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Pour cet épisode, je suis ravi d'être soutenu par la marque Ludi Label qui, grâce à ses étiquettes personnalisables, va sérieusement nous faciliter la rentrée. Oui, parce que j'imagine que mes enfants ne sont pas les seuls à semer leurs petits gilets, moufles ou jolis bonnets tout au long de l'année. Alors, un conseil, mieux vaut tout marquer. Si vous ne voulez pas crier, d'autre part, évitez d'échanger ses affaires. C'est aussi éviter de transmettre les virus étiquetés vêtements et fournitures permet donc de protéger nos enfants et par la même occasion, ça les aide à gagner en autonomie grâce à des design faciles à reconnaître qui reprennent leurs personnages et illustrations préférés.

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Pour couronner le tout, l'UDI Label est une entreprise française. Made in Toulouse. Et si vous commandez cette semaine de ma part avec le code Bliss, vous aurez moins 15% sur tout le site WW. L'UDI label pourrait faire à alors merci l'UDI label de nous simplifier la vie. Et maintenant, place à l'épisode.

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Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de Maternité autrement. Vous entendrez ici des femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans compromis grâce à leurs récits. Vous serez, je l'espère, rassuré, émerveillé, réconforter et déculpabiliser. Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée. Bienvenue chez Bliss. A quel point une expérience de mère peut elle bouleverser une vie? Comment transformer une épreuve en embellis? Où trouver les ressources pour se connecter à son bébé?

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Quand le scénario frôle la catastrophe? Pour cet épisode de reprise et après quatre longues semaines d'absence, voici l'histoire d'Allison Fantastic, fondatrice de la non moins fantastique marque de vêtements d'allaitement Tagine Banane, qui m'a fait l'honneur de me raconter son incroyable histoire de maternité. Comme elle ne l'avait jamais fait, maman à 18 ans, puis à 22, son premier compagnon n'est pas le boulot. Mais comme la vie est bien faite. C'est dans les bras de Rafa qu'elle va vivre sa troisième maternité.

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Et cette expérience est loin d'être la plus simple. Grossesse pénible, kilos en trop. Elle s'achève par une crise d'appendicite aiguë qui a bien failli viré au drame et à Leeson sort de son accouchement avec bien plus qu'une cicatrice de césarienne. Le post-partum est extrêmement pénible et la convalescence interminable. Mais comme il paraît que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fortes à Lizen, la tenace a choisi de récupérer ce que le destin lui avait volé en décidant d'allaiter son bébé coûte que coûte.

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Un mois après sa naissance qu'elle a, sans le savoir, changer sa vie pour toujours. Oui, vous aussi, vous m'avez manqué. Allez, c'est parti. Bonjour, je suis tellement contente que tu sois là où je suis très contente d'être prise en enfance.

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C'est comme si nos planètes étaient un petit peu alignées. Toutes les deux en suis puisque finalement, on a un peu démarré ensemble. Et moi, c'est vrai que ça fait deux ans que j'existe et ça fait deux ans qu'on me dit Il faut si on veut écouter Leeson, un micro.

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Et puis voilà. Et puis la distance et tout ça, ça n'a pas été possible tout de suite. Et là, ça y est, la faillait. Tu es venu à Paris et en a profité pour se voir en cette fin d'année. C'est trop cool. Merci à toi. Alors GTC présenté stp? Me donner ton nom, prénom, ton âge, d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie et de qui est composé ta famille, s'il te plait?

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Marche pas déjà. Merci à toutes et à tous qui m'écoutez aujourd'hui. Du coup, moi, je m'appelle Leeson Cavaillé. J'ai 32 ans, j'ai trois enfants de 12, 8 et 2 ans et demi, donc un garçon et une fille et un garçon, Amalie, d'où je suis très heureuse, compagne de Raphaël et la très fière sœur de Marie, qui est associé avec moi dans mon entreprise qui s'appelle Tagine Malal et qui est une marque de vêtements d'allaitement.

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Et puis maintenant, tu peux aussi faire un peu d'enfants, mais on va dire que notre notre bataille, c'est l'allaitement. Voilà, c'est ça le coeur de cible, le coeur de cible. Et donc, vous habitez? Oui, on habite à Bordeaux, à Bordeaux, c'est ça.

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Alors justement, j'aimerais qu'on revienne un peu sur ton histoire personnelle, ton histoire de maman, sans trop rentrer dans le pro. Parce que évidemment, tout est lié.

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Et cette marque, donc, a émergé suite à ton histoire personnelle de maman. Alors, si on revient quelques années en arrière, tu as trois enfants. A quel moment dans ta vie? Est ce que tu es tombée enceinte du premier?

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Dans quel contexte et avec qui? Tu en était à cette époque, j'étais très jeune. Oui, ce que tu l'accu?

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Que 31 juges sur l'ensemble de mon aîné. À 18 ans, j'ai accouché à 19. Donc j'étais avec le papa, donc j'ai eu deux enfants avec lui. Mais Mali et Brest, un amour de jeunesse, comme je dis toujours. C'est l'amour que je ne regrette pas parce que j'ai eu des enfants merveilleux. Mais c'est l'amour qu'ont choisit à 18.

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Mais quand je choisis pas 30, c'était quoi un mec du lycée?

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C'était un mec du lycée ou un mec du lycée. C'était le beau gosse du lycée et on a toutes été heureuses, à 18 ans, de tomber amoureuse du beau gosse. On a toutes ramassé Nandan sur le sol. Sauf que moi, j'ai eu des enfants avec. C'est ce que j'allais dire quand on a tout vu. Effectivement, on est tombée amoureuse du beau gosse du lycée, mais on n'a pas toutes fait des enfants avec lui. Comment en êtes vous arrivé là?

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Vous aviez une relation à l'époque déjà très, très mature.

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Non, c'était un homme. C'était un accident. C'était une surprise. Moi, j'ai toujours été depuis que je suis née, ma mère. Je crois que mon premier petit ami, j'avais 16 ans, ma mère. Quand on sait déjà que je tombe enceinte tous les mois tellement elle savait que je voulais une famille. J'étais chez moi depuis toute jeune. J'ai toujours su que j'aurai des enfants, que j'en aurai tôt. C'était presque. Un désir et en même temps, j'avais des envies de faire des études longues.

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C'était complètement entre guillemets, contradictoire, mais j'étais ces deux personnes. Donc, accident ou quoi? Je n'avais pas protégé et ne prenez pas la pilule. Non, j'avais eu le choix et j'ai décidé de le garder. Au moment où j'ai fait le test de grossesse, j'ai su que je me rappelle si j'ai su que ce moment allait changer ma vie, tout simplement parce que j'étais. J'étais déjà incapable de m'en séparer et je suis sorti de chez toi.

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J'ai dit à ma mère tout de suite et elle m'a dit la phrase qu'on rêverait d'entendre dans ces moments là et qui a fait que je pense. J'ai eu l'équilibre derrière. Elle m'a dit Quoi que tu fasses, je serai là.

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Donc, si tu as besoin de temps d'avorter d'une main, d'une femme, d'une épaule, tu as besoin de tout ce que tu veux. Je serai là et j'ai pris six mois de vacances entre guillemets, de réflexion. Si j'étais en plus, pour la petite anecdote, que je n'ai jamais dit à personne. En fait, mon père, celui qui m'a élevé le père de mon frère n'est pas mon ange, n'est pas mon vrai père à moi. Donc ma mère a eu un enfant seul, aussi très jeune.

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Elle avait 21 ans et pour la première fois de ma vie, je partais justement en vacances chez mon géniteur pour passer un mois pour le découvrir. Moi, j'ai appris que j'étais enceinte. Je suis partie déjà changé ma vie. Ouais, ça faisait beaucoup. Je n'ai pas pu le dire parce que je n'avais pas du tout envie d'en parler avec lui. Parce que moi, j'étais vraiment dans ces vacances là. C'était tout à l'observation. C'était je voir si j'arrive à te laisser une place dans ma vie puisque j'ai un père que j'avais dans le monde, qui m'a élevé, qui était le meilleur ami de ma mère à l'époque et qui s'est mis avec elle tout de suite quand tu étais enceinte et qu'il l'a aimée comme si c'était comme si j'étais sa fille qui m'a reconnue.

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Je porte son nom, mon frère et moi, mon frère. Après, je l'aime énormément. C'est mon papa.

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Il y avait ce truc de retour aux origines. J'avais besoin de savoir, mais en même temps, je veux me projeter. C'était juste. Je veux voir si j'arrive à laisser une place dans ma vie. Si j'arrive à créer quelque chose avec toi et dont je me suis retrouvé au fin fond d'un village dans le Maroc profond du jour au lendemain, avec quelqu'un qui est très, très, très proche de moi, mais hyper éloigné aussi parce que je ne le connais pas.

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Malade comme un chien, j'ai été malade. Deuxième semaine à vomir. Vomir, vomir. Aïe, aïe, aïe! Si bien qu'il m'a amené chez le médecin. C'est la pire anecdote de ma life. Il m'amène chez le médecin pour voir. J'avais bu de l'eau à tourista tranquille.

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Il arrive chez le médecin que mon père m'a laissé faire. Mon géniteur me laisse dans la salle d'attente, je rentre chez le médecin et le médecin m'a dit Ouais, vous avez mangé quelque chose ou pas? Et je dis je dis non. Oui, peut être que je ne sais pas. En fait, il avait une bonne démographie. L'appareil est suffisamment. En fait, il me fait l'écho parfois que j'ai vu mon fils. C'était au fin fond d'un village avec ce médecin là et je vois un petit haricot parce que j'étais déjà enceinte.

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Et un petit haricot comme ça. Photo, piscine, petites taches blanches. Et du coup, ça ne renvoie que je vois noir, mais que je prends a ce moment là. Vraiment conscience que ma vie allait changer parce que j'ai vu et j'ai fait wow, c'est ouf!

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Et là, le mec me regarde et me fait.

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Vous avez fait la relation et je dis quoi? Là, vous avez fait la relation, je le vois sur la vidéo. Sketch regarde. Par contre, rien là dessus. Vous n'avez pas droit de le dire. Je ne veux pas qu'on sorte de cette pièce dans cette pièce et je pense qu'il m'a regardé. S'il avait dû m'insulter, il m'aurait insulté. C'était pareil. Je me ravit, je sors. Et là, on soir, il parle en arabe à mon géniteur et lui parle l'arabe nonstop.

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Je me dis fantasmagorique. En fait, non, il ne pas dit juste du malade. Et il a révélé son secret. J'ai fini mon moi et mon petit secret. J'ai gardé un nom que j'ai gardé. J'ai fait ma grossesse quasiment toute seule et j'ai accouché toute seule. Du coup, oui, parce que quand tu l'a annoncé, du coup, vous êtes en amoureux du lycée. Pas chez vous. C'était très compliqué pour lui de se projeter dans sa grossesse.

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Autant moi, j'avais un instinct en lui. Ce n'était pas le moment du tout comme le mec à 18 ans qui se retrouve dans cette position. Et il m'a dit je suis. Je pense qu'il était déjà très amoureux, mais il était très, très apeuré aussi. Vous étiez quand même un couple Déziel au lycée? Oui, oui, c'est beaucoup. Mais depuis combien de temps vous étiez enfant? Canon. D'accord, c'était vrai, dit.

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Je t'aime beaucoup, mais c'est mort. Je ne suis pas prêt. Et moi, je n'ai absolument pas envie d'être accroché à sa jambe, de le supplier de trucs. Justement, j'avais reproduit et j'avais. J'avais ma mère dans la tête. Elle se démerder toute seule. Il n'y a pas de souci, pas grave. Je vais le faire toute seule et je suis allé jusqu'à accoucher toute seule de mon fils. Et alors? Quitte à. Pour l'accouchement témoigneraient, ma mère a mis en panique qui met de l'essence au lieu du gaz oil, la voiture à moitié en panne de nénette de dix épisodes comme avec son ventre, et je me rappelle j'ai poussé.

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J'ai poussé toute seule. Il est arrivé tout seul et rentré. Son papa est rentré dans la salle au moment où il était où il est. Il a crié coronale, car il a quand même voulu être là.

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Il a voulu être là. Je pense que c'était important pour lui. OK, donc là, tu te retrouves à 18 ans avec ce petit garçon. Comment s'est passé justement les premiers jours, les premiers jours de ta nouvelle vie de jeune maman?

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Tu es habitait toujours chez ta maman.

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J'avais pris la porte pendant ma grossesse et pris un appart comprise. Indépendante? D'accord, alors, tu t'es retrouvé dans ma parte avec cet enfant?

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J'ai beaucoup. J'ai beaucoup bataillé, justement, plus par amour et j'ai beaucoup de souvenirs de son père, etc. Pas de souvenirs de Novatrans. Je continuais de faire des alertes. Exactement d'accord. La première année est. Oui, d'accord, tout de suite reconnu tout de suite. Et je sais que enceinte, je voulais absolument allaiter. Etrange parce que j'étais jeune et que c'était encore plus Genoway pour les autres autour de moi. Et donc je l'avais été les 15 premiers jours, mais pas informé Soleau.

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Truc bâchage, arrêter, arrêté entre guillemets. Aux premières difficultés, j'ai arrêté très rapidement, pensant que c'était je n'avais pas de lait pour moi. Ça marchait pas et j'étais quand même passé de chez ma maman à femme et mère. J'avais quitté un foyer pour Hirt pour en créer un autre, presque. Et pas du tout. Le temps de profiter de son corps de femme n'importent. C'était tout de suite un corps de mère. Donc, je pense que dans ma tête, il s'est passé plein de choses.

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Qui fait que je n'ai pas trop de souvenirs de cette première année là. Et je sais que j'étais accrochée à mon fils. L'homme était tout temps avec moi et le peu de photos que j'ai, il est dans mon lit. On est tout le temps ensemble. Tu es connecté tout de suite avec lui et tu vois maintenant. La relation que j'ai avec elle est assez incroyable. Je ne lui ai jamais caché, je n'ai jamais caché mes galères. Je n'ai jamais caché Kure.

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On s'est retrouvés. Je n'avais pas forcément trop Tùng. Je n'ai jamais caché qu'on s'est retrouvé en galère. De petits pots en galère, de lait en de vaccins. En fait, j'ai tout faux au feeling parce que mes parents, par contre, la qualité ou le défaut, je ne sais pas laissé très indépendant. À partir du moment où j'avais pris ma décision, ma mère m'a dit Tu es une femme d'une mère, tu veux, tu te débrouilles bien quand bien même elle m'aider.

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Mais oui, elle assurait.

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Elle était arrivée, mais j'étais quand même livré à moi même et j'étais. J'allais à la pandémie pour mon fils. J'avais le RSA, j'avais une poussette pourrie et ça, je le savais au fond de moi qu'il ne fallait pas que ça dure longtemps. Je savais que ça me permettait de le faire, de l'élever. Mais ce n'était pas une fin en soi. J'ai eu bossé à McDo, qui était tout petit. J'ai fait que jobs comme ça parce que son bac, j'avais rien.

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C'est ça. Et donc le papa faisait des allers retours, mais il s'est jamais sédentarisés ici.

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Il a fini par s'installer à peu près d'accord avec ça. Lui a mis du temps. Presque deux ans de 16 ans. Donc, vous avez reformé une famille avec deux parents et ses petits et ses petits Nor-Am qui s'est retrouvé que ses deux parents à la maison? Exactement. Bon. Et alors, comment ça s'est passé? Couton C'est comme ça.

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Pendant deux ans, il y a eu sa petite soeur, donc à 20 ans, tu tu a à nouveau envie de faire un bébé? Ouais, ouais. Et là, Maxime est d'accord. OK, on amalie et vous allez tout de suite. Ouais, ouais, d'accord, tout était parfait sur un petit garçon. J'avais une petite fille, j'ai accouché. La ça s'est super bien passée. J'ai accouché, ça s'est bien passé et là, il a assisté.

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Là, il a surtout suivi. Il était là, il a rattrapé un peu. Il avait vécu la naissance de sa fille. Et puis voilà, on est resté ensemble. Après peu de temps parce que le noyau familial était créé. On était oui. Là, on aurait pu penser que c'était bon, que tout allait aller pour le mieux. Niveau famille, ça allait, mais c'est au niveau du cœur, etc. Ce n'était pas du tout.

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Ce n'était pas du tout quelqu'un de épanouissant. Pour moi, la situation n'était pas bon. Ce n'était pas bon du tout. Tu t'en es rendu compte quand je l'ai toujours su. J'ai toujours su partir du moment où, même avant d'avoir Nor-Am, j'ai toujours su que c'était. Ça va être compliqué avec ce mec. Je suis resté. Je n'étais pas battu. Il n'y a pas eu. C'était quelqu'un de très infidèle. C'était quelqu'un entre guillemets, en couple.

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Je parle avec moi. Va maintenant en couple. C'est quelqu'un d'assez égoïste. J'ai souffert, mais j'ai souffert. Il n'était pas facile à vivre. Non, c'était très dur et je savais que quoi qu'il se fasse, je savais déjà d'avance que je ne resterai pas toute ma vie avec Maxime, car je crois que j'allais vraiment partir. J'essaie de partir des dizaines de fois et je suis parti quand il y avait deux ans. D'accord, je suis parti.

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Je suis resté un an célibataire avec les deux. D'accord.

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Et alors? La petite Malis avait choisi de l'allaiter. Tu retenté ou pas? C'était mort, ne voulait pas entendre parler pendant 6 mois, je n'avais pas du tout avec NOMMES et entre temps, j'avais probablement vu juste. J'ai peut être vu des femmes allaiter. Je m'étais fait un avis assez tranché. C'est trop cool. Un jour que c'était trop cool, mais c'était pas fait pour moi. Donc je faisais partie des gens qui disaient j'ai essayé, j'ai pas de lait.

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Tous les trucs voit et entend quand on ne sait pas. Et j'avais dit c'est mort. Et à l'époque, il n'y avait pas Instagram non plus. Y'avait Doctissimo. Et du coup, je l'aborde avec ce qu'on avait sous la main. Vous voulez des infos? Et du coup, j'étais sur un forum qui s'appelait Les lunettes. Super! Déjà ça, ça parlait souvent d'allaitement et tout. Et moi, je disais mais j'étais super intéressé, mais pas du tout pour le faire.

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C'était juste. J'étais contente de les éviter. Arrive les lépidémie d'accouchement où boom et wala chacune son tour.

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Et les premières qui ont accouché ont accouché un peu préma. Moi, je me rappelle en mai, à peine 3 semaines avant la couche et les joies des bébés, ça me parlait tout. Et là, je commence à entendre. Ouais, mais c'est normal. Tu vas voir le pic de croissance à trois semaines et c'est normal qu'il fasse. Ça va faire une espèce de petit chemin. J'ai entendu les difficultés que j'avais traversé pour moi, mais j'ai commencé à me dire Peut être que là où tu a arrêté, comme par hasard, ça correspond à 20 jours.

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Ça correspond peut être à ça. Et j'étais déjà pendant la grossesse. En suivant ce groupe, j'étais déjà convaincu sur l'intérêt de faire la tétée d'accueil, chose que je ne pensais pas être aussi importante, que ça soit pour ma ou que ça pour moi. Et je m'étais dit je ferai la tétée d'accueil et Georges a été d'Izumo. Je me suis pas arrêté alors que j'avais acheté 20.000 biberons. Débile! Tu fais tes vivront en mode capuccino.

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J'étais équipé et finalement, j'ai eu besoin de rien à voir puisque ton deuxième allaitement, donc, a parfaitement fonctionné.

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C'est génial et j'ai découvert avec Malige et les premières difficultés. J'étais toujours sur ce groupe, donc je pouvais en parler. J'avais des gens qui pouvaient m'expliquer ce que je vivais. J'avais des gens qui avaient 3 semaines, des gens, des mamans qui étaient à 3 semaines de plus que moi et 3 semaines dans un étang. C'est énorme. Bien sûr, j'avais ce truc un peu targuaient de bon. Je vais tenir commeles et ça va durer 10 minutes. Shalev ça me donner des clés, ça me donnait des réponses, tout ce que j'étais en train de vivre ou de ce que j'allais vivre.

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J'étais déjà au courant que dans 3 4 jours, j'allais faire un pic de croissance, donc je savais que j'allais faire ça pendant deux jours. Du coup, quand c'est arrivé, j'étais là. Moi aussi, je pense que je suis dans tout et j'ai vécu. Cet allaitement met les doigts dans le nez avec une sérénité incroyable et j'ai surtout découvert la magie de l'allaitement avec malice.

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Et comme quoi ce lien entre femmes, c'est fou à quel point c'est important.

[00:19:49]

Parce que toi, c'est vraiment clairement grâce à ça que tu a tenu et que tu t'es épanoui dans ce deuxième. J'ai essayé, essayé.

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Tu t'es retrouvé maman solo avec ta petite Mallick avait 2 ans et ton grand garçon de 6 7 ans. C'est ça une année formidable. C'était génial.

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Ben tiens, je vais te sentir libérée, délivrée et libérée. Je me suis guérie de l'amour. Je suis guérie de tout ce qu'il y infidélité, etc. Ça a forcément des conséquences sur notre moral, sur la manière dont on s'aperçoit, bien sûr, sur le fait d'être une jeune femme. Ce qui fait que j'avais 22 ans, 23 ans, je n'étais pas trop trop dégueu, mais j'avais quand même deux enfants, non? Comment les gens allaient m'accueillir dans leur vie?

[00:20:38]

Comment les mecs allaient s'intéresser à moi ou pas? En fait, tout ça, j'ai eu besoin d'un an. J'étais sous l'eau une semaine sur deux. Aller chez leur papa à peu près. Je ne savais plus. Mais bon, c'est tentant de faire ça. On habitait encore une ville et une semaine sur deux, c'était les copines, a t on pu faire. N'imp. Mais c'était quand? Tu revis quoi? Il suffit de regarder dans un miroir.

[00:21:01]

Tu t'es là, putain de jour, je suis additionnent. Je suis pas la nana de Maxime. Je ne suis pas si je ne suis pas ça, je suis moi et tu apprends à comprendre que t'es drôle, que les gens peuvent te trouver intéressante, que t'es pas si con. Je suis arrivé un peu comme ça dans cette année de célibat que je considère plus comme une année de retrouvailles avec moi même et ce que tu avais retrouvé du boulot?

[00:21:25]

Oui, parce que tu avais trouver du boulot. Tu avais jamais travaillé. Par des petits boulots ou des petits boulots alimentaires, comme on dit. J'étais déjà quand j'étais avec leur papa. J'avais déjà j'étais rentré à l'hôpital par la petite porte quand on me dit que j'étais sage agent de service hospitalier, les femmes que tu croise aux urgences, qui lavent les sols, les couloirs, etc. Parce que j'avais besoin d'être. J'avais envie de me rapprocher de l'hôpital.

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Sauf que je n'avais pas les compétences pour bosser sur un autre poste. Les compétences, les diplômes. Et dès que j'ai quitté, j'ai passé mon école. J'ai passé mon concours d'aide soignante. J'ai passé l'école, j'étais une des meilleures de la promo. Je suis rentrée à l'hosto et j'ai fait mon job. J'avais des responsabilités et j'avais l'impression d'être quelqu'un. J'avais une voix et c'était chouette. Professionnellement, pourtant, c'était dur. En tant que mère solo, on a des horaires, on se lève à 6 heures ou alors on arrive à 22 23 heures.

[00:22:23]

Donc, j'avais besoin de nous tous les jours, que ce soit pour les horaires du matin, que ce soit pour le soir. Donc mon salaire passait. Je me rappelle des fois, je bossais le dimanche et je devais payer une belle opération. Mais j'étais blanche. Mais voilà, tu pouvais au moins avoir une vie professionnelle et une vie de maman. Oui, c'est ça. Et alors? Un an après cette année sabbatique du couple et de retrouvailles avec toi même?

[00:22:54]

Qu'est ce qui s'est passé? Raphaël? Raphaël, tu l'as rencontré comment?

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On était de la même vie, mais il faisait du rugby, donc était pro dans la même ville que moi et moi. Je n'y connaissais rien au rugby. Le peu que j'entendais, c'était pas du tout. Ça avait été archi infidèle et c'était pas du tout pour aller taper du côté du rugby. Donc, je le disais, c'est pourquoi tu dirais que le rugbyman n'est pas le plus fidèle compagnon. Je dirais que pas tous.

[00:23:22]

Je dirais qu'il faut être vigilant, mais qu'on est habité. C'est de la même ville de base que moi. Je voyais qui c'était de vue, mais voilà donc pas forcément l'intérêt. Il suis avec des enfants et tout me trouvais très mignonne. Mais Hakem de gosse, c'était chacun sa life et le résumé via les réseaux sociaux, Instagram et compagnie. Il m'a écrit une fois sur Instagram pour me dire quelque chose ou je sais plus quoi. On a commencé à parler à de ses écrits.

[00:23:50]

On s'est écrit nuit et jour pendant près de trois, quatre mois. Oui, du jour au lendemain, sans évoquer c'était. On savait tout d'un bloc toute notre vie et on passait notre journée. C'est clair tout le temps, tout le temps, alors qu'il lui n'est pas du tout comme ça. Je ne suis pas du tout comme ça. Il s'est passé quelque chose sans ça, sans s'être vu son prochain sans tête. En fait, la finalité, c'est que voilà, un jour, je suis allé chez lui parce qu'on devait se voir justement pour passer le week end.

[00:24:21]

Et je ne suis jamais reparti. C'était tellement fou que six mois après, j'ai aménagé avec lui. J'ai quitté Montauban et je partais à La Rochelle, à La Rochelle. Il était d'accord. OK, donc, il a pris l'équipe comme l'équipe de l'équipe et ça a été direct les mois les plus beaux de notre vie. Max, c'était le soleil de nos vies à tous les trois. Et ça, les enfants l'ont adopté tellement immédiatement, tellement la découverte de se promener en famille des choses que l'on n'avait jamais vécu.

[00:24:53]

En fait, c'est juste de la gentillesse. Juste en face, il est devenu membre de notre famille avec nous trois qui comptaient pour moi. Et il est devenu beau père avant d'être père. C'est ça qu'il a fait un épisode.

[00:25:10]

Oui, j'ai chez ma copine, chez notre copine commune de la m'adressant et c'est vrai que c'est un sacré truc quand même, dans une vie d'homme, de devenir beau père de deux enfants qui sont déjà grands. Puisqu'ils avaient quoi 6c cet endroit? Il y a trois ans, donc, surtout le fils aîné, il n'avait pas envie d'entendre parler comme plein de garçons. Mais lui, c'était parce qu'il nous a vu. Mais c'est quelqu'un qui qui a vu son père et sa mère se crier dessus et qui m'a vu pleurer, qui a vu des scènes de violence verbale qu'il a vu.

[00:25:47]

Fait même s'il n'y a jamais eu de violences sur un homme, il a quand même vu sa mère s'en prendre plein la gueule, bien sûr. C'est vrai que quand on est parti à jamais voulu voir son père, il n'a jamais voulu faire ma vie. Mais avec, c'était bon pour toi. Mais il a toujours. Il m'a toujours dit Si t'es avec quelqu'un, il faut vraiment tout petit me dit vraiment qu'ils sont gentils, qu'ils sont gentils avec des fous.

[00:26:09]

Qui t'amène au restaurant. Mais oui, qu'on comprenne sa maman. Il avait peur. Oui, il avait peur que je souffre et les rafales l'a conquis.

[00:26:24]

Même s'ils ont leur papa, même s'il y a Maxime, vont pendant les vacances, ça reste. Qui était vacante? Et ça a été justement mon mandat à rencontrer Rafa avec Maxime, comment il a pris la chose? Je pense qu'au début, il y avait un peu de ça fait toujours mal de savoir que des enfants sont élevés par quelqu'un d'autre. Quand vous étiez plus âgé.

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Mais Rafael a une réputation qui l'a précédé d'être quelqu'un d'hyper loyal avec ses potes.

[00:26:56]

Personne ne déteste ce mec n'est clairement pas le détester parce qu'il a été un dossier, un truc, non? Il découle de quoi?

[00:27:07]

Il a dit tout de suite Il m'a dit Je suis heureuse pour toi. Je suis heureux pour toi. C'était bien juste. Attention aux enfants. Je ne veux pas qu'au début, on ne sait jamais si ça va durer ou pas, si jamais des plus avec lui, il avait plus peur, au fond, que les enfants s'attachent ARAF et que peut être un jour, ce bar où bon, toi, tu l'aimes, tu savais que c'était parti pour durer.

[00:27:27]

A quel moment vous avez commencé à parler d'un enfant à tous les deux? On n'en a jamais parlé avant. Jamais parler du tout n'a été ni contre ni pour. On en avait strictement jamais parlé. Mais comment c'est possible?

[00:27:42]

Ça me paraît fou, mais ça me paraît dingue.

[00:27:45]

Surtout, oui, surtout en ayant malinoise. Je ne me suis jamais dit on n'a jamais alors qu'on ne parle même pas comme si on était de légumes. Quand on vit à Paris et complice de Oui, c'est mon meilleur pote, mais on n'en a jamais. On n'en avait jamais parlé. Je ne sais pas parce que je pense qu'on était très épanoui dans notre bulle. Je crois que moi, inconsciemment, je me voyais pouvoir souvent avoir d'autres enfants. C'était, je n'en voulait pas, mais je n'étais pensais pas un objectif.

[00:28:12]

Ce n'était pas l'objectif. Il lui a pas dit Ah ben moi, j'ai jamais mangé. Et la seule fois, on en a parlé.

[00:28:20]

Donc c'était. C'était en juin, juste. J'étais enceinte de deux semaines et on en a parlé parce que je ne savais pas que j'étais enceinte. Partir en vacances encore? C'est tout. Et parce qu'on faisait, j'avais une contraception et on faisait super attention. Pas pour ne pas l'avoir, mais pour faire. Ce n'était pas dans les contrôles. Ce n'était pas terrible et on part en vacances en Corse, tout ça. On va voir des copains et je me rappelle, ont été mes bleus, mes déchirés.

[00:28:49]

Et on n'était plus à la Fête de la musique. Mais je me rappelle ce moment comme si c'était hier et c'est la première fois de notre vie qu'on se met à parler de ça. On était 4 heures du matin et là, il y avait tous nos potes et tout est là.

[00:29:01]

Je vous regarde vraiment la conversation. Si je me revoyais là, je me dis je regarde, je dis franchement t'imagines un bébé ensemble? Tout ça serait ou? Et on n'en avait jamais parlé. En fait, deux jours après, en rentrant, on rentre à la maison. Les vacances sont finies. Ça faisait un mois qu'on était à Nice encore. C'est tout. Mais ça ne s'est pas rendu compte qu'elle est passé.

[00:29:22]

J'arrive, j'arrive. Et c'est Raph qui me le dit. Sinon, ça arrive tout MHB.

[00:29:31]

Il y a un mois.

[00:29:33]

Ouais, ok, test bébé. Trop contents.

[00:29:39]

Ça faisait combien de temps vous étiez ensemble? Ça faisait deux ans, un peu plus de deux ans. OK, c'était le bon moment au bon moment.

[00:29:48]

C'était trop bien, trop content de s'émerveiller quand tout se passe comme ça compte. Aussitôt, aussitôt verbalisées. Aussitôt exaucé. Donc, trop bonne nouvelle? Oui, bon. Et alors, comment s'est passée cette troisième grossesse? Racontez nous. Sur le plan affectif et familial, absolument parfaite. Sur le plan santé, absolument désastreux. C'est ça. Alors, tu cours troisième grossesse, premier trimestre. Mais quand je suis archi malade, c'était vraiment des nausées dans le noir.

[00:30:28]

Dès que je me levais, je vomissait. C'était très, très handicapant, très douloureux. Ce n'était pas ouf! Et après? À partir du troisième mois de grossesse, j'ai pris 4 kilos par mois tous les mois, alors que j'avais déjà une homme. J'avais pris 8 kilos. Malige, j'en avais pris à peine 12. J'en avais perdu 14 à l'accouchement. Je suis quelqu'un qui a des rondeurs, mais enceinte, je ne prends pas de poids.

[00:30:46]

Elle a quatre kilos tous les mois et tout le long du quatrième mois à partir du quatrième mois. Beaucoup, c'était beaucoup. J'ai pris 22 kilos et ce n'était pas l'amour. Ce pas l'hébergeur. J'en sais rien. C'était quelque chose de plus fort que moi. J'ai compris plus tard que c'était un corps qui faisait des réserves pour quelque chose de dur qui allait arriver. Sauf que tu n'as pas cette projection là quand tu veux. Et les médecins l'expliquent.

[00:31:13]

Comment? Elle expliquait pas. Je prenais plein la tronche quand je mettais sur la balance. Ça ne me regardait jamais, les ce que je n'avais pas de suivi. Donc, nous, on était sur La Rochelle depuis un mois qu'elle n'avait pas de gynéco attitré. Je connaissais pas. Moi, j'étais à l'hosto, je fais mes examens.

[00:31:27]

Et puis voilà donc Kashagan engueulés. Ce n'est jamais la même sage femme, à chaque fois que je montais sur la balance pesait et disait pas grand chose, elle prenait son calepin, a calculé Amaia. Ça ne va pas arrêter les pizzas, faut arrêter le truc. Je ne bois pas de coca, je ne vois pas. Je ne mange pas de pizza, je mange pas tout ça. Grafite, dépité, parce que j'étais en mode fou sous peu.

[00:31:46]

J'avais beau faire ce que vous, ce que je fais, j'ai beau tout essayer, c'était 400 kilos tous les mois. Forcément, à 8 mois de grossesse, j'étais trop en parce que je suis quelqu'un qui a déjà de base des kilos entre guillemets en trop. Je n'étais pas la nana qui partait déjà là bas. Je n'avais pas encore qui pouvait prendre 20 kilos et de santé, commente, non-verbal, Libermann.

[00:32:13]

Je me sentais complètement. Je m'en voulais un peu parce que je me disais ça pouvait être un peu la grossesse de rêve, c'est la dernière. Et tout est là. Je subis à chaque fois que je monte sur un ballon, je me prenais plein la tronche. C'était hyper, hyper déstabilisant, mais je me disais peut être que c'est parce que je ne sais pas ça. Je suis hyper épanoui ou je j'en sais rien. Peut être que c'est la troisième grossesse qui s'est affaissée, expliquait elle.

[00:32:37]

En tous les cas, tu peux rien faire d'autre, mais rien de tangible, en fait, rien.

[00:32:40]

Aucun examen n'était mauvais. Avec mes prises de sang, tout était bien. Pas de diabète gestationnel. Rien du tout qui faisait que je pouvais expliquer ce poids là et pas du tout dans mon alimentation. Donc c'était assez compliqué. Mais bon, bref, les mois passent. Et pour en revenir à ce qui s'est passé pendant ma grossesse, à 8 mois de grossesse, j'étais à 33 semaines, soit manger tous les 20heures. Les petits mangent et là, je me sens hyper mal.

[00:33:07]

Pas dans mon assiette. Très, très grosses nausées, mais la fin des vomissements quand je sens que ça va? Pas du tout. Et puis bon, comme ma grossesse a été très nul du début à la fin sur le plan santé, je me suis dit Bon bah voilà, tu veux changer encore, tu vas avoir une gastro ou quelque chose qui passe pas. Et je dis à ma famille bombées, oubliez moi pour ce soir, je vais me coucher à peine 20 minutes après, je me lève, vomit, vomit, vomit tellement violemment que je vais me tenir contre les murs.

[00:33:34]

Je n'étais pas. C'était hyper violent, mais en crise. Et là, Rafe, c'est mort. On va à l'hôpital et j'étais tellement habitué à vomir. Toute ma grossesse s'est tellement habitué à voir que des mots pas très sympa, pas très agréables que je lui dis non. Moi, ça va passer. Forcément, j'ai un truc en plus, c'est un truc en plus. C'est vrai. Belle journée, mauvais délire. Plus qu'un mois, c'est fini et je suis plus.

[00:33:55]

Je prends un cachet tout exprès pour les nausées. Tout ça, on se recouche et je vois tellement que je me couche dans la chambre d'amis pour le réveiller. Et à minuit, ce n'était plus possible. J'y étais, j'étais et j'étais Rocroi et j'arrive aux urgences. Il me garde. Je sais plus encore trop les dates et c'est flou parce que je n'ai jamais trop pris le temps de rappeler tout ça. Mais on va dire que je reste toute une soirée.

[00:34:18]

Ça va pas du tout. Les vomissements, ça n'arrête pas, je suis perfuser, etc. Et d'un coup, je monte à trente huit 39 de fièvre rapidement et les médecins font des examens. Ils sont pas du tout.

[00:34:30]

Ils ne sont pas du tout rassurés. Mais en fait, comme tu le sais, on ne peut pas faire d'imagerie quand on est malade. Et en ce moment, je commence à avoir de la fièvre. Quelques heures après être arrivé à l'hôpital, je reçois une très, très vive douleur, mais sous la couette. Et là, c'était que sur le côté droit, mais mal plié, je pleurais. Tout, c'était c'était chaud. Et sauf qu'il y a plusieurs diagnostics.

[00:34:53]

Il me disait Ça doit être je suis plus sereine. Pylones, Alfred Machin Truc qui pensait à une fracture de fatigue au niveau de la cote Freeplayer. Plein de choses et il y a des médecins, donc la responsable du service qui dit moi, je pense que ça sont l'appendicite quand vous devez faire une appendicite, donc. Bref, là, l'hôpital de La Rochelle ne peut pas me faire d'imagerie parce qu'on n'a pas le droit par rapport à ma grossesse.

[00:35:16]

Je suis transférée au SAMU au CHU de Poitiers qui, eux, veulent bien me faire un scanner. Salut, je suis en panique parce que ça va pas très bien. J'ai entendu un hélicoptère hélicoptère touché à ce point là. Oui, parce que j'étais un menace d'accouchement prématuré. C'était costaud. Je commençais à avoir des contractions. A partir d'un moment, ça a basculé. Comme toutes les urgences gynéco obstétrique, ça a basculé et ça devenait critique de minute en minute.

[00:35:45]

Arrivé à Poitiers, je passe le scanner. Je sors du scanner, genre quatre Chinois avec les masques et tout bon. C'est très grave, c'est urgent. Vous avez l'appendicite qui est hyper enflammaient. Elle est prête à rompre. On passe au Bloc. Ceux qui ne m'ont pas expliqué si c'était un bloc enceinte. Si j'allais avoir une césarienne, pour moi, le Bloc, c'était césarienne. Et étant bébé bébé, mon bébé naissait seul. Quand? Je pensais que je n'avais jamais entendu qu'on pouvait être enceinte.

[00:36:13]

Donc, je ne m'étais pas dit que c'était ça. Et je me rappelle avoir pleuré. Et quand ils m'ont fait des injections pour m'endormir et j'ai cru que c'était le moment où j'étais enceinte, je me suis endormie avec une grande panique. Tu t'es endormi, pensant que tu allais, que j'allais me réveiller avec ton B. Bien sûr, j'étais. C'était pour moi impossible d'opérer une femme. Comment ils n'ont pas pu expliquer. Quand je te dit que c'était une urgence, je pense que jusqu'à nos truc du mardi 15, tu m'aimes pas?

[00:36:41]

Ah oui, il y avait 50 personnes. Je les voyais s'habiller, me parler à chaque minute comptait. C'était incroyable. Donc, j'ai été opéré sous Célio, à Poitiers, endormie, endormie, enceinte, enceinte. Je me réveille. Je trouve mon ventre toujours enceinte et je me dis waouh! Je demande autour de moi. Et tout, oui, mais oui, oui, vous êtes enceinte. Comme si c'était normal. OK, d'accord. Bon.

[00:37:03]

Bref, je reste 48 heures, trois jours à Poitiers et je repars chez moi. D'accord, Rafa était venu entre temps. Il était à tes côtés et on te dit quoi? Chargé, c'était. C'était c'était grave, c'était une appendicite, c'était une appendicite, c'était trop tard! A rompu. Mais comme on était gros, direct dans ton ventre, on a nettoyé et ça va aller. Par contre, on a quand même touché le péritoine. Ton ventait enceinte à tout moment.

[00:37:35]

Tu sais, ça peut déclencher des risques de grossesse prématurés derrière ça. Forcément, ça titille. John est donc le seul risque apparent d'accoucher prématurément. On m'avait dit aux premières contractions je reviens à l'hôpital et ça, c'était le 23 janvier et le 30 janvier, donc une semaine après un peu plus d'une semaine après. Donc moi, j'étais rentré à la maison. Pendant ce temps là, je me disais tu vas te faire opérer à 8 mois de grossesse.

[00:38:02]

C'est normal que tu sois fatigué. Normal, c'était un corps qui commençait doucement à redouter parce qu'une infection n'avait pas été bien nettoyée et j'en avais plein le ventre. Et je me sentais avec une péritonite. Et du coup, je ne me sens pas très bien. Le 30 janvier, vers 16 heures ou 15 heures, je fais une énième sieste. Je commence à ressentir des contractions et moi, par rapport au timing. J'étais à 34 semaines de grossesse.

[00:38:26]

Je savais que ce n'était pas dramatique. J'étais tellement épuisée de cette grossesse que quand j'ai senti ces contractions là, j'étais presque soulagé d'avoir prématurité, pas prématurité. Ce n'était pas grave. Tu savais que le cap, le cap critique s'étale. Oui, voilà, la Sécu est l'un des beaux hôpitaux et du vécu. Et que j'en peux plus. Il faut peut être aussi surtout qu'il m'avait dit qu'à partir de là, il n'arrêterai pas les contractions. A partir du moment où ils vont faire en sorte de m'accompagner, de mettre au monde mon enfant, donc, j'ai quand même eu cette petite minute.

[00:38:57]

Comme toutes les femmes qui étaient prêtes à accoucher d'accueillir ces contractions tesa ce jour. Et nos potes viennent garder les petit, tout sourire aux oreilles.

[00:39:09]

On va le voir à l'hôpital quand tout se passe.

[00:39:12]

C'est pas très grave, on s'en remettra. À ce moment là, on arrive à l'hôpital. Les contractions, Maimonide, tout comme tout le monde, tu restes dans un cabinet. Tout reviennent et reviennent à Chupa à 5 6 avec un médecin, tout ça et les contractions. Mais clairement, elles ne sont pas du tout efficaces. Pas des contractions de travail, mais elles sont quand même hyper temps. C'est tout. Là bas, on se rend compte que c'est un corps qui se réveille et qui sait qu'il y a une infection et qui veut expulser le bébé.

[00:39:38]

Mais ce n'est pas le moment qu'il y avait un double langage de mon corps et la finalité, c'était que ça travaillait pour rien. Je recommence à vomir, je recommence à avoir la fièvre, mais peut être encore un peu plus d'une minute à l'autre. Et là, je suis malheureuse parce que je sais que c'est pas ça, que ce n'est pas la grossesse. Je me dis juste quand j'ai une maladie, je pense à mon cancer tellement on a peur pour moi.

[00:40:03]

Et tout ça, c'était le 30 et le lendemain, donc je n'étais pas en tous les détails. Mais ça a duré une nuit, une nuit, une nuit d'horreur parce que je me suis retrouvée en gynéco gynéco obstétrique. Il y a plus de place. Je n'ai Kobel, pauvre dame. D'un côté, je me rappelle elle avait un cancer de l'utérus à moitié du sang. Partout, c'était une personne âgée. Elle toussé toute la nuit et tout.

[00:40:21]

Et moi, franchement, je n'ai aucun mal avec le sang qui, aucun mal avec les personnes âgées. Mais là, c'était le moment le plus dur de ma vie. J'ai pas mon mec. En fin d'après midi, on m'annonce que le cœur du bébé, ça va pas très bien. Mon état, c'est de pire en pire, l'infection, etc. Bon, bref, la finalité. On me dit il va falloir déclencher et déclencher l'accouchement et accouchement voie voix basse.

[00:40:41]

Mais à ce moment là, on te dit et vous avez une infection dans le corps? Oui, alors que tu t'es déjà tapé quand même une appendicite la semaine d'avant. Qu'est ce que ça peut être en fait, l'appendice enlevé?

[00:40:54]

Oui, mais ils comprennent que c'était probablement justement des restes de l'appendicite. C'est ça, surinfection BÉNI-SAF appartenant au tabac INSEAD. Au niveau imagé, c'est une chose. C'est comme si tu déclenchées, tu faisais couler du plus dans du ventre. Donc eux, ils ont nettoyé. D'accord, mais ils comprennent très vite avec la grossesse, etc. Vu l'affection qui referons. Vu la fièvre, vu les douleurs qui commencent un peu apparaître encore, je n'en avais rien à voir avec les douleurs que j'avais après.

[00:41:20]

Mais vu un peu comme on appelle ça, c'est un tableau. Ce tableau clinique qui part en sucette d'heure en heure. On comprend bien que l'opération n'a pas été un succès et que c'est très probablement ça qui fait que je suis dans cet état là. Donc, j'ai le tampon de prostaglandines en fin d'après midi. À ce moment là, je suis dans un état de fatigue. La fatigue, c'est de la douleur, c'est à vomir. Je suis super mal, mais je m'accroche et je dis je vais accoucher par voie basse.

[00:41:48]

Je suis super crevé, mais ils me disent qu'il y en a pour 24 48 heures avant d'arriver à accoucher. Ça, ça peut soit tout de suite tout court, soit ça peut prendre du temps. Donc, positif comme je suis, je me dis juste je sais que j'ai toujours eu de la chance dans ma vie. Ça va prendre 2 jours et je vais avoir le temps de dormir et ça va aller mieux. Là, c'est ça. Et même pas une heure après qu'il m'ait mis le tampon.

[00:42:10]

Mon corps réagit direct à cette aide à l'accouchement. Je commence à. Ce qui s'est passé, c'est que les contractions ont réveillé les abcès cauchemars. Quand j'avais des contractions avant de se contracter, j'avais pas mal dès que l'utérus relâché. Je ne sais pas ce qui se passait dans mon ventre. C'est comme si ça touchait les abcès. Je n'en sais rien. Hurlements, hurlements. C'était des hurlements de douleur. Et là, pareil chef de service, tout arrive et tout monde me voit.

[00:42:37]

J'étais bleu. Je faisais que vomir, que Cris fait. C'est pas possible. Je repars scan et là, au scanner, c'est le deuxième pendant ma grossesse. Et là, au scanner, y voit qu'il y a des abcès partout dans mon ventre. Et tout est pareil. Un peu comme la première opération. Je sors de ce calvaire. J'ai 20 000 masques au dessus de ma tête. On passe en 16 ans. J'ai eu une césarienne et Lou est né.

[00:42:58]

Ils m'ont nettoyé. Ca s'appelle un barrage. Mon petit nettoyage, car il nettoie la cavité. Mon ventre, il nettoie. Ils font ce qu'ils peuvent. Ils prennent les intestins. Ils déposent des nettoient. C'est vraiment un grand nettoyage en anesthésie générale. Moi, je n'ai rien vu, rien entendu. J'ai Rapha ne peut pas venir parce que c'était une opération réussie. Pendant que j'étais opéré, Raphaël a accueilli notre bébé Lou. Il n'allait pas du tout bien, lui non plus.

[00:43:29]

Super inquiet pour toi. Non, mais mon fils aussi n'allait pas assez loin qu'il n'allait pas lui laisser Jean-Michel. Positivité? Tu ne peux pas aller plus bon petit bout. Il était très mal à respirer. Il a eu la réa aussi. Il est arrivé dans un contexte septique aussi. Ce n'est pas un bébé qui était en grande forme, comme ils l'ont montré à Rafah. Ils ont cru qu'ils lui ont dit lundi un truc du genre bon, on se donne dix minutes, c'est d'endémie et après, on va l'amener derrière.

[00:43:58]

Et quand il a revu son fils, il avait un tube. Il était sur une table de réanimation en soins, mais il va bien.

[00:44:06]

Il va très bien et moi, je me suis réveillé sur les allers retours entre 23 heures et je me rappelle juste avoir demandé à aller le voir. Et j'ai une photo de moi avec des tuyaux partout. J'avais une sonde gastrique dans la bouche. Mais le truc avait l'air chaud dans le ventre. J'avais des drains et tous, j'ai dit forcément, comme toutes les mères, ça n'a rien d'héroïque. Mais poussez vous, je veux au moins le voir. J'ai cette photo et tu vois que je suis complètement shooté par mon film, que je me suis réveillée deux heures avant et je vois mon fils.

[00:44:35]

J'ai la main comme ça et c'est tout. Après ça, ça a été rebelote trois jours après parce que les abcès n'avaient pas été bien nettoyés encore. La deuxième opération aurait suffi. J'ai fait toutes les pires compliquaient, sauf la mort. J'ai fait toutes les plus grosses complications post-opératoires possibles. Ils ont donc réouvert jour après jour une laparotomie ouverture verticale du ventre.

[00:44:58]

Ils auraient ouvert la césarienne et aurait ouvert dans l'autre sens une croix. Et là, ils sont retournés.

[00:45:07]

J'ai eu pas mal de choses à cette douloureuse pendant six mois d'hospitalisation. Et après, ça allait mieux. A quel moment vous avez été réunis? Tous les deux? Tous les trois, même au bout de 20 jours, 20 jours.

[00:45:23]

Parce que toi, tu étais en récupération d'opération et lui, en réa néonatal néonataux. Après, assez rapidement, on était entouré d'une équipe merveilleuse d'infirmières qui ont essayé de tout faire pour avoir le mien. Donc l'amener moi même, c'était 2 heures, etc. Il était tuyaux, ces trucs galérer et tout, même l'année. C'était que tous les soirs, c'était un peu comme si c'était une punition. Tous les soirs, ils devaient repartir ensemble. Et toi, tu dors pas parce que tu as un instinct qui fait que tu te réveilles.

[00:45:59]

Et il n'est pas là pour une troisième naissance. Quand t'es déjà mère depuis des années, tu ne veux pas être séparée comme ça et il fallait que j'appelle pour dire Est ce que je peux l'avoir? Descendais toi, tu t'appelles? Pour récupérer ton enfant, tu dois sonner parce que tu sais que c'est là. Je ne pouvais pas le porter et je me rappelle d'un souvenir qui était très, très douloureux. C'est une fois, il était dans son lit, dans sa nacelle, et moi, j'étais, comme on peut l'imaginer, dans un état qui faisait que je ne pouvais pas me mouvoir dans mon lit.

[00:46:28]

J'étais obligé d'être sur le dos. Et un jour, une des infirmières ou des mon bref ne m'avait pas mis à à portée de main. Je la vois comme ça derrière moi et tout. Et mon fils commence à pleurer dans son berceau et nous, après midi, consistait juste à ce qu'il soit dans son berceau et moi dans mon lit. Je le voyais, mais je ne peux pas le prendre. C'était la frustration. C'était à fond, surtout quand on voit quelqu'un de très maternel.

[00:46:51]

C'était c'était trop dur et voilà, il se met à pleurer. Et moi, je joue tout au fond du couloir. Je vois que la sonnette n'est pas à portée de main. Lui pleure et il a pleuré pendant dix minutes. J'ai pleuré comme ça à côté. Tu pouvais rien, je pouvais rien faire. J'ai juste entendu pleurer comme ça pendant dix minutes. J'étais dans mon lit.

[00:47:10]

C'était dur, c'était trop dur, mais. C'est donc dans cette histoire, c'est l'allaitement que je n'ai pas pu mettre en place. Mais oui, c'est ça parce que lui, il était nourri. Et toi, t'as vu? J'imaginais une montée de lait, non, rien du tout. Pas de médocs, mais pas de montée de lait, puisque pas de stimulation. D'accord, donc, entre ma 16A, par exemple, et les 3 jours après où je me suis fait opérer, j'étais sous antibiotiques.

[00:47:36]

Des antibiotiques à chaque fois que je demandais pas incompatible avec l'allaitement parce que ça existe. Quand on se fait opérer, on peut avoir des protocoles médicamenteux qui soient compatibles. Parfois, on nous le dit. Pas forcément que toi, tu voulais allaiter David Goffin Benjoin et tout, c'était même pas concevable de faire autrement. Et donc, c'était des mini tétée, des pages et des photos de moi. J'ai encore aimé son truc féministe.

[00:48:01]

Comme si, comme ça, on le mettait quand même entre trois protocoles déjà Les protocoles de morphine 3. Pourtant, je n'avais pas droit. Forcément, je sais plus, je vais dire de bêtises. Mais par exemple, quand on a fini la morphine, il faut attendre deux heures, trente, six heures. Il y a des protocoles et j'étais, mais c'était à une minute près. Demander à me mettre au seins et il y prenait bien le sang.

[00:48:22]

Non, c'était plus du cas. C'était du contact. Ça suffit. Et voilà, dès que je pouvais, je souffrais. Je n'étais même encore plus de hurler ou quoi. Mais c'était des choix. Je savais que j'avais vraiment mal et quelqu'un morphing vraiment mal avec la morphine. Je n'avais pas le droit avec le Dafalgan. Donc, c'était du Dafalgan et c'était ça. Et pendant 20, 25 jours, c'était à la sauvette. Dès que je pouvais, je n'avais pas trop de fatigue.

[00:48:46]

J'essaie de tirer un peu mon lait, mais je n'avais pas de lait, pas de montée de lait. Rien du tout est arrivé à la maison. Je suis sorti de l'hôpital au bout de vingt jours. Après 25 jours après moi, vous êtes sorti en même temps en même temps. Ouais, d'accord, lui valait mieux aller mieux. Il m'attendait. Attendez que j'aille mieux lui l'allumer. Et alors? Pendant ce séjour de 20 jours à l'hôpital, est ce que les deux grands ont pu venir rencontrer leur petit frère?

[00:49:10]

Bien sûr, tous les soirs, tous les soirs, dès le départ, mais rapidement dès qu'ils ont pu.

[00:49:17]

C'est un petit peu un protocole que vite, c'était toléré, tout comme la néonataux simaginer. Mais ils venaient tous les jours et ils allaient voir leur frère à l'étage.

[00:49:27]

Leur mère en bas. Et t'as assisté à la rencontre. J'ai assisté à la rencontre.

[00:49:34]

Henquet, c'était très beau, mais il était très triste. C'était plus. Mais pourquoi? Pourquoi? Ma fille était très angoissée de cette saga, de cet accouchement? Elle avait quel âge? 6 7 ans? Ouais, ouais, d'accord. Ah bon?

[00:49:49]

Et donc, au bout d'une vingtaine de jours, vous avez pu rentrer à la maison. Donc, tu n'avais toujours pas donné le sein, non, comme un parti radical. Mais tu n'as tu dis que tu n'avais pas vraiment de lait? Non, non, non, non, non, j'avais l'accord. Et alors, comment s'est passé le retour à la maison? Physiquement très éprouvant. J'avais encore des agrafes. J'avais, je marchais quand même. Tu peux me tenir debout.

[00:50:17]

Vous voyez, je ne peux pas prendre la voiture, par exemple. Le moindre coup, ça me faisait mal. Je prenais ma douche avec une chaise. C'était voilà tout ce que je pouvais pas apporter. Lou, encore d'accord. J'étais au lit et j'étais au lit et mon mec m'a ramené à manger dans le lit, m'a ramené mon bébé. On était très asta animal qu'on restait vraiment sur le minimum possible. Tu arrivé à la maison qu'il avait acheté une boîte de lait.

[00:50:40]

J'ai toujours à la maison qui est toujours fermerais marche ou pas. Mais je ne veux pas la jeter. Elle est symbolique, elle est symbolique, incroyablement symbolique. Tout ce qui est arrivé après est complètement fou. Alors donc, il achète ces boîtes de lait pour les accueillir à même de nourrir, de nourrir Lou? Ouais, totalement. Achète les bibli, achète tout. On arrive à la maison. Je vais aller avec mon frère. C'était l'hiver.

[00:51:07]

En février, il y avait une belle musique brésilienne et ma famille qui m'accueille, des petites fleurs et tout. Et je suis aussi émue que fatiguée. Et la joie, cette boîte là, mon fils. Je regarde RAAF et je me marre. Pourquoi ça marche? Rafale ne va pas faire ça. C'est à dire? On va faire autrement parce que parce que je voulais être, je ne voulais plus être spectatrice de tout ce qui m'arrivait. J'avais bien compris que tout ce qui s'était passé pendant la grossesse, l'accouchement et tout, ce n'était pas de ma faute.

[00:51:35]

Mais par contre, la manière de nourrir mon enfant, ce n'était pas une question de faute. Mais c'est une question de c'était ma volonté et c'était la seule chose sur laquelle j'allais pouvoir avoir du pouvoir. Et il fallait au moins que je sois sûr d'être allé au bout de l'expérience.

[00:51:50]

Est ce que c'est possible? Pas possible. Moi, je pars. Zéro regret, quoi. Et donc, concrètement, quand tu es rentré chez toi, il fallait bien le nourrir, cet enfant.

[00:52:00]

Donc, tu l'amis aux singes. Les médecins, ils n'en voulaient pas. D'accord, mais pas de son habituelle tétine. J'essaye tout et je regarde. Je regarde, rappelle, j'écoute moi. Je pernicieuse sorcière. Je ne vais pas le laisser mourir de faim. Mon envie d'allaiter. Plus forte envie que cette enfant en bonne santé, mais je sais aussi que ça existe. J'ai déjà entendu parler renseignait. Je savais que ça existait. Je savais appelle la relaxation, c'est ça.

[00:52:28]

Je savais qu'il y avait même des femmes qui adopté et qui pouvaient allaiter. Je savais des choses. Ma fille, je l'avais eue. Je l'avais eu quelques années auparavant, mais j'avais allaité longtemps. Je savais aussi qu'il y avait des sortes d'apprêt d'allaitement qui restaient un petit peu en sommeil et qui pouvaient repartir plus facilement. Je ne partait pas de rien et donc on va essayer. Je présente le saint dont c'était la nuit la plus longue de ma vie parce que je vous présente le saint.

[00:52:50]

Il n'en veut pas et il arrive à un moment donné. C'était très, très gourmand à pleurer, avoir faim et tout est là à ce moment là. Et à Rafe qui me dit Écoute, attends, essaye le bout de plastique. On avait déjà parlé pendant la grossesse. J'avais déjà parlé de ça parce que c'était une copine qui m'avait filé un sac avec des bouts de serviettes, des bouts de tricot. Machine avait pas eu besoin. J'attrape cette boite, je melloussa.

[00:53:11]

Lou attrape le. Elle avait commencé à tirer, a tiré dessus. C'est comme ça un petit peu fort et tout ça a duré dix minutes et dix minutes. Et puis après, j'ai senti des trucs dans mon sac. Je sentais qu'il se passait des choses qu'il devait avoir. Y a toujours. On a toujours dit qu'on Apulée et on n'a pas de lait. Il y a toujours des du lait, sauf qu'il y en a pas forcément en quantité.

[00:53:30]

Mais il y en a qui commencent à boire. Et oui, on a passé toute la nuit pour passer toute la nuit. J'ai passé toute la nuit avec le saint dans sa bouche, alternez, etc. On n'a fait que ça, en fait.

[00:53:41]

Et donc, il pleurait pas. Tu sentais qui il était. Il était content. Il se rendormir, il se rendormir. Et le lendemain, la pédiatre est arrivée. J'ai expliqué jeudi Écoutez, je ne vais pas donner de leçons et heureusement, je suis tombé sur une nana qui m'a pris pour une folle et qui m'a dit Je suis super fière de vous. Je suis sûr que ça va marcher. Je suis obligée de revenir dans les 48 heures pour le peser.

[00:54:03]

On se laisse le week end. Ne vous foutez pas l'impression qu'il se passe. Ce sera toujours mieux que rien. Et lundi, on voit le lundi, je ne sais plus où. J'ai gardé son petit carnet où c'était noté. Je ne sais pas comment une dame, c'était parti et c'était parti parce que tout le week end, j'ai continué.

[00:54:16]

Parce que pendant mon opération, dès que j'avais cinq minutes et que j'étais pas trop fatiguée, j'essaie de tirer un peu. Et même si c'était rien d'apparence, mon corps se préparait à quelque chose. Ça s'est fait après, en étant tout simplement avec mon bébé. Quoi? Quelle volonté, dis donc? Je savais que c'était ce que je voulais, mais c'était ce qu'on ne pouvait pas m'arracher.

[00:54:36]

C'était ce qui était, tout ce que tu avais vécu, tout ce que mon corps avait enduré de se remettre, ce challenge là, par dessus tout ça.

[00:54:49]

C'est quand même un sacré truc, même si, au final, c'était pour pour votre bien être à tous les deux. J'avais envie de me connecter à cet enfant. C'est ça. J'avais envie de récupérer. J'avais envie de l'avoir près de moi et c'est là où beaucoup peuvent se dire c'était contraignant. Moi, le premier ou deuxième mois de vie de Lou n'a rien fait d'autre que du canapé lit, canapé, lit, parce que je n'étais pas du tout.

[00:55:16]

Je n'avais pas le droit de marcher. Quel meilleur moyen? Le meilleur moment pour allaiter son bébé? J'ai récupéré pour moi tout, tout ce que le destin, entre guillemets, m'avait volé. À ce moment là, je n'étais pas fatigué, même si j'avais toutes les raisons du monde de l'être. J'étais juste juste bien. C'était trop bien. J'étais en fusion, j'étais en fusion et je pense que l'allaitement m'a permis aussi de reprendre petit à petit du moral si l'ocytocine, etc.

[00:55:46]

Il y a plein de choses qui font que j'ai repris possession de mon corps. J'ai repris des choses qu'on m'avait piqué et voilà, j'étais j'étais bien.

[00:55:55]

Et donc, c'est là qu'on boucle la boucle avec une banane puisque c'est à cette époque que tu étais que tu avais tant besoin de vêtements confortables. Mais à un moment donné, je suis sorti de chez moi en mars et après deux mois, quasiment l'État demeure en réalité.

[00:56:16]

Donc je commence à sortir de la maison. Moi, j'ai eu kiné, infirmières à la maison pendant presque deux, trois mois après la naissance de Lou. Remarcher au bout de combien de temps? Vraiment?

[00:56:28]

Enfin, vraiment normale. Vraiment, vraiment, Marsans? D'accord. Fin mars, deux mois après, j'étais tout se passe. Mon corps a été tout. Je n'avais plus de muscles, n'avait plus rien du tout. En plus de toutes ces difficultés, il était hors de question d'être à l'extérieur et d'être au resto ou n'importe où, de lui refuser le sens parce que je n'étais pas confort. Il fallait voir, il fallait qu'on le mette au sein. Il fallait que ça se fasse vive, allait être tout terrain.

[00:56:51]

Il fallait tout tirer. Il fallait être partout, tout le temps.

[00:56:56]

Et donc, j'ai commencé à attraper un tee shirt de Rafa en XXL, son tee shirt plus pourri qu'il avait mettre deux gros coups de ciseaux et tout naturellement ouvert sur le côté. Comme ça, ça me permettait de pas avoir à le monter. Ça m'éviter tous les cols bénitiers et toutes les marques de tous les trucs vêtements d'allaitement qui avaient un peu. Correspondait pas du tout à mon style vestimentaire, je mettais ces T-shirt vintage, un gros gilet en laine.

[00:57:21]

J'étais la plus heureuse et ça suffisait en fait. Et un jour, on était dans le vide. Ça, c'est de mettre fin mars. Discutait et je lui disais Tu vas! Franchement, j'étais sur un stand et j'étais autour de toutes les marques qui existent autour de la famille. Et je dis tu à tout le monde fait des trucs autour des mamans autour de machin, mais personne ne pense à l'allaitement. Personne ne te fait des trucs pratiques, genre ça laisse tomber, mais je dépenseraient des 122.000 et tout à fait toute ce que tu fais, le bien et tout.

[00:57:49]

Au début, je voulais le faire pour moi, sauf que je ne sais pas coudre. Je sais rien faire de mes marches. Absolument pas la très grande créatives, mais pas très bonnes en pratique.

[00:57:58]

Et si on fait machin, ça, ça s'est fait en trois semaines. Oui, mais mon cerveau est comme toute ma vie. Ça, je plonge, ça ne se fait pas, mais je ne peux pas faire à moitié. Et donc j'ai commencé à me renseigner. J'ai demandé à des couturières. Je appelé plus à tout balancer mon projet, mais je donnais tous les détails, tous les trucs qui tournent, me disais non, mais c'est une idée de merde.

[00:58:21]

Tu vas pas faire ça. Et tous, si ça a existé, ça n'existe pas, c'est que ça n'intéressera pas raison. Ouais, ouais, ça a marché, niche les. Je ne parlez pas de marché, je ne suis pas du genre. J'aimerais juste faire un proto. J'aimerais bien avoir moi même. Ça me plait. J'ai des copines qui était enceinte.

[00:58:36]

Je me disais en tout cas, essayer ça, c'est tout. Et il y en a une qui m'a dit oui, tu m'as dit. Je viens de le faire, etc. Donc je lance ce projet. Donc tout ça, c'était mon fils avait 3 mois. Je lance le premier protos. La première facture arrive. Il y en a pour plus de 1000 euros parce que ça a l'air.

[00:58:59]

Et là, j'ai dit OK, ça fait un peu cher. Donc, arrive ce protos avec cette facture un peu salée et je trouve quand même cool. J'ai à une copine à moi qui habitait en Australie, m'a fait un petit design petites briques de lait et tout était quand même cool. Si tu cherches pas mal, je remettais tout le temps et là. Mais j'ai quelques copines qui ont du mal, mais tu devrais en prendre quelques uns. Mais non, tu t'es vraiment quelquesoit sur Instagram, c'était facile ou normal, et c'est bon.

[00:59:30]

Mais Bazzi, entre temps, je passe mon concours pour être occire depuis la maternité parce que je sentais qu'il s'était passé des choses dans ma vie ou dans mon cerveau. Je reste à la math, mais ça, c'était Lou avait combien 3 mois exactement? Combien de mois j'ai été avec el-Hage 3 4 mois? D'accord, suis remis en cause.

[00:59:48]

C'était prévu pendant ma grossesse et Loral tombé là en avril ou j'y suis allé quand même. Je l'ai eu et la rentrée a été début août. Et entretemps, j'ai fait le T-shirt shirt. J'avais l'école, mais moi, pour moi, le short, ce n'était pas ma vie. Le tee shirt, ce n'était pas un projet pro. Le tee shirt, c'était un bonus truc. L'idée était sympa. Je me suis fait un petit compte Instagram sympa. Je me tranquillou, mais j'en avais dans ma tête.

[01:00:09]

Je vais en avoir 2 3, je ne vais pas en avoir 200 et arrive le moment où j'ai ce qui coûte un peu cher. Je me dis que j'en ai 3/4 pour voir si ça plait un peu. En attendant, le Belge soigne. Je me rétablis de ce qui m'arrive jusqu'à deux autres enfants. Ben, c'est à dire que oui, je pense que tes journées étaient quand même un petit peu chargées, peut occuper tout et je me mets des défis et je me dis bon, mais avant d'entrer à l'école, j'ai essayé de faire ça.

[01:00:36]

C'est là que je commence à taper un peu aux portes autour de moi parce que j'ai besoin de quelqu'un qui me fabrique ses 3 tee shirt. Je vais dans le sentier, j'achète des maîtres de jardin et je me retrouve avec des maîtres de jardin comme ça, en me disant Il y a quelqu'un qui va faire un tee shirt, tout va péter. Donc, dans cette histoire, personne ne veut le faire. Toutes les nanas La Rochelle me disent que si dépouillée, je me rappelle que ce temps là haut parleurs, j'étais avec une copine était là.

[01:00:58]

Mais c'est horrible, quoi, dans sa tête? Tu vas lâcher l'affaire, mais je suis sûr, c'est bien quand on va le faire. Et là, j'appelle. J'étais convaincu, mais je pas. Je n'étais pas non plus passionné. Je ne peux pas dire que là, c'était la grosse volonté. A mon avis, c'est juste là l'appel de trop. Je le faisais pas et là, c'était l'appel de trop, mais positif. J'appelle ma dernière roue du carrosse, un peu le coup de fil à la mi temps.

[01:01:21]

Et Marine, qui est la nana? Je pense qu'il y a eu la vie la plus incroyable du monde. Marine Oui, oui, elle a été une star en Chine. Elle a eu un cancer, elle a survécu au cancer. On croyait était passé dans sept à huit sur TF1. La vie de Ouf! Et Nana, c'est une copie du lycée. D'accord. Et alors? Elle, elle faisait quoi? Pourquoi tu l'a appelé?

[01:01:41]

Parce que c'est la fille que tu appelles con. Ça ne s'appelle jamais. Mais dès qu'on s'appelle l'électricité, c'est la bonne idée. Le bon truc. À une question sur un djebels, sur une chanson, surtout que je n'y connais rien. Ma mère m'a appelé, je lui ai donné le bon truc et on a toujours été comme ça depuis qu'on a 17 ans. OK, donc, j'appelle cette fille. Ah non! An que je l'avais vu au téléphone, ne savais même pas que j'avais eu tout ça et tout Marine.

[01:02:07]

J'ai envie de faire des T-shirts, ces machins. Et puis, c'est justement la fille qui va te la question, raconte des T-shirt. D'accord, ok. Oui, mais je. Je connais quelqu'un qui a une usine au Portugal, je connais quelqu'un, etc. Qui s'appelle Jud frangine et qui a créé des turbans, justement pour les femmes qui ont un oui qui est très connu, qui a une marche très bien bretonne pour les femmes qui ont un cancer exactement veulent se couvrir la tête.

[01:02:26]

Voilà ce que je lis. Je me bats avec des gens très bien fait. Je connais cette nana. Elle faisait fabriquer au Portugal. Je crois qu'en plus, ça fait partie du Portugal, mais elle doit être RTD. Ça, ça fait une heure que je raccroche avec Marine. J'appelle la fameuse Julie et Julie qui me dit oui. J'ai passé le contact de Joana, qui est toujours aujourd'hui la personne avec qui je travaille au Portugal, qui, parce qu'elle est super, je travaille plus avec le Portugal, mais tu verras, ils sont géniaux, tout ça.

[01:02:54]

Je raccroche avec juge que je n'avais jamais eu au téléphone auparavant. J'appelle Johanna. J'étais sur la terrasse en pyjama quand j'appelle Johanna à Louis-H. Bonjour, je suis telle personne qui écoute. Pas de souci. Envoyez moi un mail et tout le mal est lancé.

[01:03:07]

Trois semaines après, je m'entends bien avec Lou, avec sous le bras le bras et une copine toute seule avec ma pote. On arrive au Portugal, je ne connais rien au textile, je ne connais rien aux usines, je ne connais rien à rien. Je suis juste avec mon vieux protos dans la main et je me dis Bon, mais on va y aller, on verra bien arriver là bas. Super contact. L'usine est magnifique. C'est l'usine avec laquelle je travaille toujours à l'heure d'aujourd'hui.

[01:03:32]

Deux ans plus tard, qui m'accueille avec mon Cosea, mon bébé et mon ventre en vrac comme ça, et qui m'ont accueillie avec la même humilité, la même gentillesse qui m'accueille aujourd'hui. On a été les plus petites sur usines quand elle m'a dit oui, on est devenus le plus gros en deux ans et elle me regarde avec toujours le même regard. Elle me fait autant confiance et à ce moment là, je m'assois, on discute tout et elle me dit OK, c'est une bosse.

[01:03:56]

C'est une femme d'une cinquantaine d'années qui, à la tête de cette usine et qui elle aussi a eu des gosses, qui elle aussi a bataillé, qui elle aussi a travaillé avec ses enfants dans des Cosea en bas, en dessous de la table, et qui comprend tout ça et qui m'a juste regardée avec des yeux de mère et qui m'a dit GTD, on va aider à faire ce projet. Regardez mon tee qui ressemblait pas à grand chose. Je n'ai jamais vu ça.

[01:04:15]

J'ai dit oui, mais je pense qu'un truc à faire me dit bon, on va le faire. Par contre, les minimum, c'est minimum 200. Je ne peux pas travailler. Pour moi, c'est pas un atelier. C'est toi qui voulait en faire 3/4. Il fallait en faire de son vrai. Mais j'étais chauffé. J'étais chauffé parce que c'était un super contact puisque déjà l'aventure était belle et qu'Alain Juppé avait en face de toi quelqu'un qui croyait à quoi.

[01:04:37]

En tout cas, suffisamment pour en faire deux. On croyait pas trop anti-charte après. Elle croyait plus en charte, mais elle ne l'a pas dit tout de suite. Le résumé de l'histoire, c'était quoi? Donc on est parti sur. C'est sur ces deux là. J'avais pas. Je n'avais pas forcément les moyens de payer cette production là. Ils n'avaient pas pour beaucoup. Je ne sais plus combien d'euros, mais c'était, ça représentait quand même pas énorme, mais je les avais pas.

[01:05:05]

Donc, j'ai demandé à mon père qui lui aussi, deux semaines avant, on n'avait jamais entendu parler de textile ni de tee shirt. Et tout, et je sais pas pourquoi, alors que c'est quelqu'un qui est très pragmatique. C'est pas du tout mon père. Tu ne peux pas demander si tu demandes, s'emballe et explique pourquoi un projet derrière un projet d'art depuis deux semaines.

[01:05:22]

Et là, oui, pas de souci. Tapis rouge, ça s'est fait comme ça. Un mois plus tard, la prod était lancée. Non, moi, je me reçoit avec son tee qui sont en production. Henquet, avec toujours les petites briques de lait à la base, en partie sur ses losail. Exact. Et puis, pendant ce mois de production, et tout. Donc, on arrive facilement aux alentours de mai juillet. Je sais que je vais devoir lancer des tee shirt en plein milieu de l'été.

[01:05:48]

Je suis personne, je me dis le temps que je les lance et tout ça va jamais marcher, car je n'étais pas du tout. Je n'avais pas de projet, pas de business plan, rien du tout. Je dis bon, mais je vais quand même créer un compte Instagram. Va falloir que je les vende. Qu'est ce que j'écris? Une marque, une marque. Qu'est ce que j'écris? J'ai à une blague. Mais alors, pourquoi déjà une banane?

[01:06:07]

C'est le surnom de votre famille d'origine marocaine et antillaise. Et tout comme on a trois enfants, de ne pas arraché une banane. Et du coup, c'est resté.

[01:06:15]

Et vu que je n'étais pas commettre, juste dit bon, j'ai écrit une banane, on s'en fout, on s'en fout pas parce que tout ça fait comme ça. C'est vous quoi? Ouais, c'est nous. C'est la foudre, c'est le soleil, c'est le partage. Plein de choses qui font que je ne vois pas du tout avoir un autre nom. J'avais tellement besoin de se lancer comme ça. J'ai lancé ça sur un sac. Quand je les ai eu, j'ai reçu et voilà.

[01:06:42]

Et puis, il s'est passé de 200 T-shirt qui sont partis en une semaine à des milliers. Aujourd'hui, je suis jamais reparti. Et du coup, de cette halètement de cette boite d'Eller, ça s'est passé des milliers de choses. Donc, du coup, tu n'as jamais exercé ce métier d'infirmière puéricultrice en maternité que tu avais pour projet. J'aime aller voir le 8 août, le 8 août, coeur de l'été, au coeur de l'été. Personne ne le sait, mais vu que ce n'était pas une pression, je n'étais pas, je prévoyait déjà de les vendre encore l'été d'après.

[01:07:23]

Mais oui, je n'avais pas dit les 200. Il va me faire l'année minimum, l'année du minimum. En fait, ils sont partis en une semaine.

[01:07:33]

Bah écoute, bravo! Parce que quelle success story! Mais tu vois, quand on fait les choses avec le coeur et qu'on croit en son projet. Y'a pas de secret. Et puis, comme tu dis là, ça répondait aussi à une utilité pour toi. Et ça, c'est, je pense, à un vrai truc à retenir pour peut être pour d'autres qui nous écoutent tellement. A partir du moment où ça répond à un besoin pour toi, on n'est pas seul en hyper.

[01:07:55]

Certaines personnes vont souvent faire tout ce qui est autour de la maternité, exactement. Et d'autant plus quand on parle sur un point de maternité, ça peut être Penhoat. Les grossesses patauds, ça peut être justement l'allaitement, etc. Ces niches s'accroisse, ça parle pas trop, non?

[01:08:13]

Yéniches, c'est à dire que, c'est à dire que toutes les femmes qui ont un handicap et qui accouchent et qui accouchent ou qui souhaitent d'allaiter ou pas allaiter, tout le monde se pose cette question, bien sûr. Et au final, j'ai cru être complètement farfelu et j'en avais même pas parlé à mes propres copines, à part ma meilleur pote, tellement je m'étais dit Je vais péter la honte avec son tee shirt. J'avais dit à personne, j'ai partagé je crois sur perso le compte de Tagine banane.

[01:08:40]

On était passé de 200 abonnés à 2000 en 2 jours et je crois que c'est quand j'ai eu 3000 ou 4000 abonnés en une semaine.

[01:08:47]

Je l'ai partagé, j'ai fait un truc. Je n'avais pas l'impression de la pétillante A péter le score à Listed Score et franchement, c'était culotté. Parce que parce que très, très, très peu de personnes m'ont dit que c'était une bonne idée. Et c'est au bout de tournee d'aller au bout de ton idée.

[01:09:04]

Pas malheureux, t'es pas mal dans tes baskets. Et alors? Aujourd'hui, donc, Lou? A quel âge? Lou, 2 ans et demi? Lou a 2 ans et demi, ok? Et donc, tu la allaiter tout ce temps là avec tes T-shirt? Oui, débardeur, tes robe partout, tout le temps. Ouais. Et alors, tu en es où là aujourd'hui? Mais aujourd'hui, donc, Lou a 2 ans et demi et on va dire qu'on est sur du sevrage d'huiles naturelles.

[01:09:35]

Chacun dit ce qu'il veut. J'avoue que je n'ai pas d'avis là dessus. Je n'ai pas d'avis pour moi sur le sevrage et sur le web et sur sont induits et. Je pense que comme tout dans la vie, c'est ton feeling à toi, suite ton bébé. Moi, je sentais que déjà deux ans, c'était bien. C'était mon objectif à moi depuis, depuis janvier, donc depuis qu'il a 2 ans, on s'arrête entre guillemets, tout doucement, ensemble.

[01:10:02]

Quand je dis ensemble, c'est à dire que si vous me demandez un détail, je ne dis pas forcément non, mais je vous présente pas forcément. De temps en temps, je fais diversion. Il y a des choses qui s'arrêtent là là. L'on n'est peut être pas DTT. Là, on repart sur nos débuts. C'est du canon fait. On est exact. On est exactement sur la même, le même mode que notre départ, notre fin et comme notre début.

[01:10:25]

C'est à dire qu'il va y avoir une mise au sol. Mais ça va être une mise au point juste pour se dire au revoir, comme on s'est dit bonjour pendant quelques jours. Et là, ça dure quelques mois. Mais ça se finit tout doucement, mais ça se finit sûrement s'interprète. Ouais, je pense que je suis prête. Je n'aurais jamais cru que ce traitement allait changer ma vie. Parce que c'est le cas, c'est vraiment le cas.

[01:10:50]

Ça a changé ma vie de joueur du tout au tout, de A jusqu'à Z. Et en même temps, Louma a amené ce traitement et cette maternité là m'a amené tout ce que je n'avais jamais vécu. Pourtant, j'ai déjà eu des enfants. Cette maternité m'a amené et comme tu dis, une success story, mais dans le sens où un accomplissement pro allait. Au fond, on en parlait encore d'estime de soi au début. Aller au fond de qui tu es vraiment?

[01:11:18]

Te rendre compte que tu peux faire des choses, ne plus avoir honte de ne pas avoir de diplôme, ne puis avoir honte et pouvoir accepter et dire devant des millions de personnes. Ou de dire que tu t'as eu le RSK de dire que. Et puis dire dans la phrase après que t'a fait mignon tout ça, je pense que tu arrives à le dire et à le faire que quand, quand tu vas au bout de ton histoire. Et mon histoire, c'est mon allaitement.

[01:11:40]

Et tous ces mois d'allaitement ont créé cette histoire. Donc forcément, la il y a une page qui se tourne. Ça, c'est une sacrée page d'histoire. Ça, c'est à la fois à la fois. L'aventure est lancée. Oui, c'est une page, c'est ça. C'est un sacré tournant. Parce que Tajima, c'est Lou. Parce que tu as une banale appendicite, parce que c'est ma tronche en croix avec ma sonde CCSA et allaitement. C'est ça?

[01:12:10]

D'écoulées de milliers de femmes d'aujourd'hui allaitent. Avec ce tee shirt que personne ne voulait voir, il y a deux lettres que personne ne voulait faire et ce sont des milliers de bébés sont des milliers de femmes qui essayent l'allaitement.

[01:12:24]

Exactement rien que pour rien. Pour pouvoir avoir un tee shirt, pour avoir un tee shirt sûr. Mais il y a femmes aujourd'hui. Oui, j'ai beaucoup de messages de mom de nanas qui nous ont suivis pour faire des cadeaux à leurs copines. Maintenant, tu sais que je ne voulais pas du tout allaiter et que là, maintenant, il me tarde et rends compte à quel point c'est à quel point tu as créé la motivation et à quel point ces nanas vont peut être justement tenter quelque chose auquel elles n'auraient pas forcément pensé.

[01:12:55]

Mais grâce à toi, elles vont connaître cette belle, cette belle expérience, même retraitements. Peut être que ça ne l'est pas toujours et c'est pas grave. Elles auront des T-shirt trop cool pour dormir là.

[01:13:13]

Mais ça, Kiéviens, c'est génial. On sait que c'est sa victoire à Leeson. Quelle histoire! Je la connaissais dans les grandes lignes, mais pas. Je ne l'ai jamais racontée aussi en profondeur. Merci infiniment de m'avoir fait cet honneur.

[01:13:27]

Je suis très touchée par ton histoire et par tout, tout ce que tout ce que ça a engendré, tout ce changement de vie, c'est très inspirant. Bravo dElvis. 5 Merci beaucoup à bientôt. Voilà, c'est la force de cet incroyable épisode qui inaugure la rentrée en beauté. Je remercie encore infiniment Lyceum de m'avoir confié tout ça. Son histoire est puissante et fascinante et il était temps qu'elle fasse partie de l'armée des Big Girls. Merci à vous d'être là, toujours plus nombreuse et fidèle à nos rendez vous précieux pour ne rien rater de l'actualité de Bliss Théorisent, qui va être plus intense dans les semaines à venir.

[01:14:05]

Je vous préviens, je vous attend évidemment sur Instagram. Et puis, on reprend notre rythme de croisière et on se retrouve lundi prochain. Même endroit, même heure, pour une nouvelle histoire de maternité sans filtre. D'ici là, je vous souhaite un atterrissage en douceur. Prenez soin de vous. Et puis, bien sûr, les.