Transcribe your podcast
[00:00:07]

9 heures 9 heures 30. Le meilleur de Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. François Broche, dont on connaît les travaux sur la France libre, vient de faire paraître chez Mollat un ouvrage intitulé La cathédrale des sables la cathédrale des Sables, consacré donc à cette bataille de Bir-Hakeim où son propre père, le lieutenant colonel Félix Broch, a été a été tué.

[00:00:40]

Une bataille qui s'est déroulée du 26 mai au 11 juin 1942 et dont on peut dire qu'elle a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale, puisqu'elle a ralenti l'avancée allemande en Afrique et permit aux Britanniques de renforcer leurs défenses face au fameux Rommel, dont je parlais l'autre jour.

[00:00:59]

C'est cette bataille de Bir-Hakeim qui a rendu possible ensuite la célèbre victoire d'El Alamein. C'était en juillet 42.

[00:01:07]

Autant dire que c'est le moment où la dynamique et l'avantage vont passer du camp de l'Axe et du camp de Rommel au camp des Alliés. Cette poignée d'hommes qui s'est battue à Bir-Hakeim, était menée par le général Koenig, auquel le général de Gaulle devait écrire Sacher et Deed. À vos troupes que toute la France vous regarde et que vous êtes son orgueil. Ce n'était pas de vains mots, car les troupes en question étaient, je vous le dis, composées de français libres.

[00:01:36]

Il faut donc toujours se rappeler qu'avant l Allemagne, il y a eu Bir Hakeim, Bir-Hakeim en arabe. Cela veut dire le puits du vieux ou le puits du vieillard. Et c'est vrai qu'il y avait là. Il y avait eu en tout cas un ancien poste d'eau dans cette dans ce coin désolée du désert lybien. On avait un très vieux puits de l'époque romaine de l'époque romaine. On avait aussi deux citernes asséchées qu'on appelle les mamelles. Sur place, aucune trace de végétation.

[00:02:04]

Par ailleurs, pas un accident de terrain, hormis peut être une légère ondulation. Bir-Hakeim se trouve donc en Libye, dans la partie ouest du pays, qu'on appelle à l'époque la Cyrénaïque. On est à 70 km environ de la côte est du port de Tobrouk. On est surtout tout près de la frontière égyptienne. Donc, c'est exactement la route que Rommel et les troupes italo allemandes ont bien l'intention de suivre dans leur poussée vers l'ouest, vers Alexandrie, vers le Caire, vers le contrôle de l'Egypte.

[00:02:35]

Parce que c'était ça le but final. Bien sûr, on est là au printemps 42. Rommel, le redoutable redouté des Renards du désert. Après avoir essuyé quelques revers depuis que son Afrique a Corpse est venu au secours des Italiens en mars 41. Rommel a réussi à reprendre l'offensive en janvier, après un repli qui n'était en fait pour les Alliés qu'une fausse joie parce qu'il a fait semblant de se replier. Il a reconquis toute une bonne partie de la côte libyenne et il s'est avancé loin dans la Cyrénaïque.

[00:03:06]

Il a reconquis quasiment toute la moitié ouest de cette vaste région désertique.

[00:03:12]

On voit bien maintenant ce qui pourrait freiner l'avancée de Rommel vers l'Egypte. Et pour empêcher les Allemands de passer, il y a la 8ème armée britannique qui est installée comme une sorte de grande barrière Nord-Sud. Si vous voulez un terrain miné qui compte environ un demi million de mines. Incroyable, puisqu'on a pu les disposer là, dans le désert, pour faire une espèce de ligne infranchissable entre la côte.

[00:03:37]

Et puis, tout au sud Bir-Hakeim, Rommel a réparti ses forces en trois groupes. Vous avez au nord trois divisions italiennes qui doivent attaquer en direction de Tobrouk. En vérité, ce sont des Italiens que Rommel a bien l'intention de sacrifier. Il s'agit d'un leurre, si vous voulez, destinée à tromper les alliés au centre du dispositif. Vous avez d'autres troupes italiennes grossi d'une division blindée qui ont pour mission, elles, d'enlever la position de Goat. Walem et l'essentiel des forces, c'est à dire le surpuissant Panzer Groupe Afrika de Rommel.

[00:04:13]

Ce sont trois divisions blindées allemandes, avec en plus la meilleure division blindée italienne. Tous ce cœur, même des forces romaines placées au sud. Ce sont ces forces là qui doivent contourner le dispositif britannique par le Sud et ensuite remonter vers le nord pour essayer de prendre les alliés à revers.

[00:04:38]

Franck Ferrand, c'est raté. Christiques. C'est un plan qui est à peu près infaillible et pour tout dire. Hitler s'imagine déjà en train de réveillonner avec son ami Mussolini au Caire à la fin de l'année.

[00:04:51]

La division italienne ARYEH, qui avance au nord si vous voulez sur la gauche de ce troisième groupe allemand, a pour mission d'enlever la place de Bir-Hakeim, qui est tenue non pas par des Britanniques ou par des troupes de l'Empire britannique qui est tenue par des Français, des Français libres, c'est à dire des soldats du général de Gaulle. Bir-Hakeim est occupé par la première brigade française libre sous les ordres du général Koenig. Je disais que les armées britanniques étaient très cosmopolite.

[00:05:20]

La brigade de Koenig ne l'est pas moins. Elle comprend des soldats coloniaux envoyés à Chypre en 40 et qui, au moment de l'armistice, ont refusé de regagner la Syrie. Des anciens de Dunkerque momentde vous savez, cette espèce d'opération tragique de Dunkerque, des marins de Brest, de Cherbourg, une demi brigade de la Légion étrangère commandée par un Géorgien, des tirailleurs de l'Oubangui, du Tchad, du Congo, des Polynésiens, du bataillon du Pacifique. Quelques soldats aussi qui viennent d'Afrique du Nord et d'Indochine.

[00:05:51]

Ce sont surtout des infirmiers et des brancardiers.

[00:05:53]

Cela bref, tous ces Français libres ont été affectés par le commandement britannique à la pointe la plus méridionale, la plus désertique, la plus désolée, la plus lugubre, la plus aride, la plus pouilleuse, dira t on, du dispositif allié. Et voilà qu'en cette après midi du 26 mai 1942, des patrouilles légères françaises signalent déjà deux colonnes ennemies. Et ce ne sont pas des petits, de gros, de fortes grosses colonnes ennemies qui sont en marche déjà vers Bir-Hakeim.

[00:06:35]

Westen annoyed Feuilles Weitzman. Oui, ouais, ouais, ouais, ouais, boy. Bogle Ha ha ha ha ha ha ha ha ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Talk show en mode Shockley, Diastème, Malenkov, Les tourments.

[00:07:39]

Yo yo, yo, yo yo! Elle est mal. When We Unmatch, Malongo, One Mac Sizemore, You Will News, Maemo, Bob Marley. La voix impérissable de Marlène Dietrich interprétait la version anglaise de Lili Marlène et que cette chanson de Norbert Schultze, qui va passer du camp allemand aux camps alliés elle aussi, d'une certaine manière.

[00:09:49]

Le meilleur défroqués, raconte son il. Nous sommes donc maintenant le 27 mai 1942. Il est 9 heures du matin et soixante dix chars italiens sont en train de surgir du désert pour foncer sur les positions françaises.

[00:10:05]

Il faut imaginer le tonnerre d'artillerie et les Gesbert de flammes. En quelques instants, dix huit chars italiens vont sauter sur des mines. Ils sont aussitôt achevés par les batteries d'artillerie française. Combat féroce. Plusieurs chars, il y en a cinq. Six ans tout de même parvenir à entrer dans la position française. Ils sont assaillis à ce moment là par les légionnaires, qui vont jusqu'à grimper sur les engins qui vont jusqu'à tirer au revolver sur les occupants. Au milieu de l'après midi du 27 mai nous raconte donc dans son ouvrage François Broche.

[00:10:42]

Au milieu de cet après midi, un premier bilan est annoncé 34 chars ont été détruits, 108 prisonniers italiens et allemands. Pour le moment, la bataille se déroule à l'avantage des Français. Vers 16 heures, il trois avions anglais piquent sur les véhicules ennemis, puis les bombardent.

[00:10:57]

Un peu plus tard, après qu'il a levé l'alerte générale, Koenig reçoit la confirmation que les Anglais ont connu un véritable désastre. Leur chef et son état major ont été faits prisonniers dès le début de l'attaque allemande.

[00:11:09]

Les ordres secrets, les codes chiffrés sont aux mains de Rommel, ce qui, pour les Français, n'est pas une si grande catastrophe que ça, puisque les Français ont leur propre code, qu'on appelle le code omoplate. Ce n'est pas un code chiffré, c'est un code qui simplement consiste à remplacer des verbes par des mots qui sont qui figurent sur une liste. Finalement, c'est assez rudimentaire, mais c'est très efficace et ça permet de ne pas être déchiffré aussi facilement qu'un code.

[00:11:35]

On finit par percer le chiffre. Bref, finalement, l'offensive italienne se solde par un échec. Les prisonniers sont nombreux et les positions vont pendant un temps se stabiliser. Il faut alors qu'au nord de Bir-Hakeim, les sapeurs français vont établir un champ de mines qui est en fait comme une forme de V, dont la pointe est appuyée sur la position et dont les deux branches sont ouvertes vers le nord ouest et vers le Nord-Est et l'ordre britannique. C'est de ne surtout pas laisser l'ennemi pénétrer à l'intérieur de ceux de ce dispositif.

[00:12:11]

Les 28 et 29 mai sont relativement calmes, même s'il faut quand même accueillir des soldats indiens de l'armée britannique qui sont des prisonniers que les Allemands n'ont pas voulu garder pour ne pas avoir à les nourrir. Ils les ont donc carrément abandonnés dans le désert. 600 soldats indiens le samedi 30 mai. Les patrouilles de reconnaissance croient pouvoir conclure à la retraite de l'ennemi. Et Bir-Hakeim, qui maintenant est entouré par une espèce de grand champ perdu, deux de chars et de blindés.

[00:12:40]

Bir-Hakeim, peut un peu respirer. C'est en tout cas ce que pensent les Français tout au coup. Tout autour de Bir-Hakeim, raconte Jean Matthias, le désert est parsemé de carcasses noires voitures renversées, chars calcinés pareils à quelques squelettes préhistoriques en partie recouverts de sable. Chacune de ces masses immobiles, devenues inertes et inoffensives, est le témoignage d'un coup au but. Autant de victoires dans le désert gardent la trace. Autant de spectacles réconfortants pour les assiégés.

[00:13:13]

Le lendemain, le commandement britannique ordonne au général Koenig de se porter plus en avant jusqu'à la position de retour Dasen Yali, plus à l'ouest, ce qui explique que le 1er juin, le bataillon du Pacifique, qui est l'avant garde de la première brigade, prend la route de l'Ouest.

[00:13:31]

Le même jour, le patron des Forces françaises libres en Afrique, le général de Larminat en personne, va venir féliciter les hommes de Koenig qui se sont rendus maîtres du terrain et qui ont accompli de véritables exploits. Et pourtant, ni Larminat ni Koenig ne se font d'illusions à ce moment là. Les bombardements aériens que va bientôt subir Bir-Hakeim donnent raison à ce relatif pessimisme. De même que l'annulation par le commandement britannique de l'ordre de mouvement vers l'ouest. En vérité, Rommel, à ce moment là, a pris une décision qui est absolument terrible.

[00:14:07]

Il a décidé de s'occuper personnellement de Bir-Hakeim et d'en finir avec cette position afin de n'avoir pas à craindre sur ses arrières des soldats français libres. Pour tout vous dire, il se méfie beaucoup. Et dans la journée du 2 juin, les premiers obus allemands de 105 vont commencer à arroser cette position de Bir-Hakeim. Alors du côté français. Bien sûr, on répond, on répond à coups d'obus de 75, mais ce sont.

[00:14:34]

C'est un combat qui est particulièrement inégal. Il faut le dire quand même, c'est assez. L'attaque ennemie est lancée vers midi, nous raconte François Broche, mené du Nord-Est par la division Triest et du Sud-Est par la 90ème. Allemande contre les fortifications, les positions et les champs de mines. La bataille commence par une préparation d'artillerie. L'agitation est grande à l'intérieur comme à l'extérieur, où les patrouilles achèvent de rentrer. Bombes, obus, explosions, poussières. La terre tremble, le ciel bourdonne.

[00:15:05]

L'horizon fume. C'est un pilonnage d'artillerie, un bombardement de plus en plus intense par des vagues de Stuka maintenant qui arrivent. Et la situation se dégrade d'heure en heure à Bir-Hakeim. Pourtant, c'est ce qu'il y a d'incroyable dans cette affaire et c'est ce qui mérite notre respect. Tant d'années après, pourtant, la position tient. Elle est ravitaillé en munitions par les Britanniques et Rommel n'en croit pas ses yeux. Il s'exaspère. Il faut Bir-Hakeim, dit le renard du désert.

[00:15:33]

Le sort de mon armée dépend maintenant de cette position.

[00:15:37]

Mon cœur se trouve et moi, j'avais honte. Les seconds me. Ma vie renaîtra et je sèche sur. Dans tes bras, trouvons loubli. Ha ha! Ha! Ha, ha, ha! Ha! Ha! Ha! Pour voir à la fin de ma souffrance, je pourrai le guider vers le pays où tu demeures. Espèrer reverras ma vie, renaîtra et je sèche sur des jours en trouvant l'oubli. Julie. Dans le chaos, tout le monde résiste.

[00:17:17]

C'est ton visage qui ressemble à. Dans les bars où l'amour avait vécu sans gloire, viennent avec. Quand ça m'arrive, je sèche. Dans le voulez vous, les. C'est bien sûr Charles Aznavour qui interprète cette marche des anges sur l'herbe des anges dans nos campagnes. Bien sûr, c'est un extrait du film de Denis de La Patellière, un film de 1961, Un taxi pour Tobrouk.

[00:18:37]

15H30 Les meilleurs défroqués rendra compte sur son site le 6 juin à 11 heures.

[00:18:44]

L'infanterie allemande attaque. Vous savez, j'ai un souvenir fort de ça parce que j'ai reçu pour une émission jadis Jean-Mathieu Boris, qui était un ancien combattant de Bir-Hakeim et qui m'a raconté la violence de cette attaque à laquelle les combattants eux mêmes avaient du mal à croire. Ils vont tenir et Rommel lui même le dira une fois de plus Rommel qui parle dans ses mémoires. Une fois de plus, l'attaque se trouve stoppée sur ce bout de terrain caillouteux, totalement dépourvue d'abri.

[00:19:13]

Les Français combattaient furieusement et au soir, il fallut interrompre l'assaut.

[00:19:19]

Alors, évidemment, ça ne va pas pouvoir durer comme ça indéfiniment, mais pour pour un empire, nous dit Jacques Mordachov. Pour un empire, le dernier des soldats de qu'Unique n'aurait pas accepté de se rendre si on le lui avait proposé ce dimanche soir, comme il devait l'écrire lui même. Si les hommes de Bir-Hakeim avaient mal, avait mal ou imparfaitement rempli leur mission. Il semblait que le glas de l'armée française eût sonné pour la seconde fois. Oui, le général Koenig a raison.

[00:19:46]

On se fait dire qu'en fait, c'est bien l'honneur d'une France qui a été si lourdement déshonoré dans les années précédentes qui est en jeu et qui est qui est défendu par cette poignée d'hommes. La journée du 8 va être extrêmement dure, précédée par un bombardement exécuté par 68 coeurs, ce qui fait que l'ennemi peut relancer des attaques qui commencent là, cette fois même à mordre sur les positions. Et Konig doit signaler au soir de cette nouvelle bataille que ces hommes sont à bout.

[00:20:16]

L'attaque du 9 est redoutable, la face sud est quasiment emportée. Les fantassins allemands parviennent en certains points jusqu'à 5 mètres des canons français. Vous imaginez, il faut quand même lancer les réserves pour arriver à les repousser. Mais le commandement britannique n'a pas l'intention d'abandonner pour autant la première brigade des Français libres. A 17 heures, Kœnig reçoit l'ordre de se préparer à évacuer la position qui ne peut plus être considérée comme comme essentielle. Je cite de nouveau Jacques Mordachov.

[00:20:49]

La nuit tomba miséricordieuse, permettant dans une vague fébrile les préparatifs d'une sortie que Koenig avait décidé de faire en masse pour en abandonner aucun blessé et pour sauver tout le matériel possible. Alors, quelle a été cette sortie? Évidemment, ça a été difficile. En gros, il fallut se frayer la route de vive force. Nous nous immortals. Dans l'obscurité totale se déroulèrent à la fois de très beaux hauts faits d'armes et des sauve qui peut. Moins brillant, bien entendu.

[00:21:22]

La conclusion de cette affaire est que Birane Bir-Hakeim n'a pas fait seulement qu'assurer la gloire de qu'unique, nous dit François Broche élevé, élevé, Kœnig à titre posthume à la dignité de maréchal de France en 1984. Elle a révélé une génération de jeunes chefs et même plusieurs figures emblématiques de l'armée française, dont le destin fut prématurément interrompu. Tous ont eu une carrière fulgurante. Tous ont montré d'exceptionnelles aptitude au commandement, nous nous dit il. Le plus illustre d'entre eux, Pierre Messmer, aura un destin politique national avant d'être élu à l'Académie française et de devenir le sixième chancelier de l'Ordre de la Libération, en juin 1992, à l'occasion du cinquantenaire de la bataille.

[00:22:06]

Pierre Joxe a dit C'est une histoire très ancienne, mais c'est une histoire qui continue de nous concerner tous.

[00:22:14]

Franck Ferrand, c'est radio classique depuis quelques années, un groupe de chercheurs appartenant à différents pays belligérants et maîtrisant notamment les différentes langues qui permettent de travailler dans les fonds d'archives très variées de cette guerre du désert, se sont réunis et le fruit de leurs travaux sera publié chez Perrin en coédition avec le ministère des Armées et l'Ecole française de Rome à la fin de ce mois, le 28 mars. Cela s'appelle La guerre du désert 1940 1943, sous la direction de Nicolas Bangka, David Renauld et Olivier Vié Gorkha.

[00:22:51]

C'est justement David Renauld qui s'intéresse tout particulièrement à la stratégie planétaire des Allemands et à la façon dont, en Afrique du Nord, et tout spécialement en Libye, et plus spécialement encore à Bir-Hakeim, cette stratégie a trouvé son point d'achoppement. Ce qui se présentait comme une défense en profondeur finit par se trouver dépassé et inefficace, nous dit le chercheur britannique. Les boîtes pouvaient être contournée et les chars se retrouvaient trop disséminés pour faire utilement face à une attaque concentrée après une défense acharnée.

[00:23:24]

La brigade française libre isolée à Bir-Hakeim, le point fort situé le plus au sud dans le dispositif anglais, fut contrainte de battre en retraite, contre toute attente. Le général Koenig, son chef. À préserver la plus grande partie de ses officiers, de ses hommes, à défaut des véhicules et des équipements. C'est ce qui finalement est à retenir de cette affaire et ajoute, ajoute David. Aux yeux de Rommel, cela montrait que je cite Si désespérée que soit la situation, il y a toujours quelque chose à faire pour un chef résolu qui refuse tout simplement de s'avouer vaincu.

[00:23:58]

Fin de citation. Une citation dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle est d'une certaine manière un hommage à.