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Première bonne résolution de l'année. Mieux manger. Sauf que je suis nul en cuisine et que je n'ai jamais d'idée pour les repas. Du coup, j'ai essayé l eau fraîche qui soutient Bliss théorisent et c'est un peu comme si je m'étais découvert des superpouvoirs. Je vous explique. Et puis, je vous donnerai un petit code promo pour tester l eau fraîche. C'est un service de livraison de box à cuisiner dans lesquels il y a tous les ingrédients en quantité exacte pour chaque plat choisi.

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Tout est ultrasimple, les fiches recettes sont hyper claires et je vous jure, j'ai réalisé des plats improbables, comme un filet mignon de port et pommes rôties au temps ou des crevettes sautées et sauce gingembre et citron vert en plus. Zéro contrainte. Je peux mettre mon abonnement en pause, modifier le nombre de repas ou de personnes chaque semaine. Bref, c'est du sur mesure qui facilite à mort le quotidien. Alors de la part de toute ma famille. Bravo l eau fraîche de m'avoir réconcilié avec la cuisine.

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Et si vous voulez essayer, le code Bliss en majuscule donne 25 euros de réduction sur vos deux premières commandes. Alors, bon appétit. Et maintenant, place à l'épisode. Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de Maternité autrement. Vous entendrez ici des femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans compromis grâce à leurs récits. Vous serez, je l'espère, rassuré, émerveillé, réconforter et déculpabiliser.

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Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée. Bienvenue chez Bliss. C'est ce genre d'histoires.

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C'est un peu comme une légende et on a toutes une copine de copines à qui c'est arrivé. Et ça paraît tellement dingue qu'on a du mal à concevoir que ces bébés soient si pressés qu'ils ne peuvent pas attendre une minute de plus avant de débouler dans la vie. Et bien, Elza est cette copine de copine. Elle a vécu ce truc de fou de ne même pas pouvoir attendre le taxi censé l'emmener à la maternité et de devoir accoucher là où son corps avait décidé que ça se passerait.

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Elle a fait donc partie du nombre infiniment petit de naissance inopinées qui ont lieu en France chaque année et qui alimentent fantasmes et anecdotes. Mais ce qui est encore plus fou, section rembobine le film de cette scène inouïe. On pourrait presque penser que cette naissance là était destinée à cette mère là. Alors, comment est ce possible de se retrouver à donner la vie à genoux sur le bitume? Et si ça doit arriver? Comment anticiper pour ne pas paniquer?

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Dans cet épisode, elle a, avoue, racontera ses deux grossesses et comment l'une a clairement conditionné l'autre. Vous saurez les déceptions vécues pour la première et les revanche prises pour la seconde grâce à une équipe quatre étoiles. On va parler instinct et lâcher prise. Puissance et solidarité. Un coquetel qui me semblait idéal pour bien démarrer l'année. Et moi, je suis bien contente de vous retrouver.

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Bonjour Elza, salut Clémentine d'enchanter. Merci d'être là aujourd'hui. Très contente, Elza, toi, tu es là pour nous raconter une histoire incroyable. Presque un épisode de série, un film, un film. J'adore ce genre d'histoires. Donc voilà, je suis prête à me laisser embarquer par ton récit incroyable. On va commencer par une petite présentation, s'il te plait. Tu vas me donner ton nom, prénom, ton âge, d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie et de qui est composé.

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Ta famille, s'il te plait. Je m'appelle Elza Pierre et j'ai 32 ans. J'habite à Paris. Je suis mariée à Justin, qui est aussi mon associé. Mais oui, dans le Brau, on a un service traiteur, on fait un peu d'événementiel et on a aussi une boutique de take away à Paris. Et on a deux petits gars. Donc on a Gastón, qui a bientôt trois ans, et Marcel, qui a 3 mois et demi.

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C'est ça qui vient d'arriver frais qui est arrivé entre deux confinement. Ouais, c'est ça, c'est exactement. Et donc, c'est pour Marcel qu'il y a eu cette naissance extraordinaire. Bon, alors, on va quand même pas complètement oublier Gaston, parce que lui aussi, il a eu une naissance extraordinaire. Forcément, c'était son premier enfant. Donc, c'est clair.

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Alors déjà, avant d'être ton associé et ton mari. Comment a rencontré Justin? Bon, c'est pas très original dans un restaurant d'État, en cuisine. Moi, j'étais en salle à manger dans le même endroit. OK. Et du coup, on s'est rencontré comme ça. Au début, on calcule. Et pas du tout. De toute façon, on bossait tellement. Et puis, un jour, je me suis dit mais en fait, il est assez intéressant ce garçon.

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Puis un jour, il m'a invité au restaurant. Donc je ne pouvais pas dire non parce que c'est un peu ma passion dans la vie. Et puis de là, on s'est mis ensemble tout de suite et on a habité ensemble. Une semaine après? Ah oui, ça fait six ans qu'on vit ensemble. D'accord. Voilà presque le début des Bucquoy incroyables qu'on est hyper fusionnel et que vivre ensemble et travailler ensemble sur ça dans la restauration, oui, il faut serrer très fort et ça nous prépare.

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On s'engueule pas mal aussi. Mais oui, on a été un couple hyper fusionnel tout de suite où le projet de monter une boite ensemble, ça a été un peu évident. On ne s'est pas trop posé la question est ce qu'on qu'est ce qu'on fait, Mister Mbabazi? On est complémentaires, quoi?

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Vous aviez tout de suite des projets communs. Ensuite, ça s'est tout de suite. On s'est dit annonciateur de plein de bonnes choses. Ouais, c'est clair. Et le projet? Enfant, il est venu rapidement sur la table, enfant. Après, je ne sais pas comment te dire. Déjà, quand on s'est rencontrés, j'ai l'impression qu'on en a parlé tout de suite sans en parler, mais plus dans un truc de on a les mêmes valeurs, on se corresponds et je crois qu'on a envie de construire ensemble.

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Ça, ça a été un truc évident. On avait monté notre boîte. Donc de toute façon, on était dans un engagement. Un jour, je lui ai dit Ah, j'ai pas racheté ma pilule. Faut que j'aille à la pharmacie ou sinon, j'y vais pas. Elle m'a dit Pazzini n'y va pas. Donc, en gros, j'ai un peu arrêter la pilule comme ça, d'acrobate de genre. Reste que je l'achète ou pas. Donc voilà, ça s'est fait comme ça et on n'a pas du tout calculé le truc.

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Et je suis tombée enceinte six mois après. À peu près. Même pas d'accord.

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C'est comme ça, tranquillement, sans se dire il faut machin ou trop bien.

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Donc, première grossesse tout en ayant monté votre boite. On avait monté notre boite depuis à peu près un an, je dirais, et on ne faisait que de l'événementiel, genre chef à domicile. Si tu veux. D'accord, on a pris un local, fait des travaux, etc.

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Au moment où je suis tombée enceinte, en fait, sur scène, Monteils, Multitasking et des gens.

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On est un couple très impulsif, très impatient, très bon. Allez, on y va. On se pose pas trop de questions et tout fonctionne un peu comme ça entre nous. Et donc, du coup, tu vois, on arrête la pilule, on achète une boutique Vlady et quand on a ouvert la boutique, j'étais enceinte de 6 mois. Vous êtes dans l'action et alors? Elle s'est passée comment cette première grossesse?

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La première grossesse, elle se passe très bien. Je suis très contente. Après moi, je n'ai pas des exemples autour de moi. Deux copines qui ont été enceintes au CHU, la première de mon cercle d'amis à être enceinte à Oui ja, je suis dans un truc que je ne connais pas du tout. D'accord, du tout, du tout. Ma mère, quand je lui annonce que je suis enceinte, elle me dit C'est moi, j'ai fumé enceinte, je buvais du vin, t'inquiète, stressent pas et elle passe à autre chose.

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Du coup, moi, je suis un peu perdu, je me disais OK, qu'est ce que je fais? Tu vas chancelantes. J'appelle ma gynéco, ta soeur, j'ai grande. J'ai une grande soeur qui a 15 ans de plus que moi.

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Et du coup, elle a été un peu mon phare dans la nuit.

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Voilà un petit peu, même si on en a pas énormément parlé non plus. Mais ma soeur et moi, c'est une femme qui est assez connectée à son corps, qui fait beaucoup de yoga, qui lui mange très sainement et tout. Donc, du coup, je savais qu'elle était dans un truc assez naturel et elle a eu un petit garçon à 40 ans, donc du coup, elle était encore dans un truc où elle avait un enfant jeune. Et elle, elle m'a dit Ecoute moi, j'ai accouché aux Lilas.

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C'est une toute petite maternité. Si t'as envie d'un endroit assez familial, on va dire c'est la seule personne qui me conseille. Je m'inscris! Je ne me pose pas trop de questions. Je me dis OK, c'est une petite structure, c'est cool parce que sinon, on était suivi par une gynéco de ville manager eco ma gynéco qui me connaît depuis longtemps.

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Donc, du coup, cette personne là, c'était une personne de confiance. Après elle, elle ne m'a pas trop orienté sur quoi que ce soit. Mais après, c'est une femme géniale, qui est très rassurante, qui aime beaucoup les femmes, évidemment, mais qui est bienveillante et tout.

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Et elle a couché ou pas, non. Elle est ensuite jusqu'au sixième mois. Et après? Du coup, j'ai été suivie aux Lilas. J'ai fait les courses de prépa aux Lilas. Voilà. Mais c'était un autre truc que ma m'a conseillé. Ma soeur aussi, c'est de faire de l'haptonomie avec une femme qui travaillait aux Lilas à l'époque et qui est géniale ou qui a été une super rencontre. Du coup, non seulement il y a le côté l'haptonomie où du coup, c'est une connexion avec son bébé, mais c'était surtout une bulle dans notre quotidien de ouf, on s'arrêtait pas, mais on venait de monter la boutique Machin ou du coup, c'était un peu la parenthèse d'une heure, une heure et demie dans la semaine où on se retrouvait avec Justin, dans un moment où on pensait à notre bébé ou j'étais pas en train de courir.

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Et tout l'haptonomie, ça nous a servi à nous poser et à avoir une approche assez naturelle, on va dire de la naissance. Elle nous a donné pas mal de conseils, surtout pour l'arrivée du bébé. Je trouve ça vachement bien. Ennemy sur le côté motricité, partage tout et aussi, elle aborde vachement l'imprévu. Si t'as une césarienne, si t'as les forceps, c'est aller ventouse machin et elle te dit reste connectée.

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Et ça, je trouve, c'est chouette. Elle t'a quand même apporté pas mal d'infos parce que tu dis que tu n'en avais pas du tout. d'Information, est ce que t'as été les chercher? Est ce que tu te sentais en manque sur le moment? Non, non, pas sur le moment, non. Sur le moment. J'avais pas, comme on dit, un projet de naissance très loin. Et donc, du coup, je n'étais pas en expectatives de quoi que ce soit.

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Donc je pouvais pas être déçue.

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Si tu fais ça, tu te laisser porter par les rencontres et les conseils que tu trouvais sur ton chemin.

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Ouais, j'ai fait. Tu vois les cours de prépa, l'accouchement à la maternité, espèce de cercle, t'as l'impression d'être aux Alcooliques anonymes.

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Un peu bas, mais j'ai. Tu vois tous mes rendez vous gynéco, sages femmes. J'adorais y aller. Ouais, donc, en même temps, j'ai adoré.

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En même temps, je me suis pas posé mille questions, d'accord.

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Et l'accouchement, alors? Commence un premier accouchement. Du coup, mon terme, c'était le 1er mars. Et là, déjà, la semaine avant. Tout le monde te met la pression quand arrive deux semaines avant ton terme. Tout le monde n'arrive pas à sortir le jour J. C'est le 1er mars. Donc laissez moi tranquille. Déjà jusqu'au 1er mars. 1ER mars, j'appelle la maternité. On me dit Vous venez dans deux jours aux Lilas. Le terme maximum, c'est plus 6 Dak'Art.

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Du coup, je savais que j'avais une semaine tranquille, mais un peu de marge.

[00:11:42]

J'avais un peu de marge.

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Le 3 Gyver. Et du coup, j'ai rendez vous avec une sage femme qui me fait un décollement des membranes. Mais à ce moment là, je sais ce que c'est et elle ne m'explique pas. Donc, elle me dit je vais vous ausculter et là, elle me fait maximals, mais je ne sais pas ce que c'est. Donc ça, c'est le samedi. Et finalement, j'ai eu les débuts de contractions le dimanche soir. On arrive vers minuit à la maternité.

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La sage femme, je crois qu'elle me ausculte même pas. Elle me dit Vous savez quoi? Ça va être très, très long. Rentrez chez vous. Ah, moi, j'avais hyper peur de repartir chez moi. Sauf qu'à l'époque, on habitait au quatrième étage, sans ascenseur et Caliméro. Parfait! Du coup, vous allez monter, vous allez avoir envie d'accoucher, mais n'en laissez pas partir. Bon, elle nous file une petite salle, genre je ne sais pas si une salle d'examen, c'est même pas une salle d'accouchement.

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Et elle dit Vous marchez, vous faites, mais ce n'est pas que j'ai marché, c'est que j'ai fait le tour de la maternité toute la nuit à marcher, marcher, marcher, marcher.

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Toujours avec beaucoup de contractions, avec beaucoup de contractions qui venaient, ce qui devenait de plus en plus douloureux. Etoo. Et du coup, je remonte. Et là, ça s'intensifie vraiment. Où? Je commence à sortir des sons. Mais dans notre monde où je fais des espèces de hommes, tout.

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Mais personne ne m'avait dit de faire ça. Bon, je l'ai fait spontané. L'effet spontanément, gens de mon corps me dit et évacue ça. Du coup, j'avais dans ma tête, je voyais des vagues.

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C'est marrant, c'est marrant comme ça que c'est une vraie bonne méthode. Mais tu ne savais, mais je ne le savais pas assez.

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En fait, au début, j'étais a0 et elle me dit De toute façon, on ne peut pas vous faire la péridurale avant 3cm décourageants ou hyper décourageants.

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Et de dire ça à une femme qui est sur le point d'accoucher, c'est hyper démoralisant. Donc, du coup, je suis arrivé à minuit et j'ai eu la péridurale à 6 heures du mat. Du coup, j'ai ma péridurale, mais j'ai presque l'impression que le moment de mon accouchement, c'est cette péridurale tellement c'est quand même un méga soulagement.

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Tu m'étonnes.

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Donc, le lendemain matin, à 6 heures du matin, on est arrivé le dimanche soir, le lundi matin, à 6 heures, j'ai Lapeyrie. Alors il faut savoir qu'avec la peto, on avait décidé que Justin serait sur la table avec moi.

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OK, assis, fut jen copal assis derrière toi, assis derrière moi. En fait, c'est mon dossier. Ouais, mais c'est une position super confortable parce que l'homme te permet d'être vraiment dans un confort. Tu te maintiens et après, faut être à l'aise avec ça, mais du coup, il me tenait les cuisses.

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Oui, c'est une position qu'on retrouve fréquemment dans les accouchements physio. Voilà dans les salles de naissance naturelle.

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C'est vrai que le partenaire a un vrai rôle actif.

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Là, j'avais envie de donner de la place et c'est vrai qu'on l'haptonomie. Elle nous a aidés à la place et Justin a adoré aussi Laptops pour ça. Parce que c'est la seule personne pendant toute la grossesse qui lui a dit Et vous, comment ça va bien?

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Et du coup, il a adoré. Evidemment, c'est pas mal ce que, du coup, vous avez mixé des positions comme ça d'accouchement physio tout en ayant la péridurale à dural.

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C'est bien de le savoir parce que je pense qu'il y a, je pense que la plupart des femmes n'y pensent même pas à aproposé ou à envisager cette position là avec leur partenaire, mais complètement dans une salle d'accouchement classique. Je veux dire oui, c'est.

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Donc il se met derrière toi, il se met derrière moi, dit que je peux commencer à pousser machin. Mais la poussée est très longue. Ça a duré 40 minutes. Oui, et en fait, là, je me dis c'est le truc le plus sportif que j'ai fait de ma vie. Alors je suis pas du tout sportif et encore, mais pas du tout.

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Et du coup, du coup, je suis vraiment crevé et au bout d'un moment, je dis à Justin Descends de la table, j'ai besoin de m'allonger pour récupérer tout. Sur la fin, il était plus avec moi sur la table et la sage femme à Andréa était trop bien. C'est qu'elle m'a attrapé les bras en croix et elle me tirait les bras. Et moi, je lui ai tiré les bras. En fait, ça me donnait vachement de force.

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Elle s'est mis à fond avec moi, les bras croisés comme ça, devant croiser comme si moi, les bras tendus, les bras tendus, et on avait les mains dans la main croisées.

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Oui, comme ça, ça donnait de quoi, là? Et fait le fait de tirer et même au dessus de la table d'accouchement a une espèce de barre en hauteur qui te permet de te suspendre un seul face à ça aide vachement aussi de mettre de la puissance dans le geste et tout. Donc tu t'es servi de tout ça pour aider à aider et à ce moment là, elle me disait OK à la prochaine contraction. Tiens, mais moi, j'avais envie de dire mais je ne sens pas la prochaine contraction, mais elle me faisait vachement confiance.

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Donc j'y allais un peu au feeling.

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Bon, je crois que ça devrait être à ce moment là, donc j'ai poussé et en tête au moment où elle m'a menacé d'appeler le médecin.

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J'ai poussé, il était là, je crois que je ne savais pas exactement ce que ça voulait dire. J'appelle le médecin, il est là, mais t'imagines bien que ça doit être un instrument, quoi?

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Ouais, donc, tu as tout donné sur la place, derrière, poussé.

[00:17:00]

J'ai tout donné. Il était là.

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Et oui, j'ai une anecdote avec ma mère aussi. Mais bon, qui est où? La sage femme me dit Je suis désolé, madame, mais il y a votre mère qui est là.

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Pardon, ma mère. Je l'avais appelé à 8h du matin quand j'étais à 8cm.

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Sauf que entre le moment où je suis à 8 et le moment où Gaston est né, il s'est passé six heures. Donc ça a été quand même, non? Tu vois, il était 14h50, j'ai accouché.

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Et ma mère, au lieu d'appeler Justin ou de m'envoyer un texto pour me dire est ce que tout va bien? En fait, elle se fait un film et elle se dit.

[00:17:34]

Il y a un souci, donc elle habite. Elle habite dans le 77, donc elle prend le train. Elle vient Paris. Elle arrive à la maternité. Elle arrive à l'accueil Beaujean, chez la maman d'Alsace. Est ce que je peux juste prendre des nouvelles à mâcher? Désolée, madame, on ne peut pas vous donner d'informations. Il faut monter dans l'ascenseur. Elle croit que je suis en train de mourir parce que Banon, la fille de l'accueil!

[00:17:56]

A lancé Juste rien.

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Haddadi, rien du tout. Mais pourquoi tu ne m'as pas envoyé un texto? En fait, il aurait répondu J'étais sous t'inquiète. Ben ouais, mais je ne voulais pas déranger. Mais oui, mais au lieu de te faire un angoissent de dingue.

[00:18:08]

Et donc, on vient de naître et on n'a plus l'air. Et là, dans ma tête, je me dis Allez lui! Tu vois. Mais en fait, pas du tout.

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Elle était ultra angoissée et donc ils l'ont laissée rentrer.

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Du coup, j'ai donné mon accord, mais elle est restée deux secondes. Elle a pleuré. Elle est repartie. Elle nous a pas dérangé trop longtemps.

[00:18:27]

Bouilleur la rencontre avec ce petit Gaston. Quand il arrive, je le mets sur moi et là, je parle. Mais je ne m'arrête pas de parler. Je ne pleure pas. Lui pleure pas mal. Tu vois comme un nourrisson ou dans ma tête, je me dis je ne me laisse pas aller. C'est moi qui qui doit la réconforter. Tu vois donc.

[00:18:45]

Du coup, moi, je suis dans un truc rouge, le rassure. Je lui raconte sa life. Je dis alors Balata Merzer, elle est ton père, c'est lui. Téné là. Moi, je suis née là, on habite là. Je lui raconte sa vie. Tu vois que je lui parle vachement joyeusement. Jours où elle était partie en monologue. Un peu, un peu.

[00:19:03]

C'était plutôt joyeux.

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T'as eu beau déchirure, non déchiré, déchiré.

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Bon, tu as pas échappé. Et alors? Le séjour à la maternité? Après, comment ça s'est passé, le post-partum? Est ce que j'avais décidé de l'allaiter, ce petit bout? J'allais envie? Non, ça ne s'est pas très bien passé. J'ai trouvé ça vachement juri pleurer beaucoup. Je n'avais pas du tout confiance en moi. Je ne m'étais pas vraiment préparé à l'allaitement. Bien, c'est vrai que à la maternité et pendant trois jours. Mais du coup, il y a plein de nurses qui sont en rotation.

[00:19:38]

Du coup, on en a une qui dit ça, l'autre qui dit ça. Il n'y avait pas de consultantes en lactation. Malheureusement, ce n'est pas encore le Kovy. Du coup, on a eu pas mal de visites à la maternité. Lecourbe quand même, cette phrase. Malheureusement, ce n'était pas encore pour ça. Je trouve ça génial. Le Kovy, c'est que t'as pas de visite et franchement, ça économise vachement d'énergie. Et pour les bébés aussi, je trouve ça bien.

[00:19:58]

Même pour l'allaitement, tu vois qu'il y a eu des visites des parents, des grands parents, de mes frères et sœurs et tout. Finalement, moi, je suis assez pudique. Donc, qui y? Des gens qui rentrent dans la chambre deux ou trois fois dans la journée? C'était pas évident aussi pour avoir un allaitement cool. Bien sûr. Donc, j'ai vite abandonné en fait de fatigue. Lui qui n'arrivait pas à téter. Tout était genre 2, trois jours et après, on est passé au biberon.

[00:20:22]

Et écoutez, j'étais hyper sereine avec ça quand même, de me dire franchement, je préfère lui donner des biberons de Scheele et de pasun un début de vie avec lui, même si y'a de la culpabilité, j'étais plutôt cool avec ça. Justin était très content de pouvoir me le relayer. Après, on s'en est rendu compte qu'il avait un petit frein de langue. On a découvert après, mais bon, c'était trop tard. On avait lancé le biberon.

[00:20:47]

Vous vous en êtes quand même rendu compte? Vous rendez vous au premier rendez vous de la pédiatre. C'est votre pédiatre qui voulait faire le deuil de la maternité.

[00:20:55]

A la sortie, quoi. Du coup, il lui a coupé les freins de langue. J'enrage juste avant de partir, de rentrer à la maison. Ça me fait plaisir d'entendre E-coli. Là, ils font gaffe à ça. À quoi ils font gaffe à ça.

[00:21:07]

Mais du coup, on sait, s'en est rendu compte un peu trop tard. Après, j'aurais pu continuer et retenter tout. Mais j'étais fatigué, ça. Et puis, c'est vrai qu'avec la déchirure, t'as du mal à t'asseoir, t'as peur d'aller aux toilettes. C'est aussi une anecdote. Mais bon, c'est que moi, je suis juive. Et Justin, il ne l'est pas. Et du coup, on a parlé de la circoncision. Et lui, il m'avait dit Écoute, franchement, je te suis.

[00:21:35]

Si t'as envie de le faire, on le fait parce qu'en général, ça se fait à la maternité.

[00:21:40]

Ça fait une semaine après la naissance. D'accord, en général, c'est au domicile de la famille. C'est ce qu'on appelle un modèle en général, c'est des médecins religieux qui font une circoncision religieuse à la maison aux sept jours du bébé. Du coup, on avait rencontré un modèle pédiatre et du coup, il nous a dit Bacchante, vous avez accouché. Vous m'appelez et on fixe. On fixe la circoncision. Sept jours plus tard, OK, donc. Du coup, Gaston est là.

[00:22:12]

J'ai la visite de ma mère, de mes tantes qui me parlent de sage et ma cuisine qui me donne le bodhi de l'abriter. Milad, son fils. J'ai ma mère qui me choisit, équipa pour qu'on fasse fabriquer des Kipawa au nom avec. La date est tout à fait là.

[00:22:28]

Ça me met déjà une pression. En plus, à la descente Dormann, c'était le jour 2. Tu vois, je pleure ce soir là et je me dis mais je peux faire ça. Je ne vais pas circoncire mon enfant en face. Je vais mettre ma famille à dos. Mais du coup, ça a été ma première décision de maman. C'est de dire on annule tout. J'ai tout annulé. Je me suis dit je ne peux pas, j'ai déjà jedem trop.

[00:22:53]

C'est pas assez profond. La religion en moi pour que ça soit un vrai désir personnel, ça n'a pas de sens. Il n'aura pas le même zizi que son papa.

[00:23:01]

Tu vois, Gestin, il y a pas de Sikensi, donc, donc ça a été un peu un épisode. Les hormones m'ont aidé à prendre des décisions comment ta mère l'a appris?

[00:23:12]

Et des soeurs et des tantes.

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Elle n'était pas très jolie, avait ma mère qui était trop fière.

[00:23:19]

Genre Joe Hart a pris une décision de femme. Tu dois j'arrêtais. Elle était presque contente que j'ai pris cette décision ou où ça a été un moment donné. Tu fais des choix qui ont vraiment du sens pour toi. Et ce truc là, j'avais pas envie de le faire parce que tous les hommes de ma famille avaient fait choix et que ça raisonnait pas. Voilà, c'est fou. Ça donne celle de voir un ami.

[00:23:48]

Et alors, le retour à la maison, le retour à la N.T. Ça s'est bien passé. J'ai eu un mois de pyjama évident où je n'avais pas du tout envie de sortir. J'étais quand même hyper fatigué, mais j'étais bien. Voilà, je découvrais au fur et à mesure cette relation unique. Tu vois que tu avec ton enfant qui est une relation ta avec personne d'autre et qui est incroyable, quoi? J'ai pris 6 mois de congé, donc c'est quand même l'avantage d'être indépendant.

[00:24:19]

Ça m'a permis de prendre du temps avec lui et du coup, c'est un bébé avec qui j'ai été très fusionnelle et qui est très doux, très tonique et doux à la fois. Et voila. Apres, on a revu Pascale avec qui on avait fait l'haptonomie, qui nous a donné pleins de supers conseils et méthodes pour la motricité du bébé. Et ça, c'est vraiment génial à la vue jusqu'à ces 9 mois 9 10 mois. Oui, oui, parce qu'effectivement l'haptonomie, ça marche aussi après, après l'accouchement.

[00:24:50]

Et avec le nourrisson, quoi.

[00:24:53]

Ça fait presque ça que j'ai trouvé le plus intéressant. Alors, je ne sais pas si c'est dû à ça. Mais Gaston, il a une motricité de fou. Ah ouais, ouais, il a hyper à l'aise dans son corps. Il a enfin vraiment. Il a une super motricité, donc ça a été très positif. Ouais, ben, l'haptonomie n'y est sûrement pas pour rien, ça, c'est certain.

[00:25:16]

Bon, ok, donc là, vous étiez une petite famille de 3 ans avec votre petit Gaston. Vous êtes resté à 3. Combien de temps, alors? À quel moment vous avez eu envie de chanter? Justin m'a demandé en mariage quand Gaston avait 9 mois. OK du compte s'est marié en juillet 2019. On a fait un week end de folie le 13 du week end du 13 juillet et le 18, j'avais rendez vous pour enlever mon stérilet.

[00:25:44]

Ah ouais? Ouais, donc, en fait, on en avait parlé et tout. J'avais dit j'ai trop envie et ça y est, je l'ai vécu une fois. Il faut que je l'ai revu. J'ai une deuxième fois, c'est trop bien.

[00:25:56]

Et Gaston, avec el-Hage Gaston. Quand j'ai enlevé mon stérilet, il avait 16 mois et je suis tombée enceinte 3 mois après. D'accord, donc. Trop cool. J'ai trépigne d'impatience. J'arriverais les deux mois avant où j'ai eu mes règles. J'en étais. J'étais déçu. J'avais trop trop hâte. Mais comment un truc viscéral? Quoi? C'était? J'étais beaucoup plus dans la hâte que pour Gaston. Parce que, puisque je savais ce que c'était, la grossesse, l'accouchement a tout.

[00:26:26]

Mais je veux revivre ce truc, quoi. C'est trop bien. Et alors? Forte de cette première expérience de grossesse et de maternité? Qu'est ce que tu t'étais dit pour la seconde? Écoute, ça a cheminé très doucement ou au début, je ne me suis pas trop posé de questions.

[00:26:45]

J'ai un peu refait la même chose à dire, j'ai pris rendez vous chez ma gynéco. Je me suis inscrite aux Lilas en me disant ça s'est bien passé, il n'y a pas de raison. On a recommencé l'haptonomie avec Pascal pour Marcel. Donc très tôt.

[00:27:01]

Fin du troisième mois entre Camara et du coup, en lui racontant mes appréhensions.

[00:27:08]

Elle me dit Tu sais, quand tu me raconte ton l'accouchement de Gaston, j'ai l'impression que ça ne s'est pas si bien passé que ça. Et moi, je ne m'étais jamais dit ça s'était pas bien passé. Tu dis un accouchement, c'est le jours machin. Mais c'est vrai qu'avec le recul, je me dis Bah attends, on m'a fait un décollement des membranes, on ne m'a pas trop prévenue. Le suivi? T'as une nana différente à chaque fois à la maternité.

[00:27:32]

L'accueil de la première sage femme pas très accueillante, où on n'a pas eu de feeling. Et en plus, elle m'a un peu découragée. Voilà donc du coup, tous ces trucs là. Je me dis peut être que j'ai envie de vivre autrement et peut être que ces deux enfants, ils ne sont pas obligés d'avoir la même histoire.

[00:27:48]

Mais ça, c'est vrai que c'est venu. Finalement, ça n'était pas apparu ni comme un traumatisme, pas dit comme une vraie volonté profonde de changer, non. Au fur et à mesure de ça s'est vraiment venu au fil de la grossesse. Mais ça, c'est génial. Parce que, justement, des accompagnante à la grossesse comme comme Pascale vu pour faire de l'haptonomie. C'est vrai que c'est génial parce que c'est avec des personnes comme ça qu'on peut révéler des choses qu'on n'aurait pas forcément formulées dans un autre contexte.

[00:28:21]

Mais ces personnes là t'aide à y voir plus clair.

[00:28:25]

Et elle, elle me dit franchement, je te vois bien en Buais. Sauf que je m'inscris! Au Bluets, presque au début du quatrième mois. Mais à Paris, quand tu t'inscrire trop tard, c'est mort. Donc j'ai un refus.

[00:28:39]

Attends pourquoi elle te dit et je te verrais bien bluets. Parce que par rapport à mon récit, ce que je lui raconter, tout ça, elle me dit Si t'as envie de changer de maternité, moi, je te vois bien embuées parce que c'est aussi une maternité qui respecte les femmes, qui est une petite structure. Et du coup, je tente ça. J'ai refused bué et après moi, j'avais une amie qui avait accouché au calme. Je me dis Ecoute, je tente le calme.

[00:29:02]

À ce moment là, je n'avais pas vraiment conscience de ce que c'était. Ma naissance à la maison de naissance parisienne, la seule et unique, ça calme. Qui sont donc les initiales de Comme à la maison? Et ça porte bien son nom. C'est vraiment une toute petite structure où ta couche uniquement pour le coup, uniquement de manière physiologique, sans péridurale, et le calme et est accolé est collé au vu et au bluets. Du coup, si ça se passe mal, tu peux aller au Bluets.

[00:29:33]

Du coup, je tente le calme un peu comme ça. Pareil. Pas de place. Du coup, la fois suivante, je vois Pascale. Je lui en parle. Elle me dit Bon, j'ai un contact bluets, je tente. J'ai une copine gynéco au bué. Du coup, piston.

[00:29:47]

Le lendemain, j'ai rendez vous à la chambre. On a trop bien. Mais bon, c'est quand même. C'est quand même relou. Que ce soit uniquement par piston que ça marche. Passé le quatrième quart, mais c'est le problème. J'ai eu la chance, cette maternité et les autres.

[00:30:05]

C'est vrai qu'à Paris, il faut s'inscrire limite le test de grossesse dans la main.

[00:30:10]

En parallèle, je commence aussi des cours de yoga avec Sophie, qui a été formée par Bernadette de Gasquet. Et du coup, pour moi, ça a été fait. Déjà, je suis pas du tout sportive. Je ne suis pas une fille hyper bien dans son corps. À la base ou je suis assez complexée, j'ai toujours été un peu ronde. J'ai toujours dû faire hyper gaffe à ce que je mangeais pour pas grossir et tout. Donc, si tu veux mon corps, c'est pas mon meilleur pote.

[00:30:37]

Jamais de facilités dans mon corps, en fait. En sport, à l'école, j'étais toujours la dernière qu'on choisissait dans son groupe, c'était moi.

[00:30:45]

J'ai eu 10 ans en sport au bac fait noyée en piscine. Mais là, pour la première fois de ma vie, je fais ce yoga avec Sophie et Sophie. Comment Colombié?

[00:30:56]

Elle est trop sympa. Génial, non?

[00:30:59]

Colombié. Elle fait des cours dans plusieurs endroits à Paris. En ce moment. C'est sur Zoom, mais elle est géniale. En fait, elle respecte ton intimité et en même temps, elle parle des mourides, elle parle de Périnet, elle parle de machin où tu te sens libre. Dans ce moment, elle te fait comprendre ce qui se passe dans ton corps. Moi, j'ai appris trop de choses avec elle, en fait. Et pour la première fois, en fait, je suis à l'aise dans quelque chose où je prends plaisir.

[00:31:26]

Et tout se sait trop bien entre Pascal et elle était quand même super bien encadrée, mais trop bien.

[00:31:33]

Mais moi, ça n'a été que des rencontres géniales qui m'ont dit, qui m'ont donné confiance en moi. Vraiment, et en plus. Donc, à ce moment là, on rentre en. Et oui, donc, là, je suis à jour, quatre mois et demi de grossesse, donc, était censé accoucher le 31 juin juillet. OK, donc dès confinait pour le coup.

[00:31:56]

Et là, en fait, ce confinement me sert à réfléchir sur mes envies. Et au fil des semaines déjà, il y a plein de choses, mais.

[00:32:09]

Pendant entre mes deux grossesses, j'avais entendu un témoignage d'une femme qui parlait de vibrations et tout ça en fait. En entendant, ce serait que je me disais ouf! Parce que pendant l'accouchement de Gaston, ces sons là, je les ai fait spontanément.

[00:32:22]

Le chant prénatal, les vibrations, c'est ça.

[00:32:26]

Et là, c'est la technique de Magali Dieu qui s'appelle Naître enchantée. Et je m'étais dit si jamais je suis enceinte une deuxième fois, j'ai trop envie d'essayer ce truc parce que tout simplement, naturellement, mon corps a vibré.

[00:32:44]

Donc, il faut que je parle avec cette personne. Tu vois, ça a l'air trop bien. Donc, du coup, il y a eu la rencontre avec Magali, Dieu bon, qui habite dans le Sud, du coup. De toute façon, c'était en visio. Mais sa technique, elle, est géniale.

[00:32:57]

Magali Dieu a fait des consultations. En fait, elle propose ans. Elle propose. Il y a plusieurs formats d'accompagnement. Ouais, mais non. On a choisi un accompagnement de 5 séances à quatre séances avant l'accouchement et une après. Ou du coup, pendant quatre séances. Elle te prépare à l'accouchement grâce à ces vibrations, mais elle attend ça.

[00:33:23]

C'est pour les accouchements sans péridurale ou pas forcément.

[00:33:27]

Ce qui est trop bien, c'est que les vibrations, ça sert juste à diriger tes contractions, à avoir une méthode aussi. Ou moi qui suis quelqu'un qui a du mal à lâcher prise ou du coup, elle te dit justement, toi qui est quelqu'un dans le contrôle, tu vas contrôler tes vibrations et du coup, ça va te donner. Un objectif est d'avoir un objectif. Déjà, c'est trop bien et après, elle te donne des sons en plein cas de figure.

[00:33:52]

Elle te dit si jamais elle a péri au moment où on te met l'aiguille, tu peux faire. Ce sont si jamais tomber BAII met du temps à descendre. Tu peux faire, ce sont si tu as des contractions douloureuses.

[00:34:04]

Ce sont là et en fait, elle te donne plein de méthodes et surtout par rapport à la PÉRISSE qu'elle dit. C'est trop intéressant, c'est qu'elle te dit le but, c'est pas d'accoucher sans péridurale, c'est de rester connecté avec ton bébé. Donc, juste le risque de la péridurale, c'est que le fait d'être sous anesthésie, tu vas passer à autre chose. C'est vrai que moi, pour Gaston, je me suis rendu compte qu'une fois que j'étais sous anesthésie, j'ai regardé mon téléphone.

[00:34:29]

J'avais passé des coups de fil, j'étais sur les réseaux sociaux et tout du coup, ça te déconnecte de ce moment où elle te dit peu importe. Péry, juste restent connectés continue de vibrer parce que ton bébé est encore en train de travailler.

[00:34:42]

Et même si toi, tu me semble lui et ça et du coup, elle te déculpabilise en cas de péridurale.

[00:34:48]

D'accord, après. Mais bon, ça, c'est super bien. Tu pas que de la compagne, pas que des nanas qui ont envie d'un accouchement physio, physio.

[00:34:58]

Et donc, toi, tu étais partie la dedans. Moi, j'ai été parler santé. Moi, je me suis dit en fait, au fil du temps, je me suis beaucoup informé. J'ai lu pas mal de trucs, que j'ai écouté des témoignages et en fait, le fait d'avoir les informations sur ce que c'est, un accouchement naturel. Je me suis dit mais en fait, j'ai trop envie de sagouin, j'ai trop envie de ça. J'ai envie de me sentir actrice de ce moment.

[00:35:20]

J'ai été trop passive, j'ai pas senti. J'ai envie de me sentir connectée avec mon bébé et ça devenait vraiment vraiment important de vivre ce truc à fond. Oui, ça a vraiment évolué.

[00:35:31]

Tout cela est mené à fond et certainement, comme tu dis, le confinement a permis de te poser et de réfléchir à tout ça. Donc, c'était super bénéfique aussi complètement. Et de pouvoir en plus consulter à distance sur Zou, on ne sais pas quoi c'est, c'est formidable.

[00:35:49]

Et alors, en sortie de confinement, t'étais beaucoup plus armé et tu savais beaucoup plus ce que tu allais, ce que tu projetais dans ce deuxième accouchement?

[00:36:00]

Écoute, oui, à Weynants, il y a un truc qu'il faut que je dise, c'est que sortie de confinement, je fais ma première consultation au Bluets parce que, du coup, je n'étais jamais allé à la maternité puisqu'on avait été confinés ma Saint-Suaire. Du coup, ma première consultation bluets, j'étais à deux mois d'accoucher.

[00:36:18]

D'accord, oui, ta découverte maternité tard, très tard. Bon, j'arrive. En fait, ils ont un espèce de logiciel un peu high tech qui revérifié toutes tes infos.

[00:36:29]

OK, et là, elle me dit. Par contre, il y a une erreur sur le terme c'est pas le 31 juillet, c'est le 27. Et en fait, dans ma tête, de façon, ça va très vite. Je sais que Gaston, j'ai accouché terme plus 4, donc je savais déjà que j'étais sujette à aller au bout du bout.

[00:36:46]

Ouais, quand elle me dit 27, je me dis Putain, elle va me tuer la fin de ma grossesse parce que ça va être une source d'angoisse. Tallulah, le déclenchement qui pend au nez, en fait, que déclanchement. Pour moi, ça voulait dire projet, alors je comprends. Et du coup, en gros, à Bluets, le protocole s'est agit plus 5 max.

[00:37:07]

Le logiciel avait parlé du logiciel, avait parlé. Donc bon, c'est un peu comme ça et du coup, ça, c'est quelque chose dont j'ai pu parler avec Magali. Tu vois qui m'a vachement décontracter là dessus, qui m'a dit Écoute maintenant, quand on me demande ton terme, tu dis l'UE27, genre faut que tu te mettre ça en tête. C'est ça que tu te dis. Tu te grouazel là dedans, tu dis à ton bébé, tu lui dis vient le 27, me dit Tu sais, moi, j'ai des patientes qui sont femmes de marins Lhermet qui sont là deux jours dans la semaine et elles arrivent à timers.

[00:37:40]

Le truc parce que c'est dans la tête.

[00:37:41]

Quand je dis OK, donc en 27 de 7 minutes le 27.

[00:37:47]

Toi, t'es comment là?

[00:37:48]

Dans ce troisième trimestre, je suis plutôt en forme. J'ai été. J'ai été hyper en forme sur la fin.

[00:37:55]

Du coup, je prépare un peu le post-partum et je me dis faut que je trouve une sage femme qui viendrait m'aider éventuellement pour l'allaitement qui viendrait de checker mon bébé à la maison. Et tout, donc. Du coup, je demande à mon amie qui avait accouché au calme samedi mais oui, haba, Habiba et amedi, elle est extraordinaire et tout est fait. Je comprends que Habiba est une des sages femmes du calme et que je peux être suivie par une sage femme du calme.

[00:38:22]

Moi, je savais pas du tout que tu qu'elle était en libéral et que elle prenait des femmes en dehors de leur inscription. En fait que quand je me retrouve en plus à avoir à Habiba, qui est incroyable, c'est une rencontre en plus, tu vois. Et du coup fatal à l'approche de l'accouchement. Superbe s'y passe, fait le corps et l'esprit fonctionnent ensemble. Et qu'en fait, elle a une expérience de malade dans la cassure des accouchements. Physio d'Octavie, un trio quand même, excusez moi, mais autant sur le premier banc que l'haptonomie qui était déjà pas mal.

[00:38:59]

Mais là, tu t'étais constitué une équipe. Ah oui, 4 étoiles vêlages.

[00:39:05]

En fait, je me suis maxi préparée, mais sans trop calculer le truc. Mais en fait, je crois que ça a été plein de rencontres.

[00:39:12]

Mais là, le casting dans une blague est trop bien.

[00:39:15]

Mais en fait, je crois que c'est un peu la vie aussi. Tu vois?

[00:39:18]

Et alors? Attends, j'ai su revenir sur Habiba Habiba. Donc elle, elle est sage femme au calme, mais elle est aussi en libéral. Et donc, tu pouvais la voir en consultation, ça avant ton accouchement et même après et après. Elle a un cabinet, elle te reçoit au calme. D'accord. Et elle a aussi un cabinet. Je crois que c'est son domicile, mais je suis patient, mais j'ai jamais été d'accord. Du coup, je l'ai vu, je l'ai vu en prépa, c'était trop bien.

[00:39:44]

En fait, elle apprend à te connaître vraiment. C'est pas Geralt pèse machin. Enfin, j'en connais pas des sages femmes. Y en a sûrement d. Extraordinaire, mais elle fait presque un boulot doula. Tu vois, l'idée, c'était que Habiba soit là. Non, non, pas du tout.

[00:39:59]

Non, elle, Habiba. Ça fait longtemps qu'elle est sage femme. Elle prend plus, elle prend plus que deux accouchements par mois, elle accouche de femmes par mois ou je tubage. J'avais eu un refus du calme. J'ai même pas insisté auprès d'elle. De Rast plia. Accouchements? Pas du tout, mais j'en ai rêvé. Un jour, j'ai rêvé que c'est elle qui m'a couchée. J'aurais trop eu envie. En tout cas, tu orientait très clairement vers un accouchement fisu.

[00:40:24]

Oui, là, en tout cas, tu mettais toutes les chances de son côté pour y arriver.

[00:40:27]

Et je lis plein de trucs ou en fait, je comprends. Au fur et à mesure, je comprends les besoins de la femme enceinte qui a accouche. Je comprends que l'environnement, il est important que l'encouragement, il est important que la confiance en soi, c'est important. Je comprends plein de choses ou du coup, je m'en rishi au max de tout ce que tout ce que je lis, de tout ce que j'écoute pour me dire faites moi aussi, j'ai envie de vivre ce truc.

[00:40:55]

Et le fait d'avoir les informations, en fait, ça devient limpide, tu vois? Et Habiba, elle me fait réfléchir. Tu vois sur des points en me disant qu'est ce que tu as vécu dans ta vie? Qu'est ce que t'as vécu avec ton mec pour que vous puissiez vivre ce truc ensemble? Et tout ça? Et du coup, il y a eu un truc de dingue, c'est que deux semaines avant d'accoucher, je fais mon avant dernier rendez vous avec Habiba au calme.

[00:41:19]

Donc là, on est début juillet et début juillet et elle nous fait le cours de prépa où tout le monde plein de positions d'accouchement. Elle te montre plein de positions pour soulager la femme enceinte pendant le travail, pour soulager les contractions. Et tout ça. Du coup, elle montera Justin, comment elle peut mater? Comment machin est tout. Et elle me montre une position où, à un moment donné, elle est à quatre pattes.

[00:41:44]

Elle me dit Tu vois ce truc là? Si jamais accouche sans péridurale? Un moment donné avant d'accoucher, quand tout bébé sera en train de descendre dans ton bassin, tu vas déhanchée de droite à gauche et tu vas peut être faire un espèce de son un peu spécial. J'en un SS grognement.

[00:42:01]

OK. Et à ce moment là aussi, ce jour là, au calme, t'as une femme qu'on entend dans la pièce d'à côté avec son nourrisson qui pleure. Et du coup, comme de jeunes parents qui attendent un bébé, un bébé qui pleure. Tu es un peu gaga, esttout. Et Habiba, nous dit elle, vient d'accoucher ce matin chez elle. Elle n'a pas eu le temps de venir. Elle a accouché en 30 minutes sur son lit.

[00:42:26]

D'accord. Et je ne sais pas pourquoi. Justin lui dit franchement Habiba, dis moi ce qu'il faut faire si ça nous arrive. Moi, dans ma tête, je me dis Sasson, ça m'arrivera jamais à mon corps, c'est pas mon copain, ça ne va pas être facile, facile. J'ai envie, mais je ne me projette pas du tout. Pour moi, ça arrive qu'aux autres. Et du coup, Abidal nous fait le cours de ta accouchées, toi, 2 semaines avant.

[00:42:53]

OK, elle nous dit Si ça arrive, vous ne faites rien. L as tu te mets à 4 pattes, juste un tube, des serviettes en dessous et tu ne touche à rien est atteint. Qui sortent?

[00:43:03]

Donc ok, c'était sale, c'était sale. Les consignes étaient les consignes. Si vous ne faites rien, vous appelez le Samu.

[00:43:11]

Faut pas toucher. OK, mais moi, j'écoute d'une oreille. Tu vois pas du tout là dedans. OK.

[00:43:17]

Et la blague, c'est que Justin, il n'arrêtait pas de dire de façon C'est moi qui vais accoucher cet enfant. Il va. Il va sortir en trombe. Il ne faut pas qu'il y ait des blagues lourdes. Faut pas qu'il y a un mur devant parce qu'il va se le prendre genre tellement il va partir vite.

[00:43:32]

Mais c'est très bizarre qu'il se soit projeté là dedans, lui.

[00:43:36]

Mais oui, mais je pense qu'il avait tellement envie de prendre part à ce moment là.

[00:43:43]

Il en a rêvé aussi. Tu vois où il y a une frustration de ne pas vivre cette grossesse?

[00:43:47]

Tu vois aussi parce qu'il le disait en se marrant, mais comme quelqu'un qu'on a très envie à la fois. Ah ouais, grave, donc? OK, donc, vous sortez de là avec beaucoup, beaucoup d'informations et un mode d'emploi. Un tuto, comme tu dis, de l'accouchement naturel.

[00:44:10]

Et là, arrive la semaine avant l'accouchement où je revois ma ma prof de yoga qui m'avait suivi tout au long de ma grossesse avec qui sait trop bien où j'ai fait mille séances de yoga en jovialistes. Tous Sophie Colombié. Et c'était le début des vacances scolaires. Donc vers le 15 juillet, donc, elle faisait plus de cours à où elle en fait. Du coup, je te plaît, viens chez moi, j'ai trop besoin qu'on fasse une dernière séance ensemble.

[00:44:39]

Du coup, elle accepte de faire un cours particulier.

[00:44:43]

Elle vient chez moi, c'est trop bien et à la fin du cours, elle me dit tout, car il est Préel genre et moi, rien que de le dire, ça m'émeut. Parce que c'est la première fois qu'on me dit Jort, ton corps, il va bien. Genre c'est cool, t'es prête. Je suis la bonne élève, tu vois et quand même donne grave confiance en moi.

[00:45:04]

Et après, je fais mon dernier rendez vous avec Habiba ou on était peut être le 24 juillet, donc mon terme, c'était 3 jours après. Et Habiba, je dis franchement, je flippe grave du déclenchement et elle, elle me dit OK, faut que tu lâche prise. Faut que tu détendant. Maintenant, tu penses plus à ça. Et elle me dit Faut pas marcher, marcher, marcher. Elle me dit en face Faut que tu lâches, faut que tu te détendent.

[00:45:30]

Tu prends des, tu dis quoi? Elle m'a donné un super conseillent d'acheter de la sauge Clarey. Et du coup, en fait, c'est l'huile essentielle qui te permet même pendant le travail. Quant à tes premières contractions, par exemple, de faire que tes contractions, elles sont efficaces.

[00:45:48]

D'accord, mais tu tu tu prends un bain avec cette huile ou tu parles sur toi?

[00:45:54]

Tu mas avec gros, soit tu l'utilise en massage avec de l'huile.

[00:46:01]

Donc tu prends un peu d'huile, tu mets des gouttes de sauge. Clarey après, tu mas le ventre et même le vagin. Tu peux, d'accord. Ou alors tu prends un bain et tu mets des gouttes d'huile essentielle directement dans ton bain. D'accord, donc, toi, t'as fait ça après? À tout le moins pendant un temps, jusqu'au moment où j'ai accouché. J'ai pas arrêté, j'étais imbibé. Clarity, ça sent bon.

[00:46:24]

Oui, ça va. C'est assez puissant comme odeur, mais ça sent bon. Un peu moins de poivrés. D'accord. Et du coup, elle me dit ça. Elle me dit acupuncture. Donc, du coup, à partir de GMO indice, j'ai commencé à faire de l'acupuncture. Avec qui? Une ancienne sage femme dévalués que Habiba m'a conseillé, qui est venue chez moi la veille de mon accouchement. Et elle a été super. Et en fait, ça m'a vachement rassurée que ce soit une ancienne sage femme parce qu'elle comprenait exactement ce qui était en train de se passer.

[00:46:51]

Du quoi. Là, elle a fait une consultation sage, bami, acupuncture.

[00:46:55]

Et alors? L'acupuncture était censée faire quoi? Déclencher l'accouchement? C'est ça. On arrive le jour de mon terme, le 27.

[00:47:04]

Du coup, j'appelle la maternité. On me dit Bah, vous venez dans le bureau des consultations et du coup, on va vérifier que tout va bien.

[00:47:14]

Donc, le 27 monitors écho, tout va bien. Vous pouvez rentrer chez vous. Si vous n'avez pas accouché dans deux jours, vous revenez dans deux jours. Deux jours après, je retourne donc le mercredi et on me laisse repartir. Donc là, la pression devait quand même pas mal habiter pour toi. Ben oui, c'est à dire qu'à la fois, je me dis faut que je me détendent, il faut que je lâche prise, mais j'y arrive.

[00:47:36]

Parce que Habiba, elle, me dit Est ce que tu as fermé ta valise de maternité? Non, masi tu fermes ta valise. Est ce que tu attends que ton mec, il est en congé? Non, pas vraiment. Tu t'en fous, ton mec qui te suivra, genre faux pacte t'attendent. Faux, pas, faux. Plus tard, le fait que tu sois vraiment prête, elle me donne plein de petits trucs comme ça débloque toi.

[00:47:54]

En fait, arrive le vendredi matin. Du coup, j'ai rendez vous à la maternité. Je vois une sage femme qui fait magnétos au trouvà Abedin. Et là, elle me dit Est ce que vous voulez que je vous fasse un décollement des membranes? Moi, j'étais là. Oui, oui, oui, je savais que ça avait fonctionné pour Gaston. Donc, elle me fait le décollement des membranes. Là, j'ai une Néko avec une lanterne qui me dit et écoutez, si demain vous n'avez pas couché à 8 heures et demie, on vous déclanche, car je me dis Putain, déclenchez tous ces trous si je me suis tellement pas préparée pour ça, être dégouté.

[00:48:30]

Voyez le scénario vraiment que tu renewal archi le début et on parle de la maternité.

[00:48:37]

On vast à un resto en disant on va, au moins on en profite. Gaston était à la crèche, j'ai la dalle grave, donc je me dis c'est pas maintenant la première fois, j'avais vraiment pas à. Donc c'est pas maintenant. Là, il est midi et demi et mon téléphone sonne. Et c'est le médecin des Bluets qui me dit oui. J'ai déjà pas pu vous faire l'écho graphie tout à l'heure, mais je vous rappelle parce que je sais que vous ne voulez pas être déclenchée.

[00:49:02]

Mais je vous préviens juste que si vous ne voulez pas être déclenchée, vous êtes dans vos droits. Mais par contre, vous devez signer une décharge qui vous responsabilise en cas de mort intra utérine.

[00:49:16]

Genre glauque. Sauf que là, tu dis on fait quoi? On signe un truc ou pas? Tu vois, là, on est au resto. On se dit que si demain j'ai pas accouché en signe, je prends le risque ou pas.

[00:49:28]

C'est compliqué, tu vas voir, c'est compliqué, c'est compliqué. Du coup, on en est là. Moi, je suis quand même fatigué. J'ai mal parce qu'elle m'a fait un décollement qui makki était un peu douloureux. Mais bon, on rentre à la maison. Justin avait pris sa journée, donc on était tous les deux lui fait une sieste. Moi, je suis dans mon bain, en perte de sauges et là, dans ma tête, je me dis OK, laisse tomber, c'est pas grave, tu seras déclancher, tu vois.

[00:49:54]

J'accepte le truc. Je lâche prise, je me dis ça sera son histoire et je dis à Justin Tu sais quoi? Ecoute, ce sera, ça sera demain, ça sera après demain et on ne prend pas le risque. En tout cas, pas le risque. Et choqué avec ça, en fait. Et je pense que ça m'a vachement aidé à libérer quoi? Lâcher prise gratuite.

[00:50:16]

Je ne suis pas du tout quelqu'un qui a du facilité à lâcher prise. Donc, du coup, là, on est en milieu d'après midi. Gaston était à la crèche. Du coup, j'ai une espèce de douleur très en interne, un peu comme des douleurs de règles un peu gênantes. Tu vois où, du coup, je disais Justin va chercher le psy à la crèche. Moi, je me repose un peu. Tout Gaston rentre, on joue.

[00:50:40]

Il est 18h, je fais à manger, j'ai vu des carottes, je fais une purée. Tu vois la vie un peu normale, mais en fait, le seul truc qui me met un peu la puce à l'oreille, c'est que cette douleur de règles, mais qui est complètement SuperDrive, c'est à dire que ta cette douleur, tu vas travailler, tu vois, je me dis juste en fait, ça va dans sa part. Tu vois, j'avais mal.

[00:51:01]

Puis ça repartait. J'étais à l'aise. Et puis après, ça me gênait un peu. Quand je me suis dit c'est qu'il y a quand même une espèce de truc, un peu comme des contractions ou ça vient. Ça part un peu régulier, un peu régulé, donc c'est le truc qui me met un peu la puce à l'oreille ou là, je suis à l'écoute de mon corps ou je me dis qu'il faut que je vois ce qui se passe là.

[00:51:23]

Arrive vers 19 heures. Je dis à Justin et occupe toi du petit valisette dans sa chambre. Jouer lisait des histoires. Moi, je me mets de mon côté. Du coup, là, je suis sur mon ballon en train. En me disant je vois si ça avance. Et tout a été équipé d'un ballon. J'étais avec un ballon déjà assez confortaient pour l'ouverture du bassin. On te dit que c'est super. Il j'avais acheté un ballon et là, trop drôle.

[00:51:53]

Gaston sort de la chambre, me voit sur mon ballon et du coup, il va chercher son ballon. Il se met à côté de moi. Moi, je commençais à faire des respirations. C'est trop drôle. Il retourne dans sa chambre pour aller se coucher.

[00:52:06]

Et là, ma mère, qui devait venir le garder, m'avait dit me prévient pas trop à la last minute parce qu'elle habite à l'autre bout de Paris, qu'elle a un peu de transport. Et du coup, elle m'avait dit Si jamais tu sens qu'il y a quelque chose, tu m'appelles du coup. Là, il est 19h45. J'appelle ma mère, mais je lui parle comme je te parle. Non, j'ai une voix normale, plutôt Auchy et tout.

[00:52:30]

Mais je suis un peu gênée, tu vois. Et je sens que du coup, ça me rassure. Tu vas me dire que ma mère est en chemin, dit OK, je pars de chez moi et en fait la 8e moins le quart en 15 minutes. C'est cool, ça s'intensifie très, très vite, en fait. D'accord. Donc là, j'ai un truc où je me rends compte que là, ça commence à venir, c'est sûr. C'est un début de travail.

[00:52:55]

Donc OK, trop bien. Je commence à vibrer. Tu vois, je commence à faire les sons de Magali Dieu. CD Ah, tu vois te qui apaise et tout qui t'a amateurs de gérer ton ta respiration. Je commence à faire ça. Tu reconnais les mêmes contractions que la première fois. Pas du tout dans sa réaction à ce que tu dis que ça s'intensifie. Mais c'est très intérieur. En fait, c'est mon collègue qui travaille, mais j'ai aucun moment de décontraction dans le ventre, n'a jamais eu de contractions.

[00:53:25]

Et oui, j'ai eu un premier enfant. J'ai eu des contractions très fortes au niveau du ventre, mais là, ça n'a rien à voir. C'est vraiment très interne, t'accorde tu vois? Ouais, c'est pour ça que je me suis pas alerté plus tôt et en fait, ça s'intensifiait énormément au point que je lâche mon ballon. Je me mets à accroupie, je me tiens sur mon lit. Là, je sens que c'est de plus en plus puissant.

[00:53:49]

Je continue de vibrer tout, mais là, c'est à dire que mes vibrations s'est passée de A.

[00:53:55]

Tu vois donc de plus en plus intense et dans ma tête, je me dis surtout je veux que Justin soit avec moi et qu'il était encore en train de coucher, Gaston.

[00:54:04]

Ouais, mais tu ne te dis pas. Je vais appeler immédiatement la maternité pour leur dire que j'arrive n'ont visiblement pas le temps de réfléchir.

[00:54:11]

En jeu à ce moment là, je pensais pas que j'allais accoucher. En fait, à ce moment là, je me dis juste je ne veux pas être seul. Je veux que Justin Saillé, c'est là. Je veux qu'on démarre cet accompagnement ensemble. Je veux qu'il soit avec moi.

[00:54:27]

Oui, mais tu disa dans l'idée de faire tout le travail à la maison et d'aller ensuite à la maternité.

[00:54:35]

D'accord, quand je me dis là, je veux juste qu'il soit à côté de moi et que ma mère arrive.

[00:54:41]

Alors là, j'ai quand même une phase drôle parce que si tu veux en très peu de temps, je suis passé par toutes les phases de l'accouchement ou là. Je pense qu'au bout de 30 minutes, j'ai la phase de désespérance où je me dis je veux la péridurale maintenant sur mon lit, tu vois, je veux la péridurale maintenant.

[00:54:56]

Et j'ai presque un sourire aux lèvres parce que je me dis je suis OK avec ça, mais en fait. Bien sûr que la c'est génial, tu vois.

[00:55:03]

Genre tout tombe à l'eau, mais je suis cool avec ça. Avec l'idée qu'en fait, c'est pas grave, j'aurai une p'tite dural et ça, être une contraction de chez moi. Mais je dis la péridurale maintenant. Banon, t'es chez toi waxeet.

[00:55:15]

Du coup, là, je fais des sons ou je dis juste un viens maintenant et il m'entendez pas dans sa tête, je lui disais putain, trop cool.

[00:55:24]

Elle commence à vibrer, crier, ça revient et tout. Sauf qu'au bout d'un moment, je tape du poing et je lui dis Tu mets lipide, Gaston, tu viens. Sauf que là, il est 20h30 que Gaston, il est dans sa chambre, dans le noir, genre c'est dodo et que là, il lui colle un dessin animé. Bah oui, mais bon, là, c'était bon. Tu vois, Gaston? Il est jamais sapparente. C'est cool.

[00:55:45]

Parce que Gaston, il est jamais sorti de sa chambre du crime, a pas vu. Moi, j'avais peur qu'il me voit dans ce moment là qui lui a mis Tchoupi à donf Caillou. Et il était content. D'accord que Justin est avec moi. Là, on vibre, mais pab pas longtemps parce que lui, il l'appelle la maternité. En fait aussi, Caleta apprend. Magali sait comment l'homme y t'aide à déconnecter ton cerveau. Et c'est lui qui appelle la maternité.

[00:56:13]

C'est lui qui échange avec les sages femmes. C'est lui qui sera ton interprète et ton porte parole. Parce qu'en fait, le langage, c'est pas du tout compatible avec le lâcher prise. Et bien sûr, les voilà. Donc lui prend cette décision. Toi, à ce moment là, tu es physiquement sur ton lit en juillet.

[00:56:33]

Alors j'ai pas mal bougé. Mais à ce moment là, je suis en sous vêtements. Alors, il y a des moments où je suis plaqué contre le mur, les bras complètement en l'air ou je sais pas pourquoi. J'ai une espèce d'envie de toucher le plus haut possible avec mes mains.

[00:56:47]

Jean-Roger envie de lever les bras? Voilà, je me suis mal expliqué. Donc, juste à la maternité, il m'entendent derrière. Vous pouvez venir, c'est bon. Venez, tu vois. Tassant au son d'une femme, ils savent. Et au moment où Justin me disait on va y aller bientôt et on attend que ta mère arrive. Là, je suis à quatre pattes sur mon lit. À ce moment là, en train de déhanchés. Et là, j'ai un flash back d'Habib qui déhanchés, tu vois.

[00:57:15]

Mais tout ça est très inconscient. Donc, c'est avec le recul que je me suis dit Putain, j'ai fait du déhanchée qu'elle m'a montré il y a deux semaines lesa le fameux truc.

[00:57:25]

Le bébé descend dans le bassin.

[00:57:27]

Donc, mais à la fois le fait d'avoir fait ça, je me dis tout va bien, si, si. En fait, mon corps m'a donné des signes que tout allait bien. Tu voir et tu t'es mis spontanément. Finalement, dans cette position dont on avait parlé quelques années, je me suis dit Je vais Metcalf, ça?

[00:57:50]

Jamais. Tu vois le hajimé au moment où je danse, me dit Je suis en train de déhanchés. Cela dit, je vais déhanchée. C'est vraiment tout ça. Et très animale. En fait, tu te mets vraiment dans un truc que tu maitrise pas, mais que ton corps maitrise et qui sait ce qu'il est en train de faire, lui en fait. Est ce qu'à un moment, t'as envie de toucher entre tes jambes? Non, pour ce moment là, non.

[00:58:13]

A ce moment là, je me dis que ma mère arrive d'accord. Et à 20 heures 45, ma mère Marsanne. Et là, Justin, me dit le commandant Hubert. Sauf que je suis en sous vêtements qui fait 38 degrés et que je ne veux pas m'habiller, donc il me file un espèce de jupe paréo. J'enfile un T-shirt, mais que je garde sur les épaules. Donc je sors en mode plage, je passe devant ma mère qui ne me parle pas.

[00:58:45]

Et là, j'ai appelé ça une contraction, même si je ne l'ai pas vécu comme des contractions contractions. Mais j'ai une très grosse contractions devant l'ascenseur. Du coup, les voisins sortent du Savas et tout moi, je leur dis Vous ne me parlez pas, je rentre dans l'ascenseur. Là, c'est Megara. Ils veulent. Je descends Justin avec les trois valises, le sac machin. Bon, je descends et on habite dans une très grosse résidence où il y a un très très long couloir avant d'arriver dans le hall, a pris un hall et t'arrives dehors.

[00:59:17]

Donc du coup, j'ai la méga contraction dans l'ascenseur et quand je sors de l'ascenseur, je marche de marche, de marche, de marche entre tu vois où là, ça allait mieux.

[00:59:28]

Quand je pense que le fait de marcher aussi à jouer tu. Et là, on arrive dehors.

[00:59:34]

Et là, je pousse un cri très, très, très puissant. Ou du coup, il y a des voisins qui sortent, qui descendent. Ah ouais? Notre voisin de palier qui m'avait entendu dans l'ascenseur à ce moment là, il est à côté de moi et Justin me dit Le Hibbert est là, t'inquiète. Dans 17 minutes, Sonier est là. En fait, il y a un instinct de survie qui me dit si je monte dans cette voiture, ça se passe mal.

[01:00:06]

En fait, il y a des moments où j'ai l'impression que mon corps a parlé alors que Jules est là, du coup. Le seul truc que je dis, c'est Habel les pompiers tout de suite, tu vois alors que je ne sentais pas encore, mais mon corps a parlé à ma place.

[01:00:21]

Et les voisins étaient aux fenêtres, du coup. Du coup, il y avait des voisins aux fenêtres et tout. Il y a le voisin qui de palier qu'on connaît bien, qu'il y a des enfants qui m'entends dire, appellent les pompiers. Du coup, là, il comprend le truc et à ce moment là, j'ai, je pense, la contraction la plus intense que j'ai eu. Et je dis je crois que je sens la tête.

[01:00:42]

C'est à ce moment là que je le dis, mais pareil, je lui dis sans vraiment le sentir.

[01:00:47]

J'ai l'impression que mon corps m'envoie des signaux chez moi. Et là, tu es toujours debout, la chute debout ou je magris pas à une espèce de est où il y a des yeux dans la cour. Donc la chute de Haarde. Yann est avec des grillages. Du coup, je magré pas ça pour m'aider à tenir debout et du coup, notre voisin monte, va chercher des serviettes. Mais bon, ça, je le vois pas Novara qu'on va chercher des serviettes machin.

[01:01:15]

Et en fait, il y a plein de voisins qui ont ramené des coussins, des serviettes, de l'eau et tout. Et je marche encore un tout petit peu plus. Et là, mon corps s'arrête. En fait, non classé, c'est stop et je dis à Justin Regarde cette plaie, si tu sais, tu vois quelque chose. Et là, je vois la tête. Donc, là bas, je me mets à quatre pattes, là bas juste.

[01:01:38]

Du coup, mais en fait, franchement, le fait d'avoir eu cette toute petite info te font que tu panik pas. En fait, il y a eu jamais. Il y a jamais eu de la panique. J'ai eu presque aucune peur. J'ai jamais pensé au pire, je ne me suis jamais dit ça va mal se passer où tout était tellement rapide et naturel que y'a pas une seconde où je me suis dit ça va pas et j'ai besoin d'aide.

[01:02:02]

J'étais avec moi, tu vois?

[01:02:04]

D'accord. Et entre temps, on avait installé.

[01:02:08]

Du coup, je me mets de fortune. C'est ça. Je me mets à quatre pattes. Juste un prends ma jupe parce que tu étais sur des murs du bitume.

[01:02:15]

Au début, j'étais à quatre pattes sur le sur du bitume. C'est un espèce de trottoir qui longe la cour de l'immeuble où je suis là. Et au bout de deux secondes, on me met des serviettes sous les genoux pour vague. J'ai machin!

[01:02:29]

Justin se met derrière moi, me dit Je vois la tête et en fait, dans ma tête, je me dis je laisse là les choses fin. C'était pas un truc que je ne me suis pas forcé à me dire ça. Je me suis juste dit comme c'est parti, ça va venir tout seul.

[01:02:47]

D'accord, donc, mais je sentais qui descendait une fois qu'ils étaient là.

[01:02:54]

Sauf que juste en bas, il a eu un peu peur quand même, parce qu'il voit un bout de tête qui sort puisque j'étais à quatre pattes les yeux fermés de Marcel. Du coup, il était la tête en l'air puisque j'étais à quatre pattes devant les yeux en l'air, et c'est lui qui m'a dit Là, tu pousse, tu vois, il a fait le gynécos.

[01:03:12]

D'accord, les voisins l'appellent le chirurgien et c'est lui qui m'a dit Tu pousses.

[01:03:17]

Et là, à ce moment là, j'ai à ma gauche, au niveau de mon visage, une voisine que je ne connais pas, qui que j'appelle ma sage femme.

[01:03:25]

Maintenant, qui me dit Bravo, madame, Tadjenanet me donne de l'eau. Elle m'encourage, mais j'avais tellement besoin d'une personne qui m'encourage à côté de moi. Du coup, la je pousse et je parle. En même temps, je suis allée mon bébé, on y va, Gervasi, mon garçon et tout est là.

[01:03:43]

Du coup, la tête sÃr, je me dis la tête est sortie et c'est rapide et long à la fois. Oui, où là bas? T'as la tête sorti? Et il y a une pause, quoi.

[01:03:55]

Et après Bache? Pas quelques secondes après, j'ai repoussé. Je n'avais pas perdu les eaux. Du coup, je perd les eaux.

[01:04:02]

À ce moment là, c'est le déluge et un Marcel est sorti en trois secondes. Et là, il est 21 heures. Il est 21 heures. J'ai même reçu très drôle après par mail une annulation Hubert à 21 heures 2 qui disait Vous n'êtes pas venu et machin. Et là, j'ai donc ma sage femme. Ta voisine Abbadi, une sage femme qui me dit Je m'appelle Hélène Chūō. 6ième enchantée.

[01:04:34]

Trop drôle, mais vous êtes combien balaya?

[01:04:37]

Là, je m'assois et il y a dix personnes autour de moi, je pense. Tu vois, il y a un petit groupe de gens autour de moi. Je tourne la tête à gauche. Il y a Marcel dans les bras de Justin avec des grands yeux. Mais qui regarde?

[01:04:52]

Tu vois l'IMI qui lui aussi dit Il y a du monde et moi je suis. Mais plus détendu, quoi? Je suis Saillé? Je ne sais pas comment te dire. Je le prends. Suis un peu sous le choc, évidemment, mais je suis hyper détendu. Il y a une de nos voisines, adorable, qui avait appelé le Samu, qui me passe un médecin au téléphone pour me poser mille questions sur le bébé. Machin est touchée. Laissez moi tranquille.

[01:05:21]

J'ai pas du tout envie d'être interrompu dans le moment où je sais qu'il va bien. Tu vas aller pleurer au bout de deux secondes. Il était tout rose, il était tout rose. Il allait bien. Il avait les yeux grands ouverts. Il était tout chaud. Je l'ai pris contre moi. On m'a mis des serviettes et tout.

[01:05:36]

Et à ce moment là, les pompiers sont arrivés là.

[01:05:38]

Tu ouaka et je me dis heureusement que les pompiers ne sont pas arrivés avant parce que ce n'est pas de leur faute. Mais ils ne sont pas du tout formés pour ça. Ils étaient super jeunes, c'étaient trois gars de 20 ans. Je pense qu'ils n'avaient jamais vu ça de leur vie. Je suis resté leur premier accouchement. Deux armes et voilà.

[01:05:57]

Et du coup, ils étaient presque plus paniqués que nous. Tu vois, je me dis merci qui ne soit pas arrivé cinq minutes avant parce que je ne sais pas ce qu'il aurait fait. Il aurait tiré ou il m'aurait demandé m'allonger.

[01:06:08]

Ou Ventura? Ouais, là, c'était le timing parfait. Moi, j'attendais pas du tout de secours. Il voulait absolument couper le cordon tout de suite. J'étais un homme, mais détendez vous, j'étais un homme. Mais le cordon, c'est pas maintenant tranquille et c'est moi qui ai donné la directive.

[01:06:23]

J'étais au moins, si c'était obligé, demandé à mon mari de le faire et s'ils étaient prêts à le faire tout seul. Le gars avait expulsé le placenta placenta. Il était malade, mon chéquier, mais il était un peu bourrin. Donc ils m'ont tiré sur le cordon. Fin. Bref, pas grave. Franchement, je m'en foutais. Le Samu est arrivé. Ils m'ont allongé sur un brancard et il y a un truc aussi qui est fou. Beaucoup de gens me posent la question, c'est que je n'avais aucune pudeur.

[01:06:51]

À un moment donné, quand t'es là dedans, quand je te dis que c'est un animal, c'est que tu t'es désinhibé complètement. Tu ne voyais pas les gens autour et il n'y a aucun moment où je me suis dit Merde, on me regarde. C'était trop tard. De toute façon, il n'y a eu aucun moment de honte ou même quand je recroise mes voisins. Aujourd'hui, il n'y a aucune honte de ma vue. Il m'a vu pas du tout.

[01:07:14]

Moi, déjà, dans ma tête, je me dis on ne voit pas Sheba. J'étais tellement en moi que je me suis pas dit. Bon, ça ne va pas du tout déranger ça parce que concrêtement, était toute nue sur le bitume, sur le bitume.

[01:07:30]

Et c'est surtout quand on habite sur un boulevard où il y a une grande grille. Et du coup, il y a plein de gens qui s'arrêtaient pour regarder. Et nos voisins géniaux ont fait barrage un peu auparavant.

[01:07:43]

Oui, parce que ça fait un peu comme une impasse qui part d'un grand travail crantées sur le boulevard, à une grande grille qui donne sur une cour, mais que tu vois de l'extérieur. Donc, du coup, quand tu passes dans la rue, tu vois, je voyais. Et en plus, c'était il était vendredi soir, 21 heures.

[01:07:59]

Soirs de match est un bar à côté où il y avait plein de gens qui buvaient des bières à 21 heures au mois de juillet. Il fait encore très le grand.

[01:08:09]

C'est ça, donc, mais ça, franchement. Et tant mieux parce que sinon, je me serais peut être crispé ou je ne sais pas. Mais j'ai zéro pudeur. Et alors? Après, là, une fois que le SAMU arrive, c'est quoi le protocole? En est au Bluets? Oui, j'ai quand même passé trois jours au Bluets. Ce qui est drôle, c'est que du comte fait un espèce d'acte de naissance provisoire ou du coup, il est né dans notre arrondissement et pas dans l'arrondissement des Bluets.

[01:08:35]

Ouais, c'est marrant, tu vois, ça sera sur sa carte d'identité. Et quand tu parles de ta résidence du QG, c'est un fait.

[01:08:44]

Bon, il y a eu, il y a eu un truc, c'est que je suis allongé sur le brancard. Du coup, je vois 1000 personnes au balcon, allongés, la tête vers le ciel. Ça, c'est quand même très drôle et ça devait être une vision.

[01:08:57]

Moi, je vois plein de gens et heureusement, a priori, il n'y a personne qui a filmé au prix de photos et. Du coup, c'est nous non plus. À ce moment là, on s'est même pas dit une seconde, on fait un selfie. Mais même si parfois, je me dis que ça serait cool quand même, mais en soi, c'est resté. Havré, ils ont, ils ont pas applaudi. En fait, il y a eu un truc quand Marcel est né, il y a eu un espèce de silence très respectueux de tous.

[01:09:24]

Et en fait, au moment où les pompiers sont arrivés, tout le monde est rentré chez soi. Il n'y a pas eu ce truc dont on a envie de voir jusqu'au bout. J'ai trouvé ça trop bien parti avec Justin.

[01:09:36]

Justin nous a suivis en taxi et moi, je suis monté dans le SAMU avec Marcel.

[01:09:41]

D'accord. Et ta maman? Mais pendant ce temps là, ma maman, parce que vos fenêtres donnent sur elle, ne voit pas ce passage.

[01:09:50]

Donc, en fait, quand ma mère arrive et que je pousse le cri le plus profond que j'ai poussé dans ma vie, elle croit que j'suis en train de mourir.

[01:10:00]

Donc, fatalement, tant qu'on y est.

[01:10:04]

Et du coup, elle a demandé à une voisine de palier aussi de garder Gaston. Et elle est descendue. Et au moment où elle est descendue, Marcel était sur moi. Elle a dû mettre 10 minutes à descendre trois ou cinq minutes. Et en fait, au moment où Marcelle est là, ma mère arrive en pleurs.

[01:10:22]

Rebelote.

[01:10:23]

Encore une fois, ma mère arrive en pleurs. Ou pareil, je me dialer ému, mais en fait, la.

[01:10:28]

Elle s'était fait le pire stim de sa vie en disant Ma fille est en train de mourir. Moi, je l'ai trop bien vécu. Elle, je crois que ça a été un moment dur. Elle s'est fait les montagnes russes, ta maman deux fois, c'est clair. Tu l'as pas épargné la première fois, il n'y avait pas de raison claire et n'empèche.

[01:10:46]

Et du coup, elle est arrivée et je lui ai dit Je te présente Marcel et elle est restée quelques minutes. Et je sais que c'est elle qui a nettoyé la scène parce ben y avait du sang, y avait machin. Du coup, c'est elle qui a récolté toutes les serviettes. Elle a fait des machines. Elle a quand même appelé le lendemain à la maternité en me disant comment on programm ton sèche linge, ta maman, je m'en fous.

[01:11:11]

Ah ben ouais. Mais il y avait la logistique et l'intendance.

[01:11:15]

D'accord, donc, toi, tu es parti au Bluets et tu as eu ton ces jours ci.

[01:11:22]

Quand tu arrives avec un bébé dans les bras à la maternité, c'est quand même pas mal.

[01:11:26]

Donc, l'expulsion du placenta s'est fait au bluettes Bluets. Moi, j'ai essayé d'allaiter mes pareil. Ça a été un échec. Bon, c'est que j'ai encore du mal à digérer.

[01:11:37]

En même temps, je me dis je sais pas. Soit c'est pas pour moi, soit je ne l'ai pas encore assez confiance en mon corps. Tu vois, mais je me suis pas fait confiance. J'ai eu peur. Pourtant, là, pour le coup, on a été bien conseillé. Il y avait une conseillère en lactation qui nous a montré tout, mais j'ai trouvé ça dur. Ça m'a fait mal tout de suite. Tout ça, donc j'ai vite lâché l'allaitement.

[01:11:57]

Une deuxième fois, je me suis refait la même genre de 3 jours. D'accord, donc, mais il va bien.

[01:12:03]

Et lui, ça lui va très bien. Et puis après, on a fait plein de câlins et on m'a bien sûr donne 3 jours au Bluets et retour retour à la maison pour présenter Marcel à son grand frère qui, du coup, n'a pas du très bien compris.

[01:12:20]

Ce qui fait clair parce que vous avez laissé avec la I-Pad dans son lit.

[01:12:26]

Il en a jamais reparlé, mais il a quand même dit Y'a des méchants à la maison, donc il a quand même du montant de cris un peu. Mais après, on lui a expliqué tout et de façon. Il l'a entendu mille fois l'histoire, Gaston. Donc je pense qu'il a, grâce à un peu extraordinaire. On a demandé à rentrer à la maison un jour avant parce que tout allait bien. Et du coup, moi, j'avais hâte de rentrer, de rentrer finalement là où tu avais accouché.

[01:12:52]

A ça.

[01:12:52]

Et en plus, le fait d'avoir pas d'anesthésie, pas un machin, tu pète le feu. Franchement, tu as vraiment vu la différence. Là, c'est le jour et la nuit. Bah, déjà, après le fait de pas avoir de déchets, t'as moins de gêne à ce niveau là, tu peux t'asseoir. Ça, c'est vraiment trop bien. Et puis j'étais en forme. J'avais une espèce d'adrénaline. Georges avait le coeur qui battait super fort, j'avais une excitation ou encore tu vois du moment.

[01:13:22]

Du coup, je me suis pas je. J'ai pas fait les 40 jours à adultérins, ça n'a pas marché chez moi. J'étais trois et un mois après. Du coup, à la rentrée, on a invité tous nos voisins et on a fait une espèce de Rigny. On débriefe de l'accouchement. En fait, j'ai rencontré plein de gens en septembre que je n'avais même pas entraperçu, mais qui étaient là, qui étaient là, qui ont participé ou je rencontre une jeune médecin généraliste qui me dit C'est moi qui ai ramené les coussins parce que du coup, j'avais mille serviettes et coussins chez moi.

[01:13:53]

Tu vois que ma mère avait récolté un couple qui avait ramené une bassine d'eau? Tu vois par réflexe qu'ils ont trop regardé les films, mais en fait, t'as pas besoin de bassine d'eau à part pour stériliser, j'imagine, des instruments. Elle fait de Lola, qui avait fait chauffer de l'eau et du conte, se retrouve à la rentrée à avoir fait quand même une réunion, débriefe de mon accouchement ou tout le monde, en plus, a ramené des cadeaux pour.

[01:14:13]

Mignon, tu vois et on a vraiment de la chance d'avoir des gens auxquels les cours GIB. Quel est l'équilibre incroyable.

[01:14:20]

A quel moment tu te regarder dans la glace en 10 ans? Puis. J'ai fait ça. J'ai accompli cet exploit là récemment. Je crois à 3 mois. Un truc comme ça ou au fil du temps.

[01:14:36]

En fait, au début, c'est un espèce de fait divers, un peu anecdotique. C'était un moment incroyable et au fil des semaines, là, je me rends compte que non seulement c'est incroyable, mais en plus, ça a vraiment du sens. Tu vois assez et c'est ça qui est trop intéressant. C'est que ça a du sens pour moi, dans mon histoire, dans ma vie, dans mon parcours de femme.

[01:14:56]

Et tout, c'est ça qui est qui, me qui me qui me dit Putain, c'est beau quoi?

[01:15:02]

Et alors? Maintenant que Marcel a trois mois ou trois mois et demi, même quel regard tu as sur sur ce moment? Tellement dingue, comment tu fais comment? En ratissant le fil de toute cette préparation de tous, toutes. Tout cet apprentissage tellement riche que tu a, dont tu a bénéficié un moment pendant ces 9 mois de grossesse. Quel regard tu as sur tout ça? Et qu'est ce que tu peux tirer comme bilan de cette histoire?

[01:15:36]

Pour moi, ça a été magique. Je suis vraiment vraiment très heureuse d'avoir vécu cet accouchement là. Qui, pour d'autres, aurait pu être l'enfer. Mais moi, je suis très heureuse d'avoir vécu ça. Ça m'a vraiment donné confiance en moi. Tu vois en corps qui n'était pas forcément toujours mon allié. Ouh là, ça m'a donné une estime de moi vraiment énorme. C'est le truc le plus puissant et incroyable que j'ai vécu de ma vie. Vraiment, et c'est voilages.

[01:16:06]

Ça nous a donné aussi Justin et moi, encore plus de confiance l'un envers l'autre. Parce que juste ben en fait, un mec solide. Vraiment, Marcel, je sens que c'est un bébé sera aussi à la rue. Je ne sais pas si c'est l'accouchement qui a joué, mais il est confiant. Enfin, tu vois, je sens qu'il est OK. Il est super cool, fin et juste. Voilà, je me dis tout ce que j'ai, toute la préparation que j'ai faite.

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Elle a été géniale dans les rencontres et. Et je me dis voilà, c'est important de trouver chacun sa façon de l'écoute. Tu vois que le mental y joue le corps et l'esprit. C'est tellement lié et que j'ai vécu ce que j'avais envie, ce que j'étais capable de vivre aussi. Pour moi, c'est plus qu'un accouchement trop cool. C'est vraiment aussi une rencontre dans ma féminité.

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Tu vois vraiment. Je sais que ça me servira à l'avenir et que ça me donne aussi envie d'accompagner d'autres femmes d'une façon ou d'une autre. Je ne sais pas comment exactement encore, mais oui, ça a éveillé ça en toi et je me dis j'ai aujourd'hui assez confiance en moi pour me dire que je peux peut être aider les autres.

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Je vois que génial. Oui, c'est ça.

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C'est que cette naissance extra ordinaire, elle va au delà de tout ce que tu pouvais espérer. J'ai l'impression, puisque c'est ça va être ça. De toute façon, toutes les naissances sont des étapes dans la vie d'une femme, bien sûr. Mais j'ai l'impression que là, pour toi, dans ton histoire, il y a un truc qui va faire que ça va te constituer et peut être même te transformer.

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Mme, révélez en te révéler un grave qui sait trop bien qu'elle chambray.

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C'est trop bien. Et alors? Aujourd'hui, Marcel a donc trois mois et demi. T'as recommencé à bosser là, je vais pas tarder à reprendre. Wala vient de rentrer en Inde, à Dakar et ça va. Ça se passe bien, la vie à quatre ou franchement. Après, on a un petit Gastón qui est bien à donf. Donc deux ans et demi plus nourrisson, c'est par où bon? Et Gaston? Il est encore possible, donc il a besoin de sa maman et que du coup, là, depuis la naissance et demande des biberons alors qu'il en prenait plus.

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Bon, voilà, il en a envie qu'on lui aurait aimé.

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Mais à part ça, à, c'est troublant. Franchement, si je devais avoir un troisième demain, je serais partante. Justin Palustris, mais elle n'a pour l'instant battant. Elle a travaillé nuit et village mardi. De toute façon, je me suis dit C'est pas la dernière fois, je crois.

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Je connais pas l'avenir, ma base. C'est sûr que je comprends leur envie de recommencer. Avait l'air tellement transcendant que ça donnerait presque envie d'accoucher en bas de chez soi. Et puis Habiba, elle m'a dit pour le troisième, on a à la maison. Pascale, elle va prendre sa retraite prochainement et elle va faire des accouchements à domicile. Oui, je voulais te demander comment ça s'était passé, le débriefe Redha Biba. Après tout, un peu que ce soit Sophie, Habiba, Sophie, elle m'a dit Mais ça m'étonne tellement pas que ça pouvait arriver.

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Magali Dieu, elle nous a dit tellement de confiance en vous. C'est génial pour le bébé. Alors, apprend, on connaît pas les vraies maladies. Ça rendait des bébés très sociable. Et Habiba? Quand je l'ai recroisé la Bluets pour mon suivi post-partum, elle m'a dit Elle m'a dit qu'elle me citer en exemple à ses patientes. J'étais trop blanche, trop sympa. Pourquoi tu serais un exemple? Parce que par rapport au lâcher prise, par rapport au lâcher prise, ça kabbaliste beaucoup les autres.

[01:20:05]

Et du coup, je ne sais pas. J'aurais accouché en bas de soit. Elle dit juste tu vois, Elza, elle avait des blocages. Elle m'en a parlé. Et le fait d'accepter, par exemple, de devoir être déclenchée alors qu'elle n'avait pas du tout envie. Et bien, ça l'a aidée à s'ouvrir. C'est plus sage, pense t elle. Elle cite bien sûr un exemple de lâcher prise, franchement, de déconnecter le cerveau. Ce n'est pas facile, mais quand on y est, c'est génial.

[01:20:37]

Bon bah, écoute musique pour cette histoire, ce film est incroyable. Un belle vie à 24. Et puis tu viens me raconter la suite. J'espère maigrir avec plaisir et vivre les mamans informées. Il faut le savoir. Pour moi, c'est le plus important. Quelque soient ses désirs. Quand tu stet après, tu peux choisir. Finir là dessus. Le savoir, c'est le pouvoir. Merci Elza Masataka.

[01:21:12]

Ha ha ha ha! Voilà, c'est la fin de cet épisode qui, je l'espère, vous aura plu, en tout cas, maintenant, vous savez quoi faire si vous n'arrivez pas à atteindre le beurre. Et ça, c'est grâce à Elza que je remercie encore infiniment d'ouvrir le bal de cette année 2021 en fanfare et rempli d'espoir. Comme d'habitude, vous savez que vous êtes les meilleures ambassadrices de Sport Cast et je compte sur vous pour relayer les épisodes à vos amis ni à vos soeurs, à vos collègues qui trouveront certainement, parmi tous ces témoignages, des réponses à leurs questions, du réconfort ou au moins pas mal d'émotions.

[01:21:43]

On se retrouve lundi prochain pour un nouvel épisode et tous les autres lundi qui suivront. Parce que figurez vous qu'il y a encore beaucoup d'histoires à raconter et énormément de force à épuiser d'ici là. Prenez soin de vous, je vous embrasse. Et puis, bien sûr, langue les tablettes. Mais ça. 823.