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Parce que Noël arrive à grands pas. Je tenais absolument à vous parler des Minis mondes, une marque de jouets made in France sur laquelle j'avoue, j'ai eu un gros coup de cœur. Pourquoi? Parce qu'alors que 80 cent des jouets sont fabriqués en Chine et produisent 75.000 tonnes de déchets par an en France, les mini monde ont dit non. Alors, ils ont décidé de fabriquer des jouets en plastique recyclé et compostables qui, en plus d'avoir un super look, permettent de reverser %100 des bénéfices de chaque vente.

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Pour faire voyager des enfants pour la première fois de leur vie, les Minimoys me propose aussi des abonnements à des carnets de voyage conçus avec des l'institue que votre enfant reçoit tous les deux mois et qui explorent un nouveau pays autour d'une histoire, de la musique, des recettes et plein d'autocollants. C'est accessible dès 2 ans et entre les carnets et les jouets. Votre enfant s'éveillera au monde? Il y a un code promo rien que pour vous. Minnie Bliss, tout attachée et en majuscules, qui vous donne 10 de remise immédiate sur toute la boutique pendant seulement 48 heures.

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Alors perdez pas de temps et livraison garantie avant Noël. Merci les Minimoys de soutenir Best Toys. Et maintenant, place à l'épisode. Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de Maternité autrement. Vous entendrez ici des femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans compromis grâce à leur récit. Vous serez, je l'espère, rassuré et émerveillé, réconforter et déculpabiliser. Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée.

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Bienvenue chez BLESSES. Une mélodie avant de la jouer, il faut la composer et certaines mères semblent faites pour être chef d'orchestre. Pour elle, le groupe est une force et chaque unité qu'il compose ajoute son talent à l'ensemble pour qu'il devienne encore plus harmonieux. Quand j'ai découvert Mimi, c'était à travers des images sortis tout droit d'un film de Noël, une pièce remplie d'enfants jouant chacun en instruments des parents virtuoses qui les guidait. Et puis, sur la dernière note, l'annonce d'un prochain bébé qui viendrait agrandir la tribu Oir.

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Mais qui étaient ces gens? Comment est ce possible que chaque membre d'une même famille pratique aussi bien la musique et l'air aussi heureux de le faire? Et cette jeune femme qui a l'air d'être leur baby sitter était elle vraiment leur mère? Mimi, la pianiste a donc eu non pas en Ligue 2 ni 3, mais bien cette enfant avec son violoncelliste de mari. Et tous sont des musiciens surdoués qui jouent comme ils respirent et prennent un plaisir fou à partager cette passion tous ensemble.

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Mimi, qui au départ se serait bien arrêtée a deux enfants, a mis au monde il y a quelques mois son septième bébé lors d'un septième accouchement physio et entame donc sa onzième année d'allaitement. Dans cet épisode, elle vous racontera comment ces grossesses se sont finalement enchaînées et imposées naturellement. Et comment. Portée par la musique, elle savoure tous les jours sa mélodie du bonheur. Dont Jean Mimi Jacques l'Avantime. Je suis contente qu'on arrive enfin à se parler.

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Ouais, moi aussi, malgré la distance, malgré tous les enfants, malgré l'actualité et malgré tout ça. Voilà bien voilà, on y arrive quand même exactement. Alors moi, je t'ai découverte il y a pas très longtemps, mais j'avoue avoir été complètement happé par ton quotidien de maman de famille nombreuse et pas n'importe quelle famille heureuse. J'ai un peu le trac, mais c'est super. Chut! C'est toi qui fais des concerts devant des milliers de personnes.

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Tu vas pas me dire que le trac, c'est pas pareil, c'est bon. Alors on va y aller tranquille. Déjà, j'ai demandé à te présenter. Tu me donnes te plaît tant dans ton prêt, dans ton âge, d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie et de qui est composé ta famille. Alors je m'appelle Myriam pygargues bulleuse, mais je préfère qu'on m'appelle Mimi. J'ai 40 ans, je suis pianiste et j'habite en Espagne, à Palma de Majorque.

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Ma famille est composée de mon chéri Emmanuel, qui est violoncelliste et que j'ai rencontré il y a 21 ans déjà, et de nos sept enfants. Il y a Gabriel, qui a 18 ans. Ensuite, Liane, 15 ans, Raphaël, 13 ans, NOMMES, 10 ans, Alicia, 8 ans, Olivia, 5 ans et Lino, 1 mois et demi. Mon Dieu, cette liste.

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La liste interminable. J'adore ça. On est sur un écart d'âge d'une palette d'âge entre 18 ans et un mois et demi. Exactement, c'est assez.

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C'est assez incroyable, en fait, parce qu'en ce moment même, on est en train de planifier les études supérieures de notre aînée qui a commencé cette année ici. Mais enfin, il va partir l'année prochaine. On va là, on est en train de préparer l'envol du nid et en même temps, il y a un tout petit qui vient de rejoindre Seny et donc on découvre les premiers sourires. Donc, on a toutes en même temps. On a tous les âges en même temps et c'est vrai que c'est fascinant.

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Quel laboratoire de cet incroyable super bon labo! Alors moi, ce que j'ai envie de savoir, c'est comment on arrive à 40 ans, à avoir une famille aussi nombreuse. Tout ça avec le même homme. On me demande tout le monde me le demande souvent.

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Est ce que cette famille nombreuse, c'était un rêve? Pourquoi? Non. Une femme tout court, c'était un rêve. C'est vrai que petite, j'ai me suis toujours imaginé plus tard avec une famille, avec des enfants. Pas du tout. Forcément énormément. J'imaginais bien deux, trois, tu vois anormal. Si on m'avait dit qu'on aurait sept enfants, que j'aurais sept enfants un jour, je pense que je ne l'aurais pas cru. C'est juste, c'est juste fou.

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Et c'est vrai que même là, tu vois, je te fais la liste, tu énumère, je dirai quand même. Ça fait beaucoup. Quand je ne vois tous sur une photo, je me dis on est quand même crade quand on en est une. On est, on est un vrai groupe. Et voilà, c'est là que je me rends compte, en fait, au quotidien. Franchement, je trouve ça normal. Je trouve ça naturel. C'est notre notre naturel.

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On va dire ah justement, on va quand on va essayer de comprendre comment. Comment cette tribu est devenue ta normalité en ratissant un peu. Voilà le chiffre de votre histoire à Emmanuel et à toi. Déjà, comment on rencontre l'homme de sa vie, celui avec qui on va monter une telle équipe, alors?

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C'était il y a 21 ans. Moi, j'avais 19 ans, il avait 24 ans et j'étais toute jeune. Je venais de partir de chez mes parents aux Etats-Unis pour étudier le piano. Donc on s'est trouvé là bas. Forcément, The French, ça discute, on en était. On s'est rencontrés dans l'une des arrivées de la communauté française de l'université. Voilà, voilà. Et puis bon ben, un soir, il m'a dit Ah ben tiens, tu veux qu'on déchiffre un truc ensemble.

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Il y avait une salle de concert qui était libre. Donc voilà. Petite parenthèse, moi, ado, pour me réveiller tous les matins, je mettais la Sonate Artes de John de Schubert que j'adorais. C'était mon morceau et donc il me dit Tu veux jouer, tu veux jouer? l'ARPT John Gitmo, Charles. Je ne l'avais jamais dit. OK, on va déchiffrer ça. Et là, s'il y a un truc qui s'est passé, quoi, là, ça a été.

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J'ai compris qu'ils étaient. En fait, des gens jouent ensemble. Il y a une espèce de communication qui s'est fait. Enfin, moi, je sais que je suis tombée amoureuse à ce moment là et c'est incroyable. C'est vraiment la musique qui vous a unis, quoi? On s'est vraiment découvert. On a su, en fait, qui était. On était l'un et l'autre exactement à ce moment là. C'est un moment totalement magique. L'acteur a quant à lui débuté au violoncelle et trois au piano avant le concert.

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Vide? Ouais, exactement. Salle de concert vides. Je me rappelle quand on a fini, figé était j'avais le coeur qui battait de ça. Juste, c'était juste. Wow, quoi! C'était très, très fort et très, très Fort Boyard d'être rapproché de manière plus concrète.

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Je pense qu'à partir de ce moment là, on a passé. En gros, on était, on était toujours l'un avec l'autre. Et puis, jusqu'à ce que ça se concrétise pour de vrai. Là, on est vraiment devenus inséparables. Oui, c'est une histoire d'amour qui a démarré autour de la musique. Après, ça a été votre fil rouge pendant toute votre vie amoureuse de votre vie ensemble? Exactement. Et alors? C'est Taub, d'Acta, rencontré à 19 ans.

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Est ce que tu crocheté avec lui dans une famille rapidement? Ou pas du tout? Comment encore? Comment tu envisager la vie ensuite avec lui?

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Pas du tout. Je ne pensais pas du tout à ça. Évidemment, j'ai commencé mes études. T'imagines, c'était pas du tout du tout le sujet pour l'instant. Mais petit truc qui est quand même assez marrant, c'est qu'il m'a avoué plus tard que à un moment, il m'a vu et il s'est dit Ah, là là, elle, elle serait une bonne maman. Elle a une aura de maman. Je trouve ça dingue qu'un mec de 28 ans invente ça.

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Ça a été comme ça été comme un instinct qui l'a eu. Oui, ça a été comme un instinct. Il a senti que je ne sais pas pourquoi, alors que lui non plus pensait Stéphanie, tu vas avoir des enfants. Et alors?

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Comme tu as eu cet enfant de cette grossesse, c'est parce qu'il n'y a pas eu de multiples, cette grossesse. Tu as peut être pas le détail chaque grossesse. On va essayer de faire un joli. Comment dire un joli résumé de tous et de s'arrêter sur les points marquants de ces multiples grossesses.

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D'accord, ça me paraît bien, sinon ça risque d'être très, très, très long. Donc, c'est déjà le premier enfant. C'est toujours un point marquant, évidemment. Vous en étiez où là avec? Tout d'abord, à 8 ans, 4 vous étaient ensemble. Et ensuite? Alors, il est arrivé dans quelles circonstances? Alors, entre temps, on était en Allemagne.

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Moi, j'ai continué mes études. J'étais rentrée dans une super classe de piano à Berlin. J'avais décidé d'abréger aux Etats-Unis parce que c'était hors de question qu'on fasse une langue, des scènes. Donc voilà, on a eu de la chance. Moi, je suis rentré à Berlin dans cette classe de piano et il y a eu un poste de violoncelliste solo et on s'est marié et on a décidé Fala. On s'est trouvé face un petit peu à une, à une décision à prendre, à savoir qu'on fait un enfant tout de suite.

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Ou est ce qu'on attend que moi, je finisse mes études? C'est à dire? Je n'avais encore pour trois ans et ça ne semblait pas envisageable d'attendre. On avait très envie, ont trouvé que c'était tellement naturel d'avoir un enfant et on peut penser plutôt à ce que ça allait nous apporter plutôt que aux difficultés que ça allait occasionner éventuellement. On s'est dit on fonce, on avait, on avait envie. Pour nous, c'était. On était dans cette dynamique de construire, de s'aimer.

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Et voilà, on s'imaginait pas rester trois ans en l'appelant Plan travail. Moi, les études Sesam correspondaient pas. Donc toi, tu avais 21 ans et lui en avait vingt six entre temps. OK, et alors?

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T'es tombée enceinte rapidement.

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Alors j'ai arrêté la pilule au moment du mariage et on est venu en voyage de noces à Majorque. Figure toi et donc on a essayé de make baby à Majorque. Et quand MIREC sont arrivés juste après ça, c'était l'incompréhension totale. Comment ça n'a pas marché du premier coup fut impossible. J'étais très, très déçu. Et puis lui aussi, on se dit c'est pas grave, ça a marché. Prochain si le prochain cycle ne marche pas non plus. Et là, il me dit très sérieusement il y a un problème, il faut qu'on fasse des tests.

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Oh là! Ah oui, d'accord, il est très impatient, hein? Il était très, très impatient, donc heureusement, on a eu beaucoup de chance. Ça va pas durer éternellement. C'est arrivé au troisième cycle. Donc voilà, je suis tombée enceinte, mais on peut dire très, très rapidement. Ah oui, effectivement. Et on était très heureux, très, très Sigmaringen. Ouais, c'est ça que vous aviez concrétisé. Voilà votre envie commune?

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Ah oui, vraiment, comment elle s'est passée de cette grossesse? Elle s'est vraiment bien passée. J'étais heureuse et Manuel était heureux aussi, évidemment. J'aimais aussi énormément, mais démesurément, je pense. Ah ouais? C'est à dire? C'est à dire que j'ai pesé à la fin pas loin de 100 kilos. Alors quoi? Ah oui, Capricorne? Bien, en tout cas, je ne sais pas. Il faut faire le calcul. Je crois à peu près 40 kilos, quelque chose comme ça, ou peut être encore 35 kg à 35 kilos.

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Comment expliquer ça? Je sais pas, parce que ça ne m'est pas arrivé par la suite. Ça va. J'explique ça parce que je mangeais énormément. Mais bon, ça explique pas non plus. Je sais pas comment s'est passé ce premier accouchement en Allemagne. Du coup, t'as accouché en Allemagne. Voilà, j'ai accouché en Allemagne. A l'époque, on faisait pas de Péry sur demande. C'était vraiment considéré comme un acte médical. Quand c'est nécessaire, c'est à dire quand un accouchement hyper long, par exemple, ou que bref, si tout se passe bien, ils en font pas.

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Donc déjà, j'allais avec cette optique que je n'aurai pas forcément le choix, que je n'aurai pas le choix. Et puis ma mère avait accouché sans péridurale aussi. Donc voilà, j'étais vraiment préparée à ce que ce soit comme ça et j'avais pas peur. J'avais confiance et c'était un peu un rendez vous avec moi même, une espèce de balade d'étapes dans ma vie, et je voulais voir si j'en étais capable. J'avais beaucoup de curiosité par rapport à ça.

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Et puis, trois semaines avant la date, on attendait ça. Chaque minute, quoi. Genre Emanuelle, toutes les 5 minutes. T'as des contractions. Et finalement, j'ai accouché. Agit plus 10. Donc ça a été le mois le plus long de notre petit. Ah oui, là, c'était vraiment. Ah ah, j'imagine.

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Pour des gens tellement impatients, impatients, impatients.

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Ah bah, Gabriel, il a vraiment fait des tirs et là, il s'est fait très, très désirer. Et la rencontre avec ce premier bébé là? Comment? Comment s'est passée cette accouchement dix jours après terme?

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Enfin, l'accouchement arrive, c'est à dire que j'ai été allongée. On avait fait une sieste. Il était 7 heures du soir et j'ai entendu un gros clac. Mais ça s'est entendu. Le liquide a commencé à couler. Là, c'était hourrah Saillé. Enfin, les contractions ont commencé peu après. Donc, voilà la découverte de ce que c'est que les contractions. J'étais contente de moi. J'arrivais à gérer le et c'est ça. OK, ça va, c'est pas agréable, mais Savages était géré.

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On rappelle donc que c'était un accouchement sans péridurale. Tu sais, avec, t'étais parti pour accoucher naturellement. Et j'avais aussi l'idée d'accoucher dans l'eau. Ça, c'était quelque chose. Je savais qu'il y avait des baignoires et c'est quelque chose que j'avais envie de. Je trouve ça très beau. J'avais envie de vivre ça. Donc voilà, le travail s'est passé. Je me souviens. Ce qui m'a énormément motivé, c'est de savoir que je faisais des progrès.

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On dit souvent qu'il faut laisser la femme travailler seul, pas toujours faire des touchés du col. Moi, j'aime bien parce que j'aimais bien savoir. J'étais à 3, puis à 4, puis à 6, etc. Donc ça m'a énormément de savoir que je ne faisais pas tout ça pour rien. Et je découvrais aussi cette douleur qui est évidemment là. C'est très désagréable, c'est très fort. Ça fait vraiment effectivement mal, mais ce n'est pas de la souffrance, c'est à dire c'est quelque chose qui vient et qui s'en va qu'on peut gérer.

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On peut changer de position, ça aide énormément. Quand on change de position pendant le travail, je suis allée dans l'eau. C'était c'était super. Si ça, c'est un moment vraiment de soulagement. Donc voilà, ce n'était pas c'était. C'était une épreuve, mais je sentais que c'était tellement efficace. C'était tellement. Ça avait tellement de sens, en fait, que pas un seul moment. J'ai même pensé dans ma tête à ce que je pourrais peut être quand même demander la paix.

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On sait jamais. Non, je n'ai même pas pensé à l'existence de Lapeyrie à ce moment là. J'étais vraiment dans mon truc. J'ai vocalisé énormément. Maintenant, je sais, j'ai écouté. Un épisode s'appelle Le chant périnatal prénatal. A l'époque, je ne connaissais pas. Je me suis surprise à moi même, à vocaliser, à faire ces sons graves. J'avais l'impression que ça, ça massait mon bébé qui était en moi et j'avais vraiment l'impression qu'on faisait ça ensemble.

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C'est à dire que ce que je ressentais, il le ressentait aussi et concédait l'un et l'autre. Et voilà qu'on était vraiment un. Tu vois le bébé à Gignac? C'est. C'est incroyable que spontanément, tu es vocalisé comme ça.

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Ça en devient vraiment. Un état primaire si on se laisse vraiment aller pendant l'accouchement. Et puis j'avais vraiment besoin d'être dans ma bulle. Je n'avais pas envie, justement, qu'Emmanuel me fasse des massages alors qu'on l'avait prévu. On avait lu beaucoup, etc. Peut être qu'il faudrait que tu me tienne la main. Peut être que je te mordret. Peut être que j'étais écraserait la main parce que ça fait très mal. Et de ça, pas du tout.

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J'avais besoin qu'il soit là, à côté, mais je ne voulais pas qu'on me touche. Et au moment où elle m'a dit Saillé, tu es à 10, tu vas pouvoir pousser. J'étais presque pas déçu, mais j'étais. Je ne me sentais pas vraiment prête. Voilà, j'étais bien comme ça. J'aurais pu continuer des heures comme ça, on va dire, et je crois que ça s'appelle la phase de désespérance, justement, où ça peut se manifester de différentes façons.

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Soit c'est un moment où tu paniques complètement. Tu te dis je vais jamais y arriver, etc. Soit tu a carrément pas envie, soit t'as envie de dormir, tu te dis non, je suis trop fatigué. Pas maintenant. Bassi maintenant, parce que l'interdisait, le bébé va arriver là. C'est quelque chose de purement hormonal et complètement irréaliste parce que tu attends ça depuis tellement longtemps et quantifiées. En fait, tu te sent pas forcément prêt, mais c'est normal.

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Oui, et alors? Tu a accouché dans l'eau? Tu as Ploujean, voilà. Alors elle m'a dit Si tu vas accoucher dans l'eau, c'est maintenant, tu vas dans la baignoire. Une des raisons pour lesquelles je voulais accoucher dans l'eau, c'est parce que je ne voulais pas d'épisodes et que je savais qu'il en faisait pour le coup, des épisodes ne font pas forcément péridurale. Fastoche. Donc, je vais là. Si je dans l'eau, j'aurais pas d'épisodes, ces bonus accoucher dans l'eau.

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Je conseille, je l'ai fait, je l'ai fait 2 fois et c'est génial.

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Donc voilà, je suis allé dans l'eau là, veille du bébé qui descend. Sensations encore nouvelles, là, quand même. Panique. Je lui ai hurlé de faire une physio, je vais déchirer et elle m'a dit Trop tard, tu es dans l'eau, peut plus rien faire. Cette sensation, vraiment, que d'un code écartèlement, c'est très trait. C'est très intense, mais ça dure quand même pas longtemps du tout. Heureusement, et senti que les bébés allaient aller, qu'il arrivait.

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Et là, je vois Emanuelle qui, tout d'un coup, je réalise qu'il est en face de moi et je lui dis Tu viens à côté de moi, n'a du reste pas là. Elle me dit Mais tu rigoles, je suis aux premières loges.

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Et alors? Il est arrivé à cette place là. Il est resté à cette place là. Ah oui, il est resté à cette place là? Ouais. Et ce qu'il a voulu attraper? Son bébé? Comment? Comment ça s'est passé? Non. C'est moi qui l'ai attrapé, mais il pleurait. Pas vraiment. Et là, ils l'ont pris tout de suite. Et puis ils ont mis la tête en bas, etc. Donc, c'était plutôt les sages femmes qui ont fait les premiers gestes.

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Il n'y avait pas, il n'y avait pas les conditions pour ça. On ma sortie fin, je suis sorti de la baignoire, je suis retourné sur le lit et là, on a vraiment découvert notre bébé. Et là, ça a été vraiment un choc, un choc, parce qu'il nous regardé avec ses grands yeux. Il passait vraiment son regard de papa à maman, de maman à papa, comme ça plusieurs fois. Comme si, nous disaient les gars, je vous connais et c'est moi et soyez prêts, quoi?

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C'était vraiment quelque chose d'extrêmement auquel je ne m'attendais pas du tout. On s'attend à un petit bébé tout mignon qui va être un peu recroquevillé. Là, pas du tout. Une tonicité, un regard, une profondeur dans le regard. Comme si ça avait déjà tout de nous. Et le lendemain de l'accouchement, je me rappelle j'ai dit Elmenyawi, mais il est six fois plus intelligent que moi. Je ne sais pas ce que je vais lui apporter. Ah ouais?

[00:20:38]

Avait vraiment l'impression de rencontrer une personne. Arrive vraiment une personne.

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Alors tu vois, on avait, on avait, on se projetait, parents, s'imaginer tout ce qu'on allait faire ensemble, tout ce qu'on allait apprendre à notre enfant, etc. Et là, quand il était là, j'avais l'impression vraiment que c'est lui qui allait nous apprendre des trucs et qu'il avait rien à apprendre de nous. Que nous, on avait juste à faire notre job le mieux possible, avec la profondeur dans le regard.

[00:21:05]

Ouais, ouais, très impressionnant. Vraiment impressionné. C'est fou, c'est fou.

[00:21:12]

Et ce que tu avait décidé de l'allaiter, ce premier bébé? Ouais, j'avais essayé de l'allaiter. Pareil en Allemagne à l'époque es ex-Allemagne de l'Est et toutes les séparement fin. Ça se posait pas. La question posée par ma mère nous a allaité. Je m'étais dit Bon bah oui, forcément, je vais allaiter Michel.

[00:21:28]

Et donc je passe par Tom a été un petit peu différent de ce que tu imaginait. Ce que j'ai constaté, on va dire, c'est que le retour à la maison en même temps que la montée de lait, ça a été très dur. Quand tu arrives chez toi, que t'as les seins qui commencent à être dur comme de la pierre, qu'il faut habituer, prendre tout les repères avec ton bébé, t'as éventuellement la chute d'hormones que tu pleures un petit peu genrés toutes les deux minutes.

[00:21:56]

Ça fait beaucoup. Oui, c'est sûr. Je me souviens vraiment quand je suis rentré à la maison. Cette culpabilité d'être là avec mon bébé aux seins, dont j'avais des crevasses aussi que j'allais. J'avais quand même mal de me dire tout s'est bien passé, ça y est, il est là. Et pas de pas être là à danser de joie dans l'appartement. Quoi de me dire c'est dur ou même d'être de me sentir un peu triste. Ça a duré rien du tout, mais ça m'a étonné et ça m'a quand même culpabilisé.

[00:22:24]

Et alors que vous êtes devenu parent autour de ce premier enfant, comment votre couple a évolué? Justement, vous, qui étiez vous, vous dont la vie a été centrée autour de la musique? Là, il a fallu vous passionner pour pour autre chose. Comment ça s'est passé? C'est vrai que moi, ado, vraiment, le piano, c'était toute ma vie. Et quand ce premier enfant est arrivé, quand Gabriel est arrivé, c'est vrai que des fois, je me zimet.

[00:22:55]

Mais c'est fou. Je n'aurais jamais imaginé que un jour, il y aura quelque chose qui me passionnait plus que la musique. Finalement, est ce que la musique avait déjà une bonne place aussi dans la vie de ce bébé, même même in utero?

[00:23:11]

Absolument. Quand j'étais au piano, je sentais le bébé réagir d'une façon ou d'une autre, parfois être très calme, parfois être très agité selon les, selon les morceaux, selon la musique. Et puis, il y a évidemment les vibrations du violoncelle, qui sont des vibrations basses. Ce sont des sons graves. Ça aussi, je pense que ça a un effet sur les bébés. Je pense qu'ils aiment le son du violoncelle. On l'a vérifié vraiment après, à chaque fois avec nous, avec nos enfants.

[00:23:40]

Et vous avez pu continuer à pratiquer, à poursuivre des études. Malgré cette maternité, voilà. C'était quand même très jeune, 21 ans.

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On a toujours travaillé avec les enfants en milieu et c'est d'ailleurs toujours les moments où ils ont été les plus sages. Tu vois quand ils sont, quand ils sont un peu plus grands. Et bien si on travaille, ils vont s'occuper, ils vont jouer. Donc de travailler nos instruments, on a toujours réussi à le faire avec les enfants au milieu.

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C'est vrai que vous avez réussi ça. Vous pouvez en être fier. OK, et alors? Après ce premier enfant, qu'est ce que vous vous êtes dit avec Emmanuel? Est ce que vous avez eu très vite envie de récidiver?

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Alors très vite, pas du tout. On était très, très bien à trois et on était complètement in love avec notre petit Gabou. On n'imaginait d'ailleurs pas du tout pouvoir aimer un autre enfant, autant pour moi. Moi, je pense, surtout moi, j'avais du mal avec ça. Je me dis mais je l'aime tellement. Mais comment je vais pouvoir aimer un autre enfant? Et vous l'avez tue.

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Si j'avais su, si ton cœur était capable de s'ouvrir et que l'amour pouvait se multiplier, ça, c'est un truc de fou. Donc voilà, de toute façon, au début, il n'en était pas question parce qu'il fallait que je. Étude et avec deux, là, ce sera plus compliqué. D'autant plus qu'en étant en Allemagne, on n'avait pas du tout de famille, donc pas du tout d'aide. Oui, voilà. Jamais, jamais, jamais. Donc il fallait.

[00:25:19]

Il fallait assurer. Donc on était très bien avec un enfant. Par contre, quand j'ai fini mes études, s'est posé aussi la question de rester en Allemagne ou pas. Et donc, c'est là que vous êtes parti vous installer à Majorque. C'est ça? Voilà, c'est là qu'on est parti s'installer à Majorque. C'est là aussi qu'on s'est dit clairement. Gabriel avait 2 ans et demi. On s'est dit c'est peut être le moment d'en faire un deuxième pour qu'il n'y ait pas trop d'écart.

[00:25:43]

Mais tu vois, c'était quelque chose de assez raisonné. Mais ce n'était pas à nous un besoin absolument viscéral comme ç'avait été pour le premier, car on était et on aurait pu attendre un peu plus le temps de s'installer. Tu vois, on n'était pas.

[00:25:55]

On n'était pas hyper ouïe parce que Liam est arrivé très vite après l'installation à Majorque.

[00:26:03]

Alors Liam, il est arrivé entre les deux, c'est à dire? Donc voilà, en plein déménagement, quoi. Zarma! En plus, Emmanuel a donné des master class en Chine cet été là, donc moi, je me suis fait le déménagement à York sans parler espagnol en étant enceinte de 3 semaines, quoi. Avec les nausées et compagnie. Une femme, c'était sympa. Ça a commencé. C'était un peu un peu chaud patate.

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Et alors? Cette deuxième grossesse à ma iarc, donc. Puis l'accouchement là bas. Toi, tu voulais refaire un accouchement physio.

[00:26:36]

Alors oui, moi, je voulais refaire un accouchement physio. D'ailleurs, après l'accouchement, physio de Gabriel, en sortant de la salle d'accouchement, j'ai dit que je voulais recommencer. Quoi? J'avais adoré quand même. Je n'étais pas du tout traumatisée. J'étais fière et je voulais revivre ça. Ça avait été quelque chose de tellement forte.

[00:26:54]

Et alors, tu as pu imposer un accouchement physio? Justement, oui, il y a un hôpital qui venait d'ouvrir avec une salle nature. Ça me correspondait pas géographiquement, mais si je perdais les eaux, il ne pouvait pas me refuser. Et comme j'ai perdu les eaux, on est allé là. Et du coup, j'ai pu accoucher là. D'abord, je n'ai pas eu de contraction, donc ils ont en chambre. Quand j'ai commencé à avoir des contractions, quelques heures plus tard, au début, je n'en sais pas.

[00:27:25]

Ce n'est pas le moment encore et c'est lui qui a dit non, mais sans rigoler. Là où je veux aller en salle de naissance à la décontraction très forte, même si ça venait de commencer. Donc, ils ont accepté. Et puis là, j'ai retrouvé les contractions. Oui, j'étais plus dans la découverte comme la première fois. Là, je me suis dit OK, je connais et j'ai pas envie d'y rester des heures.

[00:27:52]

Tu as mis en œuvre les mêmes champs vibratoires à la même technique, exactement la même technique. Aussi, beaucoup de visualisation d'imaginer le col qui s'ouvre. Il y avait dans cette salle des posters lors des différentes phases de l'accouchement et j'aimerais bien passer de l'un à l'autre et imaginer ça comme un voyage. Imaginez que le bébé est en train de faire ce voyage là à l'intérieur de moi. Ça m'a énormément aidé. Et puis, on était dans cette salle d'accouchement depuis peut être une heure et quart, quelque chose comme ça.

[00:28:21]

Et là, je dis ça pousse. Alors il va chercher la sage femme. Il lui dit ça pousse et elle dit impossible. Il revient et elle me dit impossible, jubilant. Pour cela, il faut qu'elle vienne là. Elle me dit non, je ne peux pas, je suis en train de coudre, je ne peux pas venir. Et finalement, je ne sais pas comment il a convaincu. Je crois qu'elle est la maman qui a planté une maman en train de se faire recoudre.

[00:28:45]

Elle est venue. Elle a dit Oulala, mon Dieu! Elle a enfilé ses gants et bam, le bébé est arrivé dans ses mains. Quoi? Ah ouais, extrêmement rapide. J'étais contente de cet accouchement. Tu l'a aussi bien vécue que le premier. J'ai trouvé que c'était trop rapide. J'ai eu beaucoup ensuite de besoin d'y repenser. J'avais l'impression de pas avoir eu le temps de vraiment vivre les différentes étapes. C'était aller trop vite. Finalement, c'était une reco, évidemment tout aussi magique.

[00:29:13]

Même sur Tinder. Donc là, vous aviez deux petits garçons. 1. Comment ça s'est passé? La vie? La vie à quatre. Autant le premier, c'était easy.

[00:29:25]

Attention, c'était easy, c'était easy. Le fait d'être une femme était easy et c'était beau. Le quotidien était quand même difficile avec un enfant. J'avais pas le temps de prendre ma douche, d'aller faire pipi. C'était toute une histoire. Il pleurait comme tous les bébés. C'était quand même fatigant. C'était difficile avec un. C'était difficile, même en été. On se sentait bien dans notre rôle de parent. On était très, extrêmement heureux. Mais ce n'était pas tout est facile.

[00:29:53]

Tout est rose. D'accord. Et alors? Avec deux, avec deux, ça a été.

[00:29:58]

Ça a été pire qu'avoir deux enfants. C'est ce qui. Difficile, en fait. A fait très intéressant ce que tu dis là, oui, parce que toujours là, quand je croise d'autres mamans qui me disent attends Acette mais comment tu fais moi avec ca? Avec deux, je m'en sors pas, mais je leur dis mais c'est normal, c'est ce qu'il y a de plus difficile. Moi, j'étais extrêmement stressé avec deux enfants extrêmement fatigués, donc pas spécialement avec 2 4 ans.

[00:30:30]

Ils avaient combien? Deux ans et demi d'écart? Avons 2 ans et 9 mois d'écart. Je trouve que d'abord, quand on a deux enfants, forcément, tu as deux enfants qui sont petits au début et tu a faim. Moi, en tout cas, j'avais une espèce de culpabilité d'être occupée, soit de l'un, soit de l'autre. Tu ne peux pas s'occuper des deux en même temps. Quand ils sont plus grands, tu peux, mais quand tu as un nouveau né, tu peux pas.

[00:30:54]

Tu Tōhoku d'une année à l'autre qui t'attend, qui est tout seul, qui peut éventuellement aller faire des bêtises dans une autre pièce. Et tu peux pas le voir parce que tu es en train de donner la tétée. Donc tu vois. En fait, j'étais en permanence assez stressé.

[00:31:08]

Faut le dire, oui, mais on pourrait te répondre que c'est la même chose avec 3 ou 4, non?

[00:31:14]

Parce que quand on a eu le 3ème, j'avais très peur de ça. Je me suis dit non, mais 2, c'était hyper dur. 3 Je sais, je vois pas comment les gens font quoi ces 2 trucs? Impossible. Pourtant, on en avait très envie parce que entre temps, on avait découvert qu'on pouvait effectivement aimer aussi fort des enfants. Harcèlement? Ça me ferait aussi avec le troisième. On a découvert fait le bonheur de pouponner en étant en paix avec soi même.

[00:31:39]

Je ne sais pas comment expliquer ça si je m'occupais du troisième du bébé. Les deux grands étaient ensemble, donc ils n'étaient pas tout seuls. Ils étaient deux. Oui, d'accord. Oui, c'est ça la grande différence. Il n'y avait plus cette culpabilité, d'accord. Donc, finalement, la période avec juste vos deux premiers garçons, c'était la pire, tu dirais.

[00:32:04]

C'était celle où on était le plus fatigué. Et moi, j'ai été stressé.

[00:32:09]

C'est faux. D'un autre côté. D'un autre côté, c'était une période évidemment merveilleuse parce que là, on a découvert que c'étaient des frères à la naissance d'un grand frère. Mais ceci dit, ce n'est pas non plus facile d'accompagner l'aîné dans ce nouveau rôle, surtout quand on a été tellement unis comme ça pendant un certain temps. Et là, t'as un bébé qui arrive là bas. Adapte toi, mon gars, quoi.

[00:32:35]

Et alors? Ensuite, comment se sont enchaînées les autres grossesses et comment vous avez géré la suite? En parallèle de votre vie professionnelle, on a vu que il fallait quand même qu'on fasse un choix.

[00:32:51]

On ne pouvait pas être à fond dans une grosse carrière musicale et en même temps, avoir une vie de famille équilibrée. On va dire donc on la voyait. Donc, Emmanuelle a fait ce choix que d'avoir un salaire fixe en étant soliste d'un orchestre.

[00:33:09]

Et toi, tu gérais les enfants à la maison?

[00:33:13]

Voilà en étant freelance, c'est à dire qu'il y a des périodes où je suis très occupée parce que tout d'un coup, il y a des gros projets qui sortent. Mais j'ai toujours le choix de pouvoir dire que ça va bien à un certain moment et que ça ne va pas pouvoir se faire à un autre. Donc voilà, on n'a pas l'avantage d'avoir deux salaires, mais ça reste flexible. Et c'est vrai que cette flexibilité, c'est ça qui nous sauve.

[00:33:35]

Finalement, je ne suis pas pris part, prise par des horaires, par des contraintes.

[00:33:39]

L'idéal, c'est idéal. J'ai une question à partir de quel âge vous leur avez proposé de jouer d'un instrument à vos enfants?

[00:33:48]

Alors, quand Gabriel était tout petit, c'était devenu impossible pour Emmanuelle de travailler son violoncelle parce qu'il marchait à quatre pattes. Et puis, il lui grimpait sur les genoux. Et puis voilà. Donc, très vite, on s'est dit OK, il va faire pareil. Donc, on a fait faire un petit violoncelle à sa taille, tout petit, tout petit, qu'il a eu pour un an. D'accord, mais ok.

[00:34:12]

Mais il ne faisait pas du violoncelle. C'était un, c'était un, c'était un jouet. Enfin bon. Lui, il se mettait en face de son papa et il faisait pareil. Du coup, Emmanuel vous mitraille Liam au piano. Voilà, ils ont toujours touché aux instruments. Après de commencer sérieusement, ça s'est fait pour tous. Environ entre 4 et 5 ans.

[00:34:30]

D'accord. Et chacun est allé naturellement vers un instrument. Vous leur avez proposé alors pour Gabriel, c'était évident que le violoncelle l'intéressait plus que le piano. Pour l'IAM, évident que le piano l'intéressait plus que le violoncelle. Ils voient ce qu'ils ont à la maison, ce qu'il veut. Donc, voilà ce qu'on avait à la maison. Ils ont choisi ça. Raphaël. Des tout petits. C'était évident que c'était le violon, quoi. Ils voyaient le violon à l'orchestre était le Holon, le Holon et Houd.

[00:34:58]

Un jour, j'étais à la banque. Je raconte ça à ma banquière. Elle me dit J'ai un tout petit violon parce que sa fille faisait du violon. Si tu veux, je te prête, il va te casser mes beaux si ça dérange. C'est un petit film de merde. Tu peux l'avoir et donc Raphaële, à partir du moment où il a eu ce violent entre les mains. Ça a été ça, quoi, et donc à ce moment là?

[00:35:17]

Il a 18 mois à ce moment là, si tu veux, ils apprennent pas à ce moment là, mais ils ont un contact avec l'instrument. Et surtout, c'est le meilleur des jouets, quoi. Quand tu vois qu'ils y jouent plus avec un accent holon, avec les jouets qu'on a à la maison. Voilà, c'est rigolo, quoi? C'est naturel?

[00:35:34]

Et les autres enfants? Comment ils se sont mis à leur instrument? Alicia, tu crois que pour elle, on a quand même eu l'idée de la flûte traversière? Énorme. Alors Nor-Am, lui, ça a été vraiment un peu un phénomène. Parce que quand il était tout petit avant d'être à l'école, tu vas avoir deux ans, deux ans et demi. On lui dit Tu veux faire quoi, toi, comme instrument? Il dit chef d'orchestre, comme on est partis sur cette idée qui voulait le chef d'orchestre, on l'a dit, mais dans ce cas là, il a qu'a faire du piano et c'est pour ça qu'il fait du piano.

[00:36:02]

OK et la petite Olivia? Alors, la petite Olivia, c'est aussi nous qui avons eu l'idée de la clarinette. On trouvait que ça correspondait bien à son caractère. C'est merveilleux. Comme vous avez réussi à les emmener comme ça, naturellement, à leur faire aimer la musique parce qu'on sait très bien que des enfants peuvent se braquer aussi face à un instrument. Ils auraient pu être complètement soufflé d'entendre leurs parents jouer toute la journée. J'en sais rien.

[00:36:30]

Tu vas me tuer. Bien sûr. Bien sûr, on peut être complètement différent. Vous avez réussi à leur faire aimer la musique autant que vous voulez, mais. Et je trouve ça extraordinaire que tu peux être fier d'eux et fier de vous aussi. Ouais, je sais pas. C'est beau de voir que eux sont le temps et qu'ils sont passionnés.

[00:36:54]

C'est vrai que c'est génial. On s'est complètement éloigné du sujet. Comme tu peux le remarquer à la fois, c'est vraiment moi. Je voulais vraiment aborder comme ça. On l'a fait, donc c'est bien. OK, donc. Et alors, à quel moment vous avez repris votre souffle? Après ses deux premiers enfants, ça va quand même pas arrêter dans votre lancée puisque vous continuez. Quand est ce que c'est arrivé, cette envie du troisième, malgré l'épuisement?

[00:37:26]

Alors, je trouve que le moment qui a commencé à être plus facile, c'est quand ils ont commencé à jouer ensemble et à être complices et plus à plus à être chacun de leur côté. Et ça a changé. Et puis aussi, tu peux leur donner le bain ensemble ou t'as plus un bébé, t'as fait la diversification, donc tu fais les mêmes repas pour tout le monde. Voilà ta plus à faire la cuisine d'un côté et de l'autre. À partir de là, c'était quand même moins dur.

[00:37:48]

On va dire on s'est dit Oh là, là, c'est génial. On peut en mettre un de plus par dessus quoi ça va être? Ça va être super 6 3. Ça va être encore plus d'échanges. D'accord.

[00:37:57]

Et donc, vous vous êtes lancé Liam avec el-Hage?

[00:38:01]

Alors Liam a vécu, je te dis pas de bêtise. Il avait un an et demi. Donc on a commencé les essais. Et puis ça a marché du premier coup.

[00:38:09]

C'est génial, cette partie là, c'était reparti. Cette troisième grossesse, alors cette grossesse a été particulière. D'abord, il faut que je dise quelque chose. C'est que moi, j'aime bien les nombres pairs et j'ai toujours eu une fascination pour les jumeaux. Donc, je m'étais dit que quand même, des jumeaux, j'aimerais bien qu'on arrive l'échéance de la première école des 12 semaines. Et puis, en même temps, le moment de l'annoncer aux enfants parce que ce jour là n'allait pas pouvoir aller chercher Gabriel à l'école.

[00:38:44]

Et donc, il fallait que je lui dise pourquoi je ne pouvais pas lui mentir. Donc, la veille, on prépare le terrain et on lui dit donc que maman a un bébé dans le ventre. Et puis qu'on va aller faire une fille pour voir si tout va bien. Et puis là, il me dit d'abord, il est content de ce qu'il me dit. Il y en a deux, je dis non, il y en a deux. En fait, on a déjà fait une école.

[00:39:04]

Il y en a qu'un. Il n'y en a pas deux si il y en a deux, dit aux docteurs de bien regarder. Il y en a deux. Donc là, je serais incroyable. Donc, on va pour d'autres échos des 12 semaines. Et effectivement, il y en a deux. Les médecin nous dit c'est un truc à la va vite. Oui, il y a des jumeaux, il y en a deux. C'était un vendredi midi.

[00:39:24]

Prenez rendez vous pour lundi à l'hôpital. Là, c'était dans un cabinet de la Sécu, mais pas des apparaitrait. Ils ne sont pas spécialistes. Donc prenez rendez vous pour l'indigne. C'est bon, il y en a deux. Donc la joie, quoi, donc? Lundi d'après, on va notre Ecos. Et puis là, il pose la sonde sur mon ventre pied bot. Puis, silence, silence, silence. Ça commence à devenir long. On dit alors il y en a deux.

[00:39:52]

Et puis on nous dit en tout cas, il y en a un qui ne va pas bien. Et puis, du coup, l'autre, on ne sait pas trop. Et puis là, elle dit Bomba, vous m'excuserez. Elle sort et fait rentrer un autre médecin dans la pièce. Puis là, il commence à se. Et puis, ce vin tranquille et dIsabelle, il n'y a pas de coeur. Moi, je suis là, y'a pas Tukur.

[00:40:14]

Et puis il n'y a pas de tête. Je suis lâchèrent. Il n'y a pas de tête, je dis. Et il nous explique que rien ne nous explique rien. Le temps passe, puis finalement, nous nous refont entrer dans la pièce. Et puis, me dit Mongala, on a trouvé ce que vous avez. Il y a un jumeau comte et un monstre. A quoi? Ouais, un monstre. Il appelle ça un monstre. Horrible, horrible, c'est horrible.

[00:40:42]

En fait, ça s'appelle une grossesse. Ça s'appelle une séquence trape, ça veut dire c'est un terme anglais tweet intérieur que je suis jeune. C'est en fait une forme majeure et rare du syndrome du transfuser transfusé Dak'Art ou enfaite dans une grossesse donc mono coriace amniotique. Tu as une circulation inversée. C'est un peu compliqué à expliquer, mais à une circulation inversée, ce qui fait que t'as un jumeau qui reçoit du sang sans oxygène, qui ne peut pas se développer et donc qui va se développer d'une façon anormale, le coeur et la tête ne vont pas se développer.

[00:41:18]

Et l'autre jumeau qui est sain, agit comme pompe. En fait, comme l'autre, il abiker. Celui qui a un coeur bon pour les deux corps, si tu veux. Donc, évidemment, c'est pas possible. Tu ne peux pas avoir un coeur pompé pour 2 pour 2 corps. C'est dangereux pour le jumeau qui est sain. D'accord, bien sûr. Oui, mais c'est à. J'ai déjà eu des témoignages de grossesse STT. Ce syndrome de transfuser transfusé, ça, c'est la version extrême.

[00:41:44]

Une grossesse sur 35000, ça correspond pas une grossesse par an en France, si tu veux. En fait, c'est une rare, ça me choque encore qu'il ait pu appeler le monstre. C'est un terme médical. En fait, c'est un monstre parce que c'est une développment, un développement complètement anormal et non viable. Donc voilà, il appelle ça comme ça. C'était très, très violent, très violent à ce moment là. Moi, je me suis complètement écroulé.

[00:42:10]

Emanuel a été très fort. Je ne sais pas comment il a fait pour me prendre dans ses bras et pas pleurer avec moi. Il était très, très, très fort. Ça m'a vraiment extrêmement impressionné. À ce moment là, je savais qu'il était déjà un super papa et qu'il avait vraiment les épaules costauds. Mais là, j'ai trouvé ça énorme à ce moment là. Donc, suite à cette annonce, ils nous refont une Ecos. Ils me demandent si on veut savoir le sexe du bébé.

[00:42:31]

On est étonné qu'à 12 semaines, on puisse déjà nous dire donc oui, il y a 12 semaines. En fait, on voit très bien dans le petit garçon et là, ils nous disent voilà, si sa vie est engagée, c'est pas sûr, on pourra l'avoir. Mais il va falloir agir, quoi? Donc, tu vois, tu passes dans la même journée, tu vas faire ton école tranquille en disant Tu vas voir des jumeaux à te dise autant.

[00:42:54]

Voilà quoi ex-conseillers? Est ce que ce cas là de STT extrême s'appelle trape?

[00:43:03]

Il ne faut pas. Ce n'est pas parce que je ne veux pas que d'autres mamans cardans. Un syndrome de STT, c'est d'Isola. Ça pourrait dégénérer. Ça n'a rien à voir. Ça s'appelle fasse savoir. Parce que c'est comparable. Mais en fait, c'est quelque chose qui s'installe comme ça dès le début de la grossesse, c'est à dire STT. On ne peut pas dégénérer en trape. Sait qu'en straps, c'est impossible. Tu as une séquence straps dès le début compris et donc la séquence trape.

[00:43:26]

C'est ça qui a et c'est ça qui peut aussi donner des siamois. Tout ça.

[00:43:32]

Alors c'est marrant que tu me pose cette question. Parce que oui, on pense qu'en fait, c'est au moment où l'œuf se divise. Jusqu'à quand l'œuf se divise vraiment trop trop tard. Il partage une partie du corps commune. Donc tu as des siamois et là, c'est la phase. Juste avant ça, la division se fait pas bien. Ça ne se fait pas vers le placenta. C'est comme s'ils avaient le cordon du jumeau saint et le cordon du jumeau cardiaque qui est directement attaché.

[00:43:57]

En fait, je ne sais pas si tu dois être le jumeau qui n'est pas viable n'est pas viable parce que au lieu de recevoir tranquile du placenta du sang bien oxygéné, il le reçoit en fait de son jumeau St. qu'Accor, donc un début de troisième grossesse très, très, très différent des deux autres, extrêmement surveillé, extrêmement stressant.

[00:44:21]

Vous avez pu y croire.

[00:44:25]

En fait, c'est à dire qu'à partir, un diagnostic est posé. On me dit que le seul endroit qui traite ça, c'est à Barcelone et qu'il va falloir faire une opération, c'est à dire avec un laser, faire une occlusion sur le cordon du jumeau qui n'est pas viable pour sauver le jumeau viable, sachant qu'il y a quand même entre 50 et 75 de mortalité chez les jumeaux viables. Donc je me dis pas c'est gagné quoi? A partir de ce moment là?

[00:44:52]

Bon bah, j'essaye de me raccrocher à l'espoir que ça va, va. On va pouvoir sauver la suite qui est devenu Raphaelle Décès, mais ce n'est pas du tout garanti. Donc ben voilà, c'est branle bas de combat. On est dans l'action. Je vais à Barcelone tous les 10 jours. À chaque fois, j'y vais avec ma valise et toutes celles qui restent avec les deux aînés. Et j'y vais parce qu'on sait qu'à tout moment, si les jumeaux saint donnent un signe de détresse cardiaque, il faut réaliser cette opération.

[00:45:20]

D'accord, mais il faut la réaliser le plus tard possible. Donc voilà, c'est des échos tout le temps, tout le temps, tout le temps à Majorque. Et puis, tous les dix jours, je vais à Barcelone et les semaines passent. Et puis, vers la 16ème semaine, on commence à voir, en fait, qu'il y a moins de flux dans le cordon de jumeaux non viables. Les médecins sont étonnés. Apparemment, ça arrive pas souvent.

[00:45:42]

Donc, du coup, ils disent mon banquier en attend encore un peu pour l'opération. Et puis, comme ça, les temps passe et finalement, le flux s'éteint tout seul. En fait, j'essaye dans cette période, je pense que évidemment, on y croit. On n'y croit pas. Je ne sais pas, mais j'essaie dans une espèce de d'hypnose. J'imagine qu'il se passe dans mon ventre et j'imagine le. Je désire très fort que ce cordon se ferme, que ça soit fini.

[00:46:09]

C'est ce qui s'est passé, alors j'ai eu de la chance. Énormément. Ça, c'est sûr, mais ça a été un peu comme un miracle, si tu veux. Incroyable. Il n'y a pas eu besoin de faire cette opération. Et alors? Après tu, tu as continué la grossesse de manière beaucoup plus normale et sereine. Normal, j'essayais vraiment. Je me forcer d'être sereine. Des fois, je pense qu'il faut prendre des décisions. Tu te dis allez, je vais pas me faire de souci, je vais en profiter.

[00:46:35]

Et alors? Ce petit Raphaël est arrivé.

[00:46:37]

Comment vous avez géré la vie de Parent avec trois petits garçons? Est ce que c'était du coup effectivement plus facile qu'avec deux?

[00:46:47]

Alors oui, c'était plus facile. D'abord, j'ai fait quelque chose que je n'avais pas fait pour les autres, c'est qu'au lieu de rentrer à la maison le troisième jour, je suis rentré tout de suite après l'accouchement pour pas avoir justement à gérer la montée de lait, la chute des hormones, etc. Et ça jaquier ensuite pour tous les enfants. Dès qu'on me donne le feu vert, ben je rentre.

[00:47:04]

En général, je rentre à peu près six heures après l'accouchement naturel, sans péridurale, alors c'était un accouchement naturel qui a été provoqué. D'accord, parce que il nous avait dit à l'hôpital où j'étais suivie pour cette histoire de trappe, que si le jour J, je n'avais pas accouché, il fallait que j'aille à l'hôpital où je voulais accoucher, qui était plus un hôpital de campagne. Donc, le jour J, on y va. Dit voilà, on vient de l'autre hôpital.

[00:47:31]

Il faut nous faire Unico. On n'a pas accouché. Vous rigolez? Il n'y a pas besoin, le george's. Pas la peine. Vous pouvez, on peut attendre encore. Tout va bien, Emanuelle dînant. On nous a dit ça. Vous allez nous faire l'écho. Gélinas n'arrêtera pas tout ça? Non. On nous a dit ça. On fait ça donc un peu agacé. La médecine dit Bon bah, vous attendez. Finalement, ils ont un petit moment, vraiment, avec la mauvaise volonté.

[00:47:57]

Bon, allez y passer et là, éco. Et là, ça change. Vous accouchait maintenant parce qu'il n'y a plus du tout, du tout de liquide.

[00:48:07]

Ah d'accord, donc, il a fallu sortir très vite. Il a fallu sortir très vite, sitôt qu'Emmanuel a eu l'instinct. Parce que bon, ben voilà, on sait que ça peut être dangereux quand même. Tu parles peu après un accouchement provoqué. Ça commence par la poche percée, la poche des eaux. Puis a la sage femme, elle sent une espèce de crochet. Puis il dit Non, mais vous allez, vous n'allez pas lui égratigner la tête.

[00:48:29]

Au début, il n'y a plus de liquide. Elle dit maintenant, je fais ça depuis 40 ans. Ça m'est jamais arrivé, tout ça. Et le fait que quand il est sorti, il avait une égratignure. Donc, Emmanuel avait vu juste une fois de plus.

[00:48:38]

Mais Emanuelle, il a.

[00:48:41]

Il est connecté à son bébé in utero.

[00:48:44]

Il a vraiment un truc. Ah oui, c'est fou, c'est fou. Et puis, y a moi aussi. Il sait exactement ce dont j'ai besoin. Enfin, c'est vrai. Il est vraiment un peu comme un porte parole pendant les accouchements et en même temps, il prend les mêmes décisions. Tu vois, tout en sachant ce dont moi, j'ai besoin. Enfin, c'est assez, c'est assez extraordinaire. Et donc, voilà, là, ça a été un accouchement déclenché.

[00:49:05]

Donc oui, peut être un peu plus douloureux. C'est ça parce que les voilà là. C'est vrai que ta question de l'accouchement déclenchaient sans toujours pareil.

[00:49:14]

Plus elles sont violentes parce que tu sens pas la vague. Arriver à atteindre le sommet et repartir, t'as une espèce de truc de barre de fer qui tout d'un coup, ben quoi, ça te prend? C'est là, tu attends que ça passe et ça passe pareil tout d'un coup. BAM! C'est passé avec relativement peu d'espace entre les contractions. Donc oui, c'était violent. Mais je pense aussi que la montée, très vite, la perfusion d'ocytocine donne une claque.

[00:49:36]

Mais là, il fallait aller vite puisqu'il n'y avait plus du tout de liquide. C'est ça?

[00:49:40]

Exactement. Donc, c'est aller vite, c'est aller vite, comme pour Lyam. Pour Raphaël, ça a été fait en une heure et demie. C'est vrai que c'était moins fun, quoi. C'était plus difficile à gérer. Mais bon, j'ai quand même géré encore Santelli, mais après, je me suis dit là quand même. C'est vrai que c'était comme ça pendant 12 heures. Là, ça ne fait pas quoi? C'était court, donc ça allait taca.

[00:50:01]

Bon, et Raphaël est arrivé. Arrivé pendant l'expulsion, j'ai choisi d'être sur un tabouret d'accouchement. D'accord. Sage conseil. Je conseille les accouchements dans l'eau. Je conseille les tabourets d'accouchement. J'ai fait ça trois fois. C'est une position vraiment idéale.

[00:50:18]

C'est un tabouret avec un trou au milieu. Ouais, c'est un peu une forme de haricot, si tu veux. Et puis souvent, un autre tabouret plus haut derrière pour que le papa puisse s'asseoir, te soutenir. C'est relativement bas, donc cela veut dire que la sage femme, elle, doit quand même un peu se contorsionner pour aller récupérer le bébé quand il arrive. Mais je trouve ça idéal comme qu'opposition. Vraiment, j'aime bien, d'accord.

[00:50:43]

Et alors, comment c'était d'être parent de trois petits garçons? Comment ça s'est passé d'être parent? Un petit garçon? C'était chouette. Là, j'ai pu vraiment profiter. J'ai pauvreté. Puis je pense aussi que c'était un tel soulagement après cet épisode.

[00:50:58]

Bien sûr, à chaque fois, tu l'es. Tu as allaité tes enfants? Ah oui, alors, j'ai allaité, j'ai fait allaité mes enfants. La gentille a d'aller. À échelle, cet enfant 11 ans d'allaitement, j'ai allaité le premier un an et puis tous les autres à peu près deux ans et coutil, je trouve ça tellement pratique de pouvoir sortir de la maison avec un bébé sans avoir à prendre des biberons. Je trouve ça tellement pratique de pouvoir dormir parce que la nuit, ils dorment avec nous, allongés, donc ils prennent cinq anti-vol.

[00:51:37]

Il n'y a pas à se lever. Et puis, c'est vrai que en dehors du fait de ce côté un peu alimentaire, c'est vrai que c'est des moments câlins. Je pense qu'avec à partir d'un certain nombre d'enfants, si j'avais choisi de ne pas allaiter, j'aurais tout simplement presque pas passer de temps avec mes bébés puisqu'il y a toujours des bébés pour les tenir. Donc ça, c'est mon moment à moi avec ma famille. Et si ce n'est pas un moment où je suis assise à ne rien faire, je me repose.

[00:52:06]

Mais oui, c'est ça, la technique, cette garantie des mamans privilégiés TBB et de calme et de repos. Ces sages, en fait. En résumé, c'est en principe tout compris. Et je pense que pour le premier, pour le premier, ça été pas forcément facile crevasses, un petit peu d'engorgement, etc. Mais en gros, en gros. En gros, si tu passe le cap des deux mois après, c'est quand même. C'est quand même facile, ça vaut le coup.

[00:52:32]

Et ça, c'est du vécu. C'est vraiment du vécu diversifié. Ah oui, oui, oui, vraiment. Vraiment testé pour vous? Testé pour vous? J'ai testé et approuvé par Mimi et réglé.

[00:52:45]

Alors, on en était donc à la grossesse et à la naissance de Raphaël Labourdette avec vos trois enfants, votre petit garçon, vous, avant de continuer dans le temps et toujours dans l'idée du chiffre pair, non?

[00:52:58]

Au début, leur maman très, très bien, avec trois enfants et c'est déjà beaucoup. On se sent déjà nombreux, disons. On va dire ça comme ça. Voilà, donc on se dit qu'on est bien avec 3 que vraiment, on est bien. Et puis, qu'est ce qui se passe? Il se passe que le bébé grandit, ça devient plus facile, entre guillemets. Surtout, il y a plus d'échanges entre les enfants et ça, c'est juste incroyable.

[00:53:21]

Et que, du coup, on se dit Oh! Et si on vivait ça? Encore une fois, pas tant que ça, la grossesse et le tout petit bébé, etc. Mais surtout, le fait d'apporter une nouvelle personne à ce qui est déjà en place, si tu veux, à la fratrie déjà en place. À partir de là, rebelote. On commence à planifier le coût des vacances, etc.

[00:53:41]

Alors qu'à chaque fois, on a réussi à planifier pour que tu tombe enceinte tout de suite.

[00:53:45]

Ouais, ouais, ouais, je tombe enceinte tout de suite. C'est vrai. C'est vrai qu'on planifie très bien Canisius.

[00:53:51]

Vous avez bien géré votre planning? Oui, on a bien géré notre planète.

[00:53:56]

Nous, mais il est arrivé au mois de mai 2010. Donc voilà, c'était proche des vacances. C'était bien, c'était super. Alors, quatrième garçon, quatrième garçon. Et donc pour moi, après cet épisode, après cette grossesse stressante avec Raphaël dès le début de la grossesse, je suis bon, en a déjà 3. C'est déjà chaud. Je vais vraiment essayer de ne pas me stresser, d'être d'être cool. Eh ouais, oui, sa grossesse s'est très, très bien passée.

[00:54:24]

L'accouchement aussi dans l'eau. Génial. Pour la deuxième fois, donc.

[00:54:28]

Et là, je me souviens. Le moment très fort de cet accouchement qui a démarré très rapidement, en pleine nuit, très intense. C'est que quand il préparait le bain et que je suis rentré dans la baignoire, là, j'ai dit à Emmanuelle Ça devrait être un droit universel des femmes d'avoir accès à de l'eau comme salle de bains. Quand tu es en travail, c'est un tel soulagement. C'était tellement le jour et la nuit qu'on était dans et hors de l'eau.

[00:54:56]

Et quand tu rentres, c'est un soulagement tellement indescriptible. Sur le moment, je lui ai dit Ça a vraiment droit des femmes à avoir une baignoire. Il a vraiment ressenti ça comme un bienfait immense chaque fois. Et alors, la rencontre avec ce quatrième petit gars là, c'était chouette. On est rentré tout de suite à la maison après en être frère, le présenter à ses frères. Des scènes évidemment trop mignonnes, les frères qui attendent la voiture avec impatience et qui c'est vraiment des moments, des moments magiques.

[00:55:31]

Mais voilà, pour le quatrième, c'est du boulot à des moments durs, t'as des nuits, t'as des nuits affreuses, etc. Comme tout le monde. Mais là, tu es tu, tu trouves assez vite tes repères. Plus que pour le premier et pour le deuxième bébé. Après l'écoute de cet épisode, la tournée comme les enfants, on va tous se dire Ah ouais, ok, donc. En fait, c'est beaucoup plus simple. Après, c'est un pointu qu'on a assez rarement génial.

[00:56:01]

Que tu noted justement cet angle là. Et alors, toi? Comment la danse se passe partout dans ce quatrième passe par Thor avec quatre petits garçons? Ça allait, suggérais t'était était en forme. Comment ça s'est passé?

[00:56:21]

Ouais, je gérais. Alors ils étaient beaucoup dans le foulard. Ça aussi, c'est un truc qui m'a sauvée. C'est les foulards, les écharpes de portage. C'est physique. C'est pas que tu reste sur ton canab ou 40 jours Aulis à récupérer. Nantes a tout de suite. Genre je rentre de la maternité, puis, entre deux tétées, je passe l'aspirateur. Je veux que tout revit tout de suite.

[00:56:41]

Il faut que les choses recommença à aller et votre couple est toujours resté très soudé au fur et à mesure des grossesses. Là comme ça, vous avez, vous avez gardé ce lien là? Cette fusion entre égaux autour de la musique aussi, j'imagine beaucoup.

[00:57:00]

Voilà, je pense que j'allais te dire je pense que ce qui a énormément aidé, c'est la musique. Il y a des moments, forcément, où on s'éloigne un peu l'un de l'autre parce qu'on est pris par le tourbillon de la vie. Et puis voilà, lui et Manuel, il est très, très occupé par son travail. Parfois stressé. Moi, j'ai aussi parfois du stress par rapport à ça, mais c'est plutôt quand même la question de la tendance des enfants à gérer, etc.

[00:57:28]

Donc voilà, tu peux éloigner facilement l'un de l'autre, mais on s'est toujours retrouvé en jouant ensemble par la musique.

[00:57:36]

Vous arriviez et vous arrivez toujours à vous aménager des bons moments comme ça. De musique à deux?

[00:57:44]

Oui, parce que comme je te disais, les enfants, ça les a jamais. Ils ont jamais râlé. Qu'on fasse de la musique, on travaille. Ça représente en fait la paix pour eux. C'est un moment de bien être, finalement.

[00:57:56]

Donc, quand on joue ensemble Irrespect Allemagne, l'étoile, c'était vraiment de retrouvailles et de complicité. Quoi? Ouais, quand t'es crevée. Bah voilà, tout le monde sera crevé, stressé. La vie qui passe, etc. Et ça, c'est des moments où je te dis ah oui, quand même. Voilà, on se retrouve vraiment que nous deux. Et comme au premier jour.

[00:58:14]

Finalement, c'est génial d'avoir cet endroit de ressources. Quoi! C'est précieux, c'est précieux.

[00:58:22]

Bon. Et alors? Au bout de quatre mois, vous êtes Dikwa avec Emmanuel Barsalou. Comment vous étiez là après? Après les quatre garçons.

[00:58:31]

Après, les quatre garçons ont été full house sans vraiment clair. Moi, j'avais, je ne m'étais jamais imaginé que c'était même possible d'avoir plus de quatre enfants. Pour moi, c'était le max de Max de Max, déjà les fous.

[00:58:47]

Et puis, on a à ce moment là acheté une maison IARC, un meilleur coiffeur. Avant, on était en location, donc là, on a trouvé une maison. La vie allait très, très bien. C'était très chouette. Puis jusqu'au jour où?

[00:59:06]

Jusqu'au jour où Emmanuelle m'a dit quand même ce serait bien d'en avoir un autre. Il serait né dans cette maison qui maintenant est à nous. T'imagines à l'âge écrit, tu me faisait une blague jeudi.

[00:59:20]

Le prétexte? J'adore la bonne excuse, hein? C'est bien pris. J'ai dit mon métier rigole. Pour moi, je n'y pensais même plus. Quoi c'était? C'était j'allais tourner la page. J'étais hyper fier d'avoir mes quatre garçons. J'étais hyper occupée aussi. C'était c'était bien comme ça. Et puis voilà, ça fait son petit chemin dans ma tête. Tout d'un coup, je vois le truc et en plus, les grands qui s'y mettent, tu vas à mes CD.

[00:59:50]

Et puis, ça va être pour toute la vie. Il y en aura eu un bébé dans cette maison et tout ça. Donc, quand les grands s'y mettent déjà, ça aide pas. Et puis. Et puis du coup, tout d'un coup, je me suis dit Bon bah allez, quoi aller? C'était le grand saut, si tu veux vous l'avait fait. Le grand saut en l'Afutt, grand saut. Mais je m'en souviens comme si c'était hier.

[01:00:09]

Quoi?

[01:00:11]

Sans être descriptible, je me suis dit non, mais attends, elle est en train de faire un bébé là, si ça marche. Je suis enceinte du cinquième gars. Le truc complètement dingue. Et puis, ça a marché du premier coup.

[01:00:27]

En plus, tu l'as fait. Vous l'avez fait en pleine conscience. Je comprends que on. On l'a toujours fait. On l'a toujours fait en pleine conscience.

[01:00:35]

C'est vrai que c'est vrai que c'est beau aussi de dire qu'on est en train de faire un bébé coincé. C'est magique et encore plus quand ça marche. Là, ça a marché. Et puis il me dit oui, tu vas voir, ça va être une fille et tout le un, non, en un an. On ne fait pas un cinquième enfant parce qu'on veut une fille. On fait un cinquième enfant parce qu'on veut un cinquième enfant. On ne va pas, ou n'est ce pas là dessus?

[01:01:01]

Oui, c'est à lui avec son sixième sens. Là, c'est ça la santé.

[01:01:07]

Moi, ça m'embête parce que je me suis dit je me disais si c'était pas une fille, je ne voudrais pas qu'il soit déçu qu'il l'ait fait vraiment pour ça. Je ne pense pas.

[01:01:14]

La grossesse s'est très bien passée et l emploi d'être projeté avec une petite fille après ses quatre garçons, ça devait donner une tout autre dimension à cette cinquième grossesse. Du coup, tu parlais d'un grand saut et là, j'ai tout, tout, tout allait être nouveau. Ben oui.

[01:01:32]

Et tu vois, quand j'ai dit à Alicia que j'allais parler à ton micro, elle connaît bien tes podcasts, donc elle m'a dit tout ce que tu vas dire. Que est ce que tu vas raconter que ma naissance était magique? Et je me dis qu'évidemment, j'allais le raconter.

[01:01:46]

Elle est spécialement magique. Cette naissance, elle était ecoute a été spécialement magique parce que la veille, sans savoir que c'était la veille de l'accouchement, s'approchait de la date. Elle était un peu en avance. Je dis Emmanuel, écoute. Franchement, j'ai vécu quatre accouchements physio sans péridurale. Là, je ne sais pas si j'ai envie d'y aller à la cool. Je vais peut être me mettre la péry et tout. Je disais bon en blaguant parce que je pensais bien que j'allais faire ça comme d'habitude.

[01:02:11]

Mais bon, au bout d'un certain nombre d'accouchement, tu ne te dis pas trop génial. Tendit alors ton bébé. Tu pourrais passer quand même de tout le travail, etc. C'est quand même un moment difficile. Il faut quand même pas cela. C'est un moment incroyable, mais c'est quand même. C'est quand même une épreuve, une belle épreuve, mais c'est une épreuve. Donc je lui dis ça, on rigole, etc. Ecoute, la nuit suivante, je commence à bas le ventre qui devient tout dur.

[01:02:40]

Ouais, mais aucune douleur. Je l'avais via le ventre. Dur à coup, ça commence. Je dis non, non, pas du tout. J'ai pas mal quand même. On attend et vraiment, c'est très, très, très rapproché et le ventre est très, très, très dur et je n'ai pas mal du tout autant. Pour le coup, c'est moi qui étais calme et lui qui dit qui sait, qui sait, qui s'est excité un peu.

[01:03:00]

Et Nivard, il va nous renvoyer à la maison. C'est qu'on est en train de faire une nuit blanche pour rien. Non, non, on y va aller. C'est chouette, on verra bien. C'est un. J'ai eu des contractions absolument sans aucune douleur pour cet accouchement d'Alicia. Mais comment c'est possible? Je ne sais toujours pas parce qu'après, je suis arrivé aux accouchements d'après un plan. Ah oui, enfin, surtout d'après un homme et moi, j'ai accouché sans douleur et tout.

[01:03:24]

Eh bien non, pas du tout. Mais pour cet accouchement, je n'avais absolument pas mal. J'avais juste. Tu vois, quand tu me faisais le monitoring, le ventre qui devenait extrêmement dur. Une impression de l'invitée de me lever du fauteuil tellement c'était une force, une force dans le ventre, mais absolument aucune douleur. Je n'ai jamais compris pourquoi ça a été un cas.

[01:03:47]

Oui, je sais, c'est très mystérieux, c'est très mystérieux. Tu sais dilater ton ventre à contracter, mais toi, tu ne ressentais pas la douleur. Non, je n'avais absolument pas de douleurs, mais même pas comme une douleur de règle. Même pas une gêne, absolument rien. Tu vois, quand j'étais, j'avais le couteau depuis une heure et là, la sage femme arrive. Elle me regarde, me dit Estas Pickens.

[01:04:11]

Ça veut dire ça? Moi, je dis Ben ouais, ben si. On a rigolé, j'ai maintenant Büchel. Et puis voilà. Donc, Checkers vous colle. Il me dit Vous êtes à 9, je dis Mais c'est quoi ça? C'est un accouchement gratos.

[01:04:29]

C'est ça, c'est ça fait cadeau. C'est c'était cadeau. Allez, c'est cadeau, c'est la vie. Donc après, évidemment, l'expulsion, il faut quand même pas rêver n'a pas été aussi sans douleur. Les années passent et elle est bien sortie. Non seulement elle est bien sortie, mais en plus, c'était la plus grosse. Elle faisait presque 4 kilos et franchement, j'ai pas déchiré. Je n'ai pas eu plus mal que pour un petit. J'ai eu des bébés d'entre deux kilos aussi, ces 4 kilos.

[01:04:55]

Et je voudrais dire aux mamans ou futures mamans que franchement, la taille du bébé n'a aucune influence sur si l'expulsion va faire mal ou pas. Tu peux sortir vraiment un très gros bébé très facilement, un petit bébé avec moins de facilité cireurs. Et alors, la rencontre avec votre petite fille?

[01:05:11]

Elle était tellement calme, tellement douce. Elle a apporté vraiment instantanément beaucoup de douceur à notre chez nous qui était quand même chez nous avec quatre garçons qui sont actifs, qui n'arrête jamais. Ça a beaucoup calmé. C'était une période calme quand elle était bébé. Et là, par exemple, l'aîné avait quel âge? Il avait 10 ans quand elle est née. D'accord.

[01:05:37]

Bon, il faut que tu m'explique comment, après ce cinquième enfant qui était déjà un bonus comme moi, tu sais comment vous êtes arrivé à en faire de plus. Alors j'aime pas trop les nombres impairs, donc voilà ça m'embêter à y aller.

[01:05:59]

Il y avait un truc des impair. Donc qu'est ce que je te rappelle que t'es à 7 en moyenne? Et là, je suis vraiment très dans la merde.

[01:06:06]

Clairement, je pense que cette variété a en tout cas à l'époque, le nombre impair était encore un problème. C'est encore un problème. C'est que ça s'était tellement bien passé pour Alicia. On avait franchi un cap. Si tu veux, on était déjà. Voilà, on était déjà passé de l'autre côté. Bon, voilà, on était un père, on était passé de l'autre côté. Fallait fallait rétablir le quoi. Nous, on est de fous, plus on rit.

[01:06:32]

De toute façon, c'est bien connu, même si là, c'est beaucoup de boulot, beaucoup de moments où forcément, tu doutes. Tout est crevé ou où tu dois organiser des trucs de fou. C'est quand même. C'est quand même incroyable. C'est quand même très sympa, quoi. Tu tentes bien de l'année? Bah, on se marre. Qu'est ce qu'on se marre avec avec un bébé, avec un petit enfant? Tu te marre tout le temps?

[01:06:52]

En fait, quand t'as des grands frères, des grandes ou des grandes surfaces maintenant, oui, on a grandi à l'époque avec les grands frères. Ils sont tellement en extase. Et puis, et puis lui pardonner tout. Et il y avait des situations tellement drôles. Et voilà, t'as envie d'en remettre une couche, quoi? Tout simplement. Il ne faut pas que ça s'arrête ou continue. Et toi, physiquement, tu as vu comment tu fais pour tenir le coup et des nuits sans sommeil.

[01:07:18]

L'épuisement des tâches ménagères de gérer une baraque comme ça avec des enfants partout.

[01:07:26]

Enfin, le stress, les corvées Jali, les corvées de linge, c'est devenu un vrai plaisir de piquer à ton pote.

[01:07:35]

Ah d'accord, déjà réglé l'intendance de la maison. Il y a des périodes où on est très organisé, où les enfants participent énormément. Donc, ça me soulage. Et puis, des périodes où ils jouent, ils ne font rien parce qu'ils ont d'autres trucs à côté. Et puis, j'ai pas envie d'organiser ou de faire le gendarme, etc. Donc c'est plutôt moi qui fais tout. Jamais ça ne paraît jamais propre et rangée, mais j'essaye que ça soit quand même.

[01:08:01]

En gros, en gros, pour dire une chose comme ça, c'est à dire jamais je ne suis pas maniaque, mais j'essaie qu'on ne dépasse pas un certain un certain seuil. Sans sommeil, franchement, je ne sais pas si j'ai de la chance ou comme le fait de l'allaitement, les bébés. Avec nous, la nuit, je dors quand même, je dors pas comme je dors quand ils sont grands, mais je dors. Et puis je pense que les enfants, tu dois leur donner énormément d'énergie à tout le monde sait ça.

[01:08:28]

Mais ils en donnent tellement aussi en retour qu'en fait, c'est un anti-fatigue quelque part. D'un côté, ils sont responsables de ta fatigue et d'un côté, ceux qui donnent la pêche aussi. L'équilibre se trouve comme ça.

[01:08:39]

Tu te fais aider. Noël l'aide à domicile?

[01:08:42]

Non, on n'a pas du tout d'aide. On ne peut pas se le permettre financièrement. D'accord, on n'a pas de famille non plus. Donc non, c'est vraiment nous qui faisons absolument tout. En plus, les enfants ne mangent pas à la cantine matin, midi et soir, on fait chauffer tout le pain. Je fais les yaourts, je fais tout. Je ne peux pas aller là. Je fais des lasagnes, j'en fais deux plats parce que comme ça, j'en congé.

[01:09:01]

Là, c'est pas possible, c'est comme. Sinon, ça serait faire des lasagnes pour 20 personnes.

[01:09:05]

J'en vois, oui, bien sûr. Donc, tu fais ton un yaourt et tout ça.

[01:09:10]

Des fois, ça va plus vite de rester chez soi, d'avoir tout ce qu'il faut sous la main que d'aller au magasin faire des courses. En plus, c'est l'enfer. On a notre type technique, si tu veux, qui nous font gagner du temps.

[01:09:22]

Est ce que vous avez un système de répartition des tâches quand même grand, qui file un coup de main de temps en temps?

[01:09:28]

Alors, on a des périodes où on est très organisé avec un tableau, tu vois un tel fait, telle chose, etc. Et puis, des périodes où on n'a pas de taf, chacun fait quand il veut ou quand on lui demande. On n'a pas envie que ce soit toujours on. Que ce soit l'armée qui qui soit des enfants, c'est pas eux qui sont responsables d'avoir une maison ou on est aussi nombreux. Donc, ça ne doit pas leur retomber dessus.

[01:09:50]

Il faut qu'ils puissent faire ce qu'ils ont envie de jouer, d'être libres. Mais ils savent bien que voilà qu'il y a des limites. C'est que les parents ne sont pas à venir dans le chaos. Non seulement ça, mais on n'a pas non plus une réserve d'énergie inépuisable. Ils voient bien que des fois, on est crevé. Et puis des fois, on gueule et des fois, la tension monte. Ils le sentent et je pense que dans ces cas là, ils Zeebroek et les gars, là, il va falloir.

[01:10:17]

Il va falloir les délits.

[01:10:17]

Tu peux filer un coup de main, ça équilibre comme ça, ça kicking assez naturellement. Bon, revenons au numéro 5, là, la petite Alicia. Donc toi, tu disais 5, c'est un père, ça ne va pas. Donc, un petit sixième avec un peu de bol a une petite sœur. Voilà un chiffre. Bon, quoi. Voilà.

[01:10:42]

En gros, c'est ça. En gros, c'est ça. C'était vu qu'on est cohésive. Autant l'être encore plus.

[01:10:48]

Et alors? La grossesse et l'accouchement. Pour Olivia, ça s'est passé comment? Écoute, ça s'est bien passé. Je sais que c'est très général de dire bien passé. Parce que bon, comme tout le monde a les nausées du début, la fatigue du premier trimestre, une fatigue énorme, une fatigue insupportable, quasiment. Donc voilà, la solution, c'est sieste. Mais même 5 minutes, même 10 minutes de s'allonger un petit peu pour tenir. Voilà, ça sonne creux.

[01:11:14]

Nicole Microcell ne fonctionne pas. Grossesse et l'accouchement? Bah écoute. Alors là, j'y allais pour le coup, mais alors sereine puisque je me suis dit moi, je accouche. Maintenant, les contractions ne me font plus mal de doute. C'est réglé. Les accouchements se suivent et ne se ressemblent pas.

[01:11:34]

Alors pour elle, c'était là. On a commencé à avoir des problèmes de caser dans son agenda. Quand tu vas accoucher à l'accord, ça se bousculait.

[01:11:44]

Autre truc aller trop vite. Voilà. Y'avait quoi qui passait avant l'accouchement dans leur haine?

[01:11:50]

Avait des tonnes de trucs qui avaient des concerts. Quand tu vois, tu vois le calendrier, tu te dis un homme et là, il y a un an, et là, y'a répètes de machin là. Ceci cela, c'était très, très chaud. Et donc, quand j'ai commencé à avoir une micro contraction, c'était 4 heures avant un concert qu'Emmanuel devait faire et il me dit comment on fait dis quoi? Comment fait une diva? Écoute, si tu veux que je sois là, il faut qu'on aille à l'hôpital tout de suite.

[01:12:14]

Donc, en fait, je suis à l'hôpital presque sans contractions. Juste d'accord pour pouvoir dire à son. Ben, on est en train d'accoucher. Donc finalement, ça s'est dit ça. Ça a duré quand même une éternité et il a loupé son concert. Du coup, ce qui était bien, c'est qu'il a loupé son concert. Mais on a quand même profité pour faire la déclaration d'impôts pendant Gésier pendant que ça commençait.

[01:12:33]

Quoi? Tu es sur Maximals? Distant, voilà opting. Et là, là, ça a été un accouchement plus dur psychologiquement parce que je n'avais pas ces encouragements. Et à 2, 3, 4, 5, 6, 7, etc. Je restais bloqué sur deux et demi 3 et ça ne bougeait pas. Elle aussi, elle avait 10 jours de retard, donc on était aussi à 10 jours.

[01:12:59]

Ouais, c'est ça, tout le monde t'emmerde numéro 6, mais aussi attention, prématurité, bla bla, bla, bla bla. Et puis finalement, arrive 10 jours de retard, quoi. Donc un travail qui ne progresse pas tellement ça s'est soldé. Ecoute, finalement, j'ai eu une sage femme. Génial! Qui m'a dit Écoute le col et pas ouvert, mais il est tellement souple que si on perce la poche des eaux et si tu pousses, ça peut vraiment aller très, très vite et c'est ce qu'elle a fait.

[01:13:29]

Attends que t'as commencé à pousser alors que tu étais à 3 heures. Pas du tout.

[01:13:34]

Protocole, ça s'est fait tout de suite. C'est fou, c'est pas du tout protocolaire et j'ai pas entendu d'autres témoignages entendus. Non, d'ailleurs, d'ailleurs, non. Maintenant, c'est dangereux de pousser sur un col complètement dilaté. Je ne sais pas qu'est ce qui lui a fait prendre cette décision.

[01:13:50]

Je dis parce que justement, c'était un sixième bébé, un sixième passage et qu'elle a misé sur la souplesse de ton col.

[01:14:00]

Ben je pense ça. Elle m'a dit vraiment, c'est très, très souple. Donc on va essayer. Et puis effectivement, au début, j'ai essayé. C'était quelque chose d'artificiel, une poussée artificielle. Mais après la vraie poussée, celle que tu ne peux pas réprimer est arrivée. Et donc, Olivia a fait son apparition très vite. Comme d'habitude, la merveille de la rencontre? Les yeux du bébé qui se plonge dans les nôtres. Et à chaque fois, on ne peut pas s'y habituer.

[01:14:23]

Tu y es préparé à force parce que tu l'as déjà vécu, mais c'est quand même un choc à chaque fois. Et la découverte, à ce moment là, d'une nouvelle personne? Et bien sûr, il change après. Mais ils sont quand même toujours Fatu. Tu les comprends à ce moment là, tu vois, tu vois beaucoup du caractère de ceux qui sont à ce moment là. C'est vraiment. C'est vraiment frappant. C'est chaud là. Vous étiez 8 déjà dans la famille.

[01:14:50]

Les deux parents et les six enfants.

[01:14:51]

Donc là, ça faisait longtemps que vous étiez minoritaires, les adultes m'envahir exactement. Comment? C'était la vie à huit. Ecoute là, je ne vais pas, je ne vais pas mentir. La vie à 8, elle a été pendant longtemps extrêmement intense, agitée et enfin trépidante. D'abord parce qu'Olivia a été malade quand elle était bébé. Qu'est ce qu'elle a eu? Elle a eu la coqueluche à un mois de la naissance. En fait, j'ai vu qu'il y avait un truc qui clochait.

[01:15:23]

Elle n'a pas été diagnostiquée. C'est nous qui l'avons diagnostiquée. Encore une fois, l'instinct des parents qui, il faut écouter, aboutit et ensuite elle a été hospitalisée, etc. On a démarré cette vie à 8 avec un énorme stress.

[01:15:34]

Oui, parce que c'est ça peut être très grave, la coqueluche.

[01:15:38]

Il y a 60 de mortalité. Je crois donc qu'on a eu le FEEP de notre vie. Des moments comme ça, où tu te dis. C'est très, très, très choquant. Là, c'est vraiment dur. Il y en a des moments comme ça quand on est malade. Quant à la grippe, quand t'as des gastro, quand il y a plein de moments comme ça. Donc on a démarré comme ça. Et puis, les enfants ont commencé à faire très sérieusement leur rock.

[01:16:01]

Donc, t'imagines, quand t'as un petit bébé et qu'ils sont en train de rêver du rock dans la pièce d'à côté et tout ça dans la très bonne image habilitant en parallèle de tout ça? Il faut quand même s'imaginer que donc, chacun des enfants travaille son instrument au quotidien. D'accord avec toi, Emmanuel, je continuer à pratiquer la musique quotidiennement.

[01:16:27]

Tu dois trouver que les journées sont trop courtes, parfois clairement, mais elles sont deux fois trop courtes, très, très courtes. Donc voilà, caser tout ça en une journée, puis quand même à la fin de la journée, avoir du temps pour eux pour se retrouver tous les deux. D'avoir quand même passé du temps avec chaque enfant, chaque jour, c'est impossible. Mais bon de garder un équilibre, quoi, qui se sente pris quand même comme individu et pas que comme fratrie.

[01:16:52]

Comment tu fais justement pour accorder ces temps avec chacun? Et ça, ça passe par quoi? Alors ça passe. Dans notre cas, par justement, cette pratique instrumentale, je pense que c'est pour ça qu'ils aiment bien. Quand ils sont tout petits, ça va être leur moment avec papa ou maman, même maintenant plus tard, quand ils sont grands, il y a des moments où on va passer un moment avec l'un ou avec l'autre. Des fois, c'est 5 minutes.

[01:17:16]

Tu vois, par exemple avec mon 10 ans qui joue du piano et qui est quand même relativement autonome. Des fois, je passe et je dis attends pendant que le débat debout, dis je moi Tombal ou moi, ton Beethoven. Des fois, avec mon 15 ans qui est aussi pianiste, il ne veut pas trop que je m'en mêle. Mais des fois, il dit Attends, viens voir. Là, j'ai un problème de doigté, on passe de notes, mais c'est de 2 minutes que lui et moi, il n'y a pas besoin de mots.

[01:17:38]

En fait, c'est des moments où on s'entend, on s'écoute l'un et l'autre, on communique. Et puis, quand c'est fini, tout le monde se sent bien. Il y a un truc qui s'est passé, qui n'est pas explicable, mais qui remet les choses et qui remet les bases. Tu veux? Quelle chance de rencontrer la chance que vous avez! Si je me rends compte à la fois, je devrais l'utiliser plus parce qu'il y a des moments, vraiment.

[01:18:03]

En fait, c'est ça la solution et tu la cherches autrement en discutant, en agissant ceci ou cela. En fait, c'est ça la solution. Tu passes du temps comme ça autour de la musique avec un enfant et un parent. Et ça marche.

[01:18:17]

C'est vraiment un modèle qui est tellement inspirant qui? Je pense que en écoutant cet épisode, on va tout avoir envie de mettre nos enfants au piano et de passer du temps autour de autourde ou même autour de l'écoute de la musique, même si tu ne joue pas, bien sûr.

[01:18:39]

C'est amusant, bien sûr, mais en fait, ça marche avec n'importe quoi. Quand tu es passionné par quelque chose, si tu arrives à Stacie, ça se fait naturellement que tes enfants sont inclus dans ta passion. Toi, je suis sûr qu'il te vois faire des podcasts. Il est tentant d'en parler. Il devra faire le montage des résultats. On a eu Radio Coronas et je sais que vous avez départagent partage d'énormément autour de ça. Ça devrait Jalios.

[01:19:01]

Et tu peux faire ça avec n'importe quoi, avec les math, avec la lecture, avec l'écriture, avec la passion pour le cinéma. En fait, je pense que c'est ça. On est facilement absorbé par toute la vie. Le côté chiant, quoi. Les côté de l'intendance, des prises de tête et du quotidien, des devoirs. Machin truc. En fait, si tu arrives à garder du temps pour partager ce que toi tu aimes, c'est là où, du coup, il y a une harmonie qui se crée et un équilibre qui se trouve.

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Et puis ça, tu le perd jamais. Après, tu vois à l'adolescence, ça. Le reste, c'est de la transmission. Quoi? C'est beau, ça? Alors part dans Shippuden? En étais tu m'embarque dans ta? Ou alors, on en était donc à Olivia? Oui, alors, dans ces années de folie, la démentielle de planning surchargé? Est ce qu'elles se sont un peu calmé pour vous donner envie de faire le septième? Qu'est ce qui s'est passé?

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Qu'est ce qui s'est passé dans votre tête, dans vos vies, pour que vous ayez encore cette étincelle là? De l'envie du tout petit dernier? L'envie, vraiment, c'est pas du tout rationnel. C'est vraiment non. C'est ça, c'est une combinaison. Et voilà, c'est l'amour. Et continuer à écrire l'histoire de la famille.

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Finalement, vous en avez parlé justement avec les aînés. Est ce que un conseil de famille, alors?

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Franchement, je vais te dire une chose je pense que si les aînés avaient Dianna, mais on est super bien comme ça. Vous êtes fous et tout. Je pense qu'on se serait raisonné, mais les aînés qui te disent tout le temps, mais tout le temps. Allez, encore un bébé! Allez encore un bébé. Allez, encore un bébé. Et ben forcément. Ah ouais, écoute, écoute donc. Ça achevé de convaincre. Non, parce qu'à cette époque là, on était déjà convaincus.

[01:20:45]

On a mis du temps. Ah oui, d'accord, Merlino, on a fait une grossesse, comme on dit biochimique, là où tel test positif Epita Téré qui arrive trois jours après. Et puis, et puis 6 mois après. Là, pour le coup, j'ai vraiment été enceinte. Mais à 8 semaines, Babala commence à saigner tout ça. Ecos! Et puis bon ben voilà, c'était un oeuf clair. Donc c'était la première fois que ça m'arrivait.

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Je n'avais jamais joué. On a commencé à se dire bon, c'est un signe qu'on va s'arrêter là. Peut être qu'avec El-Hadj, toi là, j'avais 39 et j'ai dit Écoute, on essaye encore, mais peut être 2 3 cycles. Une fois que j'ai 40 ans, c'est tant pis, c'est fini ou on essaye plus et c'est pas grave. Et puis là, ça a marché. Comme à chaque fois, c'est de la pleine conscience. Est ce que tu te souviens de cette soirée là précisément?

[01:21:34]

Je m'en souviens très précisément parce que c'est un moment où on fait tous dans l'année, on prend tous des résolutions, etc. C'était au Nouvel An de l'année dernière. Cette nuit là, tu penses donc à cette année? C'est certain. Cette nuit là, ça a marché? Oui, parce qu'en plus, j'étais vraiment plutôt sur la fin de l'ovulation. Je savais que si on attendait le lendemain, ça n'allait pas marcher. Moi, je calcule toujours vraiment très bien.

[01:21:55]

On était effectivement. On était un petit peu crevé. Il était tard, en effet. Laferté tout, je dis c'est maintenant ou dans une femme où on perd ou opératique. Et voilà, donc on a continué. On a prolongé un peu la magie de cette soirée. On va dire et ça a marché.

[01:22:09]

Quelle histoire et comment vous l'avez annoncé à toute la tribu. D'abord, ils ont deviné, mais on ne voulait pas leur dire trop tôt. Donc ils disaient tout le temps Enceinte, j'ai une photo, je fais du relais et je suis à cinq jours après l'ovulation, donc cinq jours de conception. J'ai mis cette photo sur Instagram et Alicia m'a dit Non, mais arrête était enceinte, t'as du ventre. Tu ne devrais pas mettre cette photo du Welker.

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Il avait des radars et je lui ai dit non.

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Évidemment, je pensais. Ben, je savais même pas que j'étais enceinte. Alors oui, c'était 5 jours après la conception. Oui, je le savais pas. J'espérais enfin. J'espérais tellement de fois.

[01:22:48]

Et toi, quand tu as fait ce septième test positif là, qu'est ce que t'as ressenti? Est ce qu'à chaque fois, c'est la bonne gestion? Ouais. J'ai ressenti à chaque fois la même émotion et en même temps, c'est une émotion contenue. C'est une joie qui est contenue parce qu'on s'est. Ce n'est pas parce que tu un test positif que t'as un bébé dans les bras. Neuf mois après. Malheureusement, c'est se sentir privilégié. Après, il faut gérer quoi?

[01:23:12]

Alors là, c'était reparti quoi? En été, il y a quasiment un an, donc en janvier 2020, ça a été une grossesse en confinement, du coup. Mais ça, c'est a rien de mieux que les grossesses. Fifille, quoi.

[01:23:24]

Franchement, pas à la maison. Enfant, à la maison, c'était parfait pour toi. L'accouchement était prévu pour le mois de septembre. Il était prévu le 23 septembre pour le coup. Vous étiez confiné à Majorque en septembre. Elles ont été confinées. Je me faisais aussi du souci par rapport au fait de devoir accoucher avec un masque. Je l'ai franchement, pas du tout, du tout, du tout. Et finalement, j'ai perdu les femmes. J'ai eu une fuite.

[01:23:50]

On va dire ça comme ça. Après, après un câlin, donc ça, c'était plutôt sympa. Bah oui, ça, c'est un radical. Donc, on est allé tout de suite à l'hôpital parce que moi, je me suis dit voilà ça, ça va aller, ça va aller très vite. Septième, allez voir. Seulement ouais. Non, pas du tout. On en arrive là bas. Là, j'avais des contractions, comme pour Alicia, sans douleur.

[01:24:13]

Donc, un jeudi, à la sage femme qui me repasse la tête et me dit Stace, bien, je lui dis moi, ne pas avoir mal, c'est comme ça, j'achète. Ah ouais, tu m'étonnes. Et là, dans ces contractions qui, à moi, me faisaient pas mal bien. Pour le coup, Lino avait le cœur qui ralentissait. Et puis, Emmanuel n'était pas avec moi parce qu'à cause de histoires, de cogitent dans la vie, quand il pouvait être là pour aider les vrais.

[01:24:37]

Voilà pour le vrai travail. Mais pas quand on est encore. Je suis resté la nuit avec mes contractions non douloureuses. Le bébé qui n'allait pas super, mais qui l'est pas non plus très mal. Finalement, ils ont fait rentrer Manuel. Ils nous ont mis en salle de naissance. Ils nous disent finalement qu'il nous laisse le choix. Soit on perce la poche des eaux maintenant voir ce que ça fait, soit on va se reposer. Mais on a décidé qu'on avait peut être 5.

[01:25:01]

Là, on n'était pas prêts. On avait trois trucs dans la tête. Et puis qu'on allait attendre.

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Mais finalement, écoute, on a passé une journée en chambre à discuter et finalement, ça nous a permis de vous poser un peu et de vous mettre de vous concentrer sur cet accouchement.

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Exactement. Même pour accoucher. Tu dois finalement faire de la place dans ta tête et Dantas dans ta dans ton couple, dans ta vie. Donc, le lendemain était prévu le déclenchement. Il me faisait des bonito tout le temps. Il y a une sage femme sympa qui m'a dit Bon, je sais que c'est pas super confortable. Vous êtes dans une chambre d'hôpital, mais bon, allez y a faites des câlins. Faites l'amour, il faut LSC. Il faut faire venir l'ocytocine.

[01:25:41]

Elle vous inciter à faire l'amour dans la chambre d'hôpital.

[01:25:45]

Exactement à accélérer le travail exactement pour essayer d'éclater en public. C'est fantastique et fantastique. Petite parenthèse, c'était déjà fait. Je lui ai pas dit là, mais bon, vous êtes extraordinaires.

[01:26:02]

Tout ça, on le sait, mais on sait que ça aide quand même. C'est donc très troublé. Alors écoute, on sait pas et on ne sait pas. Petit à petit, séjour à l'hôtel tous les deux. Mais là, on se retrouve une journée dans une chambre. Ça a beau être l'hôpital, c'est pas Sanada. De quoi?

[01:26:23]

Pardon? Vous avez mis un panneau de notre d'estoc sur la porte. Comment ça se passe? Vous risquez d'être interrompu à tout moment dans la salle de bain. Personne va rentrer si la porte est fermée. On n'y pense pas. C'est fantastique. D'accord avec ça. C'était déjà fait. Mais j'ai adoré cette sage femme qui me dit Je trouvais que c'était tellement tellement tellement sympa, tellement tellement cha. Bonne ambiance, bonne ambiance. Oui, donc, on a bien fait d'attendre.

[01:26:56]

Parce que là, on est tombé entretemps sur des gens comme ça. Tellement sympa. Donc, déclanchement, écoute. Franchement, j'avais un peu peur de ce déclenchement puisque un déclenchement, j'en avais eu un pour Raphaël. Et ce n'était pas là. On sait que ça fait plus mal. Et là, je me suis dit OK, tu vas à droite ou tu vas à gauche, c'est à dire que je me contrariait à mort parce que numéro 1, je suis dans une salle pourrie.

[01:27:16]

Je n'ai pas la baignoire, alors je voulais un accouchement dans l'eau s'est déclenchée numéro 3. Je ne peux pas bouger numéro 4 et ça se trouve. Je vais devoir mettre le masque numéro 5, c'est à dire tout qui foire. Soit ça va le faire, soit on va y arriver et quand même, ça va être chouette. Saillé Lino va arriver, on va le connaître. J'avais la certitude que cette rencontre allait être encore une fois extraordinaire et je me raccrocher à ça.

[01:27:36]

Je pense qu'il faut toujours se raccrocher à ça, que ton bébé arrive et ça, c'est juste incroyable. Et pendant toute cette cet accouchement, j'ai pensé aux fois où j'étais allé. Quand j'ai fait ma fausse couche, par exemple, je me sens bien à l'époque, mais j'aurais rêvé, même si c'est pourri. Même si j'ai les filles de partout, j'aurais rêvé être là. Je pense à ces femmes qui n'ont pas forcément Valat, qui attendent ce moment.

[01:27:59]

Et quand ça y est, c'est ton moment qui arrive. Vivre le mieux possible. Avoir conscience de la chance qu'on a quoi? C'est un monde, un moment incroyable. Et je m'imaginer ailleurs. Je m'imaginais. En fait, c'est moi qui avais voulu un accouchement dans l'eau. J'imaginais à la mer. Quand on est tous en train de nager, on a un endroit, une plage préférée où on va tout le temps. En gros, je pense que je suis rentré dans une espèce d'hypnose, d'accords de visualisation, visualisation, mais surtout de me détacher un petit peu de la douleur et de dire des choses extrêmement agréables, de penser au bonheur qu'on a quand on est tous ensemble et qu'on est à la mer.

[01:28:35]

Et donc, c'est une autre technique que j'ai utilisée encore une fois totalement spontanée, improvisée ou Tazieff comme ça, exactement jusqu'où c'était provoqué.

[01:28:45]

Mais ça a été très doux et le petit Lino est arrivé, ce septième enfant là. Et, cerise sur le gâteau, 18 ans après votre premier enfant? Exactement. La magie a encore opéré, j'imagine. Oui, vraiment, vraiment. Et peut être pas encore plus. Mais j'étais encore plus mince, Trévarez, et j'étais encore plus dans l'attente de ce moment. Est ce que tu disais que c'était la dernière fois que tu accouchait?

[01:29:12]

Franchement, je me le suis dit pour Olivia, que c'était la dernière fois que c'était parfait, etc. Et là, je me dis pas. Je pense que c'est la dernière fois, mais on a dit tellement de fois que c'était la dernière fois que j'ai. Je ne sais pas. Je n'éprouve pas le besoin de dire c'est la dernière fois où ce c'est pas la dernière fois. Jacquart Je profite du moment présent. C'est juste intense. La rencontre avec lui a été très intense.

[01:29:34]

Je savais. Je savais que quand il arriverait sa lettre géniale et alors cette intensité, elle est due à quoi tu penses?

[01:29:41]

Parce que peut être que je mesure à chaque fois combien ces précieux. Et quand tu lute, quand tu l'a vécu déjà plusieurs fois. Tu l'attends encore. Tu l'attends avec encore plus de conscience et tu sais aussi que c'est des moments qui durent pas éternellement. Voilà, ça passe après. La vie est incroyable. Les chouettes, tous les âges sont incroyables, toutes les phases de la vie sont super. Mais le début, c'est un moment un peu sacré.

[01:30:09]

Si tu veux.

[01:30:12]

Et donc, vous êtes rentré avec votre petit paquet sous le bras, a tout de suite à la maison. Toi, tu étais debout tout de suite. Après quoi?

[01:30:22]

C'est vrai que ça, c'est aussi une motivation pour vous pour avoir un accouchement physio, pas faire pipi, etc. C'est que voilà. Après, tu te sens super bien. Tu pète la forme. Mais en fait, tu t'es vraiment la forme dans les premiers jours. Après, OK, tu peux avoir la fatigue qui s'installe allaitement fatigant, etc. Mais au début mai, c'est shootés au positivisme, quoique complètement sur un nuage.

[01:30:46]

Goé, alors, l'albinos est encore tout petit. Comment ça se passe, la vie à neuf? Qu'est ce que ce dernier enfant a apporté à votre tribu déjà nombreuse? Je pense qu'il révèle peut être des choses chez ses frères, par exemple, un côté très doux chez des ados qui sont plutôt bougons. Normalement, il a converti notre petite Olivia en grande sœur Emmanuelle qui, en ce moment, bosse vraiment comme un taré. Je lui dis l'autre jour, mais quand même, latteinte fait une sieste.

[01:31:18]

Repose toi et me dînant. Non, je suis pas fatigué. Je ne sais pas ce qui m'arrive depuis que Lino est là, mais j'ai la pêche. Je suis content, je suis heureux, je ne suis pas fatigué, mais tu vois, et ça rapporte. Ça apporte de l'énergie à la fois, de la douceur à la fois, de l'énergie. On en profite tous. C'est vrai que les frères et sœurs le vivent aussi comme un cadeau.

[01:31:37]

Et d'ailleurs, ils s'extasient, sont complètement gaga. Même les ados sont complètement gaga.

[01:31:42]

Mais ça, c'est merveilleux de voir ça, justement parce que tu partages beaucoup sur Instagram et je te remercie parce que vraiment, je me régale à chaque fois de tes stories. C'est gentil ce que c'est, notamment la vidéo suit, costaudes de Lino sur les genoux de sais pas si c'est Gabriel, Liam, Liam, Liam qui joue du piano avec son petit frère sur les genoux, posés comme ça à même le Genkois et qui dort bercé au son du piano.

[01:32:14]

C'est des moments complètement complètement magiques, quoique complètement merveilleux. En fait, la première fois que j'ai filmé là, quand il était, quand il a deux semaines, j'entends qu'il joue du piano et je demande Alycia. Temps où. J'ai demandé à Liam de le prendre et me dit il joue du piano avec Lino sur les genoux. Et là, j'arrive en fait en plan. Je vais l'engueuler quoi? On peut pas faire ça? Il s'en occupe ou il s'en occupe.

[01:32:38]

De fait, il ne peut pas faire de trucs en même temps. Et je trouve cette scène, je le trouve en train de jouer avec Lino Ando, qui s'était entretemps endormi sur les genoux. Donc, évidemment, j'ai sorti mon portable, j'ai filmé ça et le fait immortaliser ce moment. C'est vrai, J.J. C'est vrai que la première fois que j'ai vu ça, c'est vrai que là, j'ai été vraiment. J'ai eu les larmes aux yeux.

[01:33:01]

C'est vrai, je dois avouer. Depuis, c'est devenu la normalité, c'est à dire que je le prends tout le temps et lui joue du piano. Les autres le font aussi dans le violoncelle.

[01:33:12]

Comment conclure après tout ça? C'est difficile. Quel regard tu as sur toute cette aventure de maternité? Quelle maman tu tu es aujourd'hui?

[01:33:25]

Je pense que je suis une maman très heureuse et j'essaye d'avoir un maximum de temps pour faire des choses que j'aime avec les enfants.

[01:33:35]

Ce qui est génial, c'est qu'on sent qu'on sent, que tu en profite quand même vachement. On sent que c'est du kiff, quoi.

[01:33:41]

Ben oui, c'est vraiment du kiff. C'est pour ça que je n'ai pas envie de penser. Est ce que c'est le dernier? Ce que ce n'est pas le dernier? En fait, ça sert à rien. Si tu dis c'est le dernier, tu veux. Tout est teinté de nostalgie. Tu te dis c'est la dernière fois que j'ai le premier sourire. Tu vois la vie à quelques jours. Oh, c'est la dernière fois que c'est aussi cela. En fait, c'est ça aucune importance.

[01:33:59]

Si c'est la première aussi, c'est la dernière fois. Ça arrive et c'est le présent. Et il faut essayer de profiter du moment présent.

[01:34:07]

Bah écoute, c'est vrai que de t'entendre ça, ça redonne plein de choses. En tout cas, c'est très inspirant. C'est très fort et c'est merveilleux de te voir aussi épanoui dans le rôle de maman et à la tête de cette belle tribu. Je te remercie infiniment, Mimi, pour ce récit vraiment très, très riche. Mais là, tu te rends compte 18 ans de ta vie.

[01:34:37]

C'est merci de m'avoir invité. Et puis pour tout le travail que tu fais. Je pense que tout est. Tous les témoignages de Bliss sont extrêmement précieux.

[01:34:47]

Je te remercie, émue d'avance à l'idée de. Vous imaginez tous les neuf en train d'écouter ton épisode? Je vous souhaite vraiment plein de bonheur et plein de réussite dans tout ce que vous entreprenaient. Je crois que d'ailleurs, les garçons sortent un album. Voilà nos garçons qui appellent donc les vols Vox brodeuse, Horth, un album rock. C'est en train de sortir là. D'abord cinq chansons, puis après d'autres.

[01:35:13]

Tu es tellement fier. C'est génial. Je sais très bien merci Garbajosa. Tous, en tout cas. Et à bientôt émirien. Merci beaucoup, Clémentine. Ou bien les voilà. C'est la fin de cet épisode qui, je l'espère, vous aura plu. Ce sera donc le dernier de cette année 2020 qu'on est bien contente de laisser derrière nous. Même si ce fut une année riche en rencontre et en émotions incroyables. Grâce à vous toutes et d'ailleurs, vous n'imaginez pas à quel point l'énergie que vous nous transmettez tous les jours m'a permis de garder la mienne.

[01:35:52]

On se quitte avec un morceau que vous ne connaissez pas. C'est normal, c'est un tube des vols Vox Borderless, les quatre garçons de Mimi qui clôturent 2020 en beauté. Nous, on se retrouve en janvier. D'ici là, profitez tant que vous pouvez recharger vos batteries, pouponner vos bébés et regarder vos ventre pousser. Merci d'être là, je vous embrasse fort. Et puis, bien sûr, langue, les tablettes. Non. Aïe, aïe, aïe!

[01:36:59]

MacClure. Oui, c'est. Bruxelles aussi.