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[00:00:13]

Bonsoir à toutes et à tous. Face à la progression du virus. Faut il durcir les mesures et ordonné la fermeture des bars, des restaurants, des salles de sport dans toutes les grandes villes de France? Et quelle est la situation à l'hôpital? Certains services de réanimation sont ils proches de la saturation? Pourquoi certains pays européens s'en sortent mieux que nous alors que les mesures sanitaires y sont moins contraignantes? En fait, on trop ou pas assez face à une maladie qui s'est installée dans notre vie?

[00:00:44]

C'est le sujet de cette émission de C dans l'air qui est intitulée ce soir Covidien. En fait on trop ou pas assez pour répondre à vos questions? Nous avons le plaisir d'accueillir Christine Rouse You. Vous êtes professeur de virologie, membre de l'Académie de médecine et de l'Académie de pharmacie. Martin Blachier, vous êtes médecin de santé publique et épidémiologiste. Vous dirigez le public, l'expertise. C'est une société spécialisée dans la modélisation des maladies. Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, président d'honneur de la Fédération des médecins de France.

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Et enfin, Agnès Ricart Hibon, présidente de la Société française de médecine d'urgence. On va commencer avec vous. Agnès Ricart Hibon. Est ce que vous recevez des. Comment ça se passe aux urgences?

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Est ce que vous êtes un bon observatoire pour jauger la prégnance de la maladie? Parce que j'allais vous dire ce qu'on vous appelle quand on a le cœur vide, quand on le Kovy, on appelle son médecin.

[00:01:34]

On n'appelle pas forcément les urgences. Ce n'est pas un cas d'urgence.

[00:01:37]

Alors, il y a ceux qui vont voir leur médecin traitant et c'est très bien quand ils n'ont pas de signes qui inquiètent. En revanche, lorsqu'il y a des signes qui inquiètent, c'est important d'appeler le 15. Et effectivement, on a des appels au 15 et on regarde deux indicateurs particuliers qui sont le nombre d'appels globaux et d'appels Kovy de suspects et surtout le nombre de transport de patients colis suspect.

[00:01:58]

Est ce que c'est un indicateur qui permet de prévoir, dans les dix à quinze jours qui suivent, l'augmentation des patients à l'hôpital et au niveau des urgences? On a une activité qui dépend un peu, justement, de cette régulation. Plus les gens appellent le 15 et on peut les réorienter vers les filières de médecine générale. On aura finalement des gens qui passent par les urgences. Il y a les présentations spontanées.

[00:02:23]

On en a évidemment parce qu'il y a six mois, quand on vous avait invités, c'est vrai que le Kovy de cette maladie faisait très peur et les gens avaient peur d'aller à l'hôpital. Donc, vous appelez vraiment à la fin quand la situation devenait grave pour leur santé. On a l'impression que aujourd'hui, comme on disait, cette maladie s'est installée. Elle fait peut être un petit peu moins peur et on se dit qu'on a peut être un peu moins recours aux urgences.

[00:02:42]

Et on passe plus volontiers un coup de fil à son médecin généraliste, comme Jean-Paul Hamon, qui nous dira si on reçoit plus de coups de fil.

[00:02:47]

D'ailleurs, alors on en a quand même un. Mais ça reste relativement gérable et c'est important, ce partenariat en première vague, qu'on avait la médecine générale qui n'était pas équipée et qui avait des difficultés effectivement à prendre en charge. Puis, très rapidement, il y a eu ce partenariat qui s'est installé à partir du moment où ils ont été équipés, avec à la fois des médecins régulateurs généralistes au sein du Samu Centre 15, qui donc orienté vers la médecine de ville pour ceux qui ne relevaient pas de l'hôpital et les médecins urgentistes.

[00:03:22]

Et c'est encore le cas. L'affaire qu'on a, ce partenariat qui est renforcé, qui marche très bien et qui permet de réserver l'hôpital aux patients qui justifient vraiment du plateau technique et donc de diminuer le recours aux urgences indues ou injustifiés. Mais ça, c'est aux urgences. On a des patients qui relèvent plus des plateaux techniques de l'hôpital et de l'hospitalisation en aval et c'est là qu'on a des problématiques à l'heure actuelle d'hospitalisation. Jean-Paul Hamon, dans quel état d'esprit vous appelle ceux qui pensent qu'ils ont le Covidien?

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Est ce qu'ils sont moins effrayés qu'il y a six mois? Parce qu'on dit qu'il n'y a plus de contestation? Parce que le niveau de peur a baissé? Peut être, non. Est ce que c'est vrai ou faux? Le niveau de peur a certainement baissé. Les appels qu'on reçoit sont essentiellement des cas positifs que je n'avais pas connu puisque j'étais à l'isolement le 16 mars pendant quinze jours, donc je n'ai pas connu le pic épidémique. Mais puisque vous avez une copie des extrêmes que cette semaine, j'ai eu cinq, j'ai un sixième cas positif aujourd'hui.

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Quand même, j'ai une patientèle de 2.000 patients médecins traitants. Donc ça, on sent qu'il y a eu beaucoup d'appels. Et il y a eu surtout beaucoup d'appels à la rentrée scolaire, où les parents ont été paniqués, surtout les questions. Ce n'est pas tellement la santé, c'est ce que je vais faire, ce que je veux, ce que je vais au boulot. Est ce que quand je retourne au travail, qu'est ce que je vais faire de mes gamins?

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Est ce que je dois les faire tester? Etc. Et comme on a des résultats de test qui arrivent souvent, j'y suis ou voir, jure core tier. Douze jours pour avoir le résultats d'un test. Qu'est ce que vous allez faire d'un test à deux jours? Quand? Quand le ministère maudit que l'isolement, c'est 7 jours. Donc le guide est positif et il reçoit. Et quand il apprend qu'il est positif, il reçoit un SMS de la Erez qui lui dit Isolez vous 7 jours.

[00:05:11]

Alors Colgan, il est plus contagieux. Donc ça ferait 19 jours. Donc on est obligé d'expliquer et de faire.

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La RS envoie un courrier sachant qu'on ait agit plus 12 ans, mais je ne sais pas. Il ne sait pas que la Grèce ne sait pas que la personne, ne ce pas que la personne est âgée plus 12 parce qu'elle vient de recevoir le code positif qui a été transmis par le labo. Et donc, soit elle appelle le patient en disant isolez vous 7 jours, alors moi je lui dis Arrêtez watcher, c'est bon. Là, on se calme.

[00:05:39]

Vous n'avez plus de symptômes depuis 3 4 jours et encore des symptômes, donc, pour retourner au travail. Mais à ce moment là, l'employeur, lui, il faut lui aussi.

[00:05:47]

Il est très pratique. Jean-Paul Hamon. Mais quand une personne a eu un contact, c'est à dire qu'il est avéré qu'elle a été face à une personne qui était positive ou Covidien.

[00:05:58]

Combien de jours après lui ordonne t on de faire le test? Moi, j'ai entendu dire qu'on leur jusqu'à bas. Vous irez faire le test. Sept jours plus tard, pourquoi attend t on? Sept jours pour lui ordonner de faire le test? Christine Rogelio, vous avez la réponse? Apparemment, oui.

[00:06:11]

Si le cas contactaient et de la veille ne peut pas avoir de virus le lendemain matin, il faut que les infections virales se développent dans l'organisme. Et effectivement, ce n'est pas nécessaire de se faire tester tout de suite. Il faut se faire tester comme Jean Castex l'avait fait, comme Jean Castex l'avait fait. Tout le monde, disait il, n'est pas affecté. Sinon, c'est dans sept jours qu'on va savoir s'il n'est pas infecté parce qu'il l'a fait de son test trop tôt.

[00:06:34]

Il faut quand même attendre sept jours, mais sept jours après le. Après le jour du contact, c'est que les gens soient complètement perdus.

[00:06:42]

Non? Oui, oui. Je crois qu'effectivement, la communication a un peu manqué et manque encore. On appelle Jean-Paul Hamon et je pense qu'il y a encore à définir quels sont les symptômes qui sont vraiment les symptômes Scoville. Qu'est ce qu'un cas? Contact de quatre contacts, de quatre contacts. On a retenu que les contacts des cas contacts n'étaient pas cas contacts.

[00:07:04]

On ne sait pas si tout le monde a suivi les soins à domicile. Rotheux, il y a autre chose ou on est complètement perdu. Ce sont tous ces indicateurs qui permettent de mesurer la dangerosité de l'épidémie. Je vous dis ça parce qu'on nous a un peu affolés en disant attention, ça repart de façon exponentielle. Le mot a été lâché, mais il y a plein d'indicateurs qui tombent tous les jours. Il y a le nombre de nouveaux cas, le taux de positivité, les admissions à l'hôpital, les admissions en réanimation.

[00:07:28]

Est ce que vous pouvez nous faire un petit tri et nous expliquer le plus simplement possible? Quel est l'état de la situation? Est ce que oui. On est dans une situation inquiétante.

[00:07:38]

Le fait est que sans communiquer les nombres de patients de sujets détectés positifs chaque jour, c'est tout à fait insuffisant. D'autant que l'épidémie est en train de changer. L'épidémie du mois de mars, elle, est plus jeune. Et effectivement, elle indique la cible une population plus jeune. Elle cible une population plus jeune en ce moment encore que depuis septembre, les infections diffuses vers les personnes âgées qu'on commence à voir à l'hôpital et en réanimation. Alors, pourquoi ça diffuse?

[00:08:09]

Parce qu'effectivement, les contacts entre les jeunes et progressivement avec leur entourage de personnes âgées sont contaminés. Et il y a ce décalage de 15 jours que l'on a entendus. Les nouveaux indicateurs qui sont importants pour le gouvernement et pour les prises politiques, ce sont les foyers, les Kleisterlee ou est ce qu'ils sont parce que les régions sont très différentes les unes des autres. Effectivement, il y a des Closter, par exemple, en Mayenne, il y avait les abattoirs.

[00:08:38]

Il n'y a pas autant d'abattoirs que ça à Marseille. À Marseille, c'est plutôt les restaurants où là, il y a 20 de déclassés qui sont positifs. Donc, on a la preuve que les restaurants, les bars sans les classes sont à l'origine de deux foyers d'infection. On a la preuve que les salles de sport à 17 de casteurs en ce moment sont à l'origine de foyers d'infection. Quand vous avez vu à Rennes? Le tribunal vient de suspendre, mais là, l'ordre de fermer la salle de sport en disant c'est pas un club.

[00:09:05]

C'est un peu dommage de ne pas comprendre ce que c'est que la prévention et de se dire il n'y a rien pour le moment. Ce serait bien d'attendre une vingtaine de jours pour voir un petit peu comment les choses évoluent. Mais c'est exactement ça. C'est qu'il y a ces foyers qui sont dans les salles de sport, mais pas forcément partout. Et ces foyers qui sont aussi assez différents dans les restaurants entre le Sud et d'autres régions. C'est un nouveau marqueur et le marqueur aussi qui est bien suivi, c'est l'évolution du taux de positivité dans les différentes tranches d'âge.

[00:09:33]

Et là, on voit le taux de positivité qui est en train de monter régulièrement chez les personnes plus âgées. Et donc, ça, c'est un mauvais signal. Martin Blachier On a bien compris que tous les indicateurs se dégrader. En revanche, on a tort de dire ça se dégrade lentement et c'est ça la grande différence par rapport au printemps dernier, où ça s'est dégradé très, très vite, on s'était l'exponentielle, comme on disait, et là, la courbe est lente.

[00:09:57]

C'est ce qui est, c'est ce qu'il y aurait de rassurant.

[00:09:59]

Ben non, on n'a pas tort de dire ça. C'est vrai, on était sur effectivement un mur en mars avril, c'est à dire du jour au lendemain, des centaines de patients qui arrivaient en réanimation. Et là, aujourd'hui, on est sur un faux plat et donc c'est totalement différent. C'est pour ça que les gens qui comparent les niveaux en absolu entre eux ont été au niveau du 17 mars. Aujourd'hui, ça n'a rien à voir, a un niveau et d'avoir un mur devant vous et d'être simplement sur un faux plat, c'est complètement différent.

[00:10:23]

Moi, je pense qu'on est comment? Il explique que d'ailleurs, on soit pas face à un mur maintenant, mais que le nombre de cas, on est face à un faux plat. C'est beaucoup moins stressant parce qu'on n'a pas les mêmes comportements comme ils l'ont fait en mars avril. L'épidémie? Allez dans une population sans aucune protection, aucune, juste barrière. Donc, c'est un virus qui a les capacités d'aller extrêmement vite. Y'a pas de mesures barrières et aujourd'hui, on a un niveau, un niveau de mesures barrière qui est à peu près à l'équilibre.

[00:10:47]

Pour que le virus circule, le €0 ne dépasse quasiment pas 1. Sachant que c'est plus, il y a une inertie qui est incroyable. C'est à dire que déjà, il faut comprendre que les chiffres qui sont publiés sont toujours au moins 10 jours de décalage. C'est à dire que les chiffres qu'on a aujourd'hui d'incidence des contaminations qui ont eu lieu il y a une dizaine de jours bascule. Il faut le temps que les contaminations, il faut le temps qu'il y ait des diagnostics qu'il faut, le temps que les données soient remonter, le temps que les données soient publiées.

[00:11:12]

Et là dessus, on remarque une chose juste tout ça, c'est qu'on sait qu'à Marseille, par exemple, les incidents sont déjà en train de diminuer depuis quelques jours. C'est aussi le cas à Bordeaux. Ça veut dire qu'on fait cette diminution du nombre des contaminations. Elles ont lieu il y a une dizaine de jours.

[00:11:24]

Elle est antérieure à la décision de fermer les bars et restaurants. Exactement. Ça veut dire que très probablement à Marseille, on était déjà arrivé au pic au moment de contamination. Je ne parle pas du pic hospitalier, mais au pic de contamination. On a fermé les bars, les restaurants et les salles de sport. Ce qui pourrait expliquer aussi que, du coup, on freine un peu pour l'appliquer dans d'autres villes. Et quand vous regardez aussi les courbes de visites aux urgences et les courbes de SOS Médecins, elles ont déjà atteint leur pic aussi.

[00:11:47]

Et on sait que c'est des signaux précoces. Donc tout tend à croire qu'on avait fait une modélisation. On pensait que le pic était à peu près le 1er octobre, donc tout haut à croire que à peu près en France, il y a des décalages entre les villes. Mais en termes de contamination, on a déjà atteint un pic qui va avoir un retard avec l'hospitalisation parce qu'on sait que ça a 15 jours, 3 semaines de décalage. On est très, très loin de la situation qui est décrite par les modèles qui circulent et qui nous ont été montrés la semaine dernière.

[00:12:09]

On est pas du tout sur une exponentielle qui monte au plafond. On est sur un faux plat qui a monté et on a très probablement déjà atteint un plateau ou un pic.

[00:12:17]

Alors oui, c'est nouveau.

[00:12:19]

Oui, je pense que l'on ne peut pas juger globalement et par tranche d'âge, on est pas du tout. On est pas tout à fait dans cette situation là, y compris à Marseille, y compris dans un certain nombre de villes où le taux de positivité chez les personnes plus âgées commence à augmenter progressivement. Donc, on a ce décalage quand vous parlez. Mais ce décalage montre la diffusion progressive vers des personnes à risque.

[00:12:42]

C'est la fameuse on a tous compris que maintenant, il y avait des débats dans le monde scientifique. Vous n'étiez pas tout à fait d'accord. Oui, on va avancer. Néanmoins, avec ce sujet, on va sans doute vivre durablement avec le virus. C'est Emmanuel Macron qui l'a dit ce matin, alors que le gouvernement tente d'ajuster les mesures de restriction sans provoquer la colère des territoires. Le premier ministre Jean Castex a reçu les maires de Lyon, Toulouse, Grenoble, Lille et Paris, la capitale où le seuil d'alerte a été dépassé.

[00:13:12]

Le point sur la situation avec Paul Rémi Barjavel et Nicolas Baudry d'Asson. A Matignon, depuis hier, les rencontres s'enchaînent François Baroin, président de l'Association des maires de France, reçu par Jean Castex et Olivier Véran, et ce matin, le premier ministre s'est entretenu avec les maires de Paris, Lyon, Toulouse, Grenoble et Lille, car le gouvernement voudrait désormais consulter avant de prendre de nouvelles mesures sanitaires.

[00:13:44]

Le premier France a donné dix jours complémentaires et 15 jours sans mesures nouvelles et on va tout faire avec le président de la métropole pour continuer à communiquer. Attention, ça devient très grave, respectant les règles.

[00:13:58]

On lui a aussi parlé de la situation du secteur de la restauration, de l'hôtellerie, en particulier des bars, en lui précisant que la fermeture, l'horaire de fermeture des bars à 22 heures ne nous semblait pas être approprié. C'est une mesure que l'on juge devoir être assouplie en échange, bien sûr, d'une rigueur plus importante dans le respect des protocoles sanitaires.

[00:14:21]

Ce que craignent les élus locaux, c'est la fermeture des bars et restaurants, comme à Marseille et Aix en Provence, tout en ayant conscience des sacrifices demandés. Emmanuel Macron a rappelé ce matin qu'il fallait vivre avec le virus et s'adapter en fonction de situations locales.

[00:14:38]

Vraiment, je sais toutes les contraintes qu'on met dans les Bouches du Rhône, les contraintes qui existent pour ceux qui tiennent les bars ou les discothèques ailleurs dans le pays. Les contraintes qui risque d'y avoir en fonction du pilotage sanitaire du pays. Dans d'autres métropoles.

[00:14:52]

D'autant que les chiffres de l'épidémie ne sont pas bons avec plus de 12.000 personnes contaminées Yair, 1200 malades en réanimation et 135 personnes admises ces dernières 24 heures à Paris, par exemple. Tous les seuils d'alerte sont dépassés. Le taux d'incidence du virus est passé à 263 cas pour 100.000 habitants. Le taux d'occupation des lits en réanimation s'élève, lui, à 33,4 pour cent dans la capitale.

[00:15:17]

Le ministre a, quant à Jean Castex, a préparé le terrain mardi à d'éventuelles nouvelles restrictions liées.

[00:15:25]

Depuis 2010, le premier ministre, aucun dialogue est rompu, aucun dialogue est rompu. Aujourd'hui, c'est le président qui me reproche de prendre des mesures trop fortes pour être donneur. Ceux qui me reprochent de ne pas en avoir fait assez.

[00:15:45]

Et quand des mesures sont prises, c'est le grand flou. A Rennes, ce matin, on pouvait se rendre dans les salles de sport. Elles étaient pourtant fermées administrativement par arrêté préfectoral depuis le 25 septembre. Le tribunal administratif a suspendu la décision de la préfecture, tout en la maintenant, notamment à Lille. Ouvertures, fermetures, trop ou pas assez? Un dilem européen? Le gouvernement espagnol a décidé hier d'imposer le bouclage de sa capitale à Madrid interdiction d'entrer ou de sortir de la ville, sauf pour aller travailler ou se rendre chez le médecin.

[00:16:25]

Manchester City Nous devons être conscients que nous avons des semaines très difficiles à venir et que tout le monde doit être à la hauteur de la tâche. Nous devons être à la hauteur de l'objectif de plier la courbe pour continuer à vaincre le virus Alberich.

[00:16:40]

En Allemagne, de nouvelles mesures ont été prises. Le nombre de participants aux Fêtes dans l'espace public et privé est limité dans les restaurants, les cafés et les bars. Chaque client doit laisser ses coordonnées. Des mesures justifiées par la multiplication des cas d'infection par chaque mois depuis le mois de juillet.

[00:16:57]

Petit cours de mathématiques de la chancelière Angela Merkel le 29 octobre, un nouvel suivant le même modèle pour les trois prochains mois, octobre, novembre et décembre, nous passerons de 2400 à 4800, puis de 9600 à 19 000. Kouchner d'archives regler ainsi montrer et c'est la nature même de l'augmentation exponentielle d'emplettes fait que lorsque les chiffres doublent chaque mois, cela mène à de très grands noms.

[00:17:29]

Une tâche trike, cela souligne l'urgence à agir.

[00:17:32]

Taslima Pharamineux mise en garde de la chancelière allemande alors que les cas de Kovy de 19 se multiplient en Europe. Aux Pays-Bas, pour la première fois, le port du masque est vivement recommandé à l'échelle nationale dans les espaces publics très fréquentés. D'abord, Christine You, en fait, ce qu'il faut, c'est accepter ces mesures et on a du mal à les accepter. Quand on voit ce panorama en Europe, c'est le même virus. Mais alors en allemand, aux Pays-Bas, il est juste vivement recommandé.

[00:17:59]

Et encore, il trouve ça un peu invasif en Allemagne. Le port du masque n'est pas pas nécessaire dans beaucoup de villes. Pourquoi? Face à un même virus, il y a autant de réponses différentes sur le même continent.

[00:18:11]

D'abord, je pense qu'en Allemagne, c'est différent selon les régions. Mais par contre, si vous regardez l'Italie là, les mesures barrières sont beaucoup plus respectées et contrôlées par les préfets. Je pense qu'il faut vraiment en voir l'effet parce que l'Italie étant un Etat de non prolifération du virus actuellement et ils ont vraiment renforcé les mesures barrières, bien insister sur le port du masque, y compris à l'extérieur. L'importance du distancent sielle l'importance des bulles. Faire attention aux réunions familiales et autres.

[00:18:43]

Faire attention aux jeunes. L'enjeu pour nous, maximum maintenant, pour moi, c'est la jeunesse. Il faut qu'elle puisse aller travailler. Il faut qu'elle puisse aller à l'université. Le nombre d'universités est positif en ce moment n'est pas le même en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas. Donc, les situations sont assez différentes et je suis assez choqué qu'on passe son temps à comparer parce que les choses ne sont pas comparables quand le virus est là, la vie de fait divers.

[00:19:07]

Regardez en Belgique, il y a le port du masque. Il n'est plus obligatoire. La protection royale est obligatoire. Chez nous, en Belgique, la situation est pas terrible. Ils ont un nombre de morts qui est quand même assez élevé. C'est pas si bien que ça. Encore une fois, il faut s'occuper région par région suivant que les villes sont universitaires ou non. Je crois que vraiment, c'est. Ces comparaisons sont un peu difficiles entre les régions et les tranches d'âge.

[00:19:30]

Et le timing?

[00:19:32]

Oui, mais on a bien compris que c'était beaucoup plus complexe que ce qu'on pouvait croire. On ne sait pas d'épidémie et on sait pas tout. Question d'un téléspectateur port du masque, lavage des mains, respect des distances et virgule, prudence en famille. Est ce que ça suffit? Jean-Paul Hamon, justement, prudence en famille. Est ce qu'on le respecte tant que ça? La question est parmi des mesures à l'étranger, en Ecosse ou dans d'autres régions. On a interdiction d'aller chez les amis, d'aller voir des amis.

[00:19:58]

Est ce que c'est quelque chose qu'on n'ose pas faire en France et qui est quand même l'un des maillons faibles de notre arsenal? On n'ose pas faire en France, mais on ose bien des choses en France. J'ai mon patient en bergamasque qui m'avait alerté, lui, en février. Il me disait mais déjà dès février, quand il savait ce qui se passait en Italie, quand il croisait quelqu'un dans la rue, il changeait de trottoir. Et déjà, parce qu'il parking à Bergame, on entend sa nièce, lui disait qu'il n'entendait que des ambulances, etc.

[00:20:27]

Il truc est très contagieux, etc. Et il m'a raconté une chose il a pris le train le TGV en France pour aller à Milan. Et sur les sièges sur les sièges français, il y avait un petit rond rouge. Expliquer que quand vous serez en Italie. Faites bien attention à ne pas utiliser ce siège. Vous imaginez quand même que quand même, les démarches sont quand même étonnantes. En France, vous pouvez vous asseoir allègrement dessus, mais si vous franchissez la barrière italienne, la frontière italienne, vous êtes obligé de respecter la distanciation et un siège sûr.

[00:20:57]

Donc, effectivement, les mesures, il faut les prendre les mêmes. C'est vrai qu'en Suède et en Allemagne, on a vu que les Basques ne sont pas obligatoires. Mais en Suède, ils se promènent sans masque dans la rue parce qu'à l'intérieur, ils sont féroces, ils prennent. Ils savent que la contagion se fait essentiellement dans les lieux clos et là, ils respectent les masques et ils se lavent les mains bien plus que nous. On se lave les mains.

[00:21:17]

Alors maintenant, la bonne nouvelle, c'est que les gens se lavent les mains en France, mettent des masques et il n'y a plus de gastro entérite dans les cabinets. C'est un constat et j'espère qu'il y aura beaucoup moins de grippe cette année parce que justement, d'abord, les gens se vaccinent Ron et ensuite les masques et le lavage des mains feront que le virus circulera moins.

[00:21:34]

Martin Blachier C'est vrai que certains pays s'en sortent mieux que nous. Est ce que c'est parce qu'ils respectent mieux les gestes barrières? Parce que ils condamnent des sièges dans leur TGV? Ou est ce qu'il y a un facteur, comme le disait Christiane Christine Rotheux? On ne sait pas tout. Il y a un facteur inexpliqué. On ne sait pas pourquoi. En Italie, il n'y a plus de contamination.

[00:21:50]

Je crois qu'on en sait beaucoup. Je n'aime pas qu'on dise qu'on c'est pas parce que je pense qu'on fait beaucoup de choses et qu'on regarde. On peut expliquer énormément de choses. Il y a deux Europe. En fait, il y a une Europe latine et une Europe plutôt du Nord. La méthode qui a utilisé tous les pays scandinaves, l'Allemagne, la Pologne et un autre pays de l'Est, c'est qu'ils ont réduit drastiquement leurs rapports sociaux. Ils ont pas mis énormément de mesures barrières, mais par contre, eux mêmes, ils ont diminué leurs rapports sociaux de manière très importante 70 à 80 cent.

[00:22:17]

C'est des études qui sont montrées en Suède. Je parlais avec beaucoup d'Allemands qui m'ont dit aussi qu'ils avaient eux mêmes énormément diminué leurs rapports sociaux. Et ça, c'est mathématique. C'est encore plus efficace que de mesures barrières. Si vous voyez, personne et sa tête, c'est que dans ces pays là, au bout d'un moment, ça tient plus. Au bout d'un moment, ils reprennent leur vie sociale et c'est pour ça qu'on voit les contaminations qui remontent doucement.

[00:22:36]

Et là, ils sont obligés de mettre les mesures barrières parce que la limitation des rapports sociaux ne s'est pas du tout la situation dans les pays latins. Dans les pays latins, on ne fait pas comme ça. On fait des confinement drastiques et des conflits. On se découvre. On est parti, c'est ce qu'on a fait en Espagne. C'est ce qu'on a fait en France et ce n'est pas ce qu'ils ont fait en Italie parce qu'en Italie, c'est le pays où le masque était le plus porté pendant l'été.

[00:22:56]

Et c'est sans doute pour ça que ça explique qu'il n'y a pas eu de reprise. Maintenant, nous, en France et en Espagne, on a mis en place des mesures barrières importantes. On fait toujours le yo yo. On aime bien ça et à partir moment, on a commencé à porter des masques. On a eu un contrôle. L'épidémie en Espagne, c'est déjà en train de bien reculer la circulation virale. En France, je vous disais, on est quasiment au pic.

[00:23:13]

En fait, c'est ça la différence de situation. On a une Europe du Nord qui a limité ses rapports sociaux. Au bout d'un moment, elle a craqué. Maintenant, on est obligé de mettre les mesures barrières. Nous, en France, on s'est des très largement. On a préparé une reprise de septembre pendant l'été en faisant un peu n'importe quoi. On a réagi en septembre. C'est ce qui fait quand même qu'on a une pente douce et qu'elle est en train d'être contrôlée.

[00:23:33]

Et globalement, on va tous arriver sur le même équilibre. C'est qu'on va porter le masque. On va arriver à peu près à contrôler cette épidémie. J'ai noté que dans les mesures que vous avez listées, vous n'avez pas parlé du lavage des mains. Je voudrais quand même le dire quand même. De plus en plus de données qui montrent que le port du masque et la distanciation sont les mesures phares. La transmission Mengniu, Porter ou les surfaces est extrêmement discutée.

[00:23:52]

Il y a de plus en plus de papiers que j'en parlais.

[00:23:54]

Pas douter, mais je tiens à le dire parce que je me suis fait attaquer par des hygiénistes, notamment suisses, en me disant que j'étais un criminel de dire que ça ne se passait pas par les mains.

[00:24:04]

Voilà, ça va probablement être avéré. Ils ont voulu transférer les règles d'hygiène hospitalière à la vie en société et c'est totalement grotesque. Jean-Paul Hamon, sur les rapports sociaux, en a ordonné la fermeture des bars et des restaurants et c'est vrai qu'on a Marseille, ce qui était très mal pris. Est ce que, selon vous, c'était nécessaire? Ou est ce que, comme le disent les Marseillais, on en veut? On punit les Marseillais? Ce que je veux dire par là, c'est que c'est vrai que c'est assez incompréhensible.

[00:24:26]

On est tous avec nos masques toute la journée et quand on est au resto ou dans les restaurants universitaires, etc. On enlève tout et on se parle librement.

[00:24:34]

J'ai un corps d'une personne qui a fait attention pendant 6 mois. Elle n'est pas allée sur son lieu de vacances habituel, justement parce que je sais où on va aller, ça va se terminer dans les bars, etc. Elle est allée tranquille à la campagne, elle a passé ses vacances en famille et tout elle a cédé une seule fois. Il est allé voir, écouter des amis qui chantait dans un pub en région parisienne. Au pub, il a mangé ses collègues.

[00:24:58]

La chanteuse et les deux musiciens sont venus parler avec lui sans masque. Boum! Il l'a chopé toxico est dans un pub où vous ne pouvez pas errer dans un lieu confiné. C'est clair que là, c'est la démonstration que c'est dans les lieux confinés qu'on se contamine essentiellement à Marseille. Il faudrait discuter avec les bars. Vous avez des terrasses, il fait beau, etc. L'équipe il aurait pu maintenir les terrasses ouvertes parce qu'à l'extérieur, vous avez beaucoup moins de chance de l'attraper.

[00:25:22]

Là, quand je vois qu'à Paris, les gens, ils ont gagné des terrasses, ils ont mis des palettes sur la place de parking, sur le trottoir, etc. Et que là, aujourd'hui, vous allez dans Paris. Les types? Ils ont commencé à mettre des trucs qui ressemblent à des tentes. Ils ont mis des DDD, des plastiques autour. Ils sont en train de recréer à l'extérieur les conditions de contamination entre l'intérieur et l'extérieur. Oui, il faut un confident.

[00:25:42]

Donc, si vous voulez tout ça à Paris, les bars, malheureusement. Donc on va finir par les fermer. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Parce que parce que je sais pas. Parce que regarder à Marseille déjà, Vincent Mareschal, qui étudie la circulation du virus dans les eaux usées, me disait que à Marseille, ça commençait à diminuer un petit peu dans les eaux usées et qu'il y a toujours 10 d'eaux usées, c'est à dire quand on prenait leur quartier par quartier dans les eaux usées.

[00:26:06]

On va vérifier la circulation du virus dans les toilettes de la baignade Nandan, dans les eaux usées, dans les dents, dans les égouts, dans les égouts, dans les égouts et ailleurs pour obtenir merveilleuse à merveille de la France, quand même. C'est que pour avoir le droit d'aller prélever dans les eaux usées, il a fallu l'accord de pas moins de 3 ministères 12 signatures pour avoir le droit de mettre.

[00:26:25]

Le fameux millefeuille est toujours à l'oeuvre. Ce virus se 5,65 au sujet, il faut le dire. Madame Christine You.

[00:26:32]

Est ce que vous pensez effectivement que la fermeture des bars et des restaurants dans les grandes villes est d'ailleurs une sous question? Vous disiez le virus est pas partout de la même façon est ce qui est essentiellement métropolitain dans les grandes métropoles et dans les grandes métropoles? Marseille a été précurseur. On n'échappera pas à des mesures de restriction dans les bars et restaurants où on se fait la bise et hop, on attrape le virus.

[00:26:53]

Je crois qu'on est tous d'accord. Le virus y circule quand il y a des grands rassemblements à Marseille, il y a eu les rooftop avec 1500 personnes pendant tout le mois d'août. C'est sûr que les conséquences sont là. Y'a pas la même chose à Paris. Il y a pas. Je pense pas qu'on en ait tant que ça avec 1500. C'est pas la même façon de faire la fête. Je ne sais pas. En tout cas, là, on a la preuve de choses qu'il ne faut pas faire.

[00:27:20]

Le virus n'est pas tant que ça sur les mains. Je suis d'accord avec vous. Il rentre par la bouche, il sort par la bouche. Chez virologues, il faut le rappeler tout le temps. C'est là que ça se passe au bout d'une certaine heure, dans la soirée. L'alcool aidant, on parle de plus en plus fort, de plus en plus près et même à charge virale, avec un taux de virus pas très important comme on peut avoir les asymptomatiques.

[00:27:41]

Et bien c'est multifactoriel. Plusieurs fois exposé à pas beaucoup de virus, ça marche. C'est gagnant, donc voilà, il faut le répéter et le redire ne fait que fermer. C'est pas le virus qui dit qui dispatch à 10 heures 5 alors qu'on a fermé à 10 heures, c'est qu'à partir de 10 heures, l'alcool circule, les bars Desama mis en vente beaucoup plus et qu'à partir de ce moment là, on fait beaucoup moins attention et on reste confiné.

[00:28:09]

Et là, on va vers une période froide. Et vous avez raison. Cette période froide va dire qu'on va reconfirmé. On va faire attention, on va être moins dehors les uns et les autres, donc ça va être encore plus propice. Comme on va être à l'intérieur des cafés, à la circulation du virus, est ce que ça va être plus propice dans les cafés, surtout si ça se passe tard avec de l'alcool?

[00:28:26]

Martin Blachier Donc, on vient de montrer ô combien le virus pouvait circuler quand on était dans des lieux clos. L'un des outils pour combattre le virus était le fameux triptyque dont on n'entend plus parler la tester, tracer, isoler, mutandis, protéger, tester, isoler le tracé à sauter. Comment ça se passe? Si quelqu'un a un cas de contact, on doit téléphoner pour voir qui on a renoncé à faire ses enquêtes pour savoir quel était le fameux K.

[00:28:51]

Zéro, comme on disait au début.

[00:28:52]

Le problème, c'est que vous avez une circulation virale important. Plus c'est difficile de courir après tous les cas, je veux dire assez bien au début. En théorie, moi, je n'ai jamais trouvé que c'était extraordinaire. Mais alors après, quand vous êtes circulation du virus si important, ce qu'il faut, c'est mettre des mesures barrières pour baisser le risque de transmission. Et vous n'arrivez plus à courir après. Vaut toujours mieux éviter une infection que d'essayer de lui courir après.

[00:29:12]

Surtout quand on voit à quel point c'est difficile. En fait, le test est assez isolé. Il n'a pas la capacité de contrôler une épidémie puisqu'il faut que vous arriviez à diagnostiquer quasiment tous les cas. Et c'est impossible. En fait, il y a trop de symptomatique, en fait. Si vous faites un réseau de personnes et en plus ce qui circule chez les jeunes, chez les jeunes, c'est 80 symptomatique. En fait, vous me faites une enquête globalement que quand il y a quelqu'un de symptomatique.

[00:29:32]

Donc, en fait, le virus se promène asymptomatique est symptomatique, symptomatique. Je vais attraper les 3 asymptomatiques qui sont autour de ces symptômes. Mais il y a des chaînes symptomatiques qui se font comme ça et qui ne sont jamais isolées. C'est pour ça que j'ai testé. Tracé isolés n'a jamais pu contrôler l'épidémie. Je suis désolé. Ça a été une erreur de stratégie fondamentale de penser qu'on pouvait se confiner, faire tester, tracer, isoler et que l'épidémie n'allait pas reprendre.

[00:29:55]

On tâtonne et il y a des ratés. On a parlé des ratés en matière de tests. Vous, vous les voyez vous aussi? C'est là le problème de la lenteur des tests. C'est carrément le service des urgences. C'est non.

[00:30:07]

Parce que dans le service des urgences, on fait les tests au service des urgences et on a les résultats relativement rapidement. C'est plutôt en médecine de ville qu'ils ont des problématiques de patients qui font les tests et qui ont les résultats beaucoup trop tardif. Dans le secteur hospitalier, les tests sont faits, mais ils sont priorisées sur les patients symptomatiques et les patients qui ont besoin d'hospitalisation. Donc, on a un taux de positivité forcément plus important puisqu'on teste les gens qui sont symptomatiques, mais avec des réponses relativement rapides.

[00:30:40]

Et Jean-Paul Hamon? Quand on est positif, alors on est censé être chez soi. Est ce que l'on est contrôlé? Le type qui dit beaucoup moi joue au foot. Je fais ma vie, non. Il convient de me contrôler. Il est généralement là quand même. Quand les gens sont positifs, il ira chez eux. Maintenant, on devrait mettre sur écoute un jeune de 20 ans qui est positif.

[00:30:58]

D'abord, est ce qu'il a envie de se faire contrôler? Est ce qu'il a envie de rester dans un 15 mètres carrés?

[00:31:02]

Toute façon, il y a une forte dépendance chez un jeune qui, effectivement, vit seul. Bon, là, par exemple, j'en ai vu un Smatah qu'avec gavait des symptômes un peu bizarroïde. Et celui là, il a été rapatrié chez ses parents directeurs. Il a d'abord, il a été. Il a été contaminé. Ses parents et parents ont alerté les parents. Les parents ont été alertés par l'école qui a dit Vous allez le récupérer. Je l'ai vu, je l'ai vu ce matin et donc lui a eu son test.

[00:31:30]

J'espère qu'on aura le test dans les 24 heures. Et puis après? Oui, effectivement, ces parents vont y avoir droit. Mais bon, qu'est ce que vous voulez faire? Droit au travail? Pas d'accord, d'accord. Mais derrière le stress de la deuxième vague, il y a aussi la fatigue des soignants qui ont déjà dû faire face à l'épidémie au printemps dernier. Fatigue à laquelle s'ajoute une autre inquiétude le manque de personnel dans les hôpitaux de France.

[00:31:56]

Une équipe de C dans l'air a pu tourner à l'hôpital d'Argenteuil, en Ile de France. Vous allez le voir, l'hôpital tente de pourvoir 40 postes, dont 25 en infirmerie. C'est un sujet de Barbara Steck et Julien Launay. A l'hôpital d'Argenteuil, c'est, comme d'habitude le ballet quotidien des ambulances. Les urgences ne désemplissent pas 220 patients sont pris en charge tous les jours dans le service du docteur Catherine Legales.

[00:32:27]

Et ce matin, sa garde démarre avec une bonne nouvelle.

[00:32:33]

Une nouvelle infirmière? Vivons dans un monde enchanté. Vous venez d'où? Elle est bien bienvenue. Il nous faut de la jeunesse, du sang neuf. Envoyé. On recrute quand même quelques paramédicaux. Une jeune infirmière qui arrive aux urgences. Tout de rouge, car les recrues se font de plus en plus rares.

[00:32:50]

Cette année, les urgences ont même dû faire appel à des internes en médecine étrangers.

[00:32:56]

Par exemple, au mois de mai, je n'ai eu aucun terme de médecine générale ou d'urgence. Pourtant, pour faire tourner le service, il y a depuis vingt huit internes de médecine générale. Donc, j'ai pris des internes étrangers aussi sévères que j'avais des médecins séniors étrangers. Maintenant, j'en suis à prendre des effectifs qu'on appelle des faisant fonction d'interne étrangers. Jean-François, voilà qui est à tout, en fonction d'un terme qui est venu au mois de mai avec 8 autres internes.

[00:33:17]

Donc ils viennent un peu partout. Toi, tu viens d'où? J'en prends chez toi, tu viens de Marrakech. Mes journées qui viennent de Biélorussie. D'autres qui viennent de Syrie et du monde entier qui représentait de Cuba en interne cubain. J'ai une suspicion, Kovy.

[00:33:33]

Avec 4, %7 de malades en plus chaque année depuis 20 ans, la pression sur les urgences augmente.

[00:33:39]

La responsable de service doit jongler avec un personnel jeune, des étrangers qu'il faut former une situation urgente.

[00:33:46]

Le ratio par habitant d'internes entre Paris et petite couronne et la grande couronne, c'est dix fois plus d'internes par habitant à Paris qu'il n'y en a en grande couronne, dix fois plus d'internes. Est ce que vous pensez que c'est compensé par plus de séniors? Il y a quatre fois plus de séniors, de médecins que de médecins séniors autonomes à Paris versus la grande couronne par habitant. Qu'est ce que l'État fait pour corriger ces déséquilibres? Est ce que l'Etat ne peut et aujourd'hui, on ne peut que constater un échec?

[00:34:15]

La répartition des médecins est un véritable problème. Il y a des pays qui ne l'ont résolu, répartissent les médecins comme ils répartissent les pompiers, les policiers, les enseignants, etc. Pourquoi on n'y arrive pas avec la médecine?

[00:34:25]

C'est celui de l'hôpital gère 650 lits et 2.000 soignants à la direction des soins, réunions, planning.

[00:34:33]

Pendant les vacances scolaires, à partir du 19 octobre, j'ai congé et j'ai un congé maternité. Est ce que je pourrais avoir des remplacements sur cette période là? 12 heures.

[00:34:46]

Il faut gérer les absences alors que l'hôpital manque de personnel. 40 postes sont à pourvoir en urgence.

[00:34:54]

Depuis trois ans maintenant, on observe une tension sur tous les métiers paramédicaux. Il n'y a pas que les infirmières. Il y a aussi les kinésithérapeutes, les manipulateurs radio, les diététicienne et préparateur en pharmacie. Ce met effectivement les hôpitaux et l'hôpital toujours un peu à flux à flux tendu.

[00:35:16]

Trouver des solutions alors que les malades du COVED sont de retour, ils occupent déjà 40 lits à l'hôpital d'Argenteuil, alors que tous craignent une nouvelle saturation des services de soins.

[00:35:28]

Ce matin, un syndicat de soignants avait rendez vous pour faire entendre sa voix dans la salle. Virginie, infirmière de nuit dans un hôpital parisien, veut alerter sur la fatigue psychologique des soignants.

[00:35:41]

Ce soir là, on sait ce qui s'est passé en début d'année.

[00:35:45]

Se dire qu'il va falloir recommencer là bas. Non, non. On l'a fait une fois le naufrage. On ne peut pas le faire une deuxième fois. Nous, Cubas, il y a des gens qui ont annoncé non. C'est pas ce que j'ai fait en début d'année. C'est à dire que si j'ai le moindre mal à la gorge ou si ça ne va pas, je m'arrête. Je vais pas aller au boulot en ayant la peur au ventre de me dire Bah, je vais bien, je vais peut être l'attraper un peu partout en France.

[00:36:14]

Le personnel soignant manque alors que les cas de Kovy continuent de se multiplier et que les médecins appellent à ne pas laisser tomber les autres malades.

[00:36:25]

Alors, question téléspectateurs, n'est ce pas en augmentant le nombre de lits dans les hôpitaux que l'on réglera cette situation? Après avoir vu ce reportage Ennasri Cariboo, on se dit aussi que l'un des gros problèmes dans les hôpitaux, ce sont les effectifs des effectifs épuisés et insuffisants et un problème de répartition aussi d'effectifs que les séniors.

[00:36:43]

Les jeunes médecins vont dans les endroits où ils ont été pendant leur formation et qui leur a plu. Il y a une offre pédagogique.

[00:36:51]

Ils vont vers sans faire de clichés. Ils vont dans les centres villes, ils vont dans les endroits où ils sont passés, par exemple en Ile de France. Ils vont avoir tendance si, pendant leur internat, ils sont plus centrés à l'intérieur, un Paris intramuros, ils ont tendance à ne pas connaître l'offre pédagogique et l'offre de parcours de professionnels sur l'ensemble de la région. Et donc, il y a un problème effectivement de répartition d'effectif qui existe différemment dans les régions.

[00:37:20]

Il y a d'autres régions Lille, Lyon, Toulouse, Bordeaux. Ça se passe très bien, donc c'est une question vraiment de décision. L'offre de soins, l'équité de l'offre de soins, c'est une compétence de l'Agence régionale de santé. Et la formation, c'est une compétence des doyens qui devrait prendre en compte l'ensemble de la problématique régionale.

[00:37:43]

Est ce que l'on affronte cette potentielle deuxième vague avec un personnel épuisé? Est ce qu'au sein de votre équipe, les gens disent en mars vous voulez bien jeter les mains dans le cambouis? Je ne suis pas prêt à revivre. C'est un peu ce qu'on a entendu. Ce que j'ai vécu, c'est une vraie préoccupation. C'est une vraie préoccupation parce qu'on sait qu'on va avoir une augmentation des cas et on n'a pas le nombre d'effectifs face à la première vague. On a eu d'énormes renforts de l'ensemble des régions qui sont venus nous renforcer et des possibilités de transfert.

[00:38:15]

Mais on sait qu'il y a plusieurs régions qui sont touchées et que ces renforts, on les aura pas pour autant. On a besoin d'augmenter le nombre de lits de réanimation.

[00:38:23]

Vous disiez tout à l'heure que vous étiez déjà en train d'envoyer certains patients dans d'autres départements parce que vous étiez certains dans certaines spécialités en saturation?

[00:38:34]

Oui, il y a dix jours, j'ai dû faire des transferts interdépartementaux, ce qui est assez classique au mois de décembre. Tous les ans, au mois de décembre, on a un taux de saturation des lits de réanimation et on travaille en interdépartementales. Là, c'est le mois de septembre, une épidémie en étant déjà de toute façon chaque année saturée. Tous les ans, au mois de décembre, on est saturé.

[00:38:55]

Les époux confièrent tous naïvement que vous êtes obligés de faire des transferts à interdépartementaux tous les ans.

[00:39:03]

On le dit pas si vous vous souvenez d'une auberge chalenge où on a des difficultés d'admission des patients en aval des urgences, avec la stagnation des patients qui arrivent, qui restent dans les couloirs des urgences. C'est pareil pour les SAMU quand on essaye de placer les malades dans les services de réanimation. Jean-Paul Hamon Conséquence d'ailleurs de ces arrivées de patients Covidien, c'est la une du Parisien d'aujourd'hui. Des patients qui doivent se faire opérer pour des cancers, pour des maladies graves, pour des greffes, ont des programmes, leurs opération et l'appel des Parisiens.

[00:39:35]

Et de dire Attention, c'est dramatique.

[00:39:36]

Ce qu'on fait, c'est qu'on retarde, on retarde les opérations. C'est l'objectif du plan blanc. On bloque, on bloque des lits, justement parce que on sait qu'on va avoir davantage de patients Kobold qui vont rentrer en réanimation, même si, même si comme ça, c'est en pente douce, c'est un faux plat. On sait qu'on va arriver à un moment où ça va déborder. Et puis surtout, le moral des personnels. Quand ça a commencé en mars, on se dit bon, il y a le printemps, on se disait ça va se réchauffer l'été, ça va être bien, on va pouvoir aller à l'air.

[00:40:07]

Là, on est en train de se dire Purée, on est pas encore au début de l'automne, on va se taper l'hiver, on va se taper trois mois, six mois avant qu'on commence à respirer et les autres vont revenir. On est dans une course de fond, mais là, le moral est un peu atteint.

[00:40:21]

Christine Eurosur Néanmoins, est ce que la prise en charge est meilleure aujourd'hui? On sait quand même. Dans les hôpitaux, on a appris du printemps. On sait mieux traiter cette maladie en réanimation. Les intubation, c'est mieux faire.

[00:40:35]

Oui, c'est très net. Il y a une prise en charge qui s'est modifiée. On a appris comme vous le dites. Et effectivement, la prise en charge, par exemple la corticothérapie mise assez tôt au moment de l'oxygénothérapie, empêche ou il bloque. Le fait que la patiente ne va pas aller en réanimation, c'est quand même un vrai progrès vers la prise en charge précoce qui sont des prises en charge standards offerts, c'est à dire la prise en charge.

[00:41:02]

Pas avec des médicaments antiviraux, pas avec. On est quand même avec une prise en charge qui s'adapte à chaque patient. Par contre, c'est vrai qu'on n'a pas encore de médicaments et réanimation sont plus courtes qu'elle qu'elle ne l'était.

[00:41:17]

Ce n'est pas.

[00:41:17]

Ça veut dire qu'il y en a moins qui vont aller en réanimation. Ce n'est pas tout à fait pareil. Ça reste toujours un drame d'aller en. Avec un Kovy, ça reste toujours quelque chose de l'éprouvant et surtout ce que l'on constate. Parce qu'on apprend ce qu'on ne sait pas tout, nous au moins, on sait pas tout en virologie. L'épidémie n'a que six mois et on voit qu'il y a des persistence symptomatiques avec des gens qui ont des poussées fébriles, des courbatures à distance de l'épisode initial.

[00:41:49]

Donc, tous ces pathologies un petit peu bizarre.

[00:41:52]

On connaissait pas du tout dans les autres maladies virales, Agnès Tricart sur les effets collatéraux de cette épidémie. On en parlait avec cette une du Parisien. On a constaté qu'il y avait moins d'appels et moins d'entrées à l'hôpital pour les problèmes cardiaques. Alors, il y a eu certains qui ont dit Ah bah oui, parce que le confinement, la vie était moins stressante. Mais est ce que c'est ça, la rêverie, leurs explications?

[00:42:13]

On avait quand même des appels de patients qui avaient de l'insuffisance cardiaque, mais effectivement moins. Et on a vu après le dépôt finement plus d'infarctus, plus d'accidents vasculaires cérébraux et qu'on venait trop tard. Il y avait un manque de suivi de maladies chroniques. Il y avait effectivement des patients qui ont retardé leur consultation et l'adaptation des traitements et on a des infarctus qui sont qu'on a vu plus tardivement. On a donc il y a eu effectivement un retard de la cancérologie, des pathologies cancéreuses avec un diagnostic plus tardif des interventions.

[00:42:51]

Donc là, c'est vrai que l'enjeu, à l'heure actuelle, il est majeur. C'est que dans les hôpitaux, on veut pouvoir traiter tous les patients qui ont besoin du plateau technique, que ce soit pour du Kovy, des locaux vides. Et dans cette répartition, des lits disponibles pour les ce qu'on appelle le programmer, c'est à dire ce qui est prévu sur rendez vous et non programmés. Ce qui est l'urgence, c'est ce curseur qui est difficile à trouver pour qu'il n'y ait pas stagnation des patients dans les services d'urgence qui ne trouvent plus de lits dans l'hôpital parce que les lits ont été pris par les patients qui sont programmés.

[00:43:26]

Et ce n'est pas évident. Et c'est là où on prévoit dans les plans blancs, les déprogrammation pour justement, en fonction du nombre d'appels au Samu de transport et de patients aux urgences. Quel est le pourcentage de lits qu'il faut libérer pour être en capacité de prendre en charge ces patients? Actuellement, on a des vraies problématiques de patients qui stagnent dans les urgences qu'on n'arrive pas à hospitaliser. Et ça, c'est dans tous les territoires du territoire national.

[00:43:51]

Martin Blachier Quand on voit toutes ces conséquences, y compris sanitaires, avec des cancers ou des maladies chroniques, on va moins bien traiter ses conséquences économiques avec la plus grande, la plus grave crise économique depuis la dernière guerre mondiale. Les conséquences à l'école avec des enfants qui loupent tout ça. Et que répondez vous à ceux qui disent face à une épidémie qui fait certes une centaine de morts par jour? C'est beaucoup, mais dites moi si je me trompe. En France, chaque jour, il y a près de 2000 morts et donc on est en train de dire que le risque zéro, on le paye, a fait cette volonté à la dérive, au risque zéro.

[00:44:24]

On le paye très cher.

[00:44:25]

Il y a quelque chose qu'il faut comprendre sur ce qui se passe en ce moment. On ne ferme pas les bars et les restaurants parce qu'on a peur d'un pic de mortalité. Personne n'a peur de ça. Pourquoi faire les bars et les restaurants? Parce qu'on a un système hospitalier qui est à genoux. Et c'est ça qui est. C'est ça le signal qui fait qu'on arrête. Ce sont les hospitaliers qui disent il faut faire quelque chose. Personne n'a peur d'un cataclysme de mortalité en France.

[00:44:43]

Simplement, on a une lame de fond de passion Covidien qui revient, qui met une tension extrême sur le système hospitalier. Et donc, du coup, on se dit on va le soulager un peu en prenant des décisions comme celle qui a été prise, par exemple, à Marseille. Le problème, c'est que ça ne va pas durer. On sait que ça ne va pas pouvoir faire, nous a dit notre siba est à bout de souffle. On le paye aujourd'hui la facture, mais là, en plus, on a un système.

[00:45:05]

Moi, ce que j'entends, c'est qu'on a un système hospitalier avec des équipes qui sont réduits et des gens qui sont démotivés, qui ont peur et ne sont pas prêts en plus à affronter cette lame de fond qui va durer. Donc, je pense que le problème majeur vient de l'hôpital et c'est ça qui pousse les gens. C'est ça qui pousse Olivier Véran à agir. C'est pas une peur de n'accorderait extrême de mortalité en France?

[00:45:24]

Oui, je voulais rappeler juste avant l'épidémie. Kovy, les médecins étaient dans la rue. Faut pas oublier les alertes, les alertes. l'Hôpital n'allait pas bien avant l'épidémie. C'est comme ça pour qu'ils aillent dans la rue. Ils étaient déjà très motivés pour manifester qu'on était dans une situation déjà difficile.

[00:45:44]

Alors, il reste beaucoup à apprendre sur ce virus et notamment sur les symptômes qui empoisonnent la vie des malades.

[00:45:50]

Parfois plusieurs mois après avoir été contaminés troubles respiratoires, douleurs thoraciques, musculaires, fatigue intense et même symptômes neurologiques comme troubles de la mémoire du sommeil, maux de tête, fourmillements, Laura Rado et Pierre de Hoorn ont pu rencontrer des patients et médecins qui tentent de trouver des explications et des solutions. Je vous en prie, installez vous Sylvain Bordereau est tombé malade fin mars, contaminé par le Kovy 19.

[00:46:22]

Depuis, son quotidien a été bouleversé et six mois après, il ne se considère toujours pas guéri.

[00:46:29]

En ce qui vous gêne le plus, c'est quoi? L'essoufflement, c'est l'essoufflement et la fatigue et la fatigue.

[00:46:34]

Pire, des symptômes neurologiques se sont manifestés au fil du temps, parfois pour trouver des mots, des noms sur le vélo, j'ai repris le travail.

[00:46:45]

Je me souviens plus des noms de ma future femme. Là bas, j'ai demandé à mes collègues comment elle s'appelait Raccordant vous avez vous trouvé? Vous avez des troubles de mémoire, quelque fourmillement au niveau des orteils. L'accord des doigts s'arrête.

[00:46:58]

Des troubles qui ont obligé ce commerçant de 33 ans à passer en mi temps thérapeutique après avoir couru les rendez vous chez des spécialistes. Il souhaite aujourd'hui participer à l'étude de l'hôpital de Tourcoing.

[00:47:14]

Le plus compliqué, c'est que cette maladie déclenche les symptômes par vagues, c'est les phases de rechutes plus ou moins grandes qui sont plus dures à supporter moralement parce que depuis le mois de mars où j'ai été atteint par la coque vide, il y a eu plusieurs phases. J'ai eu plusieurs jours, parfois une semaine où je me sentais mieux. Je voyais ça, c'est derrière moi et que finalement, il y a eu rechute derrière, au cœur de la démarche de Sylvain.

[00:47:41]

Cette question pourquoi ces syndromes continue t il de lui empoisonner la vie alors même qu'il n'avait pas contracté une forme grave de la maladie? L'enquête nationale doit débuter fin octobre. Son ambition apporter des réponses à ces troubles persistants. Tous ces symptômes, on les connaît liés à d'autres virus. La question, c'est avec ce virus là combien le font? Est ce que c'est plus fréquent, moins fréquent? Est ce que ça dure plus longtemps ou pas que quand on le voit dans d'autres pathologies?

[00:48:10]

Mais il ne faut pas s'attendre, quand on participe à une étude de ce type, à avoir un traitement miracle, car le traitement miracle n'existe pas dans cette maladie comme dans une autre. Il faut vraiment imaginer que la recherche sert essentiellement à essayer de comprendre les choses.

[00:48:27]

Comprendre, c'est aussi ce que cherchent des centaines d'autres personnes comme Sylvain, depuis le printemps. Des communautés se sont formées sur les réseaux sociaux autour des hashtags locaux vides ou après Gibbins pour 20 jours, après 21 ans et malade du Kovy de 19 depuis cinq mois aujourd'hui.

[00:48:48]

Douleurs musculaires, acouphènes, fatigue intense, douleurs dans la nuque, brûlures au thorax. Non, ce n'est pas dans la tête.

[00:48:56]

Autant de témoignages qui illustrent le parcours du combattant pour faire reconnaître leur souffrance, souvent ignorée depuis le début de l'épidémie. Ces malades ont obtenu un début de reconnaissance au mois d'août, officialisé par l'Organisation mondiale de la santé.

[00:49:14]

C'est le message que j'adresse à ses patients est le suivant nous vous avons entendu haut et fort et nous nous engageons à collaborer avec les pays pour que vous puissiez bénéficier des services dont vous avez besoin pour faire progresser la recherche en votre faveur.

[00:49:28]

Salvio Je lis une déclaration vécue comme une marque de soutien précieux pour Paulino Streak, cette jeune doctorante elle même infectée à représenter la France lors d'une réunion avec l'OMVS.

[00:49:40]

Hyperactives dans cette réunion. C'est qu'on était 60 de différents pays, une réunion internationale avec l'Amérique, l'Angleterre, les pays européens. C'est une première victoire parce qu'on a été reconnu comme un malade en long terme. Et ce n'est qu'une première étape parce que ce ne sont que des paroles pour l'instant. Maintenant, on attend les actions. La priorité aujourd'hui, c'est que les patients soient soignés. Il y a encore trop de patients qui ne sont pas soignés parce qu'ils ne sont pas reconnus comme étant vides.

[00:50:09]

Pour nous, c'est qu'on est des soins qui nous permettent de pouvoir reprendre nos vies et de pouvoir aller travailler.

[00:50:14]

On a envie de reprendre une vie normale, des soins, de la recherche, une prise en charge pour les victimes de ces troubles persistants. Une proposition de loi a été déposée au mois de juin. L'objectif leur accorder un arrêt maladie longue durée ainsi qu'une aide financière. Jean-Paul Hamon, vous me disiez dans le reportage que vous aviez. Vous avez des patients locaux vides, comme on dit.

[00:50:38]

Cette année, y a deux patients une personne, jeune femme de 32 ans qui était habituée à courir bien et qui se disait essoufflée qu'elle courait sur 100 mètres. Elle a eu un bout de temps après le vide des deux mois, trois mois après que trois mois après tout, on a éliminé d'embolie pulmonaire. On a fait une cocardier à scanneurs pulmonaire. Et puis, le taux d'oxygénation était normal. Son corps fonctionnait bien, etc. Et puis, c'était visiblement.

[00:51:09]

Ce n'était pas si la femme ne pouvait pas commencer ça là. Du coup, j'ai commencé à déprimer. Il n'y a pas de solution. Je ne veux pas courir, alors c'est angoissant. D'ironique à vie. Mais bien sûr, c'est angoissant pour elle. Ça s'est arrangé au bout de au quatrième cinquième mois. Et puis, un autre type baraqué pose pas de questions pareil. Complètement épuisé, il ne pouvait pas courir. Dès qu'il courait, il palpitation, etc.

[00:51:37]

Le bilan cardiaque normal. Bilan Terdeghem. Bilan pulmonaire normal. Alors justement, c'est surtout angoissant. C'est quand on n'a pas la réponse. Question télespectateurs.

[00:51:46]

Christine Rotheux Finalement, que sait on à propos de la copie? 19. Tout le monde semble pédaler dans la semoule et c'est très angoissant. Pourquoi est ce que ce virus, s'il tombe parfois sur un reportage, un jeune de 21 ans en pleine forme et il va épargner quelqu'un de 60 ans qui, a priori, aurait dû être plus exposé? C'est le mystère. C'est la loterie.

[00:52:05]

Ce n'est pas la loterie. On est en train de mettre en évidence des facteurs génétiques, notamment des facteurs génétiques concernant l'immunité naturelle, l'immunité innée, c'est à dire celle que chacun a avec les productions, notamment d'Interféron et l'équipe de Imagine, dont Interférons. Là, vous perdez un interféron. Cette immunité naturelle, l'immunité non spécifique du virus. Celle qu'on a quand même. Première barrière immunitaire. C'est une immunité innée que tout le monde a. Mais elle est plus ou moins bonne chez les uns chez les autres.

[00:52:36]

Est ce que c'est héréditaire? Et donc, on peut dire tiens, il y a des familles chez les Dupont. Apparemment, on n'est pas très résistants aux Kovy et chez les Martin.

[00:52:44]

On en est à la première étape. D'abord, découvrir si certains gènes sont modifiés sont pas les mêmes chez ceux qui font des formes graves et des formes graves. Et là, effectivement, il y a deux ou deux articles qui viennent d'être publiés qui montrent bien le rôle de l'interféron qui avait déjà été démontré dans la grippe et qui est démontré dans la maladie Coved. Et puis, il y a un autre papier un peu plus compliqué. Ou là, ce sont des Allemands qui ont découvert des gènes.

[00:53:11]

On ne sait pas encore ce que font ces gènes, mais ces gènes, quand ils sont présents, c'est des gènes de Néandertal. Peu importe les détails, quand ils sont présents, là aussi, ils sont présents à 3% dans certaines populations. Et là, cette population est à risque de faire des formes graves. Donc, c'est des pourcentages relativement modestes. Mais c'est dépiste quand même assez importante. Où on voit que, notamment pour l'immunité innée, le système immunitaire est assez déréglé en phase patros.

[00:53:39]

Le virus se réplique en phase 2 au moment de l'oxygénothérapie. Ça commence à aller mal. Et là, la tempête de cytokines et de d'inflammation dans le poumon. Là, clairement, la régulation se fait mal chez certains patients. Beaucoup de mystères. L'odorat. Si on n'a toujours aucune idée, alors on a un peu une idée. On pense qu'effectivement le virus qui quand même, encore une fois par le nez et au niveau des voies aériennes supérieures, peut se temps sans doute pas au cerveau, mais dans la sphère réelle et peut être à l'origine de l'atteinte du goût et de l'odorat.

[00:54:14]

Est ce que ça le fait, Cariboo, que ce virus, on le connaissent mal? On ne sait pas s'il va vous tomber dessus. On ne sait pas si on va avoir des séquelles. Ça contribue quand même à l'angoisse. Ou bien on peut dire maintenant, on a à peu près cerné les gens quand ils savent que quand ils ont moins de 60 ans, ils se sentent un peu à l'abri. Est ce que vous voulez? Vous sentez une angoisse à taux variable selon le profil de ceux qui vous appellent tant dans les appels qu'on reçoit au centre 15?

[00:54:39]

On a beaucoup de gens qui sont inquiets en fonction des symptômes et de la possibilité d'avoir un accès aux soins et de savoir effectivement ce qui va se passer dans les semaines et les mois à venir. Ils sont inquiets pour l'entourage de contamination pour leur entourage, qui sont inquiets aussi sur le risque de limitation de leur vie professionnelle et de leur vie personnelle.

[00:55:05]

Et ils sont inquiets parce qu'il n'y a pas de traitement spécifique et qu'on a parlé quand même beaucoup du taux de saturation des hôpitaux et des lits de réanimation. Donc, on a parmi les gens qui nous appellent des gens qui sont qui ont des vrais signes de gravité et qui nécessitent une admission hospitalière. Et puis, on a des gens qui se disent gênés pour respirer. On sent que c'est plutôt l'angoisse et pas tellement des symptômes. Toute cette différence, ça nécessite effectivement une analyse médicale.

[00:55:35]

C'est pour ça qu'on invite vraiment la population à appeler le 15 pour que cette analyse médicale et qu'on puisse rassurer, comme on peut rassurer et laisser à la maison et orientée vers les bonnes filières de soins quand elle nécessite de passer aux questions télespectateurs.

[00:55:50]

Et pour répondre à la question quel type de cette émission en fait trop et pas assez? Martin Blachier, vous qui êtes épidémiologiste, qui connaissait donc parfaitement les données du problème en toute objectivité. Qu'est ce que vous répondriez à cette question? Moi, je pense qu'on est bien. Je pense qu'on n'aurait pas dû fermer les bars et les restaurants à Marseille. Je pense que ça a été un petit mouvement de panique du ministre de la Santé que je peux comprendre que je peux comprendre parce que c'était le premier endroit où il y avait une forte tension sur le système.

[00:56:17]

Moi, je pense que les extrapolations qui sont faites, qui ont été montrées par le ministre sont fausses et je pense qu'il faut arrêter de rester là dessus. Je ne crois pas du tout qu'on a une courbe comme ça qui va nous emmener droit dans le mur et je vois même pas comment on peut y croire parce que ça veut dire que si on croyait dans ces courbes là, on se mettrait tous en confinement. Ça prouve bien qu'il n'y croit pas vraiment.

[00:56:34]

Il y a quand même beaucoup de signes qui montrent qu'on arrive sur un plateau. Donc non, je pense qu'on a un rythme qui est globalement bon. On a une population vulnérable qui se protège très bien. On a, selon nos calculs, la population vulnérable et protégée à 70 80 pour cent, ce qui est beaucoup mieux que dans plein d'autres pays.

[00:56:50]

Moi, je pense que vous voulez dire que les seniors mettent la main aux otages.

[00:56:54]

Très bien voir leurs petits enfants s'ils arrivent à trouver l'équilibre et qu'il faut sans qu'on ait besoin de prendre des mesures supplémentaires. Je pense qu'on est sur un bon rythme et je crois qu'il ne faut pas croire aux scénarios catastrophe. Par contre, c'est vrai que sur l'hôpital, il y a un vrai sujet et il va y avoir une tension. Et de toute façon, cette tension va pouvoir trouver des solutions, mais des solutions qui vont venir de l'hôpital puisqu'elles pourront plus venir de la population générale.

[00:57:15]

Allez tout de suite, on revient à vos questions. Les contaminations actuelles ne viennent elles pas du manque de consignes et de surveillance pendant les vacances d'été? Est ce qu'on ne paye pas? Jean-Paul Hamon Le grand relâchement, on l'a vu cet été et franchement, on a tous cru d'ailleurs que c'était terminé. Là, on était en vacances et la rentrée de septembre, c'était comme l'an dernier.

[00:57:37]

On a tous vu que le virus continuait à circuler tranquillement. On a vu que vous l'avez vu parce que vous êtes un professionnel de la santé. On est allé à Quiberon quand le gars transforme son bar en boîte de nuit. Il y a trois gars qui sont contaminés 54 cordes. Là, il n'y a pas besoin de faire a une douche écossaise quand même en septembre. Oui, non, mais attendez, attendez. C'était le virus continuait de circuler et à chaque fois, il y avait un écœure de protection dans les mesures barrières.

[00:58:01]

Ça flambait. Là, je voudrais juste revenir sur les personnes âgées. Et là, parce que j'ai vu une dame de 82 ans tout à l'heure en consultation, qui n'était pas encore déprimée, mais qui était très triste de ne pas voir ses enfants, de pas avoir ses petits enfants, etc. Donc, il faut faire attention à ça. C'est à dire que l'on en dehors des épisodes où il faut vraiment faire attention parce que bon, c'est vraiment un nid à microbes, etc.

[00:58:23]

Et les gens circulent. Il faut faire trogoff, mais là, les personnes âgées qui sont qui sont seuls chez elles ne voient plus leur famille. Il y a un gros risque de glissement. Et là, il faut faire attention. Il faut leur dire de fond et prennent des précautions. Mais il faut continuer de venir les voir en prenant les précautions nécessaires. C'est capital, ça, parce qu'il y a plein de personnes âgées isolées qui sont indépendantes. Et il va y avoir certainement un syndrome de glissement.

[00:58:49]

Si on les abandonne complètement, bien qu'elle soit pas abandonnée. Mais elle a besoin et ils ont besoin de voir physiquement leur famille.

[00:58:55]

Que répondre à ceux qui, en dépuis, en dépit des preuves scientifiques, continuent à affirmer que le masque ne sert à rien? Christine Rousies, où on l'entend ça par moment? Qu'est ce que vous dites?

[00:59:04]

On l'entend encore. On entend encore des gens qui résistent à ça. Je dois avouer que vous les regardez en Suède.

[00:59:11]

Ils ne l'ont pas.

[00:59:12]

Ils ne sont pas plus, oui, mais comme comment lisser ces multifactorielles? Il faut comprendre l'ensemble des mesures. Encore une fois, on n'a pas interdit toutes les mesures de réunion et autres. On ne les a pas encore interdites. Et parce que justement, on pense que les lavage des mains, le masque, la distance, ça marche. Je pense que les messages ont été assez confus sur les masques. C'est vrai qu'il fallait démasquent, les jeter toutes les quatre heures.

[00:59:41]

Il fallait les laver à 60 degrés. On se lave pas les mains à 60 degrés, donc ça va. On peut laver le linge, les masques en tissu avec le détergent, c'est le détergent qui casse le virus. Lavez vous le changer. Tout change tous les jours.

[00:59:54]

Oui, mais je change tous les jours, je le lave et attention, si on ne le fait pas, de le changer tous les jours, c'est à dire qu'il est sale. Surtout, nous, on se maquille. Donc, effectivement, les sacs y a des protéines, de la figure, etc. Donc le détergent enlève tout ça. Vous l'avez pas à 60 degrés, sans savon, c'est le savon qui arrive. Donc je pense que le masque maintenant, ça pose plus de problème.

[01:00:16]

Je trouve qu'il est très bien accepté dans la rue et qu'on voit bien quand même. C'est vrai qu'on est tous gênés, surtout quand on a des lunettes. C'est vrai qu'on respire pas bien, mais je trouve que progressivement, on s'habitue, y compris à y penser dans les gros immeubles, à le prendre dans l'ascenseur parce que l'ascenseur, c'est vraiment un endroit qui véhicule beaucoup le virus. C'est un endroit confiné. Il y a un immeuble à Hong Kong.

[01:00:38]

Le gardien déposait le courrier à tout le monde et tout le monde a eu le virus du gardien. Donc par l'ascenseur. Parce qu'effectivement, tout le monde était bien confiné. Mais tout le monde prenait le même ascenseur parce que l'immeuble était très grand. Donc, c'est une logique que je trouve que les gens acceptent de plus en plus. Et encore une fois, il est simple de leur expliquer le virus qui rentre par la bouche, soit par la bouche et par le nez et le nez est infecté.

[01:01:02]

Et ceux qui mettent le masque en cachant pas le nez pour respirer? C'est pas bien, il faut faire attention, surtout le distanciés. Je trouve plus distancie elle aussi. Ça marche très bien. On sait bien qu'un mètre, un mètre 50. Là, les postions, le temps qu'ils arrivent, ça va. Ils sont dispersés, mais c'est des choses qu'on connaissait beaucoup dans les maladies respiratoires et c'est aussi ce qu'on attend. Ce qui nous perturbe beaucoup, c'est qu'on va avoir l'IVAC d'autres virus pendant l'épidémie de grippe, même si on va être vacciné et protégé par les masques.

[01:01:31]

J'ai 73 ans, je fréquente beaucoup de monde, mais je respecte la distanciation. J'ai toujours un masque quand il le faut. Que faire de plus? Martin Blachier.

[01:01:41]

Non. C'est vrai que si on porte un masque, il faut dire les choses et qu'on respecte les mesures de distanciation et qu'on ne fréquente pas des endroits confinés où on y reste 2 3 heures. Ce que je pense qu'on peut, même avec un masque, se contaminer, reste très longtemps dans une zone et quelqu'un qui va avec du virus pendant longtemps. On évite ces circonstances là. On est très bien et vivons notre vie normalement. Ne fallait il pas imposer le port du masque dans tout l'espace public dès la sortie du confinement, lieux clos ou non?

[01:02:06]

On a eu un peu de retard à l'allumage. On aurait dû l'imposer d'esters, n'aurait pas été accepté. L'adhésion de la population est majeure et pour remporter l'adhésion, il faut effectivement bien expliquer et s'assurer que la. Respecter, sinon ça ne marche pas, les transports en commun ne sont ils pas des lieux beaucoup plus contaminants que les bars et les restaurants?

[01:02:26]

Non, ça a été prouvé dans plein d'études, les bars et les restaurants, les salles de sport beaucoup plus contaminants que les transports en commun, qui n'ont jamais été trouvés comme des lieux majeurs de contamination dans les études américaines, japonaises, européennes. Eh bien voilà, c'est la fin de cette émission.

[01:02:38]

Merci beaucoup de l'avoir suivi. Rediffusion ce soir à 22h35. Et je précise que France Télévisions est mobilisée aujourd'hui. Toutes les chaînes de France Télévisions est mobilisée pour une journée spéciale pour venir en aide au Liban, et ce, deux mois après cette terrible explosion qui a ravagé Beyrouth. Vous pouvez donc venir en aide au peuple libanais et soutenir la vie culturelle des artistes en faisant à dont il y a trois façons de faire un don qui va s'afficher sur l'écran. Vous pouvez le faire sur le site de la Croix-Rouge, point faire par SMS ou enfin faire un chèque à l'ordre de urgence Beyrouth 2020.

[01:03:12]

Merci pour eux. Merci de votre fidélité. On se retrouve demain à la même heure. Ce sera Caroline Roux.

[01:03:17]

Vous restez sur France 5 à suivre. C'est à vous.