonnement. Donc, c'est la flexibilité assurée. Et la bonne nouvelle, c'est qu'avec le code Bliss en majuscule, vous avez 5 euros de réduction la box de décembre pour tout nouvel abonnement. Alors rendez vous sur My Little Box point. FR. Et maintenant, place à l'épisode. Tu t'es? Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de maternité autrement, entendraient ici les femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans compromis grâce à leur récit.
Vous serez, je l'espère, rassuré, émerveillé, réconforter et déculpabiliser. Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée. Bienvenue chez BLESSES.
Je suis en train d'allaiter Yell, d'avoir mis mon père au téléphone d'eau qui m'a fait toute une explication en me disant que ce serait bien de consulter un professionnel pour nous assurer qu'on fait bien, notamment sur le fait que oui, parfois, on peut laisser pleurer bébé, que je l'habitus mal et qu'il n'a jamais vu un bébé aussi collé à sa mère. Il a eu des enfants et qui a des amis qui ont eu des enfants. Ils ont pas fait comme ça et ça s'est bien passé.
Et Jamieson sont là dedans. J'ai pleuré.
D'être dans une surinformation où tout le monde donne son avis tout le temps ou autant de temps qu'il ne faut pas laisser pleurer bébé. Après tu, tu ne fais pas bien, tu devrais le laisser pleurer. Il est trop avec toi, ce n'est pas bon pour lui. Je lui explique que moi aussi, j'apprécie d'être avec lui et que pour moi, c'est pas possible de laisser pleurer. Ce n'est pas concevable.
Et là, il me dit C'est peut être bon pour toi, mais peut être pas bon pour lui.
Un revers, il percute. C'est compliqué. Je pensais pas que ce serait si compliqué.
Avec Yasmine, on a voulu tester une nouvelle façon de parler d'intimité. On a voulu prolonger les confidences au delà d'un unique rendez vous pour donner toute sa force au terme témoignage sans filtre. Car si aujourd'hui, les réseaux sociaux nous ouvrent des fenêtres dans des maisons, dans des appartements, même dans des chambres à coucher ou des salles de bains, on pourrait se dire que déjà, l'intimité n'est plus. Et que tout le monde a complètement lâché la rampe pour se dévoiler au monde entier.
Mais on sait toutes que derrière cet apparent déballage du privé, tout est encore extrêmement calculé. Fort heureusement, chacune ne montre bien que ce qu'elle décide. On choisit nos angles, nos textes et les couleurs qui feront que ce sera quand même un peu joli, un peu cohérent, tout en disant souvent beaucoup à travers des textes et des engagements forts. Mais Yasmine, elle, parce ce qu'elle aime bien, c'est la transparence totale. C'est utiliser ses réseaux pour raconter pour de vrai ce qui se passe dans sa vie et dans son cœur.
Sans s'embarrasser de rien. Avec son pseudo de superhéroïne, elle défend depuis longtemps l'acceptation de soi et la résilience. Alors, j'ai eu envie de lui proposer une sorte d'immersion audio dans son nouveau quotidien de mère pour écouter jour après jour ses émotions, qui module sa voix qui change, ses certitudes qui s'effondrent et ses tâtonnements qui s'affirment. Et elle a accepté de me faire une place de petite souris dans sa vie pendant un mois pour que toutes celles qui se disent quailleurs, c'est sûrement mieux comprennent ce qu'est la réalité d'un post-partum et ne doutent jamais qu'elles sont elles aussi des kilos.
J'ai regardé sur Internet aussi avait des infos et je trouve que c'est un peu tabou toute cette vie de couple, leur petit chat, et puis cette responsabilité d'un être et de se dire qu'on est ce qu'on a le même avis, qu'on prend les mêmes décisions?
Bah non, pas forcément, en fait, mais du coup, on fait quoi? On se prend la tête, on voit qui c'est qui gagne.
On divorce avait su mettre fin à cette vocals qui avait profité d'un petit bébé qui tète.
Je vais regarder.
Dans les yeux. Savourer les moments Compin Koopa jusqu'à 2, lamener des cadeaux à la maison pour l'instant.
Oui. Bonjour Yasmine Banting. Comment ça va? Ça va, ça va bien, mais toi? Oui, je suis content d'entendre Jean Denoyelle dans le fond.
Allez dire que je ne suis pas venu pour te raconter notre vie.
Bien, c'est très bien. Bon, merci d'accepter de participer à ce nouveau format Bliss en immersion.
Tu vas être mon mon petit journal intime, mon petit journal de bord du confinement.
Exactement. Et puis voilà, l'idée, c'est que tu enregistres à la fois toute seule de ton côté et que régulièrement, on se fasse des petits coups de fil comme pour faire le point. En fait, voilà sur ton post-partum pendant ce mois de confinement. Tout à fait. Alors déjà, on va commencer par une petite présentation. Tu sais, je ne vais pas te faire déroger à la règle.
Tu me disais voilà une date. Ton nom, prénom, ton âge, d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie et de qui est composé? Ta famille, s'il te plait.
Donc moi, c'est Yasmine G.
J'ai 32 ans. J'ai, je suis. Je suis une jeune maman d'un petit Yaëlle depuis le 11 septembre 2020 et ma famille est composée de Yenne, de Ioane, mon mari, et de Tokyo, notre notre chien de 15 mois.
Yasmine, elle, ioane, ça. D'accord, je vois bien la thématique, mais Tokyo s'est perdue en route.
C'est ça. Alors Tokyo est arrivé à Voyelles et on a eu l'idée des trois îles grecques. Après, j'ai dit Bon, si on a un deuxième enfant, c'est une fille, ce sera Yolande.
Du coup, tu vois le moment de remettre le prénom au goût du jour. Ça te dit bon, on va être juste embêté si on fait d'autres enfants parce que du coup, il va falloir trouver des produits grecs. C'est quand même pas la lettre. Il y en a le plus, surtout qu'on en a déjà pris 3 pour le coup. Mais bon, vu qu'on n'en veut pas d'autres, on est sauvés et elle sera sera le seul et l'unique petit bébé grec.
Ah oui, il n'en fallait pas d'autres, non? C'est déjà une certitude entre vous.
Ouais, j'irai comme je dis, ce n'est pas une certitude, au point de me faire ligaturer les trompes, mais. Mais mais. Mais oui, je pense.
J'en aurai pendant la grossesse. J'ai tellement aimé être enceinte que j'en aurai qu'à l'époque, je l'embêter un peu, Ioane, en disant aussi quand même un deuxième. Par contre, j'ai tellement détesté mon accouchement que j'ai dit non, rien n'aura pas, y'en aura pas d'autres, y'aura, y'aura que lui.
Ce sera une expérience unique. Voilà, c'était Sagar, car trop douloureuse. Est ce que tu peux nous raconter justement un peu cet accouchement? Pourquoi tu la détestées? Pourquoi tu l'a tant détestée, alors?
Déjà, je l'ai tant détesté. Parce que je pense que j'ai tant aimé être enceinte.
J'ai adoré voir mon corps évoluer.
J'ai adoré avoir les sensations que j'avais et et à la 37e semaine, quand j'ai fait une échographie, on a eu suspicion de Makro Yomi, donc bébé gros pour parler avec des termes plus simples.
Et du coup, le gynéco me dit il va falloir, il va falloir vous déclencher la semaine prochaine.
Donc, j'ai réussi à gratter des petits jours de plus pour être déclenché un petit peu plus tard.
Et puis, et puis si tu veux, pendant le rendez vous, moi je lui dis j'avais un projet de naissance, donc j'en profite pour vous donner un projet de naissance physiologique. Je m'étais bien renseigné.
J'avais vraiment préparé le truc, le truc bien fait. Comme il faut.
Et donc, quand je fais ça, tu pouvais envisager la naissance physio malgré le déclenchement.
Ben si tu veux, moi m'avait dit voilà, malgré le déclin, Siyad déclanchement, lanaissance, physio. Forcément, elle est un peu compromise parce qu'il va forcément y avoir une action médicale. Oui, c'est sarrade action médicale, mais elle me dit. Mais par contre, vous pouvez avec le déclenchement, vous pouvez tout à fait accoucher par voie basse. Il n'y a aucun souci à ce niveau là. Ah ben, tu vois le fait de pas faire de péridurale, le fait de pas utiliser au maximum d'outils.
Et puis là, le jour du déclenchement, donc, j'y vais déjà.
Toucher vaginal. Moi, il faut savoir que j'ai une aversion pour les toucher vaginal.
Je pense comme beaucoup de femmes, mais vraiment, c'est très compliqué pour moi. Ce passage là, il m'a sage femme, on n'a jamais fait, donc c'était vraiment un peu une découverte de toucher vaginal très douloureux colle pas du tout vers.
Et ferme, ça part, ça part très mal, en fait. Ha oui, a vraiment aucune. Aucune. Tu étais très, très fermée. Ça très, très fermé, très, très fermé. C'est pour ça que je pense que c'est aussi en lien avec le fait que j'ai adoré être enceinte et que je l'ai dit. Moi, je pouvais rester enceinte 6 mois de plus. Ça ne m'aurait pas dérangé.
Ouais. Ah oui, non, mais vraiment, j'ai vraiment adoré. C'était pas vraiment moi. Je serais resté enceinte de 6 mois de plus. J'aurais juré, j'aurais adoré ça.
Donc, s'il y avait, il y avait cette idée là, un petit peu peut être, qui faisait que le psychologique jouait. Et donc, on a commencé par un tampon, l'Alt. Mais le tampon, donc.
Pareil, très douloureux. Pas du tout. Pas du tout.
Un bon moment pour moi. Oui, donc, un tampon imbibé d'un prostaglandine assez gros, donc ça insère dans le voilà pour accélérer le travail.
Enfin, pour déclencher surtout le travail. C'était il se passait rien.
Voilà exactement Bisengimana. Je n'avais jamais eu une contraction non plus. Tu sais donc vraiment, je n'avais aucun, aucun signe avant coureur d'un accouchement. Et donc, on met le tampon. Et puis on attend ma journée à l'hôpital. Donc, toucher vaginal, je crois 4 heures après. Toujours la même chose. Collon est ferme. Pas du tout d'ouverture. Dogad m'annonce que si c'est le cas encore et encore ce soir, je passerai à la deuxième étape, c'est à dire le gel.
Donc, le gel gel vaginal, c'est ça, oui, c'est ça. En fait, il m'expliquait que parfois, les femmes ne réagissent pas au tampon, mais réagissent au gel et inversement. Donc, il me dit si ce soir, le toucher vaginal est toujours pas bon, on passera au gel. Le soir, le toucher vaginal, toujours toujours rien. Et donc un gel.
Donc là, c'est pareil. Encore une fois, je l'ai vraiment.
Je l'ai vraiment vécu comme une. Comment dire une invasion?
Mais une, chaque toucher était étaient douloureux. Wes était vraiment invasif. Voilà. Invasif, tu as vraiment, c'est pas moi. C'est vraiment un acte très Cseh. C'est le truc qui me reste de mon accouchement.
C'est ça, quoi? C'est vraiment ça. Après, ça s'explique par par mon, par mon vécu.
Et donc, tu peux nous en dire un peu plus. C'est trop. Ben écoute Yvette.
J'en ai, j'en ai jamais parlé, mais je vais te le dire comme ça d'une traite.
J'ai subi des attouchements sexuels quand j'étais plus jeune et et du coup, je pense que c'est ça aussi qui rend, qui rend ce genre de, qui rend ce genre d'acte très compliqué.
J'ai été bête, c'est que je pense que j'aurais dû le dire aux infirmières.
En fait, elles auraient peut être plus compris pourquoi j'étais dans cet état là quand? Parce que j'étais vraiment en pleurs, crispé. Elle me dit de me détendre, mais je ne pouvais pas me détendre et je pleurais. Je pleurais, je pleurais. Après les Jeux, j'ai le nez qui piquent et les larmes qui montent. Mais je regrette de pas l'avoir dit parce que peut être qu'elle aurait été plus compréhensive, même si elles l'ont été quand même.
Oui, mais elle n'avait pas tous les éléments et pour elle, elle comprenait pas pourquoi j'avais aussi mal et pourquoi j'appréhendais autant cet acte qui kips, qui pourrait elle est finalement un acte un peu anodin et que toutes les mamans vivent quoi donc?
Dogana, toi, ça, ça me ramène à ton corps avaient des stigmates de cette loi là. C'est ça. Cette violence physique que tu as subie n'acceptait pas du tout ça. Il n'a plus aucune intrusion étrangère.
Quoi exactement? C'est exactement ça. Et donc, si tu veux, on continue les toucher et j'arrive à un malheureux centimètres. Donc, elle me laisse encore la journée.
Et si cyriens après des touchés vaginaux toutes les quatre heures, bien sûr. Mais si rien, c'est de baloney.
Donc là, franchement, je n'en pouvais plus. J'ai vécu ça comme un acharnement. Si tu veux, je me suis dit j'étais bête parce que si j'en avais pas parlé, si je n'avais pas dit que je voulais accoucher par voie basse et faire un accouchement physio. Peut être qu'on serait pas passé par toutes ces étapes pour. Au final, voilà la chute. Ce sera que je vais finir en césarienne.
Donc oui, peut être que vous y seriez arrivé plus vite que la césarienne. Voilà, c'est exactement ça. Oui, elle voulait effectivement aller dans ton sens et les hasards à la robe.
Et tout à fait ça. Je comprends que rétrospectivement, tu te dis ça le soir. Ça, c'est le meilleur. Elle me refont un toucher vaginal. Et là, elle me parle du baloney. Et moi, j'ai changé avec une copine qui est sage femme par message. Et elle me dit Yasmine, écoute, si tu ne veux pas mettre le ballonné, tu leur dis non. En fait, dans ces moments là, c'est ça qui est compliqué avec l'accouchement, c'est que t'es une petite chose.
Moi, je me suis sentie un peu Gwynn, une petite fille bête face à des gens qui ont fait de grandes études et qui savent mieux que toi ce qui est bon pour toi. Et donc, comme le médecin me reçoit et me dit Bassi, mais vous inquiétez pas, le ballonné, ça fait pas mal. Mais je lui dis mais moi, vous savez, les touchers vaginaux, ça me fait Superman. Non, non, mais l'interne me dit mais j'ai jamais fait mal à personne avec la pose d'un ballonné.
Non, non, vraiment, il n'y a pas de souci. Allez, on y va. Et en fait, t'as envie de dire non, mais arrives pas de dire. Et donc, je ne dis pas non. Je me retrouve avec la pose du ballonné. La gynéco Ival n'arrive pas à rentrer le truc. Et moi, je pleure et je m'accroche au siège.
Mais vraiment, Fatu, je revis le truc et je vois la gynéco qui lève la tête et me dit Je ne vois pas ce qui vous fait mal.
Et là, je me dis peut être parce que tu es entrain d'introduire un corps étranger dans mon corps. Ça explique peut être ma douleur.
Et tu vois, là, je me dis et je lui dis je dis, mais on peut arrêter. J'avais dit avant Est ce que si je demande d'arrêter, on arrête. On m'avait dit oui, peut arrêter, mais on est quasiment fini. Vous allez voir, c'est quasiment fini. Donc tu te retrouves dans le truc de OK, c'est tout. Je. Je suis prête à me battre, en fait, là, je suis sur la table à moitié nue et tant pis, donc tu souffres, tu pleures, je criais à moitié, elle finit la pose du ballonné et me voilà reparti repartir pour une.
Dans ces cas là, monitors. Donc je rejoins mon mari, mais il avait eu envie, lui, de leur dire fin.
Vous ne vous êtes pas dit si j'allais communiquer?
Si je lui ai dit en fait, je lui ai dit après, je lui ai dit après le baloney et j'aurais dû le dire avant. J'ai dit si, si, je n'arrive pas à dire non demain parce qu'ils veulent faire autre chose. Dis le pour moi, dis que je veux une césarienne si j'en suis pas capable. Et donc là, si tu veux au retour du ballonné, c'est ce qu'il a fait en disant la sage femme. Mais vous ne voyez pas la sage femme.
Malheureusement, c'était un changement d'équipe auquel elle n'était pas là juste avant. Et tu me voyais pas dans quel état aller. Il faut la laisser tranquille. Maintenant, si le col s'ouvre pas, tant pis. Vous passez en césarienne. Son projet de naissance, on s'en fiche. Moi, j'avais même dit aux gynéco Je m'en fout de mon projet de naissance. Mon projet naissant, je l'ai écrit, j'étais fraîche et j'étais enceinte. Je suis plus du tout frais chez.
J'ai plus envie de tout ça. Et elle dit Bon bah, de toute façon, demain demain, c'est fini.
Si le col est pas ouvert, on passera en césarienne et alors attend la s'aviser.
Combien de temps tu étais à l'hôpital? Quasiment 48 heures? Ben oui, c'est ça.
Ouais, ouais, suis arrivé le même jour. Oui, je suis arrivé le mercredi où on a fait tampon et gèle.
Le soir, on est là, on est le jeudi.
Là, on est le jeudi et n'accouche le vendredi à 23 heures.
Donc, tu t'es refait encore une journée complète. Voilà enfin le baloney horaire. Je me suis fait une nuit avec le ballonné. Le lendemain, elle m'enlève le baloney, donc toujours le même délire de la douleur. Tout ce que tu veux, je suis là, je crois à un doigt et demi. Cela n'a absolument rien fait. Je n'ai eu aucune contractions et et là, rebelote, je dis bon bah, c'est tout. On laisse tomber, on part en césarienne et elle me dit On peut se laisser une chance avec de l'ocytocine.
Voilà, tout simplement. Elle dit Mais vous allez plus souffrir, on vous met la péridurale. Ce n'est pas dans votre projet de naissance. Qu'est ce que vous en pensez? Je dis, mais je m'en fous. Mon projet de naissance? Je veux une péridurale. Je ne veux plus souffrir que là, les contractions commençaient à arriver.
Pas du tout. Non, pas du tout. Elle te propose de mettre la péridurale pour. Parce qu'en fait, l'ocytocine est censée me donner des contractions. Et donc, pour prévenir en gros la douleur que je vais avoir avec l'ocytocine et donc les contractions, elle me propose directement la péridurale. Et là, je dis oui. Donc, installation de la péridurale. Le mec absolument horrible qui me fait affreusement mal. Et la péridurale prend que d'un côté, ce que je fais à moitié un malaise et il faut, il faut mettre sur le côté.
J'ai l'ocytocine, j'ai des contractions, mais c'est pas, c'est pas, c'est pas foufou. J'utilise la péridurale pour faire passer la douleur de toucher vaginaux.
Donc tout ça toute la journée. Et puis on arrive à 22 heures. Je suis à deux. Au bout de trois jours, Koirala doit être produit au bout de trois jours de produit, au bout d'une journée, on a commencé l'ocytocine à 9 heures. Il est 22 heures et je suis à centimètres. Donc là, la gynéco de garde vient et elle me dit ça va. Ce n'est pas la même que pour le ballonné. J'étais rassurée et me dit Bon bah, c'est tout.
On va partir en césarienne. Peut être qu'on va comprendre pourquoi votre fils ne descend pas et Dinklage par césarienne.
Et finalement, cette césarienne, c'était un soulagement?
J'imagine. Mais Jatin, j'attendais que ça coince. C'était un vrai soulagement de me dire Allez, c'est bon, on arrête tout. Je vais voir l'infini. Voilà, c'est tout. Je vais enfin le rencontrer. Je fais à nouveau un malaise quand ils me mettent, la rachis anesthésie. Je vomis pendant la césarienne, juste avant Kalmouks. Je vomis mon mari ici. Ne sait plus quoi faire. Et c'est plus semettre au moment où le gynécologue sort. Il avait deux tours de cordon autour du cou et c'est pour ça qu'il ne pouvait pas descendre.
En fait, chaque col, il s'ouvrait pas. Donc, un petit bonhomme de 51 centimètres de 4 kilos 40.
Ah oui, des bébés voilage est arrivé de septembre et d'Hokkaido, comme l'AMDI la près du visage, je me suis dit le pauvre, je vais vomir.
La première chose qu'il voit de sa mère et de Vobis? Le traumatisme, il va m'en vouloir toute sa vie.
Je pense qu'il n'était pas regardant. Moi non plus. Je n'étais pas regardant.
Oui, c'est des moments où vraiment tout ce qui est odeur. Non, je ne crois pas à ce moment là. Voilà, on se pardonne tout. Quoi de neuf?
J'ai mon petit bout là, tout près du visage qui part avec du cou.
Papa en peau à peau et on recoud. Et j'ai de la chance. C'est quand même à ce moment là, il y a une urgence, donc on ne peut pas me laisser en salle de réveil. En fait, je suis séparé d'eux. Je pense à peu près. Je n'ai pas 30 minutes, je crois, et on me ramène tout de suite auprès de mon mari et de Diels. Elle est donc je peux faire du pot tout de suite avec elle.
C'est beaucoup, beaucoup. Et puis, après la suite, la suite est plus cool parce que finalement, je me mets très, très vite de la césarienne.
Je me lève quatre heures après, je fais pipi.
Jamais, jamais ça. Ah oui, j'ai allumé. En fait, il fallait que je m'occupe de mon fils. Et donc, du coup, je me suis levé.
Elle est venue me voir pour aller faire pipi. Je n'ai pas réussi à faire pipi tout de suite. Puis quand elle m'a dit Je vais vous mettre une sonde tutus, elle a fermé la porte pour aller chercher la sonde. J'ai fait pipi tout de suite. Elle est revenue. Elle a dit la peur. Vous allez faire pipi à gérer? Non? Moi, vous me toucher plus beau, je fais pipi toute seule.
Non, mais ce n'est pas avec votre sonde. Et voilà que je me levais la nuit pour changer Yaëlle pour l'été. Pour le coup, je ne sais pas du tout un mauvais souvenir de ma césarienne. Je ne regrette pas d'avoir été d'avoir une césarienne et l'après a très bien passé. Takoradi Dans quelle épopée?
Trois jours pour accoucher, c'est quand même assez rare, heureusement. Ouais, exactement.
C'est vrai que c'est laborieux, Kwamé. J'ai l'impression que finalement, après était dans l'action et que ses trois jours d'accouchement, tu t'en es remise relativement bien.
En fait, je pense que ça fait partie de ce que je suis et de ma façon de gérer ce genre de choses, c'est à dire que j'ai un peu tendance à faire l'autruche et à me dire OK, c'est bon, il faut enchaîner. On n'en parle plus, c'est fait, c'est fait.
Et c'est comme ça que j'avais géré, que j'avais à gérer à l'époque. Quand j'avais subi des attouchements, c'était bon. Bah, c'est beau. Le problème, c'est que quand tu jars des trucs comme ça, ça ressort.
Après, c'est vrai que sur le moment, t'es un peu dopé aussi aux hormones. Et tout ça? Bon, il y a forcément un moment où tu te prends un peu un retour de bâton pour toi. Il est arrivé quand, au bout d'un mois.
Physiquement, ça va. Et puis ouais, c'est d'un seul coup, sans prévenir ou ou là, tu à une chute ou dès que quelqu'un te demande alors laccouchement, tu sent que t'as un équipier qui est la gorge qui se noue et tu te dis Ah bon, il y a un petit truc. J'ai la chance d'avoir une ostéo qui travaille beaucoup sur les énergies. En fait, si tu veux faire revivre mon accouchement comme si je l'avais fait par voie basse, elle a fait deux choses.
Emma déjà, je lui ai dit par rapport au toucher vaginaux et pourquoi j'aimais. Mais je n'aimais pas ça du tout. Et elle m'a dit tout de suite quand elle a commencé à me manipuler. Vous n'avez pas su dire non à plusieurs fois dans votre vie. Donc là, c'est un moment donné. Je pose ma main à un endroit qui vous plaît ou si je fais quelque chose qui vous déplaît. Vous me dites tout de suite. J'ai trouvé ça très, très délicat de nouer ça et ça m'a proposé déjà de refaire la scène du ballonné, mais de dire non, de leur dire non, arrêtez tout et je veux plus.
Et ça a été une remontée d'émotions. Elle m'a fait revivre un accouchement en descente d'eau, comme si j'avais accouché par voie basse et j'ai l'impression que ça m'a fait beaucoup de bien. Alors c'est parler de l'accouchement. Ça, ça commence à aller mieux, mais. Mais c'est vrai que parfois, ça peut.
C'est plus compliqué, mais ça m'a fait beaucoup de bien de faire ça chez moi.
C'est ça génial. C'est une jolie façon de faire la paix avec justement ces émotions très fortes, violent, de faire la paix aussi avec ton corps contre lequel tu peux avoir du ressenti parce que ton corps est capable, parce que tu as lutté, parce que tu étais fermée, parce que tout ça. Je trouve que c'est chouette qu'elle était proposé ça. Je ne sais pas si tu avais fait un travail thérapeutique en parallèle, mais en tout cas, non, non, non, ça.
Si Azim, toi, toi, jamais elle n'avait pas pleuré.
Non, non, non, non, non, non. Et c'est vrai que ça, ça m'a fait. Ça m'a fait beau.
Là, il n'est jamais trop tard.
Fait un autre fait. Mais c'est vrai que ça a été vraiment quelque chose d'intéressant. Je pense autant pour moi que pour que pour elle, c'est sûr.
On m'a demandé sur Instagram quelle est la chose qui m'a le plus étonnée du post-partum. Je trouve que c'est dommage qu'on nous lâche un peu comme ça dans la nature. J'ai eu une césarienne et du coup, je suis restée cinq jours et tu bazoge cinq jours. Finalement, on tourer. Un jour au lendemain, tu te retrouves chez toi cloué à ton canapé. Et ça, c'est le truc auquel je m'attendais. Pas du tout. Alors, l'attendez ou là, si on devait faire un petit résumé des semaines qui viennent de s'écouler la goutte, voilà, je suis Doneux, je dirais dans le creux de la vague depuis quelques jours, après une belle euphorie à son arrivée.
C'est plus là où là, ça commence à devenir un peu un peu compliqué.
Sans raison apparente, je dirais comment tu l'explique justement, ce creux de vague là, au bout de presque deux mois.
Finalement, avec ton bébé, ben écoute.
Si je devais décrire ce que je ressentais, je te dirais que je. Il est possible que je pleure seul.
Je dirais que j'ai l'impression d'être triste sans savoir pourquoi. Tu vois mon beau fils? Je trouve que c'est un train. Moi, j'ai l'impression que mon fils est calme, que quand tu vois, il l'est pas. Ça me fait pas chier de m'occuper de mon fils. Au contraire, j'apprécie les journées que je passe avec lui. J'apprécie les moments que je passe avec lui et parfois, quand il pleure et que c'est difficile, je pleure un coup, je souffre et ça passe.
Et j'ai vraiment pas l'impression de mal vivre ma ma maternité ou du moins ma relation et les choses qu'on vit ensemble.
J'ai juste l'impression d'être profondément triste, sans raison. Et oui, je crois que c'est ça le plus compliqué parce que je ne peux pas dire il m'épuise, j'ai besoin de déléguer. J'ai pas du tout envie de déléguer. J'allaite et j'adore allaiter. Je n'ai pas du tout envie de déléguer ça non plus.
J'ai pas envie de le laisser à quelqu'un pour aller dormir. Enfin, vraiment, c'est une relation ou au contraire, je te dirais que c'est lui qui donne du lait.
C'est lui qui donne du sens à mes journées, comme s'il n'était pas là et que j'étais et que je restais dans cet état là. Je ne sais pas, je sais. Je ne sais pas ce que je ferai.
Pour moi, c'est lui qui me qui me tient la tête hors de l'eau. C'est lui qui me permet de sourire. C'est lui qui me fait penser à autre chose. Il n'y a que dans ces moments là comme tu parles ou je vais pleurer le reste du temps. Si je suis avec lui et que je n'ai pas l'occasion de mettre des mots sur eux sur ce sentiment, je te dirai que je suis une maman comme une autre qui s'occupe de son petit à la maison et avec qui ça se passe bien, quoi?
Donc, c'est ça qui est plus compliqué. C'est que finalement, je ne sais pas. Je n'ai pas de raison d'être. D'être triste. Donc, je sais pas comment ne plus l'être. C'est ça.
Et c'est arrivé soudainement. Cette tristesse a envahi comme ça a un coup senti. Monter, monter, monter.
Non, j'ai l'impression qu'elle est arrivée, qu'elle arrivait et qu'elle est montée. Montella depuis, depuis quelques jours. Je te dirais depuis. Depuis lundi. Depuis vendredi, c'est monté tranquillement. Et puis après, on me dit aussi de m'écouter, de faire que je sais mieux que quiconque ce qui est bon pour mon fils. Mais je ne suis pas seul.
Faites ce que moi, en tant que mère, je pense qui est bon pour mon fils. Est ce que c'est ma vie pour son père? Est ce que je dois me feuilletées mon mari à chaque fois? Parce que parce que pour moi, ben non, je ne peux pas laisser pleurer mon fils. Ben oui, ça lui fait du bien de s'endormir sur moi.
Ben non, j'ai pas envie de laisser tout en sachant que j'ai envie de faire du cododo et d'être détude proche de lui.
Mais du coup, quand tu es en couple, tu fais quoi quand l'autre est pas d'accord?
Autant j'étais prête à comment dire, à faire tourner ma vie et mes journées autour de mon fils. Autant je n'étais pas forcément prête à devoir gérer une crise de couple en même temps, quoi que tu, tu penses que c'est ça qu'il joue là en ce moment.
Ouais, ouais.
En toute sincérité, on envisage un confinement, un confinement, chacun de son côté. Donc, voilà donc de quoi ça peut.
Ça, c'est pour moi le plus compliqué fait, c'est ma vie. C'est vrai qu'il est difficile à gérer, combattifs.
Laisser ça, ça fout une grosse claque.
L'arrivée d'un bébé dans un couple Kariba vous que vous êtes, quel genre de couple vous avant? Avant d'avoir un bébé?
On a un couple très fusionnel, on sait. On s'est rencontrés sur un site internet et ça, ça a fait tilt tout de suite. Quand on a été fusionnel et que depuis le début de la relation battait tout le temps à deux, tu t'es jamais réellement séparés l'un de l'autre, ne serait ce aller un petit déplacement de temps en temps? Et puis c'est tout. Du coup, forcément, quand ce Bahía, une troisième personne qui vient, qui vient s'inclure dans ce duo, je pense que c'est ça aussi.
Quel gros chamboulement! C'est sûr, aujourd'hui, on est plus, on est plus. Yasmine et Ioane, on est plus qu'à deux. On est, on est à trois et donc forcément, tout le temps et toute la l'amour qu'on se portait à deux.
On doit aussi maintenant. On doit aussi faire la place à Yellow. Je pense que ce qui est à la limite peut être assez évident pour moi. Peut être parce que parce que je l'ai porté en tant que maman, c'est évident que du coup, elle arrive et que, et que je dois, je dois être au taquet sur lui. Et du coup, j'ai peut être un peu aussi délaissé mon mari. Mon mari, lui, le vit comme la personne qui a été un peu mise de côté suite à l'arrivée de Yelle.
Et je pense que je pense que c'est ça aussi qui joue, qui joue énormément sur sur le manque d'osmose et un peu cette la tente actuellement.
Ouais.
Et puis, du coup, j'imagine qu'il y a un fossé qui se creuse entre vous et que vous avez du mal à vous combler, quoi, à vous retourner, etc.
Oui, c'est exactement ça, c'est certain. Un fossé qui se qui se creuse. Et puis, et puis en plus, Roumat, mal faire là depuis. Depuis deux jours, quand papa prend Yaëlle, le Yell pleure Doc Doc, mon mari, en plus de ça, alors que ça se passait très bien. Le premier mois avec Yella ressent une tristesse et une frustration de devoir que son fils pleure dans ses bras. Il me dit Il m'aime pas.
Il y en a que pour toi, t'as vu que t'es tout le temps avec lui? Ben forcément, il veut que toi et moi, à côté, je culpabilise en me disant Mais est ce que c'est de ma faute? Cuillé, elle pleure avec son papa. Est ce que j'ai fait quelque chose? Est ce que est ce que c'est à cause de l'allaitement? Et tu te poses toujours toutes ces questions là, quoi? Moi, je suis dans cette vague d'émotion.
Et puis je suis entre. J'aime mon fils et mon mari profondément et en même temps, je les vois un peu se déchirer et je suis au milieu. Je ne sais pas quoi faire et je ne sais pas quoi faire pour que ça aille mieux. Et entre vous, la communication est rompue là où vous arrivez quand même à dialoguer lacet rompu.
Depuis, je te parle à chaud parce que parce que c'est depuis. Depuis. Depuis avant.
De chair, je n'arrive pas à avoir de discussions profondes sans que son sang qui va se bloquer et qu'il n'arrive pas à s'exprimer.
Je sais aussi que je les aime moins de ces trucs. 2 Je parle pas, je reste dans ma grotte et je reviens et je reviendrai quand ça ira mieux. Et puis nous, les femmes, on a envie d'aller chercher la discussion hors jeu. J'essaye de ne pas trop le bousculer et en même temps, je suis. Je suis embêté parce qu'il y a mon fils d'à côté. Je me dis maintenant, mais en fait, j'ai envie que ça s'arrange vite parce que je n'ai pas envie qu'ils passent à côté de moments avec son fils.
Ca donne là où avant, quand il disait quand il faisait du boudin belge, je laissais, boudaient, il revenait. Et puis finalement, diable avait raison ou. Mais en fait, c'est parce que je ressentais ça. Et puis ça. Et puis après? Hop, ça repart tranquillement.
Là, on est. On est sur un truc que j'ai un peu de mal à le laisser tranquille.
Parce que parce que dans un sens, j'ai envie que ça s'arrange un peu plus vite. Parce que ce petit bout d'un mois et demi, bah, il évolue très vite.
Et puis, il y a plus que toi qui est en jeu, quoi. Il y a la famille.
Et oui, moi, je suis un adulte, moi, ce que je suis, moi, ce que je peux comprendre et ce que je peux accepter. En tant que en tant que femme et épouse de 32 ans. Yaëlle, en tant que bébé d'un mois et demi, lui, je ne peux pas. Même si je lui explique, je lui ai dit Papa, item, c'est juste que papa ne sait pas trop comment s'y prendre et papa est désemparé.
Mais ça remet pas en question le fait qu'il t'aime. Et j'essaye de lui parler du expliquais. Mais du harcèlement, il ne peut pas le comprendre. Comme nous, en tant qu'adulte, on peut comprendre qu'une personne, parfois, a besoin de recul face à un gros changement dans sa vie.
Je comprends. Et alors là, concrètement, lui, il bosse dans la journée. D'accord, toi, t'es à la maison et lui, il part bosser le matin.
C'est ça, c'est comment? Comment ça se passe concrètement, votre quotidien en confinement?
Là, si tu veux le confinement, c'est depuis vendredi à Docklands à passer un week end classique. Lui travaille du lundi au vendredi. Mais il fait un peu de télétravail aussi. Donc moi, je suis seul. La journée de huit heures et demie jusqu'à 16 heures, je gère. Je Jarrier toute seule.
Et ça, ça fait flipper où ça va avoir boostant avec ton bébé en tête à tête.
Moi, je kiffe quoi? Moi, j'adore. J'appréhende pas du tout d'être seul avec elle. J'ai l'impression. J'ai même l'impression de gérer.
Ton allaitement passe bien. Alors j'ai une gêne candidose, ce qui est très sympa pour l'allaitement. Mais je souffre. Guillois. Si tu veux, c'est un champignon, donc une mycose qu'on a tous à l'intérieur de nous. C'est le candidat et il va venir se développer, te créer des mycoses. Tu peux avoir de l'eczéma là ou pour l'allaitement. Ben voilà, j'ai une mycose du sein, c'est à dire que si tu veux au début, quand elle téter, ça me faisait très mal.
C'est comme si mon lait, c'était du verre pilé.
A chaque tétée, ça faisait ça. Et en plus de ça, Entre les tétée tâte vraiment. Même la sensation de ton petit short sur ton téton est insupportable.
Par chance, j'avais ça comme un saint. Donc, l'autre rendait l'allaitement plus agréable. Je savais que l'allaitement était agréable parce qu'au sein gauche, je n'ai pas du tout mal. Donc, je pense que c'est ça aussi qui m'a permis de tenir. Et puis là, avec le traitement, j'ai plus vraiment de douleurs, même si ce n'est pas totalement partie, parce que ça donne aussi des mycoses vaginales.
Donc, tu as la chance de juger que non, ce n'est toujours pas parti.
Mais sinon, voilà, en dehors de l'allaitement se passe très bien. Moi, c'est un moment que j'adore avec avec mon fils. Même si parfois, je suis sur mon portable pendant que je lui donne la tétée comme une mère indigne. Il y a aussi des moments où je plonge dans ses yeux et je le regarde. Je le regarde qui fait faire ses petites mimiques et ses petites gestuelles pendant ces moments là.
Donc, Couanau d'allaitement, c'est ça un vrai. C'est un vrai bonheur. J'aime, j'aime allaiter. Allaiter mon fils, c'est trop bien. OK, un poulet, ben, je vais te laisser pour aujourd'hui. Et puis tu me racontera la prochaine fois bah comment la situation évolue avec avec Yohann et surtout si vous avez pris la décision de vous confiner ensemble ou séparément, ce que je ne vous souhaite pas séparer. Mais bon, tu me racontera avec plaisir.
Pas de souci. Génial!
Yasmine. Bonne journée. Chambrage. Bon, 7h10, ça m'a fait beaucoup de bien d'en parler ce matin avec toi. Et puis ouais. Du coup, prendre un peu de recul sur ça, je me sens mieux. J'arrive plus à comprendre mon mari. Et puis voilà, je vais lui laisser le temps qu'il lui faut pour accepter la situation. Et puis proposer des solutions qui sont à notre portée pour l'améliorer.
Que c'est les montagnes russes en fête qui, encore à quelques heures, a touché le fond. Je me dis juste j'ai tant de chance d'avoir à la faire ce que j'ai. Je pense que c'est vraiment sans émotion après une grossesse. C'est ce mélange entre un bonheur. Mais je marche sur un fil et à tout moment, je peux avoir l'impression que je vais tomber dans le vide creux. Le moindre petit coup de vent donne l'impression que tout le monde va s'effondrer.
Ça. Un montant fond une émission à la con qui dort. Moi, je suis avachi sur le canapé. La journée était bonne. Petite mise au point avec Qn ce matin. Et ça fait du bien de communiquer. C'est vraiment ça la clé, en fait. Coco, ça va pas toi? Alors comment ça va depuis l'autre jour? Entre temps, j'ai vu passer sur ton compte Instagram des photos de gars dans les bras de son papa. Oui, je me suis dit tiens, c'est peut être que y'a eu, y'a eu du mieux.
Oui, comment ça va? Écoute, ça va. Ça va beaucoup mieux.
On a eu l'occasion d'échanger avec mon mari. Ben, j'ai changé par écrit parce que à l'oral, on n'arrivait plus à s'entendre, à s'écouter. Donc je lui ai écrit un long message un matin.
L'été, il était où le travail? Tu sais, donc on est partis au boulot.
Et toi, tu lui envoie un texto.
Il est parti au boulot, semble vouloir reprendre Diels. Parce que ben, de peur que Yell pleure. Et du coup, je lui ai fait un long message en lui expliquant mon point de vue et je n'ai pas eu de réponse. Et quand il est rentré le soir, je l'ai laissé tranquille. Je suis allé changer. Yaël G. J'ai fait, j'ai fait. J'ai fait comme si de rien n'était. Et puis, un moment donné, il a pleuré pendant le change.
Et puis mon mari est arrivé. Il l'a pris, puis lui a dit Même si tu pleures, je t'aime. Et là, ça a été le soulagement pour moi d'entendre ça, de l'entendre comme mon papa m'a dit, il m'a dit il l'a dit aussi, sûrement trop pour que tu l'entende, toi.
Et du coup, voilà, ça m'a fait. Ça m'a fait beaucoup de bien. Et alors?
C'est ce qu'il a fait. C'est très mignon, je trouve.
Oui, c'est ça. J'ai l'impression qu'il avait peut être besoin de se refermer sur lui et de réfléchir tout seul pour pour en arriver à cette conclusion là. Alors après, c'est pas forcément évident. Tu vois ière elle pleurer, pleurer pendant que moi je mangeais, je fini de manger. Mon mari me dit Mais pourquoi il pleure? Tu sais, le soir, il a les colis qu'il a mal au ventre. Et là, il me le donne et elle s'arrête quasiment de pleurer, car il me dit maintenant, si c'était ça, il pleurait encore dans tes bras.
Et c'est vrai que je te trouve un peu bête parce que tu dis c'est vrai que je n'ai pas d'explication rationnelle à te donner. En fait, c'est un petit bébé. Je dis bien tu sais, moi, il me connaît plus que toi parce qu'on a vécu ensemble 9 mois d'Obigies. Peut être que mon odeur, ma présence, me rassure.
Je suis là toute la journée, donc tu l'as senti agacé, Ioane à nouveau?
Oui, mais oui, oui, mais bien sûr, il m'a dit écoute, prend le parce que parce que moi, ça me ça m'énerve. Mais au moins, il le fait de façon plus douce. Et surtout, il est derrière.
Il reprend Yaëlle quand il est plus calme, à bassinent. Très bonne. Ah, c'est ça?
Ah oui, donc, suite au ton long texto, tu lui a envoyé Est ce que vous en avez reparlé, vous en tête à tête ou pas?
On en a reparlé parce que le ton est remonté un petit peu et je me suis pris une réflexion je ne sais plus laquelle et je lui ai dit et je lui ai dit Ecoute, si, maintenant, si c'est un problème, si tu nous supporte pas, eh bien je vais prendre mes affaires. Je prends Yaëlle, je vais aller chez mes parents et si on te manque, tu nous rappelle et on te manque pas. Eh ben, on prendra les décisions qu'il faudra.
Et puis voilà. Et puis je suis, je suis monté chez elle. Et puis puis c'est tout. Et il est reparti travailler. Ce qu'il a vu? Une réunion et il m'a envoyé un smiley coeur. Ça, c'est le max du désolé pour mon mari.
Tu vois les smileys?
Donc j'ai répondu. Donc, la traduction du Smileys coeur, s'est désolée ma petite femme. Je t'aime, je vous aime. Parfois, je suis un peu con. Il n'a pas répondu. On dit qui dit mot consent. Donc le soir, quand il est rentré, je dit c'est bon, j'ai bien traduit un bien.
Oui, oui, c'est bon, un décodeur. Bon, tant mieux si vous avez réussi à surmonter cette petite vague là, ça, il y en aura d'autres.
On savait plein de rebondissements pendant toute la maternité, mais ah bah oui, oui, mais c'est ça. Mais c'est ça qui fait du bien d'Excideuil à la règle. Voilà, c'est plein de surprises.
C'est s'épie dans un sens, c'est peut être bête, mais tu vois comme là quand tu me dis je te confirme, moi, c'est ce que j'ai beaucoup bu parce que du coup, j'ai cherché des infos, j'ai cherché des témoignages, j'ai cherché à comprendre et en fait, tu te rends compte que quasiment tous les couples passent par passe par cette étape là. Alors de façon plus ou moins forte. Et en fait, c'est rassurant parce que y'en a qui qui tiennent pas, mais il y en a qui qui comme comme moi parce que moi, j'ai une tendance un peu à partir dans les tours, se disent Bah c'est bon, on va divorcer, c'est fini et je me retrouvais seule avec mon bébé.
En fait, non, en fait. En fait, ça passe. Et puis, des fois, ils refont même un deuxième enfant. Comme quoi on oublie.
On oublie vraiment que le meilleur moyen d'aider des reboot du cerveau, c'est face. C'est exactement ça.
C'est toi quand tu es dedans, tu dis mais je n'oublierai jamais. Non, mais c'est sur moi. Je voudrais qu'un seul enfant Fanon. On avait déjà une volonté avant de vouloir qu'un seul bébé. Mais il y a des gens qui se disent mais voilà, j'en veux, car. Et puis en fait, quelques années plus tard, c'était bien. On fait un bébé, alors on y va, on y retourne et on a oublié les galères par lesquelles on est passé.
Moi, j'ai oublierai.
Pas vu dans ton podcast et c'est l'avantage. Bon, mercredi matin, on s'est levé avec 8 heures et je souffre aujourd'hui serait une journée qui demande beaucoup d'énergie que je n'ai pas. Je me suis fait déjà six heures, pas la tétée, donc j'ai changé la couche en dehors de la couche retournée. Se coucher l'a bien vu de la tétée. Puis je me suis dit Allez les Bleus, on essaie de dormir. Un petit peu s'est réveillé. Et puis, voilà de quoi il est.
Charmoy depuis 8 heures, Erfoud. Et oui, c'est vrai. Comment veux tu qu'on se fâcher? Peut pas être fâché. Tu peux être fatigué du fait. Si aujourd'hui et demain, il n'y a pas de raison qu'on ne fasse pas une sieste, un bébé.
Ouais, ouais, ouais. Enfin le petit.
Bon, et alors, comment se sont passés ces derniers jours avec lesquels il a changé? J'imagine qu'il changent tous les jours, mais au début, on avait beaucoup de soucis avec elle sur le change. On se demandait même si on lui faisait pas mal. Il l'ourlet à la mort à chaque fois qu'on changeait sa couche. On est allé voir un ostéo. Ça a été magique.
C'est fou, ça fait vraiment des miracles. L'ostéopathie, c'est clair. Là, franchement, c'est Ioane était un peu sceptique et on est rentré. On a commencé à changer. Il me dit mais ce n'est plus du tout le même bébé.
Donc, il devrait y avoir une séance d'ostéopathie prescrite obligatoirement après chaque année.
Je trouve ça bien. On en parle pas assez, en fait.
Il y a toujours un truc quand c'est Baldo, c'est les cervicales. Quand? C'est le crâne. Il y a toujours un truc à remettre un peu en place qui peut vraiment changer radicalement. Un bébé? Quoi soulager?
Oui, c'est exactement ça, c'est le soulager. Puis, du coup, te soulager, te soulager, toi. C'est dans ces moments là. Et puis, j'ai quasiment réussi à me laver tous les jours. Donc, on commence à avoir un bon rythme, mais même à manger tous les jours.
Ah ouais, tu commences à avoir un bon rythme de croisière. Et la nuit? Comment vous faites dort avec toi et en cododo?
Alors au début, on a fait cododo avec un berceau cododo. Mais le truc, c'est que dès que je prenais pour l'allaiter dans le lit. Ensuite, je me mettais dans le berceau. Il se réveillait donc au bout d'un moment. J'ai arrêté de le poser dans le berceau. Je l'ai gardé avec nous dans le lit. Après, on a appris. Ioane a dormi dans le canapé parce que Hiep, un petit tyrannosaure. Quantité doc. Donc, du coup, il y en avait pas à dormir.
Oui, il fait un bruit.
Il faudrait que je fasse un enregistrement de ces bruits de la nuit.
Yohann dort dans notre lit et moi, je dors avec elle sur un matelas, une personne dans sa chambre au sol comme ça, à quoi je l'achète à la demande de la nuit quand il se réveille. Et si tu veux, je la laisse dans la position de côté sécurisé. Je m'endors, quoi, donc? Ça me permet aussi d'avoir des nuits plus réparatrices que si je devais me lever. Au moins, Yohann dort aussi. Voilà exactement buiter l'autre le lendemain matin.
Voilà, c'est ça. C'est exactement ça. C'est. C'est ce que je disais viser. Le but, c'est vraiment que chacun dorme pour que au moins le lendemain, on soit à peu près tous sur de bonnes ondes. Ça va bien. Vous avez trouvé une bonne formule, sauf que vous dormez plus ensemble. Voilà où le couple dort séparément. Voilà ce que ça a ses limites. Mais c'est justement une deadline. Tu t'es dit allez, je reste dans cette configuration là jusqu'à moi.
Ou est ce que tu dis des choses comme ça ou pas du tout? Non, je ne peux pas donner de date, sinon, il va me dire t'as dit une date? Ou alors? Ou alors voilà ta. Un an avant de sortir le podcast, comme ça n'a pas donné de date, je m'étais dit ouais, allez, peut être six mois. Pour l'instant, DTT sont encore pas mal rapprochés, donc je me vois pas. Tu vas me lever la nuit quatre fois pour aller l'allaiter.
Et puis, sincèrement, psychologiquement, je ne me vois absolument pas le laisser tout seul dans sa chambre. Même si j'ai un super visiophone nocturne, je ne sais pas quoi faire. Je n'ai jamais utilisé ce nom attendra. Oui, je sais, on est autant sur le besoin de BB que le besoin de maman. Soyons honnêtes, babillards a tellement raison. Faut profiter des moments précieux. Bon bah écoute, on va s'arrêter là pour aujourd'hui. Si ça va.
Oui, ça roule. Merci beaucoup. Très vite, on est en train de tester actuellement et je vais gagner. Je me dis que neanmoins, devrait à la crèche avant de chair. C'était le dernier jour de mon congé maternité officiel. J'ai la chance d'avoir un congé maternité conventionnel avec mon travail, donc je bénéficie de 90 jours supplémentaires. Mais je me dis mais. Mais comment j'aurais pu le laisser? Pareil, on dit toujours déléguer, il faut déléguer.
Je n'ai pas envie de déléguer mon fils. Moi, je veux bien déléguer la cuisine. Je veux bien déléguer le ménage. Je veux bien déléguer ce genre de choses qu'on ne veut absolument pas déléguer. Mon fils, mon fils, ce n'est pas une tâche ménagère. Mon fils, c'est l'amour de ma vie, quoi! Et puis du fait qu'on n'en veut qu'un. Je vais profiter au maximum de lui et rien ne s'est passé.
Allo Yasmine? Oui, tu m'entends bien. Oui, j'ai t'entends bien. Et toi? Est ce que tu m'entends? Oui, je t'entends, ça va. Génial, ça va. Et toi? Oui, ça va. Ça va faire. Je te dérange pas? Et comment Lyell est avec toi?
Je suis en pleine tétées. Là, on est sur une unité atomique qui va peut être. Ah bon?
Alors, raconte moi ce qui s'est passé ces derniers jours? J'ai vu que t'avais posté plein de photos vraiment chronologique sur Instagram pour qu'on puisse se rendre compte du rythme de tes journées.
C'est ça? J'ai trouvé ça génial. Exactement. Comment est venue cette idée?
Ben en fait, c'est une abonnée qui m'a dit Ce serait drôle de te suivent dans une journée. Je me suis dit ça peut être cool, puis ça peut aussi être cool aussi pour les autres, ceux qui ne sont pas, qui ne sont pas mamans avec bébé, les papas. Et là ou le partenaire de voir un peu ce que tu n'as pas de journées de congé, ce mot est génial. Maternité.
Je me suis dit ça pourrait être utile pour beaucoup de monde.
Parce que, d'après toi, le mot congé, justement, n'est pas du tout approprié.
C'est ça? Non, tu ne peux pas appeler ça une journée de congé. Moi, je travaille dans une banque. Quand j'étais au boulot, j'arrivais au travail vers 7 heures 45 8 heures et je partais souvent vers 17 heures et ensuite, en rentrant, squatter la télé. Je faisais à bouffer, puis ensuite on regardait un film dans le canapé tranquille. Voilà aujourd'hui ma journée, elle commence. Je me lève quasiment à la même heure que quand j'allais travailler.
Seulement, je me couche plutôt vers 23h30 minuit. Je me réveille toutes les deux heures la nuit. Et puis, je passe ma journée à courir alors qu'avant, j'avais mes fesses, mes fesses derrière mon bureau. Je pense que j'étais. J'étais beaucoup plus tranquille quand je travaillais que depuis que je suis devenue maman en congé maternité.
C'est ça. D'ailleurs, quand on va chez le médecin ou les enfants, à la PMI et la PMI, mais vous dormez la journée, mon et mon mari qui dit ben oui, je n'arrête pas de lui dire faut qu'elle se repose et en rentrant, je lui dis mais je lui dis mais tu me dis ça. Et en même temps, si tu rentres du travail après ta journée de taf qui était fatigante et que je vais pas vider le lave vaisselle, je s'en ressent et tu me fais ressentir que ça te fait chier devant le faire.
On ressent ce truc de T'es à la maison et que techniquement, à la maison, à juste s'occuper d'un bébé de 2 mois, ça va. Tu peux passer l'aspirateur, tu peux faire manger, tu peux faire le ménage, tu fais ce que tu peux faire la vaisselle. Et même si ce n'est pas verbalisé, on ressent en fait envie qu'on voit que t'as fait quelque chose de ta journée. Tu vois, quand tu vas travailler à une fiche de paye, tu pars le matin, tu rentres le soir.
Et le truc, c'est que ce qui m'énerve le plus, c'est que quand mon mari rentre du travail, je suis très souvent assise dans le canapé en train d'allaiter Yeshe. Soit elle s'est endormie sur moi et je me dis putain, à chaque fois qu'il entre ces moments où je branleur rien et je me dis donc, lui, en d'Idi Amin avait encore un canapé alors que j'ai pas arrêté de la journée et je me dis c'est totalement transparent et invisible.
Et alors, ça? Tu l'avais anticipé. Tu t'attendais à un tel changement de rythme? Pas du tout. Moi, tu vois, j'imaginais. En fait, je me disais Oh, j'ai pris des cours de portage pendant ma grossesse avec mon mari, on a pris un cours de portage et je me suis dit voilà comment officient, va arriver, je mettrai en écharpe et puis en même temps, je pourrai faire ceci. Je préfère cela. Je pourrais faire à manger pour aller me promener.
J'irai marcher, j'irai sortir le chien, non? Alors déjà, entre faire un cours de portage avec un poupon en plastique vert et mettre ton fils dans une écharpe, il y a une différence énorme. Il m'a fallu un bon mois pour matièrede en écharpe. Et avant ça, pendant le premier mois, dit elle, je passais quatre vingt cinq pour cent de mon temps assise dans le canapé, entre les tétée de fête qui dormaient sur moi. Les seuls moments où je me levais du canapé, c'était pour aller changer sa couche.
Je mangeais jouer, me nourrissait de barres de céréales, d'allaitement. Voilà, c'était mon repas.
J'ai juste pendant un mois, j'étais clouée au canapé. Caillassages. Je ne m'y attendais pas du tout. Je pensais que Weck. On te dit toujours les bébés, ça dort où? On ne te dire qu'un bébé, ça dort sur toi. Surtout que tu, tu ne peux rien faire de même, quand ton enfant dort, tu es prisonnière de ton enfant. Et quand on te dit dors quand on est enfant d'Orbe? Non, parce que tu dors sur moi.
Et je n'ai pas envie de m'endormir et prendre le risque qui tombe. Donc je ne vais pas m'endormir ou il dort sur moi quand je suis en train de marcher parce qu'il faut que je marche pour dormir et que quand je m'assois, elle se réveille. Donc je ne peux pas dormir non plus. Et c'est totalement un mythe de dire dort quand bébé dort quoi?
Yell, tandis que l'après midi sur moi. Cet été là, il vient de se réveiller et moquons tout ce temps. Je n'ai pas bougé, j'avais fait pipi, j'ai faim ici. Et puis l'abruti de jour en jour, en regardant des émissions aussi belles les unes que les autres à la télé. Et en plus, j'ai l'impression que j'aime bien.
Voilà donc j'ai fait cette journée a finalement deux mois et demi de Yell pour montrer la réalité de tant de ton quotidien.
Pour déconstruire justement le mythe du congé maternité, quoi.
Et exactement ce que je me suis dit. Il y a des nanas qui m'ont dire Mais je vais montrer ta journée à mon mari où je vais montrer ta journée à mes copines qui me disait T'as de la chance, t'es à la maison. Ouais, j'étais allé jusqu'à la nuit.
À chaque fois qu'elle me réveillant, je faisais une screenshot de l'heure, mais oui, pour être très parlant.
Le lendemain, quand j'ai publié mes screenshot de la nuit, je me suis dit Ah ouais, elle m'a réveillé quand même. Quasiment toutes les heures pour téter. Là, c'est pas toujours le cas. Mais cette nuit là, toutes les heures, il m'a réveillé. Non? Tu m'as appelé ça, tu ne peux pas appeler ça. Grosso modo, la fatigue s'accumule terriblement. Mais voilà, celles qui n'ont pas d'enfant ou celles qui ont oublié ce que c'était que les nuits sans sommeil.
Moi, je sais que parfois, je me couche hyper tard, hyper tôt. J'ai nuits de 4 heures, disons ans, et j'ai l'impression que je vais être en PLS toute la journée et je me dis mais souviens toi comme moi. Effectivement, quand les enfants étaient tout petits, c'est du délire. En fait, ce qu'on est capable d'endurer.
Et là, tu te dis non, je tiens encore debout toute la journée. Ça fait deux mois que je fais ça. Alors ça se voit quand même à mon visage que je me suis quand même pris un enfant dans la tête. A ce stade là, c'est un enfant, non?
Mais tu tiens le coup et tu te dis oui, c'est fou, c'est je dors mille fois moins qu'avant. J'ai des journées mille fois plus actives qu'avant et en plus, j'allaite donc. Du coup, ça a quand même une bonne partie de ton énergie. Et en fait. En fait, non, je tiens le coup, on verra.
N'y y'a pas un contre coup dans quelques mois. Pour l'instant, ça va.
Ecoute, normalement, son sommeil à lui devrait aller en s'améliorant et du coup, le tien aussi.
En général, quand même. Ça, on tend vers ça.
Ça va dans le sens.
Non, non? Et oui, mais oui. Parce que j'ai beaucoup de chance de voir un bébé comme ça. Un. Et puisque je ressent ce que je ressent, c'est un flot que je ne sais pas décrire, mais ce qui est sûr, c'est que c'est qu'il est pas du tout fautif de ça. Tu peux rien, toi? Ben ouais, ben non. Et alors, toi, par rapport au justement à ce que tu racontais, comparé à ce que tu as vécu réellement, ça a pesé.
En fait, justement, toutes les injonctions qui qui qui pèsent un peu sur les mamans et notamment sur les mamans qui font partie et qui alimentent les réseaux sociaux. Qui est ton cas? Est ce que tu as senti justement le poids de cette imagerie et de ces discours et de ces photos qui sont parfois en décalage total avec la réalité?
Mais oui, j'ai cherché. J'ai cherché une maman qui avait accouché à peu près en même temps que moi et donc je l'ai trouvé une fille qui a accouché à peu près. Je crois que son bébé est né le lendemain. Diels, et là, je voyais des photos.
Moi, j'étais bloquée dans mon canapé avec mon fils endormi sur son coussin d'allaitement et je voyais des photos de son bébé super bien habillé dans son couffin moyenne. Dès que je le posé ailleurs que sur mes genoux, il se mettait à pleurer. Donc, mais comment fait elle? Après? J'ai vu mes photos, mon bébé sourire, mon bébé, ma chinchillas. Mais elle était un enfant compliqué.
Mais mine de rien, je peux quand même pas dire que c'était la meilleure période de ma vie. D'un point de vue psychologique, un premier mois avec un nouveau né, quoi. Et oui, je me suis dit c'est dommage qu'on voit que ça, les nanas. Moi, je voyais des nageurs habillés.
Moi, je passe ma vie en l'église en pyjama. Je, je me suis lavé au gant de toilette un jour sur deux, pendant un mois. Quand je prenais une douche, c'était en 3 secondes.
2 Pendant que mon mari surveillait Yell, c'était je me disais Mais qu'est ce que j'ai fait? Qu'est ce qui fait que moi, ça se passe pas comme ça. La culpabilité, ça ne se commande passée, c'est en toi, c'est entre ACEC. Donc moi, je n'ai pas besoin que mon mari me dise quelque chose pour culpabiliser. Je n'ai pas besoin qu'on fasse une réflexion pour culpabiliser de ne pas faire assez bien. Je pense que c'est en moi et on dévalorisent bien trop, bien trop la fonction de maman au foyer Coyle.
Et c'est dommage. Et je me dis qu'un seul bébé, quoi. Les mamans qui font des bébés. Retour de couches, je me dis Mais mon Dieu, mais comment elles s'en sortent tant qu'on n'en parle pas assez de la charge mentale des mamans et de cette pression qu'on nous met pour la société, nommer ou consommer toute seule? J'en sais rien. Et en fait, en faisant ce vlog là, j'ai eu énormément de retours de Hadad me disant mais je vis les mêmes journées que toi.
Merci, ça fait du bien. Je me sens où je me sens moins seul. Rassure toi, moi aussi. Je ne peux pas poser mon fils ou mon fils à 4 mois et mes journées ressemblent aux Tcheng.
Oui, parce que ça ait vraiment été repris. Ça, c'est chouette. On a vraiment lancé un mouvement. Je suis content, je suis ravie.
Je me dis plus on sera nombreux à le faire et et plus on aura de mamans qui se sentiront sûrement beaucoup mieux dans leur maternité.
Oui, et puis surtout, il faudrait justement trouver un autre. Un autre terme pour cette période fête où la maman s'occupe de son bébé en attendant de recommencer à travailler et qui n'est pas du tout en congé.
Ça devrait être une convalescence parce que parce qu'en plus, moi, j'ai la chance que j'ai pas eu de soucis avec ma césarienne. Mais j'ai des amis qui ont accouché par césarienne, qui ont eu des soucis à se déplacer, à porter leur bébé.
T'as raison, ça se rapproche plus de la convalescence parfois que du congé. Très sérieusement. Ben voilà, c'est ça la nette. Quand tu vis pas forcément bien l'après accouchement, que ce soit à voix basse ou césarienne, il y a quand même cette notion là. Tu tu perdues santé? Tu étais dans un état émotionnel qui est totalement différent, a une chute d'hormones. On est sur un support. Moi, on est sur une convalescence. Plus qu'un congé, quoi.
Et on devrait plus s'occuper des mamans Cusco que ce qu'on attend d'elle.
Finalement, à l'inverse, quoi donc? Moi, quand? C'est quoi le cadeau idéal pour quelqu'un qui vient d'accoucher?
Mais c'est de la bouffe, les gars, aux frais de la aux frais des plats préparés parce qu'on ne mange pas, sinon à la maternité.
Y'a des gens qui sont là, des professionnels à portée de main. Appuie sur une sonnette et quelqu'un qui t'aide. Et en plus de ça, on me nourrit. Moi, quand je vais rentrer chez moi, je suis pas sûr de bouffer. Et en effet, quand je suis rentré chez moi, j'ai pas vraiment bouffé. J'ai fait beaucoup de barres de céréales spécial maman plus qu'autre chose, parce que même si on m'avait préparé des plats, en fait, il fallait quand même que je puisse me lever du canapé avec ce tout petit bébé et réchauffer mon plat.
Je n'avais pas le temps, donc je me nourrissait de yaourt et de barres de céréales.
Ma meilleure amie est venue me voir. J'ai essayé juste le temps de faire pipi sans mon fils. Faire pipi seul. Voilà, tu as un truc. Je ne sais plus ce que c'est que je fais pipi avec mon mari, Changi, elle sur la table de la salle de bain et moi, je fais pipi assis juste derrière lui. Je ne suis jamais seul.
Voilà, c'est dit. C'est un concept à quoi? C'était bizarre. Je viens de faire un grand pas, je viens de le poser, en fait, à chaque fois, quand s'endormaient sur moi, je peux garder sur moi lors de mes pauses. J'avais tellement peur qu'il se réveille et c'est vrai qu'au début, dès que je posais ailleurs, il se réveillait et là, je l'ai posé et il ne bouge pas. Il dort, il dort comme un petit ange.
J'ai pu manger tranquille et je sais pas. C'est bizarre, non? C'est bizarre d'être partagé entre eux.
Je suis fier de l'avoir posé et j'ai envie de pleurer parce que parce que je me dis que des fois, j'ai autant besoin de lui que lui a besoin de moi, finalement. Et puis de poser la Je suis en train de errer dans ma cuisine. Je vais me faire un café que je vais pouvoir boire chaud, ce qui est génial. Dire que tu vas, tu te plains de toutes ces choses là, catapultant de faire que tu ne bois pas de café chaud, t'as pas le temps de manger.
Et le jour où tu fais un pas vers l'indépendance, à un mois et demi, bah limite, t'es deg. Il n'avait pas tort, ceux qui disaient que ça passait vite. Et puis Télématin. Comme ce matin, on a pas envie. Et toi, t'as envie qu'ils aient envie? Égoïstement, je veux parler au spa ou magasin.
Je veux juste passer l'aspirateur.
Je pleurais parce que je ne peux pas vous aspirateurs.
Mon Dieu, quelle vie! Il a été, on a joué, je l'ai mis en écharpe. Et puis j'ai commencé à passer aspirateur et chouiner. Mais ça, ça arrive. Qui Schwinn au début? Et puis après? Souvent, il s'endort. Et là, non. Et là, il triggers encore plus fort et plus fort. À pleurer, même. J'ai laissé mon aspirateur en plein milieu de la cuisine. Et puis, je me suis énervé tout seul en disant que moi aussi, j'avais envie de faire des trucs comme passer l'aspirateur.
Si quelqu'un me dit je te le prends une heure pour que tu fasses ton ménage. Je ne vais pas avoir envie. Et puis, c'est cuit. En même temps, ça me fait chier.
Pas pouvoir faire bon ménage. Du coup, je m'énerve toute seule. Je m'en veux. Je me dis l'oppo. Demandez lui. Il débarque dans ce monde de brutes et il veut juste été énorme.
Il y a une bonne femme qui semblerait de sa mère qui va se mettre à pleurer puisqu'elle peut tuer sa mère.
Un peu de choses, mais.
Allo allo? Oui! Alors, on arrive à la fin de ce mois de novembre. Oui, selon moi, de confinement, c'est ça. Alors aujourd'hui, la jevoulais, je voulais qu'on se fasse un petit bilan de ce post-partum confiné et revenir sur les temps forts et puis surtout sur toi, ce que tu avais appris, en fait. Et quel était le regard que tu portais sur sur cette période?
Avec grand plaisir? Savatte. Bilan riche en émotions et en rebondi?
Oui. Entre le 1er novembre et le 1er décembre, je pense que effectivement, est passé par pas mal de stades, de vagues, de creux et de vagues.
C'est exactement ça. Entre, je pense, notre premier. Notre premier appel est aujourd'hui. Déjà, je pense que le timbre de voix doit être très différent. Ça va être très drôle à celui là.
Alors, qu'est ce que qu'est ce que tu retient, toi, de ce mois là? Que tu as passé confiné, presque en tête à tête avec avec ton petit Yell et ton mari?
Bah, écoute ce que je retiens. La phrase, pour moi importante, c'est tout passe presque. Parce qu'au tout début ou on s'est euh.
Elle avait un mois et demi, je crois. Et oui, ça va un mois et demi et on était dans une phase compliquée avec mon mari où on se disait même Ben on va, on va confiner, séparé.
Et ça, ça a été quand même un pic. Ouais, très, très fort.
Ouais, nos premiers échanges à toutes les deux et tombaient vraiment pile sur ce moment où on n'était pas bien. Moi, j'étais.
Je crois que là, quand on s'est vu, c'est là où j'étais au plus bas de mon post-partum.
Vraiment, émotionnellement, c'était très, très compliqué. T'as toujours l'impression, en fait, que ce soit en tant que maman, papa ou couple, que t'es tout seul à vivre ce que tu.
Mais bordel, qu'est ce que ça fait du bien, mais de savoir qu'on fait ce que t'es en train de vivre, ce que ton couple est en train de vivre, c'est quasiment aussi normal que que de faire faire pipi dessus par ton fils quand tu changes la couche, c'est quasiment aussi normal que d'avoir envie de pleurer devant une pub Milka.
Message Je trouve que c'est un énorme tabou. Il y a vraiment un truc à relever à ce niveau là parce que parce que ça fait du bien de s'en rendre compte. C'est très important pour moi de le dire parce que parce que si je l'avais entendue quand j'étais mal, ça m'aurait fait beaucoup de bien de savoir que ça arrive à d'autres et que ça va. En fait, on s'en remet.
Mais c'est des moments où, en fait, elle avait un mois et demi. Donc toi, tu commençais aussi pas mal à accuser le coup de la fatigue. Je pense aussi en baisse de régime physique, tout simplement. Et puis bon bah. Quand, quand la fesse, c'est quand la fatigue s'installe. T'es tellement à fleur de peau que voilà que ça, ça peut vite partir au clash. Effectivement. Oui, c'est le fameux clash. Ouais, mais c'est exactement ça.
T'es tellement dans le creux de la vague qu'on a l'impression que tout, tout, tout, tout, tout, tout est et et dur et négatif, que tu remets tout en question.
Tu te remet, toi, tu mets ton couple formé, tu mets ton BB en question en disant mais ce qui est différent ou est ce que j'ai pas eu de chance ou était impression d'être dans un tsunami d'émotions négatives? Et peu importe ce qu'on va me dire, je vais forcément.
Je vais forcément mal le prendre mal, mal été, mal le vivre. En fait, ça l l'impression que ça ne va pas s'arrêter. Un tu dis non, c'est tout. C'est fini. Je vais vivre seul avec mon fils. Et en plus, je vais en faire un enfant roi. Il va être exécrable. Et Givenchy?
Je suis foutu. Et voilà, c'est vrai. Ah oui, ça va vite après, dans les scénarios catastrophe avant la cata, faire débloquer votre canapé, t'as que ça à penser que ton scénario est déjà tout embobiner tout ça, donc.
Alors, qu'est ce qui a aidé toi? Qu'est ce qui, rétrospectivement, t'a permis, justement de trouver cet équilibre qui est sûrement encore fragile derrière? Il a deux mois et demi. On dit qu'il faut 100 jours pour qu'un bébé soit presque paramètrer. Et ce jour, c'est ces 3 mois bien tassés. Donc, tu n'y est pas encore?
Non. Moi, ce qui m'a aidé déjà, c'est j'ai changé beaucoup avec mes copines, donc déjà de pouvoir. Tu vois te lâcher après les réseaux sociaux?
On parle souvent de l'aspect négatif. Moi, j'ai trouvé un aspect très positif et comme à de nombreuses reprises dans ma vie, c'est que ça m'a permis d'échanger aussi avec d'autres gens. Des mamans qui ont vécu ça et qui m'ont dit ça va passer des mamans qui étaient dedans en me disant je vis la même chose. Je te comprends. Tu vois même même le fait d'avoir échangé avec toi quand on quand on a échangé. Finalement, si je mettais des mots aussi là dessus, si tu fais pas ça, si tu change pas avec les autres et que tu gardes tout pour toi.
Tu dis ça, ça explose quoi? Ben c'est ça qui m'a vraiment aidé. C'est malgré le confinement. C'est de garder un contact avec l'extérieur. Donc, oui, citer au fond du trou, là que tu crois que tu vas jamais t'en sortir comme moi, garde en tête ça, c'est que ça va passer très, très vite.
Puis vraiment, tout passe. Bombent a écrit Je suis et je suis bien heureuse si, si, voilà notre petite, notre petit fil rouge a aussi permis, justement, de verbaliser des choses que tu n'aurais peut être pas verbaliser autrement.
C'est bien, ça va me faire un bon souvenir. Et Yell, si tu écoutes un jour ce podcast, sache que je t'aime, que je ne voudrais jamais de m'avoir empêché de dormir.
C'est important de le dire. Et même si c'est là la Yasmine du début du mois qui était justement qu'avait la voix chevrotante et qui était au bout du rouleau. Parce qu'il faut avoir beaucoup de tendresse envers elle et un regard bienveillant, voilà ce que exactement, ça fait partie des étapes pour devenir mère de famille. C'est ça qui est beau aussi et ça qui est fort.
Ouais, c'est exactement ça. Je pense que cette Yasmine là, peut être qu'on la retrouvera dans quelques mois si on a un petit coup de mou. Et elle arrivera et elle repartira comme elle l'a fait cette fois là.
Donc oui, merci infiniment Yasmine. Je vous embrasse très fort tous les trois. Est belle vie et on se tient au courant avec grand plaisir.
Merci Tia Merdy. Voilà, c'est la fin de cet épisode un peu spécial dont le format vous aura plus, je l'espère. N'hésitez pas à m'envoyer un petit mot d'ailleurs sur ENSTA pour vous donner vos impressions et je réfléchirais éventuellement à d'autres façons de décliner. En tout cas, je vous encore remercie infiniment Yasmine de s'être prêtée au jeu avec autant de générosité et de spontanéité. Merci à vous d'être toujours là et n'hésitez pas à relayer l'épisode autant que possible pour que toutes celles qui sont un peu dans le dur se sentent un peu moins seules.
On se retrouve lundi prochain pour un nouvel épisode. D'ici là, prenez soin de vous rester bien au chaud. Et puis, bien sûr, langue les. Faire.