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Cet épisode a reçu le soutien de Panda Crafts. Vous vous souvenez vous en avait parlé pendant le confinement. Ces activités éducatives et créatives m'avaient sauvé quelques précieux après midi, donc je suis très heureuse de vous en reparler aujourd'hui et de pouvoir vous offrir une petite promo pour la rentrée. Panda Craft, c'est donc un abonnement à des kits adaptés à l'âge de vos enfants et dans chaque enveloppe. Il y a un magazine plus une activité géniale avec à chaque fois un thème différent.

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Mes enfants y sont abonnés depuis longtemps et ils étaient trop contents de découvrir les nouveaux thèmes de l'année, comme les émotions, le squelette ou encore la conquête de l'espace avec l'astronaute Claudie Haigneré. Alors si, comme moi, vous avez parfois du mal à canaliser l'énergie créative de vos enfants abonnés vous surprend d'agrafes Funcom. En plus, je vous offre 15 pour cent sur tous les abonnements avec le code plissent. Merci Panda Crafts. Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de Maternité autrement.

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Vous entendrez ici des femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans compromis grâce à leur récit. Vous serez, je l'espère, rassuré et émerveillé, réconforter et déculpabiliser. Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée. Bienvenue chez Bliss. Oui, oui, certaines femmes ont une idée très précise du nombre d'enfants dont elle rêve. Pour d'autres, c'est plus flou. Cette incertitude est souvent liée à une multitude de paramètres et d'hésitations insolubles pouvant entraîner des regrets éternels, bien sûr.

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Idéalement, il faudrait être consciente qu'on vit sa dernière grossesse au moment où on la vie pour pouvoir la savourer pleinement. Oui, mais voilà, parfois, tout va tellement vite qu'on peut passer à côté de cette prise de conscience et passer ensuite le reste de notre vie à courir après des sensations perdues. Pour Carole, la maternité démarre avec une menace d'accouchement prématuré, puis une césarienne suivie d'un baby blues éprouvant, mais qui ne l'empêche pas de penser très vite aux prochaines enfant.

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La deuxième grossesse tarde un peu. Mais sa petite Telma vient compléter le tableau de famille qui semble complet. Mais contrairement à son mari pour Carol, il n'était pas écrit que cette deuxième fois serait la dernière. Et malgré le bonheur immense que lui procurent ses enfants, un sentiment d'inachevé persiste au plus profond d'elle même. C'est comme si elle n'avait pas réussi tout ce qu'elle fantasmait d'une grossesse et d'un accouchement et qu'elle ferait certainement mieux si elle tombée enceinte une troisième fois.

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Alors, comment gérer au quotidien ce sentiment qu'on a encore quelque chose à régler avec la maternité? Comment être sûr que c'est une réelle envie et pas juste une lubie? A quel moment accepte t on de renoncer pour s'aligner avec l'autre? Et comment se décider à tirer un trait sur cette dernière fois en étant certaine que c'est la bonne décision? Autant de questions que Carole n'a pas fini de se poser. Et son témoignage vous permettra certainement de cheminer avec elle vers votre propre réflexion.

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Ou peut être de savourer d'autant plus chaque moment précieux de votre maternité.

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Maska Bonjour Carole, bonjour à tous. Ça fait bizarre. Ça arrive depuis le temps qu'on se parle. Voir la Sayeh, enfin. Moi aussi, je suis super contente de t'avoir à mon micro. Merci de venir parler de ce sujet qui n'est pas un sujet facile. Tu n'as pas choisi la facilité. Je tremble et je te remercie d'avance pour ça. Je ne sais pas si tu connais la tradition dans ce podcast. Je demande à tous mes invités de se présenter.

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Donc, pour celles qui ne connaîtraient pas, je vais te demander ton nom, prénom, ton âge, ce que tu fais dans la vie, d'où tu viens et qui est composé, ta famille, s'il te plaît. Alors je m'appelle Carole Tila. Je suis journaliste, présentatrice télé. Je travaille pour Silence, ça pousse. France 5 et Télématin France 2. Je parle d'éducation et de famille. C'est ça qui va vous intéresser et je suis une ancienne des maternelles parce que ça aussi, ça peut vous intéresser.

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Je connais bien et on adore cette émission. Coucou Gath et après, qui fait partie de ma famille dans la famille, il tolly là parce que maman de Maria, il y a Thomas. Il est présentateur de la quotidienne et, apprend on, a deux enfants, Edgar et Telma, prénom que tu connais bien. Très joli prénom.

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Génial. OK. Alors, est ce que aujourd'hui, on va revivre un peu la trajectoire de maman, toi qui a l'habitude d'être plutôt dans la revue? Ou Vallade des mamans à la fin? Des mamans ou des professionnels? Là, aujourd'hui, on va être sur toi. Est ce que déjà, tu peux me raconter comment on a rencontré Thomas? Alors je l'ai rencontré. Je compte même plus les années. Je ne sais plus non plus. En tout cas, plus de 15 ans.

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En clair, c'était le petit frère d'un copain et mon copain Isabelle Xavier, qui sortait avec une de mes amies, me dit Voilà, j'ai un petit frère et fait ça. Il est comme ci, comme ça. Comme je venais de me faire plaquer, j'étais en recherche de mec. La description était parfaite. J'ai dit mais attends, écoute, c'est l'homme de ma vie. C'est vrai, j'ai dit ça. On avait même vingt ans après avoir rencontré parce qu'il faisait le même mémoire que moi.

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Moi, j'étais en sciences politiques. Anis faisait Sciences-Po à Toulouse et d'avoir le même mémoire, moi qui crois beaucoup aux signes. Et quand on m'a dit les grands les bras, il a plein de copains. C'était un match d'un match. Je me suis dit c'est lui et on faisait un mémoire sur les émissions politiques de France Télévisions. Tu vois, tout est aligné chez nous. On travaille pour France Télévisions aujourd'hui, alors dis donc. Et il m'a dit Takkal rencontré, je l'ai dragué à distance, à coups de Bazzi.

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On échange nos références bibliographiques. On s'est dit que sans se rencontrer, tamisés sur l'approche intello, on va Wellman. Après, clairement, on a parlé d'autre chose que de l'émission politique de France Télévisions. C'est drôle parce qu'effectivement, on s'est parlé beaucoup au téléphone, donc par la voix. Et à l'époque, il n'y avait pas tu m'as fait Ista tout ça. On s'envoie des trucs sur MSN. Bien sûr. Et on s'est rencontrés comme ça. Et on s'est aimés à distance en se disant plus Wernicke pareil et tout.

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On a emménagé tout de suite ensemble, mais vraiment tout de suite. Quand on monte à Paris, on cherchait tous des appareils et on s'est séparé tout de suite parce que du coup, ben ouais, ça crée un décalage. Tu phantasme quelqu'un? Je pense que tu dis tout pareil alors que non, au quotidien, t'es pas pareil. Il faut apprendre à connaître l'autre et on s'est remis ensemble. Et cette fois ci, c'était la bonne. D'accord, tous les deux, on voulait se marier avant d'avoir un enfant, surtout pour faire la fête de manière plus cool.

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C'était bon pour ça. Et moi, le mariage était hyper important parce que suis une famille très festive du côté de mon père. Et ma mère est catholique, mon père est juif, donc du côté de la famille, mon père, ça a toujours été des mariages incroyables. Et moi, je voulais monter sur cette chaise. Porté par toute ma famille. C'était un truc qui me souvenir d'enfance, qui était hyper important pour moi. Donc voilà, j'ai pu réaliser mon rêve.

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Il y a eu la grosse tête de mariage, elle était réussie en plus.

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Et vous en étiez où?

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Est ce que vous étiez raccord sur vos envies d'enfant, d'être parent et que vous en avez discuté rapidement? Vous étiez comment tu vas quand tu me dis ça? Ça me rappelle la demande en mariage. Donc, il me demande Est ce que tu veux devenir ma femme? Je lui dis oui et après on m'a dit parce qu'il faut qu'on fasse des enfants et pas qu'on fasse ça. Ce n'était pas la formulation, mais c'était vraiment pour lui l'étape d'après. Il fallait lui avait envie d'enfant.

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Finalement, à ce moment là, il savait que ça passait par le mariage pour lui aussi et ça a été vraiment lié à la demande. Tu es d'accord avec. Je n'ai pas pensé à ça et c'était vraiment lié pour nous. On allait avoir des enfants. Après être Marie, oui, ça envoyait un feu vert feu vert et il fallait quasiment pour t'expliquer quand même aussi l'histoire. On s'est marié en juin, en octobre, début octobre. J'ai une de mes amies, Mathilde, qui a perdu un bébé et qui, avec Gaëtan, le meilleur ami de Thomas.

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Ils ont perdu leur petite fille et pour nous, ça a été un électrochoc dans la bande très soudée et une petite fille qui était née, qui n'est pas d'accord.

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Mais à la naissance, il y a eu un problème à la naissance et du coup, le fait d'avoir eu cette perte d'enfant te fait dire OK, c'est pas si facile d'avoir des enfants, alors t'as bien sûr les histoires des copines qui ont du mal à en avoir. Mais cette tragédie là, on s'est dit bon, il faut qu'on se lance. Donc, fin octobre, j'ai arrêté toute protection et je tombais immédiatement enceinte.

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C'est à dire que même on a beaucoup rigolé. La première tentative était la bonne. Ah oui, je le sais parce que je suis partie en vacances pendant deux semaines.

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Donc il n'y a pas à dire qu'il n'était pas là. Et donc, du coup, y'a pas de but.

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J'étais tout de suite enceinte et Edgar est venu très vite et il est lié à cette petite Juliette. Donc d'accord. Et après? J'ai été alitée au bout de six mois et demi. À cause de quoi? Alors oui, c'est vrai qu'on se dit tout.

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On est entre meufs, col court, ouvert, glam et allaitait. Raccourci Lacan. Donc la menace d'accouchement prématuré. Alors, la petite histoire? Un peu parce que je ne fais pas les choses simplement comme je vais accoucher le 25 juillet, c'était à l'aide de mon terme. Je m'étais dit je vais aller accoucher à Nice parce que j'habitais un appartement sans ascenseur. Donc, passé tout l'été avec ton bébé quatrième étage, c'est l'enfer. J'habitais Paris, j'habitais pas oui.

[00:09:45]

Et je suis Niçoise. Et je vais aller accoucher chez mes parents. Comme ça, j'aurai un été à la plage avec mon bébé. Logiquement, oui. Mais quand tu te fais alitée, tu ne peux plus prendre l'avion. Et quand tu n'as pas booké de maternité, on panique, en fait.

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Quand à Paris, la main, ils vont me refuser. Je me voyais même accoucher sur le trottoir, un débile. Et donc, finalement, j'ai pu prendre l'avion le dernier mois de ma grossesse. Donc, le jour où j'ai pu me relever, je suis allée prendre l'avion avec d'énormes contractions, du coup, parce que j'avais quand même beaucoup de contractions. J'ai toujours eu beaucoup de contractions dans toutes mes grossesses et j'ai atterri à Nice. Et le petit coquin est arrivé un jour avant son terme.

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D'accord. Après avoir été menacé d'accoucher prématurément pendant des mois. A la fin, il ne voulait plus sortir. C'est souvent ça. Mais c'est vrai que moi, il n'a pas voulu sortir. Et en plus, c'est un énorme bébé qui pesait 4 kilos 450. Ah ouais? Et il était estimé à 4 kilos 800 tu. Un truc que je n'avais jamais entendu. Un périmètre pareil.

[00:10:45]

J'étais là. Sortez le. Non. On a attendu jusqu'au bout et mon gynéco de l'époque a dit non. Mais on va jouer le match. On essaie quand même voix naturelle. T'es sûr? Et on a essayé, ça n'a pas marché parce qu'il y avait une énorme tête et qu'il était mal positionné. Donc j'ai fini en césarienne d'urgence, mais je dois être honnête avec vous. J'ai accouché à Nice en regardant le soleil se lever. Ça ma je.

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Je recommande à toutes maternités au bord de la mer de vraiment construire un hôpital au bord de la mer, que c'est hyper utile pour accoucher en regardant la mer. Pharmacie J'ai un souvenir de mon accouchement qui est quand même un peu rock parce qu'ils ont tout essayé avant pour le sortir et finalement césarienne d'urgence ou Thomas. Ils n'avaient pas le droit d'assister.

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Mais j ai eu une sérénité totale car j'étais flippé de mon accouchement. Mais je pense à aider exterieure. Je voyais des gens qui faisaient leur jogging.

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J'étais là, mais ils ont une vie géniale. Ils sont de pour moi. Jacques, couche toi, t'as un décalage avec votre maternité, alors c'est Santamaría et c'est Hawai. Oui, mais elle est connue, cette maman qui a accouché là bas? Brad Pitt et Angelina. C'est pour ça et pour ça.

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Je vais te raconter autre chose par rapport à la grossesse d'Edgar, qui va peut être faire rigoler les gens parce que c'était c'était n'importe quoi. Mon mec a déclenché la coqueluche le jour de l'accouchement, mais heureusement, il n'a pas été en contact et il a été mise à l'écart pendant pendant une bonne semaine.

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Je crois que ça a dû être dur. Donc toi, tu t'es retrouvée toute seule. C'était violent sans. Ton mec à la maternité était resté comme de temps. Du coup, je reste Baget. Une césarienne, donc c'était 3 jours, je crois. Mais ce qui était très dur pour moi, c'était que j'étais toute seule, pliée en deux aussi. Au début, c'est difficile et comme il était très lourd, en plus, ce bébé, j'ai souvenir.

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Et puis je me sentais perdu. Vraiment, j'étais perdu. Je me souviens d'une sage femme qui a été horrible avec moi ou une auxiliaire, plutôt une auxiliaire. Elle est rentrée. J'étais en larmes et j'étais à Wilmot que mon mari n'était pas là. C'est le deuxième jour, telle la descendante d'hormones. Et il n'est pas là. Et elle m'a répondu. Estimez vous heureux? Il y en a qui n'en reviennent pas du tout.

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J'avais trouvé ça un peu violent, mais en même temps, tu fais avec.

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Mais c'est vrai que tout ça était tout nouveau. Ben oui, t'apprend.

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Et j'ai eu un démarrage avec Hildegard. Vraiment pas facile. Je l'ai adorée, je le trouvais magnifique, mais j'ai trouvé ça ultra dur. Je me sentis très, très seul. Moi, en tout cas, j'ai un souvenir. Si y'a des mamans qui ont eu ça avec leur premier. Je comprends que ça soit difficile au départ. Moi, j'ai vraiment un temps d'apprentissage, un temps d'oublis de ma vie d'avant. Ce qu'il fallait oublier aussi. Toi, ta petite personne.

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Ton égoïsme de faire telle chose et penser à un autre. Pour moi, ça a été comme un cheminement g. G. Et puis il y a eu. C'était le moment aussi où Alessandra Sublet, elle, avait sorti son bouquin sur le baby blues. Et tu vois. Elle a émis des mots. Je pense que moi, j'ai eu quand même un baby blues, un bon moment. Et vraiment, apprécie moi, c'est la même durée. Et puis, c'était quelqu'un qui dormait dans mes pas du tout, mais pas du tout venant.

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Qu'est ce que tu avais comme vision au préalable de la maternité? Qu'est ce que tu racontes? Être ça? Un problème? Si j'avais, j'avais la vision de la femme tellement belle. Tu sais qui est à la tête inclinée avec la belle lumière et le petit châle qui va bien. Et son bébé allaité et qui a dormi?

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Non, pas du tout ça. Et moi, j'ai que des photos moches de moi. Je n'ai pas joué et j'ai eu l'impression vraiment de rater mon démarrage. Ça, c'est sûr. Après, j'ai adoré. Tu vois cette période là, je fais mon bébé trop beau et pourtant, j'étais persuadé que j'avais un bébé moche. Moi, j'étais moche et sans doute, j'imaginais tous les bébés moches. Et non, ils étaient beaux et tout ça allait. Mais non, y'a pas te dire gitan.

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Décalage en décalage avec ce que j'avais imaginé et ce que je vivais. Et peut être que c'est justement parce que tu m'as tu mise trop et que tu te fais trop d'images et que tu construit des choses qui ne vont jamais arriver. Mais tu te souviens avoir beaucoup pleuré, en avoir été isolée? Oui, je me suis mis face à se manifester. Comment on fait de cette solitude? Alors déjà, je courais énormément à dire. Je n'avais pas compris qu'avec un bébé, il faut se calmer.

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Je me caler des rendez vous sur rendez vous. Traverser Paris endormi, pas de problème, je viens dej à ton bureau, pas de problème. J'arrive et je prends ma voiture avec le bébé derrière qui pleurait. Je m'arrête pour aller aider à un feu. N'importe quoi, fille, est vraiment n'importe quoi. Et en fait, il faut accepter, donner du temps, s'écouter. Moi, je ne m'écoutez pas. En fait, j'allais dans le mur.

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Je gardais mon rythme d'avant avec lui.

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Allez, on y va. Et le pauvre?

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Et donc, oui, je me souviens.

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Typiquement, moi, ma mère n'est pas à Paris et je me sentais seule. Je me disais mais c'est bizarre de pas être entouré, de pas pouvoir laisser tomber ta mère. Oui, j'étais tout le temps avec lui comme je l'avais fait, et je me souviens en avoir parlé à ma mère et qu'elle avait, elle a compris. En plus, elle m'a dit Je suis désolé, je peux pas être à côté de toi, mais je suis là. C'était dur?

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Non, a repris le boulot au bout de quatre mois. J'ai repris le boulot au bout de quatre mois. J'avais la Reporterre de Jun, l'accordage qui reprenait, OK et tu dirais que ça s'est stabilisé au bout de.

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Vraiment, quand tu a démarré, Les maternelles à changer d'apparence était fin. J'étais prise en maternelle. Tom Thomas était pris pour la quotidienne. Donc on avait tous les deux un autre emploi du temps. Et là, on a eu une nouvelle vie à égalité de nouveaux rêves, exhorte donc. OK, donc là, au bout de 18 mois, ça va mieux. Vous êtes, vous allez trouver votre rythme. Qu'est ce que vous vous étiez dit avec Thomas?

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Est ce que vous avez un plan et ce que vous vous étiez dit? Alors on aimerait deux, trois, quatre enfants.

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C'était quoi, un gentil? Un petit programme. Perso, j'ai fait comme tu vois, juste assez fou. Si on s'était dit on aurait trois enfants, mais bon, il y avait de garde dans les. Et après tout, que Thomas me dit à ce moment là si on a de nouveau un garçon, on ne fera pas de troisième. Pourquoi il disait ça alors? Il disait ça parce que lui rêve d'avoir une petite fille et qu'il est issu d'une fratrie de cinq et qu'il y a trois filles et deux garçons.

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Non, lui, il rêve de la petite fille. C'est aussi un truc. Oui, à ce moment là. Donc, avoir trois garçons n'était pas envisageable. Trop dur, quoi? D'accord.

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Alors, à ce moment là, donc, arrivent les fameux trois ans d'écart. Ouais, je me dis s'y met, on s'y met de nouveau et tout. Mais là, Telma ne vient pas. L'heure était venu très rapidement. Et là, je tombe pas enceinte facilement du tout. Je mets plus de neuf mois. C'est marrant parce que je suis tombée enceinte quand j'ai commencé à tourner la série et que j'adorais qui était au maternelle, qui s'appelait 9 mois.

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La maternité. Ça avait été dur. Il y avait une année en maternelle, vous savez, était plus pressurisés, donc c'est pour ça que je pense que je tombais pas enceinte. Et le fait de commencer ce projet qui était qui était pour moi hyper important? Et bien, je suis tombée enceinte juste quand j'ai commencé à tourner à la maternité.

[00:18:02]

Oui, parce que pendant ces neuf mois, t'as pas essayé de me donner un an avant d'en parler au gynéco.

[00:18:09]

Et là, je me dis que c'est pas grave, ça arrive. Je n'étais pas très inquiète, mais je tombe enceinte au bout de neuf mois.

[00:18:17]

Et là, je dois passer les greffiers pour connaître le sexe. Thomas n'est pas disponible ce jour là, donc elle a un petit type qui m'a donné ma belle soeur et que j'adore. C'est de demander au gynéco de l'écrire sur un papier. Tu es dans une enveloppe et tu garton enveloppe. J'étais en tournage ce jour là. J'avais l'enveloppe dans mon sac. Je tenais à la regarder tout le temps. J'étais là, je vais rentrer chez moi.

[00:18:39]

Mon stress, c'est ça. Et moi, je voulais vraiment aussi une petite chouette.

[00:18:42]

Voilà, c'est ce que j'avais demandé. Tu voulais vraiment une fille? Et qu'est ce que tu sentais? Un truc? Je sais pas. Parfois, on se dit Ah oui, je sais que c'est une fille que je sais, c'est que c'est un garçon. Moi, je me disais mais en même temps, je le voulais tellement que je ne savais pas tu. La part des choses normales n'avait pas autant d'intuition quand je l'espérais.

[00:18:59]

Et là, on ouvre l'enveloppe tous les trois avec Edgar et Affixes.

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Et là, il y a vraiment Yezh et moi dans ma tête. Mais je ne le dis pas, à ce moment là, c'est OK filles, mais trois dicours et bam.

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Ah bah ouais, c'était le Dilasser. Ça était déjà celui d'après. C'est ça. C'est surtout important.

[00:19:19]

À ce moment là, je me dis ce n'est pas ma dernière grossesse, c'est ça très important.

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Mais encore une fois, c'est moi et ma tête. Je n'en parle pas, mais je le vis comme ça.

[00:19:32]

C'est génial, une petite fille. Je comprends pas toujours cette immaturité vis à vis de la maternité. Il peut arriver dix millions de choses qu'il vaut mieux vivre le moment présent. Je n'ai pas compris quoi et comment s'est passée cette deuxième grossesse, alors?

[00:19:46]

Ma deuxième grossesse, c'était génial parce que je travaillais. J'avais un rythme de travail élevé, donc je me disais quand même que je profite de ma grossesse. Mais en même temps, j'avais l'impression vraiment d'être plus investie dans ma grossesse parce que je savais ce qui allait arriver. J'étais super contente. Tout se passait bien. Je faisais une série qui s'appelait La maternité, donc j'étais tout le temps avec des femmes enceintes partager des choses avec des gens sages femmes. Géniale série, d'ailleurs.

[00:20:10]

Petite parenthèse, mais c'est vraiment que j'invite toutes les auditrices à regarder parce que c'est dispo. Il y a des épisodes dans quelques épisodes qui sont encore dispo, mais ils ont retiré quand même beaucoup parce que c'est fini. Mais je voudrais sortir un coffret chez Alma viendrait une sorte de baby boom où on me voyait en train mes l'Oricon.

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Il y avait les accouchements. T'as assisté à plein d'accouchements. C'est dans la maternité de 118 accouchements. Génial! Un cadeau énorme. Et de voir ces familles naître et pisser comme toi, c'est plein d'histoires qui ont galéré. Tant qu'on a eu quatre enfants et un échange fou avec toi, tu bossé là dessus tout en étant enceinte. Moi, j'étais quand même assez fou. Je commence à tourner. Un mois plus tard, je découvre que je suis enceinte.

[00:20:55]

Grosse nausée. Merci. Et donc, j'ai vu mon ventre gonflé au fur et à mesure des tournages. Donc, ça fait un super souvenir pour tellement parce que tout a été filmé. Mais oui, c'est ça. Donc, pendant toute ta grossesse, tu as, tu as fait ce tournage. J'ai fait ce tournage. Ça me tenait énormément à coeur. Mais alors? Du coup, c'est vrai que j'ai travaillé beaucoup et tu me demandais alors si je vivais ma grossesse plus sereinement, alors je vivais sereinement.

[00:21:23]

Par contre, je me souviens des moments où je disais à ma fille je lui disais Écoutez une fille, tu verras plus tard quand il faut travailler.

[00:21:30]

Les mamans, elles, n'ont pas le choix. Elles veulent travailler, il faut y aller. Donc tu accroches, on y va. J'espère que vous n'allez pas trop me juger en écoutant cette phrase, ce que peut être il y en a qui vont se dire. Mais elle est folle. Mais non. À ce moment là, j'ai essayé, moi, de penser à mon bébé et en même temps d'être bien dans ma vie. Ouais, parce que ce projet professionnel était celui que j'attendais tellement très important.

[00:21:51]

Donc, je me suis accroché à moi aussi. Mais malheureusement, j'ai un peu tiré comme trop sur la corde et arrive décembre. J'ai fait n'importe quoi. En fait, j'ai pris l'avion, j'allais faire les courses de Noël, la fille qui n'arrête rien et je me retrouve à réveiller dans la nuit et avoir perdu sans que là, je comprends ce qui se passe.

[00:22:09]

J'ai même très peur que je me dis mince couche en train de perdre ma petite fille tt accomodements. L'âge est à 5 mois et demi. Je file à l'hôpital, mais à ce moment là, c'était les fêtes de Noël. J'étais chez ma mère à Nice et là, on me dit menaces d'accouchement préma. Mais là, je ne panique pas parce que comme j'avais filmé à Saint-Cloud, je connaissais tout leur process. Donc je savais, je connaissais leur langage.

[00:22:31]

Donc, c'est même moi qui ai rassuré Thomas à ce moment là, ce qui est très, très rare. Et je lui ai dit Ah ben là, ils vont me faire une piqûre pour ralentir. C'est marrant ça, c'est très loin, mais je sais que je connaissais les termes. Mais pour la maturation, pour accélérer les poumons, voilà exactement précautions. Mais non, t'inquiète pas, c'est normal. Et voilà. Et je reste à la maternité parce que je devais rester en observation.

[00:22:55]

Et là, c'était un accouchement préma important.

[00:22:57]

Donc ils m'ont dit on rigole pas vraiment. Acquittement total et donc je reste chez ma mère. Ce qui était compliqué, c'est que j'ai dû laisser partir mon fils et mon mari et moi resté parce que nous en avions, parce que c'était les vacances de Noël. Et quand on est resté Noël et après les vacances de Noël se termine. Oui, deux semaines et après, il rentre à Paris rentrer à Paris. Et ça, c'est dur quotidien.

[00:23:18]

Revoir à ton petit garçon d'un an et demi et que toi et Jim Jimmy's, il fait un choix, bisa et on t'as pas le choix et je restais sur mon canapé chez ma maman.

[00:23:29]

Donc à ce moment là, tu te dis que tu allais accoucher à Nice à nouveau ou tu n'en avait pas, toi, tu voulais accoucher à Paris.

[00:23:35]

Ce qui est drôle, c'est que quand même, à chaque fois, c'est mal tombé. Avant, je voulais aquí à Nice, mais j'étais à Paris et là, je vais accoucher à Paris. Bah oui, j'ai eu mal foutu et là, j'avais pris la décision d'accoucher à Saint-Cloud. Donc j'avais, mais sage femme chérie dans la maternité où tu tournette, puis danois.

[00:23:54]

Allez, allez là bas, je tiens bon. Et là, je rigole pas.

[00:23:59]

Je reste vraiment alitée. Je fais quelques plateaux à distance avec les maternelles. Il continue de diffuser, heureusement, avaient beaucoup d'avance. Donc, la série continue. Je passe le flambeau à Djo qui prenait la suite et je rentre à Paris.

[00:24:13]

Tu as pu quand même reprendre l'avion. J'ai pu reprendre l'avion a droit à 7 mois. D'accord. Et là, il me restait de mémoire. Il me restait 3, 3, 4 semaines avant le congé. Matois, d'accord. Et je dis je veux reprendre le travail, mais en même temps, je voulais pas mettre en danger ma fille. Mais sauf que comme Edgar est arrivé à J. Moins 1 a eu un peu dans un truc.

[00:24:34]

Pis c'est vrai, quand t'es enceinte a l'impression que tout le monde te met dans du coton et tu dis maintenant ça va ça, je vais bien et je me dis non, je vais retourner travailler donc chez mes producteurs.

[00:24:45]

Adorable accepte, mais me disent par contre, tu, t'es tu allongé entre les tournages et tu viens en taxi? J'habitais pas très loin. C'était pas trop un problème et donc j'ai vraiment fait en sorte de faire le minimum. J'ai arrêté les tournages et je ne faisais que les plateaux, les lancements de mes sujets, d'accord. Et j'ai pu continuer comme ça.

[00:25:03]

Et merci à eux parce que c'était important à l'époque pour moi.

[00:25:06]

Maintenant, avec le recul, peut être que je ne le ferai pas, mais à ce moment là, c'était hyper important et j'ai accouché deux semaines après. Donc, je ne suis pas allé où elle est quand même sorti assez vite. Ah oui, il balaie au bout du monde. D'accord, elle est sortie deux semaines après son congé mat.

[00:25:24]

Ouais, donc. Sortie Ouest à peu près trois semaines avant terme. D'accord, ok. Et hurla pour ce deuxième accouchement que tu avais une première césarienne. Qu'est ce qui était prévu? Tu voulais tenter la voie basse? Qu'est ce que tu t'étais dit? Alors, pour revenir à ce que j'avais en tête à ce moment là, il faut que j'explique en deux mots l'histoire de Juliette, la petite fille qui a conditionné comme la grande aventure d'avoir des enfants.

[00:25:50]

Juliette est née, mais elle a eu un problème à l'accouchement. Mathilde, sa maman, parce que. Première césarienne et ça n'a pas tenu. Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé. D'un point de vue médical, mais en clair, la césarienne a craqué et du coup, la cicatrice filleules du sang. Bref, c'est un tragique accident. C'est très rare. Mais ce qui est arrivé ce jour là, et donc c'est vrai que après une césarienne a accouché voie basse.

[00:26:21]

Pour moi, c'était quand même un stress, un gros stress. Mais en même temps, j'avais vu des accouchements à voix basse. Je sais que la voix basse et tu torbey mieux. T'entends tout ça, donc. Et donc le fait d'accoucher à Saint-Cloud. Comme je connaissais les sages femmes, j'avais plus confiance et en l'occurrence Delphine qui m'a accouché. Elles connaissent mon histoire. Elle savait que j'étais stressée et je m'en suis remise à elle. Donc, on a tenté la voie basse et on fait.

[00:26:47]

Telma est née, mais d'une manière extrêmement douce. Et c'est vrai que ça m'a fait beaucoup de bien de voir que c'était possible. Parce que moi, ma mère, elle a eu trois césariennes. Donc pour moi, c'était inimaginable. Je pensais même pas arriver à accoucher par voie basse. Très bizarre.

[00:27:03]

Je m'étais toujours imaginé que ça serait césarienne sur césarienne, ce qui me dérange pas parce que, comme moi, ma maman m'avait toujours parlé de césarienne. J'ai pas inouie une vision négative de la première. C'était d'ailleurs très bien passé et j'ai pas ce stress de la césarienne qu'on peut avoir. C'est vrai, je comprends. Moi, souvent, je suis en train de coucher mes copines. Je leur dis toujours Tu dois envisager la césarienne parce que j'ai vu beaucoup de copines traumatisés d'avoir une césarienne.

[00:27:25]

Et là, il n'y avait plus de là. J'ai réussi à faire la voix basse parce que finalement, elle est arrivée comme si elle, elle savait. C'est comme si elle. Elle m'a rassurée à me dire Attends, mais on va gérer une équipe parce qu'elle est arrivée de manière assez douce.

[00:27:43]

Quoi? Errements, ce terme là?

[00:27:44]

Coget, c'était c'était fluide, génial.

[00:27:48]

Et là, Thomin était là, j'imagine. Thomas était là, il a réussi à être là. Cette fois, c'est vrai que c'est un tout autre accouchement et je suis hyper heureuse d'avoir vécu deux accouchements très différents déjà pour en parler, parce que mon métier, c'était quand même d'accompagner 20. C'était bien de pouvoir reparler de chacun et aussi, chacun a eu son moment, chacun son histoire, chacun à ce moment. C'est chouette, quoi? Et là, oui, lui, il a été en mode papa poule.

[00:28:11]

Il a pu l'avoir contre cette petite fille dont il rêvait tant et franchement, lui rend bien parce qu'elle est parfaite sur tous les points avec son père. Elle a dormi plus vite que son frère n'est pas du tout battu. l'Argentine n'était pas douée pour un truc. T'es pas douée pour un truc.

[00:28:30]

A 18 mois elle aussi, elle ne coupe pas le pense.

[00:28:34]

Pendant 6 mois, j'ai dormi à Assise parce qu'elle avait pensé à un refus à l'époque. Mais fait, elle a une anomalie à la trachée. Mais ça, on le savait pas encore. Et je dormais que Atys. Donc contre moi, j'étais assise et là, je me disais que ce serait sympa de faire un projet photo de parents. Tu sais dans le noir parce que je pense qu'on a des positions improbables avec un bébé sur soi. Par contre, je m'interdis de dire que tu n'es pas doué.

[00:28:59]

En fait, c'est juste que tu as fait comme tu as fait, comme elle ne se culpabilise pas.

[00:29:05]

Oui, c'est vrai, mais j'aurais voulu réussir à les faire dormir. Mais oui, mais voilà, c'était comme ça. C'était comme ça, Bourdeaux Glas. Vous étiez la petite famille de 4 avec le garçon. La petite fille, toi en était. Ou alors après? Une fois, elle m'a un peu grandi. Tu avais toujours à l'esprit cette envie du troisième. Est ce que vous en avez reparlé? Est ce que c'est quelque chose qui venait sur le tapis régulièrement?

[00:29:32]

Toi, tu voulais un cardage précis. Donc, j'imagine qu'au bout de deux ans, t'as commence à en parler. Je sais pas. Je vais même reparler au bout de 6 mois. Mais non, c'est pas que je voulais parce que c'est prenant et qu'on a des vies. Prenant mon temps, on veut espacer nos enfants.

[00:29:48]

Mais je me souviens que c'est assez rapidement si j'ai ressorti cette fameuse phrase. Donc j'aimerais tellement pouvoir faire comme dans un épisode de Black Mirror et revenir en arrière et de savoir si ça a été prononcé. C'était moi qui est complètement halluciné. Cette fameuse phrase de dire si on a pas un deuxième garçon pourra faire un troisième et donc moi, je sors. Et en plus, c'est génial. On va pouvoir voir un troisième enfant et là, non, mais pas, c'est pas méchant.

[00:30:12]

C'est qu'à ce moment là, on est épuisé et lui dit attendre. C'est déjà vachement de taf et à sa décharge, il s'en occupe beaucoup.

[00:30:20]

Il me dit encore si, si, toi, tu voulais laisser un peu des activités multiples de côté par moments et être vachement présents. Mais comme je ne veux rien lâcher, c'est compliqué de tout faire entrer dans un agenda. Il a raison, mais sauf qu'à ce moment là, je me prends. Oh non, mince, qu'est ce qui se passe? Je n'avais pas compris que c'était ma dernière grossesse. Et là, tout m'échappe. Donc ça compte.

[00:30:44]

Vous en parlez? Telma À six mois, au début ou au début, on a commencé. Je me suis dit on va revenir dessus, c'est normal. Crevaient, tu dis voilà, c'est Laï.

[00:30:52]

Bah ouais, je vais dire. Je vais revenir à la charge comme pas mal de filles d'ailleurs, bien sûr. C'était quoi ta stratégie? Parce que toi, pour le coup, l'envie, elle était. Elle était vraiment très présente.

[00:31:05]

Est ce que tu étais aussi crevée à ce moment là? Elle n'est pas très présente parce que j'adore Telma. Je suis dans le mode pis on est vraiment décalquer Raymond décalquer. Donc, on est plutôt dans on va assurer déjà de quoi? Ouais, mais par contre, moi, quand on en reparle, je lui dis Attends, ça va être un peu dur pour moi. J'entends les arguments. Tu as raison souvent plus. Je me range vachement à ce qu'il dit parce qu'il a beaucoup d'instinct et il est très bien dans sa tête.

[00:31:35]

Il arrive vraiment à séparer les sentiments. Raisonnable? Je ne sais pas. Il a une bonne vision des choses. Donc souvent, je fais confiance sur ses analyses. Et donc là, je me dis raisonne toi. Il a raison. On est bien un garçon, une fille, mais il y a ce schéma que tu t'es mis en tête et je lui dis depuis toujours avec lequel tu as grandi.

[00:31:58]

Et en plus, comme me suis pas dit, c'est ma dernière grossesse, j'ai pas fait la séance photo, c'est pas tous les clichés que je peux voir.

[00:32:06]

Et même, je pense que Instagram bours aussi beaucoup la tête là dessus. Est ce que tu vois beaucoup de femmes enceintes? Donc tu as l'impression que oui, c'est plus présent. Je vois aussi des filles qui postent qu'elles ont eu leur troisième. C'était le plus beau cadeau, que c'est plus facile.

[00:32:20]

Donc tout ça, tu rentre dans ma tête et je lui dis à ce moment là, je pensais Tamas avait un an et demi ou un truc comme ça. OK, j'entend. Par contre, à mes 38 ans, tu as passé une seule année. Je pense que je vais. Je vais beaucoup y penser. Pourquoi 38 ans? Parce que je me dis que c'est encore l'âge. Possible. Je sais pas. Je sais, je ne saurais pas t'expliquer cet âge.

[00:32:41]

Tu étais Meazza comme comme limite de pour tomber enceinte.

[00:32:46]

Oui, élargissait petit, je ne sais pas. A partir de 39 ans, à plus de risques, t'as ça en tête. Donc, je pense que je m'étais enlevé un an. Je me dis 38 ans et donc j'ai 38 ans depuis 2 mois. Et donc c'est clair que ça, ça me trotte dans la tête.

[00:33:00]

Qu'est ce que tu projette dans cet éventuel troisième enfant? Troisième grossesse? Est ce que tu dis que tu ferais tout différemment?

[00:33:07]

Vraiment, tu changerais?

[00:33:09]

Non, je continuerai. Habitude ta presque même ta préparation. Est ce que tu voudrais tester des choses? Est ce que tu as aussi cette frustration de ne pas avoir testé des trucs à Clairmarais aujourd'hui? Oui, comme quoi. Et plus de choses. Bah, déjà, je ne me coûterait plus, c'est à dire que je prendrais plus de moment pour moi, encore plus dans la conscience du moment.

[00:33:33]

J'ai l'impression d'avoir eu mille vies à chaque fois pendant mes grossesses et d'avoir pas assez savouré. Je ne prendrai plus de photos. J'ai pas énormément de photos de moi enceinte et après je me poserais plus assez la l'apprêt ou tu reçois beaucoup de monde. Et bien ça, Chouffe, que c'est une erreur. Un des buts est tellement joyeux, tellement vite, pas partagé. Mais je crois que j'aimerais plus être dans ma bulle, respectais beaucoup plus le temps de sieste avec ton bébé.

[00:34:02]

Vraiment, un cocon, quoi. J'ai envie de détends un espèce de petite bulle avec ce bébé, quoi. Et ça, ça devient parce que t'as acquis plus de connaissances, que t'as rencontré plein de femmes, que tu suis des comptes Instagram qui inspirent. C'est vraiment que j'ai été trop speed pour mes deux premières grossesses. Je suis allé trop vite, j'ai pas. J'ai pas compris que c'est moi. Alors pour Telma, je me souviens, je me le répéter, je profite.

[00:34:29]

Ça passe vite. Profil, ça passe vite. Mais sauf que je n'ai pas réussi à arrêter le temps et que peut être qu'avec ce troisième bébé, j'arriverais.

[00:34:36]

C'est impossible, mais j'ai envie d'y croire que tu peux un peu plus arrêter le temps et faire prolonger un peu cet état de grâce qu'on a les plus belles années pour les femmes. Qu'est ce que tu regretteraient le plus de ne pas vivre? Est ce que c'est une grossesse? Est ce que c'est la partie, le tout petit bébé? Est ce que c'est, je pense, le tout petit bébé quand même? La grossesse, c'est moi, je. Des grossesses horribles.

[00:35:05]

C'est pour ça que c'est même drôle que je vais y retourner parce que j'ai des nausées violentes pendant deux mois. Tu es vraiment violente et donc ce n'est pas une partie de plaisir. Mais en même temps, j'adore cet état là.

[00:35:19]

Je trouve les femmes magnifiques, enceintes, ça me fascine et je trouve que deux, c'est trop peu. Mais en même temps, en même temps, c'est ça la magie. Et donc, il faut l'accepter, quoi. Mais je pense que c'est peut être que je veux attraper la vie. Il y a un côté ouest. J'ai envie de vivre un moment où tu vis vraiment, où tu donnes la vie dans le petit bébé va me manquer. Pourtant, c'est difficile.

[00:35:41]

C'est hyper difficile, mais ça me fait quand même rêver. Mais je pense qu'il faut vraiment que je coupe le nombre de comptes Instagram de bébé, alors c'est non.

[00:35:50]

Mais je pense que j'en parlais tout à l'heure d'Instagram, mais. Je pense que évidemment, ça n'est pas étranger à tout ça. Quelle quelle place toi ça, justement? Toutes ces influences. De par l'image, de par ses photos, est que ce que tu considères, que c'est un des vecteurs vraiment précisant, je pense.

[00:36:15]

Parce que en plus, tout est magnifié. Enfin, vois tu vois des photos tellement belles d'une femme enceinte et du coup, ça donne envie alors que ça soulage. Si elle a fait la photo, elle avait hyper mal au dos. Mais ouais, je trouve que moi, en tout cas, je suis une éponge et clairement, je pense que ça me conforte dans ce rêve.

[00:36:37]

Quoi? Ouais, mais après, il faut que je sois raisonnable et que je m'écoute et que ma vie est très bien aujourd'hui, que j'ai quand même 2 enfants. C'est magnifique, mais je suis toujours en balance. En fait, c'est pour ça que c'est bien qu'on en parle aujourd'hui parce que je me dis peut être que ça va m'aider en parlant de prendre une décision réelle.

[00:36:57]

Oui, parce que là, je te sent pas encore complètement décidé. T'es en process. Donc, c'est quoi la stratégie? Est ce que tu penses que t'as encore des arguments? Pourquoi Thomas? Ou est ce que tu penses qu'il va vraiment falloir? Je déteste cette expression, mais faire le deuil du 3ème, du petit troisième, voire de l'enfant de plus. Quoi? Non. Moi, je n'ai pas de stratégie, mais c'est sûr que pour l'instant, je n'ai pas refermé.

[00:37:23]

On va dire que la porte reste un petit filet.

[00:37:27]

J'ai pas refermé parce que j'ai besoin encore de ce tout petit filet d'espoir si je vais être honnête, mais tu vois typiquement la acheter une maison. Et sur les plans. Au début, il y avait une troisième jambe avec une quatrième chambre d'enfant et c'était ridicule.

[00:37:48]

Elle était minuscule, valait mieux abattre une cloison et faire un peu de salle de bain. Au début, je n'arrivais pas à abattre la cloison et à un moment, j'ai dit. En fait, Thomas n'avait pas la solution. Il était comme ça, on en faisait un dressing, mais moi, dans ma tête, je me disais ça peut être une chambre et tu vois.

[00:38:03]

Après, j'ai été honnête. Je lui ai dit Ecoute, il faut abattre la cloison et faire une plus grande salle que ça devient ridiculement petit. Ça ne sert à rien, mais c'était difficile. Mais gérer ça en tête. Je sais que ça pèse beaucoup. Pas mal de filles, tu vois? Et j'ai eu une discussion récemment avec une copine. Essaie elle aussi. Ça a été vraiment dur de se dire j'arrête à la maternité. Ça, c'est un vrai truc aujourd'hui et je pense que on a envie de tellement de choses.

[00:38:31]

On est dans une société où on a toujours tout. Et de se dire Bah ça non, je ne vais pas la voir. C'est important de se le dire aussi. Et c'est oui et c'est une frustration qu'il faut ravaler. C'est dur, ça a du mal à passer. Qu'est ce qui, pour toi, aiderait finalement à clôturer ce dossier? Est ce que tu penses que tu es capable, vraiment, de refermer ce livre là? La maternité est projeté dans autre chose.

[00:39:00]

Alors je pense que ça va traîner. Chut, j'arrive pas au point final. C'est dur, je trouve. Mais la maison, c'est un autre projet et je pense à Amélie. Partir sur autre chose. Mais oui, être concentré sur autre chose. Mais parce que en vrai, tu pourrais tomber enceinte à 40, 41, 42 ans. Non, mais tu t'es 1038 comme 39 comme comme Deadline pour une folle. On sait aujourd'hui quand même que les femmes peuvent tomber enceinte bien plus tard.

[00:39:28]

Mais oui, clairement. Mais après, il y a les cardage que tu veux pas, non? Resin du tout, mais toujours ça, c'est du conditionnement débile. Mais moi, ma maman m'a toujours dit J'ai eu ton frère tardivement et elle avait 36 ans. Tu as servi, mais c'était bien sûr une autre époque. Mais tu vas yavait l'histoire aussi. À l'époque, on voulait faire faire des amniocentèse. À 36 ans de Goffette, je pense que moi, dans ma tête, je me dis il faut pas trop tarder.

[00:39:55]

Mais encore une fois, tu as raison. Et j'en ai vu plein. Et Rosman qu'aujourd'hui, on peut tomber enceinte plus tard parce qu'on n'a pas les mêmes vies. On commence plus tard, mais c'est vrai que je ne sais pas pourquoi il y a ce truc de fou, prend la décision maintenant. Après, ça se trouve, j'aurai effectivement un petit accident. Doreau Et hop, doral le problème. Mais là, je vais écouter ce podcast et je vais me marrer ou pas.

[00:40:21]

Mais non, en tout cas, il faut que aujourd'hui, c'est un cheminement. Pour moi, c'est un choix d'en parler avec toi, ça m'aide. Et peut être en lisant les commentaires des autres femmes, ça va m'aider.

[00:40:38]

Mais t'as besoin de. J'ai besoin d'être convaincu, en fait, dans un sens comme dans l'autre. Ou alors d'arriver à convaincre Thomas. Mais je n'arrive pas à le convaincre que j'aimerais que ça vienne de lui. Ça m'aurait arrangé que ce soit lui qui prenne la décision. Shing Flipper, mais. J'aurais adoré voir une voyante. Je ne vois pas de voyante faire jouer une voyante qu'elle me disait tu sais si j'ai raison. Je déteste prendre des décisions et ça, c'est la grosse Destombes, ma vie.

[00:41:07]

Mais oui, mais suis très partagé, très, très chaud, hyper dur. On a des périodes de nos vies. On doit assurer notre carrière, assurer avec nos amis, assurer en tant que fille d'être là pour nous, parents, et en même temps devenir parents. Et donc, tout va très vite, je trouve.

[00:41:28]

Et moi, j'avais envie de réussir tout et l'impression de n'avoir pas assez réussi. Oui, j'ai l'impression que tu tu t'en veux vachement fait sur plein de trucs. Tu mets la barre très haute. Si, si, tu imagines un éventuel troisième enfant, tu te sens aujourd'hui si différente que tu penses que tu ferais vraiment arriverait à atteindre. C'est aussi. Ça serait aussi potentiellement très pressurized de vouloir cocher toutes les cases que tu n'as pas coché pour les précédents.

[00:42:02]

Si c'était ça aussi, ta manière de justice maternité, c'est possible.

[00:42:06]

C'est ma mère, en tout cas, de vivre ma vie, mais j'essaie de me calmer. J'ai l'impression d'être plus. On le dit, tu vas à 40 ans, à moins de choses à prouver. Je pense qu'on est plus sereine, plus posée. A partir d'un certain âge, parce que tu t'es prouvé des choses. Et donc, à ce moment là, je pense, était plus prête dans ta tête à accueillir cette maternité. Cette grossesse, ce bébé.

[00:42:27]

Et tu es plus disponible.

[00:42:29]

Moi, j'ai été là pour mes enfants. J'ai aimé, mais j'ai. J'avais toujours un autre truc aussi en tête. Ouais. Sauf que malheureusement, le moment le plus mature dans ta tête correspond au moment où, en fait, ton corps ne l'est plus. De plus, ou en tout cas, n'est plus dans les conditions idéales en terme d'âge. Et c'est vrai que c'est un film mal foutu.

[00:42:53]

Ça, c'est clair, c'est mal foutu et c'est ça qui est compliqué.

[00:42:56]

Je pense que cette envie d'essayer de dernières fois dans de la sérénité parce que notre grossesse, pour toi, ben oui, parce que t'as envie de se servir de tout ce que tu a acquis, va amener cette maturité, qu'elle soit mise à profit pour que là, enfin, tu peux le vivre plus sereinement.

[00:43:17]

Puis on te dit tu vois la première, c'est quand même très compliqué et ça ne fait pas beaucoup de grossesse pour apprendre le métier de maman. C'est vrai, c'est très joliment dit. Merci beaucoup Carole pour sa revue Sarah. Ecoute, je te souhaite en tout cas quelle que soit la fin de l'histoire. A la suite de l'histoire, je te souhaite d'être en paix avec ma décision. Je vais essayer. Par contre, je me promets pas de ne pas regarder avec envie.

[00:43:52]

Une famille de cinq dans la rue. Merci en tout cas pour toutes ces confidences et belles routes. Voilà, c'est la fin de cet épisode qui, je l'espère, vous aura plu et vous aura permis de vous sentir moins seul. Si vous êtes comme Carols, face à ce choix cornélien de faire ou pas un dernier enfant, merci encore, cher Carole, pour ton temps, ton sourire et bonne humeur. J'en profite aussi pour vous dire de vive voix.

[00:44:24]

Un grand merci pour l'accueil que vous réservez à mon livre qu'on doit déjà réimprimer tellement vous l'aimez. C'est complètement fou. Et merci aussi pour tous les petits mots. Tellement sympa de m'envoyer chaque jour. Vous pouvez pas savoir à quel point je suis touché par votre bienveillance et il me tarde d'aller à votre rencontre un peu partout en France. En attendant, on se retrouve lundi prochain pour un nouvel épisode. Je vous embrasse. Et puis, bien sûr, langue, mais.

[00:44:56]

Ha ha! Ha! Ha! Ha! Ensuite, tout à fait, ça doit armi. Thermophiles Verny Time to WAZ, Ori.