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Bonjour, je suis Clémentine et je vous accueille sur le premier podcast qui vous parle de Maternité autrement. Vous entendrez ici des femmes qui vous raconteront leurs expériences de mères sans filtre et sans compromis grâce à leurs récits. Vous serez, je l'espère, rassuré et émerveillé, réconforter et déculpabiliser. Bienvenue dans le merveilleux monde d'une maternité décomplexée. Bienvenue chez Bliss. Audrey Hepburn disait que le plus difficile dans la maternité, c'est cette inquiétude intérieure que l'on ne doit pas montrer.

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Et si je laicite aujourd'hui, ce n'est pas pour me faire un revival du générique de baby boom et parce que je trouve cette citation très juste pour illustrer ce nouvel épisode. C'est vrai, quoi? Porter un enfant jusqu'à terme, ça peut être tellement inquiétant. Le faire naître aussi. Et puis ensuite l'élever, le faire grandir dans un foyer qui se doit d'être stable et résistant aux tempêtes conjugales. Un programme tout simplement vertigineux. Quand on y pense, quand elle est tombée enceinte de sa première fille, Babette est aussi tombée des nues et a dû accepter ce bébé surprise dont la naissance a eu vite fait de balayer tous ses fantasmes de maternité parfaite.

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Sa fille Cerise lui aura appris à être maman et la petite Salomé, arrivée après deux fausses couches, lui permettra de tester un peu plus sa capacité à absorber les chocs menace d'accouchement prématuré à seulement 2 mois de grossesse, allaitement strict pendant sept mois, puis opération vitale à 10 jours de vie. Cette petite sœur tant attendue chamboulera une fois de plus les rêves de perfection de Babette. Alors, à quel moment accepte t on de mettre de côté ses rêves pour faire place à la réalité?

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Comment transformer ses désillusions en lâcher prise? Je laisse Babett vous raconter son histoire et comment elle a su se réapproprier sa vie pour concrétiser d'autres rêves.

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Bonjour Babette. Salut Clémentine! Merci à toi pour l'invitation. Je suis très content. On va se parler vraiment de ta trajectoire de femme. Si aujourd'hui, puisque tu vas quand on s'est parlé, tu m'as vraiment. Ça m'a touchée. Tes messages, tu me disais à quel point, à quel point la maternité avait transformé ta vie, avait révélé à toi même. Et c'est vrai que pour beaucoup de femmes, c'est le cas. C'est que tout d'un coup, le devenir mère est un révélateur de la femme.

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Donc, je suis très contente qu'on en parle aujourd'hui ensemble. Donc, je vais te demander de te présenter s'il te plait me donner ton nom, prénom, ton âge, d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie et de qui est composé ta femme, s'il te plait. Alors je m'appelle Babette. Qu'est ce que je fais dans la vie? Je suis infirmière libérale aujourd'hui. J'ai 39 ans et ma famille est composée de Wiliam, qui est mon mari, Cerise qui, ma fille aînée, Salomé, qui est la cadette Cerise.

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A quel âge? À 12 ans Salomé? À 7 ans? Ah oui, j'oubliais Arthurs, un petit bonhomme important. Ça fait comme un temps avec Wiliam. J'avais cru depuis l'âge de 20 ans. Donc ça fait 19 ans qu'on ensemble, ça fait l'affaire qui roule. Ben oui, on dit rien. On dirait bien que vous vous êtes rencontrés. Comment on s'est rencontrés dans le train? C'est fou comme dans les films de Bresson. LCDR Vous preniez le même train tous les matins dans le même wagon?

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Le train à la même heure est tellement romantique.

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Et alors? Un jour, il est venu aborder Je viens vers moi. Il me dit bonjour, je dis bonjour et il me dit non, mais il fallait que ça arrête. Si je regarde, j'ai préféré venir vous parler. Je me suis dit Mais quelle audace il a, lui! Et du coup, l'idée culottée. Je vais regarder du style tu te prends pour qui? Et ça m'avait charmé. Bah ouais, mais en fait, la façon dont il a fait me montrait que c'était déjà pas habituel pour lui et ça m'a charmé.

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Tu vois, et je comprends les hommages, mais totalement. Il t'a fait craquer et il a eu raison. Tu vois comme quoi l'audace paye exactement. En tout cas, ça a payé. Et il a bien fait. Ça fait 19 ans que ça roule. Quand tu a rencontré Wiliam et que tu t'es tout de suite projeté, est ce que pour toi, il y avait une grande importance à construire une famille, à faire des enfants rapidement? Forcément, parce que tu te projette dans ce que tu vis.

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Et moi, l'image que j'ai de l'amour, du vrai, c'est celle de mes parents. Mes parents, ils sont ensemble depuis que ma mère a 16 ans et mon père, je ne sais plus trop quel âge. Aujourd'hui, ils sont dans la soixantaine. Ils sont toujours ensemble. Ils appellent Tic-Tac. Ils ne font rien l'un sans l'autre. Je suis toujours aussi amoureux. Ils sont toujours aussi amoureux. Ils se vane pharma. Je trouve ça super mignon, une vie ensemble.

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Voilà donc quant à cet exemple là. Forcément, on aspire à la même chose. Est ce que vous en avez parlé ensemble? Est ce que l'envie d'enfant est venue communément? J'ai commencé à en parler. Lui dira J'aimerais bien avoir un enfant avec toi plus tard, vers l'âge de 23 ans. D'accord, lui, quand j'en parlais juillet et pendant longtemps, j'ai cru qu'il ne voulait pas. Après, il m'a dit que ce n'était pas qu'il voulait pas, mais c'est que toi, à 23 ans, tu te sentais prêt.

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C'est pas que je me sentais prête à être maman. Maintenant, je savais que je voulais que mes enfants aient ce papa là. OK, maintenant, à 23 ans, je n'étais pas prête. J'étais prête à vivre avec mes copines, à faire la fête. Oui, plutôt à d'autres préoccupations que d'avoir un bébé. Changer des couches. Mais je savais que c'était lui que je voulais à mes côtés. Tu voyais déjà maman être maman. Je voulais être maman.

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Tu sais, à l'âge de 17 ans, j'étais parti à un rendez vous gynéco. Ma mère m'a accompagné et le médecin m'avait dit écouter du monde et fait des examens parce que je n'avais pas mal de douleur. Et le médecin m'avait fait comprendre en gourault avoir des enfants. Pour moi, ça risquait d'être très compliqué. A 17 ans, on a donc du coup, à 17 ans, ça, ça n'a pas forcément d'impact parce que t'entends ça, mais ça de loin.

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Par contre, aux oreilles de ma mère, ça avait été inacceptable. Elle a rejeté le truc refusé en disant ma maman et tout. Donc je me rappelle qu'on était sorti de là. Elle me disait maintenant écoute donc. On est une famille qui prie énormément. La foi est une place importante dans notre vie. Donc, elle me disait Okay, c'est un médecin. Science, d'accord. Mais la science n'étant pas parfaite, non. On va prier et tu auras des enfants comme ma mère m'avait dit ça, ayant énormément conscience à ma maman et surtout ayant encore plus confiance en Dieu.

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Je me disais OK, mais il a dit qu'il avait envie de dire moi, je serai maman dans ma vie. Donc tu avais confiance. J'avais confiance en. C'est vrai que ce qu'on te dit à cet âge là, même si ça passe un peu de la tête, c'est quand même des moments importants, surtout par rapport à ta mère. Qui tu vas, tu? Ta mère aurait paniqué et aurait dit Ah là là, c'est une cata! Il va faire faire des examens?

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Non? Au lieu de ça, il te dit non, t'inquiète ça, ça va bien se passer. Tu vas avoir des enfants. Donc elle m'a rassuré. Donc voilà Teshigawara, tu étais conditionné, tu étais programmé pour que ça se passe bien. Finalement, toi, tu t'es, tu t'étais dit quoi? Tu es ce que tu avais pas un plan dans ma vie? Oui, maternité, t'es dans ma tête. 30 ans serait diplômé. On aurait d'études, on se serait marié.

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On aurait acheté un appartement en plein coeur de Paris. On aurait un premier enfant, un garçon, forcément, et peut être après une fille et peut être encore un garçon.

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Entre temps, on aurait voyagé dans la vie parfaite. Dakar dans ma vie? Ouais, ouais. Sauf que ça s'est bien passé comme ça.

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Ça s'est passé autrement et pas du tout passé comme ça. Moins bien, mais différemment. Donc, ce qui est arrivé? Je suis tombée enceinte à 26 ans. Il fuyait toujours les grandes villes en parlant un peu plus. Mais bon, c'était pas. On savait, à 26 ans, on savait qu'on voulait des enfants ensemble, mais on ne voulait pas des enfants cette année. Oui, votre histoire était solide. Notre histoire était solide, oui, mais le projet d'enfant n'était pas pour tout de suite.

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Donc, vous vous protéger? On se protégeait. J'avais ma pilule qui prenait la pilule. Je prenais la pilule. OK. Et à la période où j'ai appris que j'étais enceinte, j'avais mes règles. Pour moi, je n'étais pas enceinte à temps. Et si c'était un baiser, je sais que ca hardenne ta mentalite. Avant, j'étais tombé malade et donc on m'avait administré un antibiotique. Le coût des antibiotiques, tu connais?

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Tu n'es pas la première à annuler la contraception. Sauf que je ne le savais pas pour ne pas faire flipper tout le monde.

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Ça n'arrive pas avec toutes les pilules et avec tous les anti. Mais c'est vrai que dans certains cas de figure, dans certaines associations chimiques, l'effet de l'un annule les brevets de l'autre. Et ça a bon vieux parti de mieux se renseigner au préalable. Ouais, donc, car pour moi, c'était impossible et dans la tête du m'est tombé dessus d'ailleurs, parce que tu avais des règles. En fait, j'avais mes règles. Après, le truc, c'est que tu vois autour de moi.

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On est quand même un bon groupe d'amis femmes. L'une d'elles trouvait que mon comportement avait changé et trouvait que je n'étais pas pareil, que j'étais plus nerveuse, que j'étais malade. Elle trouvait que je n'étais pas comme d'habitude. Rien n'arrêtait pas de me souder. Mais Babett, y'a un truc à faire, un test de grossesse. Lâchons avec ton test de grossesse. Je ne suis pas enceinte, j'ai mes règles et un matin, elle est partie en secret chercher un test.

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Un test est venu me réveiller. Ça me soubelet à me traîner aux toilettes. J'ai fait Hufnagel. Le test était positif et je me rappelle que j'étais assis avec moi dans les toilettes, plus ça, j'étais assise et je regardais Struck. Et je me suis dit ma vie s'arrête. Mon avenir parfait, je l'avais tellement tracé que tout cette grossesse venait tout chambouler. Ta vie, tu voyais ta vie défiler, quoi? Ta vie rêvée et ma vie charités doux qui remontait à la surface.

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Le rendez vous avec la gynécologue, avec le gynécologue qui m'avait dit que je n'aurai jamais d'enfant. La survenue 26 ans, mes études, mes parents. Wiliam. Sa réaction? Tu sais, c'était. Et puis on peut ça. Je suis quelqu'un qui cogite énormément, qui écrit énormément. Donc, j'ai dû remplir un journal intime en 48 heures de tout et de n'importe quoi, de toutes les équations qui traversent la base, que j'étais partagé entre la fascination que moi, je sois capable.

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La preuve, j'ai eu raison de croire parce que aujourd'hui, je porte la vie. Tu as toujours voulu avoir un enfant de Wiliam depuis que vous êtes ensemble. Aujourd'hui, un enfant, tu doute de toi ou du moi, de l'amour qui peut te porter dans la panique totale, la peur de la réaction de tes parents. Mais il y avait un petit soupçon de joie. Et à quel moment vous vous êtes retrouvé tous les deux pour voir, pour en parler le soir même.

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D'accord, on s'est retrouvés tous les deux bons et là, il fallait. Il fallait parler là. On a discuté et je j'étais quand même pas mettre sur la défensive en mode de gladiateur.

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J'y vais quand je me protège et ne servait pas à grand chose parce que lui, il était heureux d'avoir un enfant avec moi. Sauf que, comme moi, il se demandait comment on allait faire financièrement? Professionnellement. Comment ça fonctionne? Un bébé? Qu'est ce qu'il faut qu'on fasse maintenant? C'est lui mettre une pression de dingue. Une place de malade? Bon, mais vous avez basculé du côté de la joie? Oui, elle a basculé. Lui, il n'a pas paniqué.

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Il était Phipps et vous étiez flippé, mais pas paniqué. J'ai l'impression, nouez. Voilà, c'est exactement. Mais dans l'ensemble, ça s'est bien passé et j'ai aimé être enceinte. J'ai aimé être enceinte et j'ai d'autant plus aimé quand j'ai commencé à parler à mon ventre. Donc à rythme, sans savoir que c'était sa vie et en s'excusant en faisant comprendre que ce n'est pas que je ne voulais pas, mais c'est que je pensais que je n'étais pas prête et qu'elle va arriver dans une famille qui se construit.

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Je parlais beaucoup avec l histoire de la rassurer parce que bien après, j'ai culpabilisé. Et puis tu sais, quand tu 50 enceinte et que tu te retrouves seul dans une baraque, tu parles avec Balbino. Je ne sais pas si toutes les femmes qui le font, mais moi, en tout cas, je parlais avec le bébé qu'il y avait dans mon ventre et ça me faisait du bien de communiquer avec elle parce que je savais qu'elle entendait ma voix et donc ça a fait du bien de verbaliser.

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En fait, toutes les tergiversations dans lesquelles t'étais passé parce que c'est vrai. Une annonce et une grossesse comme ça, aussi inattendue que celle que tu as vécue. Ça peut varier physiquement. Il faut que ton cerveau se switches, quoi. En fait, comme j'ai toujours dit, celui est arrivé avec ses cadeaux Selys à l'arrivée, un mois après où il a trouvé le poste de sa life. Moi, ça m'a reboosté parce que j'ai dû arrêter, moi, du coup, ma scolarité pendant la grossesse.

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Donc ça m'a donné encore plus de courage pour recommencer, continuer. Et tout dégommé le matin. On savait pourtant, Slovènes, tu as accepté cette nouvelle vie qui allait, qui allait arriver et cette famille qui était en train de se construire. Comment? Comment s'est passée son arrivée? Comment tu appréhendaient? Est ce que tu lipetsk qui était impatiente et qui était excitée tout en même temps? Je crois que j'ai bien commencé à paniquer quand j'ai eu des contractions qui qui préparaient son arrivée miraculeusement.

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C'est quelque chose. Ah ben oui, c'est quelque chose. Comment s'est passée la rencontre après cet accouchement exceptionnel?

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Pour moi, il est exceptionnel parce que j'ai eu la peur de ma vie. J'ai eu la peur de ma vie, n'arrivais pas à bien me piquer pour la péridurale. Ça a été très long. Je suis arrivée à 6 heures du matin et elle est arrivée quasi à 23 heures. Oui, mais la rencontre a été magique parce que pour la première fois de ma vie, je rencontrais quelqu'un que j'aimais plus que n'importe quoi au monde. N'importe qui, tu sais.

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Et en plus de ça, c'était pour moi la. C'était l'amour de Babette et Wiliam, ça veut dire que c'était le meilleur de nous deux dans un petit être qui pleurait, qui avait des bras, qui avait des cheveux, qui était parfait kétanou et qui s'appelait Selys. Donc, c'était plein d'émotion. Elle était là, ils sont Tyner s'élève. Franchement, c'était pour moi la plus belle chose que j'avais vu et elle portait très bien son nom. C'est son prénom.

[00:15:54]

Elle est parfaitement bien et elle aura à ce moment là. Est ce que tu as senti que ta vie prenait un nouveau tournant? Ah bah, c'est sûr qu'elle allait changer ma vie dès la première nuit. Elle a changé ma vie, donc sans eux, ma vie, ça, c'est sûr. Mais tout ce que je savais, c'est que j'allais donner le meilleur de moi dans tout ce que je ferais, parce qu'aujourd'hui, à ma charge, j'avais un être humain et c'était à nous de faire en sorte que ce mini être humain soit une meilleure version que nous, en fait.

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Tu vas nous aimer dire.

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Donc là, tu bascule dans ce que l'on appelle la représentation de la mère parfaite qui n'existe pas.

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Tu sais, tu comprends pas.

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Je vois bien là cet fait décoller des illusions avant les désillusions, la désillusion. Ton enfant ne dort pas ou Tom, enfant, hurle Tu ne sais pas pourquoi t'as tout fait à bout. Tu veux garder ton charisme devant les gens, mais les gens voient bien que tu vas exploser.

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Et oui, tout ça. Un enfant est un être humain avec des émotions. Ce n'est pas un robot, ce n'est pas ta poupée. Tu sais, tu n'as pas ce que je suis. Je n'en sais pas ce que tu veux. S'il ne veut pas faire. Tu ne peux pas le forcer. Donc voilà. Illusions, désillusions, illusions, désillusions. Et puis, ça secoue pas mal. En plus de ça, ta vie de couple? Clairement, tu as un petit pas en suspend.

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Ça, personne nous le dit. Tu sais, moi, je dis toujours quand on me pose des questions, j'ai jamais couché avec un mode d'emploi. Voilà comment on fait. J'ai appris sur le tas. J'en Yché. J'ai payé le prix. Voilà le résultat. Tu sais. Et le résultat, c'est que toi, déjà, tu acceptes que tu n'es pas parfaite et que tu n'y arrivera pas. Donc, arrête, lâche prise. En fait, ça a été dur.

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J'étais bien accroché à ma version de l'amendement perfectionna. Sauf que ce vises m'a ramené à la réalité. Elle m'a remis les pieds sur terre. En fait, non. Tu fais du mieux que tu peux. Tu feras pas de façon parfaite. Si j'ai envie de détruire tout le monde parfait, je le détruit. Donc, j'ai appris à lâcher prise avec Cerise. J'ai appris la patience. J'y ai appris aussi à la lâcher. L. L. Tu sais parce que j'avais peur qu'on fasse du mal, qu'elle est mal, qu'elle se salisse, qu'elle tombe malade, que si sa peur de tout un moment, c'était invivable.

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Sûrement pour elle, mais surtout pour moi. Et puis, quand t'es jeune maman, tu es trop fière pour aller dire aux gens qu'est ce que vous pensez de ce que je vis? Est ce que vous pensez que tu ne pas d'aide parce que t'es parfaite de toute manière, ait envie de montrer que tu ne sais pas? Tu sais, comme je dis aussi souvent, c'est que je jouais à la maman jusqu'au jour où j'ai. Compris que moi même j'en avais marre de jouer à la main et qu'il était temps que je sois la maman.

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C'est quoi Sobey's?

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Elle a appris beaucoup de choses sur ma soeur, mais elle m'a elle mabe. Elle m'a fait découvrir beaucoup de choses sur moi. Qu'est ce que justement? Qu'est ce qui fait partie des choses que tu que tu dis à tes copines qui n'ont pas encore d'enfants, comme en terme de mise en garde à la plus grosse? N'oublie pas ton couple, jamais ça. C'est le meilleur conseil que jamais. Vraiment, parce que une mise en garde, aucun conseil.

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Moi, en tout cas, tu es maman, ok, mais avant d'être maman, tu es une femme. N'oublie pas ton histoire d'amour autorise 3 à octroyer du temps qu'avec ta moitié. T'inquiète, ton enfant va pas mourir. Ta personne qui garde ton enfant s'en occupera très bien. Et t'inquiète pas, tu vas pas, tu, tu vas pas étouffer, continuera à respirer et tu seras d'autant plus heureuse de revenir et de revoir ton enfant. Votre couple a été en difficulté après la naissance de cerises.

[00:19:54]

Je veux dire vraiment pas que ça a été en difficulté, au point que l'on puisse se séparer. La chance que l'on a eue, c'est qu'on est ensemble depuis l'âge de 20 ans, donc on se connaissait. Et comme je disais, on communiquait énormément. Mais ça, c'est parce que toi, en tant que maman, tu te rends pas forcément compte. Takumi, de la fatigue es toujours au taquet. Là, tu vas être partout en même temps.

[00:20:14]

Enfin, à côté, à quelqu'un qui est observe. Tu vois, moi, Wiliam, il serait jamais venu, me direz ma cocotte. On est une famille et je suis là aussi. Et puis, je suis ton amoureux aussi. Je ne sais pas si aujourd'hui, on serait encore ensemble. Je sais heureusement que on en a discuté. Heureusement qu'il a pris ses billets pour aller. Direction Barcelone, c'est à dire histoire qu'on passe du temps ensemble sans emmener à Barcelone.

[00:20:42]

Quand il a pris les billets, j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter. C'était inenvisageable pour toi de laisser ta fille. J'ai cru que mon père allait s'arrêter. Je te dis tellement j'avais peur que la personne qui s'occupe de s'avisent n'y arrive pas. Comme moi, je m'occupais de Savièse parce que j'étais persuadé qu'il n'y avait que moi qui savait avec moi que moi du moins. Et au final, c'est le plus beau cadeau qui m'a offert parce que ça m'a permis des gens de me consacrer à moi au bout de 45.

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Qu'appelles tu te rends compte que ta fille, elle, respire toujours et que ça va très bien et qu'elle est heureuse? Donc, peut être que cette séparation, du fait aussi du bien et tu réalises que ouais, avant tout, on a un couple. Notre histoire d'amour est importante pour cet enfant reconnecte à votre amour et c'est comme ça en fait.

[00:21:28]

Histoire, je pense, a pris une nouvelle direction. Donc, vous êtes revenu de ce voyage regonflé à bloc qui regonflée en se disant encore amoureux, amoureux, amoureux et en se disant que on allait vivre tous les 3 maintenant. Bon, et alors? Donc, Faites Divide après a démarré après a démarré avec des grands moments de solitude, d'autres pas. Enfin, voilà, on a réussi à trouver notre rythme. Et ça, c'était cool, en fait.

[00:22:03]

Mais à l'intérieur, n'était pas perturbé, disait elle. Aussi tranquille que ça. C'était chouette et on a kiffer votre parentalité tant redoutée puisque puisque vous arrivez plus tôt que prévu, Dentés est blanc et que dans les faits aussi. Parentalité, finalement, vous l'avez fait, vous avez osé. Vous avez composé, on a fait notre sofala et une image de la parentalité parfaite, totalement explosée parce que ça n'existe pas. Tu es le parent qu'il faut pour ton enfant.

[00:22:36]

Tu vas galérer, chier, mais tu vas vivre aussi de supers moments. Franchement, vivre ça, ça m'a permis de devenir moi. Ça a permis à Wiliam de devenir lui. Tu sais vraiment et c'est en ce sens là que ça nous a changé. On n'avait pas besoin d'être les caricatures de nous mêmes. Tu sais pour qu'elles nous aiment. On avait juste besoin d'être nous. Parce que c'est ce qu'elle attendait de nous. Et ça, tu tu réalisé?

[00:23:04]

Tu a compris au bout de combien de temps avec le temps. Et aujourd'hui, je continue encore tous les jours, en fait. Moi, je lui dis à chaque fois Selys nous apprend. C'est avec elle qu'on est devenu parent. C'est avec elle qu'on est devenu une famille, qu'on on a appris grâce à elle, avec elle, à cause d'elle. Et aujourd'hui, on continue encore et jusqu'à la fin, on continuera bien sûr jusqu'à la mort du roi fou qui est fou.

[00:23:29]

C'est ça qui est bon et c'est ça qui est flippant. Mais on a signé, on peut pas revenir en arrière.

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Et alors? Qu'est ce que vous disiez avec Wiliam sur la suite? Sur l'éventualité d'une fratrie? T'avais envie d'enchaîner. Moi, j'avais envie de. Trois ans d'écart et à l'époque, je ne voulais que deux enfants et toi, tais toi de à ce moment là, mais je venais de sortir d'un accouchement.

[00:23:51]

Chéri, je l'ai traumatisé, revue à 8 au planning, à la baisse et bien sûr, je me suis dit quatre fois comme ça. Chéri, tu vas te calmer. Une fois de plus. Aucun d'entre elles ont SPDY 3 ans.

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Et quand on a mis plus de temps parce qu on aimait tellement fortes cerises que moi je me demandais si j'allais être capable d'aimer autant un enfant, un autre enfant qu elle. Je me suis demandé à un moment Mais comment font les autres parents? J'ai observé. Je me rappelle que je posais même des questions à mes parents en Jean. Mais vous nous aimer tous pareils. J'en ai pas des préférences, tout, toute. Je leur poser des questions parce que je me disais Ouah, ça va être chaud, sakés, vu comment je l'aime vu, comment je l'aime, comment je vais faire.

[00:24:48]

Et je me rappelle que mon père nous avait dit On vous aime tous avec la même intensité, mais de façon différente ou quelque chose comme ça. Donc, je me suis système soul avec sa philosophie. Ça veut dire quoi concrètement? Tu sais, j'ai commencé à lire des livres et tout dans les livres, à tout et n'importe quoi. J'ai lu des blogs et tout et j'arrivais pas. Ça n'arrivait pas à me satisfaire. Oui, j'en avais parlé avec Foodie, à qui on avait dit Bah, de toute manière, on verra quand ça arrivera.

[00:25:16]

Mais tu l'aimera, cet enfant, ce sera la notre et tout. Donc j'ai repoussé mon 3 ans 3 ans, arrive 4 ans et à la 4ème année sionisme? Demande une petite soeur. Ça vient d'elle enregister sur Tu veux une petite soeur, elle forme alésienne. Formulaire Je veux maman, papa, je veux une petite soeur. Donc d'accord, à ce moment là, avec Wiliam, vous vous dites que vous allez. Golub était prêt, vous allez exaucer son vœu.

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On s'est dit qu'on allait exaucer son vœu et en même temps, on s'est dit que ça nous fera une revanche sur la découverte. Bah ouais, parce qu'à cette période, on ne l'a demandé professionnellement, ça allait. On avait un logement, on était toujours ensemble. Ouais, vous disiez, vous voilà dans le contrôle de la situation? Exactement. On avait une voiture qu'à l'époque, on n'avait pas de voiture et c'est important.

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Tout était présent pour qu'on puisse enchaîner, enchaîner. Donc on enchaîne. Sauf que je fais une fausse couche au bout de quelques mois. Grossesse, OK, fausse couche. T'as enchaîné deux couches, donc pas psychologiquement. C'était chaud. J'imagine comment je vous dis ça? Je sais pas si on s'en remet vraiment. Clémentine Tissaient moi à cette période là, j'en parlais pas d'accord. Je gardais au fond de moi des gens 1 pour pas montrer que j'étais faible, pour pas inquiéter mes parents, mes frères et sœurs.

[00:26:51]

Oui, il William, tu y en a pas. Si j'en ai parlé, bien sûr, mais on n'en a pas. On n'en a pas parlé pendant 75 ans, en fait, parce que je n'avais pas envie d'en parler pendant 75 ans. Et surtout, je voulais garder la face, mais j'avais trop mal. Et en plus de ça, à mon vouloir. Est ce que c'est pas moi qui est ce que je ne me suis pas mis en danger avec le TAF a été en tête de culpabilité maximale parce que, en fait, ça s'est passé coup sur coup en espace de la même année.

[00:27:24]

Tu sais, il y a eu ces deux fausses couches qui m'ont fait croire que c'était fini, que c'était la fin du monde qui m'ont fait lâcher prise parce que en plus de ça, j'étais au taquet. Tu sais, quand tu veux tomber enceinte, t'es au taquet et à chaque fois, ça ne venait pas. Et à chaque Fassis, à chaque fois, ça, jusqu'à ce que j'allais sebdou à calculer. Plus rien du tout. Et. Pas mes règles, pas mes règles.

[00:27:57]

Oui, évidemment, et j'ai peur de faire un test de grossesse. J'ai peur. Je vais chercher ce test à la pharmacie et le test est positif. Testé positif et je sors des toilettes comme si de rien n'était. Je continue avec ce risque comme si de rien n'était.

[00:28:21]

Wiliam arrive vers 19h30. Je continue ci dessus en la vitesse. Je monte récupérer le test, j'étais, je ménagement et là, on était content. On était flippé. Et oui, parce que c'était la troisième fois que tu es tombée enceinte. Très peu de temps, en fait. La joie avait du mal à arriver. Flipper de chez Flipper. Tellement content, tellement plein de gratitude envers la vie. Dieu tout simple. Donc, ce troisième début de grossesse, là, il est différent, il est différent et je sentais que c'était différent.

[00:29:14]

Mais je m'interdisait d'y croire. Je m'interdisait d'espérer ou de me projeter dans le futur alors que à partir du moment où j'ai vu que c'était positif, l'enfant qui est à l'intérieur de moi, je l'ai mis à feu et à sang, à feu et à sang. Toi, mon pépère, va rester là.

[00:29:40]

Cette grossesse démarre vraiment, vraiment bien. Et alors qu'elle à quel moment d'arriver à profiter finalement profiter de cette grossesse? Est ce que les voyants sont sont tous ouverts? Tout s'est bien passé. Sauf qu'un jour, toujours infirmière, je n'étais pas arrêtée. Je continue de bosser en service, je perds du sang, je monte à l'étage au dessus de mon service.

[00:30:07]

Était là les urgences gynéco et le gynéco Nikos. Il me dit Ecoute tu je au risque de perdre son bébé? Je faisais un décollement placentaire, donc décollement placentaire égale à l'isolement immédiat. Ah oui, tu bouges plus. Plus le droit de bosser jusqu'à la fin de ta grossesse était enceinte de deux mois dans un de domaine. Pour moi, c'était la mort. Moi, pas bougé pendant. Audébut, t'es content, tu dois cool. Attends moi à tenir.

[00:30:43]

On est d'accord. J'ai découvert. La patience. Est ce que j'avais le choix métisser? Des fois, il nous arrive des trucs dans la vie sur le moment. Comprends pas tout, mais vraiment. J'ai appris la patience, Clémentine. Je n'avais pas le choix. De toute manière, la vie te demande de t'arrêter. Tu n'as pas le choix, tu le veuilles ou pas. Aucune. Grosset, une deuxième grossesse? Oui, c'est très surveillé, très surveillé et très risqué.

[00:31:19]

Très risqué, mais je ne me plaignez pas parce que je l'avais. Elle est encore là. Je vois donc que les mois avançaient et elle était là. Donc elle s'accrochait. LBB s'accrochait, le bébé était vaillant, le bébé voulait nous connaître. Donc elle, elle était vaillante à l'intérieur. Il fallait que je sois vaillante à l'extérieur. Elle arrivait un 21 janvier à terme. Du coup, t'es vraiment à 7 mois, a elle été allongée le 22 janvier.

[00:31:45]

J'ai accouché le 21. Jusqu'au bout. Machabée? Oui, bravo. Bravo! Les yeux lancés. Ça doit rester une période de ta vie quand même. Vraiment entre parents. Et comment s'est passée ce deuxième accouchement? Sans péridurale, sans péridurale? Parce qu'en fait, on a dû me la mettre trop tard. Tu sais, et on m'a piqué trop bas, je pense. Et trop tard. Du coup, la péridurale a fait effet. Après l'accouchement.

[00:32:16]

Du coup, maintenant, c'est déjà le premier m'avait effrayé. Alors là, c'est de la terreur. Elle m'avait dubot. De toute manière, ma cocotte, tu n'as plus le choix.

[00:32:27]

Donc donc, voilà, elle est arrivée et ton coeur s'est agrandi. C'est fou qu'à maman, c'est fou la maternité. C'était trop chouette de découvrir Salomé et surtout de la voir envie de la voir entière, de l'avoir vie. De vous deux ans vit avec une grossesse qui arrive à terme, à terme. Franchement, peux tu peux te féliciter? Tu peux être fier de toi et de fidèle qui a bien accroché, assuré aussi. Et elle raconte la rencontre entre Cerise et et son cadeau de petite soeur.

[00:33:10]

Là, elle est à la main.

[00:33:13]

Elle a vu le lendemain le mal arriver dans la nuit.

[00:33:18]

Elle est. Tout ému de voir sa sœur cadette, elle l'apprenait, était toute délicate. Elle faisait megas, attention et elle nous avait demandé quand est ce que je pourrais jouer avec elle tout seul? Comment expliquer alors? Quand est ce que tu les a?

[00:33:37]

Allaiter des filles solidement le met quelques jours parce que entre temps, elle s'est fait opérer à dix jours de naissance parce qu'elle avait une hernie ovarienne de deux ovaires, des ovaires qui étaient sortis de leur emplacement. Et ça, tu le savais avant qu'elle laisse.

[00:33:55]

Non, non, non, non, mais ça a été découvert. Même pas la naissance. Ça a été découvert, mais vite fait le jour de la sortie. C'est le médecin qui va faire l'examen de sortie Wimbée regarder si tout va bien. Il détecte une petite boule qu'il ne détecte plus. Après, il a mis la puce à l'oreille. La couleur de William, maintenant? N'importe quoi, mais bon. Mes antennes étaient allumées et on rentre à la maison.

[00:34:19]

Et du coup, à chaque fois, je touchais. Je ne sentais rien du tout.

[00:34:23]

Et le dimanche qui suit notre sortie à la maison, je monde pour la changer et en ouvrant la couche, je détecte une boule. La boule, elle, part plus. Elle est vraiment là et elle est quand même importante. Tu sais, donc je commence à paniquer, mais je me dis Hocquet, cool, tout problème a une solution. J'ouvre la couche pour montrer à Wiliam la boule que j'avais détectée. Sauf qu'au moment où je vous laccouchement, une deuxième arrive de part et d'autre.

[00:34:49]

Et en fait, c'est à l'hôpital qui me fait paniquer. Parce que nous, on a annoncé on a des examens à faire à votre enfant. On suspecte une hernie ovarienne. Son risque vital est engagé.

[00:35:03]

Donc, opération aujourd'hui. J'ai pété un plomb. Mais déjà, un nom est venu pour une simple auscultation, une consultation. Je ne leur en veux pas. Et merci, Seigneur, qu'une équipe comme ça nous est entouré. Sauf que toi, tu arrives.

[00:35:22]

En pensant certaines choses et arrives dans un endroit, on annonce d'autres choses. Mon cas hernie ovariennes ecos opération risque vital engagé. Si ce n'est pas fait, votre enfant meurt de faim.

[00:35:38]

Avec Wiliam, on s'est retrouvé.

[00:35:44]

On ne s'est même pas dis ça recommence. En fait, on ne se parlait pas, lui et moi. Oui, on est ensemble, c'est bon. Donc vous laissez votre petit bébé de dix jours partir au Bloc a une grosse opération.

[00:35:59]

Il revient. Moi, je n'ai pas le courage. Je n'ai pas eu le courage. Martines, j'étais effondré. Je suis resté dans la chambre, a tenu le choc. Il a amené la petite jusqu'à au dernier, jusqu'à la dernière, jusqu'au dernier. Ça ne pouvait plus rentrer. Il est revenu et il s'est effondré. Et ça fait toujours drôle de voir ta moitié s'effondrer dans ce moment. On s'est retrouvés tous les deux seuls avec nos peines. Mais unis en même temps.

[00:36:26]

Tu et Salomé, sorti au bout de combien? De 100 heures? Six heures, c'est énorme. Bon, on vous a tout de suite, tout de suite rassuré, rationnelle des enseignements. Il n'y a aucun problème. Elle arrive à avoir des enfants. Tout s'est très bien passé, mais elle a été hospitalisée quelques du coup, mais aussi avec elle, avec elle. Ouais, d'accord. D'hospitaliser avec elle. On est resté à l'hôpital cinq jours.

[00:36:51]

Je faisais des allers retours tout le temps parce que du coup, il était dans son congé paternité. Ah mais oui, donc, le congé paternité, quand on est sorti, c'était fini. Bon roman à la fois. Heureusement, il était là et ça s'est bien passé. Et moi, mon allaitement. Donc, déjà, j'ai eu la chance d'allaiter dix jours quand je lui ai donné mon sang, quand elle est sortie de son opération, puisqu'on m'a appelé à la fin.

[00:37:13]

Tout ça, c'était l'une. C'était trop beau. C'était trop beau, tu sais. Tu avais encore cette chance de pouvoir donner le sein. Tu m'as, mais sauf que dès le lendemain. En fait, le stress que l'on a vécu m'a fait faire une chute d'hormones. Et donc, du coup, j'ai déclenché une espèce d'acné avec des gros boutons. Et tout ça, donc, du coup, on a dû me mettre sous antibiotiques. Et comme j'étais sous traitement, je ne pouvais plus donner le C.

[00:37:44]

C'est comme ça que mon allaitement s'est terminé dAccra. Ces derniers moments d'allaitement, ils ont été canon. Ouais, vraiment canon. Du coup, ils ont pris tout leur sens. Tu sais exactement de quand faites vous quand vous êtes rentré de cesse de séjour à l'hôpital avec Salomé? C'est vraiment là que vous avez démarré votre vie à quatre pattes dès le premier jour de cette petite fille. On était chaotique et très stressant pour elle et pour vous. D'ailleurs, c'était encore un step en plus sain dans cette évolution personnelle.

[00:38:22]

Voilà ce que peut provoquer une maternité. Et donc, après cette épreuve des premiers jours de Salomé, on a eu des grandes solitudes encore, mais on avait appris avec Cerise et on a affiné avec Salomé. OK, tu auras donc déjà lâcher prise. Donc, la mère parfaite n'existait plus. Le père parfait n'avait jamais existé de toute manière. Je ne pense pas. CODM était rester dans une paternité parfaite. En tout cas, la mère parfaite. Oui, ça fait déjà très loin.

[00:38:54]

Déjà, dire va être là chez moi est apparue une remise en question de mon job, une remise en question de pas mal de choses que j'estimais comme étant des socles de ma vie. J'avais besoin de nouveauté, de peps. J'avais besoin de me réaliser, moi, en tant que femme. J'avais besoin que mes enfants soient fiers de moi. J'avais besoin que mes filles me considèrent comme un des modèles qu'elles allaient avoir dans leur vie. J'avais besoin qu'elle soit fière de moi en tant que femme.

[00:39:27]

Comment a transformé Geist? Comment est née cette révélation? J'avais surtout remarqué que beaucoup de femmes s'oublier à partir de là, à partir du moment où la maternité frappe à leur porte. Mais voilà, j'observais pas mal et j'ai décidé de créer un blog autour de la féminité et pas la maternité. Je bossais encore à l'hôpital, ça me gonflait de travail à l'hôpital. J'adore mon métier, mais j'étais arrivé à un niveau où je savais que j'avais fait mon temps à l'hôpital.

[00:39:56]

Comment ton blog? L'âgisme, donc? Pas que maman. Professionnellement, donc, tu a quitté l'hôpital. Professionnellement, j'ai d'abord lancé le blog weit et ensuite, quelques mois après, j'ai quitté l'hôpital. Donc, tu es passé en libéral, tu as. Tu n'as pas renoncé à ton métier, mais tu l'a transformé. Je l'ai transformé et pouvoir me consacrer du temps à mes enfants pour pouvoir les déposer à l'école et récupérer. Goûter avec elle, peut être, les trimballant en voiture avec moi pendant que je vais voir des patients.

[00:40:25]

Mais au moins, elles sont avec moi pour avoir des moments de qualité avec la famille que l'on avait construit. J'avais besoin de me réapproprier ma vie. J'en étais arrivé à un point où j'avais l'impression de la subir. Et donc ça, ça date d'il y a combien de temps? Mille 14, 2015? D'accord, donc, ça fait cinq ans beaux et donc ça, évidemment, tout ça et tout ça n'est pas arrivé par hasard. Tout ça est arrivé parce que c'est cessés.

[00:40:55]

C'est la continuité de ta trajectoire de maman. Exactement sans ça, sans ma maternité, sans vie, sans. Cette histoire que je t'ai racontée, je n'aurais jamais eu le courage de faire ça. Est ce qu'aujourd'hui tu a construit? Voilà la famille, la famille dont tu rêvais de tes projets? Aujourd'hui, j'aimerais bien deux autres enfants. Ah oui, degrès après avoir voulu arrêter à deux. Finalement, le jeu de la famille nombreuse est revenu. Ouais, ouais, ouais.

[00:41:29]

J'aimerais bien parce que j'ai fait une fausse couche en 2017. Encore la 3ème, donc il y avait l'envie de refaire un enfant. Ouais, mais en 2013, 4 ans après une fausse couche.

[00:41:46]

En 2017? Et depuis?

[00:41:50]

Je. Rien d'accord. J'arrive partout enceinte. Est ce que tu as consulté du coup? Non. Je me suis interdit de consulter. Pourquoi? Parce que j'ai pas envie. J'ai pas envie. Je me dis que si ça doit se faire, ça se fera. D'accord. Et Advens? Ce qu'il adviendra donc si je dois avoir Joret, OK. Bon, ben écoute aussi quand même. Construit une famille avec de petites filles tellement mignonnes. Merci, mais je suis quand même obligé de le dire.

[00:42:33]

Très, très, très craquante et qui apporte beaucoup de joie au quotidien. Qui fait de toi ce que tu es. Je aussi beaucoup les choix. Oui, j'ai vu que tu a un grand nombre de la marge, mais ton témoignage est vraiment important parce que je sais qu'il y a plein de femmes qui se remettent en question à l'arrivée de leur enfant. Je veux dire, c'est un grand classique et pour autant, la vie ne s'arrête pas à l'arrivée d'un enfant.

[00:43:08]

Bien au contraire. Et elle peut au contraire nous apporter des ressources insoupçonnées, insoupçonnables. Il faut savoir saisir cette opportunité. On doit toutes le ressentir. Je ne sais pas à quel moment, mais moi, ça a été lors de l'arrivée de ma deuxième. Mais souvent, quand on a un enfant qui débarque dans notre vie, on a envie de changement. Il y a beaucoup de femmes qui entreprennent Yod. Là, il y a beaucoup de fans qui veut écrire des livres qui vont faire ce qu'elles ont toujours rêvé de faire.

[00:43:37]

Parce que c'est comme si elle se donnait le droit à ce moment là. Oui, c'est des moments propices à la réinvention. Bon, écoute, merci. Merci beaucoup pour toutes ces confidences. Merci de m'avoir invité. Je t'en prie, j'étais ravie d'échanger avec toi. C'est ça et d'en savoir un peu plus sur cette aventure de vie de femme et de mère. Merci pour tout ça et je te souhaite plein de bonheur. Merci Pépette. Merci! Je te souhaite tout pareil aussi.

[00:44:11]

Et voilà, c'est la fin de cet épisode qui, je l'espère, vous aura plus. Je remercie encore Babette d'être venue à mon micro pour me raconter son histoire. Merci à vous de me suivre dans les multiples aventure humaine, ce podcast. Lundi prochain, c'est l'épisode 100. Si on m'avait dit il y a deux ans que j'arriverai à ce chiffre, je me serais bien marrer. Mais comme la vie est pleine de surprises, je vais vous en réserver une.

[00:44:36]

Pour ce numéro symbolique. Parce que quand même. Oui, ça se fête. D'ici là, je vous embrasse. Prenez soin de vous.

[00:44:42]

Et puis, bien sûr, langue les.